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Impact de l'economie informelle dans la survie de la population kinoise

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par Fiston BOLA IWULA
Université de Kinshasa - Graduat 2010
  

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CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Cette étude s'est proposée d'examiner si le secteur informel libère réellement la population Kinoise de la misère et de pauvreté. Partant de la crise de l'emploi qui se vit en République Démocratique du Congo, elle s'est posée les deux questions suivantes :

- Quel est l'incidence du secteur informel dans les ménages des Kinois?

- Lui permet- il de contribuer au fisc et à l'expansion économique de la ville de Kinshasa ?

Au regard de ces questions, nous sommes partis de l'hypothèse selon laquelle « les activités informelles permettraient à la population de la ville de Kinshasa d'assurer effectivement sa survie et de contribuer à l'épanouissement de cette entité politico-administrative par le paiement du fisc et la prise en charge de leur famille ».

Pour ce faire, nous avons utilisé un échantillon aléatoire constitué de 50 sujets tous prélevés dans la Commune de Mont-Ngafula oeuvrant dans le secteur de cabine téléphonique.

Les informations recueillies à l'aide du questionnaire ont été dépouillées au moyen de pourcentage. D'autre part, le traitement des données a été rendu possible grâce aux calculs de pourcentage.

Au terme de l'application des questionnaires d'enquête et après avoir dépouillé et analysé les données, nous sommes arrivés aux résultats suivants :

- Les sujets enquêtés ont mis moins d'une année dans l'exercice de leur métier ;

- Ils sont dans des cabines téléphoniques pour être autonome sur le plan social et assurer son auto subsistance alimentaire ;

- Ils n'aspirent pas exercer leur activité dans l'avenir dans la mesure où elle ne leur procure aucune sécurité sociale;

- Le salaire perçu par les sujets enquêtés était de 201 à 300 $ ;

- Les avantages sociaux perçus et liés à l'emploi par ces sujets enquêtés sont remarquables ;

- La majorité des sujets interrogés n'on pas d'autres activités en dehors de leur métier. Ils expriment le désir d'avoir un crédit quelconque ;

- La majorité des sujets interrogés sont occupés dans leur cabine téléphonique de 3 à 6 jours par semaine ;

- Ces sujets oeuvrant dans des cabines téléphoniques ont bénéficié d'un soutien de leur famille pour le démarrage de leur activité ;

- Ils n'ont de patente, fonctionnent dans l'illégalité, ne paient pas les taxes et par conséquent ne contribuent pas au fisc.

Ainsi, sur base de ces différents résultats, nous suggérons ce qui suit :

- Que ce secteur puisse bénéficier d'une attention particulière de l'Etat et des organismes de financement ;

- Que l'Etat procède par une reforme fiscale en mettant en place de mécanismes de perception plus pratique afin d'atteindre avec plus d'efficacité les contribuables du secteur informel. Cette reforme devrait porter en priorité sur la modification des textes et le régime de la patente ;

- Que l'Etat contrôle et oriente à bon escient dans sa politique, ces multiples activités informelles par la mise en place des mécanismes appropriés pouvant élargir l'assiette fiscale en les taxant de telle sorte que la fraude soit évitée au maximum ;

- Que l'Etat encourage les initiatives privées et créer le climat d'affaire en favorisant les investissements nationaux et en définissant une politique de micro- crédit attrayante.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon