1.2.4.
Dépouillement, traitement et analyse des données.
La pré-enquête vient avant l'enquête
proprement dite; puis après la phase de dépouillement qui a
été fait manuellement vient l'analyse des données de
terrain et la vérification des hypothèses. Le modèle
d'analyse systémique a été utilisé parce que la
question de la gestion des déchets est transversale et recoupe diverses
dimensions (sociales, économiques, environnementales etc.) de la vie des
communautés. L'approche systémique a permis de considérer
la commune de Kpomassè comme un système pour circonscrire la
question des déchets ménagers et l'aborder dans sa
globalité. Il faut retenir qu'un modèle d'analyse est
défini comme la représentation d'un phénomène
complexe de manière à réduire sa complexité pour
mieux comprendre, prédire et expliquer ce phénomène. Les
données collectées ont été traitées et
analysées conformément aux objectifs spécifiques et en
fonction du plan de rédaction. Ici l'approche systémique a permis
de parcourir tous les secteurs de la vie des communautés de
Kpomassè; elle a aussi permis de voir que la cause de toutes ces
attitudes et habitudes adoptées par les communautés de
Kpomassè et qui expliquent la gestion anomique des déchets est
leur culture, de proposer des approches de solutions concrètes et
applicables afin de contribuer à améliorer les conditions de vie
des communautés de Kpomassè.
1.2.5. Délimitation du sujet
«Gestion des déchets solides ménagers
et excréta dans la commune de Kpomassè» est une
problématique qui renvoie à la sociologie de l'environnement.
Elle investira les attitudes des communautés et celles des
autorités locales face à la gestion des déchets solides
ménagers et des excréta. Le but de cette recherche est de
constituer une base de données fiable sur la gestion des déchets
solides ménagers et des excréta vue sous une approche
socio-anthropologique dans la commune de Kpomassè, son objectif est
d'«analyser les problèmes liés à la gestion des
déchets solides ménagers et excréta dans la commune de
Kpomassè». Les unités sociales à parcourir sont:
les arrondissements, les ménages, les centres de santé, les EPP
et les CEG, la gare routière et les marchés. Au total,
quarante-sept(47) unités sociales sont à investir et
nécessitent une perspective plus large rendant ainsi l'analyse
particulièrement difficile. Dans le cadre de cette recherche, cette
démarche lui donne un caractère qualitatif. Toutefois, il est
fait appel à des données chiffrées donc quantitatives pour
apprécier l'ampleur du phénomène dans les
différents arrondissements parcourus. «Les faits ne sont
appelés (en renfort) que pour appuyer une construction théorique
construite antérieurement.», (GIRAUD, 1997), donc des
données chiffrées et des photos viendront appuyer les
données qualitatives.
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