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Grossesses molaires.

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par Immaculée NIYONSENGA
INSTITUT SUPERIEUR TECHNIQUE ET SOCIAL DE GOMA -  DE GRADUE EN TECHNIQUES MEDICLAES 2015
  

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- Aucun enquêté qui connait les facteurs de risque de la grossesse molaire

- 89,4% des cas les enquêtés connaissent le nursing à appliquer devant un cas de grossesse molaire

- Tous les enquêtés citent la surveillance de la hauteur utérine, les nausées et vomissements et les saignements vaginaux comme éléments de surveillance en cas de la grossesse molaire

SUMMARY

Our study related to the evaluation of the level of knowledge of the personnel male nurse on the molar pregnancy. To approach it, we laid down ourselves the objectives below:

- To evaluate the level of knowledge of the personnel looking after on the signs of the molar pregnancy;

- To determine the training level of the personnel looking after on the factors of risk of the molar pregnancy;

- To evaluate the assumption of responsibility of the woman with molar pregnancy by the looking after personnel of the hospital of Rwamagana.

After analysis and interpretation of the data, we arrived at the following conclusions:

- 89,4% of surveyed which know the clinical signs of a molar pregnancy

- all inquired speak about the abnormal growth of the uterus, nauseas and vomiting and of the vaginal bleedings like clinical signs of the molar pregnancy

- 74,2% of surveyed did not receive the formation on the molar pregnancy

- 85,7% of surveyed received formation only once

- No inquired which know the factors of risk of the molar pregnancy

- 89,4% of the surveyed cases know the nursing to be applied in front of a case of molar pregnancy

- All inquired quote the monitoring uterine height, nauseas and vomiting and the bleedings vaginal like elements of monitoring in the event of the molar pregnancy
0. INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

La grossesse molaire est une complication rare qui survient lorsque les premières cellules nées de la fécondation de l'ovule par le spermatozoïde ne se développent pas normalement. Lors d'une grossesse normale, l'oeuf fécondé comporte 23 chromosomes maternels et 23 chromosomes paternels, soit 46 en tout. Lors d'une grossesse molaire, les chromosomes maternels et paternels sont mal répartis et les cellules destinées à former le placenta sont anormales (1).

Cette maladie concerne une à trois grossesses pour 1 000. Le risque de dégénérescence cancéreuse atteint 10 %. Ce risque est proche de 10 - 15 % pour les môles complètes et de 0,5 à 3 % pour les môles partielles. La môle est plus fréquente chez la femme jeune et âgée. Elle semble plus fréquente en Asie du Sud-Est (1/200 grossesses) (2).

La fréquence de la môle hydatiforme varie d'un pays à l'autre, d'une région à l'autre. En effet, il semble qu'il existe une surestimation dans les populations hospitalisées des pays en développement car en milieu rural seules les grossesses pathologiques sont hospitalisées. Inversement, on note une sous estimation dans les études qui excluent les fausses couches. La fréquence de la môle diminue si on ne pratique pas un examen systématique des produits d'avortements (7). Son incidence varie de 1 sur 2000 à 2500 grossesses aux Etats Unis contre 1 sur 185 à 200 en Asie et 1 sur 500 en Amérique du Sud (Brésil et Mexique) (2).

En France, la fréquence des môles hydatiques ou grossesses molaires est estimée à environ 1 pour 1 000 grossesses (4).

Dans une étude menée au Maroc, le taux des Môles Hydatiformes représentait 0,43 % des grossesses et 13,5 % des avortements. La moyenne d'âge de nos patientes était de 25ans (16 à 55) (3).

Au Madagascar, dans une étude réalisée au centre hospitalier d'Antananarivo, la fréquence de la môle hydatiforme était de 14 sur 2547 grossesses enregistrées, ce qui représente une grossesse molaire sur 181 grossesses durant les années 2011 à 2013 (7). Au CHU de la maternité de Befetatanana, le centre de référence national au Madagascar, la grossesse molaire est d'une sur 328 grossesses (7).

Au Bourkina Fasso une étude menée en 2012 a rapporté une fréquence variant entre 7,9 à 12,8 cas de grossesse molaire pour 1000 accouchements (6).

En Tunisie, pendant l'année 2013, la fréquence de la grossesse molaire était de 1 sur 556 accouchements dans le district de Tunis qui comptait une population de 125.695 (5).

Au Rwanda, le MINISANTE rapporte une fréquence de la môle hydatiforme variant entre 1 sur 500 à 1000 grossesses (8).

Le même rapport du MINISANTE précise qu'à l'hôpital de Gisenyi la fréquence de la grossesse molaire est de 1 sur 951 grossesses pour l'année 2009 et 4 sur 1250 grossesses pour les années 2012 et 2013 (8).

L'hôpital de Rwamagana qui est notre milieu d'étude, la fréquence de la grossesse molaire est de 3 grossesses molaires sur 1000 accouchements, a rapporté le rapport annuel de l'année 2014 (9).

Au vu de ce qui précède et compte tenu de la prise en charge de cette pathologie qui s'avère difficile surtout en zone rurale dépourvue du personnel de santé spécialisé et régulièrement recyclé, un bon nombre des questions nous est venu à l'esprit pour mener à bon port cette recherche.

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