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Caractérisation physiographique

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par Abdoulaye FATY
Cheikh Anta DIOP de DAKAR - Master 2011
  

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II. L'étude de la végétation

La couverture végétale du bassin s'explique en partie par les conditions climatiques notamment les précipitations. Frécaut, 1982, confirme cette affirmation en disant que les facteurs biogéographiques constituent avec les facteurs climatiques « les facteurs décisifs de l'écoulement fluviale ». Ainsi, la distribution de la végétation à une influence directe sur l'écoulement fluvial aussi bien que les facteurs orographiques et climatiques (Bodian, 2006). Le paysage végétal des bassins versants de Soungrougrou en amont de Diaroumé est largement dégradé par les irrégularités interannuelles des précipitations et de l'action anthropique (cultures sur brulis, feux de brousses, surpâturages..). Cependant, les études phytogéographiques, complémentaires de celles pédologiques ont été entreprises selon la méthode écologique. En effet, celles-ci ont l'avantage de définir des formations, classées par leurs aspects généraux et leurs espèces dominants (Fauck, 1955). Les conditions générales qui expliquent l'existence des différentes formations sont :

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-le climat dont les facteurs sont l'alternance d'une saison des pluies de 3 à 4 mois et d'une saison sèche le reste de l'année ;

-les conditions édaphiques (pseudo-climatiques) dues aux types de sols, et les rapports avec la nappe phréatique ;

-les facteurs biologiques (péniclimaciques) : défrichements, feux de brousses, cultures sur brulis qui stabilisent certaines formations et en font régresser d'autres.

Le couvert végétal dominé par la savane se caractérise par des espaces libres entre les arbres qui entretiennent une évaporation physique importante, son influence sur l'écoulement ne sera pas des moindres.

III. Le réseau hydrographique

Le bassin versant est un espace qui collecte les eaux et les achemine jusqu'au cours principal. Le bassin versant d'un fleuve est constitué par l'emboîtement de sous-bassin, correspondant chacun au bassin d'un affluent. L'ensemble des cours d'eau du bassin versant, depuis le plus petit ruisseau jusqu'à l'artère principale, forme le réseau hydrographique. Par définition le réseau hydrographique se définit comme l'ensemble des canaux de drainage naturels, permanents ou temporaire, par où s'écoulent les eaux provenant du ruissellement ou restituée par les nappes le long du lit du cours d'eau. Ce réseau hydrographique forme une certaine organisation hiérarchique : les plus petits drains se jettent dans des ruisseaux de tailles un peu plus grandes, qui, en constituent des rivières. La densité de drainage est définie pour un bassin versant donné de superficie A, comme la longueur moyenne du réseau par Km2. Si on désigne par la longueur d'un affluent d'ordre quelconque ou du cours d'eau principal, la densité de drainage est obtenue par la formule :

Dd =

Dd : densité de drainage exprimée en km/km2

L : longueur du réseau hydrographique exprimée en Km A : la superficie du bassin versant exprimée en Km2

En pratique, les valeurs de densité de drainage varient de 3 à 4 pour les régions où l'écoulement n'a atteint qu'un développement très limité et se trouve centralisé. Selon Schumm, la valeur inverse de la densité de drainage, C =1/Dd, s'appelle « constante de

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stabilité du cours d'eau ». Ainsi les valeurs de densité de drainage sont de 0,05 km/km2 au bassin de Diaroumé et celui de Saré Fodé à 0,08 km/km2, ce qui est relativement très faible. Ainsi le réseau hydrographique apparait comme un réseau dégradé (carte 3, page 12).

Carte 3: carte du réseau hydrographique

Les données stables de l'écoulement que nous venons d'étudier jouent un rôle favorable ou défavorable pour le ruissellement superficiel.

Du point de vue géologique, le bassin est recouvert par la série détritique du continental terminal, donc un bassin assez homogène. Le modelé est très plat avec des altitudes ne dépassant pas 60 m sur le plateau. La faiblesse des pentes ralentit les vitesses d'écoulement et favorise les pertes par évaporation et évapotranspiration.

Au niveau pédologique, les sols sont dans l'ensemble composés de sable et d'argile et caractérisés par une assez faible porosité moyenne.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand