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à‰valuation des connaissances, attitudes et pratiques de population de Rubaya face aux pathologies liées à  l'eau hygiène et assainissement.

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par Germael MUHINDO FAIDA
BIOSADEC - Licence appliquée en hydraulique et environnement 0000
  

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1.1.6.5. Principales maladies liées à l'eau

D'une manière récapitulative les principales maladies liées à l'eau sont cité notamment comme suite:

> Anémie ;

> Arsenicisme ;

> Ascaridiase ;

> Campylobacteriose ;

> Choléra ;

> Dengue et Dengue Hémorragique;

> Diarrhée ;

> Encéphalite japonaise;

> Fièvres typhoïde et paratyphoïde;

> Fluorose;

> Gale ;

> Hépatite;

> Infestation par le ver de Guinée (Dracunculose);

> Leptospirose;

> Malnutrition ;

> Méthémoglobinémie ;

> Noyade ;

> Onchocercose (cécité des rivières) ;

> Paludisme ;

> Saturnisme ;

2Normes de qualité microbiologiques de l'eau de boisson fixées par l'OMS consulté le 18 Mars 2015 à 15h00 8 OMS Water sanitation health deseases

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> Schistosomiase ;

> Teigne ;

> Toxines cyano bactériennes ;

> Trachome Voir aussi ;

> Traumatisme spinal ;

1.1.6.6. Détail sur les causes des principales maladies liées à l'eau
1.13.1. Choléra

Des cas de choléra peuvent se produire sporadiquement partout au monde où les approvisionnements en eau, l'assainissement, la salubrité des aliments et les pratiques d'hygiène ne sont pas réunis. Les communautés surpeuplées qui vivent dans de mauvaises conditions d'assainissement et qui n'ont pas un approvisionnement en eau de boisson saine sont celles qui sont le plus vulnérables.

1.13.1.1. Les causes du choléra

Le choléra est causé par la bactérie Vibriocholerae. Les gens sont infectés après avoir consommé des aliments ou de l'eau qui ont été contaminés par celles de personnes infectées. Les fruits de mer crus ou pas assez cuits peuvent être une source d'infection dans les zones où le choléra est répandu et l'assainissement médiocre. Les fruits et légumes qui ont été lavés avec de l'eau contaminée par des égouts peuvent également transmettre l'infection si la bactérie V. cholera est présente.

1.13.1.2. Impact du choléra sur la population

Le choléra est une infection intestinale aiguë qui commence par une diarrhée aqueuse indolore, des nausées et des vomissements. La plupart des sujets atteints ont une diarrhée très bénigne ou une infection asymptomatique. Les personnes sous-alimentées en particulier ont des symptômes plus graves. Les cas graves de choléra se présentent avec une diarrhée et des vomissements abondants. Le choléra grave, non traité, provoquer une déshydratation rapide et fatale.

1.13.1.3. Interventions lors du choléra

Pour prévenir la propagation du choléra, les quatre interventions suivantes sont essentielles et efficaces :

> Approvisionnement en eau de boisson saine en qualité et quantité suffisante

> Bonne hygiène personnelle

> Bonne hygiène alimentaire

> Evacuation hygiénique des excréta.

> Sensibilisation sur les modes de transmission et prévention

1.13.2. Anémie

L'anémie est fréquente dans le monde entier. Sa cause principale, est la carence en fer, est la carence nutritionnelle la plus répandue dans le monde. Outre la carence en fer, de nombreuses infections associées à l'hygiène, à l'assainissement, à la qualité et à la gestion de l'eau contribuent fortement à l'anémie. Il s'agit notamment du paludisme, de la schistosomiase et de l'ankylostomiase (vers parasites).

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1.13.2.1. Les causes de l'anémie

Les principales causes de l'anémie sont nutritionnelles et infectieuses. Celles-ci coexistent habituellement chez le même individu et aggravent l'anémie.

Parmi les facteurs nutritionnels qui contribuent à l'anémie, le plus courant est une carence en fer. Elle est due à une alimentation monotone, mais riche en substances (phytates) qui inhibent l'absorption du fer de telle manière que le fer ne peut pas être utilisé par l'organisme. La carence en fer peut également être aggravée par un mauvais état nutritionnel, notamment lorsqu'elle est associée à des carences en acide folique, en vitamine A, comme c'est fréquemment le cas dans la population Congolaise.

En ce qui concerne les infections, le paludisme est une autre cause majeure d'anémie: il touche 300500 millions de personnes, et dans les zones endémiques, il peut être la cause primaire de la moitié de tous les cas d'anémie sévère. L'ankylostomiase, et dans certains endroits, la schistosomiase, contribuent également à l'anémie. Environ 44 millions de femmes enceintes sont atteintes d'ankylostomiase et 20 millions de personnes sont gravement touchées par la schistosomiase. L'anémie peut également être due à une perte de sang excessive, comme dans les infections gastro-intestinales associées à la diarrhée. Les causes les plus importantes d'anémie associées à l'eau sont la malnutrition et les infections propagées ou véhiculées par l'eau. (OMS, 2000)

1.13.2.2. Impact de l'anémie sur la population

L'anémie est un état qui survient lorsque les globules rouges n'apportent plus suffisamment d'oxygène aux tissus de l'organisme. L'anémie affecte tous les groupes de population. Toutefois, les femmes enceintes et les jeunes enfants constituent les groupes les plus vulnérables. Dans sa forme la plus bénigne, l'anémie est « silencieuse », sans symptômes. Dans sa forme la plus sévère, elle est associée à la fatigue, à la faiblesse, à des vertiges et à un état de somnolence. Les signes comprennent la perte de la couleur normale de la peau (chez les personnes à peau claire) ainsi que des lèvres, de la langue, du lit de l'ongle et des vaisseaux sanguins dans le blanc de l'Sil. Sans traitement, l'anémie s'aggraver et devient une cause sous-jacente de mauvaise santé chronique.

1.13.3. Arsenicisme

La consommation d'eau riche en arsenic sur une longue période entraîne une intoxication par l'arsenic que l'on appelle aussi arsénicisme. De nombreuses sources d'eau contiennent une certaine quantité d'arsenic et l'on sait que, dans certaines zones, des concentrations excessives naturelles sont présentes. Les effets sur la santé se manifestent en général tardivement et la mesure de prévention la plus efficace est la fourniture d'une eau de boisson à faible concentration en arsenic.

1.13.3.1. Les causes l'arsenicisme

L'arsenicisme est causé par l'arsenic chimique. L'arsenic est un élément toxique qui n'a pas d'effet bénéfique apparent pour la santé de l'homme.

Les sels d'arsenic naturel sont présents dans toutes les eaux mais généralement à des concentrations très faibles uniquement. La valeur guide de l'OMS pour l'arsenic dans l'eau de boisson est 0,01 mg/litre. Ce chiffre est limité par la capacité à mesurer les faibles concentrations d'arsenic dans l'eau. Concentrations d'arsenic naturel de moins de 0,01 mg/litre

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1.13.3.2. Impact de l'arsenicisme sur la population

L'arsénicisme est l'effet de l'intoxication par l'arsenic généralement sur une longue période pouvant aller de 5 à 20 ans. La consommation d'eau riche en arsenic sur une longue période entraîne divers effets sur la santé, y compris des problèmes de peau (tels que dépigmentation de la peau, et plaques rugueuses sur la paume des mains et la plante des pieds), le cancer de la peau, de la vessie, des reins et des poumons, et des maladies des vaisseaux sanguins des jambes et des pieds, et peut-être également le diabète, une hypertension artérielle et des troubles de la reproduction.

1.13.4. Ascaridiase

L'ascaridiase est une infection de l'intestin grêle causée par Ascaris lombricoïdes, un gros nématode. Les oeufs du ver se trouvent dans le sol contaminé par les fèces humaines ou dans des aliments non cuits contaminés par le sol qui contient les oeufs du ver. Une personne est infectée après avoir avalé accidentellement les oeufs. Les oeufs éclosent donnant naissance à des larves dans l'intestin de la personne.

1.13.4.1. Les causes de l'ascaridiose

L'ascaridiase est présente partout. L'infection survient le plus fréquemment dans les régions tropicales et dans toute zone où l'assainissement est médiocre.

1.13.4.2. Impact de l'ascaridiose sur la population

Les enfants sont plus vulnérables à cette maladie que les adultes, le groupe d'âge le plus courant étant les 3-8 ans. L'infection est d'autant plus grave que le niveau de nutrition est médiocre. Les enfants sont infectés le plus souvent après avoir porté leurs mains à la bouche après avoir joué sur un sol contaminé. Manger des aliments non cuits cultivés dans un sol contaminé ou irrigué avec des eaux usées insuffisamment traitées est une autre voie d'infection fréquente. Le premier signe peut être le passage d'un ver vivant, habituellement dans les fèces. Dans une infection grave, le blocage intestinal peut causer une douleur abdominale, notamment chez les enfants. Les sujets peuvent également se mettre à tousser, avoir une respiration sifflante et souffrir de difficulté respiratoire, ou avoir de la fièvre.

1.13.5. Campylobactériose

La campylobactériose est une forme sévère de diarrhée répandue dans le monde entier. L'assainissement, l'hygiène personnelle et alimentaire ainsi qu'un approvisionnement en eau saine sont importants pour la prévention de cette maladie.

1.13.5.1. Les causes de campylobactériose

La campylobactériose est une maladie transmise à l'homme par les animaux ou des produits d'origine animale. L'agent causal est une bactérie, généralement Campylobacter C. coli. Les bactéries sont largement répandues et on les trouve chez la plupart des animaux à sang chaud, sauvages et domestiques. Elles sont fréquentes chez les animaux destinés à la consommation tels que la volaille, les bovins, les porcs, les moutons, les autruches, les crustacés et les coquillages ainsi que chez les animaux de compagnie notamment les chats et les chiens. Les animaux peuvent ne pas avoir de symptômes. Les personnes sont exposées aux bactéries après avoir consommé des aliments contaminés tels que des viandes peu cuites, de l'eau contaminée ou du lait cru.

La diarrhée est la présentation de selles molles ou liquides plus fréquemment que la normale pour un individu. Il s'agit principalement d'un symptôme d'une infection gastro-intestinale. Selon le type

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1.13.5.2. Impact du campylobactériose sur la population

La campylobactériose est une infection des voies digestives. Les symptômes de l'infection

comprennent la diarrhée (souvent avec présence de mucus et de sang), des douleurs abdominales, des malaises, de la fièvre, des nausées et des vomissements. La maladie dure habituellement de 2 à 5 jours, mais elle peut se prolonger par des rechutes, notamment chez les adultes. Un grand nombre de personnes infectées ne présentent aucun symptôme. Chez certaines personnes, une arthrite (inflammation douloureuse des articulations). Les décès imputables à la campylobactériose sont rares.

1.13.6. Dengue et dengue hémorragique

La dengue, est une maladie infectieuse transmise par des moustiques, notons que c'est un sujet qui

préoccupation la santé publique internationale pour le moment. C'est une maladie grave de type

grippal qui touche les nourrissons, les jeunes enfants et les adultes, mais dont l'issue est rarement fatale

1.13.6.1. Les causes de la dengue

On distingue quatre virus, mais liés d'une manière étroite, qui causent la dengue. L'infection par l'un d'entre eux fournit une immunité à vie contre la réinfection par ce type, mais elle ne confère qu'une protection partielle et passagère contre une infection ultérieure par l'un quelconque des trois autres types.

1.13.6.2. Impact de la dengue sur la population

La dengue hémorragique entraine de complication potentiellement mortelle et elle constitue une cause importante de décès chez les enfants dans plusieurs pays surtout du continent d'Asie.

1.13.7. Diarrhée

La diarrhée est répandue dans le monde entier ; elle est à l'origine de 4% de tous les décès et de 5% des incapacités. Elle est le plus souvent causée par des infections gastro-intestinales qui tuent chaque année environ 2,2 millions de personnes dans le monde, pour la plupart des enfants dans les pays en développement (rapport OMS 2012)

1.13.7.1. Les causes de la diarrhée

La diarrhée est un symptôme d'une infection causée par un grand nombre d'organismes bactériens, viraux et parasitaires dont la plupart peuvent se propager par l'eau souillée. Elle est plus fréquente lorsqu'il n'y a pas d'eau propre pour la boisson, la cuisine et le nettoyage, et lorsque les règles basiques d'hygiène ne sont pas réunies.

L'eau contaminée par les matières fécale humaines provenant par exemple des égouts municipaux, de fosses septiques et de latrines constitue une source de préoccupation particulière. Les fèces animales contiennent également des micro-organismes pathogènes qui peuvent causer la diarrhée.

1.13.7.2. Impact de la diarrhée sur la population

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d'infection, la diarrhée peut être aqueuse (par exemple dans le choléra) ou sanguinolente (dans la dysenterie par exemple).

La diarrhée due à une infection peut durer quelques jours, ou plusieurs semaines, comme dans la diarrhée persistante. La diarrhée sévère peut mettre l'existence en danger du fait du manque de liquide, comme dans la diarrhée aqueuse, notamment chez les nouveau-nés et les jeunes enfants, les personnes sous-alimentées et celles dont l'immunité est affaiblie.

1.13.8. Encéphalite japonaise

L'encéphalite japonaise est une maladie due à un flavivirus qui touche les membranes qui enveloppent le cerveau. La plupart des infections par le virus de l'encéphalite japonaise sont bénignes (fièvre et céphalées) ou sans symptômes apparents, mais environ 1 infection sur 200 entraîne une maladie grave caractérisée par l'apparition brusque d'une forte fièvre, des céphalées, une raideur de la nuque, une désorientation, un coma, des crises convulsives, une paralysie spastique et une issue fatale

1.13.8.1. Causes de l'encéphalite

Le virus qui cause l'encéphalite japonaise est transmis par des moustiques appartenant aux groupes

Culex tritaeniorhynchus et Culex vishnui, lesquels se reproduisent plus particulièrement dans des zones inondées

1.13.8.2. Impact de l'encéphalite sur la population

Dans les zones où le virus de l'encéphalite japonaise est répandu, l'encéphalite survient

principalement chez les jeunes enfants du fait que les enfants plus âgés et les adultes ont déjà été infectés et sont immunisés.

1.13.9. Fièvres typhoïde et paratyphoïde

Les fièvres typhoïde et paratyphoïde sont des infections causées par des bactéries qui sont transmises lors de l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par des selles. Une eau propre et un bon assainissement permettent de prévenir la propagation de la typhoïde et de la paratyphoïde. L'eau contaminée est l'une des voies de transmission de la dite maladie.

1.13.9.1. Les Causes de la fièvre typhoïde

Les fièvres typhoïde et paratyphoïde sont causées par les bactéries Salmonella typhi et Salmonella paratyphi respectivement. Les germes de la typhoïde et de la paratyphoïde passent dans les selles et l'urine des personnes infectées. Les personnes deviennent infectées après avoir consommé des aliments ou des boissons qui ont été manipulées par une personne infectée ou par de l'eau de boisson qui a été contaminée par des effluents contenant les bactéries. Une fois que les bactéries arrivent dans le corps d'une personne, elles se multiplient et se propagent dans le courant sanguin

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1.13.9.2. Impact de la fièvre typhoïde sur la population

La fièvre typhoïde est une infection bactérienne des voies intestinales et du courant sanguin. Les symptômes peuvent être bénins ou graves et comprennent une fièvre prolongée pouvant être aussi élevée que 39°-40°C, des malaises, une anorexie, des céphalées, une constipation ou une diarrhée, des taches rosées sur la poitrine ainsi qu'une splénomégalie et une hépatomégalie.

1.13.10. Fluorose

L'ingestion d'un excès de fluor, le plus souvent dans l'eau de boisson, peut causer une fluorose qui altère les dents et les os.

1.13.10.1. Les causes de la fluorose

L'exposition intense à un niveau élevé de fluor est rare et généralement due à une contamination accidentelle de l'eau de boisson ou à des incendies ou des explosions. L'exposition chronique à un niveau modéré (supérieur à 1,5 mg/litre d'eau valeur indiquée par l'OMS pour le fluor dans l'eau) est plus courante.

1.13.10.2. Impact de la fluorose sur la population

Des quantités modérées ont des effets sur les dents, mais l'ingestion à long terme de quantités importantes est susceptible d'entraîner des problèmes osseux potentiellement graves. Paradoxalement, la consommation de fluor à faibles doses contribue à prévenir la carie dentaire. Le contrôle de la qualité de l'eau de boisson est donc essentiel pour prévenir la fluorose. La fluorose est causée par un apport excessif en fluor. Les effets de la fluorose sur les dents apparaissent beaucoup plus tôt que les effets sur le squelette observés chez les personnes exposées à des quantités importantes de fluor. La fluorose dentaire clinique se caractérise par l'apparition de taches et de trous sur la surface des dents. Dans les cas les plus graves, tout l'émail peut être endommagé.

1.13.11. Gale

La gale est une infection cutanée contagieuse qui se propage rapidement dans des conditions de surpeuplement et que l'on trouve dans le monde entier. L'hygiène personnelle est une mesure de prévention importante et l'accès à un approvisionnement en eau adéquat est essentiel pour la lutte contre cette maladie.

1.13.11.1. Causes de la gale

L'infestation par la gale est causée par la mite microscopique Sarcoptes scabieuse. La mite femelle fécondée creuse dans la peau, puis dépose des oeufs dans le sillon derrière elle. Après l'éclosion des oeufs, les larves migrent vers la surface de la peau où elles prennent leur forme adulte. L'accouplement a lieu à la surface de la peau. Une mite adulte peut vivre jusqu'à environ un mois sur une personne

1.13.11.2. Impact de la gale sur la population

Le signe principal de la maladie est une éruption papuleuse que l'on trouve plus fréquemment sur les mains, notamment entre les doigts, le pli cutané du poignet, du coude ou du genou, le pénis, la poitrine et les épaules. L'infestation cause souvent une démangeaison intense sur tout le corps,

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notamment la nuit. L'écorchure des zones de démangeaison se traduit par des plaies qui peuvent être infectées par des bactéries. Une forme plus grave de gale, connue sous le nom de gale norvégienne, est plus fréquente chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli.

1.13.12. Hépatite

L'hépatite, terme général désignant l'inflammation du foie, a un certain nombre de causes infectieuses. Deux des virus qui causent l'hépatite (hépatite A et E) sont transmis par l'eau et les aliments; l'hygiène est donc importante dans la lutte contre ces virus.

1.13.12.1. Les causes de l'hépatite

Les virus de l'hépatite A et E, s'ils n'ont aucun rapport l'un avec l'autre, sont tous deux transmis par la voie oro-fécale, le plus souvent par de l'eau contaminée et d'une personne à l'autre. L'hépatite A pourrait être transmise également par des aliments contaminés par des manipulateurs de denrées alimentaires infectés, des aliments crus, ou des aliments manipulés après la cuisson.

1.13.12.2. Impact de l'hépatite sur la population

Parmi les causes infectieuses, l'hépatite A et E sont associées à des approvisionnements en eau insuffisants ainsi qu'à un assainissement et une hygiène de mauvaise qualité, entraînant une infection et une inflammation du foie. La maladie débute par l'apparition soudaine de fièvre, une faiblesse de l'organisme, un manque d'appétit, des nausées, une gêne abdominale, suivis par un ictère quelques jours après.

1.13.13. Leptospirose

La leptospirose est une maladie bactérienne qui affecte les hommes et les bêtes.

1.13.13.1. Les causes de la leptospirose

L'agent pathogène cause la leptospirose. L'infection chez l'homme survient par contact direct avec l'urine des animaux infectés ou par contact avec un environnement contaminé par de l'urine, tels l'eau de surface, le sol et les plantes. Les agents pathogènes ont été trouvés chez divers animaux sauvages et domestiques, notamment les rongeurs, les insectivores, les chiens, les bovins, les porcs et les chevaux.

1.13.13.2. Impact de la leptospirose sur la population

Les premières phases de la maladie peuvent se manifester par une forte fièvre, de violentes céphalées, des douleurs musculaires, des frissons, une rougeur oculaire, des douleurs abdominales, un ictère, des hémorragies des membranes cutanées et muqueuses (y compris des hémorragies pulmonaires), des vomissements, une diarrhée et une éruption cutanée.

1.13.14. Malnutrition

La malnutrition est un problème de santé majeur, particulièrement dans les pays en développement. L'approvisionnement en eau, l'assainissement et l'hygiène, étant donné l'impact direct qu'ils ont sur les maladies infectieuses, notamment la diarrhée, sont un remède pour prévenir la malnutrition. La

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malnutrition tout comme l'approvisionnement en eau et l'assainissement insuffisants est liée à la pauvreté.

1.13.14.1. Les raisons de la malnutrition

L'état nutritionnel individuel dépend de l'interaction entre les aliments qui sont consommés, de l'état de santé général et de l'environnement physique. La malnutrition est à la fois un trouble médical et social, souvent ancré dans la pauvreté. Associée à la pauvreté, la malnutrition contribue au cercle vicieux créé par un fardeau accru de maladies, un retard de développement et une aptitude réduite au travail.

1.13.14.2. Impact de la malnutrition sur la population

La malnutrition signifie à d'autres termes «mauvaise nutrition». Elle peut concerner l'insuffisance ainsi que l'excès de nourriture, les mauvais types d'aliments, et la réaction du corps à de nombreuses infections qui entraînent la malabsorption des éléments nutritifs ou l'incapacité d'utiliser les éléments nutritifs convenablement pour préserver la santé.

1.13.15. Méthémoglobinémie

La méthémoglobinémie est causée par la capacité réduite du sang à transporter l'oxygène vital dans l'ensemble de l'organisme. Une des causes les plus courantes est la présence de nitrates dans l'eau de boisson.

1.13.15.1. Les causes de la méthémoglobinémie

Une concentration élevée de nitrates dans l'eau de boisson constituent la cause la plus courante de méthémoglobinémie. Cette concentration élevée de nitrate à l'état naturel peut être présente dans l'eau de boisson du fait de l'utilisation de fumier et d'engrais sur les terres agricoles. La concentration naturelle des nitrites et des nitrates dans l'environnement est habituellement de quelques milligrammes par litre, bien que des concentrations élevées puissent se produire naturellement dans certaines zones

1.13.15.2. Impact de la méthémoglobinémie sur la population

La méthémoglobinémie est caractérisée par une capacité réduite du sang à transporter l'oxygène du fait de la diminution des niveaux d'hémoglobine normale. La dite maladie est très rare, ces sont les bébés qui sont souvent affectés; ils peuvent sembler en bonne santé, mais ils présentent des symptômes autour de la bouche, sur les mains et les pieds, ce qui explique donc le nom courant de « syndrome du bébé bleu ». Ces enfants peuvent avoir des troubles respiratoires ainsi que des vomissements et des diarrhées. Dans les cas extrêmes, on observe une léthargie marquée, une augmentation de la production de salive, une perte de conscience et des crises convulsives.

1.13.16. Noyade

La noyade est définie comme la mort par suffocation suite à une immersion dans l'eau. Il y a en deux types de noyade: sèche et humide. Dans la noyade humide, la personne a inhalé de l'eau qui interfère avec la respiration et cause le collapsus du système circulatoire.

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1.13.16.1. Causes de la noyade

Chez les enfants, une défaillance de la surveillance des adultes est la cause individuelle de noyade la plus importante. Les enfants peuvent se noyer non seulement dans des piscines, des lacs, rivière et la mer, mais également dans d'autres récipients d'eau tels que baignoires, seaux d'eau, etc. Les enfants qui savent un peu nager peuvent se trouver en difficulté s'ils essaient de surpasser leurs capacités, ou bien s'ils se blessent du fait des risques qu'ils prennent dans l'eau

1.13.17. Onchocercose (cécité des rivières)

L'onchocercose ou cécité des rivières est une maladie parasitaire ayant pour vecteur un insecte qui se reproduit dans l'eau. Elle cité comme la deuxième cause principale de cécité d'origine infectieuse dans le monde. La lutte contre les gîtes larvaires d'insectes dans les rivières constitue un des piliers de la prévention.

1.13.17.1. Les causes de l'onchocercose

L'onchocercose est une maladie parasitaire causée par Onchocerca volvulus, un ver parasite mince qui surtout vie jusqu'à 14 ans dans l'organisme de la personne. La maladie est transmise d'une personne à l'autre par la piqûre d'une mouche.

1.13.17.2. Impact de l'onchocercose sur la population

Le ver femelle adulte qui peut mesurer plus d'un 1/2 mètre de long, produit des millions de jeunes vers microscopiques. Les microfilaires migrent à travers la peau et, lorsqu'elles meurent, causent des démangeaisons intenses et une dépigmentation de la peau, des lymphoedèmes provoquant des aines pendantes et un éléphantiasis des organes génitaux, des troubles graves de la vue, et la cécité lorsqu'elles atteignent les yeux.

1.13.18. Paludisme

Le paludisme ou malaria est une maladie infectieuse parasitaire la plus courante dans le monde il se transmet par la piqûre des moustiques qui se reproduisent en eau douce ou parfois en eau saumâtre.

1.13.18.1. Les causes du paludisme

Le paludisme est causé par quatre espèces, le paludisme après avoir été piqués par un moustique appelé 'anophèle' infecté. Certains moustiques femelles prennent leur repas de sang au crépuscule et au début de la soirée, mais d'autres piquent pendant la nuit ou aux premières heures du matin. Lorsqu'un moustique pique une personne infectée, il ingère des parasites du paludisme avec le sang. Pendant une période de 8 à 35 jours (en fonction de la température ambiante), le parasite se développe dans le moustique. La forme infectante du parasite passe dans les glandes salivaires du moustique et est injectée dans un nouvel hôte humain lors des repas de sang suivants.

Les symptômes du paludisme sont généralement la fièvre, les frissons, les céphalées, les douleurs musculaires, la fatigue, la nausée et les vomissements, la diarrhée, l'anémie et la jaunisse (coloration

1.13.18.2. Impact du paludisme sur la population

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jaune de la peau et des yeux). Des convulsions, un coma, une anémie sévère et une insuffisance rénale peuvent également survenir. La gravité et l'ampleur des symptômes dépendent du type spécifique de paludisme. Dans certains types, l'infection peut rester inactive pendant une période pouvant aller jusqu'à cinq ans et elle peut être récurrente. Dans les zones de transmission intense du paludisme, les gens peuvent développer une immunité protectrice suite à des infections répétées. Sans traitement rapide et efficace, le paludisme peut évoluer vers une forme cérébrale grave suivie par la mort.

1.13.19. Saturnisme

L'exposition au plomb a divers effets sur la santé, et touche les enfants en particulier. L'eau est rarement une source importante d'exposition au plomb sauf là où les canalisations sont en plomb, par exemple dans les bâtiments de construction ancienne. L'élimination des vieilles canalisations est coûteuse mais elle constitue la mesure la plus efficace pour réduire l'exposition au plomb dans l'eau.

1.13.19.1. Les causes du saturnisme

Les populations sont exposées au plomb par l'air qu'elles respirent, par l'eau et par les aliments qu'elles consomment. Les effets toxiques sont généralement dus à une exposition à long terme. Les groupes de population qui courent le plus grand risque d'exposition sont les jeunes enfants et les travailleurs.

1.13.19.2. Impact du saturnisme sur la population

Le plomb est un métal qui ne présente aucun avantage connu pour l'homme sur le plan biologique. Un excès de plomb peut nuire à plusieurs systèmes dans l'organisme, y compris le système nerveux et reproductif et les reins, et il peut causer une hypertension artérielle et une anémie. Le plomb s'accumule dans les os, et le saturnisme peut être reconnu à la ligne bleue qui entoure les gencives. Le plomb est particulièrement nocif pour le cerveau en développement des foetus et des jeunes enfants et pour les femmes enceintes. Le plomb interfère avec le métabolisme du calcium et de la vitamine D. De fortes concentrations de plomb dans le sang chez les enfants peuvent avoir des conséquences parfois irréversibles, notamment des troubles d'apprentissage, des problèmes comportementaux et une arriération mentale. A très fortes concentrations, le plomb peut causer des convulsions, un coma et la mort.

1.13.20. Schistosomiase

La schistosomiase est une maladie hydrique considérée comme la deuxième infection parasitaire en importance après le paludisme, en termes de santé publique et d'impact économique. Les signes qui suivent l'infection sont des éruptions ou des démangeaisons cutanées. Deux mois après l'infection, de la fièvre, des frissons, une toux et des douleurs musculaires peuvent apparaître alors que les parasites atteignent leur maturité. Les infections non traitées peuvent entraîner l'apparition de sang dans les urines et les selles, accompagnée d'une hépatomégalie et d'une splénomégalie. Chez les enfants, ceci a un impact négatif en termes de croissance, d'état nutritionnel et de développement cognitif. L'infection chronique entraîne des maladies hépatiques, rénales et vésicales. Quelques fois, le système nerveux est touché, ce qui cause des crises convulsives, des paralysies et une inflammation de la moelle épinière.

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1.13.20.1. Causes de la schistosomiase

La schistosomiase chez l'homme, l'hôte final, est causée par les trois principales espèces de plathelminthes, à savoir Schistosomahaematobium, S.japonicum, et S. mansoni. Notons qu'en Asie, le bétail et le buffle d'Asie sont d'importants hôtes réservoirs. L'infection survient lorsque des larves nageant librement pénètrent la peau de l'homme. Les larves se développent dans des gastéropodes d'eau douce. Les hommes sont infectés lorsqu'ils entrent dans des eaux infestées de larves à des3 fins domestiques, professionnelles et récréatives. Après avoir pénétré la peau, les larves se transforment et sont transportées par le sang jusqu'aux veines qui drainent les intestins ou la vessie où elles parviennent à maturité, s'accouplent et produisent des oeufs. Les oeufs causent des atteintes à différents tissus, notamment la vessie et le foie. La réaction aux oeufs dans les tissus provoque une inflammation et la maladie. Lorsque les hommes infectés excrètent dans l'eau des oeufs parasités avec les fèces ou l'urine, les oeufs éclosent donnant naissance à des larves qui, à leur tour, infectent les gastéropodes aquatiques. Dans le gastéropode, le parasite se transforme et se divise en larves de la seconde génération qui sont libérées dans l'eau douce, prêtes à infecter d'autres hommes

1.13.21. Teigne

La teigne ou ténia est une affection habituellement bénigne de la peau, du crâne ou des ongles causée par un champignon. L'hygiène personnelle, soutenue par la disponibilité de quantités suffisantes d'eau, constitue une mesure de prévention capitale.

1.13.21.1. Les causes de la teigne

La teigne est causée par différents types de champignons connus sous le terme de dermatophytes. Elle se propage par contact direct avec une personne ou un animal infecté(e) (chiens, chats, cochons d'Inde, bétail), par contact avec le sol ou par contact indirect avec des articles contaminés par le champignon, par exemple des vêtements, des serviettes, des draps et couvertures, des chaises et des articles de toilette manipulés par les personnes infectées. Le lien avec l'eau se fait par l'intermédiaire d'une mauvaise hygiène personnelle et domestique et le manque d'eau pour le nettoyage et le lavage.

1.13.21.2. Impact de la teigne sur la population

La teigne est une dermatose contagieuse affectant le crâne, les ongles, les pieds, ou le corps. Malgré son nom, la teigne est causée par un champignon.

Sur le crâne, la teigne débute sous la forme d'une papule ou d'une lésion cutanée qui s'étend ensuite en anneaux. Les cheveux deviennent fragiles, cassent facilement et tombent, laissant des plaques d'alopécie sur le crâne. Sur le corps, la teigne peut apparaître dans un premier temps sous forme de plaques rouges ou roses, plates ou légèrement saillantes sur la peau. (Source livre OMS les maladies hydriques)

3 Heal and deseases OMS consulté le 08/04/2015 a 16h00

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1.14. QUALITE ET NORME MINIMALE DE L'EAU POTABLE

Une eau potable est souvent définie comme une eau que l'on peut consommer sans danger pour la santé, car elle ne doit être ni toxique, ni infectée de bactéries, de parasites ou de virus nuisibles pour l'homme. Actuellement dans le monde plus de 4 millions de personnes meurent encore chaque année à cause d'une eau non potable et 885 millions n'y ont pas accès. Il est donc important de connaître les différentes normes et indicateurs de potabilité et de qualité afin de sensibiliser les personnes en charge de la gestion de l'eau sur l'importance du contrôle de la qualité de l'eau afin d'éviter autant de maladies et de mortalité.

L'OMS définit bien des critères de potabilité et des recommandations que les pays développés et la plupart des grandes villes appliquent en permanence à l'aide d'outils d'analyse en continu ou par des mesures en laboratoire afin de garantir aux consommateurs une eau potable. Nous comprenons que ces recommandations moyennement rigoureuses, ne sont parfaitement pas respectées car sont un peu contraignantes pour certaines zones pour des raisons de moyens. Suite à ces désagréments, plusieurs régions, comme l'Union Européenne, ont votés par une loi leurs propres normes de potabilité de l'eau.

Comme nous avons soulignés précédemment les maladies contagieuses causées par les bactéries pathogènes, les virus et les parasites sont très souvent liées à la consommation d'eau ne répondant pas à des critères minimaux de potabilité. Elles constituent pour la santé le risque le plus commun et le plus répandu. Il est donc important d'établir des normes et des indicateurs de potabilité et de qualité et surtout de vérifier qu'elles sont respectées, notamment sur les points d'accès à l'eau et si nécessaire de les adapter selon les zones et les particularités locales.

Soulignons que toutes les populations sont concernées par des critères de potabilité. Les pays pauvres sont principalement concernés car une faible partie de la population dispose d'une alimentation par un réseau public. L'autre partie puise l'eau directement à sa source c'est-à-dire dans les puits, les rivières, les sources non aménagées ou les réserves pluviales naturelles. C'est là que l'exposition à la consommation d'eaux souillées est la plus importante comme notre milieu d'étude.

Ainsi, une eau avant d'être consommée sans danger pour la santé comme la définition l'a soulignée doit répondre à certaines normes de potabilité.4

a) Potabilité microbiologique

En ce qui concerne la qualité microbienne de l'eau, la vérification est susceptible de comprendre des analyses microbiologiques. Dans la plupart des cas, elle implique une analyse des micro-organismes indicateurs de pollution fécale mais, dans certaines circonstances, elle pourra inclure aussi une évaluation des densités d'agents pathogènes spécifiques. La vérification de la qualité microbienne de

4DIRECTIVES DE QUALITE POUR L'EAU DE BOISSON OMS troisième volume consulté le 18 Mars 2015 à 16h00

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l'eau de boisson peut être effectuée par le fournisseur, par un organisme de surveillance ou par l'un et l'autre

La potabilité microbiologique : c'est l'absence, ou la présence à des taux suffisamment faibles, de micro-organismes susceptibles de provoquer des maladies graves et contagieuses.

b). Critère OMS de potabilité microbiologique

Il consiste d'éditer une liste bactériologique c'est-à-dire une liste des bactéries que l'on ne doit pas retrouver dans une eau si celle-ci doit-être consommée ou encore la quantité limite tolérée de ces organismes dans l'eau.

Tableau de critères OMS de seul microbiologique

Numéro

Paramètres

Valeurs guides OMS

Interprétation

1.

Coliformes thermo tolérants

0/100 ml

Indicateurs de pollution fécale

2.

Streptocoques fécaux

Pas de normes

Indicateurs de pollution fécale

3.

Coliformes totaux

0/100 ml dans 95% des échantillons d'eaux traitées

Indicateurs d'efficacité du traitement (désinfection) ; ne signalent pas nécessairement une pollution fécale

 

Source livre OMS critère de potabilité de l'eau éditons 2011

Les analyses microbiologiques sont fondées sur la recherche des bactéries considérées comme des indicateurs de contamination fécale : ces bactéries ont été choisies parce qu'elles sont présentes en grand nombre dans les selles des animaux à sang chaud qui sont des sources fréquentes de contamination assez grave, qu'elles sont détectables facilement, et qu'elles ne se développent pas dans l'eau pure.

L'indicateur de choix est la recherche d'Escherichia coli, ou de celle des coliformesthermo tolérants (bactéries du même genre qu'E. coli) et reste encore couramment employée. Les eaux potables ne doivent pas en contenir. C'est un bon indicateur de potabilité. D'autres indicateurs sont ajoutés, comme la recherche des entérocoques, et celle des spores de Clostridium perfringens etc.

c. Vérification de la qualité microbienne

La vérification de la qualité microbienne de l'eau des approvisionnements doit être conçue de manière à maximiser la probabilité de détecter une contamination. L'échantillonnage doit donc tenir compte des variations potentielles de la qualité de l'eau de distribution. Il faut donc normalement prendre en considération les endroits et les moments associés à une probabilité de contamination accrue.

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d. Potabilité chimique

La vérification de la qualité chimique de l'eau de boisson est fondée sur une comparaison entre les éléments des résultats de l'analyse qualitative de l'eau et des valeurs guidespréétabliaprèsévaluation d'impact de ces éléments sur la santé humaine.

Comme il s'agit des substances chimiques dérivées principalement des matériaux et des produits chimiques utilisés dans la production et la distribution de l'eau de boisson, on met un accent particulier sur le contrôle direct de la qualité de ces produits. Les procédures d'analyse utilisées pour le contrôle décès produits dans l'eau de boisson évaluent habituellement les concentrations de ces substances dans cette eau et prennent en compte leurs changement au cours du temps, en déterminant une valeur pouvant être comparée à la valeur guide OMS.

La potabilité chimique : est considérer comme une absence, ou une présence à des taux suffisamment faibles, de substances toxiques susceptibles de provoquer des maladies à plus ou moins à long terme.

Pour pouvoir être consommée agréablement l'eau doit être limpide, claire et ne doit présenter ni saveur, ni odeur désagréable. Cependant une eau qui ne satisfait pas pleinement à ces critères ne présente pas forcément de risque pour la santé.

e. Critère de potabilité chimique et physique

Il consiste d'établir une liste dénombrant les différents paramètres physiques et chimiques à contrôler et qui définissent la potabilité d'une eau ainsi que les valeurs à ne pas dépasser.

D'un point de vue chimique et physique ces différents paramètres permettent de déterminer si une eau est potable. En plus des paramètres habituels, certains paramètres spécifiques doivent être analysés en fonction des problèmes rencontrés dans la région. (Par exemple si une région est particulièrement touchée par l'arsenic dans son espace hydraulique, il faudra privilégier un test à l'arsenic). De même, des normes spécifiques tant physico-chimiques que bactériologiques sont établies par l'OMS servant comme guide.

Tableau présentant une série de paramètres chimiques analysables, leurs unités de mesure ainsi que la valeur
limite à ne pas dépasser (selon OMS 2004)

Nom et nature

de

l'échantillon

Condu
ctivité

Oxy gène disso us

PH

TDS

Turbidi té

F.

Ca2.

Mg2.

Na.

NH4 .

Fe2.

NO2

.

Cl.

SO2

NO2

Mn

Ars.

Unité

uS/cm

mg/l

-

mg/l

NTU

mg/l

mg/l

mg/l

mg/l

mg/l

mg/l

mg/l

mg/l

mg/l

mg/l

mg/l

mg/l

Normes

2000

>5

6,5-8

1000

<5

<5

100

50

200

0,5

<0,3

0,2

250

250

50

0 ,1

0,01

N.B : Pour le calcium et le magnésium (Ca et Mg), il s'agit de valeurs minimales On distingue pour l'établissement de la potabilité chimique d'une eau :

v Les substances indésirables : leur présence est cependant tolérée tant qu'elle reste inférieure à un certain seuil (le fluor F- et les nitrates par exemple).

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ü Les substances aux effets toxiques : le plomb, le chrome, l'arsenic, le cadmium (Cd) en font partie. Les teneurs tolérées sont extrêmement faibles, parfois de l'ordre du millionième de gramme par litre.

f. Méthodes d'analyse de l'eau

En plus des paramètres habituels, certains paramètres spécifiques doivent être analysés en fonction de la région et des problèmes rencontrés. De même, des normes spécifiques tant physico-chimiques que bactériologiques ont été établies par l'OMS pour les situations d'urgence et de crise. Des indicateurs depotabilité et de qualité peuvent être utilisés pour ces analyses :

> Des kits

> Des sondes portatives

> Des bandelettes

> Visuel : regarder la surface de l'eau (matière en suspension, hydrocarbures, huiles,

couleur et odeur

g. Procédure d'analyse d'arsenic sur le kit Arsenator

Principaux Composants du kit :

> Flacon gradué

> Epurateur de gas d'arsine

> Filtre de retrait de sulphide d'oxygène

> Support de filtre noir

> Support de filtre rouge

> Arsenator

> Tourne vis

> Filtre papier

> Retrait étiquette rouge

> Sachet de poudre

> Pastille A2

> Tube de dilution

> Brosse de nettoyage

> Tableau de comparaison

> Sac a déchet et gants

h. Procédure d'analyse

La procédure d'analyse d'arsenic sur Arsenator comprend 2 étapes capitales :

ü Etape1 : Préparation des filtres

Prendre un filtre de retrait de sulfide d'hydrogène et insérer le dans l'épurateur de gaz d'arsine à trois filtres.

Prendre le support à filtre noir et l'ouvrir, prendre un filtre de sachet noir en utilisant les brucelles et/ ou les gants pour manipuler et placer dans le support de filtre de manière à ce qu'il couvre le trou afin de renfermer le support de ce filtre tout en prenant soin d'avoir place convenablement le filtre les goupilles, prendre le support de filtre rouge et l'ouvrir.

Prendre un filtre du sachet rouge et réitérer la même manipulation que précédemment

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Prendre l'épurateur de gas d'arsine a trois filtres et insérer seulement le support de filtre rouge de l'épurateur aux de gondoles spécifiques pour chaque support de filtre pour permettre d'être sûr de l'insérer au bon endroit.

ü Etape 2 : Etalonnage de l'outil Asenator

Prendre l'Asenator et appuyer sur la touche ON pour l'allumer, il apparaitra dument écrit sur l'écran« Insérer le support de filtre»

Prendre le support de filtre noir qui vient juste préparer dans la fente

Puis l'Arsenator indiquera « retirer le support » une fois le support retiré en suite il indiquera test en cour ce qui activera automatiquement la mutinerie.

Puis prendre le support de filtre noir et l'insérer dans l'épurateur

Enfin attendre 1munute pour faire la comparaison de couleur avec les couleurs guides sur le papier de l'Arsenator.

i. Analyse physico-chimique

Les analyses physico-chimiques se résument essentiellement à la mesure du ph et taux de chlore résiduel au niveau des robinets et des ménages. Ceci pour assurer le suivi de la chloration quotidienne faite au niveau des tanks, bladders et puits avec pompe manuelle, afin de maintenir la teneur moyenne du chlore résiduel dans les robinets entre 0,3 à 0,5 mg/l.

Un prélèvement au niveau de l'installation de traitement ou en amont du réseau de distribution peut suffire pour les constituants dont la concentration ne fluctue pas pendant la distribution. Cependant, pour ceux dont la concentration est susceptible de varier au cours de la distribution, il convient d'effectuer les prélèvements en fonction du comportement et/ou de la source de la substance en cause.

Les prélèvements doivent notamment être réalisés à des points proches des extrémités du réseau de distribution et des piquages desservant directement les habitations et les bâtiments abritant un grand nombre d'occupants. Le plomb, par exemple, doit être dosé au niveau des piquages alimentant les consommateurs.

j. Méthodes d'analyse bactériologique de l'eau :

L'indicateur le plus utile est bien la bactérie Escherichia coli car elle est abondante dans les fèces humaines et assez persistante pour être recherchée (sa durée de détection dans l'eau à 20°c varie de 1 semaine à 1 mois), son identification est cependant difficile sur le terrain et demande des appareils spécifiques ou l'utilisation de la méthode de « filtration sur membrane »

Dans les analyses de routine, nous pouvons rechercher les bactéries coliformes dites thermo tolérantes, e. Coli étant un membre de ce groupe.

Sur le terrain, la méthode de filtration sur membranes relativement facile à mettre en oeuvre :

> Elle consiste à filtrer un volume d'eau connu sur une membrane poreuse, calibrée pour retenir les bactéries (0,45 um).

> Cette membrane est ensuite mise dans des conditions qui autorisent le développement des coliformes thermo tolérants mais pas les autres bactéries : incubation nécessaire pour cela

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pendant 24 h à 44°c (d'où le nom de bactérie « thermo tolérante », car les autres coliformes ne se développent en principe pas au-dessus de 37°c) sur un milieu nutritif favorable.

> Après 24 heures, les bactéries présentes ont formé des colonies de bactéries identifiables à l'oeil nu.

> Les résultats sont exprimés en nombres de colonies par 100 ml d'eau filtrée.

La recherche des coliformes totaux se fait selon la même procédure mais en modifiant les conditions d'incubation : température de 37°c seulement et autre milieu de culture. En pratique, on se base sur l'utilisation d'indicateurs de pollution d'origine fécale pour avoir une idée bactériologique de la qualité de l'eau. Les germes tests sont les coliformes fécaux. Ils sont assez bien représentatifs de la qualité de l'eau et sont facilement mis en évidence.5

k. Procédure d'analyse bactériologique de l'eau sur kit Wagtech

v Préparation du milieu de culture

La préparation du milieu de culture est constituée par les ingrédients suivant :

> L'auryl sulfate en poudre > L'eau distillée en liquide

v Mélange pour 200 teste

Dissoudre 38,1 gammes de poudre en l'auryl sulfate pour filtration sur membrane fourni dans un récipient pré-pesé dans un flacon ou un bécher contenants 500 ml d'eau distillée

Chauffer sans porter en ébullition le mélange pour dissoudre parfaitement la poudre

Verser ce milieu de culture dans les bouteilles en plastique de 50 ml fournies, vérifier d'abord s'il n'y a pas de résidu de membrane précédente ou de produit nettoyant

Remplacer les bouchons sur la bouteille mais sans le visser complètement

Stériliser les bouteilles en position verticale dans un autoclave à 121 degré C pendant 10 minutes ou placer les bouteilles dans un autocuiseur et maintenir la vapeur sous pression pendant 15 minutes. Retirer les bouteilles, laisser refroidir, resserrer les bouchons puis les ranger dans un endroit frais et sombre

Lorsque les milieux de culture ont atteint la température ambiante en verser environ 2ml sur chaque tampon membrane de façon à saturer le tampon

Lorsque le tampon est complètement saturé, jeter le produit l'auryl en trop.

NB : la solution des milieux de culture dissous restent stable pendant 6 à 8 semaines. Néanmoins dès l'apparition de signes de contamination (jaunissement, turbidité) jeter ce milieu de culture.

Pour limité la contamination du milieu de culture déjà préparé, chaque bouteille déjà ouverte doit être utilisée dans la même journée d'ouverture. Dans le cas contraire la bouteille doit être recouverte immédiatement de façon hermétique après utilisation, mais aussi on peut stériliser la solution dans la bouteille en la faisant bouillir au bain-marie pendant 15 minutes

Nettoyer bien les bouteilles vides du milieu de culture avant de les réutiliser, si la poudre de l'auryl est bien conservée (dans un endroit sec et frais) sa durée de conservation peut aller jusqu'à 15 ans.

5 http://www.wikiwater.fr/spi.php consulté le 18/03/2015 à 16h00 Guide d'analyse WAGTECH version 2012

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·
·
· Prélèvement de l'échantillon

Effectuer soigneusement le prélèvement, rincer en plusieurs reprises le flacon de prélèvement d'échantillon. Faire attention de ne pas toucher l'eau qui entre dans le flacon et de ne pas y faire entrer des résidus.

Si le prélèvement est effectuer d'une rivière ou un ruisseau faite le possible de prendre de l'échantillon près du courant principal et pas trop près de la berge ou l'eau peut être stagnante et non représentative.

Il peut être judicieux d'attacher un câble à la coupe d'échantillonnage stérile et effectuer le6 prélèvement depuis un pont ou un emplacement en surplomb.


·
·
· Procédures aseptiques

Le respect d'une hygiène globale et des procédures aseptiques est de rigueurs, les précautions doivent être renforcées à l'extérieur du laboratoire central sur le terrain

Tout doit être propre et stérile en particulier les surfaces suivantes :

> Surface intérieure de la coupe d'échantillonnage

> Surface intérieure de l'entonnoir à filtration

> Membrane filtrante et tampons de support

> Surface supérieure du support de membrane

> Intérieur des boites de pétri

> Bras de distribution de tampon et pince

Sécher l'unité de filtration et la coupe d'échantillonnage à l'aide de papier de soie propre et stérile Verser 1 ml de méthanol dans la coupe d'échantillonnage et agiter

Placer la coupe d'échantillonnage en position vertical à l'écart de tout produit inflammable

A l'aide du briquet enflammer le méthanol, pendant la consomption du méthanol reverser l'unité de filtration dans la coupe d'échantillonnage.

Attendre au moins 5 minutes pour garantir la stérilisation de la coupe d'échantillonnage et de l'unité de filtration. En milieu anaérobie la consomption du méthanol produit du formaldéhyde qui assure une stérilisation totale.

L'incubation de tous les échantillons doit être effectuée dans les 6 heures qui suivent l'échantillonnage. Placer un tampon de culture dans une boite de pétri stérile et saturée le de solution l'auryl.

Desserrer l'entonnoir a filtration et retirer le du support de base, stériliser la pince à la flamme et laisser refroidir. A l'aide de cette pince placer une membrane stérile sur le support de membrane et bronze, coté quadrillé vers le haut.

6 Note de cours AEP

Module d'utilisation du Kit de lagua

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Bloquer la membrane en poussant l'entonnoir a filtration complètement, verser l'échantillon en eau dans l'entonnoir jusqu'à la graduation 100ml.

Raccorder la pompe à vide à main à la base de l'unité de filtration et pomper pour aspirer à la base l'échantillon d'eau au travers de la membrane.

Lorsque toute la quantité d'eau est filtrée dégager la pompe à vide et retirer la membrane de l'unité de filtration à l'aide de la pince stérile

Placer la membrane sur le tampon qui a été saturé dans la solution du milieu de culture

Remettre le couvercle de la boite de pétri en place et indiquer sur une étiquette le numéro d'échantillons, le lieu, la date, heure...

Placer la boite a pétri dans le portoir et répéter la même procédure pour chaque échantillons. Placer ensuite le portoir plein dans l'étuve.

Apres traitement du dernier échantillon, une période de réactivation de 1 à 3 heures doit être observée avant l'incubation. Cette période permet aux coliformes ayant subi de stress physiologique de récupérer avant la mise en culture.

Pour l'incubation de coliforme fécaux, sélectionner la température de 44 degrés C et placer le portoir a boite à pétri chargé à l'intérieure de l'étuve.

Pour l'analyse de coliformes totaux sélectionner la température de 37 degrés, notons que la durée minimale d'incubation est de 14 heures suivi d'une période de réactivation de 4 heures de temps

v Analyse

Cette méthode de filtration sur membrane permet de détecter et de dénombrer les streptocoques fécaux, elle est utilisable sur tous les types d'eau, sauf si la turbidité de l'échantillon est trop élevée. Dénombrer les colonies roses et marron. Il s'agit du nombre de streptocoques fécaux présumé par volume d'eau filtrée, normalement 100 ml.

Le nombre de coliforme fécaux dans l'échantillon traité doit normalement être de zéro. Le volume préféré est donc de 100 ml dans le cas d'une eau potable

Si on compte 1 ou plus d'un coliforme fécale par 100 ml, Ilya contamination et une intervention doit être diligentée pour trouver une solution palliative.

v Difficultés particulières et précautions éventuelles à prendre

> Difficultés :

ü Trouver l'appareil ou l'indicateur à faible coût qui pourrait permettre de mesurer ces paramètres.

ü Prendre en compte la situation de chaque pays ou région et privilégier la méthode la plus appropriée qui permette de dire que l'eau est potable ou non.

ü S'assurer que cette méthode soit facile, répétable et sur.

ü L'échantillonnage devrait normalement être aléatoire, mais les prélèvements devront être plus nombreux en période d'épidémie, d'inondation ou de crise, ou encore en cas d'interruption de l'approvisionnement ou de travaux de réparation.

Les aspects à considérer dans la mise au point de la vérification chimique incluent :

ü La disponibilité de moyens d'analyse appropriés

ü Le coût des analyses y compris les réactifs

ü L'éventuelle dégradation des échantillons

ü La stabilité du polluant

ü La présence probable du polluant dans divers approvisionnements

> Inconvénients :

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ü Le point le plus approprié pour la surveillance et la fréquence de prélèvement. > Précautions à prendre d'une manière générale :

Pour un produit chimique donné le lieu et la fréquence du prélèvement seront déterminés en fonction de ses principales sources et de la variabilité de sa présence. Les substances dont la concentration ne varie pas notablement au cours du temps exigent un échantillonnage moins fréquent que celles dont la concentration fluctue de manière importante.

Dans nombreux de cas, un prélèvement d'eau de source une fois par an, ou même moins fréquemment, notamment pour des eaux souterraines stables, peut suffire lorsque les concentrations des substances d'origine naturelle sources de préoccupations varient très lentement au cours du temps. Les eaux de surface ont tendance à présenter des caractéristiques plus variables et nécessitent un grand nombre de prélèvements, selon le polluant présent et son importance. Les points des prélèvements dépendront des caractéristiques en termes de qualité de l'eau examinée.

> Précautions à prendre lors de l'analyse :

ü Avant le prélèvement : vérifier que le cours d'eau n'est pas pollué en aval ou en amont du point de prélèvement, ce qui rendrait les prélèvements inutiles. Vérifier également que tous les récipients soient propres et non contaminés de préférence stérilisés (utilisation de pastilles de chlore possible).

ü Lors du prélèvement : bien exécuter le protocole de prélèvement (sondes étalonnées correctement, quantité de l'échantillon prélevée significatif...), ou d'analyse in vivo (mesure de la température...).

ü Après le prélèvement : éviter les contaminations de l'échantillon prélevé : soit par le récipient, soit par l'apparition de bactéries lors du stockage. Réaliser les différentes analyses in situ selon un protocole expérimental bien défini.

ü Lors des résultats : bien interpréter les résultats obtenus à l'aide d'une notice ou d'un modèle.

v Principaux avantages et inconvénients de l'analyse > Avantage :

ü Renseigne de long et a large sur la qualité de l'eau et permet de savoir si elle est acceptable ou impropre à la consommation humaine.

ü Permet d'éviter des maladies dues à la présence de substances chimiques ou bactériologiques nocives pour l'homme à quand de la consommation de l'eau.

ü Permet de déterminer les traitements éventuels qui seraient nécessaires pour délivrer une eau potable en général c'est la chloration qui est utilisée.

ü Pour les ménages dont l'analyse des échantillons confirment la présence des coliformes fécaux, généralement due à la manipulation de l'eau par des récipients impropres et un système de stockage non adéquat, on peut déléguer les promoteurs de l'hygiène pour organiser des campagnes de sensibilisation porte à porte et en masse sous forme d'assemblée sur les bonnes pratiques de collecte, de transport et de stockage de l'eau dans les ménages.

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Les analyses ne donnent que des informations ponctuelles. Elles indiquent seulement la qualité de l'eau au moment du prélèvement. Ces analyses doivent donc être faites régulièrement pour détecter une éventuelle dégradation de la qualité.

v Ce travail ne fournit qu'un renseignement sur l'état de l'eau.

" L'étude d'indicateurs fécaux associée au dénombrement des bactéries réanimable est une méthode sensible, mais non rapide. Elle nécessite un laboratoire bien équipé pour réaliser des cultures bactériologiques et un personnel entrainé. Le délai minimum pour l'obtention des résultats est de 3 jours.

( Les conditions de prélèvement peuvent jouer un rôle important dans les résultats ceux-ci pouvant être faussés si les prélèvements et l'analyse ne sont pas faits correctement.

( La qualité de l'eau peut se dégrader dans le réseau ou entre la source et le point de puisage. Une seule mesure à la source peut donc se révéler insuffisante si l'eau n'est pas conservée dans de bonnes conditions.

" Le cout de matériel cher et nécessite d'être facile à utiliser et fiable.

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