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Grossesses molaires.

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par Immaculée NIYONSENGA
INSTITUT SUPERIEUR TECHNIQUE ET SOCIAL DE GOMA -  DE GRADUE EN TECHNIQUES MEDICLAES 2015
  

Disponible en mode multipage

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DEDICACE

A notre mère ;

Aux Soeurs Maman Jean Bosco et Maman Valentine ;

Aux prêtres Valens et Noel ;

A Vous tous amis et Connaissances.

REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail, il est impérieux d'exprimer notre reconnaissance à tous ceux qui ont contribué à sa réalisation.

Notre reconnaissance s'adresse aux autorités académiques et administratives, à tout le corps professoral de l'ISTS-GOMA pour leur encadrement.

Nos sentiments de reconnaissance s'adressent à l'Ass. ABEDI MUSA pour avoir assuré la direction de ce travail de fin de cycle. Ses conseils, ses suggestions ont été d'une importance capitale ; qu'il trouve ici notre profonde gratitude.

Nous exprimons également nos remerciements aux responsables de différents services de l'Hôpital de RWAMAGANA qui ont accepté de nous fournir les données et les informations utiles à notre recherche.

Nous remercions aussi nos collègues de promotion pour leurs conseils et leur collaboration qui ont été pour nous un outil de réussite.

Enfin, que ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail ; ne se sentent pas oubliés par cette page.

SIGLES ET ABREVIATIONS

Ass.  : Assistant

CCC  : Communication pour le changement des comportements

CHU  : Centre hospitalier universitaire

Cm  : Centimètre

EPH  : oedème, Protéinurie, Hypertension

HCG  : Hormone chorio gonadique

ISTS  : Institut Supérieur Technique et Social

MINISANTE  : Ministère de la santé

Mm  : Millimètre

OMS  : Organisation mondiale de la santé

RESUME

Notre étude a porté sur l'évaluation du niveau des connaissances du personnel infirmier sur la grossesse molaire. Pour l'aborder, nous nous sommes fixés les objectifs ci-dessous :

- Evaluer le niveau de connaissances du personnel soignant sur les signes de la grossesse molaire ;

- Déterminer le niveau de formation du personnel soignant sur la prise en charge de la grossesse molaire ;

- Evaluer la prise en charge de la femme avec grossesse molaire par le personnel soignant de l'hôpital de Rwamagana.

Après analyse et interprétation des données, nous avons abouti aux conclusions suivantes :

- 89,4% des enquêtés qui connaissent les signes cliniques d'une grossesse molaire

- tous les enquêtés parlent de la croissance anormale de l'utérus, les nausées et vomissements et des saignements vaginaux comme signes cliniques de la grossesse molaire

- 74,2% des enquêtés n'ont pas reçu la formation sur la grossesse molaire

- 85,7% des enquêtés ont reçu la formation une seule fois

- Aucun enquêté qui connait les facteurs de risque de la grossesse molaire

- 89,4% des cas les enquêtés connaissent le nursing à appliquer devant un cas de grossesse molaire

- Tous les enquêtés citent la surveillance de la hauteur utérine, les nausées et vomissements et les saignements vaginaux comme éléments de surveillance en cas de la grossesse molaire

SUMMARY

Our study related to the evaluation of the level of knowledge of the personnel male nurse on the molar pregnancy. To approach it, we laid down ourselves the objectives below:

- To evaluate the level of knowledge of the personnel looking after on the signs of the molar pregnancy;

- To determine the training level of the personnel looking after on the factors of risk of the molar pregnancy;

- To evaluate the assumption of responsibility of the woman with molar pregnancy by the looking after personnel of the hospital of Rwamagana.

After analysis and interpretation of the data, we arrived at the following conclusions:

- 89,4% of surveyed which know the clinical signs of a molar pregnancy

- all inquired speak about the abnormal growth of the uterus, nauseas and vomiting and of the vaginal bleedings like clinical signs of the molar pregnancy

- 74,2% of surveyed did not receive the formation on the molar pregnancy

- 85,7% of surveyed received formation only once

- No inquired which know the factors of risk of the molar pregnancy

- 89,4% of the surveyed cases know the nursing to be applied in front of a case of molar pregnancy

- All inquired quote the monitoring uterine height, nauseas and vomiting and the bleedings vaginal like elements of monitoring in the event of the molar pregnancy
0. INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

La grossesse molaire est une complication rare qui survient lorsque les premières cellules nées de la fécondation de l'ovule par le spermatozoïde ne se développent pas normalement. Lors d'une grossesse normale, l'oeuf fécondé comporte 23 chromosomes maternels et 23 chromosomes paternels, soit 46 en tout. Lors d'une grossesse molaire, les chromosomes maternels et paternels sont mal répartis et les cellules destinées à former le placenta sont anormales (1).

Cette maladie concerne une à trois grossesses pour 1 000. Le risque de dégénérescence cancéreuse atteint 10 %. Ce risque est proche de 10 - 15 % pour les môles complètes et de 0,5 à 3 % pour les môles partielles. La môle est plus fréquente chez la femme jeune et âgée. Elle semble plus fréquente en Asie du Sud-Est (1/200 grossesses) (2).

La fréquence de la môle hydatiforme varie d'un pays à l'autre, d'une région à l'autre. En effet, il semble qu'il existe une surestimation dans les populations hospitalisées des pays en développement car en milieu rural seules les grossesses pathologiques sont hospitalisées. Inversement, on note une sous estimation dans les études qui excluent les fausses couches. La fréquence de la môle diminue si on ne pratique pas un examen systématique des produits d'avortements (7). Son incidence varie de 1 sur 2000 à 2500 grossesses aux Etats Unis contre 1 sur 185 à 200 en Asie et 1 sur 500 en Amérique du Sud (Brésil et Mexique) (2).

En France, la fréquence des môles hydatiques ou grossesses molaires est estimée à environ 1 pour 1 000 grossesses (4).

Dans une étude menée au Maroc, le taux des Môles Hydatiformes représentait 0,43 % des grossesses et 13,5 % des avortements. La moyenne d'âge de nos patientes était de 25ans (16 à 55) (3).

Au Madagascar, dans une étude réalisée au centre hospitalier d'Antananarivo, la fréquence de la môle hydatiforme était de 14 sur 2547 grossesses enregistrées, ce qui représente une grossesse molaire sur 181 grossesses durant les années 2011 à 2013 (7). Au CHU de la maternité de Befetatanana, le centre de référence national au Madagascar, la grossesse molaire est d'une sur 328 grossesses (7).

Au Bourkina Fasso une étude menée en 2012 a rapporté une fréquence variant entre 7,9 à 12,8 cas de grossesse molaire pour 1000 accouchements (6).

En Tunisie, pendant l'année 2013, la fréquence de la grossesse molaire était de 1 sur 556 accouchements dans le district de Tunis qui comptait une population de 125.695 (5).

Au Rwanda, le MINISANTE rapporte une fréquence de la môle hydatiforme variant entre 1 sur 500 à 1000 grossesses (8).

Le même rapport du MINISANTE précise qu'à l'hôpital de Gisenyi la fréquence de la grossesse molaire est de 1 sur 951 grossesses pour l'année 2009 et 4 sur 1250 grossesses pour les années 2012 et 2013 (8).

L'hôpital de Rwamagana qui est notre milieu d'étude, la fréquence de la grossesse molaire est de 3 grossesses molaires sur 1000 accouchements, a rapporté le rapport annuel de l'année 2014 (9).

Au vu de ce qui précède et compte tenu de la prise en charge de cette pathologie qui s'avère difficile surtout en zone rurale dépourvue du personnel de santé spécialisé et régulièrement recyclé, un bon nombre des questions nous est venu à l'esprit pour mener à bon port cette recherche.

0.2. QUESTIONS DE RECHERCHE

0.2.1. Question principale

Quel est le niveau de connaissances du personnel soignant sur la prise en charge de la grossesse molaire à l'hôpital de Rwamagana ?

0.2.2. Questions spécifiques

- Le personnel soignant a-t-il une connaissance suffisante sur les signes de la grossesse molaire ?

- Le personnel soignant est-il formé sur la prise en charge de la grossesse molaire ?

- Comment est la prise en charge de la femme avec grossesse molaire par le personnel soignant de l'hôpital de Rwamagana ?

0.3. HYPOTHESES DE RECHERCHE

- Le personnel soignant aurait une connaissance insuffisante sur les signes de la grossesse molaire ;

- Le personnel soignant ne serait pas formé sur la prise en charge de la grossesse molaire ;

- La prise en charge de la femme avec grossesse molaire par le personnel soignant de l'hôpital de Rwamagana ne serait pas efficace.

0.4. OBJECTIFS DE RECHERCHE

0.4.1. Objectif général

Contribuer à l'amélioration de la prise en charge de la grossesse molaire par le personnel soignant de l'hôpital de Rwamagana.

0.4.2. Objectifs spécifiques

- Evaluer le niveau de connaissances du personnel soignant sur les signes de la grossesse molaire ;

- Déterminer le niveau de formation du personnel soignant sur la prise en charge de la grossesse molaire ;

- Evaluer la prise en charge de la femme avec grossesse molaire par le personnel soignant de l'hôpital de Rwamagana.

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

0.5.1. Choix

Le choix de ce sujet n'a pas été le fruit du hasard, il a été suscité par autre attachement personnel du fait que nous avons constaté qu'à l'hôpital de Rwamagana, le personnel soignant ont des lacunes sur la démarche à suivre pour la prise en charge, l'identification des signes cliniques, les facteurs de risque et les complications qui plaident en faveur de la grossesse molaire.

0.5.2. Intérêt

a) Intérêt personnel

Sur le plan personnel, ce travail nous permet d'approfondir nos connaissances en ce qui concerne la grossesse molaire.

b) Intérêt scientifique et académique

Ce travail est l'une des exigences de l'institut supérieur et universitaire qui demandent que tout étudiant qui termine le premier cycle de graduat de mener des recherches pour aboutir à un travail dans son domaine. Et afin ce travail constitue une source d'information pour les autres chercheurs qui seront intéressés par ce sujet.

c) Intérêt social

Après l'exploitation de ce sujet, les conclusions auxquelles nous aboutiront, aideront à réaliser harmonieusement les tâches exigées au personnel soignant plus particulièrement dans la prise en charge de la grossesse molaire. Ainsi il y aura la réduction des facteurs de risque et des complications liées à ladite pathologie.

0.6. DELIMITATION DU SUJET

Notre travail a été effectué à l'hôpital de Rwamagana et s'étend sur la période du 01 Février au 30 Juin 2015, soit cinq mois.

0.7. SUBDIVISION DE L'ETUDE

A part l'introduction, la conclusion et les recommandations, notre travail comprend quatre chapitres à savoir :

v Le 1ère chapitre : Généralités sur la grossesse molaire

v Le 2ème chapitre : le matériel, les méthodes et la présentation du milieu d'étude

v Le 3ème chapitre : la présentation et l'analyse des résultats

v Le 4ème chapitre : la discussion ou l'interprétation des résultats.

0.8. DIFFICULTES RENCONTREES

- Indisponibilité fréquente de nos enquêtés

- Insuffisance de la documentation pour enrichir le travail

- Le fait de combiner le travail, les études et le présent travail nous a été lourd.

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA GROSSESSE MOLAIRE

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS CLES

a. La grossesse molaire ou mole hydatiforme est une complication rare qui survient lorsque les premières cellules nées de la fécondation de l'ovule par le spermatozoïde ne se développent pas normalement. Lors d'une grossesse normale, l'oeuf fécondé comporte 23 chromosomes maternels et 23 chromosomes paternels, soit 46 en tout. Lors d'une grossesse molaire, les chromosomes maternels et paternels sont mal répartis et les cellules destinées à former le placenta sont anormales (10).

b. Infirmier : C'est une personne qui ayant suivi des études professionnelles de base, est apte et habituée à assumé dans son pays la responsabilité de l'ensemble des soins que requièrent la promotion de la santé, la prévention de la maladie et les soins donnés aux malades (11).

I.2. ETIOLOGIE

La cause est encore inconnue, mais les études cytogénétiques des môles hydatiformes complètes permettent de penser qu'elles seraient issues de la prolifération d'un ovocyte « vide », à savoir sans génome maternel (seul le génome mitochondrial maternel persisterait dans cet ovocyte) fécondé par un spermatozoïde secondairement dupliqué ou, moins souvent, fécondé par 2 spermatozoïdes (fécondation dispermique). Il existe quelques formes familiales ; dans ces cas, une mutation sur le gène NLRP7 ou sur le gène C6orf221 a pu être identifiée (19).

I.3. ANATOMIE DE L'UTERUS

Chez la femme, l'utérus est un organe creux, impair, médian, siégeant dans le petit bassin (ou pelvis). Sa forme est globalement celle d'une poire. Il est composé de 3 parties : le fond utérin, le corps utérin et le col utérin, séparés par l'isthme, rétrécissement entre la cavité corporéale et le canal endocervical.

En dehors d'une fécondation, l'endomètre est éliminé au cours des menstruations, qui marquent le début d'un nouveau cycle (durée habituelle de 28 jours, mais très variable d'une femme à l'autre). Dans le cas d'une grossesse, la croissance de l'embryon entraîne la distension de l'utérus. Sa taille va ainsi passer de 8 cm de long (une orange) à 35 cm. Lors de l'accouchement, les contractions de l'utérus, intenses et régulières, marquent le début du travail qui aboutira à la naissance, le col utérin se dilate pour laisser passer l'enfant. Puis, une fois l'accouchement terminé (bébé et placenta) la musculature utérine se rétracte très vite et l'utérus retrouve ses dimensions habituelles au bout de deux mois (11).

I.3.1. Morphologie externe

Ses dimensions sont de 8 cm par 4 cm, aplati d'avant en arrière. Le corps est grossièrement triangulaire. La partie la plus postérieure du corps reçoit l'implantation des trompes de Fallope. Le corps utérin est séparé du col par un isthme. Le col est un cylindre où s'insère le vagin (la partie qui fait saillie est souvent appelée museau de tanche).

L'utérus dispose d'un système d'attache permettant de le suspendre et de le soutenir afin d'éviter le prolapsus, ainsi qu'un système d'orientation.

Dans sa position normale, l'utérus est antéfléchi : le corps utérin dessine un angle d'environ 120° avec le col. Il est également en antéversion : le corps utérin forme un angle d'environ 30° avec l'axe ombilico-coccygien. Cette position est maintenue grâce aux ligaments ronds qui maintiennent le fond de l'utérus vers l'avant et grâce aux utéro-sacrés (segment des lames sacro-recto-génito-pubiennes) qui tire le col utérin vers l'arrière.

Le système de suspension est formé par deux paires de ligaments, les lames sacro-recto-génito-pubiennes qui relient le pubis au sacrum, et, par le ligament de Mackenrodt autour de l'artère utérine, qui attache l'utérus aux parois du pelvis, de telle sorte que le col utérin se trouve au centre d'une croix ligamentaire.

Enfin le dernier système d'attache est constitué par les muscles releveurs et les muscles du plancher du périnée (11).

I.3.2. Morphologie interne

À son extrémité inférieure, le col utérin est traversé par le canal cervical permettant la communication entre le vagin et l'intérieur du corps utérin. À chaque extrémité le canal cervical est ouvert par un ostium interne et un externe.

L'utérus possède, au niveau des cornes utérines, deux orifices qui relient la cavité utérine aux trompes : les ostium utérin de la trompe. C'est par ces orifices que remontent les spermatozoïdes dans le but de rencontrer l'ovocyte au niveau de l' ampoule tubaire.

La paroi utérine est faite d'une muqueuse, l' endomètre. Cette muqueuse, fortement vascularisée et riche en glandes, varie en épaisseur au cours du cycle menstruel. La couche intermédiaire est un muscle lisse appelé myomètre (à commande involontaire ; à la différence des muscles striés : à commande consciente). La partie la plus externe, la séreuse (ou encore périmètre qui n'est pas très usité), est recouverte pour la partie la plus supérieure par le péritoine (11).

I.4. EPIDEMIOLOGIE

Les môles hydatiformes représentent les maladies trophoblastiques les plus fréquentes, raison pour laquelle seules ces pathologies sont discutées ici. Elles intéressent dans les pays occidentaux 1-3/1000 grossesses. Leur incidence est nettement plus élevée en Chine et au Japon (1/500 grossesses), et surtout en Indonésie (1/80), l'incidence en Suisse est d'environ 150 nouveaux cas par an (17).

I.5. CLASSIFICATION DES GROSSESSES MOLAIRES

On distingue deux types de môle :

· la môle hydatiforme complète

· la môle hydatiforme partielle

En cas de môle hydatiforme complète (ou grossesse molaire complète), l'oeuf fécondé ne possède aucun chromosome maternel et les 23 chromosomes paternels sont en double exemplaire. Ni embryon, ni sac amniotique, ni placenta normal ne peuvent alors se développer. Le placenta forme une masse de kystes qui ressemble à une grappe de raisin, visible à l' échographie (12).

En cas de môle hydatiforme partielle (ou grossesse molaire partielle), l'oeuf fécondé possède 23 chromosomes maternels, mais les chromosomes paternels sont aussi en double exemplaire. L'oeuf compte donc 69 chromosomes en tout, au lieu de 46. Cette situation résulte souvent d'une duplication des chromosomes du spermatozoïde ou de la fécondation de l'oeuf par deux spermatozoïdes (13).

I.6. DIAGNOSTIC

I.6.1. Clinique

On suspecte une môle devant les signes suivants :

- Croissance anormale de l'utérus (utérus)

- La croissance excessive dans environ la moitié des cas

- Plus petit que la croissance prévue dans environ un tiers des cas

- Les nausées et les vomissements qui peuvent être assez graves pour nécessiter une hospitalisation

- Les saignements vaginaux pendant la grossesse pendant les 3 premiers mois de grossesse

- Les symptômes de l'hyperthyroïdie

- Intolérance à la chaleur

- Selles molles

- Rythme cardiaque rapide

- Agitation, nervosité

- Peau plus chaud et plus humide que d'habitude

- Tremblement des mains

- Perte de poids inexpliquée

- Symptômes similaires à la pré-éclampsie qui se produisent dans le 1er trimestre ou au début du 2e trimestre - ce qui est presque toujours un signe d'une môle hydatiforme, parce que la pré-éclampsie est extrêmement rare si tôt dans une grossesse normale

- Hypertension artérielle

- Enflure des pieds, des chevilles, des jambes (18).

I.6.2. Paraclinique

a. Biologie

Le dosage des h CG dans une môle complète montre un taux habituellement très élevé, bien plus que ce que ne prévoit le terme théorique. Dans une môle partielle, le taux d'HCG est souvent dans les normes pour l'âge gestationnel (18).

b. Imagerie

À l' échographie, dans une môle complète, l'utérus est plus gros qu'attendu pour l'âge gestationnel et son contenu ne montre pas de sac gestationnel ni d' embryon, mais une image en grappe de raisin ou en nid d'abeilles, correspondant à des plages lacunaires anéchogènes multiples au sein d'un trophoblaste occupant toute la cavité utérine. Dans une môle partielle, le trophoblaste peut être focalement lacunaire, souvent associé à un sac gestationnel, voire à un embryon. Si la môle partielle était découverte tardivement, l'embryon aurait un syndrome polymalformatif (oreilles bas implantées, syndactylies...) (18).

c. Anatomie pathologique

Un certain nombre de diagnostics de môles sont faits par l'examen anatomopathologique des résidus d'une fausse-couche. Macroscopiquement, on observe dans les môles complètes une masse hémorragique constituée de multiples vésicules à paroi fine et au contenu liquidien « en grappe de raisin ». Histologiquement, c'est une prolifération de villosités hydropiques, kystiques, avasculaires. On constate surtout une hyperplasie trophoblastique diffuse. Dans les môles partielles, l'hyperplasie trophoblastique est moins marquée et des villosités normales cohabitent avec des villosités hydropiques (18).

I.7. TRAITEMENT, EVOLUTION ET COMPLICATIONS

I.7.1. Traitement

Le traitement repose sur une aspiration du contenu utérin sous anesthésie générale, associé à un geste de curetage. Le taux sérique des HCG doit être contrôlé (généralement sur un rythme hebdomadaire) jusqu'à l'absence de détection, puis encore mensuellement pendant 6 mois pour une môle complète alors que la surveillance peut être arrêtée dès normalisation des HCG pour une môle partielle (15). Une contraception efficace est recommandée afin de prévenir l'interférence d'une nouvelle grossesse avec le développement d'une tumeur trophoblastique gestationnelle.

Une évolution vers une tumeur trophoblastique gestationnelle doit être suspectée en cas d'évolution anormale des HCG après évacuation de la môle. Les critères de diagnostic de tumeur post-môlaire comprennent la ré-ascension des HCG sur au moins trois dosages hebdomadaires consécutifs (sur au moins deux semaines), la stagnation des HCG sur au moins quatre dosages hebdomadaires consécutifs (sur au moins trois semaines). La persistance d'un taux positif d'HCG à six mois de distance (16). Une tumeur nécessite un traitement par chimiothérapie le plus souvent. Il existe également des cas de fausses élévations d'HCG secondaires à une interférence avec des anticorps acquis (16). Le dosage de l'HCG dans sa forme hyperglycosylée pourrait être un meilleur marqueur de la transformation tumorale (15). Son augmentation dans le temps pourrait ainsi faire porter l'indication à une chimiothérapie. La récidive d'une grossesse môlaire est rare (inférieure à 1%). Une nouvelle conception est donc tout à fait possible (16).

I.7.2. Evolution

Les môles hydatiformes guérissent dans la plupart des cas après simple évacuation du contenu utérin par aspiration. Le risque de rétention de matériel trophoblastique dans l'utérus est cependant plus important qu'après aspiration d'un fausse-couche habituel non môlaire. Une deuxième aspiration peut donc être nécessaire si une échographie réalisée dans les semaines suivant l'aspiration initiale montre une rétention (définie par une épaisseur antéro-postérieure de l'image intra-utérine de plus de 17 mm) (14).

I.7.3. Complications

Le risque principal des môles hydatiformes est que se développe, dans les semaines ou mois qui suivent, une tumeur trophobalstique gestationnelle qui peut être une môle invasive, un choriocarcinome gestationnel, une tumeur trophoblastique du site d'implantation ou une tumeur trophoblastique épithélioïde. Ce risque est de l'ordre de 15% après une môle complète et de l'ordre de 0,5 à 3% après une môle partielle. Ce type de tumeurs peut également survenir après n'importe quelle grossesse et notamment après une fausse-couche spontanée banale, après une grossesse extra-utérine ou après un accouchement normal (14).

I.8. SOINS INFIRMIERS EN CAS DE GROSSESSE MOLAIRE

Il faut une surveillance attentive de (s) :

- La hauteur utérine

- Nausées et vomissements

- Saignements vaginaux

- Signes vitaux

- Eléments de l'état général

- Du poids

- Signes de la pré éclampsie (18).

I.9. TABLEAU DES BESOINS FONDAMENTAUX PERTURBES

Problème

Signes

BFP

Objectif du soin

Intervention infirmière

Résultat

Peur

Frisson, tremblement

Besoin de sécurité

Lever la peur du malade

Psychothérapie

Peur levée

Salubrité

Saignements vaginaux, vomissement

Protéger la peau et les téguments

Garder la peau et les téguments propres

Bain du malade

Peau et téguments propres

Cri

Douleur

Dormir et se reposer

Atténuer la douleur

Administration d'un antalgique prescrit

Douleur atténuée

Valeurs des signes vitaux élevées

HTA, fréquence cardiaque élevée, température élevée

Garder normalement les signes vitaux

Ramener les signes vitaux dans les valeurs normales

Enveloppement humide

Signes vitaux dans les valeurs normales

CHAPITRE II : MATERIEL, METHODES ET PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

II.1. MATERIEL

II.1.1. Population d'étude

Notre population d'étude est constituée de tous les infirmiers de l'hôpital de Rwamagana qui sont à 66 personnes.

II.1.2. Echantillonnage

Nous n'avons procéder à aucune formule d'échantillonnage et avons pris un échantillon exhaustif.

II.1.3. Critères de sélection

a. Critères d'inclusion

Etait inclus dans notre étude tout infirmier travaillant au sein de l'hôpital de Rwamagana et ayant volontiers accepté de répondre à notre questionnaire d'enquête.

b. Critères d'exclusion

Etait exclus de notre étude tout autre personnel non infirmier qui travaille au sein dudit hôpital, et les infirmiers qui n'ont pas eu la volonté de répondre à notre questionnaire d'enquête.

c. Critères de satisfaction

Les normes de l'OMS nous aideront pour conclure sur notre satisfaction ou pas et il faudra que nous soyons satisfaite à plus de 60% pour conclure positivement.

II.1.4. Variables de l'étude

Les variables qui intéresseront notre étude sont :

- Formation des enquêtés sur la prise en charge de la grossesse malaire

- Ancienneté des enquêtés

- Niveau d'étude des enquêtés

- Signes de la grossesse molaire

- Facteurs de risque de la grossesse molaire

- Complications de la grossesse molaire

- Le nursing auprès d'une femme avec grossesse molaire

II.1.5. Saisie et traitement de données

Après récolte des données, le texte a été traité par le logiciel Word et les données par le logiciel Excel.

II.2. METHODES

II.2.1. Type d'étude

Notre étude est descriptive transversale car nous voulons déterminer les niveaux de connaissances infirmières sur la prise en charge de la grossesse molaire et ce, dans une durée bien déterminée.

II.2.2. Méthodes

Nous avons fait recours aux méthodes suivantes :

a. La méthode analytique : Elle nous a été utile dans l'analyse des données

b. La méthode synthétique : celle-ci nous a facilité à regrouper les données analysées en un tout cohérent.

c. La méthode statistique : nous a aidé à faire le calcul du pourcentage par la formule ci-après :

avec

ni=Effectif partiel

N= Pourcentage

d. La méthode historique : Elle nous a aidé à consulter différents documents afin de constituer la partie théorique de notre travail.

II.2.3. Techniques

A ces méthodes, nous y avons joint les techniques ci-après :

a. La technique documentaire : Avec cette technique, nous avons rassemblé toutes les données et théories ayant trait à notre étude.

b. Le questionnaire d'enquête : Un questionnaire d'enquête a été adressé à l'échantillon faisant l'objet de notre étude pour qu'il exprime ses idées et ses connaissances en ce qui concerne la grossesse molaire,

II.2.4. Impact prévu

Ce travail pourra avoir un impact positif dans l'amélioration de la prise en charge infirmière de la femme avec grossesse molaire.

II.3. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

1. Historique

Hôpital de RWAMAGANA est un hôpital de district qui est sous la subside de l'état construit en 1935 du temps colonial sous les auspices du roi MUTARA III RUDAHIGWA. Il a vu son agrandissement 1950 avec le service de maternité qui a été construit par le FBI (fond du bien être indigène). Cet hôpital a eu une nouvelle restructuration après le Génocide avec les nouveaux bâtiments qui ont été construit grâce à l'aide du Croix Rouge norvégienne en 2000.

2. Situation géographique

L'hôpital de Rwamagana se situe dans la province de l'Est du pays, dans le district de Rwamagana. Il se trouve la route de KIGALI- NYAGATARE à l'Est : église du Christ roi, au Nord : le marché de RWAMAGANA au Nord-Ouest. C'est un hôpital dont la capacité d'acquérir 230 lits en hospitalisation. Il dessert la population totale de sa zone de rayonnement qui est de 269.553.

CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS

3.1. Caractéristiques sociodémographiques

Tableau 1 : Répartition des enquêtés selon l'âge

Age/années

Effectif

%

[20-30[

14

21,2

[30-40[

42

63,6

=40

10

15,2

Total

66

100

Il ressort de ce tableau que 63,6% des enquêtés sont âgés entre 30 et 40 ans alors que 15,2% ont l'âge supérieur ou égal à 40 ans.

Tableau 2 : Répartition des enquêtés selon le sexe

Sexe

Effectif

%

Masculin

15

22,7

Féminin

51

77,3

Total

66

100

Il ressort de ce tableau que 77,3% sont les sujets du sexe féminin contre 22,7% du sexe masculin.

Tableau 3 : Répartition des enquêtés selon le niveau d'études

Niveau d'étude

Effectif

%

Infirmier A3

5

7,6

Infirmier A2

40

60,6

Infirmier A1

21

31,8

Total

66

100

De ce tableau, nous remarquons que 60,6% des enquêtés sont des infirmiers du niveau A2 alors que 31,8% sont ceux du niveau A1.

Tableau 4 : Répartition des enquêtés selon l'ancienneté

Ancienneté/années

Effectif

%

<4

5

7,6

[4-8[

12

18,2

=8

49

74,2

Total

66

100

Il ressort de ce tableau que 74,2% des enquêtés ont une ancienneté supérieure ou égale à 8 ans alors que 7,6% ont une ancienneté inférieure à 4 ans.

Tableau 5 : Répartition des enquêtés selon le service d'affectation

Service d'affectation

Fréquence n=59

%

Médecine interne

10

15,1

Pédiatrie

11

16,7

Chirurgie

21

31,8

Gynéco-obstétrique

24

36,4

Total

66

100

Il ressort de ce tableau que 36,4% des enquêtés sont affectés en gynéco-obstétrique alors que15,1% sont affectés en médecine interne.

3.2. Evaluation du niveau des connaissances des signes de la grossesse molaire

Tableau 5 : Répartition des enquêtés selon la connaissance des signes cliniques de la grossesse molaire

Connaissance des signes cliniques de la grossesse molaire

Effectif

%

Oui

59

89,4

Non

7

10,6

Total

66

100

De ce tableau, nous constatons que 89,4% des enquêtés qui connaissent les signes cliniques d'une grossesse molaire contre 10,6% qui n'en connaissent pas.

Dans le tableau qui suit, nous présentons les enquêtés selon qu'ils citent les signes cliniques de la grossesse molaire, soit 59 enquêtés.

Tableau 6 : Répartition des enquêtés selon qu'ils citent le signes cliniques de la grossesse molaire

Citent les signes cliniques de la grossesse molaire

Fréquence n=59

%

Croissance anormale de l'utérus

59

100

Les nausées et les vomissements

59

100

Les saignements vaginaux pendant la grossesse

59

100

Rythme cardiaque rapide

42

71,2

Selles molles

41

69,5

Peau plus chaud et plus humide que d'habitude

39

66,1

Agitation, nervosité

39

66,1

Symptômes similaires à la pré-éclampsie

35

59,3

A la lecture de ce tableau, nous remarquons que tous les enquêtés parlent de la croissance anormale de l'utérus, les nausées et vomissements et des saignements vaginaux comme signes cliniques de la grossesse molaire alors que 59,3% ajoutent les symptômes similaires à la pré-éclampsie.

3.3. Niveau de formation

Tableau 7 : Répartition des enquêtés selon qu'ils ont reçu une formation sur la grossesse molaire

Ont reçu la formation

Effectif

%

Oui

17

25,8

Non

49

74,2

Total

66

100

Il ressort de ce tableau que 74,2% des enquêtés n'ont pas reçu la formation sur la grossesse molaire contre 25,8% seulement qui en ont reçu.

Dans le tableau qui suit, nous présentons les résultats selon le nombre des formations reçues, soit 49 personnes.

Tableau 8 : Répartition des enquêtés selon le nombre des formations reçues

Nombre de formations

Effectif

%

Une fois

42

85,7

Deux fois

5

10,2

Plus de 2 fois

2

4,1

Total

49

100

Il ressort de ce tableau que 85,7% des enquêtés ont reçu la formation une seule fois contre 4,1% qui en ont reçu plus de 2 fois.

3.4. Connaissances de la prise en charge de la grossesse molaire

Tableau 9 : Répartition des enquêtés selon la connaissance de la prise en charge de la grossesse molaire

Connaissance des facteurs de risque la grossesse molaire

Effectif

%

Oui

0

0

Non

66

100

Total

66

100

Aucun enquêté ne connait les facteurs de risque de la grossesse molaire.

3.5. Connaissances du nursing devant une femme avec grossesse molaire

Tableau 10 : Répartition des enquêtés selon la connaissance du nursing à appliquer devant une femme avec grossesse molaire

Connaissance du nursing

Effectif

%

Oui

59

89,4

Non

7

10,6

Total

66

100

De ce tableau, nous remarquons que dans 89,4% des cas les enquêtés connaissent le nursing à appliquer devant un cas de grossesse molaire contre 10,6% qui n'en connaissent pas.

Dans le tableau qui suit, nous présentons les enquêtés selon le nursing connu, soit 59 personnes.

Tableau 11 : Répartition des enquêtés selon le nursing à appliquer.

Nursing

Fréquence n=59

%

La hauteur utérine

59

100

Surveillance des nausées et vomissements

59

100

Surveillance des saignements vaginaux

59

100

Signes vitaux

42

71,2

Eléments de l'état général

41

69,5

Peser la maman

42

71,2

Signes de la gestose EPH

35

59,3

Il ressort de ce tableau que tous les enquêtés citent la surveillance de la hauteur utérine, des nausées et vomissements et des saignements vaginaux comme éléments de surveillance en cas de la grossesse molaire alors que 59,3% ajoutent la surveillance des signes de la gestose EPH.

CHAPITRE IV : DISCUSSION DES RESULTATS

Notre recherche a montré que 60,6% des enquêtés sont des infirmiers du niveau A2 alors que 31,8% sont ceux du niveau A1 (tableau 3) et que 74,2% des enquêtés ont une ancienneté supérieure ou égale à 8 ans alors que 7,6% ont une ancienneté inférieure à 4 ans (tableau 4).

ZONGO M., CAPOCHICHI J., GANDAHO P. ET COPPIETERS Y., dans leur étude sur la prise en charge psychosociale des personnes vivant avec le VIH au Bénin avaient trouvé que 82,5% des enquêtés sont des infirmiers du niveau A1 et que 92,3% des enquêtés ont une ancienneté supérieure ou égale à 8 ans.

Nous avons constaté que 89,4% des enquêtés connaissent les signes cliniques d'une grossesse molaire contre 10,6% qui n'en connaissent pas (tableau 5) et que tous les enquêtés parlent de la croissance anormale de l'utérus, les nausées et vomissements et des saignements vaginaux comme signes cliniques de la grossesse molaire alors que 59,3% ajoutent les symptômes similaires à la pré-éclampsie (tableau 6).

ZONGO M., CAPOCHICHI J., GANDAHO P. ET COPPIETERS Y., avaient trouvé que 89,4% des enquêtés connaissent les signes cliniques d'une grossesse molaire et que tous les enquêtés parlent de la croissance anormale de l'utérus, les nausées et vomissements et des saignements vaginaux comme signes cliniques de la grossesse molaire (1).

Notre étude a montré que 74,2% des enquêtés n'ont pas reçu de formation sur la grossesse molaire contre 25,8% seulement qui en ont reçu (tableau 7) et que 85,7% des enquêtés ont reçu la formation une seule fois contre 4,1% qui en ont reçu plus de 2 fois (tableau 8).

Selon les normes de l'OMS (3) les agents sanitaires doivent avoir suivi la formation correcte et posséder des compétences appropriées pour leur niveau de responsabilité ; la formation et la supervision seront des priorités absolues.

Aucun enquêté ne connait les facteurs de risque de la grossesse molaire (tableau 9).

Dans une étude menée par l'Association Africaine de francophonie au Yaoundé (Cameroun) sur la prise en charge de la grossesse molaire, 32% des cas ne connaissaient pas les facteurs de la grossesse molaire.

Nous avons remarqué que dans 89,4% des cas les enquêtés connaissent le nursing à appliquer devant un cas de grossesse molaire contre 10,6% qui n'en connaissent pas (tableau 10) et que tous les enquêtés citent la surveillance de la hauteur utérine, les nausées et vomissements et les saignements vaginaux comme éléments de surveillance en cas de la grossesse molaire alors que 59,3% ajoutent la surveillance des signes de la gestose EPH (tableau 11).

Pour MUNYAMASOKO V. (2), les enquêtés ne maitrisaient pas les soins de nursing auprès d'un malade avec grossesse molaire car il remarqué que les soins n'étaient maitrisés que dans une moyenne inférieure à 60%, soit 57,3%.

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Notre étude a porté sur l'évaluation du niveau des connaissances du personnel infirmier sur la grossesse molaire. Pour l'aborder, nous avons émis les hypothèses suivantes :

- Le personnel soignant aurait une connaissance insuffisante sur les signes de la grossesse molaire ;

- Le personnel soignant ne serait pas formé sur la prise en charge de la grossesse molaire ;

- La prise en charge de la femme avec grossesse molaire par le personnel soignant de l'hôpital de Rwamagana ne serait pas efficace.

Après analyse et interprétation des données, nous avons abouti aux résultats suivants :

- 60,6% des enquêtés sont des infirmiers du niveau A2 alors que 31,8% sont ceux du niveau A1

- 74,2% des enquêtés ont une ancienneté supérieure ou égale à 8 ans alors que 7,6% ont une ancienneté inférieure à 4 ans

- 89,4% des enquêtés qui connaissent les signes cliniques d'une grossesse molaire contre 10,6% qui n'en connaissent pas

- Tous les enquêtés parlent de la croissance anormale de l'utérus, les nausées et vomissements et des saignements vaginaux comme signes cliniques de la grossesse molaire alors que 59,3% ajoutent les symptômes similaires à la pré-éclampsie

- 74,2% des enquêtés n'ont pas reçu la formation sur la grossesse molaire contre 25,8% seulement qui en ont reçu

- 85,7% des enquêtés ont reçu la formation une seule fois contre 4,1% qui en ont reçu plus de 2 fois

- Aucun enquêté ne connait la prise en charge de la grossesse molaire

- 89,4% des cas les enquêtés connaissent le nursing à appliquer devant un cas de grossesse molaire contre 10,6% qui n'en connaissent pas

- Tous les enquêtés citent la surveillance de la hauteur utérine, les nausées et vomissements et les saignements vaginaux comme éléments de surveillance en cas de la grossesse molaire alors que 59,3% ajoutent la surveillance des signes de la gestose EPH

Ainsi donc, nous disons que nous avons atteint nos objectifs car nous avons confirmé toutes nos trois hypothèses.

De ces résultats, nous avons formulé les recommandations suivantes :

A l'hôpital de Rwamagana

- D'organiser les formations sur la grossesse molaire

Aux infirmiers de l'hôpital de Rwamagana

- D'enrichir leurs connaissances sur la grossesse molaire afin de bien maitriser les signes cliniques, les facteurs de risque et le nursing en cas de grossesse molaire.

BIBLIOGRAPHIE

1. HANCOCK B, EVERARD J, Grossesse molaire ou môle hydatiforme in http://www.babycenter.fr/a1500636/grossesse-molaire-ou-m%C3%B4le-hydatiforme consulté le 25/02/2015 à 8 :40 AM

2. SEBIRE NJ, SECKL MJ., « Maladies trophoblastiques gestationnelles: management courant des moles hydatiformes,ý 2011

H. BOUFETTAL, P. COULLIN, S. MAHDAOUI, M. NOUN, S. HERMAS, N. SAMOUH, Les môles hydatiformes complètes au Maroc : étude épidémiologique et clinique, Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction, Volume 40, 2013

3. La HAS, Maladies gestationnelles trophoblastiques : diagnostic et prise en charge in http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1122048/fr/maladies-gestationnelles-trophoblastiques-diagnostic-et-prise-en-charge consulté le 25/02/2015 à 9 :52 AM

4. M. MOURALI, C FKIH, J ESSOUSSI-CHIKHAOUI, A BEN HAJ HASSINE, N BINOUS, N BEN ZIREB et al, les maladies trophoblastiques gestationnelles en Tunisie, Tunis, no 86, 2013

5. K.A.E. AVITON, les maladies trophoblastiques gestationnelles : Aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques, à propos de 190 cas colligés au centre hospitalier national de YO, thèse, Ouagadougou, Bourkina Fasso, 2012

6. T.B. RAMANKADRASANA, Aspects épidémiologiques et évolutifs de la grossesse molaire à la maternité de BEFETATANANA, thèse de médecine, 2014

7. MINISANTE-RWANDA, Rapport annuel, 2013

8. HOPITAL DE RWAMAGANA, Rapport annuel, 2014

9. FLORENT J., Dictionnaire médical, Masson, Paris, 2011

10. BAT, C. Larousse médical, 2013

11. PATRIER S, Pathologie du placenta: mole hydatiforme complète, Ann Pathol, 2010

12. PATRIER S, Pathologie du placenta: mole hydatiforme partielle, Ann Pathol, 2010.

13. COLE LA, DAI D, BUTLER SA, LESLIE KK, KOHORN EI, Trophoblastique gestationnel, Gynecol Oncol. 2012

14. SCHMITT C, DORET M, MASSARDIER J, HAJRI T, SCHOTT AM, RAUDRANT D, GOLFIER F, Risk of gestational trophoblastic neoplasia after HCG normalisation according to hydatidiform mole type , Gynecol Oncol, 2013

15. AGARWAL R, TEOH S, SHORT D, HARVEY R, SAVAGE PM, SECKL MJ. Chemotherapy and human chorionic gonadotropin concentrations 6 months after uterine evacuation of molar pregnancy: a retrospective cohort study, Lancet, 2012

16. WILLIAMS D, HODGETTS V, GUPTA J. Recurrent hydatidiform moles. Eur J Obstet Gynecol Reprod Biol 2010

17. GEMER O, SEGAL S, KOPMAR A, SASSOON E., Présentation Clinique des grossesses molaires complètes, Arch Gynecol Obstet.,ý 2011

18. PARRY DA, LOGAN CV, HAYWARD BE. et al., Mutations causing familial biparental hydatidiform mole implicate c6orf221 as a possible regulator of genomic imprinting in the human oocyte », Am J Hum Genet. , 2011

TABLE DES MATIERES

DEDICACE i

REMERCIEMENTS ii

SIGLES ET ABREVIATIONS iii

RESUME iv

SUMMARY v

0. INTRODUCTION 1

0.1. PROBLEMATIQUE 1

0.2. QUESTIONS DE RECHERCHE 3

0.3. HYPOTHESES DE RECHERCHE 3

0.4. OBJECTIFS DE RECHERCHE 3

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET 4

0.6. DELIMITATION DU SUJET 5

0.7. SUBDIVISION DE L'ETUDE 5

0.8. DIFFICULTES RENCONTREES 5

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA GROSSESSE MOLAIRE 6

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS CLES 6

I.2. ETIOLOGIE 6

I.3. ANATOMIE DE L'UTERUS 6

I.4. EPIDEMIOLOGIE 8

I.5. CLASSIFICATION DES GROSSESSES MOLAIRES 9

I.6. DIAGNOSTIC 9

I.7. TRAITEMENT, EVOLUTION ET COMPLICATIONS 11

I.8. SOINS INFIRMIERS EN CAS DE GROSSESSE MOLAIRE 13

I.9. TABLEAU DES BESOINS FONDAMENTAUX PERTURBES 14

CHAPITRE II : MATERIEL, METHODES ET PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 15

II.1. MATERIEL 15

II.1.1. Population d'étude 15

II.1.2. Echantillonnage 15

II.1.3. Critères de sélection 15

II.1.4. Variables de l'étude 15

II.1.5. Saisie et traitement de données 16

II.2. METHODES 16

II.2.1. Type d'étude 16

II.2.2. Méthodes 16

II.2.3. Techniques 17

II.2.4. Impact prévu 17

II.3. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 17

CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS 18

CHAPITRE IV : DISCUSSION DES RESULTATS 24

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 26

TABLE DES MATIERES 30

ANNEXE 32

ANNEXE

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

Nous sommes étudiante en troisième année de graduat en sciences infirmières à l'Institut Supérieur Technique et Social de GOMA, nous entretenons une étude sur l'évaluation du niveau de connaissances du personnel soignant sur la grossesse molaire. Dans le but de bien mener à bon port notre travail, nous vous demandons de bien vouloir répondre à ce questionnaire avec plus d'objectivité. L'anonymat et la confidentialité seront respectés.

Consigne : Cochez par une X à la case correspondant à votre réponse et compléter les pointillés.

Immaculée NIYONSENGA

I. Caractéristiques sociodémographiques

1. Age : ..........

2. Sexe : M F

3. Niveau d'étude :

a. Ao

b. A1

c. A2

d. A3

4. Ancienneté :

a. <4 ans

b. [4-8[ans

c. =8ans

5. Service d'affectation

a. Médecine interne

b. Pédiatrie

c. Chirurgie

d. Gynéco-obstétrique

II. Evaluation du niveau des connaissances des signes de la grossesse molaire

6. Connaissez-vous les signes cliniques d'une grossesse molaire ?

- Oui

- Non

7. Si oui, lesquels ?

................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

III. Niveau de formation

8. Avez-vous déjà eu de formation sur la grossesse molaire ?

- Oui

- Non

9. Si oui, combien de fois ?

- Une fois

- Deux fois

- Plus de 2 fois

IV. Evaluation de la maitrise des complications de la grossesse molaire

10. Connaissez-vous les complications d'une grossesse molaire ?

- Oui

- Non

11. Si oui, lesquelles ?

................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

V. Connaissances des facteurs de risque de la grossesse molaire

12. Connaissez-vous les facteurs de risque d'une grossesse molaire ?

- Oui

- Non

13. Si oui, lesquels ?

................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

VI. Connaissances du nursing devant une femme avec grossesse molaire

14. Connaissez-vous le nursing à appliquer chez une femme avec grossesse molaire ?

- Oui

- Non

15. Si oui, lequel ?

................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................






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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle