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Contribution a l'amélioration des performances mécaniques de la nuance d'acier A3SS


par Jean Claude FATAKI NYEMBO
Université de Likasi/ RDC - Grade d'Ingénieur Civil Métallurgiste 2018
  

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V.2. Procédure expérimentale

La procédure expérimentale consiste à donner un aperçu sur la fusion de la

nuance A3SS afin d'optimiser les différents paramètres du traitement thermique comme la température conduisant à l'adoucissement de la pièce, le milieu de refroidissement, le temps de maintien et la température de revenu. Cela pour permettre à la pièce qui est à l'état brute de coulée d'être usinée, dans le but de diminuer la dureté jusqu'au seuil de l'usinabilité comprise entre 190 et 210 HB. En fin la conformer à l'état de fonctionnement exigé par le client par l'élévation de la dureté entre 300-400 HB.

V.2.1. Fusion

La fusion des métaux ferreux s'est faite au four électrique à arc triphasé de type

STEIN d'une capacité de 5 tonnes dont l'alimentation en matière première est assurée par le parc à mitraille et les ferro-alliages (ferromanganèses, des ferrochromes, ferromolybdènes et des Ferro-silicium) ces derniers servent essentiellement à la mise en nuance de l'acier. Les grandes opérations nécessaires à la bonne conduite d'une élaboration d'aciers sont :

a) Le chargement

L'enfournement de la mitraille au four électrique s'est fait de la manière

suivante :

- Une quantité des pièces de refusions, soit 2600 kg - D'une quantité des mitrailles, soit 1300 kg

- De la fonte pour quantité de 70 kg

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b) La fusion proprement dite

La fusion proprement dite a été faite selon le mode opératoire suivant :

a) Démarrer le four avec ajout d'un peu de ferromanganèse pour accélérer l'amorçage ;

b) Introduire plus ou moins 60% de la quantité totale de chaux vive dans la charge. La mitraille passe de l'état solide à l'état liquide, c'est au cours de cette fusion qui a lieu à basse température que la déphosphoration s'opère.

La charge enfournée est fondue par les arcs électriques jaillissant lorsque les électrodes sont en contact avec la masse du métal. Cette charge présente une composition chimique préalablement connue. Celle-ci est obtenue après un calcul de la proportion en poids de tous les composants de l'acier proposé, on parle ainsi du « calcul des charges »

La quantité totale de chaux vive à introduire dans le four doit être scrupuleusement respectée c'est-à-dire plus ou moins 45Kg par tonne de métal.

c) L'oxydation

Lorsque le métal est complètement fondu, insuffler de l'oxygène suivant les

proportions requises dans le bain liquide et chaud pour d'avantage oxyder les impuretés. Par manque d'oxygène, on peut introduire l'oxyde de fer (Fe203) dans le bain liquide et chaud. Cette opération augmente la température du bain liquide et provoque un grand brassage dans le bain au fond du four (laboratoire du four). A la fin de cette opération, tous les éléments oxydés remontent dans la scorie (prélever l'échantillon en nappe) du métal pour essai de pliabilité.

d) Le décrassage

- Arrêter le four, le basculer du côté porte de travail jusqu'à déversement d'un peu

de scorie dans la fosse de décrassage ;

- Mettre le sable tout venant mélangé à l'eau sur toute la plate-forme de la porte de travail

- Placer les fer-rond de plus ou moins 25mm de diamètre sur l'une des paires des cales conçues pour la cause

- Racler la scorie se trouvant aux alentours de la porte de travail à l'aide d'un ringard et la déverser dans la fosse de décrassage Toute la scorie se trouvant au fond du four sera entrainée par gravité vers la porte de travail et devra être aussi déversée

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dans la fosse de décrassage Le métal doit rester nu c'est à dire exempte de scorie cette dernière doit être de couleur noire brillante (mauvaise qualité de la scorie)

NB. Pendant l'opération de décrassage le fondeur-décrasseur évite que la scorie ne se colmate pas sur le pavé, un deuxième fondeur jettera le sable mélangé à l'eau sur le pavé de la porte de travail enfin un troisième fondeur enlèvera les différentes croutes formées sur le pavé à l'aide d'une barre a mines.

Ne pas plonger le ringard dans le bain au risque de corroder leurs plaques (le ringard sera sans plaque, l'opération sera interrompue et le décrassage sera incomplet) où moins d'amasser inutilement le métal sur la plaque du ringard (le ringard pèsera lourd et fatiguera le fondeur avec risque de ne pas terminer l'opération délicate de décrassage)

e) La réduction ;

- Remettre le four en position de travail

- Introduire plus ou moins 2Kg d'aluminium dans le bain nu

- Introduire plus ou moins 30% de la quantité totale de chaux vive dans le bain

- Redémarrer le four

- Laisser travailler le four pendant plus ou moins 15 minutes

- Introduire le mélange réducteur préalablement préparer (10% de chaux vive restantes, coke fin, FeSi, SiCu, spath- fluor, terre rouge...). C'est pendant cette phase à haute température qu'a lieu la désulfuration et la couleur de la scorie doit être brune tendant au kaki passant par le vert, elle sentira l'odeur du carbure de calcium (Ca2C) au contact de l'eau H20.

J) La mise au point ;

a) Mise au point des éléments d'addition (les ferroalliages et le nickel pur)

On ajoute les éléments d'alliage pour permettre l'obtention de la composition contenue dans la fourchette représentée dans le tableau ici-bas

b) Analyse des éléments au laboratoire

c) Mise au point de la température

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g) La coulée

a) Mesurer la température

b) Couler dans la poche de coulée chauffée préalablement, intervient lorsqu'on atteint la température, qui varie de 1580 à 1600°C. Donc le métal liquide est basculé dans la poche de coulée ; ensuite, dans le moule.

On ajoute de l'aluminium dans la poche de coulée sous forme des lingots, pour la désoxydation définitive de l'acier (acier calmé) et pour régler la grosseur des grains d'austénite (dispersion des fines d'alumine). Il en est de même pour le silicium, sous forme de ferro-alliage.

Après refroidissement, on décoche et on débarrasse la pièce de tous les artifices de coulée (masselottes, descente, chenal, ...) au chalumeau, .... Pour passer au contrôle qualitatif et quantitatif.

V.2.2. Traitement thermique

L'optimisation du traitement thermique se fera de façon à donner en premier lieu

une température qui permettra de diminuer la dureté pour atteindre des valeurs de 190 à 210 HB, valeurs qui permettront à la pièce d'être usinée, mais aussi garder une bonne

valeur de la résilience. En deuxième lieu, puisqu'il faut remonter la dureté aux
conditions d'utilisation, on étudiera le milieu de refroidissement qui donnera le meilleur compromis entre la dureté et la résilience à l'acier étudié.

a) Optimisation de la température d'adoucissement

Dans cette nous étude, nous soumettrons la pièce à des différentes températures

pour voir comment évoluera la dureté ainsi que la résilience des éprouvettes prises pour étude. Les températures choisies sont AC3+30°C, AC3+50°C, AC3+80°C et AC3+100°C tout en gardant le milieu de refroidissement et le temps de maintien constants. La température qui donnera le meilleur résultat entre la dureté et la résilience sera retenue pour adoucir la pièce pour usinage.

b) Optimisation du milieu de refroidissement

Par milieu de refroidissement on voit le four, l'air et l'eau. Ces milieux nous

permettront à voir comment évoluer la dureté et la résilience. La température qui a donné précédemment un bon compromis entre la dureté et la résilience sera prise pour étude du

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milieu tout en gardant le même temps de maintien qui est de 30 minutes. S'il y a lieu, il sera question d'optimiser la température de revenu (dans le cas d'une trempe).

c) Optimisation du temps de refroidissement

Pour cette étape les éprouvettes seront soumises à des temps de maintien de 15,

30 et 45 minutes. Tout en gardant la température (AC3+50°C) et le milieu de refroidissement constants.

Au bout de nos essais nous ressortirons des résultats qui donneront une température d'adoucissement, le milieu de refroidissement, la température de revenu (s'il y a lieu) et le temps de maintien, valeurs qui donneront un bon compromis de la résilience et dureté.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote