WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Impact de la monnaie électronique Mobil-money sur les activités des IMF de 2012 à  2016. Cas de la MECRECO/COOCEC.


par Désiré BASHONGA MURHULA
Institut supérieur de commerce/ Gombe - Licence en Sciences Commerciales et Financières. Option : microfinance et entreprenariat 2018
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III.2. Historique de la monnaie électronique.

III.2.1. HISTORIQUE DE LA MONNAIE ELECTRONIQUE32.

Depuis plusieurs années déjà, le pouls économique de l'Afrique s'est accéléré, impulsant au continent une nouvelle dynamique de croissance. Parmi les mutations les plus spectaculaires observées, le secteur bancaire est sans doute l'un de ceux qui ont connu les plus importantes transformations. Pourtant, la majeure partie des africains ne possède toujours pas de comptes bancaires classiques et doit encore trop souvent compter sur des paiements en espèces ou passer par des services informels, afin de réaliser quotidiennement leurs transactions et autres paiements. Face à ce faible niveau d'inclusion financière, une opportunité a vu le jour pour les oubliés du système bancaire : le mobile money ou l'argent mobile. Lancé pour la première fois au Kenya en 2007 par l'opérateur Safaricom (filiale du groupe britannique de télécommunication Vodafone), le mobile money est aujourd'hui un franc succès, dont le modèle est désormais reproduit dans 89 pays à travers le monde. L'Afrique, qui a vu naitre cette solution en reste cependant le fer de lance avec plus de 80% du continent couvert par des services d'argent mobile.

C'est sous la forme d'un projet pilote initié en 2005 au Kenya que l'idée de l'argent mobile voit le jour. À l'origine, ce projet qui a rassemblé 500 personnes avait pour objectif de faciliter le remboursement de microcrédits, octroyés par l'institution de microfinance Faulu Kenya, à l'aide du réseau de revendeurs de crédits de communication de Safaricom. Durant six mois, les deux organisations ont

32 http://www.innogenceulse.com/ la révolution du paiement mobile en Afrique.

La monnaie électronique remonte en 2004 avec la création par la Société de télécommunication CELTEL, d'une banque appelée « Banque CELPAY ».

[63]

réalisé un test pilote au cours duquel, les clients de l'institution de microcrédits ont utilisé les services de l'opérateur mobile pour rembourser leurs prêts. Pourtant, alors que le projet est encore à l'essai, sa simplicité pousse rapidement les clients à se détourner de l'usage originel, effectuant des opérations qui n'avaient pas été prévues au départ comme des paiements de biens et services entre participants du test pilote ou des reconversions de la monnaie électronique en temps de communication envoyé à des membres de leur famille.

À l'issue du test, Safaricom décide alors de modifier entièrement sa stratégie et de recentrer le service sur la fonction qui est sienne aujourd'hui : le paiement mobile.

M-Pesa (M pour « mobile », PESA pour « argent » en langue swahili) est ainsi officiellement lancé en mars 2007 par Safaricom, premier opérateur mobile au Kenya. L'opération connait un succès immédiat et M-Pesa capta rapidement une part significative du marché des transferts d'argent au Kenya. Aujourd'hui le service compte plus de 18 millions d'utilisateurs qui effectuent près de 8 millions de transactions par jour.

Cette « success story » de l'opération kenyane eût un écho retentissant et les plus importants opérateurs mobiles du continent, accompagnés d'établissements bancaires se sont successivement lancés sur ce qui est considéré aujourd'hui comme l'une des plus importantes innovations africaines de l'histoire. Ainsi, un an après sa cousine kenyane, l'opérateur mobile français Orange lance lui aussi son service « Orange money » présent aujourd'hui dans 14 pays dans le monde dont 11 en Afrique. Comme elle, une liste très longue de groupes de télécommunications propose désormais des services similaires à travers le continent. C'est le cas notamment de l'indien Airtel, de l'Emirati Etisalat, du Sud-Africain MTN et de plusieurs autres opérateurs nationaux et internationaux.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote