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Fréquences des antipaludéens et cout de la prise en charge du paludisme dans les communes Kenya et Kamalondo


par Noel NSALASANI NSUKA
Université de Lubumbashi - Graduate en sciences pharmaceutiques  2019
  

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INTRODUCTION

Le paludisme est l'un de principaux problèmes de santé publique menaçant le développement des pays les plus pauvres et le bien-être des populations (Le Sueur, 1996) ; (OMS, 2001). L'Afrique est la plus concernée en ce sens dont la majorité (90%) des décès dus au paludisme y survient (Kouadio et al., 2006 ; Assimadi et al., 1998). Le paludisme est à l'origine de 25 à 35% des consultations en ambulatoires dans les pays d'endémie, de 20 à 45% des hospitalisations et de 15 à 35 % des décès à l'hôpital (Wery, et Coosmans., 1993). En Républiques Démocratique Congo, le paludisme figure parmi les principales causes de morbidité et de mortalité surtout chez les enfants de moins de 5 ans. En effet, plusieurs études menées à travers le pays ont décrit les problèmes et les conséquences dues à cette affection (PNLP, 2007).

Les économistes attribuent au paludisme un déficit de croissance annuel pouvant atteindre 1,3% dans certains pays d'Afrique (Kouadio et al., 2006). Dans certains pays fortement impaludes, les dépenses peuvent représenter jusqu'à 40% des dépenses de santé publique, 30-50% des admissions hospitalières et jusqu'à 50% des consultations externes.

Les considérations générales sur les couts allouent à la pris en charge du paludisme dans le monde, renseignent que ces derniers constituent un véritable problème macro et micro-économique dont l'impact négatif sur les familles pauvres n'est plus à démontrer dans les pays en voie de développent. Le paludisme contribue au processus d'épuisement des capitaux des ménages et de perte de revenu et fait donc baisser la consommation de ceux-ci (Faye et al., 1995).

Le cout total de la stratégie mondiale de la prise en charge du paludisme est estime à une moyenne de 5,9 milliards de $US par an de 2011 à 2020. La situation socio-économique que traverse le pays ne permet pas aux congolais d'être en mesure de payer le cout des soins tel que facture par les structures des soins pour une prise en charge correcte du paludisme. Pourtant, en Républiques Démocratique du Congo, peu d'études analysent le lien direct entre le coût de cette prise en charge en ambulatoire et aux structures sanitaires dans la pauvreté économique des ménages.

C'est dans ce cadre que ce travail évalue, à l'aide d'une enquête rétrospective transversale, le coût de cette prise en charge en ambulatoire et hospitalier à Lubumbashi, plus précisément la commune Kamalondo et Kenya en vue de déceler les raisons de la différence des coûts.

Deux parties constituent ce travail, la première abordera les données bibliographiques relatives avec le paludisme, et la deuxième sera consacrée au cadre expérimental et donc la présentation des résultats ainsi que leurs interprétations s'en suivront.

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