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Incidence de la politique monétaire sur la croissance en république démocratique du Congo de 2003 à  2018.


par Shadrack Mashala
Université de Lubumbashi - Licence en économiie monétaire 2019
  

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3.3. DETERMINATION DE DECALAGE TEMPOREL PAR LE CORRELOGRAMME

Figure 3-5 Correlogramme du taux de croissance

Source : Auteur (à l'aide d'eviews9)

Ce tableau montre que l'autocorrélation partielle pour la variable CSS (taux de croissance du PIB) présente 4 pics qui sortent de l'intervalle. De ce fait, la variable sera retardée de 4 périodes (trimestres).

Figure 3-6 Correlogramme du taux Bon BCC

Source : Auteur (à l'aide d'eviews9)

Ce tableau montre que l'autocorrélation partielle pour la variable LBNBCC (taux du Bon BCC) présente 5 pics qui sortent de l'intervalle. De ce fait, la variable sera retardée de 5 périodes (trimestres).

Figure 3-7 Correlogramme du niveau des crédits

Source : Auteur (à l'aide d'eviews9)

Ce tableau montre que l'autocorrélation partielle pour la variable LCRED (niveau de crédit accordé à l'économie) présente 1 pic qui sort de l'intervalle. De ce fait, la variable sera retardée d'une période (trimestres).

Figure 3-8 Correlogramme du coefficient de réserve obligatoire

Source : Auteur (à l'aide d'eviews9)

Ce tableau montre que l'autocorrélation partielle pour la variable LRO (coefficient de réserve obligatoire) présente 4 pics qui sortent de l'intervalle. De ce fait, la variable sera retardée de 4 périodes (trimestres).

Figure 3-9 Correlogramme du taux directeur

Source : Auteur (à l'aide d'eviews9)

Ce tableau montre que l'autocorrélation partielle pour la variable LTXDIR (taux directeur) présente 4 pics qui sortent de l'intervalle. De ce fait, la variable sera retardée de 4 périodes (trimestres, donc une année).

3.4. MODELISATION ARIMA

Il existe une catégorie de modèles qui cherche à déterminer chaque valeur de la série en fonction des valeurs qui la précède (yt = f(yt-1, yt-2, ...)). C'est le cas des modèles ARIMA ("AutoRegressive - Integrated - Moving Average"). Cette catégorie de modèles a été popularisée et formalisée par Box et Jenkins (1976).

Le choix d'un modèle est surtout théorique: est-il raisonnable de penser que dans un phénomène donné, les points sont fondamentalement fonction des points précédents et de leurs erreurs, plutôt qu'un signal, périodique ou non, entaché de bruit.

On peut noter cependant que souvent, on a recours à l'analyse de variance pour traiter les
séries temporelles. Or une des assomptions majeures de l'ANOVA est que les résidus desdifférentes mesures ne sont pas auto-corrélés. Ce n'est évidemment pas le cas si laperformance à l'essai t est liée à la performance réalisée à l'essai t-1.

Les processus autorégressifs supposent que chaque point peut être prédit par la sommepondérée d'un ensemble de points précédents, plus un terme aléatoire d'erreur.

Le processus d'intégration suppose que chaque point présente une différence constante avec lepoint précédent.

Les processus de moyenne mobile supposent que chaque point est fonction des erreursentachant les points précédents, plus sa propre erreur.

Un modèle ARIMA est étiqueté comme modèle ARIMA (p,d,q), dans lequel:p est le nombre de termes autorégressifs, d est le nombre de différences et q est le nombre de moyennes mobiles.

L'estimation des modèles ARIMA suppose que l'on travaille sur une série stationnaire. Cecisignifie que la moyenne de la série est constante dans le temps, ainsi que la variance. Lameilleure méthode pour éliminer toute tendance est de différencier, c'est-à-dire de remplacerla série originale par la série des différences adjacentes. Une série temporelle qui a besoind'être différenciée pour atteindre la stationnarité est considérée comme une version intégréed'une série stationnaire (d'où le terme Integrated).

La correction d'une non-stationnarité en termes de variance peut être réalisée par destransformations de type logarithmique (si la variance croît avec le temps) ou à l'inverseexponentielle. Ces transformations doivent être réalisées avant la différenciation.

Une différenciation d'ordre 1 suppose que la différence entre deux valeurs successives de y estconstante.

yt - yt-1 = + t

est la constante du modèle, et représente la différence moyenne en y. Un tel modèle est unARIMA(0,1,0). Il peut être représenté comme un accroissement linéaire en fonction du temps.Si est égal à 0, la série est stationnaire.

Les modèles autorégressifs supposent que yt est une fonction linéaire des valeursprécédentes.

Littérairement, chaque observation est constituée d'une composante aléatoire (choc aléatoire,) et d'une combinaison linéaire des observations précédentes.

Les modèles à moyenne mobile suggèrent que la série présente des fluctuations autour d'unevaleur moyenne. On considère alors que la meilleure estimation est représentée par lamoyenne pondérée d'un certain nombre de valeurs antérieures (ce qui est le principe desprocédures de moyennes mobiles utilisées pour le lissage des données). Ceci revient en fait àconsidérer que l'estimation est égal à la moyenne vraie, auquel on ajoute une sommepondérée des erreurs ayant entaché les valeurs précédentes.

3.4.1. ESTIMATION DES MODELES

a. Estimation du premier modèle ARIMA (1,3,4,5)

Dependent Variable: LCRED

 
 

Method: Least Squares

 
 

Date: 09/18/19 Time: 19:10

 
 

Sample (adjusted): 2004Q3 2018Q4

 

Included observations: 58 after adjustments

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

LCRED(-1)

0.969759

0.007915

122.5248

0.0000

LRO

0.064200

0.151457

0.423886

0.6739

LRO(-1)

0.038525

0.155122

0.248349

0.8051

LRO(-2)

0.049927

0.155491

0.321091

0.7498

LRO(-3)

0.111981

0.153060

0.731613

0.4686

LRO(-4)

-0.473798

0.217329

-2.180092

0.0355

LTXDIR

0.007348

0.098880

0.074315

0.9411

LTXDIR(-1)

0.041441

0.103804

0.399224

0.6918

LTXDIR(-2)

0.011781

0.092516

0.127345

0.8993

LTXDIR(-3)

0.017942

0.091422

0.196256

0.8454

LTXDIR(-4)

-0.094294

0.084295

-1.118626

0.2698

LBNBCC

-0.022189

0.042752

-0.519007

0.6065

LBNBCC(-1)

-0.008759

0.044598

-0.196409

0.8453

LBNBCC(-2)

-0.002416

0.032204

-0.075018

0.9406

LBNBCC(-3)

-0.007857

0.031974

-0.245727

0.8071

LBNBCC(-4)

-0.022817

0.039158

-0.582687

0.5633

LBNBCC(-5)

-0.004697

0.028526

-0.164642

0.8700

C

0.485753

0.108984

4.457116

0.0001

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

R-squared

0.997350

    Mean dependent var

13.77390

Adjusted R-squared

0.996315

    S.D. dependent var

1.202687

S.E. of regression

0.073004

    Akaike info criterion

-2.157277

Sum squared resid

0.218511

    Schwarz criterion

-1.553354

Log likelihood

79.56102

    Hannan-Quinn criter.

-1.922036

F-statistic

964.3118

    Durbin-Watson stat

1.046272

Prob(F-statistic)

0.000000

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

La lecture des résultats de cette régression mettant en relation le niveau de crédit à l'économie (LCRED) parrapport à l'ensemble des variables exogènes (les instruments de la politique monétaire de la BCC, à savoir le taux directeur, le coefficient de réserve obligatoire et le taux du Bon BCC), il ressort que la variable endogène (le niveau de crédit) est expliquée à 99,63% par les variables explicatives ou indépendantes (de la politique monétaire) du modèle. Egalement, on remarque que globalement le modèle est significatif car la valeur
associée à la probabilité de Fisher (F-stat = 0,000000) est inférieure à 0,05.

b. Estimation du deuxième modèle ARIMA (4,1)

Dependent Variable: CSS

 
 

Method: Least Squares

 
 

Date: 09/18/19 Time: 19:25

 
 

Sample (adjusted): 2004Q2 2018Q4

 

Included observations: 59 after adjustments

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

CSS(-1)

0.395416

0.117629

3.361553

0.0014

CSS(-2)

0.162563

0.129116

1.259047

0.2135

CSS(-3)

0.081030

0.129056

0.627865

0.5328

CSS(-4)

-0.471223

0.117138

-4.022818

0.0002

LCRED

1.773005

0.929686

1.907100

0.0619

LCRED(-1)

-1.786379

0.934335

-1.911926

0.0613

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

R-squared

0.472306

    Mean dependent var

-0.082855

Adjusted R-squared

0.422524

    S.D. dependent var

0.751961

S.E. of regression

0.571429

    Akaike info criterion

1.814793

Sum squared resid

17.30618

    Schwarz criterion

2.026068

Log likelihood

-47.53639

    Hannan-Quinn criter.

1.897266

Durbin-Watson stat

1.675371

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

La lecture des résultats de cette régression mettant en relation le taux de croissance économique (LCSS) par rapport à lavariable exogène (le niveau de crédit accordé à l'économie), il ressort que la variable endogène (la variation du PIB) est expliquée à 42,25% par la variable explicative ou indépendante (le niveau de crédit à l'économie) du modèle. Egalement, on remarque que globalement le modèle est significatif car la valeurassociée à la probabilité de Fisher (F-stat = 0,000000) est inférieure à 0,05.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore