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Télécommunication et développement économique dan la ville de lubumbashi "cas de orange"

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par Guillaume MUTAKA SIMBA
Université de Lubumbashi - Graduat 2015
  

Disponible en mode multipage

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    0.1. PHENOMENE OBSERVE

    Sujet: Télécommunication et développement économique dans la ville de Lubumbashi / Cas d'Orange.

    Depuis l'année 2013 les autorités administratives et politiques de l'ancienne province du Katanga, ont mue la volonté de voir les entreprises de grands capitaux s'investir un peu plus dans le développement économique de la province au de la de leur investissement principal.

    Dès lors, nous constatons que les entreprises de télécommunication font partie de société réalisant des grands chiffres d'affaire et appartiennent toutes à des multinationales étrangères, ce qui par conséquent induit un fait de leur profit vers les détenteurs des capitaux qui sont étrangers. Ces entreprises de télécommunication évoluant dans un espace géographique donné qui pour notre étude est Lubumbashi, il convient de se demander quel est l'apport de Orange dans le développement économique de Lubumbashi?

    0.2. ETAT DE LA QUESTION

    Ce sujet déjà fait l'objet de plusieurs théories, nous allons les détailler et apporter notre apport sur cette théorie sué complexe.

    L'état de la question revêt d'une importante capitale dans la recherche scientifique. Tout au long de notre recherche nous avons constaté que l'état de la question présentera sous forme d'un inventaire des travaux antérieurs afin de démarquer notre dissertation des travaux.

    L'état de la question est une procédure qui consiste à chercher les hypothèses de travail à travers l'évaluation des résultats des recherches sur phénomène donné. Sous cet angle, l'état de la question est un préalable pour l'élaboration d'un travail de fin de cycle car il va lui attribuer un cachet spécial conformément à son aspect pour le domaine en étude. C'est dans ce même ordre d'idée que nous avons orienté notre recherche sur «problématique du développement économique par les sociétés de télécommunication/cas des sociétés Orange dans la ville de Lubumbashi».

    De ce fait, nous avons été intéresses par les recherches de:

    KAMPOSO UDULUGA, dans son mémoire intitule «Etude critique de la croissance démographie et son impact sur le développement des conditions de vie socio-économique dans la ville de Lubumbashi de 2006 à 2011».

    Le développement d'un pays nécessite une création des emplois, ainsi qu'une transformation de la structure mentale et cela doit passer par l'instruction, l'éducation de la population et la prise de la conscience à fin de prévenir les générations futures.

    MAKANO TSHIKOMBA, dans son travail « l'analyse de la performance d'une société de télécommunication et son impact sur le développement économique dans la ville de Lubumbashi/cas de Vodacom de 2010 à 2013 ».

    L'impact sur le développement économique dans la ville de Lubumbashi, cela s'explique par la présentation de ses bilans bien restructures à l'actif et au passif avec des résultats positifs chaque année, les fonds de roulement largement positifs.

    S'agissant de mon travail, il a été question de comparer cette reprise des conditions de vie de la population lushoise en le comparant à l'apport de la société de télécommunication Orange.

    0.3. PROBLEMATIQUE

    Pour mieux appréhender la problématique de ce travail, il convient de définir ce concept afin de donner une idée générale du sujet à traiter scientifiquement. La problématique économique est d'ordre doctrinale c.à.d. en sciences économiques et de gestions se construit à partir de théorie économie. Elle est aussi une manière d'interroger les phénomènes sans études.

    Selon Maurice M'BAYO LAKI, la problématique est une approche ou une perspective théorique que les chercheurs décident d'adopter pour traiter le problème posé par la question de départ.1(*) Elle constitue une composante essentielle dans la préparation d'un travail scientifique.

    Et selon le nouveau Larousse encyclopédique, la problématique est définie comme l'ensemble de question qu'une science ou une philosophie se pose relativement à un domaine particulier.2(*)

    Ce travail serait sans effet s'il ne fixe pas l'objectif à fin de répondre à un ensemble des questions que peut se poser tout chercheur averti sur un sujet donné.

    Ainsi, par le concept «problématique» on s'entend d'interrogation, que pose une discipline ou que se pose un chercheur autour d'un problème. Il s'agit pour le chercheur une solution à un problème précis.

    Dans tous les cas, la problématique demeure une inquiétude qui provoque la curiosité du chercheur à dessein de comprendre, d'expliquer ou d'interpréter les faits qui se présentent comme un problème à résoudre.

    En effet la majeure préoccupation du siècle en cours semble être le développement.

    Ainsi donc, de par ses connaissances et son évolution, l'homme conçoit souvent l'idée d'améliorations des conditions de vie par rapport au passe.

    LOUKOU ALAIN François, dans ce contexte, face au raisonnement qui soutient que la problématique des technologies de l'information et de la communication ne devrait pas pour l'instant constituer une préoccupation essentielle dans les pays en développement, vu les priorités vitales (alimentation, eau potable, santé publique, etc.) auxquels ils sont encore confrontés, nous avons opposé une autre analyse qui prend le contre- pied de ce raisonnement.3(*)

    Pour mieux mener notre étude nous avons posé la question de recherche qu'elles intéressent notre analyse tout au long de notre recherche de la manière suivante :

    ï Quels sont les mécanismes mis en oeuvre par la société de télécommunication Orange pour faire face à cette forte concurrence?

    ï La société de télécommunication ORANGE peut-elle un impact sur le développement économique de la population Lushoise?

    0.4. HYPOTHESE

    Une hypothèse est une proposition des réponses aux questions que l'on pose à propos de l'objet de la recherche, propositions formulées de telle sorte que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse.4(*)

    Selon ALBARELO, cité par FYFY MBUMBA, l'hypothèse est une proposition de réponses la question posée. L'hypothèse tend généralement à formuler une relation entre les faits. Elle est précise et constitue véritablement le fil conducteur de la recherche puisque c'est également hypothèse qui suggère les techniques de recherche à mettre en oeuvre ultérieurement.5(*)

    Dans l'hypothèse, le chercheur essaie de répondre d'une façon anticipative aux différentes questions posées par la problématique, en lui servant de fil conducteur dans la recherche entreprise.

    L'hypothèse est l'idée ou la pensée que l'on veut défendre ou démontrer comme thèse tout au long du travail par rapport à la problématique, elle est la réponse directe à l'interrogation principale que traduit cette première partie de l'introduction (Marcous BINDUNGWA IBANDA, 2010)6(*)

    En rapport avec la question posée, nous avons formulé notre hypothèse de cette façon :

    R1.Pour faire face à cette forte concurrence, Orange a commencé premièrement par une étude du marché, en analysant les forces et les faiblesses des autres mais aussi les opportunités et menaces des autres.

    R2. Orange étant une société d'existence assez jeune en RDC, elle peut avoir un impact sur le développement économique dans la ville de Lubumbashi en tenant compte de sa politique d'embaucher la population de ladite ville à qui elle est habilité de payer les salaires qui sont domiciliés dans les banques sur base des intérêts payés, des paiements des impôts et taxes aux pouvoirs publics.

    0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

    Le choix du sujet est bien indique quand il est en rapport avec les réalités du moment.

    0.5.1. CHOIX DU SUJET

    Plusieurs raisons justifient le choix de ce sujet: c'est quand on entreprend une recherche; c'est dans le souci majeur de découvrir une vérité, c'est pour dire avoir la curiosité scientifique, d'être en mesure de saisir le pourquoi et comprendre le comment d'un phénomène étude.

    D'autres raisons qui nous ont poussés à choisir ce sujet, c'est la curiosité face au développement économique de la société de télécommunication Orange dans la ville de Lubumbashi.

    0.5.2. INTERET DU SUJET

    L'intérêt de notre sujet est triple, il s'agit de l'intérêt: académique, scientifique et social.

    0.5.2.1. INTERET ACADEMIQUE

    Notre travail nous permettra de confronter les connaissances théoriques et pratiques pendant notre formation en sciences économiques et de gestion. Il est également une réponse à la norme académique selon laquelle la fin du premier cycle de graduat est sanctionnée par rédaction d'un TFC.

    0.5.2.2. INTERET SCIENTIFIQUE

    Notre conviction est que ce travail pourra sévir d'outil de référence à d'autres chercheurs qui seront intéresses par le secteur de télécommunication.

    0.5.2.3. INTERET SOCIAL

    Les résultats de ce travail pourraient aider les autorités administratives et les gestionnaires des entreprises de télécommunication de planifier et contrôler des projets pour promouvoir de développement social et économique de la population de la ville de Lubumbashi en particulier et de la R.D.C en général.

    Il permettra aux populations et aux bénéficiaires directs comme indirects de ces entreprises de comprendre que la réussite d'une entreprise est fonction du bon développement économique et par conséquent la population locale de milieu dans lesquels elles sont implantées devra jouir et bénéficier les avantages liées à cette politique

    0.6. METHODES ET TECHNIQUE DE RECHERCHE

    Au cours de notre travail et dans le souci de mieux conduire notre recherche nous avons fait recours à certaines méthodes et technique de recherche. Toute recherche scientifique exige la mise en oeuvre des méthodes et techniques.

    0.6.1. METHODES

    D'une manière générale, une méthode est une démarche qui consiste à suivre avec application un chemin qui mène à un but fixé mais en respectant les étapes intermédiaires c.à.d. qui vient à amener une étude vers un bon résultat.

    Elle apporte des précisions sur les stratégies utilisées afin de saisir, d'analyser, d'expliquer et d'interpréter les données.

    Selon P. Roger, la méthode consiste à une opération rationnelle pour arriver à un résultat, un chemin à suivre pour arriver à la vérité de la recherche.7(*)

    0.6.1.1. METHODE ANALYTIQUE

    Cette méthode nous a permis d'analyser les données recueillis sur terrain.

    En effet, les données recueillis ont été décomposées et scrutées dans le but de dégager le développement économique par les sociétés de télécommunication cas d'Orange.

    0.6.1.2. METHODE INDUCTIVE

    Par définition induire c'est partir du particulier au général en d'autres termes c'est remonter de l'observation de faits à une proposition générale. Elle va nous servir en ce sens que nous avons un grand nombre des faits et des évènements contingents bien entendus pour chercher en dernier moments dans quelle mesure les existants entre les derniers faits et les évènements observés peuvent être établis, son aide à notre égard sera celle de nous fournir la preuve des théories atteintes.

    0.6.2. TECHNIQUE DE RECHERCHE

    Une technique est l'ensemble de procédés fondés sur les connaissances scientifiques employés dans le but d'obtenir un résultat déterminé.8(*) Elle sert d'instrument nécessaire mis à la disposition des chercheurs pour réaliser une étude scientifique par l'explication et la collecte des données.

    Nous avons utilisé la technique documentaire et la technique d'Interview semi-structurée.

    0.6.2.1. TECHNIQUE DOCUMENTAIRE

    La technique documentaire nous a permis de consulter les documents écrits notamment les rapports d'activités de Orange, les ouvrages dans les bibliothèques les travaux de fin de cycle, mémoire etc. pour réunir les informations théoriques et chiffrées nécessaires à la réalisation d'une étude scientifique.

    0.6.2.2. TECHNIQUE DINTERVIEW SEMI-STRUCTUREE

    C'est un procédé d'investigation scientifique utilisant une communication orale dans le but de transmettre des informations de l'enquêteur. Cette fois-là elle se fait d'une manière spontanée.

    Cette technique nous a permis d'être en contact avec certains travailleurs d'Orange et plus précisément ceux des services marketing. Bien que notre intégration au sein de ces services n'a pas été facile, mais cette technique a été tenue et respectée.

    0.7. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DU SUJET

    Pour mener bien une étude, le chercheur doit déterminer des limites temporelles et spatiales son étude.

    0.7.1. DANS L'ESPACE

    Notre champ est la ville de Lubumbashi. Dans l'espace notre travail se limitera à la société Orange qui constituera notre cadre de recherche.

    0.7.2. DANS LE TEMPS

    Dans le temps notre travail va de la période allant de 2013 à 2015 soit 3 ans.

    0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

    De ce qui précède, il découle que notre travail portera mise à part son l'introduction générale et sa conclusion générale de trois chapitres. Le premier chapitre portera sur les considérations générale; Le deuxième chapitre portera sur les considérations théoriques et le troisième chapitre se focalisera sur télécommunication et développement économique dans la ville de Lubumbashi « cas de Orange ».

    CHAPITRE I: CONSIDERATIONS GENERALES

    Après l'introduction, nous abordons dans ce premier chapitre les définitions des concepts qui apparaissent dans notre sujet et qui y découlent afin de donner les limites de compréhension de ces termes de base.

    SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS OPERATOIRES DE L'ETUDE

    Pour les besoins de l'analyse, et pour mieux faire comprendre nos réflexions et positions, nous avons jugé de définir les concepts clés de la recherche. Seront ainsi, tour à tour, définis le mot "télécommunication", les concepts de "développement économique" et de "ville de Lubumbashi".

    I.1. LA TELECOMMUNICATION

    La télécommunication est aujourd'hui comprise comme la transmission avec des moyens électronique.

    Ce terme est plus utilisé que le terme synonyme officiel « communication électronique ». Elle se distingue ainsi du poste qui transmet des informations ou des objets sous forme physique.

    Etymologiquement, le mot télécommunication vient du Grec « télé » qui signifie loin, et du Latin « Commun Icare » qui signifie partage.

    On entend encore par télécommunication, toute transmission, émission et réception à distance des signes, des sons ou des informations de toute nature par fil électronique, ratio électronique, optique ou d'autres systèmes électroniques.

    La télécommunication n'est pas considérée comme une science, mais comme une technologie et une technique appliquée.

    I.2. DEVELOPPEMENT

    D'après le lexique d'économie, c'est la dernière phase dans la recherche appliquée consistant en la mise au point d'un produit ou d'un procédé.

    Pour un espace social (un pays par exemple): « combinaison des changements sociaux d'une population qui la rendent apte à faire croitre, cumulativement et durablement, son produit réel global » (François Perroux).9(*)

    Le développement est un phénomène qualitatif irréversible qui est lui-même lié à l'augmentation du niveau de vie-revenu réel par tête, comme l'indique. P.Bairoch

    L'irréversibilité du développement permet de rejeter l'étonnement suscité par la reconstruction rapide après 1945 (le miracle japonais) des pays développés dévastés par la guerre, et de comprendre les difficultés différentielles des pays en voies de développement qui n'ont pas encore eu les changements structurels nécessaires pour atteindre les niveaux et la qualité de production des pays développés.

    Dans le langage courant, on assimile la croissance dans un pays en développement au développement lui-même. D'un point de vue stratégique, le rapport de Brundtland (notre avenir à tous 1987) a introduit la notion du développement durable qui correspond aux besoins présents sans compromettre la capacité des générations à venir à satisfaire à leurs propres besoins.

    Le concept de développement comporte d'avantage d'implication et en particulier des améliorations de la santé, de l'éducation et d'autres aspects des biens être humain habituellement, l'économie, en raison du nombre croissant de gens qui classiquement abandonnent la production agricole rurale au profit d'un emploi urbain et rémunéré, en général dans l'industrie manufacturière ou les services.

    I.3. LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

    I.3.1. EVOLUTION DU CONCEPT

    Il est considéré comme un phénomène global qui s'étend nécessairement à toutes les branches de l'activité et se traduit par des mutations structurelles très profondes et interrompues.10(*)

    Le développement économique fait référence à l'ensemble des mutations positives techniques, démographiques, sociales, etc. que peut connaitre une zone géographique (monde, continent, pays, région). Il ne doit pas être confondu avec la simple croissance économique, celle-ci est habituellement nécessaire ou constructive au développement mais, elle n'en est qu'un aspect.

    La notion de développement économique a pris l'importance au tournant de la seconde guerre mondiale avec l'émergence de nouvelles nations issues de la décolonisation et la mise en place d'institutions multilatérales comme l'organisation des Nations-Unies et des agences, le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale.

    En 1952, Alfred SAUVY propose l'expression "Tiers Monde" forgée sur celle de tiers état pour désigner les pays qualifiés jusqu'alors de sous-développés une caractéristique commune à ces pays est mise en relief. Ils manquent de moyen ou sont en retard par rapport aux économies industrialisées ou avancées.

    A la fin des années 1960 l'accent est plutôt mis sur la coupure entre pays du Sud et pays du Nord ou entre centre et périphérie. Par la suite on préférera parler de pays en développement ou en voie du développement par opposition aux pays développés.11(*)

    I.3.2. DEFINITION

    On ne peut parler du développement économique sans parler du sous-développement car ce sont deux notions complémentaires et qui doivent être définis conjointement.12(*)

    .Le développement décrit un processus historiques qui permet de sortir de l'état du sous-développement.

    .Le sous-développement est une situation ou les besoins économique fondamentaux de l'homme (l'alimentation, la santé, l'éducation) ne sont pas satisfait.

    La notion du développement peut désigner d'abord un processus historique par lequel les sociétés se transforment. C'est alors un concept positif dont l'analyse relève de la description des changements de tous ordres enregistrés dans la durée.

    I.3.3. NORMES ET INDICATEURS DU DEVELOPPEMENT

    La notion de développement peut designer d'abord un processus historique par lequel les sociétés se transforment. C'est alors un concept positif dont l'analyse relève de la description des changements de tous ordres enregistrés dans la durée.

    Mais l'idée de développement comporte également une dimension normative. Elle renvoie d'une manière générale, la notion de progrès qui peut désigner entre autre l'industrialisation, la croissance économique, l'accroissement du niveau général d'éducation, l'allongement de la durée de vie l'augmentation du revenu par tête ou encore une répartition plus égalitaire des revenus.

    La Banque Mondiale mesure le développement à partir du produit intérieur brut (PIB) par habitant. Les pays sont classés en trois grandes catégories, ceux à faible revenu (moins de 735 dollars par habitant), ceux à revenu intermédiaire (compris entre 736 et 9075 dollars) et ceux à revenu par tête indépendamment de la répartition ou d'indicateurs sociaux par ailleurs évoqués par cette organisation.

    Le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), on entend par développement l'élargissement de choix offerts à toutes les personnes, en particulier les pauvres et les personnes vulnérables. Quant au concept de « développement humain » (auquel il s'attache plus depuis 1990), le PNUD le définit comme la possibilité d'accéder à une plus grande longévité en jouissant d'une bonne santé: de bénéficier du savoir et des connaissances à travers l'instruction et l'information: et disposer de ressources nécessaires pour mener une existence décente. L'espérance de vie, le niveau d'éducation et le revenu sont alors les trois variables qui caractérisent désormais le développement, selon l'institution spécialisée. Cette définition opérationnelle renvoie implicitement à des notions cardinales comme les droits de l'homme, l'humanisme, la démocratie, la bonne gouvernance qui se caractérisent notamment par les idées d'équité, de participation, de transparence, de primauté du droit et de responsabilité.

    Toujours au sens du PNUD, le développement humain fait également référence à la protection des possibilités des générations futures et des systèmes naturels dont dépend toute forme de vie. Peut-être faudrait-il même étendre la définition à des notions comme la paix, la sécurité et la stabilité. En effet, si le processus de développement a généralement du mal à se réaliser dans de nombreux pays, c'est aussi du fait de la guerre et de l'insécurité permanente qui y prévalent.

    A l'appui du concept onusien de « développement humain » (confer définition du PNUD) S. Brunel, fournit une analyse très éclairante qui permet en définitive de comprendre ce qu'est concrètement le développent: « le développement englobe en effet tout un ensemble de services mis à la disposition d'une population, et qui lui permettent de vivre mieux, de mieux se nourrir, d'échapper au déterminisme de la maladie et de la mort précoce, d'envoyer ses enfants à l'école, de pouvoir les vêtir correctement, les soigner et les vacciner, etc. Car le développement est avant tout un processus qui permet à des populations entières de passer d'un état de précarité extrême, une insécurité qui touche tous les aspects de leur vie quotidienne (alimentaire, politique, sanitaire...), à des sociétés de sécurité, ou les hommes ne se demandent pas chaque jour ce qu'ils vont manger le lendemain, peuvent surmonter les caprices de la nature et maitriser cette dernier, vaincre la maladie, vivre dans des conditions décentes, avoir la possibilité d'exprimer leurs opinions et d'entreprendre librement pour améliorer leur propre sort et celui de leur famille. C'est un processus de long terme: il peut prendre une génération (trente ans ou plus) ».13(*)

    S. Brunel insiste particulièrement sur l'iée de ne pas confondre « croissance » et « développement ». La croissance, dit-elle, est l'enrichissement d'un pays sur le plan économique (accroissement quantitatif du produit national brut, induisant automatiquement une hausse du PNB par habitant, qui ne se traduit pas forcement dans les modes de vie des individus). Le développement, lui, poursuit-elle, une appréciation quantitative, sur le plan humain, de l'amélioration des conditions de vie d'une population. Aussi, précise-t-elle, s'il peut y avoir croissance sans développement (parce qu'aucune politique sociale de redistribution n'a lieu au niveau national), il est difficile en revanche qu'il y ait développement sans croissance, parce que «  l'élargissement de l'éventail des possibilités offertes à l'homme »(PNUD) ne se fait pas sans moyens matériels importants, sauf dans le cas d'une assistance extérieure massive qui fournit les conditions de l'amélioration des conditions de vie des individus. Mais, remarque-t-elle, le risque est alors de voir cesser cet assistanat, remettant brutalement en question les progrès réalisées.

    I.4. VILLE DE LUBUMBASHI

    Une ville est un milieu géographique et social formé par une réunion organique et relativement considérable de construction et dont les habitants travaillent pour la plupart à l'intérieur de l'agglomération, au commerce, à l'industrie à l'administration.

    I.5. LES ENJEUX SCIENTIFIQUES DE L'ETUDE

    I.5.1. LE CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE ACTUEL

    Il est caractérisé par la société et l'économie de l'information et l'énorme retard de développement économique actuel ainsi que par sa marginalisation dans les dynamiques en cours.

    Les problématiques de l'aménagement, de l'intégration des territoires et du développement par les télécommunications se situent dans le contexte dominant de la société de l'information. Les transformations et les enjeux géoéconomiques liées à ce contexte affectent aussi bien les pays développés que ceux en développement, quoiqu'à des degrés divers.

    La situation du secteur des télécommunications ne diffère guère de celle des autres secteurs de l'économie, c'est-à-dire qu'il est insignifiant, comparé à celui des continents.

    I.5.2. LA DIMENSION TRANSVERABLE DE L'ETUDE

    Leprocessus qu'est le développement renvoie à diverses approches qu'il convient d'intégrer utilement dans ce type de recherches si l'on veut en saisir tous les aspects. Ce sont les approches économique, géographique, sociologique, culturelle, technique, géopolitique, géostratégique, historique voir anthropologique (anthropologie économique), qui concourent ensemble à la réalisation de ce processus et à sa meilleure compréhension. Or, justement, la présente étude fournit un cadre qui englobe ces approches multiples. Ce caractère transversal de l'étude permet de rendre davantage compte de phénomènes aussi volatils. (Voire versatiles) que les innovations technologiques, aussi dynamiques (changeants) que les espaces, aussi complexes que l'information et sa gestion stratégique, aussi difficiles voire dangereux que les rapports internationaux de pouvoir. Néanmoins, cette transversalité ne signifie pas généralisation de la problématique, dans la mesure où la démarche, ici, obéit à un objectif précis. Celui-ci vise à articuler une technologie (les télécommunications) et des processus (l'aménagement du territoire, l'intégration économique, la gestion des activités pour en obtenir un autre (le développement), sur un espace donné (la République Démocratique du Congo, avec ses particularités territoriales, économiques, sociologiques et culturelles), dans un contexte socioéconomique général précis. (La société de l'information). C'est l'à l'enjeu majeur de cette étude.

    Dans cette perspective, le caractère transversal de la recherche n'exclut nullement l'intérêt d'approches et compétences particulières dans les analyses sur le sujet et sur les applications des télécommunications dans la pratique nouvelle du développement. Ainsi, tandis que les scientifiques et techniciens ont à charge de concevoir, développer, installer, maintenir et entretenir les réseaux, les économistes s'occupent prioritairement des aspects du secteur relevant de la stratégie économique et commerciale visant à optimiser l'utilisation de ces réseaux. Les sociologues se préoccupent des usages et impacts sociaux et sociologiques de ces outils. Le géographe, quant à lui, se préoccupe avant tout d'analyser les effets territoriaux des télécommunications, à savoir leur diffusion spatiale, leur contribution à l'organisation et l'aménagement du territoire.

    En somme, l'investigation du géographe porte sur le statut du territoire comme catégorie de l'analyse spatiale par rapport à la problématique TIC-société de l'information-développement. Financement tous contribuent au même objectif qui est la recherche du développement, un processus multidimensionnel, mais avec des démarches différentes, proches ou complémentaires.

    Section II. PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTISSEMENT

    Dans cette partie nous allons évoquer le paysage télé communicationnel congolais ainsi que la présentation de la société Orange.

    II.1. PAYSAGE TELE COMMUNICATIONNEL

    La téléphonie mobile en République Démocratique du Congo a connu son véritable essor vers les années 2000. Cet environnement de la téléphonie mobile congolais est fortement concurrentiel. Il y a dans l'ensemble cinq sociétés de télécommunication que nous pouvons citer: Orange, Africell, Airtel, Vodacom et Tigo. Toutes ces sociétés, depuis leur arrivée, offrent au public divers produits et services dans le but de conquérir d'une part les clients, et d'autres part les fidélisés, dans le but d'accroitre les chiffres d'affaires et des affirmées.

    II.2. PRESENTATION DE LA SOCIETE ORANGE

    II.2.1. HISTORIQUE

    La société Orange est arrivée à Kinshasa le mercredi 5 décembre 2012. Le lancement des activités sous la marque Orange en République Démocratique du Congo, donnant ainsi un nouvel élan aux activités commercialisées jusqu'alors sous la marque CCT. Les clients d'Orange RDC rejoignent ainsi une communauté de 183 millions de clients sous la marque Orange dans le monde. Présent dans 33 pays, France Télécom-Orange est l'un des principaux opérateurs mondiaux. Il apportera en RDC tout son savoir-faire technique et commercial, ainsi que son expertise en matière de recherche et développement.

    Depuis l'acquisition de CCT en octobre 2011 et conformément à sa stratégie, Orange a investi 87,4 milliards de FC (95 M$) pour étendre et mettre à niveau son réseau. Grace à ces efforts, Orange offre dès son lancement une large couverture de qualité au niveau national. Orange a d'ailleurs déployé le premier réseau 3G+ du pays dans les villes principales. Ce réseau est opérationnel dès aujourd'hui à Kinshasa, Matadi, Goma, Bukavu, Mbuji-Mayi, Kalemie, Lubumbashi.14(*)

    Dès son lancement, Orange RDC dispose d'un réseau de 22 boutiques, proposant l'ensemble de ses offres mobiles, et s'appuie sur 22000 points de vente indirects pour permettre un large accès à ses produits et services.

    Afin d'assurer une qualité de service technique et commercial en ligne avec les standards du groupe, Orange RDC a mis en oeuvre un vaste programme de formation de 18000 heures. Pour être à la hauteur de ces ambitions, il a également recruté des salariés supplémentaires portant ses effectifs à plus de 600 personnes. Il peut aussi compter sur plus de 30000 personnes à travers ses partenaires distributeurs. En fin, l'opérateur fait appel aux compétences locales pour occuper la majorité des formations managériales.

    Grace au réseau des 15 Orange Labs du Groupe à travers le monde, la RDC pourra bénéficier de la capacité d'Orange à développer des produits et services innovants, conçus spécifiquement pour répondre aux besoins locaux. En s'appuyant sur sa connaissance des marchés africains, le Groupe a déjà travaillé afin d'affiner le catalogue d'offres en RDC selon les segments de clients ciblés. Elle compte 617 employés et actuellement 2 millions de clients lui font confiance. Orange RDC participe au développement économique et humain de la RDC par son engagement, son excellence et sa proximité avec les populations congolaises. Orange est l'un des principaux opérateurs européens du mobile et de l'accès Internet ADSL et l'un des leaders mondiaux des services de télécommunications aux entreprises multinationales, sous la marque Orange Business Services.

    Avec son projet d'entreprise «conquêtes 2015», Orange s'adresse simultanément à ses salariés, à ses clients, à ses actionnaires et plus largement à la société dans laquelle l'entreprise évolue en s'engageant concrètement sur des plans d'actions. Ceux-ci concernent les salariés du Groupe grâce a une nouvelle vision des ressources humaines; les réseaux, avec le déploiement des infrastructures du futur sur lesquelles le Groupe bâtira sa croissance; les clients, avec l'ambition de leur offrir la meilleure expérience parmi les opérateurs grâce, notamment, à l'amélioration de la qualité de service; et l'accélération du développement international.

    II.2.2. OBJECTIFS

    L'objectif est de faire bénéficier la population congolaise de la puissance d'un grand Groupe. Nous pensons qu'en RDC, pays au formidable potentiel de développement, l'attente de services à la fois innovants, dynamiques et simples est très forte, et c'est la capacité du Groupe à répondre à ces besoins qui fait d'Orange l'une des marques les plus réputées au monde. L'engagement est de donner accès à un réseau fiable et de qualité ainsi qu'aux possibilités qu'apporte l'Internet mobile avec la 3G+.

    Orange RDC accompagnera le développement socio-économique du pays par des actions de responsabilité sociale d'entreprise dans les secteurs de l'éducation et de la santé à travers la fondation Orange qui est opérationnelle dès 2013.

    Orange RDC est une filiale a 1OO% du Groupe France Télécom Orange depuis le rachat de CCT en Octobre 2011.

    II.2.3. LOCALISATION

    Orange est une société qui s'occupe de la communication cellulaire, elle est une société du Groupe Télécom France.

    En République Démocratique du Congo, la direction générale a son siège à Kinshasa. A Lubumbashi, Orange est situé au numéro1042 de l'avenue Laurent désiré et au Carrefour dans la commune de Lubumbashi.

    II.2.4. LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE

    La structure de l'entreprise Orange se présente de la manière suivante:

    1. La direction marketing qui est composée des services ci-après: le service de distribution et le service marketing;

    2. La direction commerciale qui est subdivisée en deux services: le service de vente et le service après-vente;

    3. La direction administrative qui est également subdivisée en deux services: le service personnel et le secrétariat.

    II.2.4.1. LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE

    La direction provinciale est subdivisée en deux divisions: la division administrative et la division financière. Cette direction compte le poste de Likasi et de Kolwezi.

    II.2.4.1.1. Le Head of Region

    Celui-ci constitue la haute hiérarchie d'Orange Congo au niveau provincial. Il supervise toutes les activités de la région en se référent aux directives de la direction générale (Kinshasa). Il scrute les besoins de différents départements et planifie toutes les opérations y affèrent. C'est lui qui vise toutes les actions engageant la société sur le plan régional.

    II.2.4.1.2. Secrétariat de Direction (Human Ressource)

    Normalement le secrétariat de direction est un embranchement de la direction régionale mais il se fait que pour des rôles, de raison gestion interne, le secrétariat aie à jouer également le rôle de département des ressources humaines. Tenant compte du nombre réduit d'agents en province la majorité des taches de bureau est gérée à partir de Kinshasa. Nous devons toute sssfois noter que le rôle de ce département est de gérer les relations que la société entretient avec ses partenaires (super dealer, fournisseur, banquier, transporteur etc.).

    II.2.4.1.3. La Direction des Opérations ou Direction Technique

    Elle s'occupe de la maintenance, de l'entretient de la répartition des machines et des bâtiments ainsi qu'à tout ce qui aà avoir avec la technique. Mais de façon spécifique, elle a pour tâche principales:

    · Le Switch: qui est le centre de commandement c'est-à-dire qu'on y trouve le gros du matériel et la ratio transmission par satellite. C'est donc la base des données du réseau Orange.

    · Le suivi logistique: qui se charge du génie civile au travers l'étude de projet et leur réalisation. Il assure également la fourniture énergétique continue des activités ainsi que l'implantation des antennes Orange.

    · La ratio-transmission par satellite: s'occupe de la maintenance des équipements ratio, équipements de transmission hertzienne par satellite.

    II.2.4.1.4. La Direction Commerciale

    Elle s'occupe de tous les moyens mis en oeuvre par l'entreprise pour écouler ses produits.

    · La comptabilité

    Elle est chargée de l'application d'une bonne gestion comptable de toutes les opérations financières dans la province pour l'enregistrement comptable.

    · La trésorerie

    Elle assure la gestion de la trésorerie et la bonne utilisation de l'automobile de la province. Elle est chargée aussi de l'approvisionnement et dispatching des fournitures de bureau entre différents services de tous les départements.

    II.2.4.2. LA STRUCTURE FONCTIONELLE

    Dans son fonctionnement et compte tenu des exigences auxquelles l'entreprise doit répondre pour satisfaire les clients, elle se préoccupe d'abord à l'élargissement de son réseau sur toute l'étendue de la RDC et à l'amélioration de son produit.

    II.2.4.2.1. Le service de vente

    Il s'agit d'Orange Shop et des distributeurs des cartes

    a) Le Orange Shop

    Le service Orange Shop traite les configurations des téléphones, il comprend deux services qui sont sous la responsabilité d'un superviseur.

    1) Le secteur de vente: qui s'occupe de la vente des produits Orange entre autre, les Sim, les cartes prépayées et accessoires téléphoniques.

    2) Le secteur du service client: qui a aider et a donner des solutions aux différents problèmes des clients (déboucher un numéro) faire une Sim blanche, activer la Sim pour accéder a l'internet etc.

    b) les distributeurs

    Ce sont les revendeurs en gros qu'on appel les super dealers Orange assiste ses revendeurs à rendre leur point de vente plus visible. Il existe des distributeurs en miniature.

    1) Distributeurs officiels qui gagnent des pourcentages de la part de leurs clients;

    2) Distributeurs exclusifs qui vendent uniquement les produits d'Orange;

    3) Distributeurs en miniature qui vendent de carte Sim Orange.

    Le contrat de Orange avec ses distributeurs est appelé convention de dealers.

    II.2.4.2.2. Le service public phone

    C'est un service des cabines publiques qui a pour but de veiller sur toutes les cabines publiques de la province et sur la formation des clients concernant la consommation des produits.

    II.2.4.2.3.Le service Orange Money

    Le service Orange Money est la convention du Cash en monnaie électronique par téléphone mobile.

    II.2.4.2.4. Le service de Marketing

    Le service de Marketing s'occupe des opérations de vulgarisation et de promouvoir les produits et les services dont l'entreprise dispose à son aimable clientèle, par la pratique promotionnelle et publicitaire grâce aux médias audiovisuels, à la presse écrite, aux panneaux publicitaires, aux carnavals motorisés, le sponsoring, le soutient aux institution sociales etc.

    La société Orange offre également les services suivants:

    Ø Emission d'appel

    Ø Interconnexion Orange vers Orange et Orange vers d'autres réseaux

    Ø Info test

    Ø Messagerie vocale

    Ø SMS

    Ø Opéra mini etc.

    ORGANIGRAMME

    Département Marketing

    Directeur général

    Département de l'administration

    Département Technique

    Département de Finances

    Caissiers 1 et 2

    Assistant Financier

    Charges des gros clients

    Charge de distribution

    Charge de commerce

    Charge de la publicité

    Chef du personnel

    Secrétaire

    Source: ServicedeMarketing central de la société de télécommunication Orange/Haut Katanga

    II.2.5. REGLEMENT INTETIEUR

    Le conseil d'administration a adopté, dès 2003, un règlement intérieur qui fixe les principes directeurs et les modalités de son fonctionnement et de celui de ses comités.15(*)

    Le règlement intérieur a été mis à jour à plusieurs reprises par le conseil d'administration pour prendre en compte l'évolution de la gouvernance de la société.

    Le règlement intérieur précise notamment les compétences respectives du conseil d'administration, du Président et du Directeur Général, en prévoyant des limites aux pouvoirs de ce dernier. Il fixe par ailleurs le domaine de compétence et les missions respectives des trois comités du conseil. Les articles 3,11 et 12 du règlement intérieur détaillent les règles relatives à l'information des administrateurs et aux réunions du conseil.

    II.2.6. RESPONSABILITE SOCIALE DE L'ENTREPRISE

    La responsabilité sociale d'entreprise est un élément essentiel du projet d'entreprise en 2015. Chaque jour, France Télécom-Orange apporte des services indispensables à la vie de plus de 230 millions de clients et joue en rôle clé dans le développement économique et sociale de 32 pays en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient.

    La responsabilité sociale d'entreprise est donc naturellement au coeur de notre activité. Elle est aussi un élément essentiel de notre projet d'entreprise conquêtes 2015.

    Il est à noter la société Orange sponsorise plusieurs activités sportives, du fait que le sport parle un langage universel qui ne cesse d'inspirer, d'impliquer et d'enthousiasmer.

    Il est l'expression de toute la puissance du potentiel humain et s'inscrit dans l'histoire des peuples. Il unit les êtres humains autour d'un objectif commun. En tant qu'entreprise attachée aux communautés d'intérêts et au partage des idées, Orange soutient les activités et les événements sportifs auxquels vous désirez assister, que vous avez envie de partager, qui vous font discuter et qui vous concernent aussi bien globalement que tout près de chez vous.

    II.2.7. LES AXES D'INVESTISSEMENT D'ORANGE

    Pour apporter les bénéfices du monde numérique sur tous les territoires, Orange investi selon quatre axes complémentaires suivants:

    · Le développement des infrastructures pour étendre la couverture des réseaux fixes et mobiles;

    · Le déploiement de solutions alternatives pour les zones isolées;

    · L'expansion du réseau de câbles sous-marins permettant d'améliorer la connectivité internet des pays d'Afrique, du Moyen-Orient et du sous-continent indien;

    · Une rénovation en profondeur des réseaux et de leurs équipements, et le déploiement de nouvelles technologies (fibre, 4 G) répondant aux besoins de montée en débit.

    II.2.8. LA COUVERTURE D'ORANGE DANS LE MONDE

    Dans les pays développés, ou les niveaux de couverture des technologies matures atteints tant en mobile qu'en haut débit fixe, sont déjà élevés, l'amélioration de la couverture passe par la conclusion d'accords de mutualisation avec d'autres opérateurs et la mise en place de solutions alternatives pour les zones isolées, en partenariat avec les collectivités locales.

    Dans les pays émergents, l'enjeu est de mettre en place une couverture permettant au plus grand nombre de clients potentiels d'accéder aux services disponibles.

    CONCLUSION PARTIELLE

    D'une façon générale, en RDC, le secteur des télécommunications est assez diversifié et connait un dynamisme qu'on retrouve rarement dans les autres secteurs d'activités, malgré la mauvaise conjoncture sociopolitique et économique que traverse le pays. Cette observation positive ne saurait pour autant voiler les carences infrastructures et réglementaires qui freinent l'expansion rapide des TIC dans les pays. En effet, le niveau des équipements demeure globalement très insuffisant. D'où la nécessité de construire des réseaux denses, étendus, adaptés et performants pour soutenir le développement. En outre, le cadre réglementaire largement décrit présente des faiblesses qui s'opposent au développement du secteur. Ce qui déboucherait sur un réel environnement concurrentiel, indispensable à la baisse des tarifs de communication.

    CHAPITRE II.CONSIDERATION THEORIQUE

    Section I. le développement économique et les principaux débats théoriques

    Ce concept connait depuis quelques années un engouement très fort. Son implémentation au sein des entreprises se heurte néanmoins à plusieurs obstacles majeurs, tant théoriques que méthodologiques. L'objectif de notre contribution est d'analyser précisément ces difficultés puis d'identifier certaines pistes susceptibles d'accroitre l'efficacité des gestionnaires qui s'engagent résolument dans cette voie

    I.1. Débat sur l'objet et la méthode de l'économie

    L'économie est un éclairage partiel d'une totalité à partir d'un cadre de cohérence et de conventions d'équivalence permettant la mesure (cf. Gabas, Ribier, vernières 2013. Cinq conceptions de l'économie différent selon leur degré de généralisation : celle substantive au sens de Polanyi (ressources, besoins, satisfaction de l'existence matérielle des hommes), celle formaliste de l'adéquation des moyens aux fins, celle de l'échange marchand (monnaie, marché, échange onéreux) de l'économie standard, celle du capitalisme (profit, capital, « marchandises fictives » selon Polanyi terre et travail.) et celle de l'ordre économique qui renvoie à la signification ou au sens commun selon Max Weber que les hommes donnent à leur activité. Ces cinq éclairages économiques ont plus ou moins de pertinence selon les sociétés. Toutes les sociétés humaines connaissent des activités économiques, au sens de l'économe substantielle d Polanyi et vraisemblable de la cohérence des moyens avec les fins (conception formaliste). En revanche, les espaces de justification, les représentations, les coordinations et les décisions des acteurs différents selon les agents (Favereau 1989).Dans de nombreuses sociétés rurales africaines, la monnaie n'est pas un équivalent général, la terre n'est pas aliénable et les relations sociales personnalisées et de proximité s'opposent à l'ordre marchand caractérisé par l'anonymat de relations, le contrat et le droit. La monnaie et la marchandise ne sont pas des invariants anthropologiques. La monnaie est un lien social et une représentation ou se mêlent confiance, légitimité et pouvoir (cf. Aglietta, Orléans 2002). La quasi-totalité des sociétés africaines connaissent, ainsi, à côté des places de marché caractérisées par des échanges de biens et par la construction de liens, une incomplétude des marchés des facteurs.

    I.2. Le débat sur le développement et les trajectoires socio-historiques

    Le développement se différencie de la croissance. Il est à la fois un processus objectif et mesurable (indicateurs de productivité, de pauvreté, d'inégalités ou d'empreinte écologique), normatif (vecteur d'objectifs sociaux désirable) et un projet (porté par les acteurs du développement). Etymologiquement, il signifie déployer ce qui est enveloppé chez les personnes (capabilités) et les sociétés (potentialités). Il prend en compte, à la fois les dynamiques endogènes propres aux diverses sociétés et leur mode d'insertion asymétrique dans l'économie international ou mondiale. Certains indicateurs permettent de mesurer et de comparer les sociétés : revenus par tête au taux de change ou en parité des pouvoirs d'achat, indices de pauvreté monétaires ou non, transitions démographique, indice de Gini, empreinte écologique, intensité carbone. Mais ils reposent tous sur des conventions. L'enveloppement économique ou l'involution peut être défini comme le processus inverse du développement économique se traduisant par des indices de marginalisation, de déclin de la productivité, de cercles vicieux et de trappes à pauvreté ou à conflits et d'accroissement de la vulnérabilité face aux chocs avec des résiliences conduisant à des replis protecteurs et non à des stratégies proactives ou réactives. Les trajectoires des sociétés sont plurielles. Par définitions, le modèle de développement financiarisé, carboné, cycle court de produits obsolètes et à accumulation de déchets et de pollution n`est pas généralisable pour la planète.

    I.3. Les contextes des économies ou des pays en développement

    Le troisième pilier fondant l'économie du développement est le terrain des pays ou du Tiers-Monde, eux-mêmes très divers. Il s'agit évidemment de type idéal au sens Wébérien. Les traits structurels internes (dualisme désarticulation, faible intégration des marchés, niveau limité du capital physique et humain et de la productivité, croissance démographique, poids des jeunes, économie de rente...) sont en liaison avec des traits structurels externes(faible valorisation et préservation des ressources naturelles, dépendance en capitaux et en technologies, extraversion, spécialisation subalterne voire appauvrissante dans les chaines de valeur mondiales). Les agents de « l'informel » sont à la fois insérés dans le marché et dans des réseaux sociaux multiples. Du fait de la citoyenneté embryonnaire et en l'absence d'assurance vieillesse ou de sécurité sociale et souvent de la faiblesse de l'Etat, des communautés d'appartenance ou d'adhésion jouent un rôle central. Ces caractéristiques visibles au pays par effets de loupe permettent également de comprendre de plus en plus les sociétés d'un autre pays (effet de boomerang) caractérisées par des fractures multiples. Le développement économique à lui-même varie en fonction des contextes historiques.Quatre périodes peuvent être différenciées de manière très simplificatrice. Elles permettent notamment de situer historiquement l'économie de la régulation (cf. tableau I)

    Tableau I- Les quatre périodes de l'économie du développement

    Périodes

    Contexte

    Economie dominante

    Economie développement dominante

    Institutionnalisme

    Construction et fondements 1945-1960

    Décolonisation; Tiers monde face aux deux blocs

    Synthèse classico-keynésienne Mono-économisme

    Structuralisme; Dualisme; cercles vicieux; effets de seuil...

    Historique et holiste (Veblen, Commons). Institutions exogènes.

    Radicalisation et affrontements 1960-1980

    Luttes libération nouvel ordre économique international

    Néo-classique et néo-ricardien versus marxisme

    Dépendantisme capitalisme périphérique, échange inégal

    Effets de structures sans acteurs; institutions super structures

    Libéralisation et ajustement 1980-1995

    « Consensus de Washington ». chute du mur de Berlin; divergences des pays

    Néo-classique; néo-institutionnalisme; micro-économie information imparfaite

    Equilibre général; Fonctionnalisme institutionnel; public choice.

    Institutionnalisme rationnel (couts de transaction, pluralité modes coordination, qualité des institutions)

    Refondation ; 1995-2015

    Capitalisme financier; environnement; OMD; ODD; pays émergents, monde multipolaire

    Théorie standard élargie versus incertitude radicale, temps inversible; théorie des jeux

    Développement soutenable (efficience économique, équité sociale, soutenabilité écologique).

    Holindividualisme; évolutionnisme; économie des conventions; régulation institutionnalisme historique complexe

    Section II. Débats méthodologiques entre la théorie de la régulation et les institutions spécifiques des économies du développement

    Nous nous focalisons au sein des institutionnalismes sur les théories de la régulation en différenciant cinq débats méthodologiques, entre les théories de la régulation et l'économie du développement : celui du traitement du temps, de l'espace, de l'holindividualisme, de l'environnement et de la diversité des formes institutionnelles.

    II.1. Le développement, processus de transformation des structures et des institutions de long terme, suppose un traitement du temps, irréversible (Boyer, chevance, Godard). Trois principales limites peuvent être notées.

    - Les théories de la régulation renvoient, plus ou moins explicitement, à une vision qui hiérarchise les sociétés selon leur degré de modernité (ex du terme employé de régime préindustriel); or, les sociétés ont plusieurs manières de construire la modernité. Certaines connaissent des progrès de productivité et une diversification de leurs économies alors que d'autres sont prises dans des trappes à pauvreté et à vulnérabilité voire à conflictualité. La question démographique, déterminante au coeur des dynamiques de long terme n'est pas intégrée dans les théories de la régulation. La jeunesse est devenue ainsi en Afrique une catégorie déterminante du fait de l'urbanisation, des processus d'individualisation et des réseaux sociaux. Elle peut être une bombe à retardement, un tsunami silencieux ou un faveur de changement et d'innovation en voulant avoir sa place dans les champs politique, social et économique.

    - Les théories de la régulation intègrent mal les catastrophes, naturelles ou anthropiques, chocs externes, éventualités de faible occurrence voire non probabilisables d'apparition d'états de gravité externes. Celles-ci peuvent être appréhendées par des systèmes dynamiques déterministes mais instables avec une sensibilité aux conditions initiales et une forte récurrence rendant non prévisible le futur (vol de l'aide du papillon). La prise en compte de la pluralité des trajectoires et de la flèche du temps incertain (schakle) appréhendent les bifurcations, fruit du hasard et de la nécessité. Les trappes à violence et à vulnérabilité résultent d'un enchainement entre insécurité et sous-développement médiatisées par l'absence de résilience des agents, des institutions légitimes et de stratégies réactives ou proactives des pouvoirs (Sathanhar, Miguel, Sergent 2004).

    - Enfin l'approche holiste prend peu en compte les représentations du temps des acteurs diffèrent avec rupture des taux d'actualisation, préférence pour l'immédiate (poids du quotidien) et pour le très long terme préférence pour la liquidité en situation d'incertitude radicale

    II.2. La seconde question méthodologique est celle des emboitements d'échelles territoriales des modes de développement. La théorie de la régulation se réfère principalement à l'Etat nation et aux compromis socio politiques nationaux. Or, dans de nombreuses économies en développement, le cadre de l'Etat nation a une pertinence limitée pour analyses les processus de régulation. Les Etats qui ont proliféré, sont souvent faillis et débordés. Les frontières de nombreux pays en développement sont arbitraires et résultent moins de combats internes que de facteurs hétéronomes et sont dans les pays africains, du proche et du Moyen Orient remis en question. L'Etat nation est rarement le cadre le plus adéquat pour comprendre les modes de régulation des sociétés. La conscience nationale et la citoyenneté sont le plus souvent faibles ou fragiles. En situation de crises, les marqueurs identitaires religieux, ethno régionaux et linguistiques, les référents tribaux se renforcent. La pertinence limitée de l'Etat nation comme lieu principal de régulation peut être analysée au niveau des conflits et des modes de développement économique. La pertinence limitée du cadre national apparait également au niveau du développement économique. D'un côté, le capitalisme mondialisé ne peut être réduit à unjusta position de capitalismes nationaux. Il est financiarise, caractérisé par la mobilité du capital et les rôles déterminants des firmes transnationales (plus de 80% du commerce mondial), l'interconnexion des informations par les réseaux liés aux NTIC et par une compétitivité processus d'innovations. Les Etats et les politiques nationales sont débordés. L'insertion des sociétés dans une économie mondialisée ne peut être analysée par la seule théorie des régimes internationaux mobilisée par les régulationnistes (Hugon, Michalet 2005).

    II.3. Le troisième débat est celui des liens entre l'individualisme méthodologique et l'holisme et d'une théorie explicative des stratégies des acteurs.

    L'analyse économique inspirée Keysien explique également comment dans un contexte instable et incertain, les acteurs subissant des chocs ont différents modes de résilience. Ils tendent à minimiser les risques et à jouer sur des réseaux et communautés réducteurs d'incertitude et à s'accommoder à la pauvreté et à la vulnérabilité. Les risques sont des processus à l'issue imparfaitement maitrise mais dont les scénarios de sortie sont a priori connus et auquel il est possible d'affecter une probabilité d'occurrence; le marché permet, à priori, à la fois la prise de risque et l'assurance contre le risque des acteurs précautionneux. De plus, l'incertitude radicale non probabilisable (Knight, Keynes) est une situation aux devenirs inconnus ou tut au moins non probabilisable; les réducteurs d'incertitude renvoient à des instances non marchandes (Etats, communauté, d'appartenance, conventions). Les réseaux et communautés réducteurs d'incertitude comme l'analysent Keynes ou les conventionnalistes.

    II.4. La question environnementale.

    La soutenabilité écologique, le rôle des ressources non renouvelables et de l'énergie dans les régimes d'accumulation, les externalités négatives comme la pollution sont des questions centrales qui ont longtemps été peu abordées par les théories de la régulation. Elles sont au coeur de la durabilité du modèle énergivore, carboné, producteur de Gaz à effet de terre, à cycle court et obsolescence des produits, d'innovation/destructrices des sociétés capitalistes. Par définition, ce modèle ne peut êtresupporté par la planète et ne concerne que les seuls nantis. Le non reproductibilité de certaines ressources naturelles, la pollution, la baisse de la biodiversité, au coeur des régimes d'accumulation des sociétés occidentales avec une rivalité mimétique de la part des puissances dites « émergentes » rendent par définition ce modèle non reproductible à l'échelle des autres sociétés de la planète... Or, cette question a été longtemps largement évacuée de la grammaire des théories de la régulation privilégiant le seul rapport salarial, le rôle du capital et la théorie de la valeur travail aux dépens de la valeur nature (Rousseau, Zuindeau 2007), Lardé, Zuindeau 2010).

    II.5. Le formes et les hybridations institutionnelles

    Les formes institutionnelles canoniques de la théorie de la régulation (concurrence, monnaie, Etat, rapport salarial et insertion dans l'économie internationale) ne sont pas des invariants anthropologique. Elles ne peuvent être transposées par décalcomanie dans de sociétés ou le plus souvent la monnaie n'est pas un équivalent général, ou le rapport salarial est embryonnaire, ou dominent des rentes, ou l'Etat est failli ou à une faible épaisseur historique et ou l'insertion internationale se fait dans des relations post coloniales.

    Certaines institutions sont cette universelles et à temporelles: produire de la confiance, réduire l'incertitude, réguler la violence, sécuriser les biens et les personnes, transmettre le savoir. Il y a dans toute société humaine une définition des inclus et des exclus. Les questions communes à toutes les sociétés humaines sont celles del'arbitrage entre une efficience économique (recherche ou non de la meilleure adéquation des moyens aux fins), une équité sociale (acceptation ou non de la hiérarchie et des inégalités ou exclusions), la sécurité interne et externe de biens et des personnes, une soutenabilité écologique (conception éco-centrée ou anthropo-centrée). Mais les pas de temps, les horizons temporels et les priorités et les réponses institutionnelles entre ces quatre objectifs diffèrent selon les sociétés.

    CONCLUSION PARTIELLE

    La diffusion du développement économique au sein de nos sociétés via en particulier les institutions, les médias, les mouvements citoyens s'accompagne d'un renouvellement du regard porté aux entreprises. Ce dernières sont ainsi de moins en moins considérées comme des organisations indépendantes poursuivant des buts strictement privés mais de plus en plus comme des acteurs qui en agissant à l'intérieur d'une collectivité, produisent des externalités et doivent en assumer la responsabilité.

    CHAPITRE III.TELECOMMUNICATION ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DANS LA VILLE DE LUBUMBACHI

    III.1. Sous-traitance et fournisseurs

    Orange met en oeuvre depuis plusieurs années une politique d'achats responsables visant à inscrire les principes de responsabilité sociale dans ses relations avec les fournisseurs en renforçant la maitrise des risques sociaux et environnementaux.

    III.2. Contribution au développement local par l'inclusion numérique

    Combattre l'exclusion numérique sous toutes ses formes, c'est bien sur réduire la fracture géographique: Orange déployé des infrastructures sur tous les territoires et met en oeuvre des solutions alternatives pour les zones isolées.

    C'est aussi participer au développement économique et social, en rendant ses services accessibles aux populations à faibles revenus en stimulant l'entrepreneuriat, et en favorisant l'émergence de nouveaux usages numériques ouvrant des perspectives innovantes dans des domaines clés comme l'agriculture et la santé.

    C'est encore faciliter l'utilisation de ses produits et services par les personnes âgées ou en situation de handicap, et rendre les technologies toujours plus simples à utiliser même par les personnes en difficulté d'apprentissage, voire illettrées. C'est également répondre aux enjeux de la santé et de la dépendance. C'est enfin permettre l'accès à l'éducation et à la culture.

    Selon la société de télécommunication Orange, la valeur ajoutée dans la branche des télécommunications a évolué de façon irrégulière entre 2013-2015 (voir tableau I). Il situe la contribution de ce secteur (enfaite, de la téléphonie) à 1,27% du PIB en 2015. En comparaison avec les autres, un autre réseau appartenant à la même catégorie de niveau de développement qu'Orange, cette contribution peut être considérée comme relativementfaible. Cette contribution au PIB s'avère encore plus faible si on la compare avec les résultats observés dans certains réseaux, sur la période 2013-2015: Vodacom 2%, Airtel 1,82%.

    Tableau I: Part de service de télécommunication Orange dans le développement économique national entre 2013 et 2015

    Années

    Produit Intérieur Brut (PIB, en dollars)

    Valeur ajoutée de service de poste et télécommunication

    Pourcentage du PIB

    2013

    9 430 561 760$

    132 630 645$

    1,27%

    2014

    9 467 083 971$

    140 253 096$

    1,48%

    2015

    10 369 647 706$

    173 791 880$

    1,53%

    Source: Société de télécommunication Orange Lubumbashi

    III.2.1. Réduire la fracture géographique

    Pour apporter les bénéfices du monde numérique sur les territoires, et assurer une montée en débit pour tous, Orange a engagé un plan d'action ambitieux qui s'appuie notamment sur:

    ü Le développement des infrastructures pour étendre la couverture des réseaux fixes et mobiles et déployer de nouvelles technologies (fibre, 4G);

    ü Le déploiement de solutions alternatives innovantes pour les zones isolées;

    ü L'expansion du réseau de câbles sous-marins haut débit en fibre optique permettant d'améliorer la connectivité Internet des pays d'Afrique et le reste du monde.

    III.2.2. Soutenir le développement économique local

    Orange soutient le développement social et économique dans notre pays précisément dans la ville de Lubumbashi en s'appuyant sur plusieurs leviers complémentaires:

    ü Démocratiser l'accès aux technologies de l'information et de la communication dans notre ville de Lubumbashi comme sur les marchés matures, en proposant des solutions répondant aux priorités de développement économique et social de notre pays, dans une logique de construction avec les acteurs locaux;

    ü Favoriser le développement d'un écosystème basé sur les nouvelles technologies, qui soutient la création d'entreprises et favorise l'émergence de produits et services et contenus adaptés au marché local.

    III.2.2.1. Démocratiser l'accès aux technologies de l'information et de la communication et développer des produits et services innovants répondant aux priorités locales.

    L'accès des populations les plus démunies aux technologies de l'information et de la communication (TIC) et aux services qu'elles permettent d'offrir dans les domaines de l'éducation, de la santé, de l'agriculture et de la finance est un axe important de la politique du Orange.

    Ainsi, Orange a lancé en 2012-2013 la première offre sociale Internet en RDC. Disponible sur l'ensemble du pays, cette offre permettra à des foyers aux revenus modestes d'accéder à l'Internet haut débit jusqu'à 20mégas. Elle permet aussi l'accès à la téléphonie en illimité vers les téléphones fixes.

    Pour répondre aux besoins spécifiques des marchés émergents, Orange a lancé une gamme de terminaux à très bas prix ainsi que des services permettant de faire payer la communication par la personne appelée, ou d'offrir des prix avantageux en fonction du niveau de trafic dur le revenu. Orange développe également des solutions communautaires comme le concept de « community phone », qui a déjà permis d'apporter un accès collectif à la téléphonie mobile dans de nombreux villages en RDC et d'autres.

    Orange s'implique également pour développer des services spécifiques, comme les services bancaires mobiles, grâce à Orange Money, une solution simple et sécurisée permettant d'ouvrir un compte de paiement rattaché à un numéro de mobile. Avec Orange Money, c'est tout un ensemble de services qui est revendu accessible aux populations qui n'ont pas accès aux fonctions bancaires traditionnelles: Ouvrir un compte, transférer de l'argent à sa famille ou payer ses factures devient ainsi simple et accessible. Par ailleurs, Orange Money est un moyen pour les entreprises ou les petits commerces de simplifier le paiement de services marchands voire des salaires. Ce service, proposé en partenariat avec de grandes banques, bénéficie d'un haut niveau de sécurité pour éviter les risques de vol ou de fraude. En 2015-2016, il est déjà disponible dans tous les quatre coins de la ville de Lubumbashi.

    III.2.2.2. Stimuler la création d'entreprises

    Orange est présente dans un grand nombre de pays d'Afrique et a de grandes ambitions de développement sur cette zone. Il marque fortement cette région de son empreinte (emplois directs et indirects, contributionsfiscales, balance des paiements) et contribue de ce fait au développement local.

    La contribution au développement économique local passe également par la création de mécanismes d'incubation spécifiques (plateformes techniques ouvertes, incubateur de jeunes entreprises, fonds d'investissement). Des partenariats avec des acteurs spécialisés permettant de créer des compétences clés et de limiter les risques. Orange noue aussi des partenariats avec les universités locales et les écoles spécialisées pour favoriser la formation, la détection et l'intégration dans l'entreprise des talents locaux. En RDC, Orange a soutenu la mise en place d'un incubateur d'entreprises du secteur des nouvelles technologies à Kinshasa. Son but est de contribuer au développement de l'industrie des nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) à travers le soutien aux petites et moyennes entreprises sur la promotion des contenus locaux. Ce programme, soutenu par la Banque mondiale, vise à soutenir une trentaine d'entreprises pendant trois ans. Ce projet a connu un réel succès et deux autres incubateurs doivent être lancés en 2017.

    III. 3. La société de télécommunication est plutôt génératrice d'emploi dans la ville de Lubumbashi

    L'introduction, certes encore faible, de la télématique dans les entreprises et l'administration lushoise n'a pas encore fait l'objet de récriminations de la part des syndicats provinciaux de travailleurs, généralement très prompts protester contre toute situation tendent à menacer les emplois. Ce qui suppose que les TIC ne seraient pas perçut comme des outils prédateurs d'emplois dans la ville de Lubumbashi.

    En effet, les données statistiques disponibles, sans être entièrement représentatives de l'ensemble du secteur, fournissent néanmoins une bonne indication du poids économiques et social (en termes d'emploi) des TIC dans le développement de la ville de Lubumbashi. En effet, seules sont considérées dans le tableau ci-dessus, les branches du secteur pour lesquelles la société de télécommunication Orange de la ville de Lubumbashi disposent de données sures: téléphonie (filaire et mobile), fournisseurs d'accès à l'Internet ainsi quequelques principaux revendeurs et transporteurs de données. Les branches de l'audiovisuel (télévision, radio) et des distributeurs d'équipements sures. De même, n'est pas prises en compte ici le secteur informel (traité séparément), qui fait preuve d'un remarquable dynamisme.

    Tableau: L'emploi répertorié dans le secteur d la société de télécommunication Orange dans la ville de Lubumbashi, de 2013 à 2015

    Types d'opérateurs

    Effectifs

    Téléphonie fixe

    591

    Téléphonie mobile

    311

    Fournisseurs d'accès à l'Internet

    24

    Transporteurs de données via VSAT

    35

    Trunking et Revente

    13

    total

    974

    Source: Société de télécommunication Orange Lubumbashi

    III.4. La mesure générale du poids économique et social des télécommunications

    Longtemps confinées dans la fonction principale d'outils au service des autres secteurs d'activités, les télécommunications n'ont pas souvent été considérées comme un secteur productif au même titre que l'industrie, l'agriculture, ou d'autres activités de service comme les transports et la banque par exemple. Depuis peu cependant, à la faveur des mutations intervenues dans l'économie et la société mondiales, l'on s'aperçoit qu'elle prend une part de plus en plus importante dans la constitution du PNB et dans la création d'emplois. Les télécommunications ne sont plus seulement des technologies structurantes (c.à.d. au service des autres secteurs d'activités). Elles sont également des technologies diffusantes (c.à.d. créatrices de progrès économiques, d'emplois et donc de développement). En RDC, ce dynamisme des télécommunications dans l'économie se manifeste tant au niveau du secteur formel qu'à celui du secteur informel.

    La manifestation sur le plan macroéconomique apparait pour beaucoup d'économistes comme quelque chose de nature paradoxe.

    Etudiant les effets de la valeur ajoutée des marchés de l'information, note que « sur le plan macroéconomique, le développement d'un secteur de l'information engendre des changement structurels dans l'économie entière. Ce développement influe sur le produit national brut et la situation de l'emploi, et suscite l'espoir d'une croissance économique générale ».

    D'autres analystes économiques soulignent un autre fait significatif: plus l'utilisation des technologies de l'information et de la communication est massive dans les activités et plus leur effet est ressenti, car, expliquent-ils, un taux élevé de pénétration des technologies de l'information et de la communication entraine nécessairement une réduction des couts dans d'autres secteurs de l'économie. La contribution des technologies de l'information et de la communication à la croissance économique et à la création d'emplois dans les pays industrialisés est conséquente, cette contribution était en moyenne de 15 pour la croissance économique et 25 pour la création d'emplois; aux Etats-Unis, respectivement 28,3 et 10,5. La même source signale par ailleurs que le secteur des télécommunications est devenu, en termes de valeur de marché, le deuxième secteur de l'économie mondiale. Au regard de ces analystes et observations nous allons tenter une appréciation de la situation particulière de la RDC.

    III.6. Le poids économique du secteur formel des télécommunications

    L'établissement d'une typologie des activités de télécommunications en RDC a permis d'identifier une gamme assez étendue d'activités. Cette variété d'activités apparaissait déjà comme un bon indicateur de la relative importance économique de ce secteur. Et il considère d'ailleurs que les opérateurs de téléphonie, par exemple, font partie des grandes entreprises nationales en termes de chiffre d'affaires et de nombre d'employés.

    Certes, l'on ne peut pas encore parler de numérisation de l'économie congolaise comme on en parlerait des économistes des pays industrialisés et émergents. Cependant l'implication croissante des technologies de l'information et de la communication dans l'économie nationale commence à affecter suffisamment la structure et l'organisation de celle-ci pour que l'on cherche à en appréhender les poids et le rôle. Les technologies de l'information et de la communication touchent en effet aujourd'hui une bonne partie des ressorts de l'économie de la RDC, directement ou indirectement et sous diverses formes. L'on ne se limitera pas à analyser les données macroéconomiques et les mesures traditionnelles de productivité qui négligent parfois certains critères de performance essentiels. Ces critères-là sont peut-être subjectifs, mais ils revêtent de l'importance aux yeux des clients et surtout des acteurs économiques quand ils ont à investir dans les technologies de l'information et de la communication.

    En tant que secteur productif, les télécommunications contribuent directement à la valeur ajoutée. Pour l'instant, cette contribution reste relativement marginale dans le cas de la RDC. Mais elle est en forte augmentation et influe notablement sur la croissance du PIB. Certaines entreprises du secteur figurent parmi les plus importantes du pays et même du continent. Ainsi, dans le classement annuel des plus importantes entreprises nationales et africaines qu'établit le mensuel Economia sur la base du chiffre d'affaires, pour l'édition 2015, Vodacom, Airtel et Orange RDC occupe respectivement les 6e, 19e et 20e rangs sur les 50 principales entreprises du pays. A l'échelle africaine, ces cinq entreprises des télécommunications figuraient sur la liste des 500 plus grandes entreprises du continent.

    Orange suscité ont cumulé un chiffre d'affaire de 102 419 578$ en 2013. Un tel montant n'est pas négligeable pour une entreprise africaine. Le potentiel de croissance du secteur et son incidence sur le développement justifient sans doute l'importance des investissements qui y sont consentis. Selon la société de télécommunication Orange, les télécommunications, considérées dans leur globalité, représentent actuellement le secteur d'activités le plus attractif en termes d'investissements n RDC. Certes, l'investissement ne constitue pas en eux-mêmes un indicateur direct de développement ou de réduction de la pauvreté. Néanmoins, par la création d'activités économiques et d'emplois dont ils sont porteurs, ils préfigurent indirectementce développement. C'est donc à juste titre que pour les économistes, les investissements constituent, avec la consommation et les exportations, les trois moteurs classiques de la croissance économique, laquelle est susceptible d'engendrer le développement.

    Tableau III. Chiffre d'affaire et investissement, en RDC en 2013

    Opérateur de téléphonie

    Chiffre d'affaire (en dollars $)

    Investissements (en dollars $)

    Orange RDC

    102 419 578$

    57 689 295$

    Source: Société de télécommunication Orange Lubumbashi

    CONCLUSION GENERALE

    Nous voici au terme de notre étude qui sanctionne la fin de notre premier cycle universitaire intitulé « télécommunication et développement économique dans la ville de Lubumbashi: Orange » sur une période de trois ans soit 2013 à 2015.

    Deux écueils se sont dressés à la mesure du développement économique et social des Technologies de l'Information et de la Communication dans la ville de Lubumbashi. D'abord la difficulté générale à mesurer le développement économique de l'information. En suite les lacunes propres dans la ville de Lubumbashi en matière de données statistiques sur le secteur de TIC. Ce sont autant de contraintes qui ne permettent pas de cerner réellement le développement économique et social des TIC dont l'usage se démocratise et se diffuse pourtant rapidement dans beaucoup d'activités du pays. Dans ces conditions, les chiffres que nous avons avancés ici sont certainement en deçà de la réalité et donc loin de refléter la situation réelle du poids économique et social des TIC dans la ville de Lubumbashi. Surtout que le traditionnel dualisme des économies africaines commande de tenir également compte, dans les calculs macro et microéconomiques, du volet informel de ce secteur. Dans le cas particulier de la ville de Lubumbashi, l'informel du secteur des télécommunications, tres dynamique, est générateur de dizaines de milliers de petits emplois et de revenus substantiels non encore officiellement répertoriés et comptabilités. Au total, malgré les difficultés méthodologiques et statistiques à évoluer son poids économique et social, il apparait que le secteur des Technologies de l'Information et de la Communication contribue désormais, directement, de façon non négligeable à la création richesses et d'emplois dans la ville de Lubumbashi.

    L'examen indique également que ces outils constituent un catalyseur du développement humain en raison de leurs facteurs structurants sur la plupart des secteurs d'activités. Cette manière plus souple d'analyser le rôle des TIC fournit un cadre large et approprié pour appréhender plus aisément leur importance dans les activités et le développement dans la ville de Lubumbashi. Elle ne se focalise pas sur les données de l'appareil statistique fortement limité, et elle tient compte du contexte socioéconomique national dans lequel se développement et se diffusent ces technologies.

    BIBLIOGRAPHIE

    A. OUVRAGES

    1. Maurice M'BAYO, L'art de confectionner un travail scientifique, éd PUL, L'shi, 2014, p.37

    2. Marcous. B, comment élaborer un travail de fin de cycle, 2010, p.44

    3. Roger. P, méthode de recherche en science sociales, éd DALLOZ, Paris, 1971, p.20

    4. Mart PAFFINOT, économie du développement, éd, 2008, Paris, p.28

    5. Brunel. S, rapport du PNUD du développement humain, 1997, p.14-15

    B. DICTIONNAIRE

    1. Nouveau Larousse Encyclopédique (1998), p.1299

    2. Petit Robert, dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, nouveau éd.

    3. Dictionnaire économique: encyclopedia universalis

    C. NOTES DE COURS

    1. Prof. José MWANIA, Cours d'économie des pays en voie du développement, G2 économie, 2014-2015.

    2. Prof. Pascal SEMBIMBI, Cours des méthodes de recherche en science, G2 économie, 2014-21015.

    TABLE DES MATIERES

    EPIGRAPHE............................................................................................I

    DEDICACE.......................................................................................................II

    AVANT PROPOS................................................................................................III

    0.1. PHENOMENE OBSERVE Erreur ! Signet non défini.

    0.2. ETAT DE LA QUESTION 1

    0.3. PROBLEMATIQUE 2

    0.4. HYPOTHESE 4

    0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET 5

    0.5.1. CHOIX DU SUJET 5

    0.5.2. INTERET DU SUJET 5

    0.5.2.1. INTERET ACADEMIQUE 5

    0.5.2.2. INTERET SCIENTIFIQUE 5

    0.5.2.3. INTERET SOCIAL 5

    0.6. METHODES ET TECHNIQUE DE RECHERCHE 6

    0.6.1. METHODES 6

    0.6.1.1. METHODE ANALYTIQUE 6

    0.6.1.2. METHODE INDUCTIVE 6

    0.6.2. TECHNIQUE DE RECHERCHE 6

    0.6.2.1. TECHNIQUE DOCUMENTAIRE 7

    0.6.2.2. TECHNIQUE DINTERVIEW SEMI-STRUCTUREE 7

    0.7. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DU SUJET 7

    0.7.1. DANS L'ESPACE 7

    0.7.2. DANS LE TEMPS 7

    0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL 7

    CHAPITRE I: CONSIDERATIONS GENERALES 8

    SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS OPERATOIRES DE L'ETUDE 8

    I.1. LA TELECOMMUNICATION 8

    I.2. DEVELOPPEMENT 8

    I.3. LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 9

    I.3.1. EVOLUTION DU CONCEPT 9

    I.3.2. DEFINITION 10

    I.3.3. NORMES ET INDICATEURS DU DEVELOPPEMENT 10

    I.4. VILLE DE LUBUMBASHI 12

    I.5. LES ENJEUX SCIENTIFIQUES DE L'ETUDE 12

    I.5.1. LE CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE ACTUEL 12

    I.5.2. LA DIMENSION TRANSVERABLE DE L'ETUDE 13

    Section II. PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTISSEMENT 14

    II.1. PAYSAGE TELE COMMUNICATIONNEL 14

    II.2. PRESENTATION DE LA SOCIETE ORANGE 14

    II.2.1. HISTORIQUE 14

    II.2.2. OBJECTIFS 16

    II.2.3. LOCALISATION 16

    II.2.4. LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE 16

    II.2.4.1. LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE 16

    II.2.4.1.1. Le Head of Region 17

    II.2.4.1.2. Secrétariat de Direction (Human Ressource) 17

    II.2.4.1.3. La Direction des Opérations ou Direction Technique 17

    II.2.4.1.4. La Direction Commerciale 17

    II.2.4.2. LA STRUCTURE FONCTIONELLE 18

    II.2.4.2.1. Le service de vente 18

    II.2.4.2.2. Le service public phone 19

    II.2.4.2.3.Le service Orange Money 19

    II.2.4.2.4. Le service de Marketing 19

    ORGANIGRAMME 20

    II.2.5. REGLEMENT INTETIEUR 21

    II.2.6. RESPONSABILITE SOCIALE DE L'ENTREPRISE 21

    II.2.7. LES AXES D'INVESTISSEMENT D'ORANGE 22

    II.2.8. LA COUVERTURE D'ORANGE DANS LE MONDE 22

    CONCLUSION PARTIELLE 22

    CHAPITRE II.CONSIDERATION THEORIQUE 23

    Section I. le développement économique et les principaux débats théoriques 23

    I.1. Débat sur l'objet et la méthode de l'économie 23

    I.2. Le débat sur le développement et les trajectoires socio-historiques 24

    I.3. Les contextes des économies ou des pays en développement 24

    Section II. Débats méthodologiques entre la théorie de la régulation et les institutions spécifiques des économies du développement 26

    CONCLUSION PARTIELLE 29

    CHAPITRE III.TELECOMMUNICATION ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DANS LA VILLE DE LUBUMBACHI 30

    III.1. Sous-traitance et fournisseurs 30

    III.2. Contribution au développement local par l'inclusion numérique 30

    III.2.1. Réduire la fracture géographique 31

    III.2.2. Soutenir le développement économique local 31

    III.2.2.1. Démocratiser l'accès aux technologies de l'information et de la communication et développer des produits et services innovants répondant aux priorités locales 32

    III.2.2.2. Stimuler la création d'entreprises 32

    III. 3. La société de télécommunication est plutôt génératrice d'emploi dans la ville de Lubumbashi 33

    III.4. La mesure générale du poids économique et social des télécommunications 34

    III.6. Le poids économique du secteur formel des télécommunications 35

    CONCLUSION GENERALE 37

    BIBLIOGRAPHIE 38

    * 1 Maurice M'BAYO, dans son livre « l'art de confectionner un travail scientifique », éd PUL, l'shi, 2004, p.37

    * 2 Nouveau Larousse encyclopédique(1998), P.1266

    * 3 LOUKOU ALAIN François, thèse en géographie, Montpellier III, 27 juin 2005, P.314

    * 4 P. Roger, méthode de recherche en science sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971, P.20

    * 5 ALBARELO, Citer par FYFY MBUMBA, Mémoire, Univ of Bruxelles, 2008

    * 6 MARCOUS. B, Comment élaborer un travail de fin de cycle, 2010, P.44

    * 7 P. Roger, Méthode de recherche en science sociales, Dalloz, Paris, 1971, P.37

    * 8 Petit Roger, Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue Française, Nouvelle édition

    * 9 F. Perroux, cité par Prof M. KYAMAKOSA, cours d'économie de développement Unilu, 3e éd, 2004-2005

    * 10 Mart PAFFINOT, économie du développement, éd. 2008, Paris, P.28

    * 11 Dictionnaire de l'économie, Encyclopédia Universalis

    * 12 Prof. JOSE MWANIA, Cours d'économie des pays en voies de développement, G2, 2014-2015

    * 13 S. Brunel, rapport du PNUD du développement humain, 1997, P.14-15

    * 14 Document, Présentation, Orange, Paris, 2013, P.3

    * 15 Document, Orange RDC, Consulté Op Cit, P.10






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