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Problématique de l'affiliation du secteur informel à  la caisse sociale du Rwanda. Cas des menuisiers de Gakinjiro. Période : 1974-2002.

( Télécharger le fichier original )
par Joseph KAYUMBA
Universit&é libre de Kigali (ULK) - Licence en gestion 2002
  

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CONCLUSION GENERALE

Tant il est vrai que le Rwanda est un pays pauvre, mais il est aussi vrai que les rwandais ont besoin de vivre pleinement leur vie. Ils ont besoin de satisfaire leurs besoins dont celui d'être affilié à la Caisse Sociale du Rwanda. Le choix de notre sujet de mémoire a été conditionné par le fait que 90% des Rwandais n'étaient pas couverts par la Caisse Sociale du Rwanda. Nous avons construit notre problématique autour de cette triste réalité. Nous avons pensé que les raisons majeures étaient les suivantes :

- Précarité et instabilité des revenus des menuisiers de Gakinjiro

- Manque d'informations en matière de sécurité sociale et surtout la mauvaise perception du rôle de la sécurité sociale

- Les restrictions juridiques et les obstacles organisationnels

En émettant ces hypothèses pour mener à bonne fin notre travail de recherche, nous nous étions fixés deux objectifs :

· Eclairer les gestionnaires de la Caisse Sociale du Rwanda sur les stratégies à mener pour une couverture maximale des assujettis sociaux, notamment ceux du secteur informel.

· Faire connaître aux pouvoirs publics le secteur informel à travers une étude de cas relatif aux menuisiers de Gakinjiro afin que ceux-ci puissent les organiser et donc mieux les protéger socialement. C'est ainsi que nous avons conçu un plan de travail qui nous a servi de charpente à notre recherche.

La partie introductive nous a permis de :

- justifier le choix de notre sujet de mémoire,

- poser notre problématique,

- établir nos hypothèses de travail,

- définir nos objectifs,

- présenter les méthodes de travail,

- décrire les techniques de recherche,

- délimiter le travail

Le premier chapitre quant à lui a été consacré aux généralités sur la sécurité sociale que nous avons défini comme étant la sécurité que la société fournit par des organismes appropriés à ses membres contre certains risques auxquels ils sont exposés.

Nous avons remonté l'histoire de la sécurité sociale dans ses racines profondes c'est-à-dire en famille, d'abord restreinte, ensuite élargie. Nous avons survolé l'espace en plaçant ladite sécurité dans un contexte général, puis africain et enfin rwandais. Nous en sommes naturellement arrivés à parler de la caisse Sociale du Rwanda.

Nous l'avons défini comme étant un établissement public chargé de la gestion du régime de sécurité sociale institué par un Décret-loi du 22/8/1974.

Nous avons décrit son organisation administrative, présenté son organigramme. Nous avons parlé de ses ressources et de son organisation financière.

Nous avons dit que les branches couvertes par la Caisse Sociale du Rwanda étaient de deux catégories :  la Branche des pensions et la Branche des risques professionnels.

Nous avons dit un mot sur la gestion stratégique de la Caisse Sociale du Rwanda laquelle s'intéresse entre autres à l'extension de la couverture sociale aux travailleurs du secteur informel.

La deuxième chapitre a été consacré au secteur informel, ce secteur qui a fait couler beaucoup d'encre. En effet, il préoccupe depuis plus de 20 ans chercheurs, gouvernements, organisations internationales et non gouvernementales.

Le secteur informel apparaît dès lors non seulement comme un moyen d'assurer sa survie mais, comme un rouage indispensable à l'économie, comme une troisième voie pour sortir du sous développement.

Dans le troisième chapitre, nous avons présenté les résultats issus d'une enquête que nous avons menée à Gakinjiro. Ceux-ci nous ont conduit à infirmer notre première hypothèse tout en confirmant les deux autres. Nous avons remarqué que les travailleurs du secteur informel avait pour la plupart un revenu qui leur permettrait une adhésion à la sécurité sociale. Le handicap est que ce revenu gagné quotidiennement est aussi dépensé quotidiennement, dans la plupart des cas.

La Caisse Sociale devrait initier un guichet, qui fonctionnerait comme une banque populaire et qui servirait d'appui financier, d'appui conseil aux associations des travailleurs du secteur informel. Mais auparavant, la Caisse Sociale du Rwanda devra réserver un soutien indéfectible aux banques locales créées par lesdites associations comme la Banque KORA.

Le quatrième et dernier chapitre a été consacré à l'extension de la couverture sociale aux travailleurs du secteur informel.

Nous avons constaté que la sécurité sociale dans les pays développés était d'une bonne longueur d'onde sur celle des pays pauvres. La raison est toute simple, les premiers sont avertis sur les avantages de la sécurité sociale, les autres nagent encore dans une marre d'ignorance qui les brouille à volonté.

Nous avons remarqué que dans notre pays il existe :

-un régime de base pour les travailleurs du secteur informel

-un régime complémentaire en passe d'être opérationnel

-un régime d'épargne retraite déjà effectif dans la plupart des compagnies d'assurance de la place.

Nous nous sommes ensuite penché à la question qui fait l'objet de notre mémoire.

Que faire pour une affiliation maximale des travailleurs du secteur informel ?

Nous avons passé en revue les efforts déployés par la Caisse Sociale du Rwanda pour ce faire. Nous avons approché les études de cas réalisées par un expert du B.I.T en la personne de Van Wouter Ginneken et les avons synthétisé pour une meilleure compréhension.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery