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Analyse des dépenses publiques et croissance économique en république démocratique du Congo de 2011 à  2014.

( Télécharger le fichier original )
par Nathanaël MBO BIKEBUA
Université de Lubumbashi / Unilu - 2016 2015
  

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LISTE DES ABREVIATIONS

- D.P  : Dépense Publique

- DGI  : Direction Générale des Impôts

- DGRAD  : Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires,

Domaniales et de Participation.

- DGDA  : Direction Générale de Douane et Accises

- INSS  : Institut National de Sécurité Sociale

- B.C.C  : Banque Centrale du Congo

- CDF  : CongoleseDemocratic Franc (Franc Congolais).

- Cfr.  : Confère

- Eco. Pub.  : Economie Publique

- éd.  : Edition

- FBCF  : Formation Brute du Capital Fixe

- FMI  : Fond Monétaire International

- FSEG  : Faculté des Sciences Economiques et de Gestion

- GFP  : Gestion des Finances Publiques

- IDE  : Investissement Direct Etranger

- L1  : Première Licence

- L2  : Deuxième Licence

- ONG  : Organisation Non-gouvernementale

- p.  : Page

- PIB  : Produit Intérieur Brut

- PNB  : Produit National Brut

- RDC  : République Démocratique du Congo

- TVA  : Taxe sur la Valeur Ajoutée

- UNILU  : Université de Lubumbashi

- UPC  : Université Protestante du Congo

REGISTRE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES

Tableau n°1 : EVOLUTION DU PIB REEL

Tableau n°2 : DEPENSES COURANTES DE L'ETAT en millions de CDF

Tableau n°3 : DEPENSES PUBLIQUES EN CAPITAL en million de CDF

Tableau n°4 : EVOLUTION DU PIB REEL (en millions de CDF)

Tableau n° 5 : EVOLUTION DES DEPENSES PUBLIQUES

Tableau n°6 : La détermination de la part des dépenses publiques dans la production national

Tableau n°7 : PART DES DEPENSES COURANTES DANS LA CROISSANCE ECONOMIQUE

Tableau n°8 : PART DES DEPENSES EN CAPITAL DANS LA PRODUCTION NATIONALE

Figure n°1 : Evolution du PIB réel (en millions de CDF)

Figure n°2 : Evolution des dépenses publiques par rapport au PIB

Figure n°3 : Evolution de la part des dépenses publiques dans la production national

Figure n°4 : Part des dépenses courantes dans la croissance économique

Figure n° 5 : Part des dépenses en capital dans la production nationale

INTRODUCTION GENERALE

INTRODUCTION

Depuis quelques années, les dépenses publiques se sont accrues en RDC, ce changement est dû essentiellement aux structures des dépenses qui se modifier pour mieux prendre en charge les dépenses de l'état à travers ses secteurs dans l'éducation, la sante ainsi d'autres.

Le débat sur la relation entre les dépenses publiques et croissances économiques n'est pas récent dans la littérature économique, les dépenses publiques constituent un instrument pour financier à la fois les objectifs de la croissance et de redistribution car elles stimulent la croissance économique.

En effet conformément à la logique Keynésienne, les dépenses publiques peuvent exercer une influence contra cyclique significative sur les variables fondamentales des économies notamment sur la consommation et l'investissement ; de plus dans la politique budgétaire et monétaire constitue le principal instrument de réponse aux différents chocs asymétriques qui peuvent affecter l'économie.

En République Démocratique du Congo, les dépenses publiques doivent être au centre de la relance économique pour réduire les inégalités sociales, permettre une redistribution équitables des différentes ressources qu'elle regorge à son sien et promouvoir les infrastructures de base sur lesquelles les produits national doit être réalisé.

Notre travail se veut une étude de ces dernières en termes d'évolution pendant les périodes de notre étude et d'occupation dans le produit intérieur brut. L'objectif de notre démarche est de faire une étude comparative et analytique en vue de voir l'importance des dépenses publiques du pays dans la production nationale et dans quelle perspective contribuent-elles à sondéveloppement.

1. ETAT DE LA QUESTION

Au regard de la littérature économique, plusieurs analyses ont été faites quant à ce qui concerne les dépenses publiques. Il existe un fait irrémédiable à savoir celui de la croissance des dépenses publiques dans la plupart des pays du monde et plusieurs explications théoriques ont été évoquées dont la plus célèbre est la « loi dite de Wagner 1(*)» par les nombreux facteurs qui ont contribué à faire des dépenses publiques un champ d'études importants deux paraissent prédominants.

· En premier lieu, le développement des interventions publiques dans de nombreux secteurs de l'économie jusque-là considérés comme dans le domaine exclusif de l'initiative privée a entrainé une rapide expansion des dépenses publiques au point que la part des dépenses publiques dans les PIB.

· En second lieu, les économies acceptant de moins en moins volontiers l'hypothèse selon laquelle la structure fondamentale de l'économie était celle d'une concurrence libre dans le jeu de laquelle les interventions des pouvoirs publics représentaient un in conviennent nécessaire mais mineur pour les prises de décision privées.

Avec le développement des systèmes des transferts sociaux se trouvent alors définies les conditions dans lesquelles les interventions publiques dans une économie de marché sont justifiées.

Les notions de prises collectives de décision, de facteurs extrêmes, de comparaison entre les avantages dont jouissent les particuliers ou la collectivité, ont été introduites dans la théorie et la pratique des finances publiques.

Au même moment, les responsables des questions budgétaires ont commencé à reconnaitre l'importance de l'application de l'analyse économique aux décisions en matière de dépenses publiques. Selon l'économiste américain Richard Musgrave2(*)  la dépense publique peut répondre à trois fonctions :

Ø cycliques Une fonction d'allocation des ressources (pour financer les biens et services publics),

Ø Une fonction de redistribution (pour corriger les inégalités)

Ø Et une fonction de stabilisation macroéconomique (pour lisser les variations de l'activité).

Reconnaissons avec BERNARD3(*) (1985) dans son ouvrage d'économies publiques que, les justifications théoriques ont été cherchées tantôt du cote de l'offre, tantôt du côté de la demande des biens publics non marchands.

Ce n'est que la judicieuse recommandation de VP Gandhi au congrès international de finances publiques (Edinburah, 1976) de considérer les deux aspects de façon interdépendante ainsi que leurs effets sur le reste l'économie. Dans l'optique de l'offre l'étude du MI précédemment citée, fait ressortir des explications théoriques pour expliquer la croissance des dépenses publiques à savoir. La loi de l'accroissement de l'activité de l'état qui stipule que la part du secteur public dans l'économie s'accroit parallèlement à la croissance économies d'une part, et l'effet de déplacement de PEACOCK et WISEMAN d'autre part.

Ces derniers ont émis l'idée que l'accroissement des dépenses publiques qui s'est produit en temps de guerre avait permis de maintenir en permanence niveau plus élève de dépenses civiles. Ils sont d'avis que de tels accroissements des activités de l'état ont des effets de déplacement, de concentration et de contrôle.

A ces deux explications théorique WEBER4(*) (1978) y ajoute une troisième. La thèse de différence de production entre secteur privé et secteur public. Pour cet auteur il existe d'autres phénomènes non économiques que MUSGRAVE (1969) caractérise comme le conditionnement techno-démographique et sociopolitiques.

D'un autre cote, les études ont été menées afin d'expliquer la croissance des dépenses publiques par la demande des biens publics.

C'est le cas par exemple de CROZE5(*) (1997) qui intégré les théories évoquées ci-dessous, du cote de la demandé GREFFE (1994) en plus de ces théories explicatives y ajoute la théorie de l'électeur médian et l'hypothèse des groupes d'intérêt. Mais, il reconnait une possible confrontation entre la demande et l'offre des biens publics pour expliquer la croissance des dépenses publiques. Ce qu'avait déjà fait BERNARD (1985).

Analyser la croissance des dépenses publiques par l'offre des fonds publiques sans tenir compte de la demande ou par parait incomplète et non pertinente. Sur le plan local, les études des recherches et analysées faites en ce qui concerne les dépensés publiques s'en écrivent pour essentiel dans la lignée des travaux tel que :

BAKANAKA KALWENI (2013) lui a fait l'analyse empirique de la croissance économique politique économiquement de 2009 à 2012 en montre les déterminants de la croissance économique en RDC et à parle de l'analyse de ce qui empêche la croissance économique à de 2 chiffres, mais dans son travail, il nous a démontré en présentant des difficultés pour atteindre entre croissance à 2 chiffres.6(*)

BLAISE FELO (2012) de l'UPC, il nous montre l'apport de la dépense publique qui constituent un moyen par excellence de l'intervention de l'état dans la vie socio-économique pour le développement d'un pays car elles sont conformées à la loi financière et a également parlé comment les opérations de ces dépenses déroulent en différents stades et s'effectuent ainsi par différentes autorités et en plus les opérations de dépenses publiques ont impact sur le bien-être de la population et il estime dans son travail que le volume de dépenses ainsi que les opérations constituent des éléments déterminent pour les actions du gouvernement aient un impact significatif sur le bien entre de la population et a fait l'analyse de l'évolution des dépenses publiques en RDC pour dégager l'impact que peuvent avoir ces dépenses sur les biens être de la populations en vue de se rendre compte de la situation socio-économique du pays7(*). Son apport nous à savoir comment analyser l'évolution des dépenses gouvernementales et la croissance économique dans ses différentes interventions pour le développement.

Notre travail se veut une étude particulièrepar le faitque nous avons voulu, à travers les chiffres et quelques théories économiques, faire une étude comparative et analytique en vue de voir l'importance des dépenses publiques du pays dans la production nationale et dans quelle perspective contribuent-elles à sondéveloppement.

* 1 Encore appelée la loi de l'accroissement de l'activité de l'Etat

* 2 KALENDA, Note de cours de théorie de la croissance économique, UNILU, 2015

* 3 Bernard Y ; Economie publique, economia PUF 1985

* 4 Weber L, Analyse économique des dépenses publiques, P.U.F1978

* 5Croz et Y (1998), Analyse économique de l'état, Armand colin, 2ième édition.

* 6BAKANAKA KALWENI, la problématique de la croissance économique en RDC, UNILU, 2013

* 7BLAISE FELO, l'impact socioéconomique des dépenses publiques en RDC,Mémoire online, UPC, 2012

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery