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à‰valuation de la valeur nutritionnelle des aliments sauvages traditionnels consommés par les différentes communautés rurales de la province du sud-Kivu en RDC : cas des Bashi, Barega et Bafuliro.

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par Justin OMBENI
Institut supérieur des techniques médicales de Bukavu - Licence en nutrition et diététique 2014
  

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5.4. De l'ethnobiologie des aliments sauvages traditionnels

Tous les enquêtés (100%) reconnaissent les vertus thérapeutiques des AST. Ces aliments sont surtout d'origine végétale, les chenilles et d'autres insectes comestibles. Parmi les divers usages médicaux répertoriés, les plus fréquents concernent le traitement des maux suivants : la malnutrition, l'anémie, la malaria, les yeux, le rhumatisme, le ventre, la diarrhée, etc. Ces résultats corroborent avec ceux publiés dans l'ouvrage « les annales de l'UEA », (2014) qui indiquent que 100% des enquêtés du haut plateau d'Uvira reconnaissent les vertus thérapeutiques des légumes feuilles et fruits sauvages comestibles.

Ainsi donc, les produits végétaux non ligneux contribuent potentiellement à la fourniture des matières premières d'où sont extraits des principes actifs par les industries pharmaceutiques. Ils interviennent efficacement dans les soins de santé d'environ 80 % de populations des pays en développement qui, aujourd'hui, font encore recours à la pharmacopée traditionnelle (Mukerji 1995).

5.5. Des facteurs influençant la consommation et la commercialisation des AST

De ces résultats, il ressort que la consommation des AST de la biodiversité est fonction de leur valeur nutritive, goût (qualités organoleptiques), la disponibilité, l'habitude alimentaire, le moins coût et sont naturels. Tandis que la rentabilité, le nombre d'année dans l'exercice de l'activité, la vente aux comptant, autres usages des AST et la demande sont des facteurs influençant la vente des AST.

Ces conséquences sont semblables avec celles trouvées par Kabongo (2005) qui affirme que la majorité des répondants (62 %) aux enquêtes attribue la consommation des produits de la biodiversité à leur goût et/ou à leur disponibilité. Le caractère naturel et la valeur nutritive sont évoqués en deuxième position. D'autres enquêtés menées par cet auteur indiquent que près de 47% des enquêtés affirment que les PFNL sont plus nourrissants que les produits du champ ; 20% affirment qu'ils sont naturels et moins coûteux que ceux du champ. Pour Bokakonya (2005) c'est l'habitude alimentaire qui est la principale raison de la consommation des PFNL.

Pour Kazwazwa (2000) l'achat, la vente des AST et les transactions commerciales sont effectuées en majorité (65 %) par les personnes ayant plus de 5 ans dans l'exercice de cette activité. Ces enquêtes ont encore révélé que parmi les principales motivations (rentabilité, survie, activité transitoire) qui peuvent pousser à un commerce, les personnes interrogées y poursuivent la rentabilité du secteur, tandis que pour Kabuya (2004) la raison majeure est d'assurer l'autoconsommation. D'autres considèrent cette activité comme une activité facile à pratiquer et principale génératrice des recettes suivie de l'agriculture.

Les différentes études réalisées à Kinshasa ont montrées que les bénéfices tirés par chaque intervenant dans une filière dépendent généralement de la nature du produit et de la loi de l'offre et de la demande. Traditionnellement, ce sont surtout des intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs qui profitaient davantage de la filière et en tiraient de grands bénéfices. Mais pour Kabongo (2005) 93 % de ses enquêtés estiment que l'exploitation des PFNL est très rentable car il leur permet tous de satisfaire leurs besoins primaires.

Ces résultats coexistent avec ceux obtenus par la FAO (2013) dans son étude sur les insectes comestibles : perspectives pour la sécurité alimentaire et l'alimentation animale, qui exhibe que durant leur période de disponibilité, les insectes alimentaires vendus sur les marchés urbano-ruraux sont moins coûteux avec 1,22$ pour 1kg d'insectes séchés. Kabongo (2005) dans ces enquêtes menées en RDC indique que près de 47% des enquêtés affirment que les PFNL sont nourrissants que les produits du champ et 20% affirment qu'ils sont naturels et moins coûteux que ceux du champ.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille