WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Environnement, paysage et projet de territoire. Vers une approche territoriale pour la sauvegarde et la mise en valeur de la réserve de biosphère des oasis du sud marocain.

( Télécharger le fichier original )
par SADKI Aba
Université Internationale de langue française au service du développement Africain (Université Senghor d'Alexandrie) - Master en Gestion de l'environnement 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE III : UN PROJET PAYSAGER POUR LE DEVENIR DU TERRITOIRE OASIEN

Pour maitriser un paysage il est indispensable de veiller à son développement harmonieux et intelligent. Il faut réparer les erreurs de l'occupation de l'espace et redresser les impacts non désirables des activités humaines sur le milieu. Le projet paysager apporte à une stratégie d'aménagement une signification écologique que culturelle et une dimension de développement humain très forte. Cette seconde étape dans l'élaboration de projet de territoire a pour objectif :

- de déterminer les principes d'intervention visant l'amélioration de la qualité paysagère et l'insertion des aménagements futurs;

- de réfléchir aux usages des espaces naturels et aux sites remarquables du territoire intercommunal à privilégier en fonction de leur valeur paysagère et de fixer des règles d'occupation de l'espace.

C'est une étape de propositions et de choix d'orientations de la part des acteurs. Le rôle de paysagistes et des gestionnaires de l'environnement est très important pour aider à bâtir des propositions intégrées, et le rôle des élus est déterminant comme décideurs des orientations stratégiques.

Les échelles d'intervention :

Les propositions pour la requalification des paysages doivent être réfléchies à deux échelles différentes :

· À l'échelle de l'ensemble du territoire, échelle des enjeux communs, les interventions sont de nature thématique : la maitrise de mutations paysagères urbaines, la protection des qualités du milieu naturel, la préservation et la réhabilitation des entrées des communes et des villages.

· À l'échelle de chaque entité paysagère, il faut rechercher des préconisations paysagères et environnementales en lien avec les vocations économiques dominantes des différentes parties du territoire : zones à usage réservé à certains types de fréquentation, prescriptions architecturales en matière de construction, pérennité de l'usage agricole des terrains, meilleures intégration des travaux d'aménagement à l'environnement.

Cette double approche permet d'intervenir de manière cohérente sur tout le territoire, tout en affirmant les spécificités de chaque entité paysagère. Les choix d'aménagement et de développement doivent, quant à eux, être réfléchis sur la base des usages de l'espace qui seraient

les plus compatibles avec la qualité souhaitée au territoire. Il s'agit de désigner les vocations dominantes de chaque partie du territoire, c'est-à-dire ce à quoi on souhaite destiner ces différentes parties selon leur aptitude à développer des fonctions et des usages particuliers et, à partir de là, de fixer des principes d'utilisation de l'espace.

Programme d'action et principes d'intervention :

Pour chacune des situations paysagères rencontrées, le projet de territoire consiste :

- à proposer des principes d'intervention sur les projets d'aménagement;

- à préciser les actions à conduire pour améliorer la qualité paysagère du territoire : contenu des actions, localisation...

Ces principes d'intervention sont des lignes directrices et de points de référence communs sur lesquels les élus, les aménageurs, les maitres d'ouvre s'appuieront lors de la réalisation des aménagements. À ce stade, on ne vise pas à aboutir au plan d'aménagement d'un village ou d'un site paysager ou naturel. L'objectif est de se mettre d'accord sur des principes d'intervention et de traitement adaptés aux spécificités du territoire. Dans ce stade, chaque nouveau projet, chaque action de réhabilitation ou de protection valoriseront les atouts paysagers du territoire, et permettront de renforcer son identité de façon cohérente. La définition du programme d'action se fait à l'échelle de tout le groupement de communes; elle permet un traitement global du territoire et contribue à favoriser la cohérence des actions. Le projet paysager défini à ce stade doit être fortement corrélé à l'objectif dominant poursuivi au travers de projet global de développement intercommunal et de sa politique d'aménagement : préservation face à la pression urbaine, objectif de valorisation touristique, d'amélioration du cadre de vie des habitants, etc. Dans cet esprit, la réserve de biosphère peut par exemple définir des thèmes d'intervention prioritaires qui feront l'objet de fiches techniques simples regroupées dans un guide à l'usage des communes.

Usages du territoire et occupation de l'espace :

La qualité environnementale et paysagère d'un territoire dépend intimement du type de développement économique qui y est pratiqué, des choix d'aménagement qui y sont faits : nature et localisation des activités, équipements et infrastructures, aménagement foncier, gestion forestière, etc. Sa revalorisation passe donc non seulement par des actions de requalification ou de réhabilitation paysagère, environnementale ou patrimoniale, mais par une réflexion sur les choix d'aménagement et de développement. Dans notre territoire d'étude, certaines zones sont menacées par la présence d'activités trop agressives et par des usages de l'espace qui ne sont pas toujours adaptés aux caractéristiques paysagères et écologiques des lieux. Dans la région des palmeraies,

l'enjeu du projet de territoire est donc de réfléchir au mode d'utilisation de l'espace au regard de la qualité et de la sensibilité paysagère et environnementale qui le caractérisent. Quelle est la vocation dominante de chaque entité paysagère de notre territoire ? Quelles conséquences en tirer de point de vue de l'occupation de l'espace et des choix d'aménagement ? Il est clair que la capacité d'infléchir les grandes mutations du territoire qui affecte l'évolution des paysages est limitée et qu'il faut relativiser la part des choix que peut formuler un groupement de communes. Tant d'évolutions paraissent inéluctables ou dépendantes des décisions nationales voire même internationales. Pourtant, en détenant une bonne part des pouvoirs de planification de l'espace, et en étant décideurs d'aménagement publics, les communes ont des moyens, si ce n'est de choisir, tout au moins d'infléchir des évolutions des évolutions indésirables : comment mieux faire ce qui relève directement de leur marge de compétence (outils de planification urbaine adaptés, travaux d'aménagement judicieux et de qualité, choix de développement intégrés à la réalité locale) ? Comment créer les conditions pour que les actions des particuliers, des entrepreneurs, des aménageurs contribuent à améliorer la qualité du milieu de vie au lieu de le dégrader ?

Déterminer les vocations dominantes des entités du territoire :

Quelle est la vocation dominante de chacune des entités du territoire, en fonction de ses atouts et ses contraintes environnementales et paysagères ? Au développement de quel type d'activité est- elle le mieux adaptée ? Que peut-on faire sur telle partie du territoire mieux qu'ailleurs ? Faut-il continuer à développer les zones urbaines sur cette partie du territoire alors que sa qualité paysagère et naturelle constitue un potentiel touristique ? Des espaces apparaitront plus propices que d'autres aux activités agricoles, d'autres présenteront de réels atouts pour une valorisation touristique, d'autre encore pour un développement résidentiel. Il s'agira alors pour les communes de prendre les décisions qui s'imposent pour permettre un aménagement en cohérence avec la vocation de chaque lieu. Ainsi, dans l'avenir, les vocations économiques de l'espace ne constituent pas une menace pour la qualité paysagère du lieu et à son intégrité environnementale mais contribuent à son maintien et à sa valorisation. Le projet de territoire est de cette façon un nouveau regard sur le territoire qui amènera à remettre en cause des projets d'aménagement dans leur conception ou dans leur réalisation et à prévoir des conditions particulières pour l'occupation de certains espaces. Définir son projet d'aménagement et de développement en partant d'une réflexion sur le potentiel paysager et naturel est une démarche nouvelle. Nous proposons donc des modes de questionnement et des lignes de conduite permettant d'aborder les usages futurs des espaces du territoire de la réserve de biosphère des oasis.

Définir les règles de jeu pour l'occupation de l'espace :

Il s'agit de définir, au sein de chaque entité paysagère des règles de jeu de l'occupation de l'espace. En fonction de sa ou ses vocations dominantes, on déterminera la nature des activités à favoriser, à développer, à réglementer et les zones correspondantes :

- maintenir les activités agricoles, préserver la qualité naturelle, favoriser le caractère paysager de l'espace;

- développer des activités touristiques et certains types d'accueil;

- orienter la gestion et la restructuration de la palmeraie;

- interdire certains types d'activités dans des lieux de grande sensibilité environnementale ou paysagère, tel que les décharges, les rejets d'assainissement, la construction en béton armé...

On orientera aussi la localisation des activités :

- localiser les futures zones d'urbanisation;

- choisir des espaces à valoriser pour le tourisme;

- définir des zones naturelles;

- définir des zones agricoles.

La charte paysagère : un contrat intercommunal sur des objectifs et des moyens.

Lorsque la structure intercommunale a arrêté les orientations pour son projet territorial, il lui reste à en définir les modalités concrètes de réalisation ce qui suppose des engagements formels. C'est l'objet de cette dernière étape, celle de la validation du projet de territoire et de l'élaboration de la charte intercommunale, document sur lequel s'engageront librement les signataires. À ce stade, il importe de :

- définir les moyens nécessaires à la mise en oeuvre et le rôle de chaque acteur dans celle-ci;

- établir le document de charte;

- amener chaque partenaire à s'engager sur cette charte;

- assurer la pérennité de la charte et donc la bonne continuité du projet.

Les moyens de la mise en oeuvre :

L'enjeu est de réunir toutes les conditions qui favorisent la mise en oeuvre d'un programme d'actions dans le respect de la charte et la pérennité des choix d'aménagement. Pour chacune des actions définies, il s'agit de définir les moyens et les acteurs qui seront chargés de les mettre en oeuvre.

a. Les moyens d'action :

Il s'agit de traduire chaque orientation du projet paysager en action concrète assortie des moyens de sa réalisation. Les moyens seront de nature technique et humaine, financier, réglementaire, de formation et de communication tel que cela est illustré dans le tableau suivant :

Tableau n° 9: Les moyens de la mise en oeuvre de la charte intercommunale

b. Les moyens humains :

Dans la mesure où le groupement de communes dispose d'une équipe technique, elle peut être mise à la disposition des communes pour les aider et les assister dans la mise en oeuvre du projet paysager. Les moyens humains, ce sont aussi les personnels compétents des services administratifs, les cadres associatifs, les professionnels des ONG internationales impliqués dans des projets de développement local avec lesquels des conventions de partenariats peuvent être signés.

c. Les moyens techniques :

L'apport technique se traduit par l'élaboration d'études spécifiques, par la mise en place de programmes d'actions précis et par la réalisation d'outils d'aide technique.

d. Les moyens financiers :

Le projet pour le paysage ne sera viable que si les communes ont la capacité de dégager des moyens pour le financer. Le groupement peut disposer d'un financement propre (taxes, lignes budgétaires...) qui lui permettra d'initier son projet de paysage et de mobiliser facilement d'autres partenaires, notamment le fonds de l'équipement communal, pour apporter des financements complémentaires. Le succès d'une politique paysagère ou environnementale ne requiert en aucun cas des financements spéciaux. Tout dépend de la capacité des communes à concevoir de meilleurs projets dans le cadre de financement communs : par exemple réaliser des aménagements de villages de qualité dans la cadre des subvenions publiques ordinaires.

e. Les moyens réglementaires :

Certains aspects du projet paysager gagneront en efficacité s'ils trouvent une parfaite traduction dans les documents d'urbanisme. Ceux-ci devront être adaptés afin de prendre en compte les orientations définies dans le projet paysager commun. Ces moyens réglementaires qui relèvent soit de groupement soit de chaque commune peuvent concerner par exemple :

- l'élaboration d'un Schéma directeur d'aménagement intercommunal afin de mieux prendre en compte l'environnement et le paysage;

- la prise en compte par les communes du projet de paysage à l'occasion des révisions d'un Plan d'Aménagement;

- la définition des prescriptions communes de permis de construire qui seront reprises dans les documents d'occupation de l'espace;

- la mise en place d'une politique d'acquisition foncière orientée vers la préservation des qualités des milieux naturels sensibles et du paysage;

- la sollicitation de l'État pour la mise à l'étude de procédures de protection paysagère, au titre du plan national de le restructuration de la palmeraie (qualité des prescriptives internes et externes de la palmeraie, prise en compte des sensibilités paysagères dans les travaux de restructuration,), la loi sur la conservation du patrimoine culturel, le code de l'urbanisme, le règlement sur le classement des sites d'intérêt biologique et écologique (sites inscrits pour les paysages ruraux remarquables, sites naturels de valeurs paysagère;

En matière d'affichage, bien qu'il n'existe pas encore d'assises juridiques spécifiques, la loi sur la conservation du patrimoine réclame le respect de la visibilité des monuments historiques. Sur cette base, on peut veiller à la mise en place dans chaque agglomération de zones d'affichage autorisé, définissant la localisation, les modes d'implantation et les normes de taille des supports d'affichage.

f. Les moyens contractuels :

La charte signée par les communes du groupement porteur de projet rassemble les dispositions acceptées par chaque commune pour la maitrise du devenir du paysage sur son territoire. Au travers de cette charte, le groupement s'engage sur un programme d'actions qui seront menés en partenariat avec des organismes compétents. Les services publics et les organismes socioprofessionnels intervenant sur le territoire peuvent être liés par des conventions d'application de la charte pour la mise en oeuvre d'actions spécifiques.

g. Les moyens de communication :

La prise en compte de paysage et de l'environnement dans les programmes de développement et d'aménagement implique d'engager des actions d'information et de sensibilisation à l'égard de tous ceux qui interviennent sur le territoire et ceux qui y vivent. À chaque public peuvent être adaptés des outils de sensibilisation spécifiques :

- l'édition des guides sur le paysage et l'environnement;

- l'édition des fiches de présentation du projet;

- la préparation des dossiers de presse pour la presse locale et nationale;

- des activités pédagogiques dans le milieu scolaire;

- des manifestations : expositions, conférences, des journées thématiques sur le paysage, l'environnement, le patrimoine;

- des chantiers bénévoles d'entretien du paysage ou du cadre de vie;

- des ateliers de formation pour les professionnels de l'aménagement et les associations locale.

Pour l'organisation d'actions de formation/sensibilisation, il est important de disposer de personnel qualifié. Compte tenu de contexte des oasis, étant une aire protégée de valeur universelle, l'aménagement des itinéraires des panoramas du territoire est un outil de sensibilisation et de conscientisation très approprié. Cette action peut avoir une double vocation : sensibiliser la population à la diversité paysagère et écologique de leur territoire et faciliter aux touristes la découverte des richesses territoriales locales. Ce type d'action nécessite la mise en place d'un plan de signalisation des sentiers et des sites remarquables pour faciliter la découverte des paysages et des richesses naturelles et patrimoniales. Sur ces sentiers, des sorties guidées peuvent être organisées à vocation diverses : paysagère, écologique, botanique, archéologique...

Le document de la charte :

Il s'agit maintenant de traduire l'ensemble de ces dispositions dans un document qui engage ses signataires et assurera la pérennité de cette approche. La charte paysagère, instrument d'aménagement intercommunal, est le document de référence commun qui donne la ligne de conduite que chacun doit respecter sur le territoire. La charte paysagère se concrétise par plusieurs documents :

a. Le document cartographique :

Une carte de référence où figurent les vocations et les mesures de protection et d'aménagement par type d'espace. Ce document présente une illustration visuelle du et traduisant les orientations retenues quant à l'usage du territoire et aux règles d'occupation de l'espace. Ce document cartographique est complété par des cartes thématiques ou par entité paysagère. À cette étape, les cartes ne sont plus des cartes de présentation de l'état du territoire. Ce sont des cartes prospectives, c'est-à-dire des outils de référence qui montrent les choix opérés, et présentent les

orientations principales par type d'espace et la nature des interventions.63

b. Le document écrit :

C'est un complément de la carte qui présente l'ensemble du projet par entité paysagère et par thèmes. Il doit contenir les vocations arrêtées pour chaque type d'espace du territoire intercommunal, les orientations prises pour la requalification des paysages et la protection de l'environnement, les principes pour les aménagements futurs des différents espaces du territoire, un

63 Le dossier cartographique du projet doit aussi faire objet d'une exploitation pédagogique : utilisation pour des expositions, pour la réalisation de brochure et des guides de sensibilisation.

programme d'action avec une hiérarchisation des priorités, les règles de conduites à respecter par chaque catégorie d'acteur, les moyens à mobiliser et les programmes d'action à mettre en oeuvre.

c. Des documents par commune :

La charte peut comprendre des documents à l'échelle communale qui traduisent les orientations du projet paysager pour chaque commune et en précise l'impact sur son territoire. Ce peut être une carte particulière ou un guide de recommandations. Chaque commune peut ainsi s'approprier le projet au regard de ses compétences et des priorités. Il faut que chaque commune de groupement porteur de projet dispose du document cartographique et écrit complet de l'ensemble du territoire. En somme, la charte paysagère, engage ses signataires sur un projet de développement territorial commun. Tout l'enjeu réside dans sa capacité à mobiliser, à associer et à convaincre l'ensemble des partenaires pour mettre en oeuvre la politique choisie pour l'aménagement et le développement de leur territoire. Elle traduit les intensions du groupement quant au devenir du paysage intercommunal, fixe les grands principes de projet de territoire et ses orientations majeures et précise les moyens à engager pour leur réalisation. Elle doit également prévoir les conditions de sa mise en oeuvre, un délai de validité et les conditions de son évaluation et de sa révision. La charte paysagère n'a pas de valeur réglementaire particulière en tant que tel, et elle n'est pas opposable aux tiers. Cependant, le recours aux outils réglementaires, notamment au travers des documents d'urbanisme, permet de mesurer le degré d'intégration intercommunal au projet de paysage et à la répartition des responsabilités entre les communes de groupement. Elle doit être objet d'une présentation publique, bénéficier d'une publication et être et facilement consultable. Pour un groupement de communes, bâtir une politique paysagère c'est s'interroger sur l'avenir de son territoire et prendre conscience du rôle de l'environnement et du paysage comme leviers de développement.

Le projet de territoire qui intègre ces considérations est une démarche en émergence au Maroc. Elle offre aux groupements de communes un cadre méthodologique leur permettant :

- d'analyser ensemble les caractéristiques de leur paysage et lui attribuer une valeur de développement économique;

- de réfléchir aux vocations des différents espaces du territoire et à ce que l'on souhaite qu'ils deviennent;

- de prendre de façon volontaire des mesures destinées à mieux maitriser le devenir du paysage;

- d'élaborer un programme d'action qui soit plus qu'une série de mesures réglementaires;

Cette approche s'avère très fédératrice pour l'action intercommunale. Elle permet d'envisager l'aménagement et le développement du territoire en dehors de débats relatifs à la mise en oeuvre d'un projet précis. À ce titre, les chartes paysagères constituent une nouvelle opportunité pour les communes de renforcer leurs liens ou de les créer lorsque l'intercommunalité est expérience nouvelle. Elles sont également une opportunité de structurer un dialogue avec leurs partenaires économiques, administratifs et associatifs. Engagement à un meilleur aménagement du territoire,

«les chartes paysagères permettent aux communes d'appliquer à leur niveau un des principes essentiels de la conférence de Rio : le droit des générations futures à un environnement préservé, facteur d'un développement durable ».

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle