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Culture politique et gestion de la res publica en republique democratique du congo les defis a releve et percepective de 1997 a 2011

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par BENETEL AKARIKO MATONDO
Université pédagogique nationale  - Licence 2016
  

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1.2. Sur le plan économique

Sous la transition avec Laurent Désiré Kabila, la RDC n'est pas en odeur de sainteté avec les institutions de Brettons Wood ni même avec les partenaires traditionnels à cause de son repos à coopérer à l'enquête des Nations Unies sur les massacres commis par les rebelles de l'AFDL et leurs allies rwandais dans l'EST du pays pendant sa conquête expropriationniste.

En l'an 2000 par exemple, le pays connut une inflation à trois chiffres, soit 511% une délégation du Fonds Monétaire international (FMI), de passage à Kinshasa estima qu'autre la guerre, les politiques du gouvernement étaient directement responsables de la crise économique qui avait atteint des proportions gravissimes avec des taux de croissance négatifs du PIB de - 14,5% et de -113% enregistres en 1999 et 2000.52(*)

Le taux de change pratique par la Banque Centrale est plus une décision politique et non la réalité de l'économie Congolaise.

Les fonctionnaires et autres agents dépendant de l'Etat sont payés au taux de la Banque deux fois inférieure au taux de change chez les changeurs de monnaie dans les grandes places de Kinshasa.

La conséquence est que les gens n'arrivent pas à se retrouver dans la vie quotidienne d'une part et d'autre part la Banque Centrale connait des problèmes sérieux en devises étrangères.

Les choses vont s'améliorer en 2001 avec Joseph KABILA qui libère l'économie du pays. En outres, il ya l'adoption de nouveaux codes d'investissement, minier et forestier, ainsi que l'adoption des procédures d'octrois des marchés publics plus transparentes. Ces différentes réformes permirent à la RDC d'être éligible à l'initiative en faveur du pays pauvre très en dettes (PPTE) et s'engager à mener un programme des stratégies de réduction de la pauvreté.

Cette période est caractérisée par le pillage et l'expropriation à outrance des richesses du pays par les belligérants et les pays étrangers, parrains des mouvements rebelles et du pouvoir de Kinshasa. C'est une expropriation à grande échelle au mépris de la population Congolais.

MABI MULUMBA nous dresse un tableau sombre où la plupart des indicateurs économiques sont au rouge tandis que ceux qui s'apprêtaient à passer de rouge au vert demeuraient fragiles particulièrement de 1997 à 2003 voir jusqu'à 2006, ce tableau se présente de la manière suivante :

Le taux de croissance de la population économique depuis le dix dernière années est resté en dessous du taux de croissance démographique. Même celui de l'année2001 estimé à + 3% ne fait exception à la tendance générale, le taux de croissance démographique se situait à un niveau supérieur à 3%.

En effet, face à la croissance de la population et à l'évolution négative du taux de croissance économique, le PIB (Produit Intérieur Brut) par habitant est resté en dessous de 100 dollars américains (73,1 dollars en 2001). La Banque Mondiale fixe le seuil de pauvreté à 30 dollars américains par mois et par personne, or le PIB réel par habitant est passée de 98,6 dollars en 1997 à 76,6 dollars en 2000, soit 6,4 dollars par mois et par personne et 37 dollars en 2001, soit 6 dollars par mois et par personne marqua par là une situation de pauvreté avancée.

- Les entreprises publiques qui devraient constituer une des source des recettes pour l'Etat, un appui dans la création de l'emploi, un créneau de diffusion de l'innovation et de créativité, sont aujourd'hui virtuellement en banqueroute par les traits ci-après : la sous capitalisation, la faiblesse ou l'inexistence des investissements de modernisation, la vétusté et l'obsolescence de l'outil de production, le déficit chronique de trésorerie, la difficulté d'accès aux ressources extérieures, l'inadaptation de la structure organique, l'absence dans le chef de l'Etat propriétaire d'une politique en matière de prise et de cession des participations, etc... ;

- Les infrastructures routières et de transport sont dans un Etat de délabrement avancé ;

- La sous-bancarisation a atteint un stade critique pour une population estimée à 50 millions d'habitants, les banques dans lus ensemble ne disposent de 25 guichets soit une moyenne de 2 millions de personnes par guichet. Certaines provinces ne disposent plus de guichets bancaires ;

- En ce qui concerne le commerce extérieur, les recettes d'exploitation qui se situaient, il y a 13 ans, au-dessus de 2 milliards de dollars sont descendues en dessous de 1 milliard de dollars. La Gécamines qui exploitait près de 450.000 tonnes de Cuivre avant 1990, n'a produit en 2002 qu'à peint 17.000 tonnes ;

- Quant à la situation monétaire et budgétaire, celle-ci connait les deux dernières années une avance : Le taux d'inflation a considérablement baissé, celui de change s'est relativement stabilisé et il a été mis fin au financement monétaire du budget de l'Etat par la planche à billet. Mais les résultats restent fragiles.53(*)

* 52MARIE-FRANCE C. et FRANÇOIS M., Op. cit, p.133.

* 53MABI MULUMBA cité par MITOUBA LUKUSA.S., Thèse Litre, PP435 - 436

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault