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Participation des structures sociales au développement rural; cas de la commune de Torbeck


par Romain Blaise
UNDH-FA - Ingénieur-Agronome 2018
  

Disponible en mode multipage

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Université Notre-Dame d'Haïti

Faculté d'Agronomie

(UNDH-FA)

UDERS DES CAYES

Participation des structures sociales au développement rural; cas de la commune de Torbeck

Mémoire de fin d'études agronomiques

Présenté par : Romain BLAISE

Promotion?2011-2016

Pour l'obtention du diplôme d'Ingénieur-Agronome

Conseiller Scientifique? Sargelin HENRI

Septembre 2018

PARTICIPATION DES STRUCTURES SOCIALES AU DEVELOPPEMENT RURAL ; CAS DE LA COMMUNE DE TORBECK

DÉDICACE

Je dédie ce mémoire à Dieu pour la sagesse et l'opportunité qu'il m'a donné. Car c'est lui qui change les temps et les circonstances. Puis à mon Père Ephton BLAISE et ma mère Patricia BLAISE qui m'ont inculqué le sens de responsabilité, un respect profond à l'égard des études, un esprit d'honnêteté et d'équipe comme principes de base devant guider mon passage sur terre. Grâce à tous leurs efforts, ils ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui.

AVANT PROPOS

La réalisation d'un mémoire est une tâche importante, rigoureuse, sérieuse, est du même coup un passage obligé pour tout étudiant ayant le désir de boucler avec succès son cycle d'études supérieures. Outre, son caractère scientifique intransigeant pour sa réalisation. Un mémoire est un vrai travail d'équipe car il ne peut être réalisé avec une personne seule sans aucune aide. Il permet à l'étudiant finissant qui sera un professionnel dans un futur proche d'avoir un avant gout assez proche de la réalité du terrain.

Suite à un devoir, qui exigeait une enquête de terrain, donné par le professeur Sargelin HENRI dans le cadre du cours de développement communautaire. J'étais vraiment étonné de voir l'existence de beaucoup de structures sociales paysannes au niveau de la commune de Torbeck ; militant tous les jours pour un lendemain meilleur. Ce qui m'a poussé à voir comment est ce qu'elles participent dans le développement de la communauté Torbeckoise et comment est ce qu'elles peuvent des modèles pour le développement communautaire global.

REMERCIEMENTS

Je souhaite ici adresser mes remerciements les plus sincères à toutes les personnes qui ont contribuées à la réalisation de ce travail. De ce fait, je remercie d'une façon très spéciale?

Ø Quelques membres de ma famille, mes oncles Alix Derosier, Verna Derosier et Benedict Derosier, pour leur soutien moral.

Ø Les professeurs de la Faculté d'agronomie de l'Université Notre Dame d'Haïti, qui ont participé à ma formation professionnelle, notamment l'ingénieur-agronome Sargelin HENRI, mon conseiller scientifique qui a dirigé mon travail.

Je remercie tous les membres, des structures de la commune de Torbeck, pour leur soutien et leur hospitalité car ils ont répondu à mes questions sans problème.

Je remercie quelques amis comme Clerger FLORVIL, Wilguens ETIENNE et enfin Habednego MARESCO.

Enfin, tous ceux qui de loin ou de près, ont d'une manière ou d'une autre participé à l'élaboration du présent document.

TABLE DES MATIÈRES

DÉDICACE iii

AVANT PROPOS iv

REMERCIEMENTS v

TABLE DES MATIÈRES vi

LISTE DES TABLEAUX viii

LISTE DES FIGURES ix

LISTE DES SIGLES x

LISTE DES ABREVIATIONS xii

LISTE DES ANNEXES xiii

RÉSUMÉ xiv

CHAPITRE I 1

1. INTRODUCTION 1

1.1. Problématique et justification 1

1.2. Objectifs de la recherche 6

1.2.1. Objectif général 6

1.2.2. Objectifs spécifique 6

1.3. Hypothèses 7

1.4. Intérêt de l'étude 7

1.5. Limitation de l'étude 7

CHAPITRE II 8

2. REVUE DE LITTÉRATURE 8

2.1. Cadre conceptuel 8

2.2. Cadre théorique 12

CHAPITRE III 16

3. PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE 16

3.1. Limitation de la zone 16

3.2. Monuments et sites 17

3.3. Économie 17

3.4. Climat 17

3.5. Température 17

3.6. Pluviométrie 17

3.7. Sol 18

3.8. Structures Sociales 18

CHAPITRE IV 19

4. METHODOLOGIE 19

4.1. Méthode utilisée 19

4.2. Documentations 19

4.3. Matériels utilisés 19

4.4. Collectes de données 20

4.4.1. Enquête exhaustive 20

4.5. Dépouillements, traitements et analyse des données 22

4.6. Résultats et Discussions 22

4.7. Conclusions et recommandations 22

CHAPITRE V 23

5. RESULTATS ET DISCUSSIONS 23

5.1. Identification et description des structures sociales de la commune 23

5.1.1. Fonctionnement des différentes structures sociales de la commune 27

5.1.2. Présentation d'un organigramme commun à la majeure partie des structures sociales actives 28

5.1.3. Les causes de la disparition des seize(16) structures sociales de la commune 31

5.2. Identification et analyse des actions des structures sociales de la commune de Torbeck 32

5.2.1. L'aspect de la durabilité des projets exécutés par les structures sociales au niveau de la commune 41

CHAPITRE VI 43

6. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 43

6.1. CONCLUSION 43

6.2. RECOMMANDATIONS 44

CHAPITRE VII 47

7. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 47

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Nombre de structures sociales identifiées dans la commune, Torbeck juin 2018 3

Tableau 2 : Description des structures sociales identifiées dans la commune, Torbeck juin 2018 24

Tableau 3 : Présentation du nombre de structures sociales à but lucratif et à but non lucratif 24

Tableau 4 : Présentation du niveau d'activité et de passivité des trois mille trente-six (3036) membres des structures sociales actives de la commune 25

Tableau 5: Présentation des différentes intervalles d'année d'existence des structures sociales 25

Tableau 6 : Présentation des événements à l'origine de l'existence des structures sociales actives 26

Tableau 7 : Présentation des modalités de choix des représentants 26

Tableau 8 : Présentation du nombre de structures sociales ayant quorum ou non lors des assemblées 27

Tableau 9 : Présentation d'aspect genre au niveau des structures sociales de la commune 29

Tableau 10 : Présentation des méthodes préconisées par les structures sociales pour surmonter les obstacles ou conflits internes 30

Tableau 11 : Présentation des différents domaines d'intervention des structures sociales actives 33

Tableau 12 : Présentation de quelques actions posées (projets) par les structures sociales actives de 2010 à 2015 34

Tableau 13 : Présentation du nombre d'emplois crée par activité et l'aspect genre des employés des sociales actives de 2010 à 2015 36

Tableau 14 : Présentation de l'allocation des fonds des structures sociales 37

Tableau 15 : Présentation de l'analyse FFOM (Forces-Faiblesses-Opportunités-Menaces) des quarante-quatre(44) structures sociales actives de la commune 37

Tableau 16 : Présentation des différents comportements de la population en vers les structures sociales lors de l'exécution des projets 42

LISTE DES FIGURES

Figure 1. Présentation des relations entre les piliers de développement durable 3

Figure2. Délimitation de la commune de Torbeck 17

Figure3:Présentation de la dynamique groupe lors de l'enquête 22

Figure 4. Présentation des différents montants de cotisations des structures sociales actives de la commune de Torbeck 31

Figure 5. Présentation des catégories de fonds qui ont été disponibles pour les actions (projets) exécutées dans la commune de 2010 à 2015 39

Figure 6. Présentation des différentes catégories d'institutions aidant les structures sociales dans les actions posées au niveau de Torbeck de 2010 à 2015 40

Figure 7. Présentation des méthodes utilisées par les structures sociales pour évaluer les impacts des actions posées 41

LISTE DES SIGLES

ACLAM : Action Contre La Misère

AVSI : Association des Volontaires au Service International

AVSF: Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières

BIT: Bureau International du Travail

BON: Bureau de l'Ordonnateur National

COGOC: Coordination des Groupements et Organisations Communautaires

DIRP: Defence Industrial Research Program

FAES: Fonds d'Assistance Economique et Social

FAO: Food and Agriculture Organisation 

FER: Fonds d'Entretien Routier

FINCA: Foundation for International Community Assistance

GVC: Gruppo Volontariato Civile

HPCD: Haitian Parteners for Christian Development

IAF: International Accreditation Forum

IHSI: Institut Haïtien de Statistique et d'Informatique

MARNDR: Ministère de l'Agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural

MAST: Ministère des Affaires Sociales et du Travail

MDE: Ministère de l'Environnement

MOFAGA: Mouvman Fanm Gauvin

MPP: Mouvement Paysans de Papaye

MP3K: Mouvman Peyizan 3em seksyon Kanperen

OCB: Organisation Communautaire de Base

ODEPA: Oficina de Estudios y Politicas Agrarias

OIM: Organisation Internationale pour la Migration

OMD: Objectifs du Millénaire pour le Développement

ONU: Organisation des Nations Unies

OPGL: Organisation Paysan Gauvin/Lafosse

OXFAM: Oxford Committee for relief Famine

PADF: Pan American Development Foundation

PARSCH: Programme d'Appui au Renforcement de la Société Civile en Haïti

PDAET: Programme de Développement Agricole et d'Education à Torbeck

PDR: Programme de Development Rural

POHDH: Plate-forme des Organisation Haïtiennes de Défense des Droits Humains

PRODEP: Programme de développement Participatif

PROMODEV: Promotion pour le Developpement

PNUD: Programme des Nations Unies pour le Développement

POPSAH: Plate-forme des Organisations Paysannes du Sud d'Haïti

RFI: Radio France International

SOFA: Solidarité Fanm Ayisyèn

UDERS: Unité Diocésaine d'Enseignement, de Recherche et de Service des Cayes

UE: Union Européenne

UNDH: Université Notre Dame d'Haïti

USAID: United States Agency for International Development

USB: Universal Serial Bus

VIJADET: Vision des Jeunes Actifs pour le Développement de Torbeck

LISTE DES ABREVIATIONS

0C: Degré Celsius

DL: Développement Local

DR: Développement Rural 

Km2 : Kilomètre carré

m2 : Mètre carré

Mm: Millimètre

mm/h: Millimètre par heure

N.B: Notez Bien

No: Numéro

Ph: Potentiel d'Hydrogène

PIB: Produit Intérieur Brut

LISTE DES ANNEXES

Annexe1.Guide d'entretien semi-directif III

Annexe2. Liste des soixante structures sociales se trouvant à l'intérieur de COGOC XII

Annexe 3. Logo de MOFAGA, de l'OPGL et attestation de TAG délivré par MAST XVII

Annexe 4. Quelques photos des membres des structures sociales XVII

Annexe 5. Quelques photos de cartes membres des structures sociales de Torbeck XVIII

RÉSUMÉ

Ce travail a pour titre: « Participation des structures sociales au développement rural; cas de la commune de Torbeck ». Ainsi il cherche á étudier la contribution des structures sociales dans le développement de Torbeck .Pour le réaliser, nous avons mené une enquête exhaustive auprès des 60 structures sociales appartenant à la COGOC. En ce sens, les résultats obtenus nous montrent ; qu'il y a 80% des structures qui sont des OCB stricte ; 2% qui sont des coopératives et 18% qui sont des OCB-Mutuelles. Chaque catégorie de structure pose des actions de développement de manière différente ; les OCB strictes et les OCB-Mutuelles font parfois des dons, des prêts à leurs membres et exécutent des projets où elles emploient leurs propres membres et quelques acteurs locaux. Tandis que, les coopératives ne visent que la défense des intérêts de leurs propres membres. Néanmoins, les structures sociales suivant leurs missions et objectifs posent des actions dans des domaines différents. En effet, 100% des structures interviennent dans l'agriculture et l'amélioration des voies publiques secondaires ; en vue d'améliorer le secteur agricole et la communication entre sections communales. Il y a 20% des structures sociales qui interviennent dans chacun de ces domaines: santé et défense des droits des femmes ; en raison d'absence des soins de santé et de la maltraitance des femmes. En intervenant dans ces domaines à travers des projets ; il y a 14% d'acteurs locaux employés et 86% de membres des structures sociales qui sont employés. Et de plus, les structures créent en moyenne 14 emplois par activité générant 306 gourdes par jour par personne qui est une somme supérieur au seuil de pauvreté fixé à $1.90 par jour. Pour un bon nombre de projets exécutés ; les structures sociales sont majoritairement dépendantes des fonds internationaux qui représentent 58% des fonds totaux utilisés. Les fonds propres et locaux utilisés représentent que 25% des fonds totaux de ce fait: les structures ne reçoivent que des faibles cotisations de leurs membres et il y a une absence considérable de partenaires locaux les appuyant. Malgré toutes les difficultés internes que confrontent les structures ; 86% organisent les élections à temps et 14% ne les organisent pas. Donc la plus part des structures respectent les statuts et règlements internes. Il est nécessaire de dire que seules les structures non légales (13%) n'organisent les élections contrairement aux structures légales (87%) qui les organisent. Enfin, pour être plus efficace dans les actions de développement posées, les OCB strictes doivent devenir des structures hybrides c'est-à-dire être à la fois des mutuelles et coopératives.

CHAPITRE I

INTRODUCTION

1.1. Problématique et justification

Habituellement, une structure sociale compte huit à quinze personnes au minimum. Et les membres des groupements sont très solidaires entre eux et sont coiffés le plus souvent d'un comité de trois à cinq personnes. Les structures sociales mènent des activités à but lucratif ou non et visent le plus souvent, la réinsertion sociale, la lutte contre les exclusions, la promotion des activités socio-économiques en créant des emplois. Les groupements sociaux aident parfois l'action publique locale dans leurs missions sociales et économiques pour la garantie du bien-être de la population locale. Ceci en partenariat avec les organisations non gouvernementales (ONG) qui disposent parfois, de moyens techniques et financiers (ERIC PATRICK FEUBI PAMEN, 2009).

Selon le Bureau International du travail de nos jours, à travers le monde on ne peut pas penser au développement rural sans les structures sociales qui jouent un rôle important d'entraide dans les zones rurales. Car d'une part les membres de ces structures s'aident mutuellement et d'autre part ces structures aident les membres de la communauté où ils s'implantent. On les retrouve surtout là où les entreprises hésitent à venir. En effet, certaines entreprises hésitent à se rendre à certains endroits car là-bas, il y a un manque cruel de services de base tel que? l'éducation, la santé, l'électricité etc. Ce qui fait que ces zones restent dans une sorte d'isolement donc l'investissement dans ces zones là parait quasi nul. De plus, l'isolement de ces zones, s'accompagne toujours d'une absence des institutions étatiques. En ce sens la présence des groupements dans ces zones créent des opportunités d'emploi productif c'est-à-dire les gens peuvent avoir accès à des emplois produisant des revenus supérieurs au seuil de pauvreté qui est fixé à 1.90 dollar par jour selon la Banque Mondiale en octobre 2015, peuvent aussi contribuer au accès à soins de santé, à l'éducation, à l'eau potable, à un meilleur assainissement, à des routes et l'accès aux marchés (Adapté de BIT, 2011).

Au fil des ans, les structures sociales en milieux ruraux se sont transformées en un véritable phénomène incontournable et dispensable, dans la plus part des pays où le monde rural était marginalisé, c'est surtout le cas pour les pays émergents.

Au Brésil, des structures sociales en milieu rural ou entreprises sociales de base communautaire comme nous les appelons ont commencé à prendre forme de manière plus définie à partir des années 1990 et ont connu depuis lors une importante évolution. Ce type d'entrepreneuriat local est devenu un phénomène social, un fait économique et organisationnel. Dans le milieu rural Brésilien, nous pouvons identifier diverses formes d'organisation comme: les associations de petits producteurs, les coopératives populaires, les micro-entreprises à finalité sociale, des groupes d'entraide communautaires ou les entreprises à but social. En effet, le développement d'initiatives sociales du type petite entreprise informelle générant des revenus ; représente  une stratégie inédite de construction d'espaces de participation et d'inclusion économique de groupes sociaux, de chômeurs, de collecteurs de matériel recyclable, de petits producteurs ruraux au Brésil. Car elles permettent à la population rurale d'avoir accès à des emplois qui génèrent des revenus supérieur au seuil de pauvreté. Cette situation inédite a accentuée la recherche de formes alternatives de survie et d'organisation productive, parmi lesquelles les entreprises sociales de base communautaire d'origine rurale. Au Brésil les entreprises sociales de base communautaire d'origine rurale ; s'organisent à partir de groupes sociaux marginalisés, possèdent et mettent en valeur la base sociale locale, adoptent une gouvernance à caractère participatif et démocratique dirigée par des membres élus, mettent en relief la formation des associés dans les activités développées en associant formation et production, elles dégagent des bénéfices pour la communauté, développent une innovation dans le processus productif .Le développement rural au Brésil est interprété comme: une stratégie pour créer de nouvelles opportunités d'insertion sociale et économique, tout en valorisant les ressources naturelles et le patrimoine local. Loin de la vision péjorative d'un monde rural destiné à disparaître ; cette perspective axée sur le développement des groupements sociaux met l'accent sur l'espace rural, en tant qu'espace de construction de nouvelles formes de développement incluant les ressources humaines locales comme moteur pour mettre en valeur les potentialités locales (CAIRN.INFO, 2012).Ce phénomène inédit se trouvant dans le monde rural Brésilien n'a pas laissé les pays en développement indifférents, c'est pourquoi en Haïti il y a apparition d'un bon nombre de groupements sociaux qui posent des actions favorisant le développement local.

En Haïti les pratiques associatives dans les zones rurales sont nombreuses, de plus en plus fréquentes et prennent différentes formes, suivant l'époque et la conjoncture. On peut citer: les colonnes (Association saisonnière ou permanente pour l'entraide mutuelle où chacun bénéficie du travail des autres? LAGUERRE MICHEL, 1975), les conseils communautaires, les groupements, les coopératives etc. Généralement, ces organisations naissent pour apporter des éléments de solution à certains problèmes que confrontent les paysans. Ces laissés-pour comptes s'associent pour résoudre certains problèmes d'ordre socio-économiques, au niveau de l'agriculture, de la construction de routes, des travaux d'irrigation. En général, ce sont des activités accessoires (non durable), qui procurent aux paysans des avantages marginaux, sans incidence réelle sur les problèmes de fond que sont la misère, la dépendance, l'exploitation des paysans. Les pratiques associatives n'ont pas engagées les paysans dans des actions de questionnement de longue haleine pour changer leur condition sociale et améliorer leur situation socioéconomique (MARS ELIE PIERRE, Aout 2007).Pour faire face à cette injustice les organisations sociales de base à but non lucratif se sont multipliées et sont de plus en plus actives, en effet l'une des plaques tournantes des groupements sociaux en Haïti c'est le plateau central, il y a neuf cent soixante et un (961) organisations de base dans les 12 communes et 35 sections communales du plateau central qui posent tous les jours des actions de développement local. Pour encourager ces initiatives dans le milieu rural Haïtien l'UE (Union Européenne) a financé, ces mouvements surtout au niveau du plateau central par l'intermédiaire, des organisations partenaires oeuvrant dans le domaine du développement telles BON (Bureau de l'Ordonnateur National) et PARSCH (Programme d'Appui au Renforcement de la Société Civile en Haïti). Parmi les groupements sociaux agissant au niveau national on distingue: le MPP (Mouvement Paysan Papaye: organisation paysanne qui a pour but d'unir tous les paysans d'Haïti et de rassembler les jeunes travailleurs ruraux organisés en groupement en vue de leur promotion culturelle et économique), le GVC (Gruppo di Volontariato Civile), la SOFA (Solidarite Fanm Ayisyèn)... (MPP, 2013).La présence de ces groupements dans les milieux ruraux est plus que nécessaire car ils font la promotion de la participation citoyenne, pour poser des actions de développement, en vu de réduire la pauvreté dans le milieu rural (Notes de cours de développement rural, 2016). Ce qui pourrait être intéressant car en Haïti le taux de pauvreté nationale n'est pas moins que 58% d'après le Rapport OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement) sortie en 2013 du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Et le taux de pauvreté extrême dans le pays est 24.7%, dans cette catégorie on retrouve les gens qui ont moins de 1.90 dollar par jour(le Nouvelliste Publié le 06 août 2014). Ces organisations de base interviennent dans divers domaines comme: l'agriculture, le commerce, la protection de l'environnement, l'aménagement des voies publiques secondaires, l'éducation, la santé etc. (BIT, 2011).

Dans le sud de la république, les structures sociales de base militent de manière active également afin d'avoir un environnement plus hospitalier pour la population locale. Dans le but d'avoir un environnement où il y a plus ou moins les services de base qui vont permettre de diminuer le taux de pauvreté.

Le département sud du pays regorge de nombreuses structures sociales qui militent tous les jours pour changer les conditions de vie dans le milieu rural sudiste. Elles accomplissent des progrès considérable c'est pourquoi Jean-Marie Claude Germain, le Ministre de l'Environnement et Peter de Clercq (représentant Résident en Haïti du PNUD), ont remis officiellement le « Prix Equateur » au MP3K ( Mouvman peyizan 3eme seksyon Kanperen: groupement de paysan producteur d'igname travaillant avec plus de 1500 agriculteurs pour renforcer leurs capacités techniques, améliorer la sécurité alimentaire, faciliter l'accès aux semences, améliorer la productivité des exploitations) en reconnaissance de la contribution exceptionnelle de ce mouvement paysans à: la conservation de l'environnement, la réduction de la pauvreté et les initiatives de lutte pour la réduction des impacts des changements climatiques( Haïti Libre publié le 20 avril 2015). Dans ses propos de circonstance, le Ministre Germain a soutenu que ce Prix témoigne de toute la qualité et de l'ampleur du travail qu'effectuent nos agriculteurs et protecteurs de l'environnement dans le sud du pays (Haïti Libre, 2015). Les structures sociales dans le milieu rural du sud du pays bougent énormément pour porter leur contribution dans le bien-être des habitants se trouvant en zone rurale. Malgré une situation assez difficile caractérisée par un manque d'encadrement de l'action publique locale, une diminution des organismes internationaux finançant les projets de développement depuis 2015. En ce sens, on retrouve la POPSAH (Plate-forme des Organisations Paysannes du Sud d'Haïti) qui a pour mission la défense des intérêts de ses membres. Elle vise aussi à transformer les associations en des coopératives agricoles afin qu'elles puissent améliorer efficacement et durablement la qualité de la vie des individus qui en font partie. C'est à dire leur faire accéder à une autonomie d'action, une mobilité sociale accrue et favoriser l'intégration économique et culturelle de la communauté (POPSAH, 2015).Dans l'environnement sudiste, il y a la commune de Torbeck où on peut dénombrer un bon nombre de structures sociales, qui se multiplient d'années en années et luttent pour améliorer le quotidien de la population locale, qui est constituée en majorité d'agriculteur.

A Torbeck dans certaines zones les structures sociales, deviennent indispensables dans leurs lieux d'apparition grâce aux activités qu'ils entreprennent, et sont nombreux également. En effet, à Torbeck on dénombre plus d'une trentaine de structures sociales (IHSI, 2006). Parmi les structures sociales de Torbeck membres de la POPSAH, on peut citer? Vision des Jeunes Actifs pour le Développement de Torbeck (VIJADET), Organisation Paysan Gauvin/Lafosse (OPGL), Programme de Développement Agricole et d'Education à Torbeck (P.D.A.E.T). Ces structures sociales font partir des structures les plus actifs du département sud et elles contribuent sans arrêt au bien-être de Torbeck . En fournissant des services de base à la population de cette zone qui est plus ou moins marginalisée par l'état Haïtien. Elles appuient le développement local en posant des actions de développement qui permettent de combattre la pauvreté dans le milieu rural de Torbeck. Dans l'environnement de Torbeck il y a une coordination sociale de base regroupant les associations d'agriculteurs de Chantal et de Torbeck appelée COGOC (Coordination des Groupements et Organisations Communautaires), qui pose des actions dans le domaine agricole et au fur et à mesure son expérience s'étend dans d'autres domaines comme: la santé, l'éducation des enfants, la promotion des droits de la femme, les droits humains et l'assistance légale gratuite aux démunis. Pour améliorer la situation dans le milieu rural Torbeckois, la COGOC se fixe comme objectif: de travailler avec les paysans, de les appuyer à partir d'activités économiques et sociales en vue d'une prise en charge de leur communauté (COGOC, 2004). A Torbeck les structures sociales veulent combattre le sexisme également pour un environnement plus équilibré et qui n'exclus pas ses propres éléments, c'est en ce sens qu'il y a structures sociales féministes qui veulent l'égalité des sexes. Parmi l'une des structures féministes les plus actives de Torbeck on distingue ; le MOFAGA qui veut combattre les injustices subies par les femmes. C'est-à-dire il veut combattre: les possibilités d'emploi limitées pour les femmes, la ségrégation des gens plus particulièrement les femmes, la violence conjugale, la pauvreté des femmes en leurs fournissant des prêts. Cette structure sociale donne aussi des formations d'alphabétisation pour les adultes et donne aussi des formations sur l'agriculture et l'élevage afin que cette commune rurale puisse profiter des ses atouts car elle est une commune où l'agriculture est la principale activité (MOFAGA, 2015). Les conditions de vie sont difficiles à Torbeck, à cause de l'absence presque total des besoins fondamentaux de base, en ce sens pour lutter contre cette réalité difficile l'un des groupements sociaux incontournables de la commune c'est l'OPGL qui lutte de manière quotidienne pour améliorer les conditions de vie à Torbeck. En effet, elle fournit des moyens nécessaires pour l'autosuffisance de ses membres, elle organise des séminaires pour informer les jeunes des deux sexes sur leurs droits et surtout elle leurs apprend comment se protéger des maladies sexuellement transmissibles. Elle aide ses membres les plus vulnérables avec un prêt, elle organise des séminaires sur la naissance désirée (planning family) et l'usage des préservatifs. Elle crée des partenariats dans le monde entier, demande l'assistance financière et matérielle auprès des institutions internationales, gouvernementales, des fondations, des églises, des organisations de l'ONU, des organisations philanthropiques, des donateurs potentiels (OPGL, 2009).Au fil des années les structures sociales ne font que se multiplier à Torbeck, donc l'étude vise à fournir des informations sur la commune de Torbeck en répondant à la question suivante : Comment est-ce que la multiplication des structures sociales de base contribue-t-elle au développement local ?

1.2. Objectifs de la recherche

1.2.1. Objectif général

Voir comment est-ce-que la multiplication des structures sociales contribue-t-elle au développement local de la commune de Torbeck.

1.2.2. Objectifs spécifiques

Ø Identifier et décrire les structures sociales localisées à Torbeck en vue de comprendre leur fonctionnement

Ø Identifier et analyser les actions des structures sociales dans la zone en vue de voir si elles contribuent au développement de la zone

Ø Proposer une meilleure approche pour le fonctionnement interne de ces structures sociales afin que les actions posées soient mieux coordonnées et plus efficaces.

1.3. Hypothèses

Ø Les structures sociales contribuent au développement rural de plusieurs manières dont les plus pertinentes sont :

1-création d'emploi

2-création de richesses

3-Entreprise des activités sociales et économiques

1.4. Intérêt de l'étude

Cette étude vise en tout premier lieu à identifier et à décrire, les structures sociales au niveau de la commune de Torbeck, pour mieux comprendre leur fonctionnement interne et vise également à analyser les actions posées afin de voir leur contribution au niveau du développement local. D'une manière incontournable, cette étude montre les différentes manières d'agir au niveau local pour améliorer les conditions de vie qui sont la plus part du temps difficiles en milieu rural. En vue d'offrir quelque chose d'utile et durable, à tous ceux qui veulent agir au niveau local, l'étude propose aussi une meilleure approche pour le fonctionnement interne des structures sociales pour que les actions posées soient mieux coordonnées et plus efficaces.

1.5. Limitation de l'étude

Cette étude est limitée dans le temps car elle ne peut pas être permanente. En effet, avec le temps les besoins évoluent ce qui fait que les structures évoluent au fil du temps. Elle est limitée dans l'espace également car elle n'a pas pris en compte les autres communes du pays. Et enfin elle possède une troisième limite parce qu'elle n'a pas pris en compte également toutes les structures qui existent à Torbeck. En effet elle a utilisée la base de sondage de la COGOC qui est constituée que de soixante structures sociales.

CHAPITRE II

2. REVUE DE LITTÉRATURE

2.1. Cadre conceptuel

Cette section se porte sur la définition des concepts clés qui structurent notre travail. Ce sont les notions de: participation, groupement, structure sociale, développement, développement rural, développement local, durabilité et la bonne gouvernance locale.

o Notion de participation

La participation signifie l'action de prendre part à quelque chose ; son résultat : participation à un débat ; fait d'être intéressé (à un profit) ; participation des travailleurs à la gestion, aux bénéfices de l'entreprise (Conseil National des politiques de Lutte contre la pauvreté et l'Exclusion sociale, aout 2015).Mais, dans le cadre du développement local la participation est conçue comme l'ensemble des contributions que peuvent ou doivent apporter la population locale dans les différents projets de développement de leur localité. La participation consiste pour les membres des communautés à avancer ensemble, à réfléchir sur la manière de s'organiser avec les animateurs des comités de développement, pour prendre en main leur propre promotion à tous les niveaux : villages, régions... (CAMARA et al, 2010).Pour les communautés rurales : la participation permet d'identifier et de poursuivre les véritables priorités des villageois. Ils sont les seuls à pouvoir dire ce dont ils ont besoin et ce que les agents de développement devraient faire. La démarche participative permet aux villageois d'identifier les problèmes, d'analyser leurs causes. De planifier et exécuter un plan d'action villageois et un programme de travail en fonction des ressources humaines et financières disponibles (DIOUBATE, 2004).

En somme, la participation paysanne c'est donner aux communautés de base la possibilité de décider elles-mêmes de leur développement et ne plus les considérer comme les exécutrices des politiques de développement conçues au niveau national (NIKALOULOU cité par CAMARA et al, 2010).

o Notion de structure sociale

o Notion de Groupement

Habituellement, un groupement compte huit à quinze personnes au minimum. Les membres de ces regroupements sont très solidaires entre eux et sont coiffés le plus souvent d'un comité de trois à cinq personnes. Les membres réalisent des activités économiques, sociales ou d'autre type. En règle générale, à partir des années 70, les groupements ont été suscités par des institutions ou des individus extérieurs au milieu rural. L'encadrement de ces «groupements» est assuré par un animateur de terrain, souvent rémunéré par un organisme intéressé. Par son statut de salarié, il contribue à la création d'une nouvelle couche à l'intérieur du secteur paysan. Selon des auteurs comme Élie (1995, 1997) et Louis-Juste (1993) cet animateur est souvent appelé agent de développement du fait qu'il stimule les groupements à faire des travaux utiles au secteur agricole ; surtout à réhabiliter quelques tronçons de routes et de par sa position exerce une grande influence sur les groupements.

o Notion de Mutuelle

Ce sont des structures sociales à but lucratif qui n'ont pas de capital social. C'est-à-dire les fonds proviennent des cotisations de leurs membres. Ces cotisations sont également fixent et constituent essentiellement les fonds propres de la mutuelle. En gros, les mutuelles sont des entreprises qui ont un caractère collectif et en cas de cessation d'activité, l'actif disponible n'est partage qu'entre membres. Puisqu'ils n'en sont pas propriétaires individuellement (Caisse d'Epargne Île-de-France, 2011).

o Notion de coopérative

Selon l'Alliance Coopérative Internationale (AIC), une coopérative est une association autonome de personnes, volonairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs, au moyen d'une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement. Cette structure sociale veut: fixer les prix des produits, créer un marché pour l'écoulement des produits, mettre en valeur les produits locaux (Caisse d'Epargne Île-de-France, 2011).

o Notion d'Organisation Communautaire de Base

C'est un processus par lequel des gens vivant à proximité des uns des autres s'organisent afin de promouvoir leurs intérêts communs. L'un des principaux buts d'une telle structure est d'obtenir un pouvoir durable pour la communauté, lui permettent d'influencer à travers le temps des décideurs sur une panoplie d'enjeux avant que les décisions ne soient prises. Elle valorise la structuration des milieux en soutenant la mise en place des ressources et leur consolidation en supportant les organismes (Caisse d'Epargne Île-de-France, 2011).

o Notion de Développement

Au-delà de sa dimension économique, sociale, culturelle, spatiale et durable, le développement est souvent interprété comme un processus de transformation qui accompagne la croissance dans une évolution à long terme. Ce processus est étroitement lié au concept de progrès, notion centrale de la pensée des lumières et des courants évolutionnistes (ONU, 2011). Ce terme est un peu nuancé ; selon qu'on se place dans l'optique occidentale ou Africaine. Donc, le développement se définit en termes de critère de revenu par habitant (PIB) ou la production industrielle par rapport au PIB. Le développement signifie combinaison de progrès, dans les mentalités collectives, dans l'organisation de la société et dans l'économie ; la croissance est l'une des dimensions de développement. Il se révèle aussi dans l'état des services essentiels comme la santé, l'éducation, le transport, les communications, l'alimentation, l'électrification, l'eau potable...le manque ou l'insuffisance de ces services équivaut au sous-développement (Barry, 2006).

o Notion de développement rural

Le développement rural consiste à améliorer tout l'environnement de l'agriculteur, considéré comme le principal bénéficiaire. Il porte à la fois sur les routes, les villages, la santé, l'éducation et sur tous les services économiques et sociaux susceptibles d'améliorer non seulement la fonction productive, mais aussi le bien-être social (Manuel pratique de vulgarisation agricole, 1992).

o Notion de développement local

Le développement local désigne un processus constant à mobiliser les énergies de tous les acteurs locaux, en vue de faire la promotion économique, sociale, culturelle d'un territoire. Autrement dit, c'est un processus qui vise la participation des acteurs avec pour finalité l'amélioration des conditions de vie d'une collectivité. Il peut désigner, soit le processus d'amélioration des conditions de vie d'une collectivité, soit le résultat de ce processus, ou les deux à la fois. Certains élus locaux, des citoyens voire même des bailleurs de fonds voient le DL en terme de mise en place d'infrastructures d'intérêt communautaires comme: construction d'infrastructures administratives, d'écoles, de centres de santé, de maisons de jeune, de voies routières, de marchés... ; ainsi se manifeste la vision matérielle et quantitative du développement local qu'on associe toujours au développement rural.

Cependant, pour les paysans, les jeunes, les femmes, la société civile, le DL doit être un processus qui conduit à l'amélioration des conditions de vie de tous les habitants de la collectivité. Eux ont une vision qualitative du DL qui se mesure par des critères tel que : la diminution du chômage, la capacité des familles paysannes à se nourrir tout le temps, à satisfaire les besoins des enfants en âge de scolarité, d'écouler facilement leur production, de cultiver peu et de récolter beaucoup. Donc, les développements quantitatif et qualitatif constituent les deux faces du développement local (DIALLO, 2O10).

o Notion de Durabilité

Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs (GRO HARLEM BRUNDTLAND ,1987). Le développement durable possède trois piliers qui se retrouvent dans le schéma suivant:

Source: Revue Spiral de l'Université de Liège en 2011

Figure 1. Présentation des relations entre les piliers de développement durable

Pour que les projets soient durables, il faut que ces projets concilient les trois piliers du développement durable qui sont: économie, société et environnement.

Quand les projets concilient l'économie et l'environnement ; on dit que les projets sont équitables car du point de vue économique il y a: amélioration des conditions de vie matérielles, création de richesse, du point de vue social il y a satisfaction des besoins de santé, éducation, prévention de l'exclusion sociale, équité intergénérationnelle et emplois.

Quand les projets concilient l'économie et l'environnement ; on dit qu'ils sont viables car du point de vue économique il y a création des richesses, amélioration des conditions de vie matérielles. Et du point de vue environnemental il y a préservation de la diversité des espèces et les ressources naturelles et énergétiques.

Quand les projets concilient l'environnement et la société ; on dit qu'ils sont vivables car du point de vue sociétal il y a satisfaction des besoins en sante, éducation, habitat, emploi, prévention de l'exclusion. Et du point de vue environnemental, il y a préservation de la diversité des espèces et les ressources naturelles et énergétiques (Revue SPIRAL de l'Université de Liège sorti en 2011).

En fin, pour envisager un développement durable ; il faut trouver un équilibre viable, vivable, et durable entre efficacité économique, l'équité sociale et la protection de l'environnement en y appliquant les principes de la bonne gouvernance locale.

o Notion de seuil de pauvreté

Le seuil de pauvreté est le niveau de revenu mensuel ; en dessous duquel une personne ou un ménage est considéré comme pauvre d'un point de vue monétaire. Et est fixé à 1,90 dollar par jour selon la Banque Mondiale en 2015 (Centre d'Observation de la Société publié en Avril 2015).

o Notion d'emploi

Un emploi est assimilable à un contrat passé entre deux parties, l'employeur et le salarié, pour la réalisation d'un travail contre une rémunération, par l'exercice d'une profession (Centre d'Observation de la Société publié en Avril 2015).

o Notion de travail

C'est le fait d'occuper un poste, pour produire un bien ou un service en échange d'un salaire. Et l'employeur définit à l'avance le salaire parce que la négociation est rompue par une trop grande abondance de candidats sur le marché (AGORAVOX, publié le 20 juin 2016).

o Notion d'Analyse FFOM ou SWOT

Selon Ahmadou Lamarana DIALLO en 2011, cette analyse est un outil de diagnostic permettant de faire deux diagnostics. Un diagnostic interne à partir des forces et faiblesses. Un autre externe à partir des menaces et opportunités. L'analyse est présentée par une matrice subdivisée en quatre cases:

- Strengths (Forces): ce sont les éléments internes à conservés ;

- Weaknesses (Faiblesses): ce sont les éléments internes à bannir ;

- Opportunities (Opportunités): ce sont les facteurs externes qui contribuent à l'épanouissement de l'entité dont on veut faire l'analyse ;

- Threats (Menaces): Ce sont les facteurs externes qui affaiblissent l'entité pour laquelle on réalise l'analyse.

Albert Humphrey, 1960-1970

o Notion de la bonne gouvernance locale

Issue de la gouvernance politique, la gouvernance locale fait référence à des formes de coordination incluant une pluralité d'acteurs : coopération, réseau, alliance, partenariat... L'action publique locale n'est plus le seul fait d'une seule autorité locale ou nationale mais implique des acteurs non-étatiques dans les processus décisionnels. 
Appelé également gouvernance territoriale, la gouvernance locale marque une nouvelle vision du territoire dans le développement économique, social et écologique. Elle réfère à une gestion participative des programmes et projets locaux de développement, dont l'objectif est l'accès équitable aux services essentiels pour tous (santé, eau, éducation, habitat...) (AFRIQUE DEVELOPPEMENT LOCALE, mars 2018). Les douze principes de la bonne gouvernance locale sont les suivants:

ü Elections conformes au droit, représentation et participation justes ; 

ü Réactivité ;

ü Efficacité et efficience ;

ü Ouverture et transparence ;

ü Etat de droit ;

ü Comportement éthique ;

ü Compétences et capacités ;

ü Innovation et ouverture d'esprit face au changement ;

ü Durabilité et orientation à long terme ;

ü Gestion financière saine ;

ü Droits de l'Homme, diversité culturelle et cohésion sociale ;

ü Obligation de rendre des comptes ;

2.2. Cadre théorique

Au fil des années, dans certains pays émergents plus particulièrement le Brésil, les structures associatives ont été déterminantes dans le développement local ; car elles posent des actions de développement tout en appliquant les principes de la bonne gouvernance locale ; en appuyant l'action publique locale à travers ses projets et programmes. Les groupements sociaux luttent pour apporter le développement au niveau local ; bien que de nos jours, le développement (processus de diversification et d'enrichissement des activités économiques et sociales à partir de la mobilisation et de la coordination de ses ressources et ses énergies: Xavier Greffe, 2009) fait face à de nombreux problèmes comme :L'explosion démographique et le dépeuplement croissant des zones rurales à l'échelle globale d'une part, l'insuffisance des ressources et le manque d'infrastructures de base en milieu urbain d'autre part.

D'une manière générale, dans le monde le développement rural est perçu comme un simple développement agricole parce qu'il englobe un espace, l'espace rural, où l'agriculture est au centre du système socio-économique .Mais au sein duquel existent des activités différentes , avec des fonctions et des objectifs diversifiés, qui sont tous à intégrer et coordonner dans une optique de développement cohérent, durable et solidaire. Donc, la majeure partie des structures associatives de base sont dans les milieux ruraux à cause de l'absence des institutions étatiques et des grandes entreprises. C'est en ce sens qu'André Joyal en 2010 a dit : « Le DL (Développement Local) est similaire au DR (Développement Rural) en milieu rural et se rapporte au diverses initiatives mise de l'avant, dans un cadre d'action partenariale, par les acteurs intéressés à l'amélioration des conditions de vie dans leur environnement immédiat ».Les structures sociales de base visent, le plus souvent l'agriculture et veulent, encadrer fortement les agriculteurs car le développement rural et l'agriculture sont étroitement liés par une relation d'interdépendance. En effet développer le monde rural demande sans aucun doute d'encadrer l'agriculteur. En d'autres termes, si on veut développer le monde rural, on peut dire qu'il faut le faire dans un processus participatif en utilisant les initiatives locales (structures associatives locales) comme moteur de développement économique et social. Car la participation de la population local aux initiatives de développement est primordiale ; même si les interventions extérieures apportent des solutions à certains problèmes mais elles n'ont pas pour autant la capacité de comprendre en profondeur les désidératas (choses qui manquent et que l'on désire) des bénéficiaires de leurs apports(AHMADOU LAMARANA DIALLO,2011). Toutefois, ce développement doit faire face à ces trois principaux enjeux : répondre aux besoins des populations qui ont dorénavant une position active; assurer un développement économique et social à l'échelle du territoire, inscrire la lutte contre la pauvreté dans des actions de proximité (RAANAN WEITZ ,1964). Selon RAANAN WEITZ, le problème de développement que les structures sociales de base veulent résoudre est encore plus crucial pour les pays en voie de développement. Parceque dans ces pays le développement agricole et le développement national sont synonymes. En effet, d'après RAANAN WEITZ en 1964, cette situation est due par plusieurs facteurs qui sont les suivants?

o L'agriculture se trouve encore à un niveau de subsistance, l'agriculteur n'a pas les moyens pour travailler et l'activité agricole qu'il entreprend, ne peut pas vraiment satisfaire ses besoins de bases (santé, nourriture etc.)

o La majorité de la population vit dans les zones rurales et est employée dans l'agriculture donc tout programme visant un développement national doit viser les régions rurales.

o Le niveau d'alimentation nationale est bas et pour améliorer cette situation il faut augmenter la production nationale agricole.

o A l'état actuel du développement une industrialisation à grande échelle de type occidentale, ne peut pas être la clef d'un progrès rapide ; puisque ces nations ne possèdent ni le capital nécessaire à investir dans de grandes entreprises industrielles, ni la main d'oeuvre qualifiée nécessaire à leur fonctionnement.

Haïti étant un pays en développement se trouvant dans une situation extrêmement difficile. Selon les données de l'Institut Haïtienne de Statistiques et d'Informatique (IHSI), la population haïtienne est à 72% rurale. Or, de tout temps, il est généralement reconnu qu'Haïti est un pays essentiellement agricole ; ainsi, cette prédominance marquée du secteur agricole pourrait laisser entendre que ce dernier constituerait l'objet d'une préoccupation soutenue de la part des autorités concernées par la politique agricole. Malheureusement, de nombreuses études, publiées au cours des dix dernières années, mettent à nu l'ampleur de la misère dans laquelle vivent les ruraux haïtiens. En effet, les conditions de vie de la population rurale haïtienne ne cessent de s'empirer. Donc, les structures sociales actives, agissant pour le développement rural, se révèlent comme un outil nécessaire qui doit viser la réduction de la pauvreté dans le monde rural haïtien ; en incluant les marginalisés du monde rural au processus de développement. C'est pourquoi, les structures sociales se révèlent fondamentaux à la concrétisation du bien-être local et national. Parceque l'évolution du monde rural haïtien contribuera sans aucun doute au développement national (André Yves Cribb, 1998). Et de plus une initiative récente de l'an deux milles sept (2007), d'une plateforme nationale entre quatre grands mouvements sociaux et paysans en Haïti (Tèt Kolé, Mouvement des Paysans de Papaye, Mouvement Paysan National Congrès Papaye et Coordination régionale des organisations du sud-est), est prometteuse pour consolider une force d'action dans l'orientation des politiques et pratiques d'appui au monde rural en Haïti. Ces structures sociales sont aujourd'hui en capacité d'agir de manière concrètes, au développement local et économique, pour contribuer au mieux être des familles concernées au niveau local (AVSF , 2009).

Dans le milieu rural haïtien, plus particulièrement à Torbeck, les paysans ne s'en sont pas tenus à une attitude passive. Ils s'organisent sous différentes formes pour se défendre, et même pour améliorer leurs conditions socio-économiques. En effet, il existe diverses structures sociales, qui ont été mis sur pied par la population locale, pour faire face aux manques de certains services. Pour certains, ces structures permettent de développer la solidarité, la cohésion sociale comme valeur socioculturelle. Pour d'autres, elles sont de nouveaux dispositifs pour favoriser le progrès local. Elles posent le plus souvent des actions de type local qui ont en général: des fonctions de secours et d'adaptation à la formation sociale de la zone. En fait, elles ont une fonction de secours parce qu'elles aident les agriculteurs à faire face aux difficultés que posent la pratique de l'agriculture ; ceci est vrai surtout pour les coopératives agricoles qui donnent des intrants, des prêts, aux agriculteurs et les aident a trouvé un marché pour écouler leurs produits à un prix raisonnable. Elles sont actives également en termes de donation de formation pour former les gens dans le secteur agricole et autre (fonction de formation sociale). Dans presque la majorité des cas, ce sont des mouvements locaux avec des revendications de portée réduite purement et simplement à la communauté d'origine. A Torbeck, l'un des types de structures sociales qu'est indispensable au développement rural et qui est très présent: c'est l'organisation communautaire de base (OCB) qui est une association démocratique qui pose des actions de développement au niveau local ; à travers des projets de développement qui sont financés par les organismes nationaux ou internationaux (PROMODEV, 2011).

CHAPITRE III

3. PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE

Crée en 1719, la paroisse de Torbeck est sous le patronage de  saint joseph. Avec une population qui tourne autour de 70 000 habitants pour les deux sexes (recensement par estimation, IHSI 2009). La commune est composée de la ville de Torbeck, des quartiers de Ducis et de Ferme Leblanc, et des sections communales de Boury, Bérault, Solon, Moreau.

3.1. Limitation de la zone

La commune de Torbeck s'étend sur une superficie de 201,86 km2 (IHSI, 2003), entre 18° 20' de latitude Nord et 75° 53' de longitude ouest (DIRP, 1985).

Elle est limitée:

Ø Au Nord par le département de la Grande -Anse ;

Ø Au Sud par la mer des Antilles ;

Ø A l'Est par la commune de Camp Perrin et la commune des Cayes ;

Ø A l'Ouest par la commune de Chantal et la commune d'Arniquet.

Elle est composée essentiellement des plaines bordées de montagnes d'où coulent de nombreux cours d'eau, favorisant l'irrigation et par conséquent une production agricole étalée sur toute l'année (HARGREAVES, 1983).

Figure2. Délimitation de la commune de Torbeck

3.2. Monuments et sites

Parmi les nombreux ouvrages militaires construits sur le territoire d'Haïti après l' indépendance en 1804, la commune de Torbeck en compte un, Le Fort des Platons. Ce système défensif était érigé contre un éventuel retour des Français, anciens colonisateurs de Saint-Domingue. Le Fort des Platons a été construit sous la direction du général  Nicolas Geffrard, père du président  Fabre Geffrard. Les ruines du fort sont situées dans le quartier de Ducis (Formon) (HARGREAVES, 1983).

3.3. Économie

L'économie de Torbeck repose sur l'agriculture et la pêche. Par ordre d'importance, on retrouve le maïs, le riz, le petit mil et le haricot noir dans les zones de plaine. Dans les montagnes, la culture des tubercules domine en grande partie (HARGREAVES, 1983).

3.4. Pluviométrie

La plaine de Torbeck jouit d'une pluviométrie annuelle qui avoisine les 2000 mm. C'est une pluviométrie qui peut répondre aux exigences de la plupart des cultures de la zone, cependant elle est très mal répartie. La saison pluvieuse commence souvent à partir du mois d'avril - juin, puis septembre - novembre avec une saison sèche qui va de décembre à mars (HARGREAVES, 1983).

3.5. Sol

Les sols de cette commune sont constitués d'alluvions déposées par les crues des rivières. La texture de ces sols est très diversifiée. Les matériaux les plus gros mettent une vitesse de filtration de l'ordre de 10 mm/heure et présentent une capacité de rétention d'environ 20 mm par pied de profondeur. Ces sols sont très fertiles et peuvent être considérés comme les meilleurs des sols d'Haïti. Ce sol est argilo - limoneux de pH neutre (HARGREAVES, 1983).

3.6. Structures Sociales

On dénombre dans la commune plus d'une trentaine de structures sociales dont deux groupements de féministes (IHSI 2006).

CHAPITRE IV

4. METHODOLOGIE

4.1. Méthode utilisée

Pour bien mener cette étude, la mise en oeuvre d'une bonne méthodologie de travail est essentielle. Ainsi, nous avions en premier lieu consulté les documents ayant rapport avec le thème de recherche, puis en second lieu nous consultions quelques membres des structures sociales de la commune. Cette étape nous permet de réaliser le guide d'entretien semi-directif pour la grande enquête. Et enfin, les données collectées ont été dépouillées, traitées, analysées pour pouvoir présenter les résultats.

4.2. Documentations

Tout travail de recherche s'inscrit dans un continuum et peut être situé dans ou par rapport à des courants de pensée qui le précédent et l'influencent. Il est donc nécessaire que le chercheur prenne connaissance des travaux antérieurs qui portent sur des sujets comparables ; qu'il soit explicite sur ce qui rapproche et sur ce qui distingue son propre travail de ces courants de pensée. De ce fait, l'objectif principal de la lecture est d'en tirer les idées pour son propre travail. Cela implique que le lecteur soit capable de faire apparaître ces idées, de les comprendre en profondeur et de les articuler entre elles de manière cohérente (DIOUBATE, 2006). En ce sens, nous nous informions sur les différentes études déjà réalisées dans le domaine ; nous consultions des personnes et des institutions (Mairie et plateformes rassemblant les structures sociales) clés ayant une connaissance approfondie sur les structures sociales.

4.3. Matériels utilisés

La réalisation de cette étude demandait un ensemble de matériels qui sont:

Matériels

Usages

Ordinateur

Pour la rédaction du travail

Crayon

Pour noter les informations

Questionnaire d'enquête

Pour la collecte des données

Clé USB

Pour le transfert du document

Imprimante

Pour l'impression

Motocyclette

Pour assurer la locomotion

Téléphone

Etablissement des contacts avec les membres des structures sociales

Carméra numérique

Pour prendre quelques photos

4.4. Collectes de données

La réussite de l'étude : « Participation des structures sociales au développement rural;cas de la commune de Torbeck», passait nécessairement par une visite de terrain: pour repérer les structures sociales et se familiariser avec leurs membres. Suivie d'une enquête exhaustive qui avait lieu plus tard, à l'aide d'un guide d'entretien semi-directif, dans le but d'avoir des données claires et précises.

4.4.1. Enquête exhaustive

En ce qui concerne cette étude qui a été réalisée au niveau de la commune de Torbeck, la liste de la population mère ou la base de sondage était connue. En effet, selon la COGOC à la fin de l'année 2015 il y avait 60 structures sociales de base qui agissent au niveau de la commune. Lors de l'enquête, toutes les 60 structures ont été interrogées donc l'observation se portait sur toute la population de l'étude. En ce sens, nous avions choisi de réaliser une grande enquête c'est à dire une enquête qui se portait sur toute la population mère. De ce fait, l'étude n'a pas d'erreur d'échantillonnage (imprécision inévitable) car nous n'avions pas utilisé d'échantillon. Dans ce cas précis le niveau de confiance de l'étude est inévitablement strictement supérieur à 95% (PIERRE MOLINA, Avril 2015).

4.4.1.1. Techniques des collectes de données

Dans le cadre du travail, nous avions utilisé la technique de l'entretien qui consiste à approfondir une conversation, réglée entre un enquêté et un enquêteur muni de consigne, à l'aide d'un guide d'entretien. Celui-ci se présente sous la forme d'une liste de questions ou de thèmes qui doivent obligatoirement être abordés au cours de l'opération, soit spontanément parce que l'enquêté parle de lui même au cours de la séance, soit à la demande expresse de l'enquêteur. Le plus souvent, ce dernier doit relancer l'entretien en s'aidant du guide élaboré auparavant (DURAND et WEIL, cité par SOUARÉ et al (2010)). Pour entrer plus dans les détails nous avions utilisé, comme instrument de collecte des données le guide d'entretien semi-directif. En effet, l'entretien semi directif est une technique qualitative fréquemment utilisée pour centrer le discours des personnes interrogées autour de différents thèmes ; définis au préalable par les enquêteurs et consignés dans un   guide d'entretien. Il peut venir compléter et approfondir des domaines de connaissance spécifiques liés à l'entretien non directif qui se déroule très librement à partir d'une question (AHMADOU LAMARANA DIALLO, juin 2008). Quinze jours(15) avant d'entreprendre l'enquête auprès des structures sociales nous avions averti notre passage de façon à ce qu'un minimum de gens soit présent le jour de l'entretien. Selon la revue SPIRAL, de l'Université de Liège sorti en janvier 2017, les entretiens semi-directifs doivent avoir lieu avec six(6) personnes au minimum afin qu'il y ait une dynamique de groupe (ensemble des phénomènes, mécanismes et processus psychiques et sociologiques qui émergent et se développent dans les  groupes restreints, de 4 à environ 20 individus durant leur activité en commun? COX K. K., HIGGINBOTHAM J. B. & BURTON.J, 1976). De ce fait nous avions choisi un nombre de six(6) membres par structure sociale pour lancer le débat. Mais, pour mener à bien ces choix on avait contacté au sein des structures sociales les secrétaires: afin d'avoir les listes complètes des membres des structures sociales. Puis pour chaque structure nous prenions les listes des membres des organes comme? le comité exécutif \ comité de gestion, les commissions , les simples membres afin de procéder à un tirage au sort pour choisir deux(2) membres par organe pour l'entretien. Nous faisions le tirage au sort pour le choix des membres afin d'éviter les conflits d'intérêts et l'usage de sentiment dans les choix ; car l'enquêteur pouvait choisir les membres qui lui plaisaient ou ceux qui avaient de l'intérêt à ses yeux. Nous avions interrogé deux(2) membres du comité exécutif, deux(2) membres du comité de surveillance et deux(2) membres des commissions.

Si la structure enquêtée n'avait pas de comité de surveillance, nous avions interrogé deux (2) membres du comité exécutif, deux(2) membres des commissions et deux autres simples membres. Ces choix étaient ainsi réalisés afin qu'il y avait une face à face assez équilibrée dans le débat donc les informations recueillies étaient plus fiables et plus pertinentes. Si un nom tiré au sort correspondait à une personne qui n'était pas présente le jour de l'entretien, on tirait d'autres noms jusqu'à ce qu'on avait le nom d'une personne présente. D'après la revue SPIRAL la disposition en cercle favorise la participation et place tous les participants sur un même pied d'égalité. Car le fait que tous puissent se voir, favorise les interactions donc pour la bonne marche du débat, nous formions un cercle de sept personnes formé de l'enquêté et les six membres de la structure sociale. Au milieu du cercle, on plaçait un animateur volontaire jouant le rôle de facilitateur car il aidait les membres à prendre la parole l'un après l'autre. Schématiquement la dynamique groupe se présente de la manière suivante:

Source: Kurt Lewin 1930-1940

Figure3:Présentation de la dynamique groupe lors de l'enquête

4.5. Dépouillements, traitements et analyse des données

Les fiches d'enquêtes ont été dépouillées manuellement, traitées afin d'analyser les résultats obtenus. Ces premiers éléments d'analyse étaient rattachés aux données recueillies antérieurement pour la synthèse partielle de l'étude.

4.6. Résultats et Discussions

La présentation des résultats permettaient de mettre à jour de manière méthodique l'ensemble des données collectées, traitées et analysées afin d'entreprendre les discussions qui s'imposaient.

Conclusions et recommandations

Une fois que les données ont été collectées, traitées, analysées ainsi que les discussions sur l'étude achevées, on était en mesure de présenter la conclusion définitive ainsi que les recommandations.

CHAPITRE V

5. RESULTATS ET DISCUSSIONS

5.1. Identification et description des structures sociales de la commune

Dans la commune de Torbeck, nous avons identifié soixante(60) structures sociales à partir des données de la COGOC. Mais de nos jours, il n'y a que quarante-quatre(44) structures sociales qui sont actives car seize(16) structures ont cessées leurs activités depuis des mois. Ces quarante-quatre(44) structures sociales sont divisées en plusieurs catégories ou types de structures, certaines sont des coopératives agricoles, d'autres sont des organisations communautaires de base stricte, des mutuelles solidarités et des organisations communautaires qui sont à la fois mutuelles. Les tableaux suivants donnent des informations simplifiées sur la description et l'identification de ces structures sociales.

Tableau 1: Nombre de structures sociales identifiées dans la commune, Torbeck juin 2018

Nombre de structure sociale dans le temps

Nombre de structure sociale active ou existante

Nombre reconnu par MAST

Pouren-tage reconnu par MAST uniquement

Nombre de structures sociales reconnu la mairie et MAST

Pourcen-tage reconnu par la mairie et MAST

Nombre de structure sociale non légal

Pourcen-tage de structure sociale non légal

60

44

17

39

21

48

6

13

Dans ce tableau, nous remarquons qu'il y avait soixante (60) structures sociales actives dans le temps mais avec les difficultés seize (16) ont disparue: c'est pourquoi il y a quarante-quatre(44) structures sociales actives de nos jours. Parmi ces quarante-quatre(44) structures sociales actives soient cent pourcent (100%) des structures, il y a trente-neuf pourcent (39%) reconnu par MAST uniquement. Il y a quarante-huit (48) pourcent des structures sociales qui sont reconnues par la mairie et MAST en même temps, donc toutes les structures qui ont une reconnaissance auprès de la mairie l'ont aussi du côté de MAST. Et enfin il y a treize (13) pourcent des structures qui ne sont pas légales c'est-à-dire les institutions comme MAST et la mairie ne les reconnaissent pas.

Tableau 2 : Description des structures sociales identifiées dans la commune, Torbeck juin 2018

Nombre de structures sociales

Types de structures sociales

Organisations communautaires de base strictement

Coopérative

Mutuelles

A la fois OCB et Mutuelle

Pourcentage de structure sociale par catégorie

35

 
 
 
 

ü 80

1

 
 
 
 

ü 2

0

 
 
 
 

ü 0

8

 
 
 
 

ü 18

Il y a quatre-vingt(80) pourcent, des quarante-quatre structures sociales actives, qui sont des organisations communautaires de base strictement ; donc la majeure partie des structures sociales sont des OCB stricte. Il y a seulement deux(2) pourcent des structures actives qui sont des coopératives. Il n'y a pas de mutuelle mais il y a des organisations communautaires de base, qui sont également des mutuelles ; et elles représentent dix-huit(18) pourcent des structures actives de la commune. Les organisations communautaires de base strictes, ne font que poser des actions de développement à travers des projets, font rarement de prêts. Donc en ce sens la majeure partie des structures, au niveau de la commune, ne pose que des actions de développement qu'a travers des projets de développement. Les coopératives, ne posent pas des actions de développement à travers des projet, ne font que commercer c'est-à-dire créer un marché: pour l'écoulement des produits, régulariser les prix et mettre en valeur un produit. Les mutuelles, ne posent pas des actions de développement à travers des projets, visent ces trois axes: dons, prêts et solidarité entre membres. Les OCB qui sont des mutuelles posent des actions de développement dans des projets, font des prêt et dons également.

Tableau 3 : Présentation du nombre de structures sociales à but lucratif et à but non lucratif

Nombre de structures sociales

Structures sociales à but lucratif (cout de rentabilité)

Structures sociales à but non lucratif (cout d'efficacité)

Pourcentage correspondant

6

 
 

ü 14

38

 
 

ü 86

D'après l'enquête menée, auprès des quarante-quatre(44) structures sociales actives, il y a quatorze pourcent des structures sociales qui sont à but lucratif c'est-à-dire qui dépensent une quantité d'argent pour pouvoir rentrer une quantité encore plus élevée. C'est pourquoi, on parle du cout de rentabilité tandis qu'il y a quatre-vingt-six pourcent des structures sociales qui sont à but non lucratif ; c'est-à-dire qui dépensent sans viser un profit économique. Alors, on parle de cout d'efficacité donc la grande majorité de ces structures sociales, ne vise pas de profits économiques au niveau des activités, vise plutôt des profits sociaux. En ce sens la création de richesse tarde à s'évoluée au niveau de la commune à travers les activités.

Tableau 4 : Présentation du niveau d'activité et de passivité des trois mille trente-six (3036) membres des structures sociales actives de la commune

Niveau d'activité et de passivité des membres des quarante-quatre(44) structures sociales actives de la commune

Nombre de membre actif et pourcentage correspondant

Nombre de membre passif et pourcentage correspondant

2751 ou 91%

285 ou 9%

Au niveau de la commune, parmi les trois mille trente-six (3036) membres des structures sociales actives de nos jours, il y a quatre-vingt-onze(91) pourcent des membres des structures sociales qui sont actifs et seulement neuf(9) pourcent sont passifs. En ce sens, les structures sociales sont très actives au moment d'exécution des projets.

Tableau 5: Présentation des différentes intervalles d'année d'existence des structures sociales

Nombre de structure sociale

Nombre d'année d'existence des quarante-quatre(44) structures sociales actives

Un (1) à dix(10) ans d'existence

Dix(10) à vingt (20) ans d'existence

Vingt(20) à trente (30) ans d'existence

Plus de trente(30) ans d'existence

18

ü (41%)

 
 
 

16

 

ü (37%)

 
 

5

 
 

ü (11%)

 

5

 
 
 

ü (11%)

Dans la commune de Torbeck, il y a quarante et un(41) pourcent des structures actives qui se trouvent dans la fourchette de 1 à 10 ans d'existence: donc une bonne partie des structures sont encore jeune. Il y a trente-sept(37) pourcent des structures sociales actives de la commune qui se trouvent dans la fourchette de 10 à 20 ans d'existence. Et il y a onze(11) pourcent des structures sociales actives qui se trouvent dans la fourchette de 20 à 30 ans d'existence. Il y a également onze(11) pourcent des structures sociales qui ont plus de trente (30) ans d'existence.

Tableau 6 : Présentation des événements à l'origine de l'existence des structures sociales actives

Nombre de structures sociales

Les événements à l'origine de l'existence des structures sociales actives

Evénements politiques

Evénements socio-économiques

Evénements environnementaux

1

ü (2%)

 
 

42

 

ü (96%)

 

1

 
 

ü (2%)

Au niveau de Torbeck, il y a seulement deux pourcent des structures sociales actives qui sont nés à partir des événements politiques ; c'est-à-dire dans un contexte politique revendicatif. Il y a quatre-vingt-seize pourcent, des structures sociales, qui sont nés à partir des problèmes socio-économiques c'est-à-dire à partir des conséquences provoquées par la misère en milieu rural. En ce sens, presque la totalité des structures sociales existent que pour lutter contre la pauvreté dans la commune. Et enfin il y a deux(2) pourcent, des quarante-quatre structures sociales, qui sont nés à partir des problèmes environnementaux donc ces deux pourcents existent que pour lutter contre les problèmes environnementaux.

5.1.1. Fonctionnements des différentes structures sociales de la commune

Tableau 7 : Présentation des modalités de choix des représentants

Nombre de structures sociales

Modalités de choix des représentants

Pourcentage correspondant

Election par assemblée Générale

Absence d'élection ou nomination des représentants

38

 
 

ü 86

6

 
 

ü 14

Au niveau de la commune, il y a quatre-vingt-six (86) pourcent, des structures actives, qui utilisent la voie élective pour l'installation des membres au sein de leurs comités exécutifs ou comités de gestion. Et il y a quatorze(14) pourcent des structures actives qui n'utilisent pas la voix élective. Il est nécessaire de dire également que les structures dictatoriales, ne sont pas légales ; c'est-à-dire elles ne sont pas encore reconnues par l'état. Dans les structures non électives il n'y a pas d'assemblée générale et lorsqu'elle existe ; elle n'a pas de pouvoir de prise de décisions. En effet, ce pouvoir se trouve entre les mains d'une seule personne ou d'un groupe de personne. Dans tous les quatre-vingt-six pourcent des structures sociales, qui utilisent la voix élective, la durée des mandats des membres des comités est de trois(3) ans et ces mandats sont renouvelables à l'infini.

Tableau 8 : Présentation du nombre de structures sociales ayant quorum ou non lors des assemblées

Nombre de structures sociales

L'aspect quorum lors des assemblées générales

Pourcentage correspondant

Présence de quorum

Absence de quorum

34

 
 

ü 89

4

 
 

ü 11

Presque quatre-vingt-dix pourcent (90%), des structures qui utilisent la voix élective, ont quorum( présence des trois quart(3/4) des membres lors des assemblées générales) donc les décisions d'orientation sont prises dans les règles au sein des assemblées générales. Le pourcentage restant n'a pas de quorum lors des assemblées donc le plus souvent ces onze(11) pourcent restant décident à la majorité simple même si les règlements et statuts interdisent de décider à la majorité simple.

5.1.2. Présentation de trois organigrammes communs aux structures sociales actives

Parmi les quarante-quatre (44) structures actives de la commune trente-deux(32) structures ou soixante-douze (72) pourcent, des structures actives, possèdent un organigramme à trois(3) niveaux qui se présente de la manière suivante:

Assemblée générale

?

Comité Exécutif ou Comité exécutif

?

Les membres

Parmi les vingt-huit pourcent(28) restant ; on retrouve des structures sociales à quatre niveaux. Pour les structures à quatre niveaux, en plus des trois niveaux précédents, on retrouve un nouveau niveau consacré aux commissions et il vient immédiatement après le niveau « Assemblée Générale ». L'organigramme se présente de la manière suivante:

Assemblée générale

?

Commissions

?

Comité Exécutif ou Comité exécutif

?

Les membres

Pour les structures sociales à cinq niveaux, en plus des quatre niveaux précédents, on retrouve un nouveau niveau appelé « Direction Logistique » et il se place avant le dernier niveau qu'est le niveau « Membres ». Et l'organigramme se présente de cette manière:

Assemblée générale

?

Commissions

?

Comité Exécutif ou Comité exécutif

?

Direction Logistique

?

Les membres

Tableau 9 : Présentation d'aspect genre au niveau des structures sociales de la commune

Nombre total de personne des structures sociales

Nombre total de femme des structures sociales

Nombre total d'homme des structures sociales

Nombre total de jeune des structures sociales (15 à 24 ans)

Pourcentage de femme des structures sociales

Pourcentage d'homme des structures sociales

Pourcentage de jeune des structures sociales

3036

1282

1754

1168

42

58

38

Au niveau de la commune de Torbeck, il y a trois mille trente-six(3036) personnes ou membres se trouvant au niveau des structures sociales, qui travaillent tous les jours pour poser des actions en vue d'améliorer leurs existences. C'est ainsi avec le temps parmi ces gens, on retrouve de plus en plus de femmes, il y a une multiplication de structures féministes par rapport aux années quatre-vingt-dix(90). En effet d'après la COGOC, qu'est née en 1994, il y avait que trois structures sociales féministes dans la commune dans les années quatre-vingt-dix. A partir de deux mille huit, il y avait dix(10) de plus mais actuellement seulement neuf(9) fonctionnent encore et continuent à poser des actions de développement. Les structures sociales de la commune de Torbeck possèdent quarante-deux(42) pourcent de femme: donc l'apparition des structures féministes d'années en années a permit l'augmentation considérable du nombre de femme au sein des structures sociales. Dans les quarante-quatre (44) structures sociales actives de la commune, il y a cinquante-huit(58) pourcent d'homme ; les hommes sont beaucoup plus que les femmes. Dans les structures sociales actives il y a trente-huit(38) pourcent de jeune, pour assurer l'avenir de ces structures sociales, ces trente-huit pourcent de jeune vont remplacer dans le futur les soixante-deux pourcent d'adultes présents au sein des structures sociales. En effet les jeunes assureront la perpétuation des structures sociales.

Tableau 10 : Présentation des méthodes préconisées par les structures sociales pour surmonter les obstacles ou conflits internes

Nombre de structures sociales

Méthodes préconisées

Leadership d'une personne (président ou coordonateur)

Imposition du comité de gestion ou du comité exécutif ou d'une personne sur l'assemblée

Prise de décisions souveraines par les assemblées générales

Pourcentage de structures sociales par catégorie

8

 
 
 

ü 18

6

 
 
 

ü 14

30

 
 
 

ü 68

Il y a dix-huit(18) pourcent de structures sociales qui croient au leadership d'une seule personne pour résoudre les conflits. Quatorze(14) pourcent des structures actives pensent que la violation des principes internes et statut parfois va aider à résoudre les conflits internes. Et enfin, soixante-huit(68) pourcent des structures sociales actives pensent que l'assemblée générale est le seul organe de prise de décisions véritables. Donc en cas de conflits internes, il faut se référer de toutes les façons à cet organe. Alors, la majorité des structures se réfèrent à l'assemblée générale pour les grandes décisions d'orientations.

Figure 4. Présentation des différents montants de cotisations des structures sociales actives de la commune de Torbeck

D'après la figure, il y a trente-neuf (39) pourcent des structures sociales actives, qui ont une cotisation de cent(100) gourdes, dans cette catégorie on retrouve quinze (10) OCB stricte et sept(7) structures sociales qui sont à la fois OCB et mutuelles. Il y a également trente-quatre (34) pourcent de structures sociales, qui ont une cotisation de soixante-quinze (75) gourdes, dans cette catégorie il y a une coopérative, une OCB-Mutuelle et treize(13) OCB stricte. Et il y a vingt-sept(27) pourcent de structures sociales, qui ont une cotisation de dix gourdes, dans cette catégorie on trouve douze(12) OCB stricte. Les cotisations ou fonds propres sont conservés par les structures sociales pour réaliser quelques projets ou pour satisfaire les besoins des membres. Et ces cotisations sont collectées lors des assemblées, lors des réunions, lors des rencontres informelles également. Mais il est nécessaire de dire également qu'il y a des membres bienfaiteurs qui donnent des cotisations qui vont au delà de la cotisation normale et ceci sans arrêt.

5.1.3. Les causes de la disparition des seize(16) structures sociales de la commune

Lors de l'enquête, nous avions pu découvrir que seize(16) structures sociales de la commune n'existent plus. En effet, il y a 16 structures qui sont inactives avant 2010 et elles semblent être fermées définitivement d'après les paroles de leurs anciens membres. Mais, nous avions interrogé quelques de leurs anciens membres, encore présents dans leurs localités d'origine, afin de savoir les causes de la disparition de ces structures associatives locales. Le nombre d'anciens membres interrogés par structures sociales était compris entre deux(2) à quatre(4). Car les ex-membres n'étaient plus disposés à parler de ces anciennes structures. Les causes précipitant la disparition de ces structures sont les suivantes:

· Passage du cyclone Matthew, en octobre 2016, provoquant la destruction totale des sièges sociaux et la perte totale des biens des structures associatives ;

· Conflits graves entre membres (tentative de meurtre, violence, vol) ;

· Augmentation des membres passifs (membres ne possédant pas le sens de responsabilité) d'années en années ; ainsi il n'y avait plus de paiement de cotisations et il y avait également un manque cruel de main d'oeuvre au moment d'exécution de projet ;

· Dictature d'une personne ou d'un groupe de personne au sein des structures sociales ; en effet huit sur les seize structures inexistantes étaient dirigées avec une main de fer par son président avec la complicité de son comité bafouant les droits des assemblées générales ;

· Absence de siège social fixe provoquant un mauvais fonctionnement des assemblées générales ordinaires et extraordinaires, les membres étaient à la recherche continuelle des nouvelles adresses ;

· Conflits entre structures sociales ;

· Absence d'encadrement financier (dons et prêts) des structures sociales à l'égard de leurs membres ;

· Politisation des structures sociales;

· Mauvaise réputation des structures sociales à cause de l'intégration de délinquants dans leurs seins ;

· Absence de financement régional, national et international ;

· Manque ou absence totale d'organisation interne c'est-à-dire absence totale d'organigramme et mauvaise utilisation des ressources pour la réalisation des activités ;

· Dilapidation des fonds des structures sociales par leurs trésoriers, leurs comités de gestion ou leurs comités exécutifs ;

5.2. Identification et analyse des actions des structures sociales de la commune de Torbeck

Cette partie vise à identifier les différentes actions posées par les structures sociales de la commune de Torbeck. Toutefois, elle se limite pas à une simple identification, elle les analyse aussi en vu de voir leur niveau de contribution dans le développement de la commune. Les tableaux suivants nous fournissent des informations simples et claires sur les actions posées dans la commune.

Tableau 11 : Présentation des différents domaines d'intervention des structures sociales actives

Torbeck, étant une commune rurale c'est-à-dire une commune où l'activité principale est l'agriculture. Cette commune étant marginalisée par les institutions étatiques et les grandes entreprises donc il y a un manque assez considérable des besoins de base comme: eau potable, hôpital performant, électricité, route etc. Dans le but de lutter contre ces manques les structures sociales de la commune interviennent simultanément dans quelques domaines. Au niveau de la commune toutes les structures sociales (100%) interviennent dans l'agriculture et l'amélioration des voies publiques secondaires. En effet, seuls ces deux domaines d'interventions semblent prioritaires pour elles. Il y a seulement cinq pourcent (5%) de structures sociales qui protègent l'environnement et les enfants de la commune. Il y a quatorze pourcent (14%) des structures sociales qui commercent c'est-à-dire elles visent des profits économiques au lieu des profits sociaux. Il y a neuf pourcent (9%) des structures actives qui interviennent dans la religion. A Torbeck, il y a vingt pourcent des structures sociales qui veulent améliorer la situation sanitaire de la commune et défendre les droits des femmes. Et enfin, dans la commune de Torbeck il y a trente-six pourcent des structures sociales qui agissent sur l'éducation et la culture. Au niveau de la commune la protection des enfants et celle de l'environnement sont négligées totalement ; il n'y a que cinq pourcent des structures qui interviennent dans ces domaines. Donc si la situation n'évolue pas, l'environnement de la commune va être désastreux. Et ce problème aura des conséquences lourdes presque irrémédiables car l'aspect environnemental est transversal.

Tableau 12 : Présentation de quelques actions posées (projets) par les structures sociales actives de 2010 à 2015

Actions

Quantité de groupements sociaux ayant posée l'action

Pourcentage de groupements sociaux ayant posée l'action

Type de groupements sociaux

Transformer des denrées

5

11

Coopératives agricoles et OCB strictes

Améliorer les voies publiques secondaires

44

100

OCB strictes, coopérative agricoles et OCB-Mutuelles

Construire une place publique en l'honneur des femmes

1

2

OCB strictes

Projet de captage des eaux souterraines

1

2

OCB-Mutuelle

Distribuer des semences et plantules

8

20

OCB-Mutuelles

Construire des moulins

2

4

OCB-Mutuelles

Alphabétiser des agriculteurs

6

14

OCB-Mutuelles et OCB

Fabriquer un abri pour stocker les semences

1

2

Coopératives agricoles

Réaliser des séminaires sur le microcrédit

2

4

OCB-Mutuelles

Acheter, stocker, et distribuer des semences

1

2

OCB stricte

Acheter des terrains

1

2

OCB stricte

Distribuer des cahiers, stylos, jouets et nourritures

1

2

OCB stricte

Distribuer de la nourriture aux mineurs

2

4

OCB stricte

Donner des cours de pâtisserie

1

2

OCB-Mutuelle

Réaliser des séminaires sur les droits de la femme

18

41

OCB stricte et OCB-Mutuelles

Réaliser des activités eucharistiques

2

4

OCB stricte

Organiser une soupe populaire

1

2

OCB stricte

Projet de construction d'un centre d'art ;

3

7

OCB stricte

Projet d'élaboration de documents stratégiques sur la réduction de la pauvreté

1

2

OCB stricte

Construire des églises

2

4

OCB stricte

Projet de formation sur le fonctionnement des micro-crédits

17

39

OCB-Mutuelles

Mettre en place des cliniques mobiles

18

41

OCB stricte

Faire campagne de sensibilisation contre le SIDA

7

16

OCB stricte

Séminaires sur les naissances désirées

9

20

OCB stricte et OCB-Mutuelles

Projet de Construction des latrines

4

9

OCB stricte

Tableau 13 : Présentation du nombre d'emplois crée par activité et l'aspect genre des employés des sociales actives de 2010 à 2015

De 2010 à 2015 il y a eu cent soixante-treize (173) activités exécutées ; elles génèrent deux mille quatre cent quatre-vingt-quinze(2495) emplois. Parmi ces employés il y a mille cinq cent un(1501) hommes employés et neuf cent quatre-vingt-quatorze (994) femmes employées. De ce fait en moyenne il y a 14,42 emplois par activité, il y a 5,74 femmes employées par activité et il y a 8,68 hommes employés par activité. En effet, il y a beaucoup plus d'hommes employés dans les activités que les femmes, en ce sens les femmes ne sont pas encore égales aux hommes au sein des structures sociales car les hommes possèdent le monopole de l'emploi. Enfin en moyenne, il y a 2,08 membres de la population locale qui sont employés par activité ; et 12,33 membres des structures sociales qui sont employés par activité. En ce sens presque tous les emplois sont obtenus par les membres des structures sociales. Même si les projets sont réalisés pour satisfaire les besoins locaux, les structures sociales tardent encore à intégrer les membres de la population locale dans les activités.

Lors de l'exécution des projets, il y avait eu création d'emplois dans cinquante-deux pourcent des structures sociales actives de la commune ; ces emplois génèrent en moyenne trois cent six(306) gourdes par jour. Il est nécessaire de dire parmi les structures actives de la commune il y a quarante-huit pourcent, qui ne fournissent d'emplois à ses membres et à la population locale, qui se servent que des volontaires pour la réalisation des activités.

Tableau 14 : Présentation de l'allocation des fonds des structures sociales

Nombre de structures sociales

Allocations des fonds des structures sociales

Pourcentage correspondant aux catégories

Dons

Prêts

Dons et prêts

Pas de dons pas de prêts

7

 
 
 
 

ü 16

8

 
 
 
 

ü 18

3

 
 
 
 

ü 7

26

 
 
 
 

ü 59

Au niveau de la commune, seize(16) pourcent de structures actives font des dons, dix-huit (18) pourcent des quarante-quatre (44) structures actives qui font des prêts. Il n'y a que sept(7) pourcent des structures sociales actives de la commune qui font des dons et prêts. Et enfin, il y a cinquante-neuf (59) pourcent des quarante-quatre(44) structures sociales actives qui ne font pas de dons ni de prêts.

Tableau 15 : Présentation de l'analyse FFOM (Forces-Faiblesses-Opportunités-Menaces) des quarante-quatre(44) structures sociales actives de la commune

Forces

Faiblesses

· Présence des membres lors des assemblées dans trente six(36) structures sociales sur les quarante quatre(44) actives ;

· Organisations des élections à temps dans les trente huit(38) structures sociales;

· Véritable solidarité dans la moitié des quarante quatre (44) structures actives ;

· Respect des normes internes dans la majeure partie des structures sociales ;

· Il y a 91% ou 2763 membres des structures sociales qui sont actifs ;

· Augmentation des membres des structures sociales au fil du temps ;

· Nombre important de structures sociales (60) faisant partir de la COGOC ;

· Prise de conscience des femmes sur leurs rôles dans le processus de développement local ;

· Non paiement à temps des cotisations ou faible taux de ressources financières propres ;

· Pas de dons, ni de prêts dans cinquante-neuf pourcent des structures actives ;

· Présence de membres passifs dans 80 % ou trente cinq(35) structures sociales actives au niveau de la commune ;

· Non respect des tâches au sein des comités ;

· Sous informations d'un grand nombre de structures sociales posant des actions de développement au niveau de la commune ;

· Manque de planification des activités des structures sociales actives ;

· Inexistence de manuels de procédures administratifs ;

Opportunités

Menaces

· Pratique de l'agriculture au niveau de la commune ;

· Présence de quelques partenaires locaux et internationaux ;

· Possibilité d'entente ou d'entre aide entre structures sociales actives ;

· Absence des institutions étatiques (ministères) au niveau de la commune ;

· Manque d'infrastructures routières, hydraulique etc.

· Changement climatique affaiblissant l'agriculture locale à cause de la variation des saisons ;

· Menaces cycloniques annuelles ;

· Non coopération de la population locale avec un bon nombre de structures sociales ;

· Conflits entre structures sociales ;

· Ressources financières externes de plus en plus limitées ;

· Non engagement des élus locaux à l'impulsion de la vie associative ;

Cette analyse a été faite avec FFOM qui est un outil d'approche participative ; lors de l'enquête nous avions utilisé une approche participative à partir d'un guide d'entretien semi-directif. Il est nécessaire de dire également que cette analyse provient d'une méthode portant le nom de PIPO (Planification des Interventions par Objectifs) en effet cette méthode fait l'apologie de objectifs au lieu des résultats .C'est-à-dire elle met l'accent sur ce à quoi on veut arriver au lieu de ce que l'on veut faire. Cette analyse est réalisée afin d'avoir des stratégies pertinentes. En vue de renforcer les structures sociales de la commune.

Figure 5. Présentation des catégories de fonds qui ont été disponibles pour les actions (projets) exécutées dans la commune de 2010 à 2015

Dans la commune de Torbeck les fonds internationaux disponibles, pour les projets qui ont été exécutés, représentaient plus de cinquante pourcent des fonds totaux. Donc les structures sociales sont très dépendantes vis-à-vis des aides financières extérieures. Les fonds nationaux utilisés pour les projets, représentaient dix-sept pourcent des fonds totaux ; de ce fait les institutions nationales tardent à appuyer financièrement les structures sociales au niveau de la commune. Les fonds locaux représentaient dix pourcent et les fonds propres représentaient quinze pourcent des fonds totaux. En ce sens les fonds propres des structures sociales actives sont plus élevés que les fonds disponibles entre les mains des partenaires locaux destinés à aider les structures locales.

Figure 6. Présentation des différentes catégories d'institutions aidant les structures sociales dans les actions posées au niveau de Torbeck de 2010 à 2015

Il y avait eu plus de cinquante pourcent d'institutions internationales, parmi les institutions qui aident les structures sociales actives à réaliser leurs projets. Donc les structures sociales de Torbeck sont très dépendantes de l'aide extérieure. Il y avait trente pourcent d'institutions nationales aidant les structures sociales dans les actions posées. Et au niveau local il y avait eu que treize pourcent d'institutions locales appuyant les structures sociales ; donc au niveau de Torbeck il y a un manque considérable d'institutions locales disponibles à aider les structures sociales locales. Et de plus il n'y a pas vraiment d'entre aide entre les structures sociales locales.

Figure 7. Présentation des méthodes utilisées par les structures sociales pour évaluer les impacts des actions posées

Il y a cinquante-sept(57) pourcent des structures sociales qui utilisent le dialogue comme outil pour évaluer les impacts posés après l'exécution des projets ; ces dialogues ont pour rôles de détecter les erreurs commissent afin que ces erreurs ne se répètent plus dans les autres projets à venir. Si elles ne reçoivent que des félicitations lors des dialogues alors elles pensent que les projets ont été bien exécutés ; plus de la moitié des structures sociales actives veulent améliorer leurs fonctionnements à partir des conseils de la population locale. Bien que les projets non pas été élaborés dans un cadre participatif. Les dialogues se réalisent le plus souvent sur des places publiques. Trente-trois(33) pourcent des structures sociales actives de la commune ne font qu'observer les réactions de la population ; pour savoir si elles ont réussi ou pas à travers l'exécution des projets. Il y a sept(7) pourcent des structures qui n'évaluent pas les actions posées après l'exécution des projets. Et il y a trois(3) pourcent de structures sociales qui mènent une enquête à partir des guides d'entretiens pour connaitre le niveau de satisfaction de la population. Il est nécessaire de dire que, lors de l'utilisation de ces méthodes d'évaluation d'impacts, la population fait des recommandations aux structures sociales la plus part du temps ; bien que les projets n'ont pas été élaborés dans un cadre participatif très souvent.

Tableau 16 : Présentation des différents comportements de la population en vers les structures sociales lors de l'exécution des projets

Nombre de structures sociales

Comportement de la population

Agressif

Collaboratif

Désintéressé

Pourcentage de structures sociales par catégorie

20

 
 
 

ü 45

8

 
 
 

ü 19

16

 
 
 

ü 36

Lors de l'exécution des projets la population, est agressive envers 45% des quarante-quatre(44) structures sociales actives, ne veut pas prendre contact avec les membres qui tiennent la direction générale des structures sociales. Parce qu'il n'y a pas eu d'approche participative lors de l'élaboration des projets. La population est collaboratrice avec dix-neuf(19) pourcent des structures actives. La population à une attitude désintéressée envers trente-six (36) pourcent des structures actives de la commune: c'est-à-dire elle aide les structures sociales toute en faisant des propositions en vue de changer le mode d'exécution des activités. Et parfois ce comportement peut constituer une source de blocage pour les projets. En effet, la population locale exige le plus souvent qu'on emploi plus de membres de la communauté locale ; au lieu des membres des structures sociales dans les projets.

5.2.1. L'aspect de la durabilité des projets exécutés par les structures sociales au niveau de la commune

Au niveau de la commune de Torbeck du point de vue économique les emplois, génèrent en moyenne 306 gourdes par jours et ces trois cent six gourdes sont équivalents à $ 4.78 par jour, génèrent une quantité d'argent supérieur au seuil de pauvreté qui est fixé à $1,90 par jour selon la Banque Mondiale en 2015. Cependant, ces emplois n'améliorent pas vraiment la qualité de vie de la population locale, les trois cent six (306) gourdes par jour ne permettent pas aux gens d'avoir une bonne santé physique, une bonne santé mentale et un niveau d'autonomie minimale. En effet, ces trois cent six (306) gourdes ne permettent pas aux gens d'être autonome véritablement tenant compte du niveau d'inflation nationale.

Du point de vue environnemental les projets, exécutés au niveau de la commune ne nuisent pas à l'environnement, n'ont pas vraiment d'impacts négatifs sur la diversité biologique locale et les ressources naturelles. Ils ne polluent pas vraiment l'environnement local. Toutefois, il y a un manque de projet visant à protéger l'environnement de manière durable ; il n'y a qu'une seule structure sociale qui s'investit vraiment dans la protection de l'environnement au niveau de la commune.

Du point de vue social, ces projets ont plus ou moins des retombées positives car il y a satisfaction plus ou moins des besoins en éducation. En effet il y a trente-six (36) pourcent des structures sociales actives, qui interviennent au niveau de l'éducation, qui construisent des écoles, distribuent des livres, stylos et cahiers. Elles mettent sur pied également des programmes d'alphabétisations.

Dans un domaine d'intervention comme la santé, il y a vingt (20) pourcent des structures sociales, qui s'y trouvent et ne font que mettre sur pied des cliniques mobiles, qui manquent cruellement de matériels médicaux. Cependant, grâce aux projets des structures sociales, il y a eu une diminution d'exclusion des laissés pour comptes au niveau de la commune ; ils participent aux activités et posent des actions de développement. Mais il n'y a pas vraiment d'équité sociale lors de l'exécution des projets car les membres des structures sociales ne donnent pas assez d'emplois aux acteurs locaux. De plus les projets ne sont pas de grands projets le plus souvent et quand il y a de grands projets: les membres des structures sociales ont tendance à gardé un maximum d'emplois pour eux. Et les structures écrivent des projets sans consulter la population ; locale et parfois les bailleurs de fonds imposent leurs projets aux structures sociales de la commune. De ce fait les conditions ne sont pas vraiment réunies pour qu'il y ait développement durable au niveau de la commune. Car les trois piliers du développement durable n'ont pas vraiment été concilié pour un véritable développement durable. De plus, la population locale ne se met pas vraiment avec les structures sociales pour poser les actions de développement. D'une part, il y a 45% des structures sociales qui ont reçus des agressivités de la part de la population. Et d'autre, part il y a 36% des structures sociales qui ont reçus des désintéressements de la part de la population et ces désintéressements peuvent constituer des sources de blocage aux projets.

CHAPITRE VI

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

CONCLUSION

Le développement est une préoccupation pour tous les pays du monde, en effet il fait face à des problèmes majeurs comme: le dépeuplement croissant des zones rurales et l'explosion démographique en milieu urbain puis le manque de ressources et d'infrastructures de base en milieu urbain. Mais le problème du développement rural est encore beaucoup plus pressant. En effet, la majeure partie de la population du monde est rurale donc si on veut un développement véritable au niveau mondial ; il faut viser celui du monde rural. De plus, pour les pays en développement, le développement rural est la priorité des priorités puisque pour sortir de la pauvreté ils doivent adopter un programme visant un développement national. Et pour ces pays le développement national est synonyme de développement agricole. Parce que l'agriculture se trouve encore à un niveau de subsistance, la majorité de la population de ces pays vit dans les zones rurales et est employée dans l'agriculture, le niveau d'alimentation nationale est bas, enfin une industrialisation à grande échelle de type occidentale ne peut pas être la clef d'un progrès rapide ; puisque ces pays ne possèdent ni le capital nécessaire à investir dans de grandes entreprises industrielles, ni la main d'oeuvre qualifiée nécessaire à leur fonctionnement. Haïti, étant un pays en développement, des efforts continuels à faire pour un développement rural plus pertinent et efficace. C'est en ce sens que nous avions mené une étude, au niveau de la commune de Torbeck, pour voir le niveau de participation des structures sociales au développement rural de la zone. A partir de cette étude nous avions pu observer que les structures sociales actives, posent tous les jours des actions de développement à travers des projets dans la commune, n'arrivent pas vraiment encore à faire concilier les trios(3) piliers de développement durable. Puis les concilier pour un développement durable véritable. De ce fait les projets, ne ressoudent pas vraiment les problèmes économiques des acteurs locaux, génèrent que 306 gourdes par jours et les acteurs locaux sont peu employés dans les activités des projets. Ces projets n'ont pas vraiment d'impacts négatifs sur l'environnement. Mais les structures sociales actives n'exécutent pas encore des projets visant une protection durable de l'environnement ; ce qui fait que ce pilier est négligé quelque part. Bien que les projets exécutés diminuent le taux d'exclusion local ; il y a encore beaucoup à faire pour satisfaire les besoins en santé, d'éducation pour la communauté locale.

5.3. RECOMMANDATIONS

Les résultats obtenus permettent de formuler les propositions suivantes :

o Les structures sociales doivent plus mettre l'accent sur les trois piliers de développement durable lors d'exécution des projets en utilisant des méthodes participatives comme PIPO et FFOM ;

o Les OCB doivent être mutuelles et coopératives pour qu'elles puissent faire des dons, des prêts et valoriser les produits locaux en plus des actions de développement qu'elles posent ;

o L'organigramme des structures sociales doivent refléter les trois aspects de gestion des ressources (matérielles, financières, humaines) pour un meilleur fonctionnement interne et pour que les actions posées soient plus efficaces et efficients d'où le schéma suivant:

Assemblée générale

?

Comité de surveillance ? Bureau (gestion des ressources financières) (Contrôle des ressources financières) ?

Les commissions (finances et communication)

?

Direction logistique (gestion des ressources matérielles)

?

Comité éthique (gestion des ressources humaines)

?

Membres

o Il doit y avoir formation des membres élus afin qu'ils puissent connaitre leurs tâches et quels documents internes ils doivent signer ou gérer ;

o Les structures sociales féministes, doivent donner l'exemple à suivre dans le sens qu'elles, doivent recruter des hommes afin que les hommes ne soient pas marginalisés dans ces structures associatives voulant lutter contre l'exclusion ;

o La COGOC doit avoir pour rôle de veiller, à ce que les OCB soient des coopératives ou mutuelles ou les deux à la fois, afin que les membres des structures sociales soient plus encadrés économiquement par leurs structures associatives ;

o Il faut le respect les principes de la bonne gouvernance locale au niveau interne qu'externe (les coordinations ou fédérations associatives) ;

o Il faut diminuer les catégories de membre au sein des structures sociales, pour qu'une partie des membres ne se sente pas exclue ;

o Il faut des manuels de procédures, au sein des structures sociales, pour accentuer plus sur les principes quotidiens à respecter ;

o Dans les structures sociales non féministes il faut qu'il y ait plus de femmes dans les comités qui tiennent la direction générale ;

o Il doit y avoir moins de membres se trouvant dans plusieurs structures associatives en même temps pour inciter plus le sentiment d'appartenance à une seule structure sociale ;

o Les structures sociales féministes ou non doivent chercher plus de partenaires nationaux et internationaux ;

o Les structures sociales doivent coopérer entre eux pour poser les actions de développement et COGOC doit faciliter cette coopération ;

o Les structures sociales, doivent être laïques pour éviter l'exclusion ou l'extrémisme religieux, doivent faire aussi la promotion des valeurs communes entre membres ;

o Dans les structures sociales, il faut un leadership véritable et la transparence au niveau des comités exécutifs ou des comités de gestion pour qu'il y ait harmonie sociale ;

o Tout comme les structures sociales féministes, les autres structures sociales de la commune, ne doivent pas avoir de membres passifs, doivent faire des efforts pour qu'il y ait quorum lors des assemblées ;

o Dans les structures féministes, il faut l'acceptation des jeunes adolescentes, car elles sont très vulnérables, sont faciles à manipulées donc il faut créer un comité spécial pour les encadrer ;

o Il faut que les cotisations soient payées à temps dans toutes les structures sociales de la commune ;

o Il faut faire des jeux, au niveau des structures sociales, qui vont favoriser l'harmonie sociale ;

o Il faut que les structures sociales adoptent les méthodes participatives lors de l'élaboration des projets ;

o La population locale doit plus coopérer avec les structures sociales si elle veut agir pour améliorer les conditions de vie au niveau local ;

o L'état doit avoir une politique, des plans, programmes et projets pour les structures sociales de base afin qu'il les aide à s'épanouir ;

o Il faut une coopération de ville à ville pour améliorer les conditions de fonctionnement des structures sociales ;

o Il faut que les structures sociales augmentent la fréquence des rencontres ainsi que les montants des cotisations afin qu'elles soient plus autonomes financièrement;

o Il faut une hybridation des ressources financières associatives plus poussées pour pouvoir réaliser beaucoup plus de choses au niveau ;

o Il faut une hybridation des ressources humaines des structures sociales afin de favoriser l'harmonie sociale et pour que tout le monde soit sur le même pied d'égalité ;

CHAPITRE VII

6. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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Eric Patrick Feubi PAMEN, 2009. Dynamique de la pauvreté monétaire au Cameroun entre 2001 et 2007. Consulté le 4 Avril 2018.

Gro Harlem BRUNDTLAND, 1987. Notion de Durabilité. Consulté 19 décembre 2016.

HAITI LIBRE, publié le 20 avril 2015. Une association paysanne du Sud d'Haïti reçoit un Prix international. Consulté le 4 novembre 2016.

Hargreaves GEORGES, 1983, Rainfed Agriculture in Haïti, Port-au-Prince, Haïti. Consulté le 12 Juin 2017

INSTITUT HAITIEN DE STATISTIQUE ET D'INFORMATIQUE, recensement par estimation, 2009. Consulté le 8 mars 2017.

Raanan WEITZ, 1964. Sur le principe du développement rural intégré, volume 61, page 3 à 14, disponible sur le site? www.developpement-local.info.Consulté le 15 décembre 2016.

Revue Spiral de l'Université de Liège, 2011. Dynamique Groupe. Consulté le 3 novembre 2017.

ROLES, RESPONSABILITÉS ET OBLIGATION DES DIFFERENTES INSTANCES D'UN ORGANISME COMMUNAUTAIRE, septembre 2014. Disponible sur ? www.roclaurentides.com.Consulté le 28 février 2017.

LE NOUVELISTE publié le Publié le 04 octobre 2011. Consulté le 8 avril 2018.

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Mars Elie PIERRE, Aout 2007. Mémoire de maitrise en intervention sociale? « La participation dans les organisations coopératives en Haïti ; le cas de la coopérative Saint-Jérôme ». Consulté le 3 décembre 2016.

MOFAGA, 2015. Le mode de fonctionnement. Consulté le 4 mars 2018.

MORIZE, MAISONNEUSE ET LAROSE, 1992. Manuel pratique de vulgarisation agricole. Consulté le 4 mars 2018.

Mouvement Associatif, 2015: Le financement associatif. Consulté le 6 juin 2018.

MPP, 2013. Soutenez le Mouvement Paysan de Papaye en Haïti. Consulté le 24octobre 2016.

Notes de cour de développement rural, 2016.

OPGL, 2009. Projet de Renforcement d'une Boutique d'Intrants Agricoles à Gauvin/Lafosse 1ere et 2eme section de Torbeck.

PIERRE MOLINA, 2015. La Lettre HERALIS : Échantillonnage et précision statistique - Comment optimiser vos échantillons, disponible sur le site internet ? http : //www. heralis.com. consulté le 23 février 2017.

POPSAH, 2015.Un instrument dénommé POPSAH .

SPIRAL, 2017.Département de science politique (Université de Liège), disponible sur le site internet? http://www.spiral.ulg.ac.be/fr/outils/focus-group, Consulté le 24 février 2017.

Annexes

Annexe1.Guide d'entretien semi-directif

Guide d'entretien semi directif des structures sociales

Commune Torbeck

Participation des structures sociales dans le développement rural; cas de la commune de Torbeck

Nom de l'enquêteur?

Numéro de la fiche?

Nom de la section?

Localité?

Nom de la structure sociale?

Adresse?

Heure de l'entretien?

Date de l'entretien?

E-mail ?

Nombre de participant au débat?

Durée de l'entretien:

Janvier 2018

1.Identité des enquêtés
1.1. Les six(6) membres de la structure sociale enquêtée
Deux membres (Nom de l'organe?______________________________)

Nom et Prénom

 

Âge

 

Sexe

 

État civil

 

zone (habitation)

 

Téléphone

 

Profession

 

Autres sources de revenus

 

Rôle au sein de la structure sociale

 

e-mail de l'enquêté

 

Nom et Prénom

 

Âge

 

Sexe

 

État civil

 

zone (habitation)

 

Téléphone

 

Profession

 

Autres sources de revenus

 

Rôle au sein de la structure sociale

 

e-mail de l'enquêté

 
Deux membres (Nom de l'organe?_____________________________)

Nom et Prénom

 

Âge

 

Sexe

 

État civil

 

zone (habitation)

 

Téléphone

 

Profession

 

Autres sources de revenus

 

Rôle au sein de la structure sociale

 

e-mail de l'enquêté

 

Nom et Prénom

 

Âge

 

Sexe

 

État civil

 

zone (habitation)

 

Téléphone

 

Profession

 

Autres sources de revenus

 

Rôle au sein de la structure sociale

 

e-mail de l'enquêté

 
Deux membres (Nom de l'organe?_______________________)

Nom et Prénom

 

Âge

 

Sexe

 

État civil

 

zone (habitation)

 

Téléphone

 

Profession

 

Autres sources de revenus

 

Rôle au sein de la structure sociale

 

e-mail de l'enquêté

 

Nom et Prénom

 

Âge

 

Sexe

 

État civil

 

zone (habitation)

 

Téléphone

 

Profession

 

Autres sources de revenus

 

Rôle au sein de la structure sociale

 

e-mail de l'enquêté

 
2. Informations sur la structure sociale
2.1. Questions relatives à la nomenclature de la structure sociale

· Quel est le nom de la structure ? Que signifie ce nom?

· Quel est sa date de naissance ?

· Pourquoi avoir choisi ce nom ?

2.2. Question liée à l'histoire de la structure sociale

· Pouvez-vous me donner l'historicité de cette structure sociale? Pourquoi elle a été crée?

2.3. Question liée aux objectifs (objectifs global et spécifiques) poursuivi par la structure sociale

· Quels sont les objectifs principaux visés ?

2.4. Questions liées au genre?

Nombre de membre de la structure sociale

Nombre de femme

Nombre d'homme

Pourcentage de femme

Pourcentage d'homme

Nombre de jeune(15 à 24 ans)

Pourcentage de jeune

 
 
 
 
 
 
 
2.5. Questions liées à l'organigramme

· Avez-vous un organigramme (les différents organes) ? Décrivez le moi en ordre décroissant?

· Combien de personne se trouve dans chaque organe?

· Quel est le rôle de chaque organe?

· Comment installe t-on les membres des différents organes?

· Est-ce que tout le monde se trouvant dans les différents organes participe dans les activités entreprises par la structure sociale ?

· Il y a-t-il un ou plusieurs organes (comités) jouant un rôle de contrôle ou de surveillance à l'égard de la structure sociale? Comment fonctionnent ce(s) organe(s)?

· Comment procède-t-on pour installer les membres des organes de surveillance?

· Comment peut-on désinstaller une personne se trouvant dans la structure sociale?

· Qu'est qui pourrait provoquer la désinstallation d'une personne dans la structure sociale?

· Quel est l'organe de décision véritable de la structure sociale?

· Comment est le rapport de force en réalité entre les différents organes de la structure sociale?

· D'après vous l'organigramme a-t-il ses faiblesses? lesquelles?

· Il y a-t-il des commissions? Pourquoi ces commissions?

· Comment vous pouvez combattre les faiblesses pour améliorer le fonctionnement interne de la structure sociale?

2.6. Questions relatives aux activités entreprises

· Avez- vous des partenaires finançant les activités? Citez les partenaires locaux, régionaux, nationaux, internationaux

· Qu'est ce que vous avez déjà réalisé concrètement au niveau de la zone? 

Activités

Sources de financement locales et montants des financements locaux

Nom du partenaire financant l'activité

Fonds propres

Fonds publiques (action publique locale)

Fonds privés

Fonds politiques (sénateurs et autres)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Total

Gourde(s)

Activités

Sources de financement nationales et montants des financements

Nom du partenaire financant l'activité

Fonds publiques (action publique nationale)

Fonds privés

Fonds politiques (sénateurs et autres)

Total

Gourde(s)

Activités

Sources de financement internationales et montants des financements

Partenaire financant l'activité

Montant du financant de l'activité

 
 
 
 
 
 

Total

Gourde(s)

· En quoi ces actions contribuent au développement de la zone d'après vous?

· Parmi les actions posées, d'après vous quelles sont celles qui visent les agriculteurs de la zone particulièrement?

· Comment vous procédez pour poser ces actions?

· Apres avoir réalisé les actions avez-vous une méthode pour évaluer l'impact des actions posées?

2.7.Questions liées aux règlements internes

· Quels sont les différents principes fondamentaux que l'organisation fait l'apologie ?

· Quelle est la durée des mandats des élus au niveau des différents organes?

· Quels sont les critères a respectés pour se porter candidat au sein de la la structure sociale?

· Est-ce qu'on peut annuler le mandat d'une personne élue dans la structure sociale ?

· Quelle est donc la fréquence des rencontres au sein de cette structure sociale ?

· Quelle la date de l'assemblée ordinaire ?

· Quels sont vos points de discussion le plus souvent lors de l'assemblée ordinaire?

· D'après vous la plus part du temps au moment des assemblées il y a toujours quorum? Qu'est ce qu'il faut faire pour qu'il y ait quorum plus souvent?

· Quel est le nombre maximum d'adhérent que peut contenir la structure selon les normes internes ?

· Sur quels critères vous vous basez pour faire des dons, si vous faites des dons?

· Comment procédez- vous au prêt selon les normes internes ?

· Après combien de temps est fixé le délai de remboursement des prêts selon les règles internes? 

· A combien est estimé le taux d'intérêt au sein de la structure sociale?

· Qu'est qui pourrait arriver aux personnes qui ne remboursent pas le prêt au temps prévus ?

· Dans la mesure où la personne ne rembourse pas du tout la somme prêtée, qu'est ce qui pourrait lui arriver ? Que ferrait la structure dans ce cas ?

· Quelles sont les conditions de pourcentage des prêts ?

· Quelle est la quantité d'argent maximum peut-on prêter à quelqu'un ?

· Quelle est le montant de la cotisation des membres selon les règlements ?

· Sur quels critères vous vous basez pour octroyer un prêt à un membre ?

2.9.Questions relatives aux difficultés rencontrées

· Quel genre de difficultés que confronte la structure sociale au niveau interne et externe?

Interne

Externe

· Comment vous faites pour surmonter l'ensemble de ces obstacles ?

· Avez-vous des partenaires qui vous aident à remplir vos missions pour rendre la tâche plus facile (l'aspect pratique)?

· Qu'est ce que vous aimeriez améliorer au sein de la structure sociale pour un meilleur fonctionnement interne ?

· Qu'est ce que vous aimeriez faire pour que les actions posées soient plus efficaces afin que les difficultés soient moins nombreuses au niveau externe?

· Que pensez vous que la population locale doit faire pour rendre plus facile les actions posées par la structure sociale?

2.9.1. Difficultés internes graves

· En cas de conflits internes comment vous procédez pour les résoudre?

· Quel groupe de gens est chargé d'apaiser les tensions pour résoudre les conflits au sein de la structure sociale ?

2.10. Questions liées à l'aspect l'égal de la la structure sociale?

· Avez-vous un statut légal (reconnaissance aux yeux de l'état)? Si vous en n'avez pas quand pensez-vous pouvoir le faire?

· Quels sont les contraintes qui vous empêchent le plus souvent d'obtenir un statut légal?

· D'après vous comment vous devriez faire pour surmonter ces contraintes afin d'avoir un statut légal?

2.11. Questions relatives à l'aspect de recrutement?

· A partir de quel âge vous recrutez les gens?

· Quels sont les critères d'adhésion?

· A quel âge une personne n'est plus apte a resté dans la structure, s'il y en a?

· Il y a-t-il un minimum niveau d'instruction à avoir pour intégrer la structure?

2.12. Questions complémentaires

· Pouvez-vous me procurez une copie des pièces légales disponible au public?

· Pensez vous que jusqu'à présent la structure a atteint tous les objectifs visés? Expliquez

· Comment la structure devrait faire pour les atteindre tous à un niveau plus élevé que possible?

· Il y a t il des gens qui avaient laissé la structure et qui continue a l'aidé dans ses actions?

· D'après vous la communauté est satisfaite des actions posées?

· Il y a t il des élus locaux au sein de la structure sociale ?

· La population locale fait elle des suggestions pour que les actions posées soient plus efficaces?

· D'après vous quels comportements que la population locale doit avoir pour faciliter l'atterrissement des actions posées?

· Pensez-vous avoir contribué au développement de la zone ? comment?

· Pensez-vous avoir crée d'emplois? Comment les avez-vous crée?

· En moyenne combien de revenu génèrent ces emplois par jour?

· Pouvez vous me laisser prendre quelques photos, des pièces légales, avec vous aussi ?

N.B Le débat sera lancé au sein des groupements avec six(6) membres, si les informations recueillies sont jugées non satisfaisantes le débat sera relancé avec un autre groupe de six(6) membres.

N.B La disposition des membres pour le débat doit se faire de la manière suivante:

Annexe2. Liste des soixante structures sociales se trouvant à l'intérieur de COGOC

No

Nom

Sigle

Siège social

Date de création

Institutionslégalisant les groupements sociaux

No de la section

Nombre de membre

Personne responsable

1

Mouvman Fanm Gauven

MOFAGA

Gauven/Lafo

1er Aout 2001

Mairie et MAST

2eme section communale

70

Carine Sainte-Rose 3121-0211/ 3770-1199

2

Tèt Ansanm Grasèt

TAG

Grasette

2000

Mairie et MAST

1ere section communale

35

Dorcé Mie Alize38193685

3

Frères Unis de Desrodières

FUD

Desrodières

17 janvier 1999

Mairie et MAST

 

52

Bauzile Odner 38742624

4

Organisation des Irrigants de Charlette

OIC

Charlette

2004

Mairie et MAST

1ere section communale

35

Charles J. Jonas 36138065

5

Organisation des Paysans de Gauvin-Lafosse

OPGL

Gauven/Lafo

2001

Mairie et MAST

2eme section communale

250

Carine sainte Rose

6

Association des Paysans de Bourdette

ASPD

Bourdette

 

N'existe plus

2eme section communale

0

 

7

Fanm Vanyan Solidarite Dyati

FVSD

Diaty

 

N'existe plus

 

0

 

8

Oganisasyon Tèt Ansanm Dyati

OTAD

Diaty

 

N'existe plus

 

0

 

9

Organisation des Gens devoués de la Corrière

OGDL

Bourry

23 mars 2008

Mairie et MAST

1ere section communale

48

Point du jour Johane 38589136

10

Organisation des Citoyens Actifs pour le Développement Communautaire

OCADEC

Boudette

2008

Mairie et MAST

2eme section communale

100

Almeda Mechec 37070007

11

Programme d'Investissement pour le Développement Agricole de Formond

PIDAF

Formond

2008

Pas encore de reconnaissance

1ere section communale

47

Jean Claude Saintil 31687735

12

Mouvement des Citoyens Intégrés pour le Développement Sud

MOCIDES

Gérard

2009

Mairie et MAST

3eme section communale

140

Cadet Wigens 38719742

13

Groupe d'Action pour la Nouvelle Vision pour Haïti

GANVI

Bourry

2008

Mairie et MAST

1ere section communale

40

Erick Vital

37925685

14

Association des Paysans de Gérard

APG

Gérard

4 mai 1990

Pas encore reconnu

3eme section communale

90

Mathieu Lucgere 37699520

15

Association des Femmes de Gérard

AFG

Gérard

2009

Pas encore reconnu

3eme section communale

50

Jean Darline 3648-71-15

16

Organisation pour le Développement Communautaire

ODECOM

Béraud

2009

Mairie

2eme section communale

46

Flanel Lordé 37436252

17

Groupe de Femmes de Franchise

GFF

Béraud

2004

Mairie et MAST

2eme section communale

80

Marie Minetha

37071518

18

Mouvement Paysan de Houck

MPH

Houck

2009

MAST

1ere section communale

40

Fidel Lima

31091354

19

Association Socio-Culturelle de Houck

ASCH

Houck

2010

Mairie et MAST

1ere section communale

90

Duplessy Jean

37428070

20

Mouvement des Femmes Actives pour le Développement de Torbeck

MOFADET

Poteau

8 mars 1986

Mairie et MAST

1 èresection communale

80

Jeudi Marie Francois

36937591

21

Groupe Main dans la Main pour le Développement de Rédon

GMMDR

Rédon

2000

Mairie et MAST

1ere section communale

70

Charles Jean Daniel

37407316

22

Entreprise de Transformation des Produits Agricoles de Houck

ETPAH

Houck

2012

Pas encore reconnu

1ere section communale

35

Silvio Bernard

34954736

23

Union des Paysans de Gérard

UPG

Gérard

1978

Mairie et MAST

3eme section communale

215

Chéri Banes

36264929

24

Groupe Évangélique Lighting de Lhomond

GELHO

Lhomond

2002

Mairie et MAST

2eme section communale

25

Emmanuel Louis

37704806

25

Groupe Mixte Progressiste pour le Développement de Tibéraud

GMPDTB

Tibéraud

2000

Mairie et MAST

2eme section communale

56

Raymond Romnis

37206106

26

Mouvement des Paysans de Charlette

MPC

Charlette

2009

Mairie et MAST

1ere section communale

55

Minseroux Joseph

37289284

27

Organisation Tête ensemble de Charlette

OTEC

Charlette

1992

Mairie et MAST

1ere section communale

35

Charles Pierre Junior

48150724

28

Organisation Socio-Culturelle pour l'Avancement de Burin

OSCAB

Burin

2000

Pas de reconnaissance

2eme section communale

34

Franer Teleus

49492823

29

Centre d'Appui Orphelinat de Burin

CAOB

Burin

2009

Mairie

2eme section communale

38

Joseph Prospère Vainqueur

36561425

30

Mouvement des Paysans pour le Developpement de Torbeck

MOPEDET

Poteau

18 mars 1986

Mairie et MAST

1 èresection communale

35

Faustin Brunel

39973661

31

Unité des Femmes Actives de Jorgue

UFACJ

Jorgue

2011

Pas de reconnaissance

 

38

Maurice Eveline

37856549

32

Organisation Tête Ensemble de Burin

OTEB

Burin

2006

Mairie et MAST

2eme section communale

60

Berthony Tervil

36374115

33

Organisation des Jeunes pour le Développement de Burin

OJDB

Burin

2007

Mairie et MAST

2ere section communale

37

Aristil Jean Manault

47526361

34

Organisation des Jeunes pour le Développement de Charlette

OJDC

Charlette

2009

Mairie et MAST

1ere section communale

28

Messeroux Ybenis

36762630

35

Organisation de l'Esperance de La vie des femmes de Taureau

OELFT

Taureau

1988

Mairie et MAST

3eme section communale

35

Marie Nicole

36717076

36

Organisation pour le Développement des Planteurs de Ducis

ODPD

Ducis

2005

Mairie et MAST

3eme section communale

240

Jonas Desuinord

34398510

37

Organisation de l'Espoir La vie de Taureau

OELT

Taureau

1984

Mairie et MAST

3eme section communale

47

Dermier Gédéon

49107212

38

Association des Familles Agro-écologiques de Larock Siroux

AFALS

Larock Siroux

 

N'existe plus

4emesection communale

0

 

39

Organisation de la Liberté d'Archille

OLA

Archille

 

N'existe plus

4emesection communale

0

 

40

Mouvman Fanm Leve Kanpe Gwo Mòn

MFLKG

Gros Morne

 

N'existe plus

4emesection communale

0

Roselyne Cadet

38315115

41

Organisation des Jeunes Intègres du Sud

OJIS

Formond

Avril 2009

Pas de reconnaissance

1ere section communale

49

Blaise Etson

36216686

42

Organisation de Recherche de La vie à Taureau

ORLT

Taureau

8 janvier 1978

Mairie et MAST

3eme section communale

25

Terciné Voinés

36064612

43

Association des Jeunes de Taureau

AJT

Taureau

1994

Mairie et MAST

3eme section communale

160

Mesidor Jean Anose

38399138

44

Groupe de la Victoire des Femmes de Cascade

GVFC

Cascade

1998

Mairie et MAST

3eme section communale

35

Jean Marie Ginette

36897904

45

Association Solidaire en Mouvement de Bauvale

ASMB

Bauvale

2002

Pas encore reconnu

3eme section communale

67

Bernadette Eliscar

36252142

46

Ti Komite Legliz Dewonsrey

TKLD

Déronray

1983

Pas encore reconnu

3eme section communale

70

David Destine

34816748

47

Regroupement des Femmes Integrees pour le Développement de Ducis

REFIDD

Ducis

 

N'existe plus

3eme section communale

0

 

48

Mouvement des Femmes en Action

MOFA

Bezin

 

N'existe plus

4eme section communale

0

Deme Edmonde

36522127

49

Groupement pour la Relève des Paysans de Jorgue

GRPJ

Jorgue

 

N'existe plus

2eme section communale

0

Prospère Fritz

37657884

50

Organisation des Paysans de Houck

OPH

Houck

2007

Pas encore reconnu

1ere section communale

30

Fidel Lima

31091354

51

Mouvement des Organisations Paysans de la Halte

MOPH

Halte

 

N'existe plus

4emesection communale

0

Siffrarg Misso

37070372

52

Association des Jeunes Chretiens Paysans de Boulard

AJCPB

Boulard

 

N'existe plus

4emesection communale

0

 

53

Group Fanm Brase Lide Burin

GFBLB

Burin

 

N'existe plus

2eme section communale

0

Rose Francois

38391149

54

Oganisasyon Korem Fò Fond-vert

OKFF

Fond-vert

 

N'existe plus

4emesection communale

0

 

55

Asosyasyon Peyizan pou Developman lahat

APDH

La Halte

 

N'existe plus

4emesection communale

0

Joseph Lanes

36302713

56

Oganizasyon Sitwayen Vizyonè Ekonomik Tòbek

OSVET

Beraud

 

N'existe plus

2eme section communale

0

 

57

Organisation Main dans la Main de Manyand

OMMM

Manyand

 

N'existe plus

4emesection communale

0

 

58

Organisation des femmes en Action de Charlette

OFAC

Charlette

2009

Pas encore reconnu

1eresection communale

41

Gay Marie Josette

44977210

59

Organisation Pour le Développement de Charlette

OPDC

Charlette

2008

Pas encore reconnu

1eresection communale

43

Mardy Louisiana

40162030

60

Organisation Sainte Famille des Planteurs de Burin

OSFPB

Burin

2009

Pas encore reconnu

2eme section communale

140

Porcena Luck

36022614

Annexe 3. Logo de MOFAGA, de l'OPGL et attestation de TAG délivré par MAST

Annexe 4. Quelques photos des membres des structures sociales

Annexe 5. Quelques photos de cartes membres des structures sociales de Torbeck







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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote