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Evaluation de l'impact potentiel de la technologie de pulvérisation sur le rendement du riz en Afrique sub-saharienne: cas du Nigéria et du Bénin

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par Herbert N'DZONDZI GOUROUT
Institut Sous-régional de Statistique et d'Economie Appliquée - Ingénieur d'Application de la Statistique 2014
  

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CONCLUSION, LIMITES ET RECOMMANDATIONS

L'objectif principale de cet était d'évaluer l'impact de l'amélioration de la technologie agronomique sur le rendement du riz. Les données utilisées sont celles de l'enquête de référence menée par Africarice et les différents centres nationaux de recherche agronomiques des pays membres. Ainsi l'effet local moyen du le traitement a été choisi comme estimateur en utilisant la fonction LARF (local average response effect) pour y parvenir. En outre la méthodologie derrière est l'approche contrefactuelle basée sur les variables instrumentales, dont l'instrument choisi est la connaissance. Des statistiques descriptives ont été faites pour avoir une idée sur les variables pouvant influencer nos variables d'intérêt. Après les statistiques descriptives, nous avons estimé deux modèles probit, dont l'un pour pouvoir cerner au mieux les variables qui influencent notre instrument et l'autre pour analyser les déterminants de l'adoption de la technologie. En plus de ces deux estimations, une estimation de l'impact de l'adoption de la technologie a été faite dans un premier temps, et dans un second temps une simulation de l'impact est faite après avoir amélioré les caractéristiques de la technologie. Ces différentes estimations nous ont permis de tirer les conclusions suivantes :

-Pour ce qui est du modèle de l'instrument : il ressort de cette estimation que la probabilité de connaissance de la technologie croit avec le niveau secondaire. De même le fait d'avoir reçu une formation en riziculture augmente la probabilité de la connaissance de la technologie. Par contre la probabilité de l'adoption de la technologie diminue avec l'ethnie Fon.

- Pour ce qui est du modèle d'adoption, il s'est avéré que l'adoption de la technologie croit avec le fait d'apprendre la technologie. De même que le niveau d'instruction, plus il est assez élevés plus la probabilité d'adoption augmente. Aussi le faite d'être de l'ethnie Idatcha augmente la probabilité d'adoption. Par contre, la probabilité d'adoption diminue avec le nombre d'enfant c'est-à-dire plus le nombre d'enfants augmente, plus la probabilité d'adoption de la technologie diminue. De même la probabilité d'adoption de la technologie diminue avec le temps nécessaire pour apprendre la technologie et le fait que la technologie soit contraire aux moeurs du village.

- Pour ce qui est du modèle d'impact, il s'est avéré que l'adoption de la technologie de production a un impact significatif et positif sur le rendement du riz dans l'ensemble des deux pays. Mais par contre au Nigéria, l'impact de l'adoption de la technologie n'est pas significatif tandis qu'au Benin il est positif et significatif.

- Pour ce qui est de la simulation, il s'est avéré que l'impact de l'adoption de l'amélioration de la technologie aura un impact positif et significatif tant dans l'ensemble que dans les deux pays pris individuellement.

Au fond, il convient de noter que l'adoption de la technologie améliorée a des avantages considérables sur le rendement des adoptants dans les deux pays. En effet une première estimation de l'impact par rapport à la technologie existante s'est révélée significatif et positif, que dans un pays à savoir le Benin. Mais il a fallu que l'on introduise une nouvelle technologie c'est-à-dire qu'on améliore l'ancienne technologie que l'impact de l'adoption de cette dernière se révèle significatif positif dans les deux pays. Aussi de l'adoption à l'impact, un paramètre y est pour que ces deux aient un sens considérable ; il s'agit de la connaissance de la technologie. Cette dernière est déterminée par le fait d'avoir un niveau secondaire et d'avoir reçu une formation en riziculture. L'adoption quant à elle est motivée par l'apprentissage de la technologie, le fait d'avoir un niveau secondaire et d'être de l'ethnie Idatcha. Eu égard de ses résultats, nous pouvons formuler les recommandations suivantes :

- Intensifier les compagnes de vulgarisation et l'apprentissage des technologies, tant celle existante que celle améliorée par le biais de plusieurs moyens (par exemple formation des riziculteurs dans la langue maternelle, puisque la majorité ne savent ni lire ni écrire)

- Mettre en place des politiques permettant d'améliorer les technologies agronomiques

Toutes fois, cette étude a été réalisée avec un certain nombre de failles qui sont liées aux problèmes de données et à un manque de certaines informations plus pertinente. En effet, des informations relatives aux contraintes d'adoption de la technologie n'ont pas pu être intégrées dans le modèle, faute de table quasi inexploitable. De même dans l'estimation du modèle d'impact, la connaissance de la technologie ne serait pas un instrument plus meilleur que l'accès à la technologie, car on peut connaitre la technologie mais ne pas avoir accès à cette dernière. L'information concernant l'accès à la technologie ne figurait pas dans les bases de données. D'où nous recommandons à Africarice d'améliorer à nouveau la collecte des données afin de mener à bien les études.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand