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Quand l'anxiété majore la douleur postopératoire


par Marie Brisack
IFSI du Centre Hospitalier du Mans -  2017
  

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ANNEXE XIII. Tableau d'analyse.

Catégories

Thèmes

Sous-thèmes

Léa

Ninon

Laurence

Le parcours

Les formations

Diplômantes

Je suis rentrée en école de

Je n'ai pas fait la formation

 

professionnel des

infirmières interrogées

suivies

 

Puéricultrice en 2008.

de puéricultrice car je

voulais rester travailler en chirurgie...

 
 
 

Continues

 

Moi je suis correspondante douleur au sein du service.

J'ai fait un DU de

médecine tropicale.

 
 
 
 

J'ai fait la formation

d'hypnoanalgésie comme
beaucoup le font aussi dans le service, maintenant.

Après mon DU, j'ai fait
aussi une école « Bioforce
developpement », cest une

école pour l'humanitaire

 
 
 
 
 

(logistique humanitaire).

 
 
 
 
 

J'ai fait un DU douleur, il y a deux ans.

 
 
 
 
 

J'ai demandé une

formation. Et, on a eu une formation, de un jour, sur l'approche des enfants en chirurgie.

Profession exercée avant l'obtention du diplôme d'état infirmier

Stages effectués en pédiatrie en tant qu'EIDE

Services rencontrés durant sa carrière infirmière

LXXXIII

Leurs expériences professionnelles

A la fin de mes études infirmières, j'ai réussi à faire pas mal de stages avec les enfants. J'ai passé mon diplôme en pédiatrie, néonatalogie... J'ai fait de la maternité, j'ai été en halte-garderie. Et d'autres

encore, mais c'est
tellement loin.

j'avais quand même travaillé un petit peu, mais pas énormément, au contact des enfants.

J'ai travaillé un mois en chirurgie orthopédique, de jour et de nuit. Et ensuite, j'ai fait six mois à l'hôpital, en dermatologie. Et aujourd'hui je suis en ambulatoire, depuis huit ans.

J'ai fait une formation

d'aide-soignante. J'ai
travaillé pendant un an en tant qu'aide-soignante.

J'avais juste fait un stage aux urgences pédiatriques.

J'ai travaillé pendant un an en tant qu'aide-soignante, plutôt en service de gériatrie.

C'est vrai que je n'ai pas vadrouillé à droite à gauche. Aujourd'hui je suis en chirurgie pédiatrique.

J'ai dû faire six/sept ans de bloc opératoire. Je suis partie avec médecins sans frontières pendant cinq ans. Six/sept ans d'urgences... Et le reste du temps, c'a a été des années dans les

services (cardiologie,
pneumologie...) mais de nuit. A la clinique, j'ai fait

LXXXIV

 
 
 
 
 

quatre ans d'ambulatoire

dernièrement. Et

maintenant, je suis en
consultation douleur.

Année d'obtention du diplôme d'état infirmier

J'ai été diplômée en 2007.

J'ai obtenu mon diplôme d'état infirmier en 2003, et

je suis arrivée ici en
chirurgie pédiatrique.

Dans mes vingt-sept ans de carrière.

Années

d'ancienneté dans

le service

pédiatrique

Je suis rentrée en école de puéricultrice en 2008. Et,

du coup, je suis en
ambulatoire depuis janvier 2009.

Donc cela fait quatorze ans que je travaille ici !

A la clinique, j'ai fait

quatre ans d'ambulatoire
dernièrement.

Catégorie

Thèmes

Sous-thèmes

Léa

Ninon

Laurence

Le niveau de

Le niveau de

Peu de

Infirmière, on fait vraiment

 
 

compétences de

compétences de

connaissances à

un tout petit module sur la

 
 

l'infirmier en

service de chirurgie pédiatrique

l'infirmier peu

expérimenté

propos de l'enfant

pédiatrie.

Alors que là, on détaille

vraiment tout, de la
naissance à dix-huit ans, et puis tous les domaines.

 
 

LXXXV

 
 

Peu de contact avec l'enfant au cours de

j'avais quand même

travaillé un petit peu, mais

Quand on est jeune

diplômée, qu'on n'a pas

 
 
 

la formation et de

pas énormément, au

fait trop de stage auprès

 
 
 

la carrière

contact des enfants.

des enfants... lorsqu'on se

 
 
 

infirmière

 

retrouve un peu propulsée

auprès des enfants, bon
bah, il y a un petit temps d'adaptation

 
 
 
 
 

J'avais juste fait un stage aux urgences pédiatriques.

 
 
 

Actes imprécis

 

C'est vrai que,

automatiquement,

d'emblée : on met en place des choses, un petit peu de manière aléatoire je dirais

 
 
 
 
 

Je les faisais penser à autre chose mais je n'allais pas en profondeur du sujet, je survolais le sujet.

 
 
 

Soins compliqués

 

J'étais plus dans les soins

compliqués. J'étais plus
dans « il faut faire le soin,

j'y vais ». Effectivement,

 

LXXXVI

 
 
 
 

c'était plus difficile quoi.

 

Difficultés

d'approche auprès
des enfants

 
 

C'est vrai que moi, au

début, quand j'ai fait de

l'ambulatoire avec les

enfants. Ce n'était pas
facile de savoir comment approcher les enfants

Temps d'adaptation

 

Il a fallu un petit temps d'adaptation

 

Le niveau de

compétences

résultant de

l'expérience de

l'infirmier

Evolution de la

prise en charge de l'enfant

Il y a surement des choses qui ont changé, oui.

Et bien c'est vrai que j'ai

évolué depuis que j'ai
commencé à travailler

 

Maitrise des actes

Le fait d'être depuis un certain temps dans le même service, ça... On fait que de la chirurgie, donc c'est très ciblé quoi. Après, je pense que dans ce que je fais, du coup, je pense que je maitrise assez bien.

Comme je le disais, j'arrive

à les faire voyager sur
différents thèmes...

Je maitrisais plus

Moi, je commence toujours par la partie administrative parce que c'est plus enquiquinant.

Et après, il y a toujours un moment où je parle avec l'enfant.

Je n'aime pas ne pas faire les entrées. [...] Ca dépend un peu de chacun mais le fait de voir toujours la même personne, je trouve que c'est un plus. C'est plus facile.

LXXXVII

Aborde les soins différemment

Organisation

C'est vrai que cela permet

d'aborder le soin
différemment. Je note des changements

Facilité dans la création d'un lien avec l'enfant

Et après, il y a toujours un moment où je parle avec l'enfant. Selon son âge, je lui demande quel âge il a... des petites questions simples, pour le faire parler un peu. Et, je leur donne

Et bien, moi je vais essayer de faire partir l'enfant sur des choses autre que l'intervention quoi. "tiens t'as un beau pyjama etc". Et puis, éventuellement, lui proposer des jeux donc...

Un enfant, il comprend la magie, les fées, il croit en tout. Ça, tu peux lui dire. Toutes ces petites astuces-là qui font que...

moi je vais essayer de dialoguer un peu plus, pour réussir à établir vraiment une relation de confiance, et que ça se passe mieux quoi

Avec l'expérience, on réussit quand même mieux à les rassurer, [...] il faut qu'on arrive à créer une relation de confiance en leur disant "là, ça va vraiment être quelque chose qui va te faire mal"...

LXXXVIII

Meilleure

perception des
choses

toujours mon prénom.

Je n'aime pas ne pas faire les entrées parce que ça permet de les répérer et eux de me répérer... Je trouve qu'après, je suis moins... j'ai plus de mal dans la prise en charge, il n'y a pas eu ce lien depuis le début en fait. Ca n'est pas un

élément précis mais :
mettre en place une

relation, qu'ils aient
confiance.

Acquiesce à la question « la qualité de cette relation de confiance entre vous et l'enfant, peut être le fruit de votre expérience ? »

Je n'aime pas ne pas faire les entrées parce que ça permet de les répérer et eux de me répérer...

Acquiesce à la question « Selon toi, ces astuces, sont-elles le fruit de ton expérience ou bien est-ce plutôt instinctif ? »

C'est la relation de confiance. [...] Tu le connais, le lien s'est instauré.

Après en général, tu le repères. Tu sais déjà comment il va être au retour de bloc.

Les facteurs

influençant le

développement du

niveau de
compétences

L'année de puériculture est vraiment très serrée, on voit vraiment beaucoup de chose... Alors moi, j'ai appris plein de choses parce que j'avais quand même travaillé un petit peu, mais pas énormément, au contact des enfants...

J'ai appris beaucoup de choses parce que, de travailler, ça permet quand même d'apprendre à gérer son service, d'apprendre beaucoup de choses, etc

Avec l'expérience, on réussit quand même mieux à les rassurer, on sait de quoi on parle.

Et bien c'est vrai, que j'ai évolué depuis que j'ai commencé à travailler, parce que l'hypnoanalgésie, c'est vrai que l'on n'en parlait pas, moi quand j'ai commencé.

Mais, il y a une part de la
personnalité, il y a le
parcours, et ce que j'ai vécu

Après en général, tu le repères

Cette assurance découle

directement de
l'expérience, après hein

Je pense qu'il y a de l'acquis. Ça veut donc dire que tu l'as appris. Moi, je sais que mon DU douleur, parce que le DU douleur traite de la pédiatrie, et la formation m'ont vachement apporté.

 
 
 
 

aussi personnellement...

 
 
 

Attrait pour la

Ca a toujours été. J'ai

Ce n'était pas vraiment

Alors, moi, j'ai toujours

 
 

pédiatrie

toujours été beaucoup avec

mon choix de travailler

aimé travailler avec des

 
 
 

les enfants. J'ai toujours

voulu faire ça.

J'ai dit que je voulais être puéricultrice mais ils m'ont

mise en dermatologie.

Donc j'étais avec les

personnes âgées, ce qui
n'était pas mon truc.

avec les enfants à la base, mais bon, voilà...

Mais bon, après, c'est vrai qu'un service de chirurgie pédiatrique, c'est vrai que

c'est agréable quoi, de
travailler avec les enfants.

enfants, déjà. Et, je pense que pour travailler avec des enfants : il faut avoir un profil

 
 
 
 

Je me suis bien habituée, et je ne regrette pas.

 

Catégories

Thèmes

Sous-thèmes

 

Léa

 
 
 

Ninon

Laurence

Les caractéristiques

de l'anxiété

préopératoire du

petit-enfant

Les signes

d'anxiété préopératoire

manifestés par le
petit-enfant

Cris

 
 
 
 
 
 

il se met à crier parce qu'il te voit

Pleurs

 
 
 
 
 

De toute façon, c'est vrai qu'ils vont pleurer.

Un enfant qui crie, qui pleure

Repli sur soi

 

Souvent peu.

ils

dorment

un

Ils vont être refermés sur eux-mêmes

 

Absence communication

de

 
 
 
 

on ne va pas du tout réussir à communiquer avec eux.

Tu fais juste un

questionnaire, déjà tu vois

 
 
 
 
 

s'ils arrivent à

répondre/pas répondre...

Absence de jeu

Un enfant qui joue, c'est un enfant qui est bien.

 
 

Opposition

 

Et puis, le fait de leur

mettre une blouse de bloc opératoire, certains enfants

veulent pas du tout la
mettre quoi.

 

Les situations

anxiogènes pour le petit-enfant

hospitalisé en
chirurgie

La séparation des

parents avant

l'entrée dans le
bloc opératoire

Je ne sais pas... C'est plus

le fait d'être opérer, et
d'être séparé des parents.

Les petits surtouts ont du

mal à se détacher des

parents. Parfois, ils vont

être dans les bras des
parents, ça les rassure plus.

Et bien, on n'a pas trop de retour...

Ouais... Tu vois, souvent, ils accompagnent.

Le fait d'être opéré

Je ne sais pas... C'est plus

le fait d'être opérer, et
d'être séparé des parents.

 
 

XCII

Le manque de

préparation des

parents à

l'hospitalisation

L'attente avant

l'intervention

Mais voilà, plus les parents sont informés, mieux ils expliquent à l'enfant, et moins il y a d'inquiétude. Le fait de savoir comment ils vont s'endormir, etc, c'est des petits détails mais ça permet de visualiser. Ca permet de repérer un peu, ça dédramatise un peu l'opération

Quand ils font la séparation, quand les

personnes du bloc

opératoire viennent
chercher l'enfant, ils s'occupent de lui tout de suite. Ils ne le font pas attendre, comme les adultes peuvent attendre. Le fait d'attendre peut être une situation anxiogène pour les enfants...

Alors, il y a des enfants, on va leur expliquer et ça va très bien se passer. Ils ne vont pas être anxieux car les parents ont bien expliqué

[L'appréhension de

l'hospitalisation dépend de] Comment ils ont été préparés. Comment les parents les ont préparés. Ça c'est d'une importance capitale.

XCIII

 
 

Ses expériences

préalables

négatives à
l'hôpital

 
 

je partais du principe qu'un enfant : il faut savoir s'il

est « vierge ou pas

d'hospitalisation ». S'il a
déjà eu un contact avec des blouses blanches ou pas. Il

faut savoir que s'il n'a
jamais eu de contact avec les blouses blanches, ton premier contact sera hyper

important pour sa vie
adulte et, la douleur, rentrer à l'hôpital, et tout ça. Déjà, tu le sais. Ca veut dire que toi, quand tu vas prendre en charge un enfant, tu sais

que tu es vachement
importante quoi

S'ils connaissent ou pas.

S'ils ont eu une bonne
expérience ou pas. Ça, c'est déjà super important. S'ils

ont eu une bonne
expérience, ça se passera bien

L'ambiance propre à l'hôpital

 
 

Il peut

impressionné.

être très

XCIV

 
 
 
 
 

Il se met à crier parce qu'il te voit.

Catégories

Thèmes

Sous-thèmes

Léa

Ninon

Laurence

 

La préparation de

Lors des

On a un parcours dans la

Et puis, c'est vrai que la

C'est pour ça que, souvent

 

l'enfant en amont

consultations

clinique qui existe pour

prise en charge au niveau

en consultation

Les facteurs

 

chirurgicales ou

l'instant, c'est le parcours

de la consultation de

d'anesthésie, je pense que

limitant l'anxiété

 

anesthésiques

« prévenance ». En fait, les

l'anesthésie, là, il y a

c'est là déjà que

préopératoire du

 
 

enfants peuvent rencontrer

l'association des Doudous

l'anesthésiste doit

petit-enfant

 
 

l'infirmière, le jour où ils

voient l'anesthésiste. Ça

nous permet de déjà
rencontrer l'enfant, de lui

expliquer la tenue, lui

expliquer un peu le
déroulement, tout ça.

d'Aliénor : ils donnent un masque, l'enfant le garde, il met de gommettes dessus. Donc, il y a tout un travail qui est fait en amont pour

que l'enfant arrive aussi
plus détendu pour le jour de l'intervention quoi.

vachement lui expliquer, le briffer... etc

 

L'administration de prémédication médicamenteuse

 

Certains anesthésistes

mettent une prémédication. Soit en suppositoire, soit en sirop, ca dépend.

 

Le but principal, c'est de

déstresser dès le début.

C'est quoi le but de la
prémédication ? C'est que l'on sait que les gens qui

partent déstressés, quand

ils reviennent ils sont

 
 
 
 
 

mieux

La préparation et

l'information de

l'enfant par

l'infirmier

Concernant le

déroulement de

l'hospitalisation

J'explique le déroulement : qu'ils vont venir se faire opérer etc...

 

Tu sais que un enfant : il faut toujours le rassurer, lui parler, lui dire ce que tu vas faire.

Concernant la tenue

à porter au bloc
opératoire

J'explique la petite tenue

 
 

Concernant la

présence des

parents durant

l'hospitalisation

Après j'explique le

parcours : que les parents peuvent les accompagner

jusqu'à la porte et puis

voila. Les enfants plus ils

sont préparés, plus ils sont rassurés.

Ils comprennent pourquoi ils sont séparés, ils savent

qu'ils vont retrouver les

parents après, ça, ils
comprennent bien.

 

Tu peux lui dire "Là, tu vas
partir, quand tu reviendras
papa et maman seront là,

ils t'attendront, t'inquiète
pas". Tu vois ? Rassurant un petit peu

XCVI

 
 

Concernant l'endormissement

Le fait de savoir comment

ils vont s'endormir, etc,
c'est des petits détails mais ça permet de visualiser. Ca permet de repérer un peu,

ça dédramatise un peu
l'opération.

 
 
 
 

Concernant le type

 

A deux ans, ils n'ont pas

 
 
 

de douleur

 

encore la notion. Si le

 
 
 

postopératoire

 

médecin lui dit "ça va être une douleur comme une

angine" : il va pas trop
comprendre, on va plutôt lui dire "tu vas avoir mal à la gorge". A six ans, c'est

vrai qu'il va mieux
comprendre déjà donc.

 
 
 
 
 

On leur dit les choses.

 
 
 

A l'aide de livres

On a des petits livrets

On a un petit livre que les

 
 
 

explicatifs

SPARADRAP aussi que
l'on peut leur donner. Ça
permet de repérer la tenue

parents ont en consultation,

qui explique l'anesthésie,
ce qu'il va se passer, la

 
 
 
 

des personnes qui sont au bloc, sa petite tenue à lui, le masque pour s'endormir, des petites choses comme

ça...Ça permet de leur

pommade, le masque etc.

 

montrer.

Le fait de savoir comment ils vont s'endormir, etc, c'est des petits détails mais ça permet de visualiser. Ca permet de repérer un peu, ça dédramatise un peu l'opération.

L'attitude

rassurante de
l'infirmier envers l'enfant

XCVIII

 
 
 

précis, mais : mettre en

place une relation, qu'ils

aient confiance. Avec

l'enfant, mais avec les
parents aussi du coup.

 

exemple, au lieu d'être

grande... Tu peux essayer de t'asseoir à côté de lui

Tu ne laisses pas des

enfants. C'est la relation de

confiance. S'il doit rester
un peu plus longtemps, et que tu ne peux plus le suivre, tu préviens l'enfant "tiens ça sera ma collègue ect" c'est important. Tu le

connais, le lien s'est
instauré.

 

Les compétences

La distraction de

 

Et bien, moi je vais essayer

Tu peux essayer de jouer

 

de l'infirmier

l'enfant par

 

de faire partir l'enfant sur

un peu avec lui, pendant le

 
 

l'infirmier

 

des choses autre que

l'intervention quoi. "tiens
t'as un beau pyjama etc". Et

puis, éventuellement, lui
proposer des jeux donc.

questionnaire...

Il faut toujours être à côté
d'eux, toujours les distraire.

donc il faut apprendre des chansons pour les enfants, et voilà

On s'adapte à l'enfant.

on essaie de s'adapter pour que les choses se passent mieux quoi.

A deux ans, ils n'ont pas encore la notion (de la douleur). A six ans, c'est vrai qu'il va mieux comprendre déjà donc. On leur dit les choses...

L'adulte c'est l'adulte, l'enfant c'est autre chose quoi

Un enfant, il comprend la magie, les fées, il croit en tout ça. Toutes ces petites astuces...

Ça veut dire que pour un enfant, même si on te presse, il ne faut pas te presser. Jamais pour un enfant.

L'enfant : tu prends le temps

Un enfant c'est du temps, c'est important

Après c'est possible qu'avec un enfant, ça ne se passe pas très bien, parce

XCIX

L'adaptation de

l'infirmier à

l'enfant

La disponibilité de l'infirmier auprès de l'enfant

A deux ans, ils ne se rendent pas bien compte... Mais à six ans, si on leur explique avec le petit livret, qu'on leur détaille bien tout : ils peuvent avoir peur, mais ils comprennent mieux ce qu'il se passe.

C

 
 
 
 
 

qu'il ne fait que de pleurer
etc. Et toi aussi, des fois, tu
as le droit d'être un peu...

 
 
 
 
 

Tu ne peux pas toujours être zen, cool, et tout ça.

 
 
 
 
 

Dans ce cas, c'est bien de passer la main, parce qu'il peut trouver une infirmière plus disponible. Des fois, voilà, tu as plein de travail, et ta prise en charge ne sera pas la même quoi.

 
 

Le suivi et

Les amygdales, ils sont là

 

Déjà à partir du moment où

 
 

l'implication de

toute la journée donc ils me

 

tu prends en charge un

 
 

l'infirmier dans la

voient, moi, toute la

 

enfant, tu le prends du

 
 

prise en soin de

journée en fait. C'est la

 

début à la fin

 
 

l'enfant tout au

même personne qui est là

 
 
 
 

long de la journée

toute la journée. Ce suivi-

 

S'il doit partir au moment

 
 
 

là, que l'on met en place, c'est plus rassurant, de voir

 

où tu es encore là, c'est toi qui finis quoi. Tu ne laisses

 
 
 

toujours la même personne.

 

pas des enfants. C'est la relation de confiance.

 
 
 
 
 

S'il doit rester un peu plus longtemps, et que tu ne

peux plus le suivre, tu
préviens l'enfant "tiens ça sera ma collègue ect" c'est important. Tu le connais, le lien s'est instauré.

La présence des parents auprès de l'enfant

CI

L'assurance que

renvoie l'infirmier à l'enfant

L'expérience de

l'infirmier

Après parfois ils ne sont pas du tout rassurants pour l'enfant...

Avec l'expérience, on réussit quand même mieux à les rassurer, on sait de quoi on parle

Avec l'expérience, on réussit quand même mieux à les rassurer, on sait de quoi on parle, il faut qu'on arrive à créer une relation de confiance en leur disant "là, ça va vraiment être quelque chose qui va te faire mal", "là, essaie de te ressaisir un petit peu, ça va aller", je pense que ça joue

Et bien, les parents ne sont forcément une aide ici. Les parents peuvent très bien augmenter l'anxiété de

De toutes manières, quelqu'un qui est stressé, c'est qu'il ne comprend pas. Il faut qu'en face de lui, il ait quelqu'un qui lui explique comment ça se passe, et quelqu'un qui soit sur de lui.

Il faut expliquer, et surtout montrer que tu connais les choses

Moi, j'aime qu'il y ait pas les parents. Il me faut les parents.

Après, surtout avant le bloc, je vois les parents qui pleurent juste avant que l'enfant entre dans le bloc... c'est flagrant, ils stressent l'enfant quoi. Les parents sont hyper inquiets, ils transmettent, sans le vouloir, l'inquiétude aux enfants.

Les petits surtouts ont du mal à se détacher des parents. Parfois, ils vont être dans les bras des parents, ça les rassure plus.

l'enfant parce qu'ils vont être stressés.

En tant que parents, on a tendance quand même à transmettre... l'enfant sent plus ou moins nos émotions. Après, les parents ont une place assez importante auprès de leur enfant hein. Sauf si effectivement, ils sont angoissants pour l'enfant. Là, on essaie de leur faire comprendre mais bon...

Après, il y a un ou deux parents qui peuvent être nocifs des fois... Des parents plus « porteurs de soucis » quoi. Parce qu'ils sont trop stressés, et qu'ils transmettent le stress à l'enfant, donc, notre rôle c'est aussi de déstresser les parents, ce qui fait qu'ils détressent l'enfant

CII

L'utilisation de

tablettes tactiles

 

Là, quand un enfant on va faire l'accueil, si c'est un peu difficile, on va sortir la tablette : tout de suite, généralement, il commence à sourire, il va aller sur la tablette, et on va le sentir beaucoup plus détendu.

Mais je pense que depuis

CIII

 
 
 
 

qu'il y a les tablettes... Ils se prennent en photo avec les parents les enfants. Le

but c'est qu'ils puissent
regarder les photos, qu'ils voient les photos de leurs parents, pour qu'ils soient rassurés. Je pense que ça atténue leurs angoisses.

c'est vrai que maintenant

on la tablette donc,

effectivement, elle aide

quand même bien à

diminuer l'anxiété en
préopératoire.

 
 

Le recours à

 
 

On va aussi utiliser des

Non... Mais je veux me

 

l'hypnose et

 
 

métaphores pour expliquer

former en hypnose.

 

l'hypnose

 
 

les choses.

 
 

conversationnelle

 
 
 

Parce que justement, je

trouve que l'hypnose

conversationnelle, par
exemple, avec des enfants, c'est super bien quoi.

 
 
 
 
 

Dans l'hypnose

conversationnelle, tu

choisis un peu tes mots

 
 
 
 
 

quoi. Tu fais attention à ne

pas utiliser de termes
porteurs de sens négatifs, par exemple. Le but c'est de détourner l'attention du

patient sur un point de
fixation.

 
 
 
 
 

Nous, au bloc les

anesthésistes sont

beaucoup formés en

hypnose pour

l'endormissement et la
gestion de l'anxiété, mais les infirmières ne sont pas

formées en amont
justement, c'est dommage.

Catégories

Thèmes

Sous-thèmes

Léa

Ninon

Laurence

Le rôle et la place des parents dans la prise en charge du petit-enfant

hospitalisé en
chirurgie

pédiatrique

La préparation

préopératoire de

l'enfant

Physique

On leur donne tous les petits conseils : d'être bien à jeun...

Ils vont être stressés par le

fait d'être à jeun, par
exemple. Ils disent « bah non, elle va pas supporter d'avoir faim ».

 

Psychologique

Ceux que l'on rencontre ça

peut aider à préparer

l'enfant, sinon c'est eux

Alors, il y a des enfants, on
va leur expliquer et ça va
très bien se passer. Ils ne

Comment ils ont été

préparés. Comment les
parents les ont préparés. Ça

qui préparent seuls mais...

Mais voilà, plus les parents sont informés, mieux ils expliquent à l'enfant, et moins il y a d'inquiétude.

Ils sont installés en

chambre directement.
Souvent les parents sont

avec les enfants

directement. Ils les
accompagnent jusqu'à la porte du bloc et la séparation se fait avant qu'ils soient endormis. Mais en salle de réveil, ils sont sans les parents...

Il y a un anesthésiste qui fait venir les parents en salle de réveil, une fois qu'ils sont ex-tubés. Il y en a qu'un seul. Les autres ne le font pas car les locaux ne sont pas du tout adaptés.

L'accompagnement de l'enfant dans le

déroulement de
l'hospitalisation

vont pas être anxieux car les parents ont bien expliqué.

Après, les parents ont une place assez importante auprès de leur enfant hein.

En fait, ils accompagnent l'enfant jusqu'à l'entrée du bloc opératoire, ils voient l'anesthésiste. Et les parents remontent après, ils ne peuvent pas l'accompagner dans le bloc même.

c'est d'une importance capitale.

Accompagnement jusqu'au bloc opératoire.

Je pense qu'il faut totalement leur donner leur place dans le service.

Moi, j'aime qu'il y ait pas les parents. Il me faut les parents.

Les parents, on ne peut pas les mettre de côté.

Surtout avant le bloc, je vois les parents qui pleurent juste avant que l'enfant entre dans le bloc... C'est flagrant, ils stressent l'enfant quoi. Les parents qui sont hyper inquiets, ils transmettent sans le vouloir, l'inquiétude aux enfants.

Mais voilà, plus les parents

Et bien, les parents ne sont forcément une aide ici. Les parents peuvent très bien augmenter l'anxiété de l'enfant parce qu'ils vont être stressés.

En tant que parents, on a tendance quand même à transmettre... l'enfant sent plus ou moins nos émotions

L'apport d'informations concernant l'enfant auprès de l'IDE

La participation à la gestion de l'anxiété

préopératoire de
l'enfant

Le parent : c'est lui qui connait. Donc, si toi tu sais pas, tu leur dis "mais vous trouvez son comportement normal ? il pleure normalement ? D'habitude il est fatigué comme ça ? Il

chouigne comme ça

d'habitude ?" Et... les

parents, ils le savent mieux que toi de toutes manières.

Moi, j'aime qu'il y ait pas les parents. Il me faut les parents.

Après, il y a un ou deux parents qui peuvent être nocifs des fois...

Des parents plus « porteurs de soucis » quoi. Parce qu'ils sont trop stressés, et qu'ils transmettent le stress à l'enfant, donc, notre rôle

CVII

 
 
 

sont informés, mieux ils

expliquent à l'enfant, et
moins il y a d'inquiétude.

 

c'est aussi de déstresser les parents, ce qui fait qu'ils détressent l'enfant

 
 
 

Les petits surtouts ont du

mal à se détacher des

parents. Parfois, ils vont

être dans les bras des
parents, ça les rassure plus.

 
 
 

La prise en charge

 

En ambulatoire, ils ont

 
 
 

postopératoire de

 

tendance à être là de moins

 
 
 

l'enfant à domicile

 

en moins de temps, donc il faut qu'ils sachent gérer, après, pour la sortie.

 
 
 
 
 

Tout ce qui est médicament

per os, j'essaie de les

responsabiliser tout de

suite dans la prise en

charge et au traitement
pour la sortie.

 
 

CVIII

Catégories

 

Thèmes

Sous-thèmes

Léa

Ninon

Laurence

La prise en soin de

la douleur

postopératoire par

l'infirmier en

service de chirurgie pédiatrique

Les moyens utilisés par l'infirmier pour soulager la douleur postopératoire

L'évaluation de la douleur

 
 

Après quand un enfant a

mal, il faut d'abord lui
demander où il a mal... Parce que les enfants, en

fonction de l'âge ils ne
savent pas trop comment s'exprimer, tout ça.

La dispensation

d'antalgiques

Et en fait, après, ils sont
sous Dopliprane et ils ont
du Topalgic en si besoin,

entre les doses du

doliprane, ou en même

temps, ça dépend.

Globalement, ils sont bien

Donc après soit, c'est les

médicaments qu'il faut
donner en systématique

En général, on essaie de leur donner les antalgiques qu'il faut.

L'apport

d'alimentation froide

Ils boivent et ils mangent

quatre heures après
l'opération. Ça joue sur la

douleur, le fait qu'ils
boivent ou mangent du frais...

 
 

La distraction

 

Ou bien en retour de bloc,
bah, essayer de les faire
penser à autre chose, de les

Après au retour du bloc opératoire, il ne faut jamais

les surprendre. Il faut

 
 
 
 
 

faire sortir de la chambre pour qu'ils ne restent pas centrés sur leur douleur.

toujours être à côté d'eux, toujours les distraire. Dès que tu fais quelque chose, tu les distrais.

 
 

Le soutien

 
 
 

Après tu lui dis "t'inquiète pas, tes parents ne vont pas

partir, ils restent
maintenant avec toi, le bloc s'est bien TRES bien passé, pas de souci, si tu as mal :

 
 
 
 
 
 

on te donnera un produit magique" voilà. Ce genre de choses.

 
 

L'adaptation

à

 
 

Après quand un enfant a

 
 

l'enfant

 
 
 

mal, il faut d'abord lui

demander où il a mal...

 
 
 
 
 
 

Parce que les enfants, en

fonction de l'âge ils ne
savent pas trop comment s'exprimer, tout ça. Il faut lui demander où il a mal.

 
 
 
 
 
 

Et quand tu lui donnes le médicament, il faut savoir lui dire que ça va guérir mais pas tout de suite, tu

peux lui dire que c'est

 
 
 
 
 

magique par exemple, ça il

 
 
 
 
 

comprend. Un enfant, il

 
 
 
 
 

comprend la magie, les

 
 
 
 
 

fées, il croit en tout

Catégories

Thèmes

Sous-thèmes

Léa

Ninon

Laurence

Les caractéristiques

Perception de la

Intensité ressentie

La douleur postopératoire

C'est quand même une

Le problème c'est qu'ils

de la douleur

postopératoire

induite par
l'amygdalectomie, chez le petit-enfant

douleur

par le petit-enfant

de l'amygdalectomie est

une douleur plutôt forte, mais qui est plutôt bien maîtrisée en fait.

douleur assez importante,
l'amygdalectomie, c'est de
l'équivalence d'une angine.

n'ont rien, et quand ils

reviennent ils ont hyper
mal...

 
 
 

Mais c'est vrai que la

douleur est bien gérée

maintenant donc, c'est

difficile à expliquer, à
évaluer.

En général ils sont plus douloureux le lendemain, je trouve. Je pense qu'il n'y a pas eu tout ce qu'il y a au bloc, le jour de l'opération.

Mais, c'est qu'après

lorsqu'ils reviennent, qu'ils sentent vraiment la douleur.

Mais certains enfants, avec

les médicaments
systématiques, ça va bien se passer

 
 
 
 

Des fois, ils dorment très bien la nuit par exemple,

donc ils ont eu un
antalgique le soir mais rien pendant la nuit donc...

 
 

 
 

Différences selon

l'âge des enfants

 

Euhm, la douleur dépend complètement des enfants. A deux ans, les enfants sont un peu moins douloureux. Plus ils grandissent, plus la douleur est importante

 
 
 

Atténuation grâce

La douleur postopératoire

Mais certains enfants, avec

Parce que souvent en post-

 
 

aux stratégies

de l'amygdalectomie est

les médicaments

op, ils ont quand même

 
 

antalgiques adaptées

une douleur plutôt forte, mais qui est plutôt bien maîtrisée en fait.

systématiques, ça va bien se passer

tout ce qu'il faut pour la

douleur. La douleur est

essentiellement gérée en
salle de réveil.

 
 
 

Maintenant, il y a

beaucoup de médicaments qui sont donnés dès le bloc

opératoire, grâce à la
perfusion

 
 
 
 
 

Ils n'attendent pas que

l'opération soit finie, que les enfants soient réveillés

pour donner des
antalgiques, ils donnent dès le bloc opératoire. Ils en redonnent en salle de réveil

 
 
 
 
 

Généralement, avec le

 
 
 
 
 

Doliprane et Topalgic, c'est bien géré je trouve.

 
 

J'allais dire que on les a pas forcément en post-op... Du coup, on ne les voit pas tout le temps. Après, ça dépend des cas. Il y en a qui vont être super anxieux et ça va très bien se passer. Et certains qui vont rester effectivement sur leur anxiété, le moindre petit truc ça va être...

Si ça peut avoir un lien avec l'anxiété d'avant quand même mais... C'est vrai qu'un enfant qui est anxieux en pré-op oui, ça va être plus difficile quand même je pense... Il va rester avec cette anxiété-là. Sauf si, finalement, il n'est pas douloureux et qu'il va réussir à se détendre. Là ça va bien se passer.

CXII

Les facteurs

pouvant majorer les scores de douleur postopératoire

L'anxiété

préopératoire du petit-enfant

L'éducation du

petit-enfant

Sur la gorge, pas vraiment...

Mais sur l'amygdalectomie

en elle-même... pas
franchement.

Plus, je dirais, oui, en fonction du tempérament, de l'éducation...

Quelqu'un qui part anxieux, on sait qu'il va revenir : il va plus se plaindre. Le but

principal, c'est de
déstresser dès le début

C'est quoi le but de la prémédication ? c'est que l'on sait que les gens qui partent déstressés, quand ils reviennent ils sont mieux. Plus les gens partent dans de bonnes conditions, et mieux est le retour. Et ça, chez les enfants tout pareil.

Un enfant qui tombe ou qui se blesse, à qui tu ne dis rien, tu dis "boh ça va, ça va aller" tu vois, cet enfant

CXIII

 
 
 
 
 

là il sera plus dur à la douleur. Donc, tu vois, en tout cas le rapport avec les parents et les enfants... tu vois un peu comment ça va se passer. Le rapport qu'il a déjà eu, lui, à la douleur.

 
 
 
 
 

Comment ses parents se sont comportés quand il avait mal au ventre etc, ça c'est vachement important aussi

 
 

Le tempérament du petit-enfant

Il y a vraiment des

différences de tempérament des enfants, plutôt.

 
 
 
 

Les croyances du

Sur la perfusion, peut être

Le cathéter : ça va être

 
 
 

petit-enfant vis-à-

vis de la perfusion

plutôt. Par exemple, ils

sont fixés sur la perfusion, ils ne se plaignent que de la perfusion, en fait

immense...

 
 
 
 

Ils n'aiment pas la

perfusion, ça, ça peut leur faire peur. Et je dirais que leur peur de ça, fait qu'ils vont avoir mal

 
 

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard