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Fréquences des antipaludéens et cout de la prise en charge du paludisme dans les communes Kenya et Kamalondo


par Noel NSALASANI NSUKA
Université de Lubumbashi - Graduate en sciences pharmaceutiques  2019
  

Disponible en mode multipage

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Par NSALASANI NSUKA Noel

Travail de fin de cycle présenté en vue de l'obtention de Grade de gradué en Sciences Pharmaceutiques

NOVEMBRE 2020

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

UNIVERSITE DE LUBUMBASHI

Faculté des Sciences Pharmaceutiques

B.P.1825

FRÉQUENCES DES ANTIPALUDÉENS ET COÛT DE LA PRISE EN CHARGE DU PALUDISME DANS LES COMMUNES KENYA ET KAMALONDO

Par NSALASANI NSUKA Noel

Travail de fin de cycle présenté en vue de l'obtention de Grade de gradué en Sciences Pharmaceutiques

Directeur : Dr Phn LUMBU SIMBI Jean-Baptiste

Professeur Ordinaire

ANNEE ACADEMIQUE : 2019 - 2020

DÉDICACE

A la grande famille NSUKA, ce présent travail est le fruit de votre sacrifice et de votre confiance en mon égard.

REMERCIEMENTS

Le présent travail réalisé, qui sanctionne la fin de notre premier cycle dans la faculté de Sciences Pharmaceutiques de l'Université de Lubumbashi est le fruit des efforts de plusieurs personnes qui méritent les témoignages d'une cavité considérable de notre profonde reconnaissance.

Nos sincères remerciements s'adressent de prime à bord au professeur LUMBU SIMBI Jean-Baptiste professeur ordinaire de l'université de Lubumbashi qui a accepté de diriger ce travail, malgré nos défaillances et ses multiples occupations. Nous vous prions d'agréer le témoignage de notre haute considération et l'expression de notre gratitude. ;

Au chef de travaux BASHIGE CHIRIBAGULA Valentin,pour avoir accepté notre encadrement pendant une très longue période plein de peine scientifique.Votre rigueur scientifique et souci d'un travail bien fait nous ont beaucoup marqué. Vous avez investi du temps pour corriger ce travail, guidé nos pas dans ce monde scientifique perplexe en acceptant nos limites tout en nous poussant à donner le meilleur de nous-même.

Aux assistants SUMBU NZUKI Trésor, NKWANGA Jean-Claude, MOKE, Cédrick MUTOMBOet autres qui nous ont accordés leurs disponibilités avec différentes observations dans l'une ou l'autre phase expérimentale de ce présent travail.

Aux membres du corps académique et scientifique de la Faculté des Sciences Pharmaceutiques de l'UNILU. Pour la formation de ce premier cycle au sein de cette Faculté, trouvez en ces mots l'expression de notre gratitude !

Il nous sera ingrat de terminer cet épisode sans présenter notre gratitude aux personnes qui nous ont soutenue financièrement, moralement et spirituellement ; il s'agit de mes parents NSUKA MAKIMA Antoine et BAKEBILA BAYIKA Marie Thérèse, mes frères et soeurs les NSUKA'S ainsi qu'à ma grande famille MIREC.

A toutes personnes qui ont de près ou de loin apporté une pierre pour la construction de cet édifice, acceptez nos reconnaissances dans ce dernier paragraphe.

NSALASANI NSUKA Noel

ABSTRACT

Malaria is one of the main public health problems threatening the development of the poorest countries and the well-being of the populations.

This retrospective cross-sectional descriptive study assesses the frequency of antimalarials and the cost of treating malaria in the communes of Kenya and Kamalondo.

The sampling technique is probability using cluster sampling. The subjects were divided into clusters which are made up of neighborhoods, avenues of 2 surveyed municipalities, so the general population was 832. The pharmacies of these two (2) municipalities were chosen in a grouped manner, ie 50 pharmacies for each municipality. Responses were anonymous and confidential, and participants were informed of this before starting to answer the questionnaire.

The frequency of quinine was more remarkably in the majority of pharmacies, ie 50% among so many other molecules. The cost of treating malaria in households, the indirect cost (food) is the highest with an average of 15.5 #177; 13.9 USD in the municipality of Kenya and 24.3 #177; 17.6 USD for Kamalondo commune. It should be noted that the households surveyed did not have access to laboratory examinations and did not attend the hospital environment for hospitalization costs, self-medication was at the base of this and the cost of the average treatment. was 4.3 #177; 2.9 USD in Kenya commune and 5.4 #177; 0.3 USD for households in Kamalondo commune and the direct cost for the treatment of malaria, that of hospitalization is the most high with an average of 21 #177; 9.9 USD for patients hospitalized in HGR Kenya and 15.8 #177; 7.4 USD for patients at HGR Kamalondo. Followed by that of the consultation and the Treatment with an average of 17 #177; 5.8 USD and 14.4 #177; 5.1 USD respectively for 2 HGR. It should be noted that indirect costs were not evaluated because the study was retrospective.

The difference observed was not statistically significant between the 2 sectors surveyed.

The economic losses linked to the cost of malaria are all the more important for the population of Kamalondo and Kenya communes and this requires assistance in the care and cost of care from the government and partners working in the sectors of health.

KEYWORDS: Frequency, antimalarials, Cost of care, Coverage, malaria, Kamalondo, Kenya, Lubumbashi Democratic Republic of Congo.

RESUME

Le paludisme est l'un de principaux problèmes de santé publique menaçant le développement des pays les plus pauvres et le bien-être des populations.

Cette étude descriptive transversale rétrospective évalue la fréquence des antipaludéens et le coût de la prise en charge du paludisme dans les communes Kenya et Kamalondo.

La technique d'échantillonnage est probabiliste utilisant l'échantillonnage en grappe. Les sujets ont été repartis en grappes qui sont constitués des quartiers, des avenues de 2 communes enquêtées, ainsi la population générale était de 832. Les officines de ces deux (2) communes ont été choisies de manière groupée, soit 50 officines pour chaque commune. Les réponses étaient anonymes et confidentielles, et les participants en ont été informés avant de commencer à répondre au questionnaire.

La fréquence de la quinine était plus remarquablement dans la majorité des officines soit 50% parmi tant d'autres molécules. Le cout de la prise en charge du paludisme dans des ménages, le cout indirect (l'alimentation) est le plus élevée avec une moyenne de 15,5 #177; 13,9 USD dans la commune Kenya et 24,3 #177; 17,6 USD pour la commune Kamalondo. Il sied à signaler que des ménages enquêtés n'ont pas eu accès aux examens de laboratoire et n'ont pas fréquentés le milieu hospitalier pour les frais d'hospitalisation, l'automédication a été à la base de cela et le cout du traitement moyenne était de 4,3 #177; 2,9 USD dans la commune Kenya et 5,4 #177; 0,3 USD pour les ménages de la commune Kamalondo et le cout direct pour la prise en charge du paludisme, celui de l'hospitalisation est le plus élevé avec une moyenne de 21 #177; 9,9 USD pour les patients hospitalisé dans l'HGR Kenya et 15,8 #177; 7,4 USD pour les patients de l'HGR Kamalondo. Suivi de celui de la consultation et du Traitement avec une moyenne de 17 #177; 5,8USD et 14,4 #177; 5,1 USD respectivement pour 2 HGR. Il sied à signaler que les couts indirects n'ont pas été évalués car l'étude était rétrospective.

La différence observée n'a pas été statistiquement significative entre les 2 secteurs enquêtés.

Les pertes économiques liées au coût du paludisme sont d'autant plus importantes pour la population de la communes Kamalondo et Kenya et cela nécessitent une assistance de la prise en charge et coût de soins de la part du gouvernement et des partenaires oeuvrant dans les secteurs de la Sante.

MOTS-CLES : Fréquence, antipaludéens, Coût des soins, Prise en charge, paludisme, Kamalondo, Kenya, Lubumbashi République Démocratique du Congo.

LISTE DES ABREVIATIONS

ACT 

Combinaison thérapeutique à base d'artémisinine.

Amp

Ampoule

Bte

Boite

CDF

Francs congolais

Ces

Comprimés

DT 

Dose Total

FG

Forme Galénique

HGR 

Hôpital générale de référence

Inj

Injectable

MI 

Médecine interne

OMS 

Organisation mondiale de la santé

PNLP 

Programme national de lutte contre le paludisme

Pl 

Plaquette

PT

Prix total

PU

Prix unitaire

Qtés

Quantités

RDC 

République démocratique du Congo

TTT

Treatment

USD

relative au Dollar American

WHO

World Health Organization.

TABLE DE MATIÈRES

DÉDICACE 1

REMERCIEMENTS 2

ABSTRACT 3

RESUME 4

LISTE DES ABREVIATIONS 5

TABLE DE MATIÈRES 6

LISTE DES FIGURES 8

LISTE DES TABLEAUX 9

INTRODUCTION 1

Ière parties : 2

CONSIDERATIONS BIBLIOGRAPHIQUES 2

I. DONNES BIBLIOGRAPHIQUES 3

I.1 MALARIA : ASPECTS CLINIQUES DU PALUDISME 3

I.1.1 VECTEUR & PARASITE DU PALUDISME 3

I.2 ASPECT THERAPEUTIC DU PALUDISME 6

I.2.1 DIAGNOSTIC DU PALUDISME 6

I.2.2 PRISE EN CHARGE DU PALUDISME 6

I.2.3 TRAITEMENTS DU PALUDISME 7

I.2.4 PROPHYLAXIE DE LA MALARIA 8

IIème PARTIE : DONNEES EXPERIMENTALES 9

II. MILIEU, MATÉRIEL ET MÉTHODE & PROTOCOLE EXPÉRIMENTAUX 10

II.1 CADRE DE RECHERCHE 10

II.1.1 TYPE D'ETUDE 11

II.1.2 CRITERES D'INCLUSION ET D'EXCLUSION 11

II.2 METHODES & PROTOCOLE EXPERIMENTAUX 11

II.2.1 ANALYSE STATISTIQUE 12

II.3 RESULTATS & DISCUSSION 13

II.3.1 CARACTERISTIQUES DES SUJETS ENQUETES DANS LES MENAGES 13

II.3.2 CARACTERISTIQUES DES SUJETS ENQUETES DANS LES OFFICINES 15

II.3.3 CARACTERISTIQUES DES SUJETS ENQUETES EN HOSPITALIERS 16

II.3.3.1 SIGNES CLINIQUE DEFECTIF DU PALUDISME EN HOSPITALIER 16

II.3.4 LES ANTIPALUDEENS UTILISEES DANS LA PRISE EN CHARGE DU PALUDISME DANS LES COMMUNES KENYA ET KAMALONDO 17

II.3.5 COUTS DE LA PRISE EN CHARGE DU PALUDISME DANS LES COMMUNES KENYA ET KAMALONDO 19

CONCLUSION 22

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 24

LISTE DES FIGURES

Figure 1 vecteur du paludisme (Anophèle) Erreur ! Signet non défini.

Figure 3 Cycle parasitaire de Plasmodium falciparum (White et al., 2014). 6

Figure 2: Évolution de la répartition mondiale de Plasmodium spp. Entre 2000 et 2016 (WHO, 2016) 7

Figure5: Cartes des communes KAMALONDO et KENYA dans la ville de Lubumbashi dans le Haut Katanga. 11

Figure 6 symptômes du paludisme 15

Figure 7 symptômes et/ou signes cliniques du paludisme 18

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I Caractéristiques socio-démographiques des sujets consultés dans les communes 1

Tableau II Répartition des responsable (Tenancier) des officines ouvertes au public 16

Tableau III Répartition des vendeurs (dispensateurs dans des pharmacie) 16

Tableau IV Répartition des antipaludéens présents dans les officines 17

Tableau V caractéristiques générales des sujets consultées 18

Tableau VI Coût du traitement du paludisme En ambulatoire et en hospitalier dans la commune Kamalondo et Kenya 21

INTRODUCTION

Le paludisme est l'un de principaux problèmes de santé publique menaçant le développement des pays les plus pauvres et le bien-être des populations (Le Sueur, 1996) ; (OMS, 2001). L'Afrique est la plus concernée en ce sens dont la majorité (90%) des décès dus au paludisme y survient (Kouadio et al., 2006 ; Assimadi et al., 1998). Le paludisme est à l'origine de 25 à 35% des consultations en ambulatoires dans les pays d'endémie, de 20 à 45% des hospitalisations et de 15 à 35 % des décès à l'hôpital (Wery, et Coosmans., 1993). En Républiques Démocratique Congo, le paludisme figure parmi les principales causes de morbidité et de mortalité surtout chez les enfants de moins de 5 ans. En effet, plusieurs études menées à travers le pays ont décrit les problèmes et les conséquences dues à cette affection (PNLP, 2007).

Les économistes attribuent au paludisme un déficit de croissance annuel pouvant atteindre 1,3% dans certains pays d'Afrique (Kouadio et al., 2006). Dans certains pays fortement impaludes, les dépenses peuvent représenter jusqu'à 40% des dépenses de santé publique, 30-50% des admissions hospitalières et jusqu'à 50% des consultations externes.

Les considérations générales sur les couts allouent à la pris en charge du paludisme dans le monde, renseignent que ces derniers constituent un véritable problème macro et micro-économique dont l'impact négatif sur les familles pauvres n'est plus à démontrer dans les pays en voie de développent. Le paludisme contribue au processus d'épuisement des capitaux des ménages et de perte de revenu et fait donc baisser la consommation de ceux-ci (Faye et al., 1995).

Le cout total de la stratégie mondiale de la prise en charge du paludisme est estime à une moyenne de 5,9 milliards de $US par an de 2011 à 2020. La situation socio-économique que traverse le pays ne permet pas aux congolais d'être en mesure de payer le cout des soins tel que facture par les structures des soins pour une prise en charge correcte du paludisme. Pourtant, en Républiques Démocratique du Congo, peu d'études analysent le lien direct entre le coût de cette prise en charge en ambulatoire et aux structures sanitaires dans la pauvreté économique des ménages.

C'est dans ce cadre que ce travail évalue, à l'aide d'une enquête rétrospective transversale, le coût de cette prise en charge en ambulatoire et hospitalier à Lubumbashi, plus précisément la commune Kamalondo et Kenya en vue de déceler les raisons de la différence des coûts.

Deux parties constituent ce travail, la première abordera les données bibliographiques relatives avec le paludisme, et la deuxième sera consacrée au cadre expérimental et donc la présentation des résultats ainsi que leurs interprétations s'en suivront.

Ière parties :

CONSIDERATIONS BIBLIOGRAPHIQUES

I. DONNES BIBLIOGRAPHIQUES

La malaria est une maladie infectieuse due à un parasite du genre plasmodium et dont l'anophèle femelle constitue le vecteur de première importance(Yombi and Olinga 2015)

Cette partie aborde le paludisme dans sa généralité en évoquant les aspects relatifs aux aspects cliniques et thérapeutiques. Un point est dédié au coût de prise en charge.

I.1MALARIA : ASPECTS CLINIQUES DU PALUDISME

I.1.1 VECTEUR & PARASITE DU PALUDISME

I.1.1.1. Vecteur

L'anophèle femelle est le vecteur principal de la malaria. C'est un insecte de l'embranchement Arthropoda, de la classe Insecta, de la sous-classe Pterygota, de l'ordre Diptera, de sous-ordre Nematocera, de la famille Culicidae, de la sous-famille Anophelinae, du genre Anopheles. Ce genre

Figure 1Anopheles freeborni, Freeborni Subgroup, Maculipennis

Group, Anopheles Series, Angusticorn Section, Subgenus Anopheles (Harbach 2013)

Comprend 484 espèces diversement distribuées dans le monde et dont environ 60 sont des vecteurs de la malaria (Harbach, 2013 ; Norris & Norris, 2016). En RDC, Anophele funestus et A. gambiae sont des vecteurs de première importance(Nardini et al. 2017)'''(Wat'senga et al. 2020) (Nardini et al., 2017 ; Wat'senga et al., 2020) et à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, A. funestus et A. gambiae sont les plus prépondérants (Bandibabone et al. 2018)

I.1.1.2 Parasites

Le plasmodium, parasite responsable de la malaria, est un protozoaire de l'embranchement Apicomplexa (sporozoa), de la classe Haemosporidea, de l'ordre Haemosporida, de la famille Plasmodiidae, du genre Plasmodium(Letcher and Powell 2019).

Il existe plus de 200 espèces plasmodiales parmi lesquelles dix infectent l'homme et 29 infectent d'autres primates. D'autres espèces parasitent les oiseaux, les reptiles et les rongeurs (Arisue et al. 2019) et sont à la base du développement de différents modèles expérimentaux pour l'évaluation in vivo de l'activité antiplasmodiale (Fidock et al. 2004).

Cinq espèces plasmodiales sont les plus incriminées dans les infections humaines ; parmi elles, trois sont exclusivement humaines, P. falciparum Welch, P. vivax Grassi et Feletti et P. ovale. Stephens, et deux, P. malariae Grassi et Feletti et P. knowlesi Knowles, sont à la fois humaines et simiennes (Amir et al. 2018; Kavunga-Membo et al. 2018). De toutes ces plasmodies, Plasmodium falciparum est la plus dangereuse pour l'homme à cause de sa forte prévalence, avec 99 % d'infections palustres en Afrique en 2017, et de sa virulence, il est en effet, responsable de plus de 97 % des cas de malaria compliquée - (Ranford-Cartwright and Gómez-Díaz 2019; Sampaio et al. 2018).En RDC, P. falciparum représente plus de 96 % des cas chaque année (Jiang et al. 2019; Mandoko et al. 2018) suivi de P. vivax avec près de 3 % des cas (Brazeau et al. 2020).

I.1.1.3. Cycle plasmodial

L'infestation naturelle de l'homme se fait par une inoculation des sporozoïtes pendant la piqûre de l'anophèle. Les parasites ne restent pas plus d'une ½ heure dans le sang puis vont se réfugier dans les hépatocytes où ils se multiplient dans le cytoplasme en formant des volumineuses cellules plurinucléées, les schizontes hépatocytaires. Quand ces schizontes arrivent à maturité, la cellule est lysée et libère autant de mérozoïtes qu'il n'y avait de noyaux dans le schizonte. Cette période est cliniquement muette et se prolonge d'une à trois semaines. Ces mérozoïtes gagnent la circulation sanguine et colonisent les globules rouges. Ils deviennent alors des trophozoïtes intra-érythrocytaires qui à leur tour subissentune schizongonie (division multiple). À maturité, les schizontes intra-érythrocytaires sont appelés « corps en rosace ». En lisant leur cellule hôte, ils se scindent, libérant dans le sang des mérozoïtes qui vont entamer un nouveau cycle érythrocytaire. Après plusieurs cycles érythrocytaires, la reproduction asexuée (mérogonie) débute et des cystes se forment. Ces derniers ne pourront évoluer que chez l'anophèle où se déroulent entre 10 à 20 jours la fin de la gamogonie puis la sporogonie (formation des sporozoïtes). Dans le tube digestif de l'insecte, chaque gamétocyte évolue en un macrogamétocyte femelle. Un macrogamète et un microgamète fusionnent pour former l'ookynète,oeuf mobile qui traverse la paroi du tube digestif et s'enkyste en oocyte juste sous la membrane basale. À l'intérieur de chaque oocyte se forme un grand nombre de sporozoïtes qui vont être libérés dans les lymphes pour gagner les glandes salivaires, prêt à être inoculé lors de la prochaine piqûre de l'insecte. La durée du cycle chez l'anophèle est d'environ une à deux semaines et dépend de l'espèce plasmodiale et de la température ambiante. Il faut signaler que lors du cycle intra-hépatique, certaines espèces, comme le vivax et l'ovale, vont donner des formes dormantes appelées hypnozoïtes qui seront responsables des rechutes ou reviviscences. Dans le cycle intra-érythrocytaire, la libération des mérozoïtes va se faire toutes les 72 heures pour le plasmodium malariae et il provoquera de la fièvre tous les 4 jours, d'où la notion de fièvre quarte et toutes les 48 heures pour falciparum, vivax et ovales responsables d'une fièvre tierce (Greenwood et al. 2005)

Figure 2 Cycle parasitaire de Plasmodium falciparum (White et al., 2014).

I.1.1.4. Formes cliniques

Plusieurs formes cliniques peuvent être décrites notamment l'accès palustre simple, l'accès pernicieux au paludisme grave, le neuropaludisme et le paludisme viscéral évolutif.

L'accès palustre simple se caractérise par de pics fébriles réguliers avec des frissons, des céphalées, des fatigues, des nausées, des vomissements, des diarrhées et des douleurs diffuses.

Le paludisme sévère : il s'agit d'une symptomatologie qui ressemble à celle d'un accès palustre simple mais plus sévère, et au frottis sanguin et à la goutte épaisse, on distingue des formes asexuées de plasmodium falciparum et on note au moins un des critères cliniques et biologiques de gravité. Dans ces formes de paludisme sévère, les atteintes organiques apparaissent avec un timing variable après l'admission. On sait que les manifestations cérébrales et l'atteinte rénale sont les plus fréquentes dans les 48 premières heures de la présentation alors que l'ARDS est souvent rare au début et la majorité des cas d'ARDS qui surviennent après le 3ème jour de l'admission.

Le neuropaludisme : il s'agit d'une atteinte du système nerveux central qui s'associe à une défaillance multiviscérale avec #177; syndrome de détresse respiratoire aiguë, #177; collapsus, #177; insuffisance rénale aiguë dans un contexte de comorbidité ou de décompensation d'une pathologie sous-jacente. La mortalité est très importante. Il faut dans ce contexte sévère exclure les méningites bactériennes et les méningo-encéphalites par une ponction lombaire, la fièvre typhoïde en réalisant des hémocultures, des dengues sévères en réalisant des sérologies, des septicémies à Bacille Gram négatifs en réalisant des hémocultures, la leptospirose ictéro-hémorragique en réalisant des sérologies et la ponction lombaire, des borrelioses avec frottis sanguin et sérologie ponction lombaire, des risckettsiose avec les sérologies, des viroses respiratoires de type grippe ou SARS ou une hypoglycémie majeure. Des associations sont également possibles avec d'autres pathologies d'où l'importance de réaliser, de façon systématique, un frottis et une goutte épaisse chez un patient qui revient des tropiques avec une fièvre (Greenwood et al. 2005).

I.2 ASPECT THERAPEUTIC DU PALUDISME

I.2.1 DIAGNOSTIC DU PALUDISME

Devant toute fièvre au retour des tropiques, le diagnostic de paludisme ou malaria doit être évoqué. Plusieurs méthodes de diagnostic sont à notre disposition, notamment les tests diagnostiques rapides (TDR) qui doivent toujours faire l'objet d'une confirmation par un frottis sanguin ou une goutte épaisse.

Le frottis sanguin et la goutte épaisse sont le gold standard pour le diagnostic de la malaria (Greenwood et al. 2005). La goutte épaisse détecte la présence ou non du parasite et le frottis mince permet de voir la morphologie et faire le diagnostic différentiel (permet d'établir la parasitémie et faire le diagnostic de l'espèce plasmodiale).

Les tests de diagnostic rapide(TDR) qui sont basés sur la détection d'histidine riche protéine 2 (HRP-2), du parasite lactate déshydrogénase et de l'aldolase. Ces tests ont une sensibilité entre 88 et 99% pour le plasmodiumfalciparum mais ont une mauvaise sensibilité pour les autres plasmodiums particulièrement le plasmodiumovale et le plasmodium malariae. Ils doivent toujours être confirmés par un frottis sanguin et une goutte épaisse. Il persiste particulièrement pour ceux qui utilisent l'histidine riche protéine 2 plus de 43 jours après le traitement (Kyabayinze et al. 2010).

I.2.2 PRISE EN CHARGE DU PALUDISME

La conduite à tenir devant une malaria à plasmodium falciparum de l'adulte est de toujours rechercher les signesde gravité. Si ceux-ci sont présents, il faut discuter d'unehospitalisation en urgence, soit en réanimation, soit enunité de surveillance continue ou dans des unités spécialespour un traitement intra-veineux. En l'absence de signede gravité, il faut s'assurer que le patient ne présentepas de trouble digestif notamment des vomissementsou des diarrhées pouvant compliquer la prise orale. Sic'est le cas, il faut alors également hospitaliser le patient.Un traitement ambulatoire n'est envisageable que si lescritères en sa faveur sont réunis. Si un seul de ces critèresn'est pas vérifié, une hospitalisation s'avère nécessaire Lepatient sera suivi avec un frottis sanguin et une goutteépaisse à 72 heures, à J7 et à J28 pour éviter les récidivestardives (Yombi and Olinga 2015).

I.2.3 TRAITEMENTS DU PALUDISME

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a établi les recommandations (WHO, 2015). Pour le traitement des malaria sévères chez l'adulte et l'enfant (Tableau I) et des malaria non compliquées (Tableau II).

Tableau I. Traitement Malaria sévère selon OMS

· Artésunate 2·4 mg/kg en intraveineux or intramusculaire, suivi de 2·4 mg/kg à 12 het 24 h ; en infusion continue si possible une fois par jour

· Artemether 3·2 mg/kg en IM, suivi par 1·6 mg/kg par jour

· Quinine dihydrochloride 20 mg salt / kg à infuser pendant 4 h, suivi par 10 mg salt per kg en perfusion de 2-8 h toutes les 8 h

Associer la doxycycline 200 mg par jour ou la clindamycine 10 mg/kg par 8h durant 7 jours

Tableau II. Traitement malaria non compliquée selon OMS

Type de plasmodium

Traitement

Tous les plasmodium falciparum

ü Artemether-lumefantrine 1·5 mg/kg-9 mg/kg deux fois par jour pour 3 jours avec le repas ou le lait

ü Artesunate 4mg/kg par jour pendant 3 jours et mefloquine 25 mg base / kg (8 mg/kg/j pendant 3 jours)

Dihydroartemisinin-piperaquine 2·5 mg/kg - 20 mg/kg par jour pendant 3 jours

Plasmodium falciparum sensible

Plasmodium vivax *,

Plasmodium malariae, Plasmodium

ovale*, Plasmodi

ü Artesunate 4mg/kg/j pendant 3 jours et une dose unique of sulfadoxine-pyrimethamine 25 mg/kg - 1·25 mg/kg

ü Artesunate 4 mg/kg and amodiaquine* 10 mg base / kg/j Pendant 3 jours

Chloroquine 10 mg /kg suivi, par 10 mg/kg à 24 h et 5 mg/kg à

48 h


· Plus 14 jours de primaquine (CI si deficit en G6PD)

Pour les malarias sévères chez l'adulte et chez l'enfant, l'artésunate 2.4 mg/kg en intra-veineux ou en intramusculaire suivi par 2.4 mg/kg à 12 heures et à 24 heures en injection continue 1x/j si nécessaire. En l'absence d'artésunate, l'arthéméther 3.2 mg/kg en intra-musculaire suivi de 1.6 mg/kg par jour. La quinine hydrochloride 20 mg de sel/kg en bolus à infuser pendant 4 heures suivie par 10 mg de sel/kg infusé durant 2 à 8 heures tous les 8 heures. L'artésunate est effectivement le traitement de choix (Jones et al. 2007) ; (Gasasira et al. 2008).

I.2.4 PROPHYLAXIE DE LA MALARIA

Il s'agit de prendre un médicament et une série de mesures afin d'éviter la malaria. Tout dépendra du lieu, des conditions et de la durée du séjour. Il faut se rappeler qu'il n'existe pas de prophylaxie efficace à 100% et son efficience est variable en fonction du type de médicament. Cette prophylaxie peut s'accompagner d'effets secondaires. Avant donc de faire un voyage dans les régions tropicales et sub-tropicales qui sont des régions à risque, il faut évaluer le risque de contagion. L'objectif de la prophylaxie est de lutter contre le vecteur en évitant les piqûres de moustiques. C'est pourquoi de simples recommandations de prudence telles que l'utilisation des repelants, le port d'habits à manches longues, surtout le soir et au lever du coucher et des moustiquaires imprégnés sont utiles. Le 2ème volet est l'utilisation d'une prophylaxie médicamenteuse. Celle-ci dépendra de la zone où le voyageur se rendra (Yombi and Olinga 2015).

IIème PARTIE : DONNEES EXPERIMENTALES

II. MILIEU, MATÉRIEL ET MÉTHODE & PROTOCOLE EXPÉRIMENTAUX

Dans cette partie nous présentons le cadre de recherche ainsi que la méthodologie suivie, pour générer les résultats qui sont présentés et discuter plus loin.

II.1 CADRE DE RECHERCHE

Cette étude s'est effectuée dans deux communes de la ville de Lubumbashi savoir Kamalondo et Kenya.

Figure3: Cartes des communes KAMALONDO et KENYA dans la ville de Lubumbashi dans le Haut Katanga.

Kenya et Kamalondo sont deux communes de la ville province du Haut Katanga aux coordonnées ci-après : l'altitude plus de 1.730 mètre, latitude : entre 27° 10' et 27° 43' de longitude, pour la commune Kamalondo qui compte 27911 habitants répartis en deux quartiers (Kitumaini et Njanja) avec 8 structure sanitaire dont 1 HGR. Et 112.283 habitants répartis en trois quartiers (Lualaba, Luapula et Luvua), avec 11° 41' latitude sud et 27° 28' longitude et à 1 230 m d'altitude pour la commune Kenya.

Ils ont une superficie par rapport aux 5 communes que comporte la ville de Lubumbashi ; de 1,35 Kilomètre carré, et connaissent deux saisons bien tranchées : la sèche et humide, la première étant prédominante (d'avril à octobre). Sa pluviométrie moyenne est de 1 228 mm d'eau et sa température moyenne de 20 °C.

II.1.1 TYPE D'ETUDE

Le présent travail est une étude descriptive transversale rétrospective. Elle a été réalisée de Mars à Aout 2020 a été réalisée par entretien direct à l'aide d'un questionnaire guide auprès de la population du deux communes (Kamalondo et Kenya) et rétrospective de Mars 2019 à Mars 2020 dans les services de médecine interne de 2 hôpitaux généraux de références à savoir : Kenya et Kamalondo.

II.1.2 CRITERES D'INCLUSION ET D'EXCLUSION

Seules les personnes qui ont accepté de répondre à notre questionnaire après qu'elles soient informées de l'objectif de l'enquête ont été incluses dans cette étude.

Sont inclus dans cette étude, les patients ayants consultés le service de médecine interne à l'un de ces deux structures sanitaires pour le paludisme dans la période allant de Mars 2019 à Mars 2020 et aussi les responsables des familles ainsi que les responsables des officines qui ont accepté des répondre aux questionnaires. Sont exclus, les patients ayant consultés dans ce service, soit dans une période non couverte par cette étude, soit pour une autre cause que la fièvre, céphalées et le paludisme. Sont également exclus, les patients qui ont consulté sans fiche. Il en est de même de ceux qui étaient admis dans l'autre service que celui de la médecine interne. Sont généralement exclus les gens qui n'ont pas accepté de répondre au questionnaire ou qui n'étaient pas en mesure d'y répondre.

II.2 METHODES & PROTOCOLE EXPERIMENTAUX

Deux hôpitaux généraux de référence ont été choisi notamment : l'HGR Kenya ainsi que HGR Kamalondo. Dans ces hôpitaux, le département de médecine interne a été choisi parmi tant d'autres. Toutes les fiches de consultation de sujets hospitalisés dont le diagnostic était le paludisme, ont été échantillonnées n= 228). Alors que pour les sujets enquêtés en ambulatoire, la taille d'échantillon a été déterminée en partant de la formule de la pharmacopée (N étant le nombre de la population globale).

La technique d'échantillonnage est probabiliste utilisant l'échantillonnage en grappe. Les sujets ont été repartis en grappes qui sont constitués des quartiers, des avenues de 2 communes enquêtées, ainsi la population générale était de 832. Les officines de ces deux (2) communes ont été choisies de manière groupée, soit 50 officines pour chaque commune. Les réponses étaient anonymes et confidentielles, et les participants en ont été informés avant de commencer à répondre au questionnaire.

En hospitalière, l'étude a été menée sur les registres d'hospitalisation du service de médecine interne, cela consistait à prélever les informations relatives aux nombres de cas du paludisme enregistres durant le période d'enquête. Les informations suivantes ont été recueillies : le sexe du malade ainsi que le signe clinique prélever de ladite pathologie.

En ambulatoire, l'enquête a été effectuée par une interview directe à l'aide d'un questionnaire guide reprenant les caractéristiques socio démographiques, la connaissance sur le paludisme ainsi que le coût de la prise en charge de cette pathologie des sujets enquêtés.

Dans les officines où nous avons récoltés la fréquence des antipaludéens le plus prescrits présent ainsi que leurs coûts.

II.2.1 ANALYSE STATISTIQUE

L'analyse statistique des données a été rendue possible grâce au logiciel Microsoft Excel version 2016 etLe logiciel Graph Pad prism version 6 a été utilisé pour analyser les données statistiquement. Le test du chi carré et le rapport impair ont établi les facteurs associés au cout des antipaludéens dans le milieu d'étude, un niveau de probabilité p <0,05 était considéré comme significatif.

II.3 RESULTATS & DISCUSSION

Présentés sous forme des tableaux et des figures assortis des commentaires y afférents, ces résultats obtenus au cours de cette étude sont exposés en deux (2) session : premièrement, l'enquête des ménages en milieu ambulatoire dans les 2 communes (Kamalondo et Kenya) et deuxièmes, l'enquête des patients enregistré en milieu hospitalier dans les HGR du dites Communes.

II.3.1 CARACTERISTIQUES DES SUJETS ENQUETES DANS LES MENAGES

Plusieurs paramètres relevés au cours de l'enquête peuvent permettre de dresser les caractéristiques des sujets enquêtés, présentés dans le tableau ci-contre :

Tableau III Caractéristiques globales socio-démographiques des sujets consultés

Variable

Paramètres

Kenya

Kamalondo

?Ni

P (÷2)

Ni

Fr (%)

Ni

Fr (%)

Genre

Masculin

246

54,5

159

41,7

405

0,0003

Féminin

205

45,5

222

58,3

427

Tranche d'âge

[15-27]

102

22,6

29

7,6

131

0,0001

]27-37]

164

36,4

55

14,4

219

]37-47]

28

6,2

26

6,8

54

]47-57]

89

19,7

34

8,9

123

>57

66

14,6

24

6,3

90

Statut matrimonial

Célibataire

128

28,4

54

14,2

182

0,9692

Marié

189

41,9

81

21,3

270

Divorcé

19

4,2

9

2,4

28

Veuf(ve)

50

11,1

24

6,3

74

Niveau d'étude

Aucun

61

13,5

33

8,7

94

0,945

Primaire

58

12,9

30

7,9

88

Diplômé d'Etat

94

20,8

43

11,3

137

Gradué

77

17,1

36

9,4

113

Licencié

46

10,2

26

6,8

72

Qualités

Assistant en Pharmacie

9

2,0

7

1,8

16

0,9739

Autres

14

3,1

15

3,9

29

Infirmier

13

2,9

11

2,9

24

Laborantin

4

0,9

5

1,3

9

Médecin

4

0,9

4

1,0

8

Pharmacien

6

1,3

8

2,1

14

Revenue

]50-100USD]

335

74,3

144

37,8

479

0,1679

[100-200USD]

21

4,7

14

3,7

35

]200-500USD]

28

6,2

6

1,6

34

>500USD

2

0,4

4

1,0

6

Dans l'ensemble de ces 3 sites (n= 832), la majorité des enquêtés ont été observé en ambulatoire dans les ménages pour les deux communes (Kenya et Kamalondo) soit (60,5%) ces sujets sont majoritairement des femmes avec un sexe ratio (F/H de 1,05), des mariés (42%) est majoritairement âgés de 27 à 37 ans (36%) avec une moyenne d'âge de 36,1 #177; 15,3. Ils n'ont pour la plupart atteint qu'un niveau d'étude secondaire (20,8%), leur revenu moyen mensuel est à 150USD.

Les données relatives aux caractéristiques socio démographiques des ménages enquêtés dans le deux communes (Kenya et Kamalondo) sont consignées dans le tableau ci-après :

Tableau IV. Caractéristiques socio- démographique des ménages enquêtés

Variable

Paramètres

Kenya

Kamalondo

?Ni

P (÷2)2

Ni

Fi (%)

Ni

Fi (%)

Genre

Masculin

192

57,1

78

46,4

270

0,0292

Féminin

144

42,9

90

53,6

234

Tranche d'âge

[15-27]

68

20,2

29

17,3

97

0,7156

]27-37]

131

39,0

55

32,7

186

]37-47]

5

1,5

26

15,5

31

]47-57]

78

23,2

34

20,2

112

>57

54

16,1

24

14,3

78

Statut matrimonial

Célibataire

86

25,6

54

32,1

140

0,4821

Marié

181

53,9

81

48,2

262

Divorcé

19

5,7

9

5,36

28

Veuf(ve)

50

14,9

24

14,3

74

Niveau d'étude

Aucun

61

18,2

33

19,6

94

0,979

Primaire

58

17,3

30

17,9

88

Diplômé d'Etat

94

28,0

43

25,6

137

Gradué

77

22,9

36

21,4

113

Licencié

46

13,7

26

15,5

72

Revenue

]50-100USD]

291

86,6

144

85,7

435

0,0974

]100-200USD]

15

4,5

14

8,33

29

]200-500USD]

28

8,3

6

3,57

34

>500USD

2

0,6

4

2,38

6

Cinq cent et quatre sujets ont été interrogé dans le deux communes dans les ménages. Avec un sexe ratio de 1,15 (H/F), ce tableau montre que la plupart des sujets qui ont fait l'objet de cette étude sont des hommes, avec un âge moyen de 39,2 #177; 15,2 (extrêmes : 15 à 82 ans). Les répondant issus de 2 communes (Kenya et Kamalondo) étant mariés (54%). La plupart des répondant à cette étude étaient du niveau de l'enseignement secondaire couronnée d'un diplôme d'Etat (28%). La majorité représentée par des commerçants (62,5%). Ils ont un revenu mensuel de 115 USD (extrême : 30 et 2500USD).

Kouadio et al., (2006) qui avaient traité sur le Fardeau économique du paludisme sur les ménages démunis des quartiers défavorisé d'Abidjan, trouvant que le revenu moyen enregistré dans les ménages était de 71,3 #177; 60,3 USD par mois.

Il est donc possible que le faible revenu mensuel des sujets enquêtés soit également un facteur susceptible de prédisposer les sujets de cette étude de ne pas bien prendre en charge le paludisme, qui est un facteur associé au coût dans leur milieu.

II.3.1.1 Symptômes à travers lesquels les sujets enquêtés identifient le paludisme

Au cours de cette étude, il a été question de savoir ce que les sujets entendent par le paludisme. Les éléments de réponse sont consignés dans la figure ci-après :

Figure 4 symptômes du paludisme

Il ressort de cette figure 6 ci-dessous que les sujets identifient le paludisme par plusieurs signes associés à la fièvre (65,5%). Cette dernière est reconnue par tous les sujets comme évocatrice du paludisme simple tels que décrits par l'OMS (2015).

II.3.2 CARACTERISTIQUES DES SUJETS ENQUETES DANS LES OFFICINES

Les données relatives aux caractéristiques socio démographiques des tenanciers des officines enquêtés dans les 2 communes (Kenya et Kamalondo) sont consignées dans le tableau ci-après :

Tableau V. Caractéristiques socio démographiques des tenanciers des officines

Variable

Paramètres

HGR Kenya

HGR Kamalondo

?Ni

P (÷2)2

Ni

Fi (%)

Ni

Fi (%)

Genre

Masculin

14

28,0

9

18,0

23

0,3421

Féminin

36

72,0

41

82,0

77

Tranche d'âge

[15-27]

23

6,8

34

20,2

57

0,8028

]27-37]

18

5,4

11

6,5

29

]37-47]

9

2,7

5

3,0

14

Statut matrimonial

Célibataire

42

12,5

33

19,6

75

0,0634

Marié

8

2,4

17

10,1

25

Qualités

Assistant en Pharmacie

9

2,7

7

4,2

16

0,9739

Autres

14

4,2

15

8,9

29

Infirmier

13

3,9

11

6,5

24

Laborantin

4

1,2

5

3,0

9

Médecin

4

1,2

4

2,4

8

Pharmacien

6

1,8

8

4,8

14

Revenue mensuel

]50-100USD]

44

13,1

42

25,0

86

0,4128

>100USD

6

1,8

8

4,8

14

Cent officines ont été enquêtés dans notre étude. Dans l'ensemble des officines, la majorité des tenanciers de ces derniers sont des femmes (avec une sexe ratio F/M de 3,34), des célibataires (75%) et majoritairement âgés de 15 à 27 ans (57%) avec une moyenne d'âge de 28,3 #177; 6,17 ans (extrêmes : 15 et 37 ans). Parmi les tenanciers de ces officines, les non pharmaciens ont représenté la majorité de cas dans ces deux entités soit (86%), les pharmaciens ont occupée (14%) au service de la population. Ce constant est pareil au travail de Mukendi, (2019) sur « Niveau de la règlementation dans le point de vente des produits pharmaceutiques à Lubumbashi cas de la commune Kenya) où il a observé 90% des personnes qui détiennent les officines sont des non- pharmaciens. Il sied à signaler que L'exercice de la pharmacie semble être illégal dans commune Kenya et Kamalondo dans la majorité d'officine. %). Ils ont un revenu mensuel moyen de 81 #177; 65,3 USD (extrêmes : 30 et 350 USD).

II.3.3 CARACTERISTIQUES DES SUJETS ENQUETES EN HOSPITALIERS

Tableau VI. caractéristiques socio démographique des sujets enquêtés en hospitalier

Variable

paramatres

HGR Kenya

HGR Kamalondo

?Ni

p (÷2)

Ni

Fr(%)

Ni

Fr(%)

Genre

Masculin

40

61,5

72

44,2

112

0,0195

 

Feminin

25

38,5

91

55,8

116

Tranche d'age

[15-27]

11

3,3

93

55,4

104

0,0001

 

]27-37]

15

4,5

25

14,9

40

 

]37-47]

14

4,2

14

8,3

28

 

]47-57]

11

3,3

18

10,7

29

 

>57

12

3,6

8

4,8

20

 

Non defini

2

0,6

5

3,0

7

Ce tableau montre que deux cent vingt-huit patients ont été accueillis dans les services de médecine interne de 2 HGR de la ville de Lubumbashi (Kenya et Kamalondo) de Mars 2019 à Mars 2020. Les patients enregistrés, majoritairement été des femme (sex-ratio homme-femme : 0,96), avec un âge moyen de 36 #177; 16,7 ans (extrêmes : 15 et 97).

II.3.3.1 SIGNES CLINIQUE DEFECTIF DU PALUDISME EN HOSPITALIER

Plusieurs signes cliniques sont identifiés en hospitalier illustré dans la figure ci-dessous, comparable aux différents symptômes évoquer par la population en ambulatoire pour l'identification du paludisme.

Figure 5 symptômes et/ou signes cliniques du paludisme

II.3.4 LES ANTIPALUDEENS UTILISEES DANS LA PRISE EN CHARGE DU PALUDISME DANS LES COMMUNES KENYA ET KAMALONDO

Tableau VII Les antipaludéens utilisés dans la prise en charge du paludisme en Ambulatoire

Produits

DCI

Forme

Kenya

Kamalondo

Total

Ni

Fi (n=894)

Ni

Fi (n=446)

Maladox®

Sulfadoxine & Pyrimethamine

Ces

275

28,5%

113

22,5%

388

Falcidox®

Sulfadoxine & Pyrimethamine

Ces

182

18,9%

42

8,3%

224

Co-Arteme®

Artemether & Lumefantrine

Ces

49

5,1%

104

20,7%

153

Quinine®

Quinine

Ces

306

31,7%

153

30,4%

459

Cether-L®

Artemether & Lumefantrine

Ces

82

8,5%

24

4,8%

106

Les données du tableau ci-dessus montrent que parmi les antipaludéens, la quinine est plus utilisée chez nos enquêtés à 32,3% des cas suivi de Maladox® 29%.

Ces résultats sont proches de ceux observés par Mabela, (2010) : 51,5% n= 200. Le cout abordable de ces molécules sur le marché serait une des raisons qui justifie sont fort taux de sollicitation.

Les différents antipaludéens présents dans officines enquêtées sont présentés dans le tableau ci-après :

Tableau VIII. Les antipaludéens auprès des tenanciers des officines

Produits

DCI

Formes

Kenya

Kamalondo

Total

Ni

Fi (n=6480)

Ni

Fi (n=4880)

ARH®

á-â Artemether

Inj

46

0,7%

21

0,4%

67

Arteped®

Artemether-Lumefantrine

Ces

37

0,6%

11

0,2%

48

Arteped®

Artemether-Lumefantrine

Sp

39

0,6%

9

0,2%

48

Artequick®

Amodiaquine & Artesunate

Ces

51

0,8%

11

0,2%

62

AT120®

Artesunate

Inj

92

1,4%

71

1,5%

163

AT240®

Artesunate

Inj

102

1,6%

58

1,2%

160

AT30®

Artesunate

Inj

185

2,9%

205

4,2%

390

AT60®

Artesunate

Inj

105

1,6%

211

4,3%

316

Fansidar®

Sulfadoxine & Pyrimethamine

Ces

103

1,6%

86

1,8%

189

Cether'L®

Artemether & Lumefantrine

Ces

63

1,0%

96

2,0%

159

Cether'L®

Artemether & Lumefantrine

Sp

152

2,3%

82

1,7%

234

Coartem ®

Artemether & Lumefantrine

Ces

255

3,9%

187

3,8%

442

L-artem fort®

Artemether & Lumefantrine

Ces

41

0,6%

102

2,1%

143

L-artem®

Artemether & Lumefantrine

Ces

54

0,8%

127

2,6%

181

Lonart®

Artemether & Lumefantrine

Ces

27

0,4%

54

1,1%

81

Falcidox®

Sulfadoxine & Pyrimethamine

Ces

402

6,2%

277

5,7%

679

Lumeart®

Artemether & Lumefantrine

Ces

90

1,4%

102

2,1%

192

Luther DP®

Artemether & Lumefantrine

Ces

91

1,4%

90

1,8%

181

Luther fort®

Artemether & Lumefantrine

Ces

88

1,4%

91

1,9%

179

Malaxin Plus®

DHA

Ces

95

1,5%

79

1,6%

174

M-arret 120®

Artesunate

Inj

79

1,2%

95

1,9%

174

M-arret 30®

Artesunate

Inj

34

0,5%

79

1,6%

113

M-arret 60®

Artesunate

Inj

47

0,7%

34

0,7%

81

Mefanther®

Artemether & Lumefantrine

Ces

35

0,5%

21

0,4%

56

Planether225mg®

á-â Artemether

Inj

32

0,5%

0

0,0%

32

Quinine®

Quinine

Sp

253

3,9%

302

6,2%

555

Quinine®

Quinine

Ces

1336

20,6%

851

17,4%

2187

Quinine®

Quinine

Inj

1894

29,2%

1050

21,5%

2944

Maladox®

Sulfadoxine & Pyrimethamine

Ces

652

10,1%

478

9,8%

1130

La fréquence de la quinine était plus remarquablement dans la majorité des officines soit 50% parmi tant d'autres molécules. Selon l'OMS, la quinine est le dernier rempart des antipaludéens (OMS, 2013). Suite à cela que la majorité des officines n'en manque cette molécule.

Tableau IX. Les antipaludéens utilisés dans la prise en charge du paludisme en Hospitalier

Produits

DCI

Forme

Kenya

Kamalondo

 

Ni

Fi (n=5020)

Ni

Fi (n=2765)

Total

ACT

As-AQ

Ces

1170

23,3%

1010

36,5%

2180

Quinine®

Quinine

Inj

2850

56,8%

1195

43,2%

4045

Artesunate

Artemisinine

Inj

490

9,8%

90

3,3%

580

Artemether

Artemether

inj

225

4,5%

140

5,1%

365

Quinine®

Quinine

Ces

285

5,7%

330

11,9%

615

 
 
 
 
 
 
 
 

Signalons que les différents antipaludéens présents dans ces structuressanitaires sont dotés par le ministère de la santé au programme de la lutte contre le paludisme et ces molécules sont donnée gratuitement aux patients.

II.3.5 COUTS DE LA PRISE EN CHARGE DU PALUDISME DANS LES COMMUNES KENYA ET KAMALONDO

Le cout direct, indirect et le cout d'opportunité de prise en charge de paludisme supporte par les ménages des communes Kenya et Kamalondo sont présentes dans le tableau ci-dessous :

Tableau X. cout de prise en charge de paludisme supporté par les ménages des communes Kenya et Kamalondo

Variables

Kenya (USD)

Kamalondo (USD)

Examen de labo

0

0

Médicament + Traitements

2,9 #177; 4,3

5,4 #177; 0,3

Hospitalisation

0

0

Alimentation

13,9 #177; 15,5

17,6 #177; 24,3

En évaluent le cout de la prise en charge du paludisme dans des ménages, le cout indirect (l'alimentation) est le plus élevée avec une moyenne de 15,5#177;13,9 dans la commune Kenya et 24,3 #177; 17,6 pour la commune Kamalondo. Il sied à signaler que des ménages enquêtés n'ont pas eu accès aux examens de laboratoire et n'ont pas fréquentés le milieu hospitalier pour les frais d'hospitalisation, l'automédication a été à la base de cela et le cout du traitement moyenne était de 4,3 #177; 2,9 USD dans la commune Kenya et 5,4 #177; 0,3 USD pour les ménages de la commune Kamalondo.

En milieu Hospitalier, Le cout de prise en charge du paludisme supporte par les patients accueillit dans l'HGR Kenya et Kamalondo sont présentés dans le tableau ci-dessous :

Tableau XI. Cout de la prise charge en Hospitalisation

Variables

Kenya (USD)

Kamalondo (USD)

Examen de labo

7,5 #177; 5

7,2 #177; 5

Médicament

17 #177; 5,8

14,4 #177; 5,1

Hospitalisation +Traitements

21,0 #177; 9,9

15,8 #177; 7,4

Alimentation

0

0

Si l'on évalue le cout direct pour la prise en charge du paludisme, celui de l'hospitalisation est le plus élevé avec une moyenne de 21 #177; 9,9 USD pour les patients hospitalisé dans l'HGR Kenya et 15,8 #177; 7,4 pour les patients de l'HGR Kamalondo. Suivi de celui de la consultation et du Traitement avec une moyenne de 17 #177; 5,8USD et 14,4 #177; 5,1 USD respectivement pour 2 HGR. Il sied à signaler que les couts indirects n'ont pas été évalués car l'étude était rétrospective.

Ces résultats est semblable aux travaux de Bisimwa et al., 2014 sur Prise en charge et coût des soins d'un épisode du paludisme dans la zone de santé de Miti-Murhesa, République Démocratique du Congo ou ils trouvèrent que le cout direct pour la prise en charge du paludisme le plus élevé est l'hospitalisation avec une moyenne de 10,7 #177; 5 USD suivi de celui de la consultation avec une moyenne de 1,7 #177; 1,3 USD.

Les résultats de Russell ne précisent pas les éléments pris en compte dans le calcul des couts directs notamment les couts médicaux (consultation, hospitalisation, médicaments), les couts non médicaux ont concernés le transport et les dépenses alimentaires sur les lieux des soins. Pour Abdel-Hameed et al., 2001, les couts varient selon le type de traitement, type de fournisseur et de la sécurité sociale.

Bien qu'elle accuse des limites, les résultats de l'étude ne sont pas à mettre en cause dans la mesure où ils donnent des orientations non négligeables sur les facteurs qui augmenteraient la vulnérabilité économique des ménages dans les communes Kenya et Kamalondo, ce qui est un point de départ important dans la règlementation des tarifs des soins mais aussi un plaidoyer pour appuyer le programme dans les Hôpitaux généraux de références.

Les molécules antipaludiques rencontres dans les milieux d'étude ainsi que leur cout sont présentés dans le tableau ci-dessous :

Tableau XII. Cout globale des antipaludéens dans les milieux d'études

Paramètres

Produits

Forme

Kenya (USD)

Kamalondo (USD)

Total

P (÷2)

Ambulatoire

Maladox®

Ces

0,25

0,25

0,5

0,9005

Falcidox®

Ces

0,4

0,5

0,9

Fansidar®

Ces

0,5

0,5

1

Co-Arteme®

Ces

1,25

1,5

2,75

Quinine®

Ces

1,25

1,25

2,5

Cether-L®

Ces

3,75

4

7,75

Officines

ARH®

Inj

4,25

4

8,25

0,9136

Arteped®

Ces

4

3,5

7,5

Arteped®

Sp

3,25

3

6,25

Artequick®

Ces

3,75

3,75

7,5

AT120®

Inj

4

3,75

7,75

AT240®

Inj

5,5

5,75

11,25

AT30®

Inj

2

1,75

3,75

AT60®

Inj

2,25

2

4,25

Fansidar®

Ces

0,5

0,75

1,25

Cether'L®

Ces

3,75

4

7,75

Cether'L®

Sp

3,25

3,4

6,65

Coartem ®

Ces

1,25

1,25

2,5

L-artem fort®

Ces

2,5

3

5,5

L-artem®

Ces

2,5

2,5

5

Lonart®

Ces

2,5

2,25

4,75

Falcidox®

Ces

0,5

0,5

1

Lumeart®

Ces

3,5

3,5

7

Luther DP®

Ces

4,75

4,25

9

Luther fort®

Ces

3,75

4

7,75

Malaxin Plus®

Ces

4,75

4,75

9,5

M-arret 120®

Inj

4

4

8

M-arret 30®

Inj

1,75

1,75

3,5

M-arret 60®

Inj

2

2

4

Mefanther®

Ces

3,25

3,25

6,5

Planether225mg®

Inj

4,25

4,25

8,5

Quinine®

Ces

1,5

1,25

2,75

Quinine®

Sp

1,75

1,5

3,25

Quinine®

Inj

0,25

0,4

0,65

Maladox®

Ces

0,25

0,25

0,5

HGR

ACT

Ces

0

0

0

0,9013

Quinine®

Inj

0

0

0

Artesunate

Inj

0

0

0

Artemether

Inj

0

0

0

Quinine®

Ces

1,25

1,5

2,75

Ce tableau illustres que le cout des antipaludéens dans les secteurs d'études différé d'une structure (officine) à l'autres. Notons la gratuité des antipaludéens a été observer dans les HGR enquêtés, notamment les molécules recommandées par l'Organisation mondiale de la santé ainsi que les programmes nationaux de la lutte contre le paludisme (OMS, 2005 & PNLP, 2016).

.

CONCLUSION

Cette étude a évalué la fréquence des antipaludéens et les coûts de la prise en charge du paludisme en ambulatoire ainsi qu'en hospitalier dans les 2 communes de la ville de Lubumbashi notamment, la commune de Kamalondo et celle de Kenya en vue d'en comparer les différents coûts utilisés par la communauté dans la prise en charge de ladite pathologie.

Dans l'ensemble de ces 3 sites (n= 832), la majorité des enquêtés ont été observé en ambulatoire dans les ménages pour les deux communes (Kenya et Kamalondo) soit (60,5%) ces sujets sont majoritairement des femmes avec un sexe ratio (F/H de 1,05), des mariés (42%) est majoritairement âgés de 27 à 37 ans (36%) avec une moyenne d'âge de 36,1 #177; 15,3. Ils n'ont pour la plupart atteint qu'un niveau d'étude secondaire (20,8%), leur revenu moyen mensuel est à 150USD.

La fréquence de la quinine était plus remarquablement dans la majorité des officines soit 50% parmi tant d'autres molécules.

En évaluent le cout de la prise en charge du paludisme dans des ménages, le cout indirect (l'alimentation) est le plus élevée avec une moyenne de 15,5#177;13,9 dans la commune Kenya et 24,3 #177; 17,6 pour la commune Kamalondo. Il sied à signaler que des ménages enquêtés n'ont pas eu accès aux examens de laboratoire et n'ont pas fréquentés le milieu hospitalier pour les frais d'hospitalisation, l'automédication a été à la base de cela et le cout du traitement moyenne était de 4,3 #177; 2,9 USD dans la commune Kenya et 5,4 #177; 0,3 USD pour les ménages de la commune Kamalondo.

Si l'on évalue le cout direct pour la prise en charge du paludisme, celui de l'hospitalisation est le plus élevé avec une moyenne de 21 #177; 9,9 USD pour les patients hospitalisé dans l'HGR Kenya et 15,8 #177; 7,4 pour les patients de l'HGR Kamalondo. Suivi de celui de la consultation et du Traitement avec une moyenne de 17 #177; 5,8USD et 14,4 #177; 5,1 USD respectivement pour 2 HGR. Il sied à signaler que les couts indirects n'ont pas été évalués car l'étude était rétrospective.

La différence observée n'a pas été statistiquement significative entre les 3 secteurs enquêtés. La fréquence des antipaludéens et le cout dans les officines enquêtés, le coût en ambulatoire n'était pas statistiquement lié au coût de la prise en charge du paludisme en milieu hospitalier.

La prise en charge correcte du paludisme est un pilier important dans la lutte antipaludique, le coût de ce dernier demeure un problème communautaire de la faite que des conditions sociales économiques sont insatisfaisantes face à cette population.

Nous recommandons d'encourager toute action visant une protection durable des plus pauvres contre les maladies en général et le paludisme en particulier qui devra s'appuyer sur le renforcement des dotations en capital des ménages à travers par exemple un appui aux associations de développement a la mutuelle de santé.

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