WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

la dette extérieure favorise-t-elle la performance économique en Afrique subsaharienne ?


par Landry Arnold YOUBI POUEPI
Université de Yaoundé II - Master II PTCI 2018
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.1.2. Impact de la soutenabilité de la dette extérieure et volatilité de l'inflation

Il est communément admis que la soutenabilité d'une économie est un facteur explicatif des performances macroéconomiques d'un pays. En particulier, celle-ci a un effet négatif sur l'inflation. Ainsi, la mise en oeuvre d'une cible d'inflation repose sur l'hypothèse que des taux réels élevés ralentissent l'inflation ; dans ce cas, un retour moyen à la cible d'inflation est susceptible d'être un processus stable. Mais si, pour une raison quelconque, des taux réels élevés ne ralentissent pas l'inflation, la stabilité macroéconomique ne peut être garantie. Car si le niveau élevé des taux réels et l'alourdissement du fardeau du service de la dette qui s'ensuit entraînent une hausse des craintes de défaut de paiement, des sorties de capitaux et des pressions sur le taux de change, l'inflation pourrait bien avoir un effet pervers sur elle. Si une politique de taux d'intérêt active devait être maintenue de toute façon, un tel effet pervers pourrait clairement devenir un élément d'instabilité (Blanchard, 2005). Ainsi, une analyse de l'impact potentiellement déstabilisateur de ces interactions est donc particulièrement pertinente pour les économies où la réputation de solidité budgétaire n'est pas bien établie, qu'il s'agisse d'économies de marché émergentes ou de pays plus matures au lendemain de la crise du crédit.

A cet égard, la banque centrale devrait réduire au minimum les fluctuations de l'inflation et de l'écart de production, qui sont coûteuses en raison de l'existence de rigidités de prix (Svensson, 2006). Ainsi, la poursuite de cibles d'inflation est généralement associée à l'utilisation de règles de rétroaction sur les taux d'intérêt. L'idée est qu'une banque centrale devrait ajuster les taux d'intérêt en réaction à une hausse de l'inflation attendue de manière à réduire suffisamment la demande globale pour stabiliser l'inflation autour de sa valeur cible. De l'avis général, la stabilité macroéconomique sera assurée tant que les taux d'intérêt seront fixés selon le principe de Taylor, c'est-à-dire qu'ils réagiront à l'inflation de plus d'un pour un (Woodford, 2003).

Dans cette première sous-section, il a été question pour nous de mettre en évidence l'influence de la dette extérieure sur l'inflation. Pour ce faire, nous avons dans un premier temps montré la nécessité pour un Etat d'être solvable notamment à travers la maitrise de son stock de la dette extérieure et le paiement de son service de dette extérieure. Dans un second temps, nous nous sommes intéressés à la soutenabilité de la dette extérieure en mettant en exergue le fait, que les gouvernements peuvent entreprendre de nouvelles réformes économiques afin de s'arrimer à l'évolution perpétuelle de l'économie mondiale. Dans la sous-section qui va suivre, nous allons analyser de l'influence de la dette extérieure sur le chômage.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille