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Evaluation de l'impact potentiel de la technologie de pulvérisation sur le rendement du riz en Afrique sub-saharienne: cas du Nigéria et du Bénin

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par Herbert N'DZONDZI GOUROUT
Institut Sous-régional de Statistique et d'Economie Appliquée - Ingénieur d'Application de la Statistique 2014
  

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INTRODUCTION

La place cruciale qu'occupe le riz dans la sécurité alimentaire mondiale et l'économie locale de certains pays est flagrante. Principale source de calories pour près de la moitié de la planète, il est l'aliment de base de 34 pays d'Asie, d'Amérique latine et d'Afrique (FAO, 2004). En Afrique subsaharienne, la consommation du riz est en forte progression par rapport aux autres régions, affichant un taux de croissance de 5% entre 2000 et 2010 (Frédéric Lançon, Mendez del Villar ,2014). Cette croissance prompte pourrait être expliquée par une croissance démographique importante, l'urbanisation accélérée et l'augmentation de la consommation des personnes qui est liée aux préférences régionales (Arouna A et Diagne A, 2013). Néanmoins cette croissance est plus cotée en Afrique de l'Ouest car cette céréale qui autrefois n'apparaissait que dans les tables de fêtes dans les années 60 est devenue la deuxième la plus consommée de la région. Elle représente à elle toute seule 60% (Mendez del Villar et Jean-Martin Bauer, 2013) de la consommation totale du riz de l'Afrique subsaharienne avec un taux de croissance de 5,1% entre 1961 et 2009(Frédéric Lançon, Mendez del Villar ,2014).

Cependant la production du riz en Afrique de l'Ouest a connu une progression grandiose ces dernières années, passant de 3 à 10 millions de tonnes entre 1980 et 2010 avec un taux de croissance située entre 2 à 3%(Saartje Boutsen et Jan Aertsen, 2013). En dépit de cette croissance impressionnante résultante de l'extension des surfaces et intensification des systèmes de cultures, suite à la crise alimentaire de 2008 dans le but de relancer la production régionales et assurer la sécurité alimentaire, la production Ouest Africaine n'est autosuffisante en riz qu'a 60 % (Mendez del Villar et Jean-Martin Bauer, 2013). Ainsi, pour pallier à ce déficit, la région a demeuré tributaire du marché international en important 40% de sa consommation en riz bien qu'il ait des écarts de taille entre pays.1(*)

En Afrique de l'ouest, le riz est plus produit dans des surfaces pluviales2(*) que dans des surfaces irriguées3(*). Par ailleurs une évolution des surfaces cultivées a été égalementremarquée, passant de 3 à 6 millions d'hectares entre 1980 et 2010 dont 2.4 million au Nigeria. Mais à cet accroissement, on remarque un rendement moyen stagnant à moins de 2 tonnes par hectare, alors que, il est passé de 2 à plus de 4 tonnes à l'échelle mondiale sur la même période grâce à des variétés plus productives et de meilleurs maitrises de l'eau (Frédéric Lançon, Mendez del Villar ,2014). En plus de ce problème de rendement lié aux surfaces cultivées, aux écosystèmes et aux stress abiotique et biotique, les mauvaises techniques de production et post-récolte constituent un obstacle majeur à la production du riz. Selon la FAO, c'est dans les écologies de riziculture pluviale, inondé et de sol présentant des problèmes que l'on trouve des écarts de rendement les plus élevés. Ainsi parmi les facteurs induisant les écarts de rendement l'on trouve : le travail du sol, la sélection de variété/semence, gestion de l'eau, élément nutritif, adventice et ravageur. A cela s'ajoute aussi la vulgarisation et l'adoption de technologies de production et de post-récolte pour minimiser ces pertes. Si bien que plusieurs centres de recherche, à l'instar d'Africarice, qui oeuvrent dans la recherche et vulgarisation des technologies de production rizicole, peu d'études se sont atteler sur l'adoption des technologies de production compte tenu des attributs de ces dernières, ainsi que l'impact que cette adoption a sur le rendement du riz.

Compte tenu de toutes les insuffisances évoquées ci-dessus, il nous a été confié de mener une étude sur « l'évaluation de l'impact potentieldes technologies agronomiquessur le rendement en Afrique Subsaharienne »afin de cerner au mieux l`impact de l'amélioration des technologies agronomiques sur le rendement du riz. Cette étude sera divisée en 5 chapitres. De ce fait, nous allons dans un premier temps présenter la structure d'accueil ainsi que le déroulement du stage. Après cette présentation, nous allonsprésenter le problème effectivement posé par la structure de stage en décrivant les objectifs poursuivis, en définissant un certain nombre de concepts relatifs à l'étude ainsi que passer en revue sur des études relevant de l'évaluation de l'impact des technologies agronomiques. Ensuite nous présenterons le cadre théorique et méthodologique poursuivi pour la réalisation de cette étude. Dans ce cadre théorique, une brève présentation concernant l'économétrie d'impact sera faite dans un premier temps afin de cerner au mieux le problème majeur dans ce genre d'analyse, et aussi les différentes approches de solution. Dans un second temps nous présenterons le cadre théorique du modèle de ménage agricole sur lequel portera l'analyse des déterminants de l'adoption de la technologie. En dernier lieu, nous allons nous atteler sur la partie empirique. Ainsi des statistiques descriptives seront présentées ainsi que les modèles utilisés pour arriver à nos objectifs seront présentées pour avoir une présomption sur les différentes variables pouvant influencer nos variables d'intérêts.

* 1Les importations Nigériane représentent à elle seule 40% du riz importé et seule la production Malienne répond à 90% de sa demande.

* 2Ecosystème à bas rendement car dépendant uniquement de la quantité d'eau de pluie qui tombe pendant la saison de pluie.

* 3Les surfaces irriguées occupent seulement 13% de surface contre 80% pour la riziculture pluviale

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand