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Caractérisation des systèmes de productions agricoles en territoire de Walungu. Cas du groupement de Kamisimbi.

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par Luc NYAMUGANDIKA
Université Catholique de Bukavu - Grade dà¢â‚¬â„¢Ingénieur Agronome A1 2012
  

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CONCLUSION

L'objet global de ce travail était de caractériser les différents systèmes de production dans le groupement de Kamisimbi, en Territoire de Walungu.

Pour y parvenir, une enquête a été menée auprès des paysans agriculteurs. Le travail a eu lieu dans 3 localités choisis au hasard, au sein des quelles 45 ménages ont été sélectionnés de façon systématique en raison de 15 dans chacune d'elles, on prélevait les données auprès d'un ménage après cinq de par leur dispersion et leur densité faible.

Les résultats obtenus ont conduit aux conclusions suivantes :

> La totalité des enquêtés ont comme activité principale l'agriculture et sont des mariés dont 57,8% en moyenne sont de sexe féminin n'ayant fréquenté l'école pour plus de la moitié et dont l'âge varie entre 25 et 55 ans à 55,8%. La taille est supérieure à 5 personnes pour 58,9% ;

> 64,4% en moyenne des enquêtés sont en possession des champs dont le nombre varie entre 3 et 4, obtenus pour plus de 70% par héritage ;

> Pour ce qui est lié à la superficie, on remarque que plus de 57% possèdent des champs dont la superficie est inférieure à 250m2 ;

> Quant à la localisation des champs, plus de 45% des enquêtés ont des champs situés sur plateau ;

> Les paysans font recours à la main d'oeuvre familiale compte tenu de faible revenu des ménages, les membres de famille affectés aux travaux agricoles pour la plupart sont des chefs des ménages ;

> 55,6 % des semences proviennent des marchés ; 77,7% mettent à profit la saison A et labourent leur sol au courant du mois d'aout et le semis s'en suit au mois de Septembre pour 68,9% de cas.

> Aucun soin phytosanitaire n'est appliqué aux cultures. Selon les enquêtés, les produits phytosanitaires coutent cher alors qu'ils ont un faible revenu ne leur permettant pas de s'en procurer ;

> Le sarclage s'effectue deux fois le long du cycle cultural pour 73,3%des enquêtés ;

> Les paysans pratiquent une agriculture traditionnelle en ce sens que le labour se fait avec la houe à la main (77,8%). Par contre, on remarque une insuffisance des outils aratoires utilisés pour plus de 84% des enquêtés ;

> 95,5% des enquêtés déclarent que les produits agricoles sont destinés à l'autosubsistance parce qu'ils ne trouvent pas de preneurs en cas de vente. C'est seulement à Itara où ces produits sont destinés à 100% à la vente parce qu'ils sont à proximité du marché de CIDORHE ;

> Pour améliorer les conditions édaphiques des cultures, les paysans utilisent les fertilisants organiques tirés des déchets abandonnés par les animaux domestiques. Plus de 70% de cas attestent la présence d'érosion parce qu'ils ne plantent pas de haies antiérosives dans leurs champs, et la majorité de cas recourent à la création des fosses pour éradiquer cette dernière ;

> La majorité des enquêtés (89%) pratique la culture de la patate douce, la plupart la culture de haricot (69%), aucun enquêté ne pratique la culture des fourrages, presque la moitié (48,9) pratique la carotte, plus de la moitié (51,1%) le poireau et 77,8% font l'association des cultures ;

> La majorité de cas (82,2%) pratiquent l'élevage des animaux domestiques qu'ils acquièrent à 62,3% par achat. Le petit bétail est le type d'élevage possédé pour la plupart de cas (69%) et 62,3% des enquêtés les élèvent sur piquet et leurs déchets abandonnés sont utilisés comme engrais organiques (80%).

> Plus de 60% des enquêtés ne sont pas encadrés par des ONG ;

> La majorité des enquêtés apprécient la production de leurs champs étant faible

SUGGESTIONS

1. Au gouvernement congolais

+ Renforcer la sécurité dans les milieux ruraux pour permettre aux investisseurs nationaux qu'internationaux d'oeuvrer dans le domaine agricole, et ceci aurait comme conséquence : la sécurité alimentaire

2. Aux Organisations Non Gouvernementales de Développement : ONGD

+ Cibler surtout le milieu concerné et beaucoup plus les milieux ruraux n'ayant pas d'encadreurs en matière de développement ;

+ En cas de dons réservés aux paysans, diagnostiquer d'abord le problème auquel on veut apporter de solution à fond avant l'exécution;

+ Penser à la formation des moniteurs agricoles dans chaque coin des milieux ruraux pour la vulgarisation de nouvelles techniques agricoles.

3. A la Faculté des Sciences Agronomiques/UCB

+ Déployer sur toute l'étendue de la province les étudiants en cas des Travaux Pratiques, et cela pour jouer un rôle dans la vulgarisation des notions relatives à l'agriculture générale ;

+ D'encourager les étudiants à orienter leurs Travaux de Recherche beaucoup plus dans tous les milieux ruraux de la province qu'en milieux urbains, car ceux-ci contribuent à l'amélioration de la production agricole.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams