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Evaluation des émissions radiodiffusée et ses effets sur la conservation de la nature dans la ville de goma/ cas de l'émission environnement notre vie


par Héritier MUHINDO BYANGOY
ISDR/GL -  2014
  

Disponible en mode multipage

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PAGE DE DECLARATION

Je soussigné Héritier MUHINDO BYANGOY déclare que le présent travail de rechercher intitulé la contribution des émissions radiodiffusée et ses effets sur la conservation de la nature dans la ville de Goma/ cas de l'émission environnement notre vie est le fruit de nos propres efforts et qu'il n'a jamais été présenté ni défendu en aucune institution d'enseignement supérieur ou universitaire.

Nom : Héritier MUHINDO BYANGOY

Date : le / /2015

Signature :

PAGE DE CERTIFICATION

Je soussigné CT Sosthène MAOMBI KATSONGO Certifie avoir dirigé le travail de l'étudiant Héritier MUHINDO BYANGOY, intitulé la contribution des émissions radiodiffusées et ses effets sur la conservation de la nature dans la ville de Goma/ cas de l'émission environnement notre vie. L'originalité de cette recherche et que la facette explorée n'a jamais été étudiée par d'autres chercheurs. C'est pourquoi je le recommande à la section pour qu'il soit évalué.

Nom : CT Sosthène MAOMBI KATSONGO

Date : le / / 2015

Signature :

EPIGRAPHE

« Les projets que forme le coeur dépendent de l'homme, mais la réponse que donne la bouche vient de l'Eternel »

Proverbe 16 :1

DEDICACE

A nos très chers parents MUKASA BYANGOY Ernest et KAHINDO EMMANUELA,

A nos soeurs et frères : Sifa BYANGOY, Solange BYANGOY notre regrette, Maggy BYANGOY, Rita BYANGOY, Saddam BYANGOY, Alain BYANGOY, Joyce MUKASA sans oublier mes cousins : Patrick MURIZI, Gentil MAKALA, Tonton KABEDJI, AZIZA.

Héritier MUHINDO BYANGOY

SIGLES ET ABREVIATIONS

AFED  : Amis de la Forêt et de l'Environnement pour le Développement

ACDI  : Agence Canadienne de Développement Industriel

AP  : Aire Protégée

Ass  : Assistant

B.I.T.E  : Bulletin d'Information Touristique et Environnementale

CT  : Chef des travaux

Cfr  : Confère

Ex  : Exemple

F.A.O  : Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture

ICCN  : Institut Congolaise pour la Conservation de la Nature

ONG  : Organisation Non Gouvernementale

Op. Cit  : Opere Citato

OP  : Opération

PNVi : Parc National des Virunga

RTCT  : Radio Télévision Communautaire Tayna

RDC  : République Démocratique du Congo

TFC  : Travail de Fin de Cycle

TCCB : Tayna Center for Conservation Biology

RNR : Ressources Naturelles Renouvelables

RNNR : Ressources Naturelles non Renouvelables

REMERCIEMENTS

La nature ne procède pas des enjambées dit-on, hier c'était l'obtention du diplôme d'Etat, aujourd'hui c'est la fin du premier cycle des études supérieures qui est marquée par la rédaction de ce présent travail.

Un travail scientifique n'est pas l'oeuvre d'une seule personne mais plutôt le fruit de multiples participations dans le sens de sacrifice, d'encouragements, des conseils et des soutiens tant moraux, spirituels que matériels. Pour ce faire, ce travail sanctionnant la fin de notre 1er cycle en environnement et développement durable a connu la participation de plusieurs intervenants sans les quels nos efforts seraient vains. Nous leur devons reconnaissance et gratitude.

De prime à bord, nos remerciements s'adressent à Dieu notre père lui, qui nous a protégé et béni afin que ce travail ne soit pas en vain, rien ne nous empêche d'élever nos voix et nos mains vers les Tout Puissant, la sommité de toutes les sciences pour sa magnifiques bonté et son immense amour qu'il ne cesse de verser sur nous.

Nous remercions très particulièrement le CT Sosthène KATSONGO MAOMBI qui, en dépit de ses multiples charges académiques, a bien voulu diriger ce travail, c'est grâce à ces remarques et instructions que nous sommes parvenu à la réalisation de cette oeuvre. Nous pensons également à l'assistant ALAIN MAHAMBA pour son apport scientifique à cette modeste réflexion.

Nos vifs remerciements s'adressent également aux autorités académiques et administratives de l'ISDR/GL pour leur encadrement, encouragement et la bonne formation humaine, spirituelle, et scientifique reçue.

Enfin, notre gratitude s'adresse à notre grande famille BYANGOY, , à nos amis et camarades de promotion CHIKWANINE BISIMWA Julie, ALAIN, KAHINDO NSHOMBO, AMANI BISHIKWABO, MUTUNGA MUSHAGALUSHA, BONHOMME TSONGO, MOISE, FIFY, NOELLA, FRANCINE TULINABO, PEKINOIS, BAGUMA, FAKAGE, MUHINDO KIPASA, au couple EUGENE et NOELLA, Jules MATHUMO, PRINCE BISAFU, à tous les Petits Chanteurs de la ville de Goma, en particulier ceux du Choeur des Anges WATOTO WA CARACCIOLO, HERITIER MUSEKURA, HERITIER NTIBI, JEREMIE KAMBALE, FABRICE NZAMBA, Esperance SIMPENZWE, Blaise SIKUZOTE, pour franche collaboration et l'ambiance fraternelle pendant ce temps que nous avons passé ensemble. Vous êtes chacun notre compagnon de route et de lutte à travers les joies et les peines de notre vie estudiantine, restons unis et nos remerciements pour la vie partagée ensemble.

Que tous ceux et celles dont les noms ne sont pas mentionnés sur cette page, se sentent cordialement remerciés de notre affection !

RESUME DU TRAVAIL

Les problèmes environnementaux constituent une de préoccupation majeure du monde actuel. Au coeur de cette préoccupation figure la question du réchauffement de la planète avec son cortège des conséquences sur les écosystèmes et sur le climat.

Selon les spécialistes, l'état actuel de la planète est alarmant. La hausse des températures sur la surface terrestre de l'ordre 0.1°C par décennie au cours des années 1900-1975, c'est fort accélérée jusqu'à atteindre 0.6°C les trois dernières décennies du XXème. Dans l'allure où vont les choses, si rien n'est fait la température terrestre pourra atteindre 2°C à 6°C en l'an espace d'un siècle. Ce réchauffement de la planète a un impact globalement négatif sur les écosystèmes et les ressources naturelles. Il est à la base de disparition progressive des espèces animales et végétales, de la sécheresse, de l'excès de la précipitation. Le réchauffement est à l'origine de la fonte des glaces polaires, phénomène qui provoquera l'augmentation du niveau d'océan et la submersion de certaine région habitée du monde telles que le Pays-Bas et le Bangladesh. Le changement climatique, conséquence du réchauffement de la planète, aura des incidences négatives sur la répartition géographique des espèces, agricultures, l'économie et la santé de la population. (ARNOULD, Paul et SIMON Laurent p.38-40).

A cela, nous avons comme objectifs de notre travail ce qui suit :

- Dans un cadre général, l'objectif de ce travail vise à évaluer la contribution de l'émission radiodiffusée sur la conservation de la nature,

- Contacter les clubs d'écoute de l'émission environnement de la RTCT,

- Quantifier les actions pratiques issues de la conservation environnementale,

- Proposer des solutions.

Pour concrétiser nos recherches, nous avons trouvé les résultats suivants :

· 30% affirment que la destruction de la nature a pour conséquence le réchauffement climatique, 51.25% disent que la conséquence de la destruction serait la perte de ressource naturelle et 18.75% affirment que cela dégradation des écosystèmes.

· 51.25% disent qu'il préférer que cette émission soit diffusée le soir.

· 37.5% suivent l'émission environnement notre vie et 62.5% ne suivent pas cette émission.

· 33.33% parlent que l'apport de la RTCT serait la sensibilisation, 20% parlent de l'éducation environnementale et 7% de l'information à travers certaines émissions sur la conservation de la nature.

· 53.3% confirment que ce l'ignorance de l'émission par la population, 20% disent que cela est lié à manque de sensibilisation et 73.3% affirment que ça intéresse moins la population de la ville de Goma.

En fin, notre projet du développement est intitulé `'création des club d'écoute dans la ville de Goma'', où nous nous sommes fixer comme objectif : contribuer à la visibilité et pérennisation des actions nées de l'émission, créer des club dans le quartier, sensibiliser la population sur la gestion de l'environnement et organiser les séances de formation.

SUMMARY OF WORK

Environmental issues are a major concern of the present world. At the heart of this concern is the issue of global warming with its attendant consequences on ecosystems and the climate.

According to experts, the current state of the planet is alarming. Rising temperatures on the Earth's surface of about 0.1 ° C per decade in the years 1900-1975, has strong accelerated to reach 0.6 ° C strips three last decade of the twentieth. In the pace things are going, if unchecked global temperatures could reach 2 ° C to 6 ° C by the year within a century. This global warming has an overall negative impact on ecosystems and natural resources. It is the basis for gradual disappearance of animal and plant species, drought, excess precipitation. The warming is causing the melting of polar ice, a phenomenon which will cause increasing ocean levels and the submersion of some inhabited region of the world such as the Netherlands and Bangladesh. Climate change, a consequence of global warming, will have a negative impact on the geographical distribution of species, agriculture, the economy and the health of the population. (Arnold, Paul Simon and Laurent p.38-40).

To this we aim of our work as follows:

- In a general framework the aim of this study is to assess the contribution of the broadcast on the conservation of nature,

- Contacting the environmental issue of listening clubs of RTCT,

- Quantify the practical actions from environmental conservation,

- Propose solutions.

To achieve our research we found the following results:

· 30% say that the destruction of nature has resulted in global warming, 51.25% say that the consequence of the destruction would be the loss of natural resource and 18.75% say that ecosystem degradation.

· 51.25% said it preferred that this broadcast is transmitted at night.

· 37.5% follow environmental issue our life and 62.5% do not follow this issue.

· 33.33% speak only contribution of RTCT be awareness, 20% speak of environmental education, and 7% of information through certain programs on the conservation of nature.

· 53.3% confirm that this ignorance of the issue by the population, 20% say that this is linked to lack of awareness and 73.3% say it interests less the population of Goma.
In the end, our development project is called creation of listeners' clubs in the city of Goma, where we set a goal: to contribute to the visibility and sustainability of the actions arising from the emissions, create club in the neighborhood, awareness the population on environmental management and organizing training sessions.

TABLE DES MATIERES

PAGE DE DECLARATION i

PAGE DE CERTIFICATION ii

EPIGRAPHE iii

DEDICACE iv

SIGLES ET ABREVIATIONS v

REMERCIEMENTS vi

RESUME DU TRAVAIL vii

SUMMARY OF WORK viii

0. INTRODUCTION GENERALE 1

0.1. INTRODUCTION 1

0.2 ETAT DE LA QUESTION 1

0. 3 PROBLEMATIQUE 3

0.4 HYPOTHESES 4

0.5 OBJECTIFS D'ETUDE 4

0.6 CHOIX ET INTERET DU SUJET 5

0.7 DELIMITATION DU SUJET 5

0.8 SUBDIVISION DU TRAVAIL 5

O.9 CONTRAINTES DE LA RECHERCHE 6

CONCLUSION PARTIELLE 6

CHAPITRE PREMIER : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET GENERALITES SUR LE SUJET 7

I.1 DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE 7

I.1.1 Historique de la ville de Goma 7

I.1.2 Aspects Géographiques 7

I.1.3 Aspects politico- administratifs 9

I.1.4 Aspects démographiques 9

a. Population 9

SUSBDIVISION ADMINISTRATIVE 10

POPULATION CONGOLAISE 10

POPULATION ETRANGERE NON REFUGIEE 10

POPULATION ENTRANGERE REFUGIEE 10

POPULATION TOTALE 10

I.1.5. Aspects socio- culturels 10

I.1.6. Aspects Economiques 12

I.6.9. Les industries et Mines 14

I.1.7. Les Différents secteurs de Production 14

I.2 REVUE DE LA LITTERATURE 16

I.2.1 DEFINITION DE CONCEPT CLES 16

I.2.2 NOTION SUR LA COMMUNICATION 16

I.2.3 NOTION SUR L'ENVIRONNEMENT 23

I.2.3 QUELQUES APPROCHES SUR LA CONSERVATION 25

I.2.4 COMMENT DEVELOPPER LE SOUTIEN DU PUBLIC 26

I.2.5 L'INFORMATION 27

I.2.6 EVALUATION DES EMISSIONS PAR LA RADIO RTCT 28

CHAPITRE DEUXIEME : APPROCHE METHODOLOGIQUE, PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS DE L'ENQUETE 30

II.0 INTRODUCTION 30

II.1. cadre de recherche 30

II.2. Type de recherche 30

II.3 Méthodes, Techniques et Outils 30

II.4 Population et choix de l'échantillon 31

II.1.5 Collecte des données 32

II.1.6 Pertinence et fiabilité de l'étude 32

II. 2 PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ENQUETE 33

II.2.1 Objectif de l'enquête 33

II.2.2 Interprétation des résultats de l'enquête 33

II.2.1 Identification des enquêtés 33

II.2.2 Discussion des résultats de l'enquête 40

Conclusion partielle 41

CHAPITRE TROISIEME : PROJET DE DEVELOPPEMENT 42

III.1 identification du projet 42

III.1.1 contexte et justification 42

III.1.3 localisation et durée du projet 42

III.1.4 nature et cadre juridique 43

III.1.5 Bénéficiaires et Acteurs du projet 43

III.1.6 Stratégies de mise en oeuvre 43

III.2 ETUDE DU PROJET 44

III.3 OPERATIONNALISATION DU PROJET 45

III.3.1. Organigramme 45

III.3.2 Fonctionnement 45

III.4 Planification des intrants 46

III.5 DIAGRAMME DE GANT 49

III.6 BUDGETISATION 49

III.7 RENTABILITE DU PROJET 52

III. 8 CADRE LOGIQUE DU PROJET 53

CONCLUSION GENERALE 54

SUGGESTIONS 56

BIBLIOGRAPHIE 57

INTRODUCTION GENERALE

INTRODUCTION

De nos jours, nous assistons à une forte densité de médias. Certains résultent d'une réflexion approfondie sur la sauvegarde de la nature et plus particulièrement des aires protégées (parcs nationaux, réserves forestières, etc.) ; Base de tourisme dans les pays du tiers monde et de l'équilibre des écosystèmes à l'échelle mondiale.

Le but de ce travail est d'intéresser le public à participer à l'aménagement des sites touristiques en général et surtout ceux localisés autours de la ville de Goma et dans la province du N-K en général.

Cette province compte d'énormes potentialités naturelles mais pour lesquelles la population est peu ou mal informée.

0.2 ETAT DE LA QUESTION

Au cours de nos investigations, nous nous sommes rendu compte que nous ne sommes pas le premier à pouvoir traiter d'un sujet portant sur la contribution des émissions radiodiffusées et ses effets sur la conservation de la nature dans la ville de Goma/ cas de l'émission environnement notre vie. Pour orienter et mener à bien notre réflexion, interrogeons la pensée de nos prédécesseurs sans vouloir les énumérer, à savoir

Ø BETRAND Jean Claude, 2006, Médias, introduction à la presse, dit que la presse donne les informations relatives à l'environnement auprès de la population Goméenne. Il souligne que l'une des fonctions des médias est de surveiller l'environnement. A travers cette surveillance, les médias se rendent compte des événements agréables ou désagréables qui surviennent dans le monde. Les médias de masse, dans leur mission d'informer et de former, constituent les meilleurs vecteurs de cette vulgarisation. Dans cette catégorie, la télévision, à cause de l'importance de son audience surtout dans les milieux urbains de la RDC ; à un rôle prépondérant à jouer. Le journal télévisé étant la principale source de nouvelles pour le public, il est important de connaître son implication dans la vulgarisation des questions environnementales. Ainsi, le problème général de cette étude réside dans le fait que nous ignorons la manière dont les télévisions kinoises, en l'occurrence RTNC traitent les questions d'environnement dans leurs journaux télévisés.

Ø MULEMANGABO AMANI, 1989, dans son travail de fin de cycle « l'impact de la presse écrite sur la conservation de la nature ». Il parle de la presse écrite comme moyen de diffuser les informations relatives à la conservation de la nature. Elle estime que des infrastructures de communication adéquat, l'implication effective de tous les intervenants en matière de la conservation qui pourraient contribuer à la sauvegarde de l'environnement, notamment par la publication des mesures correctives par la presse, inculques à tous la culture de la conservation à travers la sensibilisation et ne

plus cible seulement les jeunes écoliers. Elle conclue en disant que la conservation des ressources naturelles nécessite un concourt de nous tous.

Ø KAMBALE BULERE, 1999, dans son travail de fin de cycle « l'apport de medias et du marketing dans la relance des activités hôteliers et touristiques dans la ville de Goma » a voulu savoir la fréquence de sollicitation des médias par les entreprises touristiques et son impact sur les activités de ces derniers. Il a conclu par le constat selon lequel peu d'entreprises hôtelières et touristiques sollicitent les médias. Il s'est fixé les objectifs suivants :

- Déterminer les effets mentaux des médias sur les comportements de la population de la ville de Goma,

- Déterminer les effets des medias face aux activités des hôtels de Goma.

Comme résultat, il a trouvé que la dépression, l'hostilité, le goût d'aventure...sont liées à l'influence des médias sur les comportements de la population en ville de Goma.

Ø KAKULE SIKAWITE, 2012, dans son travail de fin de cycle « Rôle de la communication dans la redynamisation de la conservation du PNVI-Centre/Site de KANYABAYONGA » a évalué le niveau ou le degré de communication entre le PNVI-centre et la population riveraine dans la redynamisation de la conservation du PNVI-centre, particulièrement dans la site de KANYABAYONGA. Il propose de vulgariser le message dans les zones urbaines et à tous les niveaux voir par le canal d'internet, d'augmenter le nombre des publications enfin de pouvoir satisfaire un grand nombre des lecteurs. Il a conclu en disant que la consultation de la population lors de la prise des décisions dans la conservation de la nature et l'intégration de la population dans la gestion de PNVI-centre est un système de gestion pouvant rassurer cette population et permettrait la diminution des pressions sur les PNVI-centre.

Ø MUHINDO MULAGHALIYA, 1998, dans son travail de fin de cycle « la presse écrite dans la ville de Goma » a voulu savoir le cadre minimum de renseignement et d'information sur les grands journaux de la ville de Goma. Il propose que la presse joue un grand rôle dans la ville Goma de surtout par la communication qui constitue un élément capital dans la dynamique de la conservation communautaire et naturelle. Ce dernier s'est assigne les objectifs de vouloir :

- Présenter l'évaluation de la presse écrite à Goma,

- Dégager une perspective d'avenir de la presse écrite à Goma.

Il a conclu en disant que la majorité de la population et à l'écoute des médias et passe son temps dans l'achat de différents journaux.

A ce qui nous concerne, nous voulons focaliser notre attention sur la contribution des émissions radiodiffusées et ses effets sur la conservation de la nature dans la ville de Goma/cas de l'émission environnement notre vie. Notre souci est de jeter un regard sur la façon dont la presse en tant que source d'information au support médiatique peut contribuer à la conservation des ressources naturelles qui subissent une destruction irréfléchie et dangereuse de la population mais également des personnes mal intentionnées.

0. 3 PROBLEMATIQUE

Les problèmes environnementaux constituent une des préoccupations majeures du monde actuel. Au coeur de cette préoccupation figure la question du réchauffement de la planète avec son cortège des conséquences sur les écosystèmes et sur le climat.

Selon les spécialistes, l'état actuel de la planète est alarmant. La hausse des températures sur la surface terrestre de l'ordre 0.1°C par décennie au cours des années 1900-1975, s'est fort accélérée jusqu'à atteindre 0.6°C lés trois dernières décennies du XXème. Dans l'allure où vont les choses, si rien n'est fait la température terrestre pourra atteindre 2°C à 6°C en l'an espace d'un siècle. Ce réchauffement de la planète a un impact globalement négatif sur les écosystèmes et les ressources naturelles. Il est à la base de disparition progressive des espèces animales et végétales, de la sécheresse, de l'excès de la précipitation. Le réchauffement est à l'origine de la fonte des glaces polaires, phénomène qui provoquera l'augmentation du niveau d'océan et la submersion de certaine région habitée du monde telles que les Pays-Bas et le Bangladesh. Le changement climatique, conséquence du réchauffement de la planète, aura des incidences négatives sur la répartition géographique des espèces, agricultures, l'économie et la santé de la population. (ARNOULD, Paul et SIMON Laurent p.38-40).

Au Sénégal, la direction des eaux et forêts dispose d'un centre de documentation bien équipé, très fréquente, situé à DAKAR. La politique de décentralisation et de régionalisation à conduit depuis 1992 à la création des centres régionaux de documentation au niveau de dix régions du pays. Les habitants de la région sont invités à venir consulter ces documents et à dialoguer avec les agents et cadres forestiers sur les thèmes de la gestion des ressources naturelles. Par ailleurs, des animations et des expositions sont régulièrement organisées à l'intention du milieu scolaire ou encore à l'occasion des événements comme la journée de l'environnement ou la journée de l'arbre (FAO 1995).

Ainsi donc, bon nombre de chaines Radio dans le monde émettent des émissions sur la conservation de la nature tel est le cas de la RTCT dans son émission environnement notre vie. Certains problèmes sont dus à la difficulté des conjonctures politiques et économiques que traverse notre province, d'autres sont dus au manque des moyens et techniques d'information adéquats et susceptibles de tenir informer le public extérieur et intérieur des merveilles végétales et animales que regorge notre pays. L aspect le plus difficile de la conservation concerne les relations avec les être humains c.à.d. la réglementation de l'exploitation des ressources. C'est pourquoi une des tâches plus délicates mais indispensables consiste à communiquer avec le public. A longue période, la réussite de cette conservation dépend du soutien que lui apportera le public. On s'assurera de ce soutien en appliquant le programme d'information, de vulgarisation et en rendent des services aux effets palpables à la population.

A Goma, nous constatons que le déchet est le principal défi de l'environnement. Des montagnes immondices, des ordures ménagères, des eaux usées, et d'autres déchets détruisent l'environnement et sont à la base de diverses maladies. La destruction des espaces verts, l'urbanisation hors normes sont à l'origine des érosions et inondation observées dans beaucoup de territoires de la ville de Goma. D'où, l'impérieuse nécessité de sensibiliser le public sur les enjeux de la gestion et de la protection de l'environnement. (Objectifs du millénaire pour le développement)

Ainsi, face à tous les constats et observations, nous proposons de mener notre étude en fonction des deux principales questions suivantes :

1. Quelle est la place des émissions radiodiffusées dans la conservation de la nature ?

2. Quelles sont les conséquences de la destruction de la nature ?

3. Que faire pour que l'émission ait un impact sur la protection de l'environnement ?

0.4 HYPOTHESES

Une hypothèse est une proposition admise comme donnée d'un problème au pour la démonstration d'une théorie (robert de poche 2011). Pour ce faire, nous avons formule les hypothèses suivantes aux questions de notre problématique :

1. La place de la conservation de la nature dans les émissions radiodiffusées serait de sensibiliser la population sur la protection et la gestion de l'environnement.

2. Les conséquences de la destruction de la nature seraient le réchauffement climatique, perte des ressources naturelles, dégradation des écosystèmes.

3. Pour que cette émission ait un impact sur l'environnement ils seraient mieux de mettre les stratégies qui vont permettre la population de bien protéger cet environnement (sensibiliser la population sur l'abattage d'arbres, contourner les moyens de la consommation de braises).

0.5 OBJECTIFS D'ETUDE

0.5.1 Objectif global

Dans un cadre général l'objectif de ce travail vise à évaluer la contribution de l'émission radiodiffusée sur la conservation de la nature.

0.5.2 objectifs spécifiques

- Contacter les clubs d'écoute de l'émission environnement de la RTCT,

- Quantifier les actions pratiques issues de la conservation environnementale,

- Proposer des solutions.

0.6 CHOIX ET INTERET DU SUJET

0.6.1 Choix du sujet

Le choix de ce sujet se justifie par l'intérêt que nous accordons l'émission environnement notre vie. Nous voudrions par la présente occasion apporter notre contribution sur la conservation de la nature en vue de sensibiliser et d'informer la population par ce présent travail.

0.6.2 Intérêt du sujet

1. intérêt personnel

Cette étude nous a permis d'approfondir nos connaissances sur la conservation de la nature.

2. Intérêt social

En lisant ce travail la population saura faire la gestion et la protection de la conservation de la nature.

3. Intérêt scientifique

Notre travail est une contribution à la science et fournis des informations à nos successeurs qui nous liront.

0.7 DELIMITATION DU SUJET

1. Délimitation spatiale

Notre travail concerne les écouteurs de la RTCT de Goma dans la commune de Goma, ville de Goma, province du Nord-Kivu en RDC.

2. Délimitation temporelle

La période d'étude allant de 2011 à 2014 soit une période de 4 ans.

3. Délimitation dans la matière

Notre sujet et du domaine environnemental.

0.8 SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail s'articule de la manière suivante : le premier chapitre porte sur la présentation du milieu d'étude et généralités sur le sujet, le deuxième est la présentation et discussion des résultats et le dernier présente un projet de développement.

O.9 CONTRAINTES DE LA RECHERCHE

Au cours de la réalisation de ce travail, nous nous sommes heurte à certaines difficultés entre autre :

Ø Le manque de temps suffisant pour accéder à toutes les données possibles, la carence des documents relatifs à notre travail pour son enrichissement,

Ø L'insuffisance de moyens matériels et financiers dus à la conjoncture socio-économique difficile traversée par toute la population en général, et en particulier nous.

CONCLUSION PARTIELLE

Dans cette partie, il a été question de présenter l'introduction générale de notre travail qui est composée de l'Etat de question, la problématique, les hypothèses, objectifs du travail, choix et intérêt du sujet, délimitation du travail, subdivision du travail et les contraintes de la recherche. Voila en bref ce qui résume cette première partie.

CHAPITRE PREMIER : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET GENERALITES SUR LE SUJET

I.1 DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE

I.1.1 Historique de la ville de Goma

D'après la légende, la ville de Goma serait la déformation du mot « Ngoma » qui signifiait un tambour qui résonne, en faisant allusion aux bruits que devaient chaque fois provoquer les éruptions volcaniques du Nyiragongo. Les origines de Goma remontent à l'époque coloniale entre les années 1912-1930. Avant de créer Goma comme chef- lieu de district du Nord-Kivu, le pouvoir colonial avait procédé à la création du territoire de Goma et Nyiragongo en 1945.

Sur le plan éducationnel, deux écoles exclusivement pour les blancs furent construites. Il s'agit de l'INSTIGO et EPAIGO. L'EP KYESHERO était réservée aux enfants noirs. Vers les années 1950, la population de Goma s'élevait à 1.720 habitants ; cette croissance rapide transforma l'agglomération en zone et cité. La zone pour les habitants blancs et la cité pour les indigènes. Après l'indépendance, le tout premier Gouverneur du Nord-Kivu fut BENE ZETH MULEY MUTINDA.

I.1.2 Aspects Géographiques

I.1.1.1 Situation Géographique

La ville de Goma est construite sur les couches successives de laves et est un carrefour d'échanges mais elle est exposée aux risques volcaniques. Elle a une superficie de 75Km². Elle est limitée :

Ø Au Nord par le Territoire de Nyiragongo ;

Ø Au Sud par le Lac Kivu ;

Ø A l'Est par la République Rwandaise ;

Ø A l'Ouest le Parc National des Virunga.

I.1.1.2 Le relief et climat

· Relief : La ville de Goma est située à une altitude de 1641 au Nord du Lac et 2000m au Nord vers le territoire de Nyiragongo. Elle a un sol volcanique très riche en substances minérales.

· Climat : La ville de Goma connaît un climat adouci par l'altitude et la brise, ce vent qui souffle régulièrement du Lac Kivu vers l'agglomération et vice versa. La température y est presque constante, variant entre 19.6 et 19.9° avec une amplitude moyenne de 1207mm par an. Les données thermiques et pluviométriques montrent que la ville de Goma bénéficie d'un climat tropical humide ;

· Saison : La ville de Goma connaît les saisons sèches et humides réparties sur l'année de la manière suivante :

- 1er Janvier au 15 Février ; la petite saison sèche ;

- 15 Février au 15 Mai : La saison de pluie ;

- 15 Mai au 15 Septembre : la grande saison sèche ;

- 15 Septembre au 15 Décembre : La grande saison de pluie.

I.1.1.3 Sol et le sous sol

a) Le sol : La ville de Goma est érigée sur des roches volcaniques dont certaines se sont transformées en sable.

b) Le sous sol : La ville de Goma ne regorge pas de carrière pour l'extraction des minerais ou d'autres produits du sous sol. Le sable qu'elle contient intervient dans différents domaines de construction.

I.1.1.4. Végétation

La ville de Goma est caractérisée par une savane herbeuse qui pousse sur des étendues rocheuses d'origine volcanique. A cette végétation, s'ajoute la végétation faite d'arbres plantés par les propriétaires de différentes parcelles.

I.1.1.5. L'hydrographie

La ville  de Goma est caractérisées par l'absence des cours d'eau; les roches volcaniques ne favorisent pas la constitution de nappe phréatique et ne favorisent pas les infiltrations. L'eau constitue une ressource rare pour les habitants de la ville de Goma, ils sont alimentés en eau potable, par la REGIDESO à partir du Lac Kivu, l'unique réservoir d'eau.

I.1.3 Aspects politico- administratifs

La ville de Goma a été créée par l'ordonnance loi n°88-170 du 15 Novembre 1988. Elle abrite le chef- lieu de la Province du Nord-Kivu. Elle comprend deux Communes créées suivant l'ordonnance loi n°89-127 du 22 Mai 1989 en l'occurrence la Commune de Goma et celle de Karisimbi. La Commune de Goma comprend sept quartiers qui sont : LES VOLCANS, MIKENO, KATINDO, LAC VERT, KESHERO, HIMBI, MAPENDO. Elle a aussi 47 avenues. Elle est habitée par 226 823 habitants. (Mairie, 2011)

Pour ce qui est de la commune de Karisimbi, elle est habitée par 460.946 âmes. Cette commune compte 11 quartiers et 162 avenues Ces quartiers sont : KATOYI, NDOSHO, KASIKA, KAHEMBE, BUJOVU, MABANGA NORD, MABANGA-SUD, VIRUNGA, MUGUNGA, MURARA, MAJENGO. Chaque quartier est subdivisé en avenues et chaque avenue en dix maisons. La ville est dirigée par le Maire secondé par le maire adjoint et les différents bourgmestres qui dirigent les communes. Chaque quartier est dirigé par le chef de quartier et les avenues par le chef d'avenue. Les dix maisons sont dirigées par les Nyumba Kumi. (Rapport annuel Mairie de Goma exercice 2011).

I.1.4 Aspects démographiques

a. Population

La ville de Goma est un carrefour (ville cosmopolite) qui héberge presque la diversité de toutes les tribus nationales, mais aussi des étrangers et des réfugiés.

Dans cette diversité on y trouve de HAVU, NANDE, HUTU, TUTSI NYANGA, SHI, PYGMES, BALUBA, TEMBO, BATETELA, REGA...

Tableau n°01 : Représentation de la population de la ville de Goma par Commune

SUSBDIVISION ADMINISTRATIVE

POPULATION CONGOLAISE

POPULATION ETRANGERE NON REFUGIEE

POPULATION ENTRANGERE REFUGIEE

POPULATION TOTALE

H

F

G

FILLE

TOT.

H

F

GAR

FILLE

TOT.

H

F

G

FILLE

TOT.

H

F

G

FILLE

TOT.

COMMUNE DE GOMA

50332

50462

61190

63712

225696

752

176

111

67

1106

-

4

7

10

21

51084

50642

61308

63789

226823

COMMUNE DE KARISIMBI

89762

101120

123487

140221

460590

57

72

101

126

356

-

-

-

-

-

89819

107192

123588

140347

460946

TOT.GENERAL VILLE DE GOMA

14094

157582

184677

203933

686286

809

248

212

193

1462

-

04

07

10

21

140903

157834

183896

204136

687763

Source : Statistique Marie de Goma 2014.

La population de la ville de Goma est de 697881 habitants répartis dans deux communes soit 226823 pour la Commune de Goma et 4608946 pour la commune de Karisimbi soit une densité de 9170 habitants par Km².

I.1.5. Aspects socio- culturels

I.1.5.1. Aspect social

a) L'Education

L'éducation est un moyen ou une voie efficace qui ouvre des horizons nouveaux. C'est un moyen de développement le plus incontestable. La ville de Goma possède des écoles maternelles, primaires, secondaires, des Instituts supérieurs et Universités. Ces Institutions scolaires sont subdivisées en deux catégories : Les Etablissements publics et privés. A ces institutions scolaires, il faut ajouter aussi plusieurs centres de formation qui fonctionnent dans des conditions non méritées. Tel est le cas du centre de formation en mécanique générale, électricité, plomberie, coupe et couture, secrétariat public, menuiserie qui fonctionne que vaille que vaille, malgré les attentes de la population.

b. La santé

Les infrastructures sanitaires sont en quelque sorte très pauvres. La ville ne dispose que de quelques grands hôpitaux publics (Hôpital général de référence de Goma et l'hôpital militaire de Katindo). Quelques centres hospitaliers plus organisés comme Heal Africa, Docs, CAMELIAS, CHARITE MATERNELLE, CBCA, BELLE VUE, CAMELIAS...appartiennent à des particuliers ; donc, ils sont privés. La ville dispose d'une inspection de santé qui chapeaute toutes les zones de santé de la contrée.

c. Les sports et loisirs

Le football est le sport le plus préféré et la ville compte plus ou moins trois stades médiocrement entretenus où se déroulent les compétitions de différentes associations sportives. Il y a aussi le marathon, la boxe et le karaté bien que moins intéressants pour les supporters sportifs.

d. ONG et organisation de développement

La ville de Goma compte beaucoup d'ONG Internationales à caractère caritatif qui interviennent d'une manière ou d'une autre en cas de catastrophe ou de besoins dans différents domaines. Nous pouvons citer à titre illustratif : CICR, World Vision, USAIDEC, Save the children, War Child, NRC, CARE, CONCERN, IEDA Relief...

Nous avons aussi la représentation des Nations Unies qui intervient dans différents domaines comme l'UNHCR, la MONUSCO, UNICEF, l'OMS, le PAM, la FAO ...Il faut également signaler des associations et ONG locales, nationales intervenant chacune dans le domaine de développement.

e. Mode de vie, habitat et religion

* Mode de vie : La population de Goma est très hospitalière. Une grande partie de cette population vit particulièrement du commerce. Elle se nourrit à l'ordinaire. L'eau et l'énergie sont fournies respectivement par la REGIDESO et la SNEL. La communication est facile soit en Swahili, Lingala, Français et d'autres langues locales. le swahili est la langue véhiculaire des Goméens.

* Habitat : Les maisons sont construites soit en dur (matériaux durables) soit en planches (semi-durables) sans respect strict des règles urbanistiques. La plupart des matériaux de construction sont importés.

* Religion : La ville de Goma compte plusieurs Eglises et sectes religieuses. La majorité de la population est Catholique d'autres sont protestants regroupés au sein de l'ECC (Eglise du Christ au Congo).

Les Musulmans occupent aussi une place de choix et enfin différentes sectes.

I.1.6. Aspects Economiques

I.1.6.1. L'agriculture

Goma en tant qu'une ville, n'est pas cultivable à la suite des espaces insuffisants et aux laves volcaniques qui couvrent presque toute son étendue. Cependant il ya lieu de souligner la fertilité du sol volcanique.

I.1.6.2. L'élevage

A Goma, se pratiquent deux types d'élevage à savoir : l'élevage du petit bétail et des races locales et celui des volailles.

I.1.6.3. La pêche

Il faut signaler à ce niveau qu'à Goma la pêche semble être moins importante qu'à VITSHUMBI, par exemple une pêche traditionnelle et de moindre importance se pratique sur le Lac Kivu par un petit groupe de pêcheurs utilisant essentiellement des pirogues. Notons cependant que ce lac est dépourvu des poissons à l'exception de sambaza à cause du gaz méthane défavorable à l'écologie de ces derniers. Les poissons consommés dans la ville de Goma proviennent d'ailleurs : du Lac Edouard, de l'Ouganda et/ou du Rwanda. Le lac kivu contient 300k m3 de gaz méthane et 6Ok m3 de dioxyde de carbone, selon l'OVG.

I.1.6.4. Le commerce

L'activité commerciale est très développée dans la ville de Goma, car on y trouve de grands Magasins et des Boutiques et quelques marchés publics dont les plus grands et remarquables sont le marché des Virunga dans la Commune de Karisimbi et le marché Alanine dans la Commune de Goma.

Le transport routier dans la ville de Goma se fait par des mini bus, Voitures et Motos taxis sous la supervision de l'ACCO. Cette dernière organise également le transport des passagers et des marchandises pour les destinations ci-après :

- Goma- Rutshuru-Butembo- Beni ;

- Goma-Masisi-Walikale ;

- Goma-Sake-Minova-Bukavu-Uvira ;

- Goma-Kampala-Dar-es-Salam ;

- Goma-Gisenyi-Ruhengeri-Kigali.

En plus du transport routier, il faut aussi signaler le transport aérien effectué par les sociétés privées telles que TMK, CAA, CAS, ...et le transport maritime sur le Lac Kivu par les sociétés suivantes : Safina, Ihusi, Alléluia, Sté Emmanuel, Sté Akonkwa, les bateaux provinciaux,...

Les industries artisanales dans la ville de Goma sont en progression. Il s'agit entre autres des Menuiseries, des Boulangeries, des Savonneries, des minoteries,...

I.6.9. Les industries et Mines

La ville de Goma est très peu industrialisée : elle compte quelques industries à savoir : Super Match, des Minoteries telles que MAÎZEKING, BON MARCHE, ENTRE NOUS RENOVE,... des boulangeries telles que Mont Carmel, Chrishna, des sociétés : REGIDESO, SNEL, MUUNGANO. Quant aux mines, la ville de Goma n'enregistre aucun gisement de minerais. Les coltans, diamants, cassitérites souvent observés proviennent des autres contrées.

Tableau n° 1: les industries de transformation des produits agro-alimentaires de la ville de Goma

Dénomination

Adresse

N° identification

Activités

ETS Bon Marché

Himbi, AV. Alindi

NRC : 1928, Id.Nat.F7805T

Semoule de maïs, farine, huile de tournesol

ETS ENTRE NOUS RENOVE

AV. du port, commune de Goma

NRC : 2628/ Goma, Id. Nat.5-93-N47

Semoule de maïs

ETS MAÏZEKING

AV. Mont HOYO, Commune de Karisimbi

NRC/ Goma, Id. Nat.5-93-C32215E

Masoso, farine de blé, semoule, farine de maïs, soja.

AU SOURCE DU BONHEUR

AV. Walikale

 

Production de la farine de maïs

CONGO TABACO COMPAGNY

Av. Bujovu/ Kabutembo

NRC1724/Goma, Id.Nat.5-93-N44828Q

Traitement des feuilles de tabac en cigarette

Boulangeries

 
 

Transformation de la farine de blé en pain

Source : Archives Division de l'industrie de Goma

I.1.7. Les Différents secteurs de Production

a. Secteur Primaire

La ville de Goma, comme la plupart des villes dans le monde n'a pas de surfaces culturales, c'est une ville et elle est le centre de commercialisation de différents produits agricoles des territoires périphériques dont elle est le chef- lieu de province.

L'élevage est presque inexistant à l'exception de quelques petites initiatives comme AMAVIC, ESCO et quelques autres particuliers. La pêche artisanale avec une rentabilité médiocre, se pratique souvent la nuit sur la partie du Lac Kivu qui longe la cote Est de la ville.

b. Secteur Secondaire

A l'exception de quelques petites sociétés ou groupes considérés comme industries, la ville de Goma n'est donc presque pas industrialisée, bien qu'elle soit le centre d'écoulement de tous ces produits agricoles. Il n'y a aucune usine ni industrie de transformation pour tous ces produits bruts bien que la province soit toujours réputée être le grenier du Congo où l'agriculture est l'activité la plus prospère. Ceci peut être expliqué par plusieurs raisons vis-à-vis de la production agricole car la demande est supérieure à l'offre, les raisons politiques telles que la guerre ou par des causes naturelles comme le volcan qui découragerait les investisseurs pour expliquer l'inexistence des industries ou usines de traitement des produits de la culture et de l'élevage.

De ces quelques initiatives nous pouvons citer : MAIZEKING, Groupe Industriel du Kivu, Atelier MUUNGANO et différentes sociétés, la SNL, la REGIDESO,...

c. Le secteur tertiaire

Comme le chômage est très élevé, le secteur tertiaire reste plus développé que tous les secteurs car le commerce est devenu comme la principale activité pour la survie du peuple congolais, il se traduit par les MAGASINS, BOUTIQUES, KIOSQUES différents marchés et autres.

I.2 REVUE DE LA LITTERATURE

I.2.1 DEFINITION DE CONCEPT CLES

Dans le but de faciliter la compréhension de notre sujet et d'apporter une bonne lumière sur ce dernier, nous tenterons de définir quelques concepts.

ü Evaluation : action d'évaluer,

ü Emission : action d'émettre,

ü Radiodiffusée : transmission par ondes hertziennes,

ü Conservation de la nature : c'est tout ce que l'homme envisage et accomplit pour adoucir son impact sur l'environnement de se perpétuer un bon état d'équilibre et de fonctionnement,

ü Environnement : dans un sens spécifique, c'est le cadre de vie de l'homme et ses interactions avec les milieux ambiants (Christian LEVEQUE, cité par l'Ass SINZAHERA, gestion de l'environnement, cours inédit G3 ISDR/GL 2014-2015).

I.2.2 NOTION SUR LA COMMUNICATION

Toute personne doit communiquer avec autrui ou avec son milieu en lui transmettant un message, une information.

Communiquer, c'est essentiellement échanger. Il s'agit d'un échange d'une information, d'un message entre deux ou plusieurs personnes en vue d'atteindre un objectif bien déterminer.

En d'autres termes, communiquer, c'est partager avec l'autrui ses opinions, ses sentiments, ses idées. La communication en tant que qu'un acte social elle est un processus d'échanger et d'influence naturelle entre un émetteur et un récepteur. Le récepteur doit réagir aux messages qui lui sont transmis. Il est assignable que tout comportement est aussi une communication, par exemple : le bleu du ciel indique le bon temps.

Ainsi, lorsqu'on apprend en classe ou dans l'auditoire de nouvelles notion il s'agit d'un changement intellectuel c'est-à- dire que la communication doit jouer un rôle sur les changements psychologiques et au niveau intellectuel des individus. Disons aussi que la communication doit être effectuée entre :

Ø Un homme et un homme,

Ø Un homme et un groupe,

Ø Un groupe et un groupe.

I.2.2.1 processus de communication

La communication suppose un processus par lequel une personne appelée « émetteur » transmet un message a une autre personne appelée « récepteur ». La transmission du message peut se faire par les paroles, les gestes et les symboles. Lorsque la parole est accompagne par les gestes ou les signes, les gestes l'emportent sur la parole.

Le processus de communication peut se faire représenter par le schéma suivant :

Emetteur

Message

Récepteur

Canal

Codage décodage

Feed back

· Emetteur : c'est celui qui transmet le message, son rôle est de coder le message.

· Récepteur : c'est celui à qui le message s'adresse et qui doit recevoir.

· Le message : c'est le contenu de la communication. C'est l'ensemble des paroles, des gestes et des signes aux symboles.

· Canal au médium : c'est l'intermédiaire physique qui permet la transmission du message de l'émetteur au récepteur.

· Feed back : c'est l'information retour, message retour, au retro-information.

I.2.2.2 Stratégies de la communication

En revue, une stratégie est un ensemble des voies et moyens mis en oeuvre pour atteindre un objectif.

a) Types de stratégies de communication

Nous avons trois types de stratégies :

- Communication pour le changement de comportement « C.C.C »

- Mobilisation sociale « MA.SO »

- Le plaidoyer

1. Communication pour le changement de comportement

La CCC est un processus d'échange d'information en vue de l'adoption de nouveaux comportements adéquats et responsables chez les individus, objectif est de sensibiliser, d'informer et d'éduquer les participants en vue d'un changement des comportements favorables.

2. La mobilisation sociale

La MASO est une stratégie qui consiste à regrouper tous les partenaires dans tous les secteurs de la société, son objectif est la création d'une synergie entre les institutions afin de faire face aux problèmes donnés, la création de la démarche pour les services existants.

3. Le plaidoyer

C'est un processus qui vise à obtenir l'engagement et le soutier des responsables politiques et sociaux pour un problème de développement, il vise à influencer les décisions à appliquer le problème financier, les interventions et mobiliser les ressources.

I.2.2.3 Communication et relation en faveur des AP

En théorie, un directeur d'une aire protégée pourraient décide unilatéralement de protéger « son aire » contre toutes perturbations et menaces artificielles. Cette politique est, certes, un moyen de protéger un écosystème mais il est improbable qu'elle permettre d'obtenir le soutien du public et, sans soutien du public, aucune réserve n'est en sécurité, à longue échéance. EX I. OBTENIR DE L'APPUI DU PUBLIC A LA CONSERVATION DE LA FAUNE ET DES AIRES PROTEGEES-LE MODELE INDIEN

Parlementaire et législateurs, forums sur l'environnement

Matériel audio visuel (tous les groupes)

Education à l'environnement (étudiant des domaines techniques, professionnel, administratif), des cours doivent être organisés pour les stagiaires

Visites de terrain (tous les groupes y compris les touristes avec le soutient d'interprétation approprie

Littérature (communauté étudiante, visiteurs de parc

Cours d'orientation (en cours d'emploi, administrateurs, technocrates, professionnels)

Cours (jeunes gens)

Camps naturel (jeune gens, étudiants du secondaire à l'université

ONG (tous les citoyens, notamment : jeunes gens, politiciens, bureaucrates et communautés

Démonstration sur le terrain (modèle d'utilisation des terres orientées vers la conservation)

Poste et autres formes de publicité (tous les groupes)

Médias : télé, radio, presse (tous les groupes)

Zones spéciales d'écodéveloppement (communauté)

Application efficace (communautés, touristes)

Source : Gouvernement de l'inde, 1983(JOHN et KATHY MACKINNON, aménagement et gestion des aires protégées tropicales, 1990, PP120-123

Commentaire :

Pour obtenir un soutien durable au programme d'une aire protégée et pour encourager une appréciation véritable de chaque réserve, il est donc vital d'obtenir l'adhésion du public et des secteurs institutionnels à tous les niveaux. Le langage, la précision, le thème, le canal de communication choisi varieront en fonction de l'audience visée.

Le message doit être adapté. C'est un travail important pour lequel il faut faire appel à des professionnels de la communication.

I.2.2.4 méthodes et outils de communication pour la participation

La gestion des ressources ne conçoit pas sans une participation active de la population, et notamment des communautés riveraines.

L'échec des approches en matière de gestion des ressources forestière est généralement lié à un déficit de communication, les solutions proposées par les techniciens s'inscrivent souvent en opposition, voire en rupture, par rapport aux logiques économiques, sociales, et culturelles des groupes concernés. L'adhésion aux changements proposés implique un dialogue, une négociation qui vont conduire à prendre en compte non seulement les besoins prioritaires de la population, mais aussi ses pratiques, son savoir et ses techniques, qui contiennent bien souvent les solutions les plus appropriées et les mieux adaptées aux conditions des milieux.

I.2.2.5 apports de la communication

Instrument privilégié de l'approche participative, la communication va permettre d'un véritable climat de confiance entre les partenaires et un travail en profondeur au niveau du terroir, en offrant à chacun la possibilité de participer activement et d'exprimer son point de vue.

Les interventions de la communication vont reposer sur trois facteurs principaux :

L'accès à l'information, l'instauration d'un dialogue entre les différents acteurs en présence, les échanges d'expériences de savoirs et de techniques.

Les enjeux, on l'as vu, ne se limitent pas à la conservation et à la restauration des ressources forestières, mais concernant l'aménagement de l'espèce rural en concentration avec la population.

Les acteurs sont multiples et se situent à divers niveaux :

· La communauté riveraine, composée de l'ensemble des individus hommes, femmes, enfants souvent organisés en groupements, associations ou comité ;

· Les notables et autorités traditionnelles ou religieuses, gardiens des coutumes et habitudes de la collectivité. Ceux-ci peuvent avoir une forte influence culturelle, religieuse au sociale sur la communauté ;

· Les différentes catégories sociales professionnelles, dont les commerçants et autres opérateurs économiques en contact direct avec la population ;

· Les partenaires du développement, projet, ONG...

Enfin, il est nécessaire pour que les activités de communication soient durables et que leur coût soit compatible avec les possibilités financières avec des institutions concernés, de concevoir des dispositifs fondés sur le partage et la mise en commun des outils de communication, au niveau de leur production, de leur diffusion et de leur exploitation sur le terrain.

I.2.2.5.1 Accès et circulation de l'information

L'information est un élément de base indispensable à tout programme de gestion des ressources naturelles. Elle doit être disponible ou facilement accessible à tous, qu'il s'agisse d'information de type scientifique et technique, économique et social, institutionnelles, administratif ou juridique ou des données théoriques, techniques ou culturelles provenant du milieu rural.

L'apport de la communication pour diffuser cette information dans un langage compréhensible par tout le monde est évident. Le rôle des méthodes et techniques de communication est en effet ici de prendre conscience de l'utilité de l'information, contribuer à la rendre accessible, d'améliorer la collecte des données, leur diffusion et leur charge entre les différents acteurs concernés par les questions relatives à la gestion des ressources naturelles.

La masse d'information disponible doit cependant encore être traitée de manière à être accessible sous une forme et un langage adaptés aux différents acteurs au niveau du terrain agents d'encadrement, animateurs, communautés villageoises, grands publics.

Pour ce faire, diverses stratégies peuvent être mises en oeuvre :

· Multiplier les centres des ressources et de traitement de l'information, au niveau national, régional et local, en les alimentant d'information sur la problématique, les thèmes et les techniques de gestion des ressources forestières (naturelles), en facilitant leur accès aux différents acteurs en présence, en publiant des bulletins d'information et de liaison ;

· Encourager les échanges d'information au niveau des communications elles-mêmes, par la création d'audiothèques rurales, l'utilisation des stations de radio rurales locales, les visites inter-villageoises, l'exploitation des lieux de rencontre comme le marché, les lieux de culte ;

· Encourager les actions des services publics en faveur de la protection de l'environnement, notamment dans les écoles qui peuvent devenir des espaces d'échanges et d'informations sur les thèmes de la gestion des ressources naturelles.

I.2.2.5.2 Echanges des connaissances, des savoirs et des techniques

L'échange au l'acquisition de connaissance, de savoir- faire et technique constitue également un élément déterminant la réussite des programmes d'intervention décidé au niveau des communautés en matière de gestion des ressources forestières.

Ils doivent ainsi possible de définir des programmes de formation adapté aux situations locales et aux conditions du milieu et d'assurer leur diffusion ou encore d'organiser l'échanger de savoirs et des techniques. Adaptés en langue nationale, ils permettent aussi de surmonter les obstacles de l'analphabétisme pour la transmission des savoirs.

La production des supports de communication, qu'ils soient destinés à informer, à susciter un dialogue ou faciliter les échanges ou transferts de savoirs et de techniques, doit être envisagés à plusieurs niveaux : au niveau national, pour traiter des thèmes d'intérêt général ou difficilement réalisables ; au niveau local ; pour alimenter les médias nationaux ; au niveau régional et/ou local, pour disposer de supports de communication de proximité adaptés au contexte éco-géographique, social et culturel de chaque terroir.

L'articulation entre le niveau national et le niveau local en matière de production de supports de communication implique toute fois des mécanismes de coordination entre les différents partenaires concernés (FAO, communication et gestion des ressources forestières en Afrique, 1995, P52-60)

I.2.2.6 La variété des situations

Les situations de communication complexes et multiples peuvent être regroupées en trois grands types de relation.

A. La communication interpersonnelle et au sein du groupe

La communication interpersonnelle met en évidence des relations humaines qui existent et qui se développent. De ce fait, outre les mots prononcés (ou non) les sentiments que représentent les interlocuteurs au moment où ils les prononcent sont très importants.

Toute communication interpersonnelle repose sur une définition sociale de la situation dans laquelle elle se déroule.

La communication au sein d'un groupe est plus complexe :

- Certaines personnes (par leur personnalité) peuvent avoir plus d'influence que d'autres ;

- Une personne s'exprime face à un groupe ;

- Ou, enfin un groupe s'exprime devant un autre groupe (pièce de théâtre, exposé de deux élèves devant une classe).

B. La communication interne et la communication externe

La communication interne concerne tous les échanges au sein même de la structure de l'entreprise. C'est celle qui génère l'information du personnel. Son intégration et sa motivation.

La communication externe transmet de l'entreprise à tout l'environnement et à ses partenaires (Etat, régions,...)

C. La communication homme machine

Le développement extraordinaire des outils de communication : téléphone, radio, télévision, micro-ordinateur, etc., sont devenus des éléments indispensables dans la vie quotidienne et professionnelle.

La réalisation peut être symétrique (dialogue où chacun est émetteur, puis récepteur) ou asymétrique (un seul élément est émetteur, un seul récepteur) (Didier BOUKENHOVE, communication et organisation, 1998, P 42-44).

I.2.3 NOTION SUR L'ENVIRONNEMENT

L'environnement qui, au premier abord, exprime fortement des incompréhensions, comporte une notion très élargie. Le terme environnement ne fait pas encore l'objet d'une définition générale universellement admise en droit positif. Selon le contexte dans lequel il est utilisé, il sera entendu comme étant une idée de la mode, un luxe pour les pays riches, un mythe. Historiquement l'environnement est un néologisme récent dans la langue française qui exprime le fait d'entourer c'est dire d'environner. Issu du substantif Anglais « ENVIRONMENT » et son dérivé « ENVIRONMENTO », il fait son entrée dans le grand Larousse de la langue française en 1972, il signifie alors l'ensemble des éléments naturels ou artificiels qui conditionnent la vie de l'homme.

Plusieurs auteurs ont tenté définir l'environnement :

- Jacques WEBER, il préfère partir de la notion de propriété pour rendre compte de la notion de l'environnement en le définissant comme étant « ce qui n'appartient à personne ».

- Géographe DOLFUS : l'environnement est la complexité des éléments qui servent de cadre de vie et dont l'apparence est le paysage.

- Agence Canadienne de Développement Industriel (ACDI) : l'environnement représente l'ensemble des milieux biologiques et physiques essentiels au maintient de la vie sur notre planète (Ass SINZAHERA, P8)

I.2.3.1 Impact de l'homme sur l'environnement

L'homme se distingue de l'animal. Sa capacité de communiquer, ses sentiments et de l'adopter à certaines exigences nouvelles et conditions du milieu fait de lui l'acteur principal, capable de conduire et de maitriser son environnement. Lorsque l'on étudie l'impact de l'homme sur l'environnement, il est important de distinguer les ressources naturelles renouvelables et non renouvelables (C.T CLAUDINE, URN, 2014-2015)

Les ressources naturelles

Ressources naturelles renouvelables

Ressources naturelles non renouvelables

· Energie solaire directe

· Energie éolienne, des marées, des courants

· Eau douce

· Diversité biologique

(Forets, cultures vivrières)

· Minerais (or, étains)

· Minerais non métallique (sel, pierre, phosphate)

· Combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel)

Commentaire : Eu égard à la figure ci haut tracée, nous pouvons dire que les RNR sont les biens qui régénèrent naturellement ou qui sont en quantité quasiment illimités, c'est la préservation de leur qualité qui nous intéresse ; tandis que les RNNR, dont les minerais ( comme l'aluminium, l'étain et le cuivre) et les combustibles fossiles (le charbon, le pétrole, et le gaz naturel) sont présents en quantités limitées et s' épuisent à face d'être exploitées, c'est donc non seulement la gestion de leur qualité qui nous intéresse mais de leur quantité.

I.2.3.2 concepts de l'environnement

· L'écologie : est une science qui étudie les relations des vivants avec leurs milieux. En effet, apparue avec E. HAECKEL en 1886.

· La nature : selon Michel PRIEUR, c'est l'ensemble des choses créées par la grande créature de l'univers, DIEU, c'est-à- dire aussi bien le sol que les animaux, les espèces animales et végétales.

· Le cadre de vie : le cadre de vie est en réalité un synonyme d'environnement dans son sens architectural et urbanique.

· Qualité de vie : le terme aurait été utilisé pour la première fois dans son sens actuel par BERNARD DE JUVENEL en 1988. Elle veut exprimer la volonté de la recherche du qualitatif après la déception du quantitatif et bien marquer par l'environnement concerne non seulement la nature mais aussi l'homme dans ses rapports sociaux de travail et de loisir (Maitre KALENGAMIRE, cours de droit de l'environnement, inédit ISDR/GL, année 2013-2014, P2)

I.2.3 QUELQUES APPROCHES SUR LA CONSERVATION

1. Approches sur les personnes ou communautaires

L'implication des communautés dans le processus de conservation est considérée comme un élément clé d'une approche axée sur les personnes. Mais, alors que les discussions autour de ce thème ont eu lieu depuis un certain temps ; déjà, l'implication des membres de la communauté reste un vrai défi pour nombres sites du patrimoine. Toute fois, on observe une prise de conscience accrue concernant le fait qu'une approche axée sur les personnes procure des bénéfices avérés aux patrimoines, à ceux qui travaillent et à la communauté.

Bien qu'il n'existe pas des formules toute simples, de nombreux exemples peuvent être étudiés pour comprendre l'éventail des approches potentielles et pour inspirer des approches adoptées à d'outres sites.

L'adoption d'une approche axée sur les personnes n'est pas une simple suggestion visant à accroitre la participation au sein d'un système de gestion donné, il s'agit en réalité de traiter un élément fondamental. Les personnes liées à ce patrimoine et de garantir qu'il constitue un élément intégral de la conservation de ce patrimoine. Le patrimoine doit être perçu comme ayant le potentiel de jouer un rôle actif dans la communauté, et de procurer des bénéfices aux personnes, démontrons ainsi que le patrimoine et important pour la société concernant l'utilisation et la protection constantes de ce patrimoine. L'implication des communautés implique de renforcer leurs capacité à participer de manière significative au processus de prise de décisions de conservation et de gestion pour ce qui le concerne, elle est leur patrimoine.

Bien que le véritable de la communauté en termes de patrimoine demeure un défi immense, il faut évoquer l'expérience importante qui a déjà été acquise dans certaine sites - patrimoine, avec des publications et autres outils disponibles qui partagent les approches adoptées et offrent des conseils.

2. Approche écosystémique

L'approche écosystémique ou approche par écosystème est une méthode de gestion où les terres, l'eau et les ressources vivantes sont intégrées pour favoriser la conservation et l'utilisation durable et soutenable des ressources naturelles, afin de respecter les interactions dans les écosystèmes dont l'être humain dépend. En résumé, toutes les parties d'un écosystème sont liées ; il faut donc tenir compte de chacune d'entre elles.

A Nagoya en octobre 2010, lors de la conférence des nations unies sur la diversité biologique réunie en sommet mondial (réunion qui était aussi la deuxième convention sur la diversité biologique des Nations unies), une approche écosystèmique coordonnée a été présentée et promue comme un outil transversal et nécessaire. Ceci a été fait au travers d'expositions, conférences, ateliers de travail : sur le rôle des aires protégées, les communautés autochtones et locales, l'eau, l'économie des services écosystémiques et de la biodiversité, les changements climatiques, la perte de la biodiversité, la désertification et l'érosion et la dégradation des terres, ainsi que le financement des moyens d'action. Cette approche est notamment et surtout utilisée en gestion des forêts, des pêches, en gestion agricole et en recherche environnementale.

I.2.4 COMMENT DEVELOPPER LE SOUTIEN DU PUBLIC

D'une manière générale, il a été reconnu que sans le soutien du public, les parcs nationaux ne pourraient survivre nulle part, et que pour gagner cet appui, il fait utiliser un grand nombre des techniques très différentes tout en gardant pour but de réaliser la meilleur coordination possible entre les activités entreprises respectivement par le secteur privé et les services gouvernementaux. Dans les deux cas, le principe est le même : il s'agit d'imprégner toutes les couches de la société des principes de la conservation de la nature.

Bien qu'en dix ans, depuis la première conférence mondiale sur les parcs nationaux, l'appui du public se soit considérablement développé ; il est actuellement nécessaire d'accélérer fortement le rythme de ce développement. Il faut également faire la somme de différentes expériences menées avec succès en divers points du globe et en faire une évaluation valable. Il est toujours bien délicat d'adopter pour tel au tel autre appui et de choisir celui qui doit bénéficier des priorités et des ressources.

a) Stratégies

L'expérience faite au Costa Rica, cinq méthodes principales ont été suivies :

· Poursuivre une campagne de propagande pendant laquelle nous nous sommes efforcé de publier au moins tous les quinze jours, un petit rien sur les parcs dans les journaux la presse agricole et les revues culturelles,

· Contribuer dans les écoles secondaires, un véritable programme de causeries illustrées par des images,

· Donner des cours succincts, spécialement pour les étudiants, en biologie arrivés au terme de leur carrière universitaire ou déjà dans les études normales afin que dans leurs cours ils pensent à prendre par exemple les parcs nationaux,

· Etablir de bonnes rotations avec les groupes organisés privés et officiels tels que, les associations forestières, les club des jardinages et le rotary,

· Aménager à l'intention des visiteurs des terrains de camping, des endroits pour piquenique, des sentiers et surtout des centres d'information qui ont pour but de les aider à voir et apprécier.

b. structure et fonctionnement du soutien public

Richard D. pesse (membre du panel) : notre expérience en Australie démontre que les quatre moyens d'accroître l'intérêt du publique en faveur des parcs nationaux et des réserves analogues, sont les suivants :

1. Créer des solides associations particulières en faveur des parcs nationaux,

2. S'assurer de la collaboration des correspondants spéciaux et des rédacteurs de grands journaux spécialisés dans la conservation de la nature,

3. Créer une revue à succès, traitant des sciences naturelles et de voyage, comme le journal Australien walkabout au le journal Californie surent,

4. Lancer une organisation nationale et non gouvernementale de la conservation de la nature (U.E conservation de la nature et de ses ressources, 2 e conférence mondiale sur les parcs nationaux, P481-482)

I.2.5 L'INFORMATION

L'information et la communication étant devenues des notions centrales dans la conception cybernétique des machines finalisées, il fallait un cadre conceptuel pour les définir et les caractériser. Ce cadre fut fourni par la théorie de la communication élaborée par SHANNO et WIENER.

Ceux-ci formulent une théorie précise, capable de mesurer les qualités de la transmission circulant dans les lignes et donc la qualité de la transmission. Deux aspects de cette théorie sont à mettre en évidence en raison de leur postérité : le concept même d'information qu'elle propose et le modèle général de la communication auquel elle se réfère (Jean-Pierre MEUNIER, Approches systémiques de la communication, 2003).

L'information, c'est dans une définition empirique minimale, le fait qui consiste, pour quelqu'un qui possède un certain savoir à transmettre celui-ci, à l'aide d'un certain langage à quelqu'un d'autre qui est censé ne pas posséder ce savoir, ainsi se produirait un acte de transmission qui ferait l'individu social d'un état d'ignorance à un état de savoir, et c'est grâce à l'action, apriori bienveillante de quelqu'un qui, dès lors pourrait être considéré comme bienfaiteur. La connaissance est un savoir plus ou moins ordonné, de portée plus générale, leur particulier avec l'actualité est assimilée comme tel par un groupe ou par un individu donné (Didier BOUKENHOVE, op. cit.).

1. Les sources d'information

Les informations peuvent avoir une origine :

ü Interne : c'est-à-dire qu'elles émanent de l'entreprise (ou de l'établissement).

ü Externe : c'est - à-dire qu'elles proviennent de l'environnement, des relations directes ou indirectes de l'entreprise (ou de l'établissement)

Les informations peuvent être obtenues de deux façons :

ü Spontanée : elles proviennent à l'utilisation sans que la volonté de ce dernier intervienne.

ü Recherchée : ce sont des informations trouvées volontairement par l'utilisateur, à la suite d'une démarche de sa part.

II. les qualités de l'information

La valeur de l'information est fonction de sa qualité. De cette qualité dépendra de la direction de la décision. Une bonne information doit être :

ü Pertinente : c'est-à-dire parfaitement adaptée aux besoins de l'utilisateur,

ü Fiable : c'est-à-dire digne de confiance, sûre et contrôlée,

ü Disponible : c'est-à-dire qu'elle est à la disponibilité de l'utilisateur au moment où celui-ci a besoin,

ü Accessible : c'est-à-dire facile à obtenir,

ü Actualisée : c'est-à-dire que l'utilisateur trouve des repères (des dates) qui lui permettent de savoir depuis quand et jusqu'à quand cette information est valable.

I.2.6 EVALUATION DES EMISSIONS PAR LA RADIO RTCT

La presse tant écrite qu'audio-visuelle doit jouer un rôle déterminant pour éduquer et sensibiliser les masses populaires sur la question de l'environnement qui n'est pas encore maîtrisé surtout dans nos pays du sud et particulièrement en RDC notre pays.

C'est ainsi que pour rendre plus efficaces les activités de communication dans le cadre de la conservation des ressources naturelles d'une manière participative, la RTCT s'appuie sur la stratégie d'élaboration qui se focalise d'avantage sur deux principes essentiels, à savoir :

· Un programme des émissions sur la conservation des ressources naturelles du Nord-Kivu ;

· La formation des agents forestiers et cadres qui interviennent aux méthodes et techniques de communication de part leur organisation à travers la réservé des gorilles de Tayna.

Outre cela, le recyclage des journalistes et animateurs des émissions qui traitent de la question de notre secteur écologique ainsi que environnemental.

I.2.6.1 les espaces médiatiques centrées sur la conservation des ressources naturelles au Nord-Kivu

La radio, étant donné qu'elle est un canal de diffusion ou de communication de masse qui forme, éduque et sensibilise ; il est évident que la RTCT demeure l'unique radio spécialisée dans la protection de l'environnement à travers des émissions phares liées à la conservation de la nature, entre autre :

Ø Environnement notre vie : avec six prestations la semaine, soit une prestation par jour avec 60% de l'espace occupé la semaine,

Ø Le tourisme chez nous : avec une prestation la semaine, soit 10% de l'espace hebdomadaire,

Ø Mazingira ni maisha yetu : avec une prestation par semaine, soit 10% de l'espace hebdomadaire,

Ø Site touristique : avec une prestation par semaine, soit dix pourcent de l'espace hebdomadaire,

Ø A part ces émissions et actualités sur les AP, la RTCT octroie certains espaces aux associations oeuvrant dans le même domaine en l'occurrence REID avec le code forestier et aussi EPRONAC.

C'est ainsi que grâce à ces espèces que le programme de la RTCT aux différents animateurs et présentateurs d'émissions, la RTCT suppose que les messages divulgués restent dans le même angle, c'est-à-dire dans le but de parler à la population de la conservation des ressources naturelles (Bureau de programme de la RTCT).

CHAPITRE DEUXIEME : APPROCHE METHODOLOGIQUE, PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS DE L'ENQUETE

II.0 INTRODUCTION

Ce chapitre porte sur les enquêtes. Nous allons présenter les résultats, les analyses et les discutes enfin d'en dégager une solution adéquates pouvant nous amener au projet de développement.

II.1. cadre de recherche

Notre recherche cadre avec le développement qui accepte une bonne protection de notre environnement.

II.2. Type de recherche

Notre étude est orientée vers la recherche explicative consistant à expliquer les causes et conséquences de phénomène en vue de les interpréter.

II.3 Méthodes, Techniques et Outils

a. Méthodes utilisées

Selon PINTO et MADELEINE GRAWITZ, 1974 définissent la méthode comme un ensemble d'opérations par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit.

Ø La méthode statistique : elle nous a permis à chiffrer et à quantifier les résultats sous forme de pourcentage. Elle nous a ensuite permis d'interpréter les données recueillies sur terrain,

Ø La méthode descriptive : elle nous a permis à décrire la ville de Goma,

Ø La méthode analytique : cette méthode nous a aidé à analyser les données récoltées puis passe à leur interprétation.

b. Techniques utilisées

PINTO et M. GRAWITZ définissent la technique comme un outil mis à la disposition de la recherche et organisé par la méthode dans ce but étant donné qu'elle présente des opérations limitées liées aux éléments pratiques, concrets, adoptés à un but bien défini.

Ø Technique d'observation : étant la plus importante de toutes les techniques utilisées pour recueillir les données nécessaires à notre travail, celle-ci nous a totalement aidé d'autant plus qu'elle nous a mis en contact avec notre population d'étude,

Ø Technique par questionnaire : elle consiste à l'élaboration d'une série des questions destinées à soumettre à la population d'étude. Cette technique nous a servi en ce sens que nous avons soumis un ensemble des questions à la population d'étude qui, à son tour a fourni quelques propositions des réponses qui nous ont permis d'enrichir notre travail,

Ø Technique de documentation : cette technique nous a permis d'exploiter les documents relatif à notre travail, les rapports, les notes de cours...

Ø Technique d'interview : elle nous a permis de nous entretenir avec certaines personnes source pour des informations dont nous avions besoin.

II.4 Population et choix de l'échantillon

· Population d'étude

Notre population d'étude comprend les hommes et les femmes de la ville de Goma de différents âges.

· Population cible

Notre population d'étude comprend les hommes et les femmes de la ville de Goma qui suivent l'émission environnement notre vie diffusée à la RTCT.

· Taille de l'échantillon

Selon GRAVET, l'échantillon est un ensemble d'individu dont l'observation permet de tirer des conclusions applicables à la population entière à l'intérieur de laquelle le choix a été fait. Cette formule de GRAVET est structurée comme suit :

Pour cela, Alain BOUCHARD si la population d'étude est inferieure à 1.000.000 d'individus, on fait correspondre à ce nombre un échantillon de 96 individus étant donné une marge d'erreur de 100%.

D'où :

nc : taille de l'échantillon

n : taille de l'échantillon pour un univers infini qui correspond à 96.

N : taille de l'univers fini qui correspond à 6,518.

En développant la formule ci-haut, nous obtenons 

n= ?nc= ?

Au total, notre échantillon est composé de 95 enquêtés.

II.1.5 Collecte des données

La collecte des données consiste à un rassemblement des données lorsque l'analyse suppose l'interprétation des données.

Toutes enquêtes vise la collecte des données susceptibles d'être analysées en tenant compte de l'objectif de l'enquêté en vue de la publication éventuelle des résultats.

Collecter les données : c'est donc recueillir les informations qui intéressent le sujet.

Une donnée : est une information dont le chercheur a besoin.

La collecte de donnée se réalise en observant à la rigueur des principes et approches méthodique adoptés en science social, pour être en possession des données, on utilise aussi certaines techniques comme :

o La technique d'observation,

o La technique d'interview,

o La technique instrumentale

II.1.6 Pertinence et fiabilité de l'étude

L'étude est pertinente car elle a répondu à un besoin réel ressenti par la population et fiable car la population à confiance à elle.

Source : Richard BUSHISHI, Institut UZIMA, cours de sociologie inédit 2014-2015.

II. 2 PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ENQUETE

II.2.1 Objectif de l'enquête

· Connaitre les points de vue de la population de la ville de Goma sur cette émission,

· Vérifier les hypothèses émises,

· Proposer les solutions.

II.2.2 Interprétation des résultats de l'enquête

Dans cette section, nous allons présenter les résultats obtenus de nos enquêtés sur les émissions radiodiffusées et ses effets sur la conservation de la nature dans la vile de Goma/ cas de l'émission environnement notre vie. Il s'agit ici de l'interprétation de différents résultats de nos recherches.

II.2.1 Identification des enquêtés

Nos enquêtés ont été tirées des auditeurs de la population de la ville de Goma et qui suivent l'émission environnement notre vie. Nous avons plusieurs comptes d'une certaine représentativité selon le sexe, tel qu'on peut le voir dans le tableau n° 1.

Tableau n° 1 : la répartition des enquêtés par sexe.

 

Effectif

Pourcentage

Hommes

56

70

Femmes

24

30

Total

80

100

Source : nos investigations

Au vu de ce tableau, nous constatons que les hommes représentent 70 % de l'ensemble de nos enquêtés et les femmes représente 30 % de nos enquêtés. Qui signifie que le plus grand nombre des auditeurs de la RTCT est constitué des hommes.

Tableau n° 2 : répartition par âge

 

Effectif

Pourcentage

16 - 20

5

6.25

21 - 25

25

31,25

26 - 30

20

25

Plus de 30

30

37,5

Total

80

100

Source : nos investigations

Au vu de ce tableau, nous remarquons que 37.5% de nos enquêtés ont un âge de plus de 30 ans, cela nous pousse à dire que les vieux suivent l'émission environnement notre vie que les jeunes.

Tableau n°3 : répartition de nos enquêtés selon l'état civil

 

Effectif

Pourcentage

Célibataire

20

25

Marié

35

43.75

Divorcé

15

18,75

Veuf

10

1,25

Total

80

100

Source : nos investigations

Comme on peut l'observer, notre étude a touché plus des célibataires que le marié. Ainsi notre échantillon comprend 25 sujets célibataires sur un total de 80 personnes interrogées, soit 25%, 35 sujets marié sur 80 personnes soit 43,75%, 15 sujet divorcé sur 80 personnes soit 18,75% et 10 sujets veufs sur 80 personnes soit 1,25 %.

Tableau n° 4 : En rapport avec les professions

 

Effectif

Pourcentage

Sans

45

56,25

Journaliste

15

18,75

Enseignant

10

1,25

Chauffeur

10

1,25

Total

80

100

Source : nos investigations

Au vu de ce tableau, nous constatons que 45 sur 80 de nos enquêtés soit 56,25 demeurent sans emploi, 15 sur 80 de nos enquêtés soit 18,75 sont journalistes, 10 sur 80 de nos enquêtés soit 1,25 sont enseignant et 1 sur 80 de nos enquêtés soit 1, 25 est un de chauffeur.

Tableau n° 5 : En rapport avec le niveau d'étude

 

Effectif

Pourcentage

Primaire

21

26,25

Secondaire

50

62,5

Universitaire

9

11,25

Total

80

100

Source : nos investigations

Du point de vue de leur niveau d'étude, les individus enquêtés dans le cadre de la présente étude, nous avons 21 personnes soit 26,25 ont fait l'étude primaire, 50 personnes soit 62,5% ont fait les études secondaires et 9 personnes soit 11.25% ont fait des études universitaires.

A. Résultats obtenus auprès de la population

Tableau n° 6 : suivez- vous l'émission environnement notre vie ?

 

Effectif

Pourcentage

Oui

10

1,25

Non

70

87,5

Total

80

100

Source : nos investigations

Au vu de ce tableau, nous constatons que 70 sur 80 de nos enquêtés soit 87,5% disent qu'ils ne suivent pas l'émission environnement notre vie et 10 sur 80 de nos enquêtés soit 1,25% affirment qu'ils suivent l'émission.

Tableau n°7 : année de diffusion de cette émission

Question

réponses

Fréquence

Pourcentage

Si oui depuis quand ?

1997

0

0

2009

2

0.2

2013

1

0.1

2014

7

0.7

Total

10

100

Source : nos investigations

Nous constatons que cette émission était suivie par un bon nombre de la population à partir de 2014, soit 0.7%.

Tableau n° 8 : conséquences de cette émission

Question

Réponse

Fréquence

Pourcentage

Quelles sont les conséquences de la destruction de la nature ?

Réchauffement climatique

24

30

Perte des ressources naturelles

41

51.25

Dégradation des écosystèmes

15

18,75

Total

80

100

Source : nos investigations

Pour ce tableau, nous constatons que 24 personnes sur 80 de nos enquêtés soit 30% affirment que la destruction de la nature a pour conséquence le réchauffement climatique, 41 personnes soit 51,25 disent que la conséquence de la destruction de la nature serait la perte de ressource naturelles et 15 personnes soit 18,75 affirment que la destruction de la nature est la dégradation des écosystèmes.

Tableau n°9 : moment de diffusion

Question

Réponses

Fréquence

Pourcentage

A quel moment préfériez-vous que cette émission soit diffusée ?

Midi

32

40

Soir

41

51.25

Matin

1

1,25

Après midi

6

7,5

Total

80

100

Source : nos investigations

Nous remarquons dans ce tableau que la majorité de la population préférer que cette émission soit diffusée le soir soit 51.25%.

Tableau n° 10 : avez-vous l'habitude de suivre l'émission environnement notre vie ?

Question

réponse

Fréquence

Pourcentage

Avez- vous l'habitude de suivre l'émission environnement notre vie ?

Oui

30

37,5

Non

50

62,5

Total

80

100

Source : nos investigations

Il ressort de ce tableau que 30 personnes soit 37,5 % suivent l'émission environnement notre vie et 50 personnes soit 62.5% ne suivent pas cette émission.

Tableau n° 11 : l'importance de l'émission

Question

Réponse

Fréquence

Pourcentage

Il ya-t-il un plus que vous avez gagné à partir de cette émission ?

Planter les arbres

10

12,5

Ne pas couper les arbres

30

37,5

Avoir d'autre connaissance sur l'environnement

5

6,25

Informer les autres sur l'importance des arbres

35

43,75

Total

80

100

Source : nos investigations

Il en visualiser les fréquences issues de ce tableau ci-haut, 10 enquêtés soit 12,5 % disent qu'il faut planter les arbres, 30 enquêtes soit 37.5% concluent de ne pas couper les arbres, 5 enquêtes soit 6,25 % affirment d'avoir d'autres connaissances sur l'environnement et 35 enquêtés soit 43,75 % disent que informer les autres sur l'importance des arbres.

Tableau n° 12 : bénéfice à travers cette émission

Question

Réponses

Fréquence

Pourcentage

Quelle est la place des émissions radiodiffusées dans la conservation de la nature ?

émission éducative

40

50

Informer la population sur le pourquoi de la conservation

20

25

Conscientisation de la population sur l'environnement

15

18.75

La sensibilisation

5

6.25

Total

80

100

Source : nos investigations

En voyant les fréquences susmentionnés dans ce tableau, nous remarquons que sur 80 personnes enquêtés : 40 soit 50 % disent que la place de cette émission et éducative, 20 soit 25 % soutien l'information à la population, 15 soit 18,75 % affirment que cette émission consiste à conscientiser la population sur l'environnement alors que 5 soit 6.25% confirme que cette émission à pour place la sensibilisation.

Tableau n°13 : l'impact de l'émission

Question

Réponses

Fréquence

Pourcentage

Que faire pour que l'émission ait un impact sur la protection de l'environnement ?

Changer les matérielles de construction

12

15

Contourner les moyens de la consommation de braises

40

50

Sensibilisation de la population sur l'abattage d'arbres

18

22.5

Total

80

100

Source : nos investigations

Dans ce tableau nous constatons que sur 80 personnes enquêtés, 12 soit 15% affirment que l'impact de cette émission sur l'environnement serait de changer les matérielles de construction, 40 soit 50% parlent de contourner les moyens de la consommation de braises et 18 soit 22.5% disent la sensibilisation sur l'abattage d'arbres.

B. Questions adressées aux journalistes

Tableau n° 14 : les effets de cette émission

Question

Réponse

Fréquence

Pourcentage

Il ya-t-il des effets de cette émission sur la conservation de la nature dans la ville de Goma ?

Oui

4

26.6

Non

11

73.3

Total

15

100

Source : nos investigations

il sied de signale que dans ce tableau que sur 15 enquêtés agents de la RTCT 4 personnes soit 26.6% disent que cette émission à des effets sur la conservation de la nature par contre 11 personnes soit 73.3% confirment que cette émission n'a pas des effets sur la conservation de la nature.

Tableau n° 15 : de l'apport de la RTCT dans la conservation

Question

Réponse

Fréquence

Pourcentage

Quel est l'apport de la RTCT dans la conservation de la nature ?

Sensibilisation

5

33.33

Education environnementale

3

20

Information

7

46.66

Total

15

100

Source : nos investigations

Nous remarquons que 33.33% des agents de la RTCT parlent de la sensibilisation, 20% de l'éducation environnementale 46.66% de l'information à travers certaines émissions axés sur la conservation de la nature.

Tableau n°16 : contribution de cette émission à la population de Goma

Question

Réponse

Fréquence

Pourcentage

Que ce qui peut faire a ce que cette émission ne puisse pas être bien suivie ?

L'ignorance de l'émission

8

53.3

Manque de sensibilisation

3

20

Ça intéressé moins la population

11

73.3

Total

15

100

Source : nos investigations

Il sied de dire que dans ce tableau, nous constatons que 8 soit 53.3 confirment que c'est l'ignorance de l'émission par la population, 3 soit 20% disent que cela est lié au manque de sensibilisation et 11 soit 73.3% affirment que cela intéresse moins la population de la ville de Goma.

Tableau n°17 : les mesures apprendre lors de la rédaction

Question

Réponse

Fréquence

Pourcentage

Que peut-on faire pour que cette émission soit bien suivie ?

Avoir un club dans la ville de Goma

12

80

Avoir l'idée sur l'environnement

3

20

Total

15

100

Source : nos investigations

Commentaire : dans ce tableau, nous remarquons que 12 soit 80% parlent de la création de club d'écoute dans la ville de Goma et 3 soit 20% affirment qu'il faut avoir une idée sur l'environnement.

II.2.2 Discussion des résultats de l'enquête

Après les enquêtes menées auprès de 95 enquêtés, les observations suivantes ont été constatées  que:

· La place des émissions radiodiffusées dans la conservation de la nature :

En voyant les fréquences susmentionnées dans ce tableau, nous remarquons que sur 80 personnes enquêtées : 40 soit 50 % disent que la place de cette émission est éducative, 20 soit 25 % soutiennent l'information à la population, 15 soit 18,75 % affirment que cette émission consiste à conscientiser la population sur l'environnement alors que 5 soit 6.25% confirme que cette émission à pour place la sensibilisation.

Soutenons l'idée de la population qui a dit que la place de cette émission est éducative car cela apprendra la population à prendre soins de son entourage.

· Les conséquences de la destruction de la nature :

Nous constatons que 24 personnes sur 80 de nos enquêtés soit 30% affirment que la destruction de la nature a pour conséquence le réchauffement climatique, 41 personnes soit 51,25% disent que la conséquence de la destruction de la nature serait la perte de ressource naturelles et 15 personnes soit 18,75% affirment que la destruction de la nature est la dégradation des écosystèmes.

Nous soutenons toutes les réponses obtenues auprès de nos enquêtés comme conséquence de la destruction de la nature.

· Pistes de solutions

Dans ce tableau nous constatons que sur 80 personnes enquêtés, 12 soit 15% affirment que l'impact de cette émission sur l'environnement serait de changer les matérielles de construction, 40 soit 50% parlent de contourner les moyens de la consommation de braises et 18 soit 22.5% disent la sensibilisation sur l'abattage d'arbres.

Nous sommes de même avis que nos enquêtés qui disent que l'impact de cette émission serait de sensibiliser la population sur l'abattage des arbres

Conclusion partielle

Après analyse et interprétation des données, nous constatons que la population de la ville de Goma ne suit pas l'émission environnement notre vie et cela est liée soit à l'ignorance de l'émission, au manque de poste récepteur, soit la population n'est pas sensibilisée ou informée sur cette émission.

Comme l'on confirmé 70 sur 80 de nos enquêtés soit 87,5% disent qu'ils ne suivent pas l'émission environnement notre vie et 10 sur 80 de nos enquêtés soit 1,25% affirment qu'ils suivent l'émission.

C'est pourquoi dans la suite de notre travail nous allons propose un projet de développement que nous allons essayer d'aborder pour voir comment on peut arriver à susciter la conscience de la population de Goma.

D'où le projet : «création des clubs d'écoute dans la ville de Goma » 

CHAPITRE TROISIEME : PROJET DE DEVELOPPEMENT

Titre : CREATION DES CLUB D'ECOUTE DANS LA VILLE DE GOMA

III.1 identification du projet

Le projet est un ensemble des activités qui nécessitent des ressources diverses pour aboutir à un avantage dans un délai bien connu.

III.1.1 contexte et justification

Nul n'ignore l'existence du problème de la destruction de la nature.

Cette situation peut causer multiples conséquences telles que :

- Réchauffement climatique,

- Perte des ressources naturelles,

- Dégradation des écosystèmes.

Après analyse, nous constatons que c'est parmi les conséquences de la destruction de la nature. D' après nos enquêtes, nous avons trouvé que 62.5% de la population ne suivent pas l'émission radiodiffusée sur la conservation de la nature.

Cependant, cette situation peut nous plonger dans une crise environnementale très grave dans l'avenir. D'où le projet sera la création des clubs d'écoute dans la ville de Goma.

Sur ce, le projet vise à faire participer activement la population de Goma à la gestion et la conservation de l'environnement à travers les médias.

III.1.2 objectif du projet

a) Objectif global

Ø Contribuer à la visibilité et pérennisation des actions nées de l'émission.

b) Objectifs spécifiques

Ø Créer des clubs d'écoute dans le quartier,

Ø Sensibiliser la population sur la gestion de l'environnement,

Ø Organiser les séances de formation.

III.1.3 localisation et durée du projet

a. Durée

Ce projet sera à une durée déterminé. Il va durer 3ans.

b. Localisation

Ce projet sera localisé en ville de Goma, commune de Karisimbi, Province du Nord-Kivu en RDC.

III.1.4 nature et cadre juridique

1. Nature

Ce projet est de nature socio-environnemental.

· Il est social car il revient pour faire sortir la population dans l'ignorance afin que celle-ci soit prise en main, sa responsabilité dans ce domaine ;

· Il est économique car il vise à rehausser les revenus des ménages et donne l'emploi aux membres des ménages.

2. Cadre juridique

Ce projet est du type concerté car non seulement la population et les agents du ministère d'urbanisme et de l'environnement vont prendre part à l'exécution de ce projet mais également le pouvoir public et d'autres organisations oeuvrant dans ce domaine.

III.1.5 Bénéficiaires et Acteurs du projet

0. Bénéficiaires

· Bénéficiaires directs : la population de la ville de Goma.

· Bénéficiaires indirects : population environnants.

1. Acteurs

Les acteurs du projet sont :

· Association des journalistes du Congo,

· Participants locaux,

· Gouvernement.

III.1.6 Stratégies de mise en oeuvre

Pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, nos programmes de réaliser les activités suivantes :

Ø Recherche de financement,

Ø Sensibilisation, mobilisation, conscientisation au niveau de la population et des autorités politico-administrative de la ville de Goma,

Ø Recrutement du personnel,

Ø Conception et élaboration des programmes de formation,

Ø Transport du personnel,

Ø Suivi des activités,

Ø Evaluation des activités.

III.2 ETUDE DU PROJET

ü Opportunité du projet : Ce projet est opportun car il vient au moment où la population a besoin d'être sensibilisée.

ü Pertinence : Ce projet est pertinent car il vient répondre a un besoin réel, ressenti et exprimé par la population.

ü Faisabilité : Il est faisable sans pouvoir recourir aux moyens extérieurs. Ce pendant, il peut bénéficier des appuis d'autres partenaires externes,

· Sur le plan technique, nous allons trouver les formateurs localement.

· Sur le plan économique : nous allons mobiliser les fonds de différentes partenaires oeuvrant dans ce domaine.

· Sur le plan social : Le projet sera faisable car il viendra changer la mentalité de la population de Goma et réduira les problèmes environnementaux et facilitera la bonne gestion de l'environnement

III.3 OPERATIONNALISATION DU PROJET

III.3.1. Organigramme

Coordination

Secrétariat/ comptable

Bureau de développement

Sentinelle

Logistique

III.3.2 Fonctionnement

1. Coordination : c'est l'organe suprême du projet. Elle aura comme tâches :

- Déterminer et orienter la politique du projet

- Faire le suivie du projet

- Déterminer les stratégies de réussite du projet

2. Le secrétaire comptable

- Faire les rapports à la coordination

- Faire la saisie des documents divers

- Faire l'enregistrement des opérations comptables.

3. Comptable et caisse

- Elle fait l'enregistrement des opérations comptables et présentes la situation financière

- Elle fait la recherche de financement

4. Bureau de développement

- Contrôle le service de formation et de logistique

- Il assure la sensibilisation de la population

- Il fait les enquêtes et la descente sur terrain

5. La logistique

- assure la protection des matériaux

- fait la recherche de moyen de transport

6. Sentinelle

- Elle assure le garde ou la sécurité des biens et la propriété des bureaux

III.4 Planification des intrants

Intrant 1 : rechercher les fonds

1. Cible : les bailleurs des fonds

2. Echéance : du 04 octobre au 04 novembre 215

3. Durée : 1mois

4. Responsable : coordonateur du projet

5. Réalisateur : le staff de projet

6. Sous activité : consultation des différents bailleurs des fonds

7. Ressources : humaines et financières

8. Moyen de vérification : rapport et descente sur terrain

Intrant 2 : louer et équiper le bureau

1. Cible : immeuble, locaux

2. Echéance : du 6 décembre 2015 au 6mars 2016

3. Durée : 5 mois

4. Responsable : coordonateur du projet

5. Réalisateur : service administratif et financier

6. Ressources : nous avons besoin :

· Des ressources humaines : coordonateur et le service administratif, financier, ingénieur, menuisiers, maçons, médecins...

· Des ressources matérielles : sable, ciment, tôles, eau, fer à béton, clous, planches, brouettes, ...

· Des ressources financières : un fonds consistant pour un bon déroulement des activités à tous les niveaux ;

· Investissement : un terrain

7. Activités et sous activités

· Travaux de préparation du terrain

· Transport des matériaux de construction

· Transport proprement dit.

8. Moyen de vérification : le rapport

Intrant 3 : recruter le personnel

1. Cible : staff du projet

2. Echéance : du 1e février au 1e mars 2013

3. Durée : 1mois ou 30 jours

4. Responsable : le coordonateur du projet

5. Réalisateur : humaines, matérielles, financières

6. Ressources : humaines, matérielles, financières

7. Sous activités :

- Envoi offre d'emploi

- Concours

8. Moyen de vérification :

- Descente sur terrain

- Rapport

- Observation

Intrant 4 : acheter les matériaux et matériels de construction

1. Cible : la population logisticien

2. Echéance : du 5 avril au 5 juillet 2016

3. Durée : 1 mois

4. Responsable : logisticien

5. Ressource :

- Financières 

6. Moyen de vérification :

- Visite du terrain

- Rapport du coordinateur

- Fiches des membres

Intrant 5 : construire le centre

1. Cible : matériels nécessaires pour le fonctionnement d'un centre de formation ;

2. Echéance : du 10 avril au 10 juin 2016

3. Durée : 60 jours

4. Responsable : chef de service technique, financier et logistique

5. Réalisateurs : caissier, comptable, ouvriers

6. Ressources : humaines, matérielles et financières

7. Sous activité : transport matériels

8. Moyen de vérification :

- Descente sur terrain

- Rapport

Intrant 6 : Sensibiliser la population

1. Cible : tous les membres du comité

2. Durée : tous les jours

3. Responsable : le coordonateur

4. Réalisateur : agent du projet

5. Sous activité : consultation des rapports d'activités du projet

6. Ressource :

- Humaines : coordonateur du projet

- Matérielles : rapport des activités, devis document comptables, matériels roulants,...

7. Conditions critiques :

- Que les documents soient mis à jour

- Que tous les acteurs du projet répondent aux exigences

- Ce diagramme nous présente toutes les activités et sous activités que nous ferons pendant 3 ans de notre projet.

Intrant 7 : suivre les activités

1. Cible : tous les activités en rapport avec le projet

2. Objectif : identifier les cotes négatives et positives afin de prodiguer des conseils à temps pour atteindre l'objectif

3. Durée : tous les jours

4. Responsable : tous les responsables

5. Ressources : Humaines  

6. Conditions critiques :

- Que les documents soient mis à jour

- Que tous les acteurs du projet répondent aux exigences

Intrant 8 : Evaluer les activités

7. Cible : tous les activités en rapport avec le projet

8. Objectif : identifier les cotes négatives et positives afin de prodiguer des conseils à temps pour atteindre l'objectif

9. Durée : tous les jours

10. Responsable : tous les responsables

11. Ressources : Humaines  

12. Conditions critiques :

- Que les documents soient mis à jour

- Que tous les acteurs du projet répondent aux exigences

Ce diagramme nous présente toutes les activités et sous activités que nous ferons pendant 3ans de notre projet.

III.5 DIAGRAMME DE GANT

ACT et sous activités

Juillet

Août

Sept

Octobre

Nov

déc

Jan

fév

mars

Avr

Mai

Juin

1

Chercher les fonds

 
 
 
 
 
 

xxx

 
 
 
 
 

2

Louer et équiper le bureau

 

Xxx

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3

Recruter le personnel

 
 
 

X

x

X

x

x

x

x

 
 

4

Acheter les matériaux et matériels de construction

 
 
 

xxxx

 
 
 
 
 
 
 
 

5

Construire le centre

 
 
 
 

xxx

xxx

xxx

 
 
 
 
 

6

Sensibiliser la population

 
 
 
 
 
 
 

x

x

x

x

x

7

Suivre les activités

 

X

x

X

x

X

x

x

x

x

x

x

8

Evaluer les activités

 
 

xx

 
 

xx

 
 

xx

 
 

xx

Légende :

- xxx  : les activités qui se font tous les mois

- xx  : les activités qui se font pendant 2 semaines

- x  : les activités qui se font une semaine le mois

III.6 BUDGETISATION

Tableau n° 1 : salaire du personnel

DESIGNATION

QUALIFICATION

SALAIRE MENSUEL

NOMBRE DES MOIS

SALAIRE TOTAL

1

Coordonateur

A1 Gest Adm

110

12

1320

2

Comptable caissier

A1 Sc Com Adm

80

12

960

3

Technicien

A1 Gest DVPT

90

12

1080

4

Logisticien

D6 HTS

50

12

600

5

Sentinelle

-

40

12

480

 

Total

 
 
 

4440

Tableau n°2 : paiement du personnel

DESIGNATION

Effectifs

SALAIRE MENSUEL

NOMBRE DES MOIS

SALAIRE TOTAL

1

Ingénieur

2

250

5

125000

2

Maçons

30

180

6

32400

3

Aide maçon

24

90

6

12960

4

Menuisiers

20

180

3

10800

5

Ferrailleurs

20

300

1

6000

11

Peintres

20

200

1

4000

 

Total

 
 
 

3910

Tableau n°3 : matériel et équipement pendant la période du projet

DESIGNATION

QUANTITE

PU EN $

PT en $

1

Râteaux

30

5

150

2

Bêches

30

5

150

3

Barre à mine

10

15

150

4

Bottes

30

7

210

5

Bidon vide

20

2

40

6

Gants

150 paires

4 paires

600

7

Houes

30

3

90

8

Cache-nez

90

0.5

45

9

Salopette

50

12

600

10

Seaux

15

5

75

11

Calculatrice

2

10

20

12

Chaises

6

10

60

13

Tables

2

20

40

14

Tableau

1

20

20

15

Ordinateur standard

1

500

500

 

Total

 
 

2750

Tableau n°4 : construction des bâtiments

DESIGNATION

UNITE

Qté

PU $

PT $

1

Agglomérées

Bloc

42000

1

42000

2

Tôles

BG 28

2450

20

49000

3

Ciment

Sac 50kg

5250

20

105000

4

Fer à béton

Tige de 12

700

12

8400

5

Fil a ligature

Kg

700

25

17500

6

Planches

5 cm

420

3

1260

7

Drillés

Pièce

4900

10

49000

8

Triplex

Pièce

700

20

1400

9

Bois

Stick

1050

2

2100

10

Clou de 12

Kg

700

4

2800

11

Clou de 10

Kg

525

3

1575

12

Clou de 5

Kg

350

3

1050

13

Clou tôles

Kg

1400

5

7000

14

Vitres

M

700

10

7000

15

Mastique

Kg

140

3

420

16

Sables

Ben

280

70

19600

17

Pierres

Ben

175

60

10500

18

Serrures

Pièce

105

10

1050

19

Gravier

Ben

70

80

5600

20

Brouettes

Pièce

28

30

840

21

Bêches

Pièce

70

4

280

22

Fil nylon

Pièce

105

2

210

23

Tank d'eau

Pièce

14

50

700

24

Bidon

Pièce

140

4

560

 

Total

 
 
 

340445

Tableau n°5 : fourniture de bureau

DESIGNATION

UNITE

QUANTITE

PU EN $

PT en $

1

Boite de stylo bleu

Pièce

7

2

14

2

Boite de Bic rouge

Pièce

3

2

6

3

Cahier de 32 pages

Pièce

5 douzaines

1.5X5

7.5

4

Boite marqueur

Pièce

3

0.8

2.4

5

Latte 30cm

Pièce

4

0.5

2

6

Agenda/poche

Pièce

15

1

15

7

Ciseaux

Pièce

3

2

6

8

Classeur

Pièce

3

5

15

9

Agrafeuses

Pièce

1

5

5

10

Agrafes (paquets)

Pièce

5

1

5

11

Enveloppes (paquets)

Pièce

6

1

6

12

Encre correcteur

Pièce

5

5

25

13

Farde à triangle

Pièce

4

0.2

0.8

14

Papier stencil (rames)

Pièce

6

15

90

15

Papier collant

Pièce

2

1

2

16

Papier bristol

Pièce

60

0.3

18

17

Ecritoires

Pièce

10

3

30

18

Rames de papier A4

Pièce

8

5

40

 

Total

 
 
 

314.5

Tableau n° 6 : coût global du projet

DESIGNATION

PT en $

1

Salaire du personnel

4440

2

Paiement du personnel

3910

3

Matériel et équipement pendant la période du projet

2750

4

Construction des bâtiments

340445

5

Fourniture de bureau

3145

 

Imprévus 5%

7093800

 

Total

7448490

Tableau n°5 : source de financement

Montre l'origine de fond

Source

Taux

Montant en $

1

Don reçu

40%

2979396

2

Gouvernement

30%

2234547

3

Participant locale

30%

2234547

 

Total

 

7448490

III.7 RENTABILITE DU PROJET

- Rentabilité social : ce projet sera rentable car il va changer la mentalité de la population de la ville de Goma

- Rentabilité économique : le projet ne viendra pas révéler les revenus de la population mais viendra réduire les effets de manque d'information sur l'environnement

- Rentabilité financière : ce projet ne sera pas rentable financièrement car le fonds ne sera pas à rembourser.

III. 8 CADRE LOGIQUE DU PROJET

Titre du projet : Création des clubs d'écoute dans la ville de Goma

RESUME NARRATIF

INDICE OBJECTIVEMENT VERIFIABLES

MOYENS DE VERIFICATION

SUPPOSITIONS

OBJECTIF

Conscientiser la population sur la conservation de la nature

Réduction de la manque d'information sur la conservation de la nature d'ici fin 2015

- Rapports

- observation

........................

BUT

Créer des clubs d'écoute dans la ville de Goma.

- Une relance de la construction d'un centre de formation

- Mis en place d'un centre avec activités comme activité la formation des membres

- Descente sur terrain

- Rapport

- Liste de présence

Que la population de la ville de Goma adhère dans des clubs de leurs quartiers

EXTRANTS :

- les fonds recherchés

- bureau loué et équipé

- personnel recruté

- matériaux et matériels achetés

- centre construit

- population sensibilisée

- activités suivies

- activités évalues

- 17 séances de sensibilisations ont été faites

- Mégaphones déjà acheté pour la sensibilisation

- 12 séances de sensibilisation ont été faites dans la ville de Goma.

- Rapports

- Enquêtes

- Observations

Que le personnel du projet

Soit compétant et le planning réaliste.

INTRANTS :

- Rechercher les fonds

- Louer et équiper le bureau

- Recruter le personnel

- Acheter les matériaux et matériels de construction

- Construire le centre

- Sensibiliser la population

- Suivre les activités

- Evaluer les activités

- 1 centre de formation bien équipé est construit dans la ville de Goma

- Achat des machines servant à la sensibilisation

- Observation sur terrain

- Rapport

Que le fonds soit disponible à temps.

CONCLUSION GENERALE

L'existence humaine est parsemée d'embouches, d'obstacles et par ailleurs de grands et énormes défis à relever pour affirmation sécurisante et encourageante. Mettre terme à cette étude, qui va pour dire, concrétiser ce travail a été parfaitement un défis à relever, un défis qui vient nous placer sur la route d'accomplissement scientifique en Environnement et Développement Durable.

L'étude que nous avons menée porte sur : « l'évaluation des émissions radiodiffusée et ses effets sur la conservation de la nature dans la ville de Goma, cas de l'émission environnement notre vie ».

Au départ, nous nous sommes posé des questions suivantes :

1. Quelle est la place des émissions radiodiffusées dans la conservation de la nature ?

2. Quelles sont les conséquences de la destruction de la nature ?

3. Que faire pour que l'émission ait un impact sur la protection de l'environnement ?

Les réponses provisoires en rapport avec cette problématique ont été libellées de la manière suivante :

1. La place de la conservation de la nature dans les émissions radiodiffusées serait de sensibiliser la population sur la protection et la gestion de l'environnement.

2. Les conséquences de la destruction de la nature seraient le réchauffement climatique, pertes des ressources naturelles, dégradation des écosystèmes.

3. Pour que cette émission ait un impact sur l'environnement, il serait mieux de mettre les stratégies qui vont permettre la population de bien protéger cet environnement (sensibiliser la population l'abattage des arbres et contourner les moyens de consommation des arbres).

Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail est constitué de trois chapitres, qui sont :

· Le premier chapitre porte sur la présentation du milieu et généralités du sujet,

· Le deuxième chapitre traite sur les approches méthodologiques, présentation des résultats d'enquêtes,

· Le dernier se focalise sur le projet de développement.

Au cours de nos investigations, nous avons utilisé les méthodes et techniques suivantes :

A. Méthodes

Ø La méthode statistique : elle nous a permis à chiffrer et quantifier les résultats sous forme de pourcentage. Elle nous a ensuite permis d'interprétés les données recueillies sur terrain,

Ø La méthode descriptive : elle nous a permis à décrire la ville de Goma,

Ø La méthode analytique : pour arriver à des résultats escomptes, cette méthode nous a aide à analyser les données récoltées puis passes à leur interprétation.

B. Techniques

Ø Technique d'observation : étant la plus importante de toutes les techniques utilisées pour recueillir les données nécessaires à notre travail, celle-ci nous a totalement aide d'autant plus qu'elle nous a mis en contact avec notre population d'étude,

Ø Technique par questionnaire : est celle consistant à l'élaboration d'une série des questions destinée a soumettre à la population d'étude. Cette technique nous a servi en ce sens que nous avons soumis un ensemble des questions à la population d'étude qui, à son tour a fourni quelques propositions des réponses qui nous ont permis d'enrichir notre travail,

Ø Technique de documentation : cette technique nous a permis d'exploiter les documents relatif à notre travail, les rapports, les notes de cours...

Ø Technique d'interview : elle nous a permis de nous entretenir avec certaines personnes source pour des informations dont nous avions besoins.

Après descente et analyse des données recueillies sur terrain, nous avons eu les résultats ci-après :

- Nous remarquons que sur 80 personnes enquêtés : 20 soit25 % disent que la place de cette émission et éducative, 10 soit 1,25% soutien l'information à la population, 2 soit 2,5% affirment que cette émission consiste a conscientiser la population sur l'environnement alors que 8 soit 10% confirme que cette émission à pour place la sensibilisation. (voir tableau n° 12)

A ceci, notre hypothèse sera infirmée

- Nous constatons que 24 personnes sur 80 de nos enquêtés soit 30% affirment que la destruction de la nature a pour conséquence le réchauffement climatique, 41 personnes soit 51,25% disent que la conséquence de la destruction de la nature serait la perte de ressource naturelles et 15 personnes soit 18,75% affirment que la destruction de la nature est la dégradation des écosystèmes. (voir tableau n°8)

D'où, notre hypothèse sera aussi infirmée

- Dans ce tableau nous constatons que sur 80 personnes enquêtés, 12 soit 15% affirment que l'impact de cette émission sur l'environnement serait de changer les matérielles de construction, 40 soit 50% parlent de contourner les moyens de la consommation de braises et 18 soit 22.5% disent la sensibilisation sur l'abattage d'arbres. Notre hypothèse sera confirmée

Par rapport aux types des supports médiatiques utilisés, il convient de dire que la Radio est plus suivie par bon nombre de gens avec comme pourcentage de 87,5% ( cfr tableau n°6).

Quant au troisième chapitre et dernier de notre travail de fin du premier cycle, nous avons remarqué que la population de la ville de Goma demeura sans information surtout en matière de la conservation de la nature ; c'est pourquoi, nous avons proposé comme projet de développement'' la création d'un club d'écoute dans la ville de Goma''.

Nous ne prétendons pas avoir épuisé toute la matière ; pour ce faire, nous invitons les futurs chercheurs qui aborderont dans le même domaine d'étude de nous compléter.

Dieu seul étant parfait et la perfection n'étant pas de nous, loin de nous l'idée de pouvoir faire un travail exhaustif et honneur.

SUGGESTIONS

Après la descente et analyse des données recueillies sur terrain, nous suggérons ce qui suit :

· Aux autorités en matière médiatique de sensibiliser d'avantage toutes les chaînes radios et télévisions de diffuser les émissions à caractère de conservation de la nature,

· A l'ISDR-GL d'équiper convenablement sa bibliothèque car elle demeura toujours pauvre,

· A la population de s'impliquer dans le processus de la conservation de la nature.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES ET DICTIONNAIRE

1. Dictionnaire, le Robert pour tous 27, Rue de la glacière, 75013 Paris, 1994

2. Didier BOUKENHO et ali, communication et organisation, 1 Rue de Rome

3. GRAWITZ M., Méthodes de recherche en science sociale, Paris, Dallas, 1991

4. Larousse de poche, Dictionnaire de noms propres et noms communs, Malherbes, Paris 1994

II. AUTRE DOCUMENT

1. Rapport annuel de la RTCT, Décembre 2013

III. NOTES DES COURS

1. Paulin BYADUNIA, technique d'animation, cours inédit Institut Uzima, 2009-2010

2. Richard BUSHISHI, sociologie, cours inédit Institut Uzima,

3. ASS Dieudonné SINZAHERA, gestion de l'environnement, cours inédit G3 ISDR/GL, 2014-2015

4. CT Claudine MAFUKO, utilisation de ressource naturelle durable, cours inédits G3 ISDR/GL, 2014-2015

5. ASS KALEGAMIRE, droit de l'environnement, cours inédits G2 ISDR/GL, 2013-1014

IV. TFC et MEMOIRE

1. BETRAND Jean Claude, Medias, Introduction à la presse

2. MULEMANGABO Amani, l'impact de la presse écrite sur la conservation de la nature, TFC inédit ISTou/Goma, 1989

3. KAMBALE BULERE, l'apport de médias et du marketing dans la relance des activités hôteliers et touristiques dans la ville de Goma, TFC inédit ISTou/Goma, 1998-1999

4. KAKULE SIKAWITE Jean Paul, role de la communauté dans la redynamisation de la conservation du PNVi-centre/site de KANYABAYONGA, TFC inédit ISTou/Goma, 2011-2012

5. MUHINDO MULAGHALIYA, la presse écrite dans la ville de Goma, TFC inédit ISTou/Goma, 1998-1999

V. WEBOGRAPHIE

W.W.W.Google. com., vendredi 05 juillet 2015 à 14h30'.

ANNEXES

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

Nous sommes étudiant à l'institut supérieur de développement rural des grands lacs, « ISDR/GL ».

Nous sommes entrain d'effectuer une étude sur l'évaluation des émissions radiodiffusées et ses effets sur la conservation de la nature dans la ville de Goma/ cas de l'émission environnement notre vie. Nous vous prions de bien vouloir répondre honnêtement sans vous gêne à nos questions. Nous vous garantissons une discrétion totale de tout coeur.

I. IDENTITE DE L'ENQUETE

1. Age..........................ans

2. Etat civil : a) célibataire :

b) marié (e) :

c) veuf (Ve) :

d) divorcé (e) :

3. Sexe : a) masculin : b) féminin :

4. niveau d'étude : a) primaire :

b) secondaire :

c) universitaire :

5. Profession : a) sans :

b) chauffeur :

c) journaliste :

d) Enseignant :

e) autre à préciser :.........................................................................

II.2 QUESTION PROPREMENT DITES

1. suivez-vous l'émission environnement notre vie?

a) Oui : b) non :

2. Si OUI depuis quand ?

- 199...

- 200....

3. Quelles sont les conséquences de la destruction de la nature ?

a) Réchauffement climatique :

b) Pertes des ressources naturelles :

c) Dégradation des écosystèmes :

d) Autres à préciser :..................................................................

4. A quel moment préfériez-vous que l'émission environnement notre vie soit diffusée ?

a) Midi :

b) Le soir :

c) Le matin :

d) Après- midi :

5. Avez- vous l'habitude de suivre l'émission environnement notre vie ?

OUI : NON :

6. Si Oui, a quoi cette émission vous intéresse-t-elle ?

................................................................................................................................................................................................................

7. Il ya -t-il un plus que vous avez gagné à partir de cette émission ?

OUI : NON :

8. Si OUI, lequel ?

..........................................................................................................................................................................................................

9. Quelle est la place des émissions radiodiffusée dans la conservation de la nature ?

............................................................................................................................................................................................................

10. Que faire pour que l'émission ait un impact sur la protection de l'environnement ?

a. Sensibilisation de la population sur l'abattage des arbres :

b. Contourner les moyens de consommation des braises :

c. Changer les matérielles de constructions :

d. Autres à précises :...........................................................................

III. questions adresses aux agents de la RTCT

1. Il ya-t-il des effets de cette émission sur la conservation de la nature dans la ville de Goma ?

2. Si OUI, les quels par ex ?

...........................................................................................................................................

3. Si NON, pourquoi ?

...........................................................................................................................................

4. Quel est l'apport de la RTCT dans la conservation de la nature ?

a) Sensibilisation

b) Education environnementale

c) Information

d) Autres à préciser...................................................................

5. Que ce qui peut faire a ce que cette émission ne puisse pas être bien suivie ?

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6. Que peut - ont faire pour que cette émission soit bien suivie ?

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon