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Productivité et performance financière de la coopérative d'épargne et de crédit pour l'entraide et l'appui au développement.

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par Etienne AMANI
Université de Goma - Licence en Sciences de Gestion 2010
  

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0.2. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES

Les pays en voie de développement ne constituent pas un ensemble économiquement homogène, ils connaissent en général des fortes inégalités. Cela se justifie par l'inégale répartition des richesses, mais certains auteurs pensent que le difficile décalage des ces pays est lié en partie à la faiblesse du système financier pouvant favoriser l'allocation des ressources nécessaires à la relance de leur économie.

Selon la théorie dominante sur le financement du développement au début des années 1980, et sur laquelle était assis la plupart des travaux impulsée notamment par Cameron (1967), il existait d'une part une forte corrélation entre le niveau de développement atteint par un pays et ses structures financières et qu'il y avait d'autres part, une nécessité de lutter contre la répression financière par une politique d'innovation financière visant à améliorer la rémunération de l'épargne5(*).

En effet, dans toute l'économie, il existe des agents à capacité de financement (c'est-à-dire qu'ils ont une épargne disponible qu'ils n'utilisent pas pour investir eux-mêmes et qu'ils peuvent mettre à la disposition de l'économie) et ceux à besoins de financement (avec une épargne inférieure aux investissements qu'ils souhaitent réaliser). La mise en relation de ces agents peut se réaliser selon une double modalité grâce à des intermédiaires financiers d'une part (par exemple les banques et les institutions financières non bancaires,...) ou plus directement grâce à des marchés (par exemple la bourse,...) où offreurs et demandeurs des capitaux se rencontrent.

Ainsi, à chaque stade de développement ou de l'évolution de l'économie de tout pays, le financement de la production gage de la création des richesses et d'emplois, est réalisé par des institutions et des mécanismes mettant en oeuvre des techniques financières de plus en plus élaborées.

Les pays africains ont connu dans les années 1980 et pour certains biens avant, la naissance et le développement des IMF comme mode de financement de proximité pour des populations à faible revenu, incapable d'accéder au financement bancaire.

En RD Congo, la loi N°72 du 14/01/1972 relative à la protection de l'épargne et au contrôle des intermédiaires financiers définit à son article 1er les banques et institutions financières comme étant des entreprises qui font profession habituelle de recevoir du public sous forme des dépôts ou autrement des fonds remboursables à vue, à terme fixe ou à préavu ; fonds qu'elles emploient pour leur compte à des opérations des banques, de crédit ou de placement.

Les IMF, compte tenu de la nature de leurs activités, des agents à financer, s'exposent à un certains nombre de risques qui peuvent être : des risques financiers, des risques de faillite, risque de crédit, etc.

Jean PEYCARD définit le risque comme étant la probabilité de perte à laquelle une entreprise ou une institution s'expose6(*). Il importe donc pour tout chef d'entreprise de prendre des dispositions nécessaires pour minimiser les risques en vue de l'atteinte des objectifs de rentabilité.

Les principaux risques encourus par les IMF dans la mise en place des micro crédits au profit des micros entrepreneurs exclus du système de financement classique est le non respect de leurs engagements. L'insolvabilité des bénéficiaires de crédits peut avoir pour conséquences ; la perte des fonds prêtés ou leurs immobilisations pour une durée plus longue alors que l'institution, elle-même doit faire face à ses engagements vis-à-vis des ses partenaires financiers gage de sa crédibilité et de sa pérennité.

Parmi les institutions financières non bancaires opérant en RD Congo figure la COOPEC-EAD qui est le cadre choisi pour notre recherche.

Les activités des coopératives étant risquées (risque d'insolvabilité des clients et manque des fonds nécessaire pour couvrir les retraits,...) la mauvaise gestion conduirait cette dernière à la faillite.

Dans cet optique, avec la crise financière, la plupart d'IMF a enregistré des contre performances qui affectent dangereusement la pérennité financière à savoir la couverture des frais généraux de gestion, pertes sur créances, etc. Tout le monde convient du fait qu'il est nécessaire de réguler la finance mondiale. Cette régulation doit d'abord être préventive et ensuite curative.

Ainsi, étant donné l'intérêt porté au problème de la dégradation des indicateurs de performance à travers la qualité du portefeuille de crédit de la COOPEC-EAD, ce travail se veut être une contribution au développement et à la redéfinition des politiques de gestion pour permettre aux dirigeants d'éviter de naviguer à vue car dit-on « on ne gère que ce qu'on connaît ».

Il se focalise sur le thème suivant : « Productivité et performance financière de la coopérative d'épargne et de crédits pour l'entraide et l'appui au développement».

La question principale qui a retenu notre attention consiste à vérifier si la COOPEC-EAD est productive pour justifier sa performance financière à travers le portefeuille de crédit.

Considérant les indicateurs de performance et de productivité, nous pouvons dire a priori que la COOPEC-EAD n'est pas productive et par conséquent, elle n'est pas performante.

* 5 TSAFACK NANFOSSO R., l'économie solidaire dans les pays en développement, Harmattan, Paris, 2007, P.128

* 6 OLENGA TSUBA, Cours de gestion des institutions financières congolaises, Cours, inédit, UNIGOM, L1 Gestion financière, 2009

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille