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Impact de la politique de réescompte et de change sur l'inflation: cas du Burundi(1980-2011)

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par Méthode NZOBONANKIRA
Université du BURUNDI - Licence en Sciences Economiques et Administratives; Option: Economie Politique 2014
  

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I.1.1.3. L'action de la politique de réescompte sur la masse monétaire

La politique de réescompte, par le truchement de son taux, peut influencer l'activité de création monétaire et tenter de contrôler la masse monétaire. A cette fin, la banque centrale agit soit en injectant ou soit en retirant des liquidités bancaires. Pour ce faire, elle agit sur le taux d'intérêt de court terme et influence le comportement des prêts des banques de second rang. Ce comportement peut être matérialisé par la figure suivante :

Graphique n°1 : Un desserrement monétaire

Taux d'intérêt

i

Offre

i'

Demande

Base monétaire

Source : DIRER A, (2009). p9

La figure ci-dessus montre les effets d'un assouplissement de la politique monétaire sur la liquidité bancaire. Le coût de refinancement des banques baissant, les banques peuvent à leur tour prêter plus, ce qui accroît la masse monétaire. Au cas contraire, si le coût de refinancement augmente, on observe des effets contraires aux premiers.

I.1.1.4. Efficacité de la politique de réescompte

La politique de réescompte à travers son mode de fonctionnement laisse des doutes quant à son efficacité pour restreindre l'octroi des crédits et de freiner le niveau de l'inflation.

Premièrement, ce résultat peut ne pas être atteint parce qu'en période d'inflation, l'entrepreneur a le pouvoir d'incorporer dans son prix de vente l'élément bancaire de coût. Donc, il n'est pas du tout incité à demander moins de crédits parce que la banque centrale a haussé un point de son taux. Selon GOUX J-F,(1998), pour le marché qui est caractérisé par une demande excédentaire, l'entrepreneur a intérêt à s'endetter pour produire et vendre des quantités accrues à des prix supérieurs, et d'autant plus qu'il remboursera ses dettes en monnaie dépréciée.

Deuxièmement, la baisse d'un point du taux de réescompte de la banque de premier rang n'incite pas l'entrepreneur à demander des crédits :

- D'abord parce que son marché peut se montrer saturé,

- Ensuite, parce que la diminution du coût d'endettement ne signifie pas une baisse sensible de son coût de production et ne lui permet pas de diminuer suffisamment son prix de vente pour relancer la demande de son produit.

I.1.2. La politique de change

La politique monétaire dans laquelle la politique de réescompte rentre est étroitement liée au choix du régime de change et les décisions prises au sein du cadre retenu peuvent être influencées par celles qui ont trait à la politique de change. La politique de change incombe à la banque centrale qui participe presque toujours au choix du régime de change mais qui est rarement habilitée à prendre des décisions unilatérales. La banque centrale est le plus souvent désignée comme institution chargée de mettre en oeuvre la politique de change en raison de sa relation étroite avec les marchés financiers et de son savoir faire technique[GUILLERMO O., 2009].

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway