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Implantation d'un système de gestion des utilisateurs et monitoring des taches dans un réseau d'entreprise

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par Steve DILU NLEMVO
Université de Kinshasa - Licence en science Informatique option Génie Informatique 2014
  

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1.3 1.2 L'ARCHITECHTURE EN COUCHE

Du fait du grand nombre de fonctionnalités implémentées dans les réseaux, l'architecture de ces derniers est particulièrement complexe. Pour tenter de réduire cette complexité, les architectes réseau ont décomposé les processus à l'oeuvre dans les réseaux en sept couches protocolaires plus un support physique. Un tel découpage permet au réseau de traiter en parallèle les fonctions attribuées aux différentescouches.

1.2.1. Le modèle de référence

Les concepts architecturaux utilisés pour décrire le modèle de référence à sept couches proposé par l'ISO sont décrits dans la norme ISO 7498-1. La figure 1.7 illustre cette architecture.

FIGURE IV-7 ARCHITECTURE OSI

1.2.2. Les couches du modèle de référence

Le modèle de référence OSI comporte sept niveaux, ou couches, plus un médium physique. Le médium physique, que l'on appelle parfois couche 0, correspond au support physique de communication chargé d'acheminer les éléments binaires d'un point à un autre jusqu'au récepteur final. Ce médium physique peut prendre diverses formes, allant du câble métallique aux signaux hertziens, en passant par la fibre optique et l'infrarouge.

La Couche 1 (Niveau physique)

Le niveau physique correspond aux règles et procédures à mettre en oeuvre pour acheminer les éléments binaires sur le médium physique. On trouve dans le niveau physique les équipements réseau qui traitent l'élément binaire, comme les modems, concentrateurs, ponts, hubs, etc.

Les différentes topologies de support physique affectent le comportement du niveau physique. Dans les entreprises, les plans de câblage ont une importance parfois déterminante pour le reste de l'architecture). Le support physique nécessite de surcroît un matériel fiable, et il faut parfois dupliquer ou mailler le réseau pour obtenir des taux de défaillance acceptables.

La Couche 2 (Niveau Trame)

La trame est l'entité transportée sur les lignes physiques. Elle contient un certain nombre d'octets transportés simultanément. Le rôle du niveau trame consiste à envoyer un ensemble d'éléments binaires sur une ligne physique de telle façon qu'ils puissent être récupérés correctement par le récepteur. Sa première fonction est de reconnaître, lors de l'arrivée des éléments binaires, les débuts et fins de trame. C'est là, aujourd'hui, le rôle principal de cette couche, qui a été fortement modifiée depuis son introduction dans lemodèle de référence.

Au départ, elle avait pour fonction de corriger les erreurs susceptibles de se produire sur le support physique, de sorte que le taux d'erreur résiduelle reste négligeable. En effet, s'il est impossible de corriger toutes les erreurs, le taux d'erreur non détectée doit rester négligeable. Le seuil à partir duquel on peut considérer le taux d'erreur comme négligeable est dépendant de l'application et ne constitue pas une valeur intrinsèque.

Pour une communication téléphonique, un taux d'erreur d'un bit en erreur pour mille bits émis ne pose pas de problème, l'oreille étant incapable de déceler ces erreurs. En revanche, lors du passage d'une valeur sur un compte bancaire, une erreur en moyenne sur 1 000 bits peut devenir catastrophique. Dans ce cas, il faut descendre à un taux d'erreur de 1018 bits, c'est-à-dire d'une erreur en moyenne tous les 10-18 bits émis, ce qui représente, sur une liaison à 1 Gbit/s, une erreur en moyenne tous les deux cents jours ou, à la vitesse de 1 Mbit/s, une erreur tous les cinq cents ans. On peut en conclure qu'un même support physique peut être acceptable pour certaines applications et pas pour d'autres.

La solution préconisée aujourd'hui pour traiter les erreurs est d'effectuer la correction d'erreur non plus au niveau trame mais au niveau application. Pour chaque application, on peut déterminer un taux d'erreur limite entre l'acceptable et l'inacceptable. Comme les médias physiques sont de plus en plus performants, il est généralement inutile de mettre en oeuvre des algorithmes complexes de correction d'erreur. En fait, seules les applications pour lesquelles un taux d'erreur donné peut devenir inacceptable doivent mettre en place des mécanismes de reprise sur erreur.

La couche 2 comporte également les règles nécessaires au partage d'un même support physique entre plusieurs stations, par exemple lorsque la distance entre les utilisateurs est faible. La vitesse du signal électrique étant de 200 m/ms, si un utilisateur demande 20 ms pour envoyer son bloc d'information et que le réseau ait une longueur de quelques centaines de mètres, il doit être seul à transmettre, faut de quoi une collision des signaux se produit. Une telle discipline d'accès est nécessaire dans les réseaux partagés, mais aussi dans les réseaux locaux et certains réseaux métropolitains.

Beaucoup de normes et de recommandations concernent la couche 2, dite aussi niveau liaison. Provenant de l'ISO, la norme HDLC a été la première vraie norme à codifier les procédures de communication entre ordinateurs et est encore largement utilisée aujourd'hui. L'UIT-T a repris le mode équilibré, dans lequel l'émetteur et le récepteur sont équivalents, de la procédure HDLC pour son propre protocole LAP-B, implémenté dans la norme X.25.2, de niveau 2. Les extensions LAP-X, LAP-D, LAP-M et LAP-F, destinées à des canaux spécifiques, comme le canal paquet du RNIS, ont également été normalisées

Le niveau trame inclut toutes les techniques nécessaires au label-switching, allant de l'ATM à l'Ethernet commuté en passant par le relais de trames.

L'ISO a mis au point un ensemble de normes additionnelles de niveau trame concernant les réseaux locaux, les méthodes d'accès et les protocoles de liaison. Les principales de ces normes sont les suivantes :


· ISO 8802.1 pour l'introduction des réseaux locaux.


· ISO 8802.2 pour le protocole de niveau trame (appelé procédure de ligne dans lanorme). Trois sous-cas sont définis : LLC 1, LLC 2 et LLC 3, LLC (Logical LinkControl) étant le nom de la procédure de niveau 2 pour les réseaux locaux.


· ISO 8802.3 pour l'accès CSMA/CD (Ethernet).


· ISO 8802.4 pour l'accès par jeton sur un bus.


· ISO 8802.5 pour l'accès par jeton sur une boucle.


· ISO 10039 pour la définition du service rendu par la méthode d'accès à un réseau local.


· ISO 10038 pour la définition d'une passerelle de niveau 2 sur un réseau local.

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