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Audit interne et performance d'une entreprise. Cas de la SNCC/Katanga.


par Clovis CIMANAGA NDJALE
Institut Supérieur de Commerce (ISC) - Licence en Sciences commerciales et financières 2018
  

Disponible en mode multipage

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Juillet 2019

I

INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE

Département de sciences commerciales et financières

ISC/LUBUMBASHI

B.P. 387

« L'AUDIT INTERNE ET LA

PERFORMANCE D'UNE ENTREPRISE»

CAS DE LA SNCC

Presenté par CIMANGA NDJALE Clovis

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de licencié en Sciences commerciales et financières

Année académique 2018-2019

II

INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE

Département de sciences commerciales et financières

ISC/LUBUMBASHI

B.P. 387

PERFORMANCE D'UNE ENTREPRISE»

« L'AUDIT INTERNE ET LA

CAS DE LA SNCC

Presenté par CIMANGA NDJALE Clovis

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de licencié en Sciences commerciales et financières

Option : Comptabilité

Dirigé : Prof. KABANGE KITENGE Armand

I

EPIGRAPHE

«The audit function has always been perceived by public managers as skin to visit to the dentist. Everyone knows it is necessary, but no one like it»

By Bf REED & f.W SWAIN, Public Finance Administration, 1997

Ou

« La fonction d'audit a toujours été perçue par les gestionnaires publics
comme s'apparentant à une visite chez le dentiste. Tout le monde sait que

c'

est nécessaire, mais personne ne l'aime »

Traduction via Google Traduction

Clovis NDJALE

II

DEDICACE

Je dédie ce mémoire à :

A vous mes chères parents NDJALE Célestin et KUTEKEMENYI Thérèse, ce modeste travail qui est le fruit de vos interminable conseils, assistance, et soutient moral, en témoignage de ma reconnaissance et mon affection dans l'espoir que vous en serez fiers.

A mes frères et soeurs NYEMBUE, KINDIBU et IKOPO au quel je souhaite beaucoup de réussite dans leurs études.

III

REMERCIEMENTS

Tout d'abord nous adressons nos profonds remerciements

A notre Directeur Le Professeur KABANGE KITENGE Armand, pour avoir accepté de dirigé ce précieux bijoux scientifique.

Nous exprimons également notre gratitude à notre encadreur de mémoire, le CT Jean Paul MONGA MUDILO pour sa grande disponibilité, son écoute et son suivi tout au long de ce travail. Ainsi que pour sa patience et sa compréhension des situations diverses et variées. Je désire qu'il trouve en ces mots toute ma reconnaissance pour ses précieux conseils et assistance.

Nos vifs remerciements, à tous les responsables d'audit interne et le cadre dirigeant de l'entreprise SNCC, pour leur chaleureux accueil.

Nous remercions aussi l'ensemble du personnel administratif du département des sciences commerciales financières, option comptabilité à l'institut supérieur des commerces ISC en sigle.

Nous ne pourrons terminer sans exprimer nos profondes reconnaissances à notre famille qui n'a cessé de me soutenir tout au long de mon parcours universitaire, un grand MERCI à mon père NDJALE APOMAKA qui m'a supporté dans les moments difficiles et à ma mère KUTEKEMENYI Thérèse qui a été la première à avoir cru en nous et à nous avoir poussés à faire des études universitaires.

A maman Sidonie pour ses conseils, encouragement ainsi que soutient porté à nos études.

Ainsi nous remercions nos frères et soeurs : Bazin, Thesa, Nestorine, Tony, Claude, Fiston, Siméon, Rose, Alain, Célestine, Sidonie et Benjamin (Ndjale), pour vos encouragements et soutient vis-à-vis de nous, rien n'est plus important que l'amour que nous portons les uns envers les autres.

IV

À tous mes amis, tous mes collègues et tous ceux qui de près ou de loin par leur présence ou par leurs pensées ont contribué à l'élaboration de ce présent mémoire.

Clovis NDALE

V

Liste des abréviations

SNCC : Société nationale de chemins de fer du Congo

A I : Audit interne

C I : Contrôle Interne

A E : Audit Externe

IIA : L'Institute of internal auditor

ASC : Accounting standard committe

AACI : Association des auditeurs et conseillers internes algeries

CIA : Certified internal auditors

CNCC : La compagnie nationale des commissaires aux comptes

FASB : Financial accounting standards board

FRPA : Feuilles de révélation des problemes apparents

IASC : International accounting standards committee

IIA : The institute of internal auditors

IFAC : International fédération of accountants

IFACI : Institut français des auditeurs et des contrôleurs internes

MPA : Modalités pratiques d'application

OCDE : Organisation de coopération et de développement économique

OEC : L'ordre des experts comptables

RDC : République Démocratique du Congo

DG : Directeur Générale

IASB : The Internal Audit Standards Board

ECIAA : Confédération Européenne des Instituts d'audit interne

UFAI : L'union Francophone de L'audit interne

QCI : Le Questionnaire de contrôle interne

TAFF) : la grille d'analyse des taches, tableaux des forces et faiblesses

COSO : Committee Of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission.(Comité des

organisations parrainées de la commission de Treadway.)

CNCC : la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes

VI

Liste des tableaux

Tableau N°01 : Les normes de qualification et de fonctionnement

 

20

Tableau N°02 : Comparatif entre audit interne et le contrôle de gestion

 

24

Tableau N° 03 : Cadre d'analyse

 

38

Tableau N°04 : Profil des réponses aux entretiens

 

..48

Tableau N°05 : Grille d'entretien

 

49

Tableau N°06 : Chiffre d'affaire de la SNCC (2016-2018)

 

51

Tableau N°07: Excèdent brute d'exploitation de la SNCC

 

52

Tableau N° 08: Résultat net

 

53

Tableau N° 09 : Facteur déclencheurs de la contreperformance

 

.55

Tableau N° 10 : Récapitulatif de 5M+2 (Diagramme d'ISHIKAWA)

 

59

Tableau N°11 : Retranscription des données de l'enquête

 

..66

Tableau N°12 : Les Etat financiers de la SNCC 2016-2018

70

 

VII

Liste des figures

Figure N°01 : Modèle théorique explicatif

39

Figure N° 02 : Chiffre d'affaire de la SNCC 2016-2018

51

Figure N° 03 : Excédent Brut d'exploitation (selon le logiciel Gretel)

52

Figure N° 04 : Résultat net

.53

Figure N°05 : Graphique la part de chaque facteur contribuant à la contreperformance

56

Figure N°03 : Diagramme de barre sur le niveau de chaque facteur

...57

Figure N°04 : Présentation du Diagramme d'ISHIKAWA

.60

VIII

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE I

DEDICACE II

REMERCIEMENTS III

Liste des abréviations V

Liste des tableaux VI

Liste des figures VII

TABLE DES MATIERES VIII

CHAPITRE PREMIER 1

1. INTRODUCTION GENERALE 1

1.1. PHENOMENE OBSERVE 2

1.2. PROBLEME A TRAITER 2

1.3. QUESTION DE DEPART 2

1.4. LA REVUE DE LECTURE 3

1.5. PROBLEMATIQUE 6

1.6. HYPOTHESES 7

1.7. LES APPROCHES METHODOLOGIQUES 8

a. Approche quantitative 8

b. Approche qualitative 9

c. Approche systémique 9

1.7.1. LES METHODES ET TECHNIQUES D'ANALYSE DE DONNEES 9

a. La Méthode analytique 9

1.7.2. LES METHODES ET TECHNIQUES DE COLLECTES DES DONNEES 9

a. La Techniques documentaires 10

b. La Technique d'interview 10

1.8. OBJET D'ETUDE 10

1.9. JUSTIFICATION DU SUJET 10

1.10. DELIMITATION DU SUJET 12

1.10.1. STRUCTURE DU MEMOIRE 12

CHAPITRE DEUXIEME : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 13

2.1. DEFINITION DES CONCETS 13

Concepts de bases 13

a. Audit 13

b. Audit Interne 13

c. La Performance 14

IX

d. L'Entreprise 14

Concepts connexes 14

a. Audit externe 14

b. Le contrôle interne 14

c. L'audit de management 15

2.2. CADRE THEORIQUE 15

A. CADRE THEORIQUE SUR L'AUDIT INTERNE 15

1. Historique de l'Audit 15

2. Evolution et définition de l'audit interne : 15

1) Evolution historique 15

2) Définition de l'audit interne : 16

3. Caractéristiques et objectifs de d'audit interne : 18

a) Caractéristiques de la fonction d'Audit interne : 18

b) Objectifs de d'audit interne : 18

c) L'organisation de l'audit interne : 19

d) Les normes de l'audit interne : 19

e) La charte d'audit interne 21

f) Les formes de l'audit interne 21

g) La fonction d'audit interne et les fonctions proches 23

h) Le statut de l'auditeur : 26

a. Les bénéficiaires de l'audit : 26

b. Les objectifs de l'audit interne : 27

c. Le champ d'application de l'audit : 27

d. La prévention de la fraude : 27

e. L'indépendance de l'auditeur : 27

f. La périodicité des audits : 28

g. La méthode de l'auditeur : 28

h. Les complémentarités : 28

B. CADRE THEORIQUE SUR LA PERFORMANCE 28

1. La performance 28

1.1. Evaluation de la performance 29

1.2. Indicateur de performance 29

L'axe financier : 30

L'axe interne : 30

1.3. L'amélioration de la performance par l'audit interne: 30

- La prise de décision : 30

X

1.4. La performance de l'entreprise 31

1.5. La performance du contrôle interne 31

C. LA THEORIE DES COUTS DE TRANSACTION 34

D. ETUDES THEORIQUES 36

E. ETUDES EMPIRIQUES 37

2.3. CADRE D'ANALYSE 38

2.3.1. MODELE THEORIQUE EXPLICATIF 38

2.4. PRESENTATION DU CHAMP EMPIRIQUE (SNCC/L'Shi) 39

2.4.1. PRESENTATION DE LA SNCC 39

1.1. HISTORIQUE 39

a. Création de la SNCC (entreprise publique) 40

b. SITUATION GEOGRAPHIQUE 41

c. OBJET SOCIAL 41

2.4.2. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNEMENT 41

1. Structure 41

A. Le conseil d'administration 42

B. Le comité de gestion 42

C. Le collège des commissaires aux comptes 42

2. ORGANIGRAMME 43

2.5. ANALYSE PHESTEL ET SWOT 44

2.5.1. Analyse PHESTEL 44

2.5.2. Analyse SWOT 46

CHAPITRE III : RESULTATS DE L'ETUDE 47

3. INTRODUCTION 47

3.1. PRESENTATION DES ENQUETES 47

3.2. ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNEES 51

3.2.1. TRAITEMENT DES DONNEES 51

3.3. DIAGRAMME D'ISHIKAWA 58

3.4. INTERPRETATION DU DIAGRAMME D'ISHIKAWA 61

3.5. DISCUSSION DES RESULTATS 62

CONCLUSION GENERALE 64

RECOMMANDATIONS 66

BIBLIOGRAPHIE 67

1

CHAPITRE PREMIER

1. INTRODUCTION GENERALE

Les entreprises, les organisations ainsi que les institutions commerciales et financières sont en permanence confrontées à l'amélioration de leurs performances dans un environnement qu'elles souhaitent sécurise. Cette amélioration est de plus en plus recherchée au travers d'une décentralisation de la prise de décisions pour en assurer la pertinence et la mise en oeuvre rapide. Dans ces conditions, le chef d'entreprise, le dirigeant est naturellement amené à s'interroger sur la maîtrise du fonctionnement de l'organisation, par lui-même et ses collaborateurs.

La fonction d'audit interne donne à cet égard l'assurance raisonnable que les opérations menées, les décisions prises sont « sous contrôle » et qu'elles contribuent donc aux objectifs de l'entreprise. Et si tel n'était pas le cas, elle apporterait des recommandations pour y remédier. Pour ce faire, l'audit interne évalue le niveau du contrôle interne, c'est-à-dire la capacité des organisations à atteindre efficacement les objectifs qui leur sont assignés et à maîtriser les risques inhérents à leur activité. C'est donc une fonction éminemment utile aux dirigeants, quel que soit leur niveau de responsabilités, ce qui explique son développement au cours de ces deux dernières décennies avec une extension de son champ d'action sur l'efficacité et la performance au-delà de la simple conformité.

La RDC, comme d'autres pays, a connu ces dernières années une large diffusion du phénomène de corruption et de fraude, à l'image de détournement des fonds destiné à la subvention des entités publiques, a mis sur le devant de la scène la nécessité de renforcer les dispositifs de l'audit et du contrôle interne, ce qui a amené le législateur a légiféré de nouvelles lois, instructions et règlements en matière d'audit interne, Dans le but de conduire les entités à plus de transparence, surtout en matière d'information financière, et de les aider à créer de la valeur . Ces entreprises sont obligées non seulement de créer une fonction d'audit interne mais aussi de renforcer son rôle dans l'amélioration du système du contrôle interne, ce mécanisme peut conduire ces entreprises a créèrent la valeur ajoutée, A cet effet, notre sujet est présenté comme suit : « l'audit interne et la performance d'une l'entreprise cas de la SNCC».

2

1.1. PHENOMENE OBSERVE

Nul n'ignore que toute étude (Recherche scientifique) ne peut être réalisé sans un phénomène observé au préalable, qui découle des évènements constituent un dysfonctionnement dans une entreprise.

C'est ainsi que pour ce qui nous concerne nous avons constaté au sein des entreprises de Lubumbashi en générale et particulièrement la Société Nationale de Chemin de Fer du Congo (SNCC) ce qui suit.

L'inefficacité de l'audit interne au sien de la SNCC se dévoile par le non-respect de son rôle dans l'entreprise qui est d'assurer, conseiller, améliorer l'efficacité des processus de gestion des risques, améliorer le système de gestion et la gouvernance pouvant faire de cette dernière performante ; dans sa prise de décision et en créant de la valeur ajoutée, pour l'entreprise constitue l'atteinte des objectifs assignés. Ce partant de ce principe « la performance de l'entreprise est une alliance entre l'efficacité et l'efficience » que découle la formulation de phénomène observé.

1.2. PROBLEME A TRAITER

Dans un environnement de plus en plus turbulent et en perpétuelle mutation, le développement rapide des nouvelles technologies, la mondialisation, les clients de plus en plus exigeants, l'augmentation des incertitudes et des risques, les problèmes d'ordre éthique, et plusieurs autres facteurs, les managers ont besoin de manière croissante d'un système de contrôle interne performant qui leur permettent de mieux gérer leurs entreprises et qui leur apporte une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs.

Ainsi donc dans le cas de notre étude le problème à élucider est de savoir : les facteurs qui expliquent la contreperformance de la Société Nationale de Chemin de Fer du Congo(SNCC) ?

1.3. QUESTION DE DEPART

Face à la contreperformance du système d'audit interne de plusieurs entreprises de la place, notre souci est de dire sur quoi porte notre travail. Nous devons donc répondre à la question « de quoi s'agit-il ? Donc nous posons le problème »

3

1.4. LA REVUE DE LECTURE

Elle n'est d'autre qu'un survol des littératures antérieures en rapport avec l'objet d'étude. Cette critique consiste en une étude systématique de l'objet de la recherche en vue d'y apporter sa contribution pour ne pas tomber dans les redites de nos prédécesseurs.

Jacques RENARD (2017), « Théorie et pratique de l'audit interne ». Les entreprises, les organisations sont en permanence confrontées à l'amélioration de leurs performances dans un environnement qu'elles souhaitent sécuriser. Cette amélioration est de plus en plus recherchée au travers d'une décentralisation de la prise de décisions pour en assurer la pertinence et la mise en oeuvre rapide. Dans ces conditions, le chef d'entreprise, le dirigeant est naturellement amené à s'interroger sur la maîtrise du fonctionnement de l'organisation, par lui-même et ses collaborateurs.

L'auteure nous montre que la fonction d'audit interne donne à l'entreprise l'assurance raisonnable que les opérations menées, les décisions prises sont « sous contrôle » et qu'elles contribuent donc aux objectifs de l'entreprise. Et si tel n'était pas le cas, elle apporterait des recommandations pour y remédier. Pour ce faire, l'audit interne évalue le niveau du contrôle interne, c'est-à-dire la capacité des organisations à atteindre efficacement les objectifs qui leur sont assignés et à maîtriser les risques inhérents à leur activité.

Elisabeth Bertin (2017), « Audit interne - Enjeux et pratiques à l'international ». L'audit interne, fonction clé de l'entreprise L'audit interne est devenu un acteur majeur du dispositif de maîtrise des risques, du contrôle interne et de la gouvernance des sociétés. La fonction en elle-même est de plus en plus large et la valeur ajoutée des missions des auditeurs internes leur confère une véritable force de proposition et de conseil. Cette évolution, qui s'est accélérée à la suite de la promulgation du Sarbanes-Oxley Act (2002) et dans un contexte d'internationalisation croissante des entreprises et de multiplication des fusions-acquisitions, engendre de nouvelles problématiques.

Cet ouvrage donne une vision très complète des spécificités et des enjeux de l'audit interne en contexte international. Outre l'actualité du sujet, son intérêt réside dans le large éventail des thèmes traités :

? la démarche et les dimensions organisationnelles et comportementales de l'audit interne ;

? l'audit des processus qui présentent des spécificités à l'international ;

4

? l'impact des évolutions réglementaires récentes et prévisibles sur la fonction d'audit interne.

Les lecteurs trouveront là une culture complémentaire, des éléments de méthodologie, une prise de recul et des pistes de réflexion, relatifs à l'exercice de l'audit interne à l'international.

Zied BOUDRIGA (Tunisie, sep 2012), « L'audit interne : organisation et pratiques ». L'auteur de ce présent ouvrage montre que La mondialisation du système de management de l'entreprise ne peut être menée avec succès qu'à travers des outils et des moyens censés être efficaces. Á ce titre, l'audit interne avec le management des risques et le contrôle interne constituent l'outil précieux pour réussir la mutation majeure dans le système de management de l'entreprise. Le professionnalisme des auditeurs internes et l'élargissement de l'éventail des missions de l'audit interne doivent permettre de les satisfaire. Améliorer l'image de marque de l'audit interne auprès des clients de l'audit, c'est augmenter la qualité des prestations à valeur ajoutée. Pour ce faire, il revient aux auditeurs internes de savoir évaluer et apprécier le processus de management des risques et le dispositif de contrôle interne, de recommander la mise en oeuvre d'un bon gouvernement d'entreprise en évitant la confusion des rôles avec les fonctions voisines et en disposant de bonnes relations notamment avec la Haute Direction, le Conseil d'Administration et le Comité d'Audit et d'être enfin un véritable acteur de changement en faisant preuve de professionnalisme, de créativité et d'innovation.

Cet ouvrage consacré aux pratiques et aux nouveaux enjeux de l'audit interne au plan national et international, Il ne prétend en aucun cas à l'exhaustivité, mais cherche à dégager de façon explicite les grandes tendances de pratique et d'évolution de la fonction d'audit interne en Tunisie et dans le monde. Il s'appuie sur les pratiques et les publications issues des organisations professionnelles des auditeurs internes telles que The Institute of Internal Auditors (IIA), l'Institut Français des Auditeurs et Contrôleurs Internes (IFACI) et la Confédération Européenne des Instituts d'Audit Interne (ECCIIA) et autres.

OUADA YAZID YAICH (2010), « COSO1 et COSO2 » Référentiels du contrôle interne ». Le référentiel COSO définit le contrôle interne comme un processus mis en oeuvre par les dirigeants à tous les niveaux de l'entreprise et destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des trois objectifs suivants :

5

? l'efficacité et l'efficience des opérations ; ? la fiabilité des informations financières ; ? la conformité aux lois et règlements.

On notera que ces objectifs correspondent en grande partie aux préoccupations des investisseurs.

Dans cet article l'auteur fait une comparaison entre le contrôle interne et le management des risques en se conformant aux COSO1 et COSO2 qui constitue les référentiels du contrôle interne.

Il relève que le contrôle interne est un processus mis en oeuvre par la direction d'une entreprise pour lui permettre de maitriser les opérations à risques qui doivent être faites par l'entreprise. C'est ainsi que pour cela ses ressources sont mesurées, dirigées et supervisées de façon à permettre au management de réaliser ses objectifs.

RENE DEMEETRE, PHILIPPE LORINO, NICOLAS MOTTIS (2009), « Pilotage de l'entreprise et contrôle de gestion ». Il nous présente l'ensemble des approches théoriques du pilotage des performances des organisations :

? Les approches traditionnelles (plan, budget, centres de profit, prix de cession interne, indicateurs financières financiers, choix)

? Les méthodes les plans relûtes (ABC, ABM, contrôle stratégique balance scorecard, gestion par processus, création de valeur, cout-cible RES/ISR)

Cet ouvrage est entièrement mis à jour dans la cadre de faire comprendre au travers les exemples actuels issus des expériences professionnelles et des activités de conseils des auteurs des façons à observer avec efficience les concepts et techniques présentés.

Benoit PIGE (2017), « Audit et contrôle interne ». Dans une économie mondialisée, ou les relations sociales se distendent et ou les normes morales et sociales connaissent des évolutions très fortes, le besoin de confiance apparait plus que jamais nécessaire. En formalisant les procédures, les mécanismes de contrôle et les règles de supervision, le contrôle interne apporte la garantie que le produit ou le service réalisé correspond bien aux caractéristique qui lui sont attribuées. L'audit est le complément, la certification (le plus souvent externe) que les procédures de contrôle interne fonctionnent et sont adaptées, et que le produit ou le service réalisé respecte les normes en vigueur. Sans un

Selon KWANDA MUZINGA Simplice (2010-2011) dans son cours d'introduction à la recherche scientifique, UNILU, deuxième graduat ; la problématique est

6

système de contrôle interne efficace et efficient qui apporte la garantie d'un réel pilotage de l'organisation, et sans un audit de qualité qui apporte aux parties prenantes la confiance dans l'information transmise, c'est l'ensemble du système de gouvernance de l'entreprise qui s'effondre.

L'auteur montre comment à partir du contrôle interne le pilotage, la maitrise et la performance d'une entreprise peut être atteint à partir de ces éléments prés cités et aussi que le respect de dispositifs mis en place dans l'entreprises, leurs applications peuvent aussi contribuent à une amélioration du système de gestion d'une entreprise.

BOURAS BOUKHALFA (2014-2015), Mémoire de master en comptabilité et audit « La contribution de l'audit interne à la performance de l'entreprise ». La fonction d'audit interne, qui est un outil de pilotage du système de contrôle interne donne à cet égard l'assurance raisonnable que les opérations menées, les décisions prises sont « sous contrôle» et qu'elles contribuent donc à la réalisation des objectifs de l'entreprise en prenant appui sur les procédures, les lois et les règles de la profession. Et de proposer les recommandations pour une meilleure amélioration de l'activité.

Dans ce mémoire le rédacteur est partie d'un problème observé qui consisté à savoir si « La fonction audit interne veille-t-elle à l'amélioration du système du contrôle interne de l'entreprise en ayant de l'impact sur sa performance ? » alors comme hypothèse il a démontré que La fonction d'audit interne veille à la capacité du système du contrôle interne à réaliser les objectifs du contrôle. mais en fin d'étude et recherche il est parvenu a confirmé son hypothèse en ceci après notre mission d'audit menée au niveau de cette entreprise, que l'audit interne apporte une vraie valeur à l'amélioration du système du contrôle interne en termes d'efficacité, à travers la détection des insuffisances, les forces et les faiblesses des dispositifs de contrôle interne et de maîtrise des risques opérationnels

1.5. PROBLEMATIQUE

Pour QUIVY CAMENHOLITH (1985) la problématique est une approche théorique qu'ont décidé d'adopter pour traiter le problème posé par la question de départ, elle est une manière d'interroger les phénomènes étudiés.

7

un ensemble de questions posées dans un domaine donné de la science en vue d'une recherche des solutions.

Pour SEM et CORNET (2017) la problématique est une formulation de la question centrale de recherche. Il s'agit de l'ensemble des questions pertinentes que se pose un chercheur sur le phénomène observé. En effet, problématiser consiste de se situer dans un champ de question intellectuellement légitime. Il faut avoir des connaissances pour se poser des problèmes.

Quant à nous, la problématique n'est encore qu'une présomption ou une spéculation hypothétique qu'il faudra soumettre à l'épreuve des faits. C'est ainsi que sans ignorer toute recherche qui se veut scientifique doit avoir une problématique autour de laquelle gravite ou se focalise sa recherche. Ainsi, notre problématique gravite autour des questions suivantes :

Quels sont les facteurs qui expliquent la contreperformance de la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo (SNCC) ?

La fonction d'audit interne veille-t-elle à l'amélioration du système de contrôle interne de l'entreprise en agissant sur sa performance ?

Le contrôle interne a-t-il de l'impact sur la performance d'une entreprise ?

1.6.HYPOTHESES

Une hypothèse de travail est une proposition, une idée provisoire, une idée directrice, une tentative d'explication qui peut être tenue comme vérité et que l'on doit affirmer après analyse. MULUMBATI NGASHA, (manuel de sociologie générale, 1980 ; 21)

Pour SEM et CORNET (2017), Une Hypothèse est un ensemble des propositions de réponses à la question de recherche, Il s'agit d'une proposition anticipée, une affirmation provisoire qui décrit ou explique un phénomène.

L'Hypothèse est une réponse provisoire qui sera confirmée où infirmée selon les résultats des investigations du chercheur, D'après LUCIDE BULA (2009).

Quant à lui TREMBAY, MANNHEIM et RICH (2006), Elle est un énoncé déclaratif précisant la relation anticipé et plausible entre des phénomènes observés, établit une relation à vérifier en comparant les fais, des événements, des concepts.

8

Ainsi nous allons examiner les hypothèses suivantes :

Faisant allusion à nos observations faites sur la société nationale des chemins de fer du Congo, il y a lieu de dire que les facteurs qui expliquent la contreperformance de l'entreprise seraient d'ordre endogène et exogène.

Facteurs endogènes

- L'inefficacité dans l'application des procédures de contrôle interne ,

- Non-respect des procédures ,

- Manques des suivis des recommandations par les auditeurs ,

- Manque de formation des agents en matière des risques ,

- Insuffisance du personnel qualifié,

Facteurs exogènes

- Manque d'implication de l'Etat dans le maintien de la bonne gouvernance des entités publiques en générale et en particulier la SNCC ,

- L'impunité sur les fautes graves commissent dans l'entité par les dirigeants et les dirigés.

L'efficacité de l'audit interne d'une entité pourrait s'appréhender à travers les indicateurs d'efficacité et d'efficience du contrôle interne, et dans l'atteinte des objectifs qu'elle s'est fixée au préalable , La fonction d'audit interne veille à la capacité du système du contrôle interne à réaliser les objectifs du contrôle. La performance d'une entreprise peut être évaluée à travers sa capacité à atteindre les objectifs.

Le contrôle interne impacte la performance de l'entreprise dans le sens que l'amélioration des performances, le développement de la rigueur et la gestion rationnelle de l'entreprise constitueraient ses objectifs.

1.7. LES APPROCHES METHODOLOGIQUES a. Approche quantitative

Cette méthode vise à recueillir les données observables et quantitatives, en effet, elle fait appel à des techniques de questionnaires ou de recherche documentaires.

KITABA-KYA-GOANYS (2012) a défini que les techniques sont des procédés, des outils qui permettent aux chercheurs de récolter les informations sur terrain.

9

b. Approche qualitative

Selon le professeur LAKI MAURICE (2004) la méthode qualificative part d'une situation concrète comparant un phénomène particulier qu'il ambitionne de comprendre et non de démontrer, autrement dit, elle fait appel à des techniques de collecte des données qui comprennent l'entretien.

c. Approche systémique

Cette dernière nous a aidés entant qu'auditeurs internes à observer la réalité en la considérant comme étant formée d'éléments dynamiques inter-reliés.

Cette approche exige que les auditeurs internes portent leur attention sur la réalisation des objectifs qui justifient l'existence d'un système (l'entreprise) et sur les critères leur permettant d'en vérifier la performance.

1.7.1. LES METHODES ET TECHNIQUES D'ANALYSE DE DONNEES

En vue de mieux analyser la problématique de la performance de l'audit interne du système de gestion de la SNCC pouvant permettre à cette dernière d'atteindre les objectifs assignés.

Nous avons opté pour la méthode analytique et la méthode d'échantillonnage qui nous ont permis à présenter l'entreprise sous examen.

a. La Méthode analytique

Elle a été utilisée dans l'analyse des données, des états financiers et de divers documents de la SNCC. Et elle nous a permis de traiter systématiquement toutes les informations et les données collectées en insistant sur chaque cas.

b. La méthode d'échantillonnage subjectif

Elle nous a aidés à nous adresser à la personne la mieux indiquée pour qu'elle nous fournisse les données recherchées. (D.R. ANDERSON et ALU, Statistique pour l'économie et la gestion, 2010).

1.7.2. LES METHODES ET TECHNIQUES DE COLLECTES DES DONNEES Toute recherche scientifique, en vue de récolter les données, est sensée recourir à cet instrument permettant de pouvoir rendre véraces nos hypothèses.

10

Ainsi nous avons recourir à la Technique : documentaire et d'interview.

a. La Techniques documentaires

Elles consistent à étudier et à analyser les documents pour arriver à déterminer les faits dont ces documents portent des traces (MULUMBATI NGASHA 1980).

Elle nous a été utile dans la mesure où elle nous a permis d'exploiter les différents documents nécessaires tels que les ouvrages scientifiques, Le Questionnaire de contrôle interne (QCI), la grille d'analyse des taches, tableaux des forces et faiblesses (TAFF), les notes de cours, les rapports annuels de La SNCC, etc. afin de réunir les informations théoriques nécessaires à la rédaction de notre travail.

b. La Technique d'interview

C'est un procédé d'investigation scientifique utilisant une procédure de communication, en relation avec le but qu'on s'est assigné.

Elle nous a été d'une grande utilité sur le terrain où nous avons pris contact avec le personnel chargé d'audit interne de la SNCC qui nous a fourni des informations utiles pour l'élaboration de notre mémoire.

1.8. OBJET D'ETUDE

Pour ce présent Mémoire l'objectif poursuivi en traitant ce sujet est de voir s'améliorer la performance de la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo (SNCC) à travers l'efficacité de son service d'audit interne.

1.9.JUSTIFICATION DU SUJET

L'Ambition primaire de tout chef d'entreprise est de voir son entreprise prospérer et évoluer à travers le temps et être compétitive. Cela s'exécute nécessairement par la capacité des différents acteurs de l'entreprise à agir de manière cohérente et efficiente pour atteindre les objectifs assignés par l'entreprise qui ne serait d'autre que la maitrise des activités et la création de la Valeur ajoutée.

C'est ainsi que l'audit interne départ sa mission d'améliorer le système de gestion mise en place dans la entreprise (contrôle interne), qui en suite permettra de détecter les failles et les faiblesses du système en relèvent leurs origines et causes ainsi les dirigeants de

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l'entreprise pourrons avoir la maitrise sur les opérations de l'entité et cela permettra à l'entreprise à atteindre ses objectifs. A cet effet le sujet de notre étude sera nommé comme suit : « Audit interne et performance d'une entreprise cas de la Société Nationale de Chemin de Fer du Congo ».

La fonction de l'audit interne n'existe pas au niveau de toutes les entreprises que ça soit publiques ou privées, contrairement à ce qu'on croit, elle devrait être rendu compte par toutes les entreprises. En effet elle joue le rôle fondamental à l'application de politiques et directives de la direction, ainsi que l'assurance de l'existence d'un bon système de contrôle interne.

Ainsi le choix de ce sujet n'est pas un hasard mais par contre, il s'instruit essentiellement dans le fait de démontré aux dirigeants des entreprises que le rôle joué par l'audit interne dans la gestion des opérations de l'entreprise est d'une importance capitale car il permet la détection des lacunes pouvant intercaler la performance de cette dernière.

Alors l'intérêt de cette Recherche réside dans trois raison à savoir : Personnel, Scientifique et Managériale.

Raison Personnel

Comme tout cadre universitaire, l'excellence dans un domaine quelconque est le rêve de tout cadre digne de ce titre, pour notre cas, nous aimerions améliorés et accroitre encore plus d'avantage nos connaissances en ce qui concerne l'efficacité de l'audit interne et la performance dans une entreprise et approfondir nos connaissance et compétence en audit interne, performance et contrôle interne. Comme ce le cas de notre recherche.

Raison Managériale

Ce présent travail scientifique aidera et renforcera tous niveau de responsabilité de la Société Nationale de Chemin de Fer du Congo (SNCC) en leurs démontrant le pourquoi de la contreperformance de leur entreprise et le non détection des failles, fraudes et faiblesses par le contrôle interne au sein de l'entreprise ; Et leurs apportés un éclairage sur l'ensemble de leur entreprise et les aides à apprendre de décisions appropriées.

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Raison Scientifique

La Curiosité scientifique de savoir l'accroissement de la valeur ajoutée et maitrise que devrait avoir les dirigeants de la Société Nationale de Chemin de Fer du Congo (SNCC) sur l'ensemble des opérations de l'entreprise, si réellement l'audit interne participer à la performance de l'entreprise en créant un mécanisme ou système de gestion que pourrait permettre d'améliorer et avoir la maitrise sur toutes les opérations de l'entreprise. Et apporter à la science un de plus sur l'audit interne et la mise en application de procédure assignée pour atteindre l'efficacité et la performance, et augmenter sa valeur ajoutée.

1.10. DELIMITATION DU SUJET

Comme tout travail scientifique ce dernier doit être délimité dans le temps et dans l'espace. Afin de nous permettre de spécifier le cadre ou les limite de notre cadre.

Pour éviter de traiter un sujet de recherche vague, nous avons délimité notre sujet dans le temps et dans l'espace.

o Dans le temps, notre recherche porte sur une période de 3 ans allant de 2016 à 2018;

o Dans l'espace, notre étude porte sur la Société Nationale de Chemin de Fer du Congo (SNCC), dans la ville de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga en RD Congo.

1.10.1. STRUCTURE DU MEMOIRE

Hormis la conclusion générale, notre Travail scientifique comporte quatre grands

chapitres à savoir:

- Le premier chapitre parle de l'Introduction générale ;

- Le deuxième chapitre est focalisé sur le Cadre conceptuel et théorique ;

- Le troisième chapitre porte sur la Présentation de champ empirique ;

- Et enfin le quatrième chapitre traite sur les résultats de l'étude.

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CHAPITRE DEUXIEME : CADRE CONCEPTUEL ET

THEORIQUE

2.1.DEFINITION DES CONCETS Concepts de bases

Il sera question de donner quelques définitions des concepts de base qui constituent notre sujet de travail et en donnant leurs usages à travers ces lignes. C'est pour quoi EMILE DURKEIM (1993), disait que « le savant doit d'abord définir ce dont il parle afin que l'on sache de quoi il parle exactement » d'où nous aurons :

? Audit ;

? Audit interne ; ? Performance ; ? Entreprise.

a. Audit

L'audit consiste en un examen mené par un professionnel indépendant sur la manière dont est exercée une activité, et sur les informations élaborés par les responsables, par rapport à des critères d'appréciations relatifs à cette activité (H. BOUQUIN, 1996).

Pour Benoit PIGE (2009), L'audit est une activité de contrôle qui consiste en une expertise de l'organisation. Ceci implique que les travaux doivent être effectués selon une structure logique, rassembler et analyser de façon objective les preuves.

b. Audit Interne

L'audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide une organisation à atteindre ses objectifs en adoptant une approche systématique et méthodique pour évaluer et améliorer l'efficacité des processus de gestion des risques, de contrôle et de gouvernance SCHIEK, (2012).

Selon l'IIA (2004), l'audit interne est une action indépendante qui apporte des conseils et une assurance objectifs. Concernant le management des risques, son principal rôle consiste à donner au conseil l'assurance objective que la gestion des risques et efficace.

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Pour L'IFACI (2000), L'audit interne exerce à l'intérieur de l'organisation une fonction d'évaluation pour examiner et apprécier le bon fonctionnement, la cohérence et l'efficience de son contrôle interne.

c. La Performance

La performance dans l'entreprise est tout ce qui améliore le couple valeur-cout, c'est-à-dire à améliorer la création nette de la valeur (a contrario, n'est pas forcement performance ce qui contribue a diminué le cout ou à augmenter la valeur, isolement, si cela n'améliore pas le solde de valeur-cout LORINO Philipe, (2003).

BOURGUIGNON (2000) définit la performance « comme la réalisation des objectifs organisationnels, quelles que soient la nature et la variété de ces objectifs. Cette réalisation peut se comprendre au sens strict (résultat, aboutissement) ou au sens large du processus qui mène au résultat (action).

d. L'Entreprise

Pour lui JHON LWANDU, (2015). Une entreprise est définit comme une unité économique organisée qui, par la combinaison des facteurs de production, produit les biens et services pour un marché déterminé en poursuivant les objectifs multiples.

L'Entreprise est définit comme une action d'entreprendre c'est-à-dire comme une initiative, une conduite de façon volontaire et organisé en vue d'attendre un objectif économique, ELIE COHEN, (1991).

Sur base de ces définition, nous pouvons caractériser l'entreprise comme étant l'unité de production qui après avoir décidé du choix, de la qualité et de la quantité des biens et des services à produire, en fonction de la demande du marché et après avoir déterminé les modes de production à utiliser engage les facteurs de façon à réaliser la combinaison la plus bénéfique de leurs interventions.

Concepts connexes

a. Audit externe

L'audit externe est une fonction indépendante de l'entreprise dont la mission est de certifier l'exactitude des comptes, résultats et états financiers

b. Le contrôle interne

D'après la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC), « Le contrôle interne est constitué par l'ensemble des mesures de contrôle comptable et autres que la direction définit, applique et surveille sous sa responsabilité, afin d'assurer la protection du

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patrimoine, la régularité et la sincérité des enregistrements comptables et des comptes annuels qui en résultent, la conduite ordonnée et efficace des opérations de l'entreprise, la conformité des décisions avec la politique de la Direction ».

c. L'audit de management

Pratiquer l'audit de management c'est observer les choix, les mesurer dans leurs conséquences et attirer l'attention sur les risques ou les incohérences.

« L'audit de mangement consiste à évaluer la qualité de l'approche du risque et du contrôle interne adoptée par les managers, dans le cadre des objectifs de management ».

2.2. CADRE THEORIQUE

A. CADRE THEORIQUE SUR L'AUDIT INTERNE

1. Historique de l'Audit

La pratique de l'audit a connu au cours des dernières décennies un développement considérable marqué par une triple extension : extension dans son objet qui est passé de la conformité à la performance, extension dans ses objectifs, de la recherche de la fraude à une fonction d'assistance, extension du champ d'application, d'un audit comptable et financier à un audit opérationnel et stratégique.

Il est nécessaire de donner premièrement un descriptif global de l'audit interne à travers son évolution historique et définitions, en suite on parlera de l'ensemble de ses caractéristiques et objectifs, ainsi, et en fin on abordera les autres disciplines voisines de l'audit interne.

2. Evolution et définition de l'audit interne :

1) Evolution historique

« Beaucoup d'auditeurs remontent l'origine de l'audit à l'époque sumérien ou les premières traces de contrôle se trouvent lorsque ceux-ci vérifiaient que le nombre de sacs de grains entraient dans les magasins que correspondaient aux sacs livrée par les fermiers. »

D'origine latin « auditus ». Il signifie étymologiquement le verbe entendre, écouter. Ce mot a été utilisé par les romains pour désigner un contrôle de la gestion des provinces au nom de l'empereur. Ce contrôle a pris cette signification car peu de gens savaient lire et écrire à cette époque et que les contrôles se faisaient, absolument oralement. Ultérieurement, ce contrôle a été développé par les anglo-saxons au début du 19e siècle avec la création du premier cabinet d'audit à LONDRES. Ce dernier a été chargé de détecter les

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anomalies, les fraudes et les risques au sein des organisations qu'il examine. Quant aux Etats-Unis, la révolution industrielle a conduit à adopter des méthodes pour contrôler les coûts, la production et les ratios d'exploitation. Ceux-ci ont été les principaux accélérateurs du développement de la profession comptable. C'est là où les entreprises américaines ont ressenti la nécessité des mécanismes de détection de la fraude et de la responsabilité financière, et les investisseurs de plus en plus compter sur les rapports financiers. (KHELASSI 2005, p 21).

Ensuite, c'est qu'après la crise économique de 1929, l'audit est devenu un processus obligatoire aux États-Unis. A cet effet, la Securities and Exchange Act de 1934 a créé la Securities and Exchange Commission (SEC), qui a donné l'autorité pour la diffusion des normes comptables et préciser les tâches de surveillance des auditeurs. En conséquence, the American Institue of Certified Public Accountants (l'AICPA) a publié le Statement on Auditing procédure (SAP) n°1 en Octobre 1939 et il a fallu que les auditeurs examinent les inventaires et confirment les créances. De ce fait, les auditeurs sont devenus responsables de la vérification de l'entité de l'entreprise.

En (1977) une organisation internationale de la profession comptable nommée « the international fédération of accountants » a été fondée dans le but de créer une forte profession comptable. Après, en 1996, l'IFAC était composée de 119 organismes comptables professionnels de 86 pays. Il s'agit notamment, des experts-de l'industrie, de commerce, de secteur public, de l'éducation et ceux en pratique privée. La mission de l'IFAC est le développement et la valorisation de la profession pour lui permettre de fournir des services de qualité élevée et constante par l'intérêt public (BELHACHEMI Amina, 2014).

A partir du début du 21e siècle, la nécessité d'émettre un jugement sur la validité globale des états financiers apparaît parallèlement à la recherche de fraudes ou d'erreurs. Les méthodes de sondages sur les pièces justificatives, par opposition à leur vérification détaillée, font leur apparition. Cette évolution a été imposée par la forte croissance de la taille des organisations contrôlées qui a augmenté le coût des audits.

De nos jours l'audit ne se limite pas à la fonction finance et comptabilité mais s'étend également à tous les domaines, on parle ainsi d'audit marketing, d'audit d'environnement, d'audit social,.., autrement dit, d'audit interne.

2) Définition de l'audit interne :

L'audit interne a vu se succéder plusieurs définitions avant que la notion ne soit stabilisé.

Selon l'IIA (the Institue of Internal Auditor) « L'audit interne est maintenant une fonction d'assistance au management. Issue du contrôle comptable et financier la fonction audit interne recouvre de nos jours une conception beaucoup plus large et plus riche

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répondant aux exigences croissantes de la gestion de plus en plus complexe des entreprises : nouvelles, méthodes de direction (délégation, décentralisation, motivation), informatisation, concurrence... » (SCHICK. P, 2007).

Selon l'IFACI (Institut français de l'audit et du contrôle interne) : « L'audit interne est, dans l'entreprise, la fonction chargée de réviser périodiquement les moyens dont disposent la direction et les gestionnaires de tous niveaux pour gérer et contrôler l'entreprise, Cette fonction est assurée par un service dépendant de la direction mais indépendant des autres services. Ses objectifs principaux sont, dans le cadre de révisions périodiques, de vérifier que les procédures comportent les sécurités suffisantes ; les informations sont sincères; les opérations régulières ; les organisations efficaces et les structures claires et bien adaptées» (Ammar. S, 2007).

Définition officielle :

C'est la traduction de la définition internationale adoptée par l'Institut International d'Audit Interne (l'IIA : the Institute of Internal auditors) le 29 juin 1999 et approuvée le 21 mars 2000 par le Conseil d'Administration de l'Institut de l'Audit Interne (IFACI) « L'audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique ses processus de management des risques, de contrôle, et de gouvernement d'entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité » (Schick. P, 2007).

Il est à souligner que la définition officielle, a fait l'objet de controverse. Certains avancent que le mot activité figurant dans la définition signifie que l'audit interne peut faire la place aux cabinets d'audit externe. Alors que la perspective de Jacques RENARD s'oppose en disant qu'on est en contradiction avec le vocable « interne » accolé au mot audit.

Nous partageons également l'avis de l'auteur Jaques RENARD, lorsqu'il regrette la qualification de l'audit interne par « activité » et non pas par « fonction », car une activité est plus élémentaire qu'une fonction et place de ce fait son responsable dans une position subalterne (Jacques Renard, 2007).

En définitive, l'audit interne est une fonction ayant pour but de déceler les principales faiblesses au niveau du management des risques, de contrôle ainsi que la gouvernance de l'entreprise, déterminer les causes, évaluer les conséquences, formuler des recommandations et convaincre les responsables d'agir, ce qui permet ainsi de réaliser les objectifs de l'entreprise (CHEKROUN Meriem, 2013).

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3. Caractéristiques et objectifs de d'audit interne :

a) Caractéristiques de la fonction d'Audit interne :

L'audit interne s'occupe de tout ce que devrait faire un manager pour s'assurer

d'une bonne maitrise de ses activités, il existe trois activités :

- Activité d'évaluation indépendante ;

- Activité d'assistance du management ;

- Activité d'appréciation du contrôle interne.

Activité Indépendante :

La norme 1100 précise que « L'activité d'audit interne doit être indépendante et

les auditeurs internes doivent être objectifs dans l'accomplissement de leur travail.»

L'auditeur interne :

- Doit être rattaché au plus haut niveau de la hiérarchie (avec aucune dépendance ;

fusse-telle opérationnelle ou fonctionnelle) ;

- Ne peut pas intervenir en tant qu'opérationnel ;

- Ne doit pas exercer un contrôle des (sur) les personnes (contrôle interne ou

inspection);

Activité d'assistance du management :

L'audit interne assiste le management en vue :

- D'optimiser le fonctionnement de l'organisation ;

- D'encourager un contrôle efficace à un cout raisonnable ;

Cela est réalisable :

- En menant des enquêtes et analyses ;

- Procédant à des évaluations ;

- En fournissant des informations critiques et pertinentes ;

- En émettant des recommandations et avis.

Activité d'appréciation du contrôle interne :

L'audit interne est une fonction d'appréciation et d'évaluation dont la tâche

essentielle est, notamment, la validation du contrôle interne via :

- La détection de dysfonctionnements éventuels ;

- D'analyse critique des procédures.

b) Objectifs de d'audit interne :

L'audit interne a en permanence deux objectifs :

- Assurer à la Direction l'application de ses politiques et directives, et la qualité du contrôle interne.

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- Aider les responsables concernés à améliorer leur niveau de contrôle et leur

efficacité (les aider à se contrôler).

On peut expliciter les objectifs de l'audit interne sous l'angle de quatre apports :

- S'assurer de l'existence d'un bon système de contrôle interne qui permet de maitriser

les risques ;

- Veiller de manière permanente à l'efficacité de son fonctionnement ;

- Apporter des recommandations pour en améliorer l'efficacité ;

- Informer régulièrement, de manière indépendante la direction générale ; l'organe

délibérant et le comité d'audit de l'état du contrôle interne.

c) L'organisation de l'audit interne :

L'audit interne a été organisé grâce à l'Institute of internal auditor (IIA) qui a été fondé aux Etat-Uni en 1942, l'IIA connu comme une association professionnelle internationale de 122000 membres, il a une activité importante en matière de formation professionnelle et de recherche. Elle a Publiée des ouvrages, revues, et organise même des conférences et colloques.

D'autres regroupements sont apparus dans le but de développer la fonction d'audit interne, l'exemple de la « Confédération Européenne des Instituts d'audit interne » (ECIAA), « L'union Francophone de L'audit interne » (UFAI).

d) Les normes de l'audit interne :

La fonction de l'audit interne s'exerce dans la limite des normes définie par la profession celle-ci est, en effet organisée au plan international. Les normes internationales pour la pratique professionnelle de l'audit interne (ISA) approuvé officiellement par L'IIA en 1978 et publié sont devenues un référentiel essentiel et très important pour les auditeurs internes. Ces normes ont été publiées en 1978 par « The Internal Audit Standards Board » (IASB).

Les Normes ont pour objet :

o De définir les principes fondamentaux de la pratique de l'audit interne ;

o De fournir un cadre de référence pour la réalisation et la promotion d'un large champ d'intervention d'audit interne à valeur ajoutée ;

o D'établir les critères d'appréciation du fonctionnement de l'audit interne ;

o De favoriser l'amélioration des processus organisationnels et des opérations.

On distingue trois types des normes de l'audit interne, des normes de qualification, des normes de fonctionnement et des normes de mise en oeuvre :

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- Les Normes de qualification énoncent les caractéristiques que doivent présenter les organisations et les personnes accomplissant des missions d'audit interne.

- Les Normes de fonctionnement décrivent la nature des missions d'audit interne et définissent des critères de qualité permettant de mesurer la performance des services fournis.

Les Normes de qualification et les Normes de fonctionnement s'appliquent à tous les services d'audit.

- Les Normes de mise en oeuvre précisent les Normes de qualification et les Normes de fonctionnement en indiquant les exigences applicables dans les activités d'assurance (A) ou de conseil (C).

Tableau N°01 : Les normes de qualification et de fonctionnement

Normes de qualification

« Ce que sont l'audit interne et les
auditeurs »

Normes de fonctionnement.
« Ce qu'ils font »

pouvoir et responsabilité

1000 : Mission,

1100 : indépendant et objectivité

2000 - Gestion de l'audit interne

1110- indépendance dans l'organisation

2010 - Planification

1120- Objectivité individuelle

2020 - Communication et approbation

1130- Atteintes à l'indépendance et à

2030 - Gestion des ressources

l'objectivité

2040 - Règles et procédures

1200 : Compétence et conscience

2050 - Coordination

professionnelle

2060 - Rapports au Conseil et à la direction générale

1210- Compétence

2100 - Nature du travail

1220- Conscience professionnelle

2110 - Management des risques

1230- Formation professionnelle

2120 - Contrôle

1300 : programme d'assurance et de la

2130 - Gouvernement d'entreprise

qualité

2200 - Planification de la mission

1310- Evaluation du programme qualité

2201 - Considérations relatives à la Planification

1311- Evaluations interne

2210 - Objectifs de la mission

1312- Evaluation externe

2220 - Champ de la mission

1320- Rapport relatifs au programme qualité

2230 - Ressources affectées à la mission

1330- Utilisation de la mention « conduit

2240 - Programme de travail de la mission

conformément aux normes »

2300 - Accomplissement de la mission

1340- Indication de non-conformité

2310 - Identification des informations

 

2320 - Analyse et évaluation

 

2330 - Documentation des informations

 

2340 - Supervision de la mission

 

2400 - Communication des résultats

 

2410 - Contenu de la communication

 

2420 - Qualité de la communication

 

2421 - Erreurs et omissions

 

2430 - Indication de non-conformité aux normes

 

2440 - Diffusion des résultats

 

2500 - Surveillance des actions de progrès

 

2600 - Acceptation des risques par la direction générale

Source: Schick P, « Memento d'audit interne. Dunod », 2007, Paris, p.217.

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e) La charte d'audit interne

La charte de l'audit interne est un document formel qui définit le but, l'autorité et la responsabilité de la fonction de l'audit interne. La charte de l'audit interne établit la position de la fonction de l'audit interne dans l'organisation; autorise l'accès aux risques, aux personnels et aux propriétés physiques concernant l'exécution des engagements; et définit la portée des activités de l'audit interne. Cela signifie que le rôle de ce document officiel a montré le chemin de l'audit interne, précise la mission et définit le champ des activités d'audit interne.

f) Les formes de l'audit interne

Le terme « audit » est aujourd'hui utilisé dans tous les domaines d'activités d'une entreprise, il peut être exercé par une personne issue d'une profession organisée (expert-comptable, commissaire aux comptes, auditeur interne), mais il peut être également exercé par des personnes venant d'horizons différents (informaticiens, avocats, ingénieurs, fonctionnaires, etc.).

o Audit de la fonction comptable par les auditeurs :

L'audit de la fonction comptable suivi par les auditeurs internes vise à « porter un jugement sur la maitrise de la fonction par les responsables et recommander les dispositions à prendre pour les améliorer ». Cela signifie, que la mission de l'auditeur interne est orientée vers le bon fonctionnement de la fonction comptable.

L'auditeur interne en collaboration avec les auditeurs externes doivent s'assurer que les procédures de contrôle interne comptable sont fiables. Il ne s'agit pas ici d'une mission de certification des comptes.

o L'audit opérationnel :

Selon le Dictionnaire de la langue française, `il s'agit de l'une des études menées dans le cadre d'un audit global d'une entreprise. Contrairement à l'audit financier, qui vise à certifier la régularité et la sincérité de l'information comptable et financière ainsi qu'intéresse les actions ayant une incidence sur la préservation du patrimoine, l'information financière publiée par l'entreprise, l'audit opérationnel, s'applique à toutes les actions sans privilégier leur incidence sur la préservation des comptes.

Il est en effet défini selon l'IIA comme « l'audit interne examine et évalue les processus de planification, d'organisation et de gestion pour déterminer s'il existe une assurance raisonnable que les objectifs et les buts seront atteints ». L'audit opérationnel, est donc un processus qui intéresse toutes les fonctions de l'entreprise dans le but d'améliorer ces opérations.

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o L'audit de management :

L'audit de management est une dimension nouvelle de l'audit qui constitue le stade ultime de développement de la fonction. Il peut s'agir:

- d'une vérification de la conformité de la politique de chaque fonction par rapport à la stratégie de l'organisation ou aux politiques qui en découlent ;

- de la vérification de la façon dont les politiques sont conçues, transmises et exécutées tout au long de la chaîne hiérarchique ;

- d'audit du processus d'élaboration de la stratégie de l'organisation. Il est surtout utilisé dans les filiales de groupes pour s'assurer du respect du processus stratégique édicté par la maison mère.

Il ne s'agit pas :

- d'auditer la direction générale en portant un quelconque jugement sur ses options stratégiques et politiques ;

- mais, d'observer les choix et les décisions arrêtées par les directions générales afin de les comparer et les mesurer dans leurs conséquences et attirer l'attention sur les risques ou les incohérences relève bien de l'audit interne. Pratiquer l'audit de management c'est donc toujours, et quelle que soit la définition retenue, observer la forme et non le fond.

o L'audit de stratégie :

L'audit de stratégie, conçu comme une confrontation de l'ensemble des politiques et stratégies de l'entreprise avec le milieu dans lequel elles se situent pour en vérifier la cohérence globale. Le rôle de l'auditeur interne ici, se limite à souligner les incohérences. Observons cependant que ces révélations peuvent conduire la direction générale à modifier au fond tel ou tel point pour retrouver une cohérence globale.

Mais quelle que soit l'option appliquée, il s'agit là d'audit de haut niveau, exigeant des compétences sérieuses. Il est certain que cette ultime étape en cours de développement laisse présager des conceptions plus élaborée de l'audit interne.

o Audit social :

L'audit social regroupe les formes d'audit appliquées à la gestion et au mode de fonctionnement des personnes dans les organisations qui les emploient ainsi qu'au jeu de leurs relations internes et externes. Cela signifie que l'audit social a pour but d'améliorer les relations sociales que ce soit interne (relations des salariés entre eux, relations hiérarchiques, etc.) ou externe (relations de l'entreprise avec les différents parties prenantes telles que les actionnaires, L'Etat, les fournisseurs, etc.).

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En effet, selon L'institut international de l'audit social les quatre buts poursuivis

par l'audit social sont comme suit :

- vérification de la conformité d'un système social ou de management aux règles et

normes

- nationales ou internationales qui s'appliquent à lui ;

- évaluation de l'efficacité et de l'efficience de ce système et des risques encourus ;

- appréciation de la cohérence des politiques sociales et des moyens mis en oeuvre ;

- vérification de la faisabilité socio-économique d'un projet ou d'un programme.

g) La fonction d'audit interne et les fonctions proches

De grandes confusions existent entre l'audit interne et les fonctions proches

(l'audit externe financier, consultant externe, l'inspection, le contrôle de gestion, l'audit

qualité et le Risk management). C'est la raison pour laquelle, nous avons essayé de ressortir

les différences et les complémentarités entre ces différentes disciplines à ce point.

o L'audit interne et l'audit externe (comptable et financier) :

L'audit externe a donné lieu à l'apparition de l'audit interne afin d'internaliser une partie des travaux de l'auditeur externe financier et par voie de conséquence réduire les coûts des travaux de ce dernier.

L'audit externe est une fonction indépendante de l'entreprise dont la mission est de certifier l'exactitude des comptes, résultats et états financiers ; et plus précisément, si on retient la définition des commissaires aux comptes : « certifier la régularité, la sincérité et l'image fidèle des comptes et états financiers. »

o L'audit interne et le contrôle de gestion

COHEN E. définit le contrôle de gestion comme : « le contrôle de gestion englobe l'ensemble des dispositifs qui permettent à l'entreprise de s'assurer que les ressources qui lui sont confiées sont mobilisées dans les conditions efficaces, compte tenu des orientations stratégiques et des objectifs courants retenus par la direction. ».

Entre ces deux fonctions (l'audit interne et le contrôle de gestion) il existe des ressemblances et des différences:

- Les ressemblances

o Les deux fonctions distinctes sont récentes (relativement aux autres fonctions de

o l'entreprise) et toujours en développement ;

o leur champ d'intervention englobe toutes les activités de l'entreprise ;

o les deux fonctions sont généralement rattachées au plus haut niveau hiérarchique de l'entreprise ;

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o les deux fonctions ne sont pas opérationnelles.

- Les différences

Tableau N°02 : Tableau comparatif entre l'audit interne et le contrôle de gestion

Différences
Quant

Audit interne

Contrôle de gestion

Aux objectifs

Les objectifs de l'audit interne sont la maitrise des activités par un diagnostic des dispositifs de contrôle interne,

- Signaler les erreurs de prévision

- S'intéresse plus à l'information

qu'aux systèmes et procédure

A la périodicité

En fonction du risque.

- Dépendant des résultats de

l'entreprise.

- N'est pas planifié.

Au champ
d'application

S'intéresse à tous les domaines de l'entreprise : la sécurité, la qualité...

S'intéresse aux résultats réels ou prévisionnels

Méthodes de
travail

Propre à l'auditeur.

S'appuie sur les informations des opérationnels (prévision et réalisation) et sont largement analytiques et déductives.

 

Source : RENARD.J, (Théorie et pratique de l'audit interne 2009), p93

o L'audit interne et l'inspection :

« Les confusions sont ici nombreuses et les distinctions plus subtiles car comme l'auditeur interne, l'inspecteur est membre à part entière du personnel de l'entreprise. Ces confusions sont aggravées par la pratique et le vocabulaire : on trouve bien évidemment des inspecteurs qui font de l'inspection mais on trouve également des « inspecteurs » qui, en fait, font de l'audit interne, et on trouve aussi - last but not least - des inspecteurs qui font de l'inspection et de l'audit interne ».

Ces confusions trouvent leur origine dans :

- La position dans l'organisation : comme l'audit interne l'inspection est une structure hiérarchiquement rattachée au plus haut niveau de l'organisation ;

- le vocabulaire : il existe au niveau de certaines organisations des structures d'audit interne dont le nom contient le terme « inspection »

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La confusion des champs : dans certaines organisations des inspecteurs/auditeurs qui effectuent tantôt des missions d'audit et tantôt des missions d'inspection, en fonction de la nature de la mission ils changent de casquettes.

L'audit interne et l'inspection sont complémentaires dans le sens que l'une peut faire appel à l'autre. Ainsi, d'un côté, une fraude détectée par l'inspection peut faire appel à une mission d'audit pour revoir le dispositif de contrôle interne afin de remédier aux défaillances qui ont favorisé l'apparition de cette fraude. D'un autre côté, des faiblesses du dispositif de contrôle interne constatées par les auditeurs internes peuvent faire appel à une mission d'inspection afin d'effectuer des contrôles exhaustifs de toutes les opérations pour statuer quant à l'existence ou l'absence de fraude. (ZIED BOUDRIGA).

o Audit interne et risque management

Les différences et les similitudes ne peuvent être abordées sans avoir préalablement précisé la notion de la gestion des risques.

Le COSO définit la gestion des risques d'entreprise comme « Un processus conçu et exécuté par le conseil d'administration d'une entité, sa direction et tout autre personnel dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie de l'ensemble de l'entité, pour identifier les événements potentiels qui peuvent l'affecter et pour gérer les risques conformément au ` risque d'appétit, en fournissant une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs de l'entité ».

L'extension de la gestion des risques est due au développement d'activités complexes, génératrices de risques d'atteinte aux personnes, à l'environnement ou mettant en jeu la pérennité ou la rentabilité de l'entreprise.

Les principaux objectifs qui peuvent être assignés à la gestion des risques selon le contexte et le domaine d'activité sont (CHEKROUN Meriem,) :

- La sécurité des personnes : clients ou usagers (par exemple dans l'aviation civile), personnes situées dans l'environnement (par exemple nucléaire ou chimique).

- La maîtrise du risque écologique et la protection de l'environnement peuvent être intégrées dans cette catégorie d'objectifs ;

- La sécurité financière et la pérennité de l'entreprise : les banques, les sociétés d'assurance, les entreprises tentent de maîtriser le risque financier qui peut compromettre la pérennité de la structure concernée.

- L'optimisation des coûts générés par la prévention des risques est également un objectif recherché ;

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- La préservation de l'image et de la réputation de l'entreprise : l'atteinte à la réputation de l'entreprise, à son image, est un risque majeur. On peut alors définir ce risque comme ce qui affecte la confiance à long terme des parties prenantes (fournisseurs, clients, salariés, actionnaires) ;

- La sécurité juridique : les professionnels savent que leur responsabilité pénale personnelle ou celle de l'entreprise elle-même peut être engagée lorsqu'un dommage se produit.

- Apporter la preuve au juge que des mesures de prévention et de gestion des risques avaient été mises en place permet aux professionnels d'assurer qu'ils avaient bien effectué ce que le Code pénal français nomme les «diligences normales » ;

- L'assurabilité, c'est-à-dire la possibilité de contracter une assurance à un coût raisonnable.

- La mise en place d'un dispositif de gestion des risques constitue un élément favorable pour maintenir l'assurabilité d'un établissement.

Les objectifs définis ci-dessus, nous ont révélé que :

- L'audit interne et le management des risques ont un enjeu commun (ces deux fonctions contribuent ensemble à maitriser les risques).

De point de vue de la différence :

- La gestion des risques ne s'intéresse qu'aux risques de toute nature, alors que l'audit interne vise également à donner une assurance raisonnable sur le degré de maitrise des processus de management des risques.

En définitive, l'audit interne et le Risque management sont deux fonctions complémentaires et interdépendantes. Il est important en effet de garder un équilibre entre les deux approches.

h) Le statut de l'auditeur :

Le statut de l'auditeur interne est défini dans le cadre d'une charte d'audit approuvé par la Direction Générale et / ou le Conseil d'Administration de l'entreprise; celui de l'auditeur externe financier est défini dans un cadre légal et réglementaire.

a. Les bénéficiaires de l'audit :

L'auditeur interne travaille pour le bénéfice des responsables de l'entreprise : managers, direction générale, éventuellement comité d'audit. L'auditeur externe certifie les comptes à l'intention de tous ceux qui en ont besoin : actionnaires, banquiers, autorités de tutelle, clients et fournisseurs, etc.

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b. Les objectifs de l'audit interne :

La finalité de l'auditeur interne est d'apprécier le dispositif de contrôle interne et de ressortir les dysfonctionnements afin d'apporter des recommandations et de promouvoir la performance de l'entreprise et cela se fait par le biais de conseil et d'assistance aux audités ainsi que les responsables de l'entreprise en outre l'amélioration du système ou dispositif mis dans l'entreprise.

Par contre, l'auditeur externe financier vise à certifier la régularité, la sincérité et l'image fidèle des comptes, résultats et états financiers de l'entreprise.

Par ailleurs, Il serait utile de noter que le contrôle interne est un moyen pour l'auditeur externe, alors qu'il est un objectif pour l'auditeur interne.

c. Le champ d'application de l'audit :

Le champ d'application de l'audit externe englobe tout ce qui concourt à la détermination des résultats, à l'élaboration des états financiers, alors que le champ d'application de l'audit interne est beaucoup plus vaste puisqu'il dépasse de plus en plus la stricte dimension comptable et financière pour s'étendre à l'ensemble des fonctions et des dimensions.

d. La prévention de la fraude :

L'audit externe est intéressé par toute fraude, dès l'instant qu'elle a, ou est susceptible d'avoir, une incidence sur les résultats. En revanche, une fraude touchant, par exemple, à la confidentialité des dossiers du personnel, concerne l'audit interne, mais non l'audit externe.

e. L'indépendance de l'auditeur :

Il va de soi que cette indépendance n'est pas de même nature. L'indépendance de l'auditeur externe est celle du titulaire d'une profession libérale, elle est juridique et statutaire; celle de l'auditeur interne est rattachée au niveau le plus élevé dans l'entreprise, car la fonction est régie par des normes et standards internationaux, ainsi que par un code d'éthique.

Pour préserver l'indépendance de l'audit, les auditeurs ne doivent pas être assujettis à des pressions ou à des conflits d'intérêts (Mahony, 1995). L'indépendance suppose une distanciation entre l'auditeur et l'audité. Autrement dit, elle exige l'objectivité, l'intégrité, l'évitement de tout conflit d'intérêts ainsi que de toute influence consciente ou subconsciente induite par des relations personnelles ou familières avec l'audité (Lang, 1999 ; Carey et Doherty, 1966).

En effet, il est donc clair que si l'auditeur participait directement à la prise de décisions incombant à la Direction, il mettrait en péril son indépendance.

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f. La périodicité des audits :

L'auditeur externe réalise sa mission de façon intermittente et à des moments privilégiés pour la certification des comptes : fin de trimestre, fin d'année .En dehors de ces périodes, ils ne sont pas présents, sauf le cas de certains grands groupes dont l'importance des affaires exige la présence permanente d'une équipe tout au long de l'année, laquelle équipe grossit considérablement en période des comptes.

A la différence de l'auditeur externe, l'auditeur interne exerce sa mission de façon constante en fonction de la demande du donneur d'ordre et du contenu de l'ordre de la mission.

g. La méthode de l'auditeur :

Les auditeurs externes réalisent en général leurs missions selon des méthodes qui ont fait leurs preuves, à base de rapprochements, analyses, inventaires. A contrario, la méthode des auditeurs internes est spécifique et originale.

h. Les complémentarités :

Selon la norme 2050 : « le responsable de l'audit interne devrait partager des informations et coordonner les activités avec les autres prestataires internes et externes d'assurance et de conseil1. »

En effet, l'audit interne est un complément de l'audit externe puisque là où existe une fonction d'audit interne, l'auditeur externe est tout naturellement conduit à apprécier différemment les qualités de régularité, sincérité et image fidèle des comptes qui lui sont présentés. Il peut même être amené à se prévaloir de certains travaux de l'audit interne pour asseoir son jugement ou étayer sa démonstration.

Dans le cadre de cette coordination « le responsable de l'audit interne doit s'assurer que le travail des auditeurs internes ne fait pas double emploi avec celui de l'auditeur externe. Les travaux de l'audit interne et de l'audit externe doivent être coordonnés afin que toutes les activités ou fonctions de l'organisation soient auditées sans redondance ou double emploi ».

B. CADRE THEORIQUE SUR LA PERFORMANCE

1. La performance

Etymologiquement, performance vient de l'ancien français performer qui signifiait «accomplir, exécuter », au 13e siècle. Le verbe anglais to perform apparaît au 15e siècle avec une signification plus large. C'est à la fois l'accomplissement d'un processus, d'une tâche, mais aussi les résultats obtenus ainsi que le succès dont on peut se prévaloir »

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LORINO (2003) définit la performance comme « le déploiement du couple valeur-coût dans les activités de l'organisation ».

BOURGUIGNON (2000) définit la performance « comme la réalisation des objectifs organisationnels, quelles que soient la nature et la variété de ces objectifs. Cette réalisation peut se comprendre au sens strict (résultat, aboutissement) ou au sens large du processus qui mène au résultat (action)....»

Toutefois, les managers n'ont jamais de carte blanche pour réaliser la performance qui leur est demandée. En effet ils sont toujours « sous contrainte de cout ». En conséquence, un manager n'est nullement performant que s'il atteint le résultat escompté en respectant un montant de cout, la plupart du temps matérialisé par une enveloppe budgétaire qui est l'efficience.

Efficience et efficacité recouvrent bien deux aspects distincts de la performance. Ainsi, dans une entreprise, la performance peut être définie « comme étant tout ce qui, et seulement ce qui, contribue à améliorer le couple valeur-cout, c'est-à-dire à améliorer la création nette de valeur ». (SELMER C, « concevoir le tableau de bord », 2003, p 287)

Par contre, l'action qui contribue à diminuer le cout ou à augmenter la valeur, isolement, n'est pas une performance sauf si cela améliore le ratio valeur/cout ou le solde valeur-cout.

Cependant, le couple valeur-cout n'apparait que lorsque des produits et des services sont mis en vente. Il apparait donc trop tard pour aider à piloter les activités de l'entreprise.

Alors, pour l'amélioration du couple valeur-cout1, il faut d'abord traduire ce couple en éléments d'appréciation plus tangibles c'est-à-dire décrire en termes globaux comment l'entreprise dans son ensemble crée et créera de la valeur à partir de son système de gestion.

1.1.Evaluation de la performance

L'évaluation de la performance se fait à travers des indicateurs, ce sont les outils d'appréciation de la santé de l'entreprise en général, un chef d'entreprise peut avoir une vision sur le fonctionnement de ses activités et peut s'aider à prendre une décision

1.2. Indicateur de performance

Un indicateur de performance est une information devant aider un acteur, individuel ou plus généralement collectif, à conduire le coure d'une action vers l'atteinte d'un l'objectif donné ou devant lui permettre d'en évaluer le résultat.

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L'indicateur n'est pas une mesure objective mais il est construit par l'auteur, en relation avec les objectifs qu'il poursuit et avec les plans d'actions qu'il conduit. «L'indicateur de performance n'est pas nécessairement un chiffre. Il peut être un jugement qualitatif, un signe binaire, un graphe... ».

Les indicateurs sont des données synthétiques et opérationnelles, ils permettent à un directeur d'entreprise d'agir efficacement pour corriger les erreurs qui se sont révélées ou poursuivre et accroître le développement de son activité. (LAURENT Philippe, TCHERKAWSKY Pierre, La pratique de l'audit opérationnel, Editions d'organisation, 1991, P29)

? L'axe financier :

Les indicateurs utilisés de performance vont chercher à mettre en avant la valeur et la rentabilité de l'investissement, pour un associé ou un investisseur, dans un objectif de plus-value à la revente par exemple ; ils sont à chercher en priorité dans les documents comptables. Les plus couramment utilisés sont le chiffre d'affaires (global, par produit/service, par département), la marge brute, l'EBE (Excédent Brut d'Exploitation)

? L'axe interne :

Tous les procès internes à l'entreprise peuvent être suivis par des indicateurs de performance dans un objectif d'amélioration de la rentabilité et de l'efficacité du service ou de l'organisation. Temps passé aux procédures administratives, taux d'absence et taux de démission des employés, taux de formation, nombre de contacts émis par collaborateur font partie des indicateurs de performance les plus utilisés.

1.3. L'amélioration de la performance par l'audit interne:

L'audit interne contribue à l'amélioration de la performance de l'entreprise à plusieurs niveaux et dans des différents contextes :

- La prise de décision :

L'information pertinente doit être identifiée, recueillie et diffusée sous une forme et dans des délais qui permettent à chacun d'assumer ses responsabilités. Les systèmes d'information produisent, entre autres, des données opérationnelles et financières, ces systèmes traitent non seulement les données produites par la direction mais également celles qui, liées à son environnement externe, sont nécessaires à la prise des décisions pertinentes.

Il existe également un besoin plus large de communication efficace, impliquant une circulation multidirectionnelle des informations, c'est-à-dire ascendantes, descendante et transversale. La direction doit transmettre un message très clair à l'ensemble du personnel sur

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les responsabilités de chacun en matière de contrôle. Un concept de gestion de l'information ainsi que des outils comme les propositions d'amélioration peuvent permettre d'améliorer l'efficacité d'un système de contrôle interne. En ce sens, l'audit interne aide à la prise de décision par l'équipe dirigeante en mettant à sa disposition des informations fiables et crédibles.

- Outil de gouvernance de l'entreprise :

La notion de gouvernance comporte plusieurs définitions, dans toutes ces dernières la gouvernance apparait comme un état de fait qui exige au sein de l'entreprise et doit favoriser une relation harmonieuse entre les animateurs de l'entreprise.

Selon Monks et Menow, le gouvernement d'entreprise est : « la manière dont sont agencées les relations entre les différentes parties impliquées dans la détermination de la performance de l'entreprise ». (Jean Charles BECOUR, Henri BOUQUIN, l'audit opérationnel, Economica, 1991.P 138)

L'audit interne est un outil de rétroaction au service de la gouvernance qui permet

d'apprécier les résultats sous toutes ses formes : stratégiques, financiers, opérationnels, administratifs, légaux, etc.

L'audit interne permet de porter un regard neuf et objectif sur une situation soit en certifiant que la reddition de comptes est fiable ou en dressant un état de situation qui vient compléter les renseignements disponibles. Le résultat des travaux d'audit confirme d'une part, le recours à de saines pratiques de gestion et identifie d'autre part, les améliorations souhaitables. Pour ceux qui ouvrent en audit interne, il est sage de garder à l'esprit que l'utilité de l'audit interne dépend en tout premier lieu, du niveau de confort et d'assurance que les acteurs de la gouvernance veulent obtenir de leurs mécanismes d'introspection organisationnelle. Le défi de toute équipe d'audit interne est d'être l'outil de référence de la gouvernance qui lui offre une rétroaction de qualité sur la bonne marche des affaires de l'entreprise.

1.4. La performance de l'entreprise

Au niveau d'une entreprise, la performance exprime le degré d'accomplissement des objectifs poursuivis. Une entreprise performante doit être à la fois efficace et efficiente. Elle est efficace lorsqu'elle atteint les objectifs qu'elle s'est fixés. Elle est efficiente lorsqu'elle minimise les moyens mis en oeuvre pour atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés.

1.5. La performance du contrôle interne

Un système de contrôle interne efficace peut former un avantage concurrentiel important pour l'entreprise quelle que soit sa taille ou le secteur dans lequel elle évolue.

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Plusieurs entreprises ont donc compris qu'il ne suffirait pas d'avoir un dispositif de contrôle mais il faut qu'il soit efficace et efficient pour qu'il puisse assurer son rôle.

Dans une approche « gestionnaire » et classique, la performance contient une

triple idée:

o C'est un résultat qui représente le « niveau de réalisation des objectifs » ;

o C'est une action, qui implique une production réelle, donc un processus ;

o Ce peut être un succès, comme attribut de la performance, ce qui induit un jugement, donc de la subjectivité.

Donc on pourrait définir la performance comme la capacité à agir selon des critères d'optimalité très variés, pour obtenir la production d'un résultat. Mais la performance désigne aussi bien le résultat que les actions qui ont permis de l'atteindre (Bourguignon, 1996).

Le management de la performance, dans cette approche, peut alors être défini comme « La mise en place d'actions et moyens susceptibles de conduire à la rentabilité». C'est plutôt une approche situationnelle qui pourrait être complétée par une approche plus processuelle, comme celle de l'US NAVY : « processus de définition de la mission et des résultats escomptés, de détermination des standards de la performance, de mise en relation du budget avec la performance, de reporting des résultats ainsi que de l'assurance que les managers sont comptables des résultats ».

Cette approche privilégie également les concepts d'efficacité et d'efficience, qui apparaissent comme des synonymes de la performance, mais parfois aussi des résultats à atteindre. Ainsi, la performance du système de contrôle interne peut s'appréhender à travers les indicateurs d'efficacité et d'efficience du système.

L'efficacité : le résultat obtenu par rapport au niveau du but recherché. En effet, pour que le système de contrôle interne soit efficace, il est nécessaire qu'il constitue un vecteur essentiel d'amélioration de la capacité de l'entreprise à atteindre ses objectifs.

En outre, le contrôle interne peut être qualifié efficace s'il remplit les critères développés ci-dessous.

Il peut être jugé efficace dans chacune des trois catégories d'objectifs (objectifs opérationnels, financiers et de conformité) lorsque le conseil d'administration et le management estiment qu'ils disposent d'une assurance raisonnable leur permettant de considérer :

- Qu'ils savent clairement dans quelle mesure les objectifs opérationnels de l'entité seront atteints ;

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- Que les états financiers publiés sont établis sur une base fiable ;

- Que l'entreprise est en conformité avec les lois et règlements en vigueur.

En fait, apprécier l'efficacité d'un système de contrôle interne est un jugement subjectif fondé sur la présence des cinq éléments du contrôle interne et le fonctionnement efficace de ceux-ci.

L'efficacité de leur fonctionnement fournit un niveau d'assurance raisonnable quant à la réalisation d'une ou plusieurs catégories d'objectifs. Ainsi, les éléments du contrôle interne constituent également des critères d'efficacité.

Par rapport à l'efficience, qui est la capacité d'obtenir un résultat donné au moindre coût. Ainsi, pour que le système de contrôle interne soit efficient, il doit être conçu avec moindre coût.

Tel que mentionné précédemment, la performance de l'entreprise est l'alliance entre l'efficacité et l'efficience. Ainsi, lorsque les opérations deviennent plus efficaces et efficientes du fait que la direction mette davantage l'accent sur la conception du contrôle tout en réduisant les coûts, ceci entraîne évidemment des impacts positifs sur la performance de l'entreprise.

Il est clair maintenant que le lien entre contrôle interne et performance de l'entreprise est une évidence. Par contre, une défaillance du système de contrôle interne menace automatiquement la performance de l'entreprise. Prenons le point de vue de deux auteurs NOIROT.P et WALTER. J qui affirment que «s'il n'y a pas ici un lien évident entre le contrôle interne et la performance, cela matérialise toutefois l'existence d'un lien direct entre le dysfonctionnement du contrôle interne et la non-performance». (Pigé. B, « Gouvernance, contrôle et audit des organisations », 2008, p 10.

Ces deux auteurs ajoutent qu'«il est nécessaire d'introduire les différents rouages qui permettront au dispositif de contrôle interne de se positionner comme un vecteur essentiel d'amélioration de la capacité à atteindre les objectifs... Le rouage essentiel de cette préparation est la mise en place d'un système de pilotage et de mesure de l'efficacité du dispositif de contrôle interne lui-même». En effet, vu que l'audit interne est un outil de pilotage du système du contrôle interne, il conditionne ainsi l'efficacité et l'efficience du système de contrôle interne et sa capacité à aider l'entreprise à atteindre ses objectifs.

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C. LA THEORIE DES COUTS DE TRANSACTION

Pour les théoriciens des coûts de transaction (COASE, 1937 ; Williamson, 1985), l'entreprise, contrairement au marché, apparaît comme le mode d'organisation qui permet de réaliser des économies sur les coûts de transaction.

En effet, « ce qui distingue les entreprises des marchés, c'est la capacité qu'ont les entreprises à internaliser certaines transactions et à les réaliser à un coût moindre que si elles avaient dû se dérouler sur les marchés » (EBONDO et Pigé, 2002). Pour toutes ces raisons, les dirigeants des grandes sociétés d'abord, ceux des PME/PMI ensuite, ont été amenés à internaliser l'essentiel de leurs travaux d'audit légal grâce à la création des services d'audit interne. L'objectif recherché par les dirigeants et les commissaires aux comptes de transférer la réalisation des travaux de vérifications et de contrôle de conformité à des auditeurs internes a été clair : il s'agissait de réduire les honoraires versés aux auditeurs légaux.

La théorie des coûts de transaction offre ainsi une pertinente justification de la création des services d'audit interne dans les entreprises. Dans les groupes internationaux, la théorie économique des cessions internes offre la même explication. En effet, pour la théorie économique des cessions internes, le recours à des prix des cessions internes et/ou des prix de transfert met en évidence ce que coûte à l'entreprise le fait de répondre à ses besoins par une solution interne. Selon Bouquin (2001), lorsque les entités ont la liberté d'acheter ou de vendre aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur, « les prix internes jouent un rôle déterminant dans l'obtention et l'utilisation des ressources ». Toutefois, Bouquin (2001) distingue l'influence que la facturation interne peut avoir sur l'allocation des ressources (s'adresser à tel fournisseur plutôt qu'à tel autre), de l'impact, plus problématique qu'elle peut avoir sur l'amélioration de la performance des coûts. Pour lui, la perspective de devoir vendre en interne, sous concurrence extérieure, incite les partenaires de l'amont à coopérer avec ceux de l'aval. La facturation interne apparaît dès lors « comme un dispositif de renforcement de la gestion par processus... ».

D. LA THEORIE DE L'AGENCE ET DE LA GOUVERNANCE DE

L'ENTREPRISE

On attribue la paternité de la théorie de l'agence à JENSEN et MECKLING (1976). Dans leur article fondateur, ces deux auteurs considèrent que le fonctionnement des entreprises est caractérisé par des rapports contractuels.

On parle de relation d'agence lorsqu'une entreprise ou une personne confie la gestion de ses propres intérêts à une tierce personne. L'illustration la plus courante est la relation contractuelle qui lie les propriétaires du capital financier (actionnaires) appelés « le

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principal » aux dirigeants de l'entreprise, appelés « agents ». Pour Jensen et Meckling, cette dimension contractuelle est porteuse au sein de l'entreprise de conflits d'intérêts, qui sont facteurs de coûts. Ces conflits peuvent être exacerbés lorsque le dirigeant est géographiquement éloigné des actionnaires. Les dirigeants de la filiale peuvent profiter de la liberté que leur offre l'éloignement géographique pour adopter un comportement contraire aux intérêts du groupe. L'audit externe apparaît, dans ce cadre, comme le mécanisme de contrôle et de surveillance du comportement de l'agent éloigné (dirigeant d'une filiale), plus enclin à faire supporter à la maison mère des coûts d'agence et à ne pas respecter toutes ses obligations contractuelles. L'audit interne, émanation de la direction générale, n'a pas été considéré par la théorie de l'agence comme un mécanisme de surveillance au sein de la relation d'agence. Mais, depuis quelques années, la théorie de l'agence a donné lieu à de nombreux développements sur la gouvernance des entreprises (Charreaux, 1997 et 2000) qui tendent à intégrer aussi l'audit interne comme un mécanisme de gouvernance de l'entreprise.

En effet, parmi les conflits d'intérêts susceptibles de s'élever entre les actionnaires et les dirigeants, l'approche actuelle de la gouvernance de l'entreprise semble privilégier la résolution du conflit né du déséquilibre informationnel (asymétrie d'information) existant entre l'agent et le principal. L'audit interne, rattaché au comité d'audit (lorsqu'il existe), a (comme l'audit externe ou légal) un rôle fondamental à jouer au sein de la gouvernance de l'entreprise. Pour Gramling et al. (2004), la gouvernance de l'entreprise compte quatre composantes : l'auditeur externe, le comité d'audit, le management la fonction d'audit. La contribution de l'audit interne en tant que fonction participant à la gouvernance peut être appréciée via les relations qu'elle entretient avec les trois autres acteurs responsables de la gouvernance de l'entreprise. La fonction d'audit interne apparaît comme une fonction ressource. Toutefois, les auteurs reconnaissent que la nature et la valeur de l'audit interne comme fonction ressource sont contingentes de la qualité de la fonction d'audit interne. La gouvernance de l'entreprise renforce l'indépendance de l'auditeur interne (Brody et Lowe, 2000). Le rôle de l'audit interne dans la gouvernance de l'entreprise peut s'apprécier à deux niveaux : réduction des asymétries des informations et management des risques.

Concernant le premier niveau, il est admis que par rapport aux actionnaires, le dirigeant disposait, outre l'information comptable et financière, d'une information complète, issue de la comptabilité de gestion et du rapport d'audit interne dont il était le seul destinataire. L'existence d'un comité d'audit, destinataire du rapport de l'auditeur interne, apparaît ainsi comme la courroie de transmission entre les auditeurs non seulement externes, mais aussi internes et le conseil d'administration. C'est grâce à ce rattachement que l'audit

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interne peut contribuer à la réduction des asymétries d'information dans un gouvernement d'entreprise.

L'audit interne a aussi un rôle clé à jouer au niveau du management des risques d'entreprise et surtout dans le processus d'élaboration du rapport sur le contrôle interne exigé par la loi sur la sécurité financière (LSF) aux sociétés cotées. En effet, il a notamment pour mission d'évaluer le système de contrôle interne. À ce titre, il est le mieux à même d'alimenter le conseil d'administration en informations sur les faiblesses du système de contrôle interne ou sur les zones des risques susceptibles de nuire à l'atteinte des objectifs stratégiques, opérationnels, informationnels et de conformité.

Gramling et Myers (2006) ont mis en évidence le rôle joué par l'audit interne dans le management des risques d'entreprise.

Selon ces deux auteurs, l'auditeur interne exerce une influence sur cinq de ses composantes. Il donne une assurance raisonnable quant au processus de management des risques, que les risques sont correctement évalués, que le processus de management des risques a été bien évalué, que le reporting sur les risques majeurs a été correctement établi et qu'un bilan sur la gestion des principaux risques a été dressé. Selon les résultats de leur étude figurant dans le tableau n° 1 ci-après, dans l'ensemble, l'audit interne ne joue, à l'heure actuelle, qu'un rôle modéré dans le management des risques d'entreprise. Ce rôle est appelé à se développer, notamment pour évaluer le processus de management des risques de l'entreprise.

D. ETUDES THEORIQUES

Jean-Pierre HOTIN (2011) ; pour cet auteur l'audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorèrent et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant par une approche systématique, ses processus de management des risques, de contrôle et gouvernement d'entreprise et en faisant les propositions pour renforcer leur efficacité.

Jean Maurice VIGNERON (1972), pour lui il est en effet capital que le chef d'entreprise ait une idée précise de la bonne marche de l'entreprise et posséder un système de clignotant, qui lui avertira lorsqu'une situation commerce à dégénérer.

Coopères et LYBAND (2002), pour cet auteur l'identification des risque est un processus itératif qui est souvent intégré à celui de la planification. Il est par ailleurs utile d'étudier les risques d'un oeil neuf plutôt que d'examiner leur évolution depuis une précédente

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étude. Les risques à l'échelle de l'entreprise peuvent être la conséquence des facteurs externes ou internes, l'identification de ces risques est essentielle pour procéder à leur évaluation.

Bertin ELISABETH (2007), Pour cet auteur la gestion des risques, ainsi que l'audit interne et le contrôle doivent réellement être appréhendé comme un processus continu dont l'application doit être garantie en permane. L'application des risques ne doit pas être figée mais continue. Le rôle de l'audit interne est celui de fournir une « évaluation indépendante » de la pertinence de l'application et de l'efficacité, des dispositifs de contrôle interne mis en place par le management la valeur ajoutée de l'audit interne est de contribuer à l'amélioration des opérations de l'entreprise en facilitant l'identification et l'évaluation des risques à tous les niveaux. Ils devraient y parvenir en examinant l'efficacité et en s'assurant de l'existence de procédure des normes claires et cohérentes en matière de risque.

MOREAUX (2002) : Selon lui le risque est au coeur de l'entreprise car celle-ci dans un environnement de risque, le plus souvent, dynamique et hostile. L'efficacité de l'entreprise à gérer ses risques n'est pas de les nier ou de les transformer en d'autres risques mais « d'apprivoiser » ses risques en les reconnaissant et en les choisissant à d'autres approches stratégiques et une organisation adaptée à leur existence.

Nombreux sont les types des risque qui peuvent être rencontré dans les entreprises notamment ceux liés à la multiplication des opérations, les risques opérationnels comportant des enjeux pour les entreprises notamment dans la mise en oeuvre du dispositif de leur maitrise. Le risque opérationnel devient alors une préoccupation majeure mais ne constitue pas un nouveau risque.

E. ETUDES EMPIRIQUES

BOURAS BOUKHALFA (Mémoire de master en comptabilité et audit « La contribution de l'audit interne à la performance de l'entreprise » 2014-2015, La fonction d'audit interne, qui est un outil de pilotage du système de contrôle interne donne à cet égard l'assurance raisonnable que les opérations menées, les décisions prises sont « sous contrôle» et qu'elles contribuent donc à la réalisation des objectifs de l'entreprise en prenant appui sur les procédures, les lois et les règles de la profession. Et de proposer les recommandations pour une meilleure amélioration de l'activité.

NAGO Dorine, « Evaluation de la performance du service d'audit interne d'une entreprise bancaire, cas de la continental Bank/UB Benin, » partant d'une question de départ dont la performance du service d'audit interne de la continental Bank/UBA n'est pas évaluée et il à aborder cette problématique en ceci ou dans la mesure ou les dirigeants sont persuadés

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que leur service d'audit fonctionne bien, et qu'il n'a rien à améliorer ou encore pas le non-respect de la norme « 1310-expegeances du programme d'assurance et d'amélioration qualité.

FEFA MUYUMBA Clédia (2017) Dans son travail qui traite sur la contribution de l'audit interne dans une entreprise elle démontre que le non-respect des procédures douanières engageant l'entreprise et la division de mines ont un impact négatif sur l'efficacité de l'entreprise qui se traduit par le paiement des pénalités.

MANYONGA Berte (2016) : Dans son mémoire qui traite sur la contribution de l'audit interne à la performance d'une entreprise, l'auteur considère l'audit interne comme une profession qui connait une évolution liée étroitement à l'évolution de l'entreprise, de son environnement d'une part et de l'évolution de l'auditeur d'autre part. Cette profession opère souvent à deux défauts majeurs à savoir la présence illimitée des risques opérationnels et l'insuffisance du système de gestion au sein de l'entreprise.

2.3. CADRE D'ANALYSE

Tableau N°03. L'analyse de problème à élucider

PROBLEMES A ANALYSER

CONTEXTE

CONTENU

PROCESSUS

L'inefficacité de l'audit

interne qui entraine la
contreperformance

Analyse SWOT

(contexte interne) et

Analyse PHESTEL

(CONTEXTE externe

Analyse

documentaire

(interview directe,
récolte des données)

Diagramme d'ISHIKAWA

Source : nous-même

2.3.1. MODELE THEORIQUE EXPLICATIF

Toute recherche scientifique doit en principe aboutir à modéliser ce qu'elle a pris comme objet d'étude. Modéliser veut dire construire un langage pour parle de la réalité que l'on ne connait pas (M'BAYO 2004).

Le modèle théorique de cette étude fait intervenir les variables suivantes.

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L'inefficacité de l'audit interne qui entraine la contreperformance.

Figure 1 Modèle théorique explicatif

Variables explicatives Variable expliquée

Facteurs endogènes

- Matériels ; - Financiers ; - Managériaux et - Relationnels

Facteurs exogènes

- Economiques ; - Politiques.

Source : nous même sur base de nos recherches

2.4. PRESENTATION DU CHAMP EMPIRIQUE (SNCC/L'Shi)

2.4.1. PRESENTATION DE LA SNCC

La SNCC est une entreprise publique à caractère industriel et commercial, dotée de la personnalité juridique

1.1. HISTORIQUE

Avant la création de la SNCC

- 04 janvier 1902 : constitution à Bruxelles de la compagnie des chemins de fer du Congo supérieur aux grands lacs africains (C.F.L)

- 11 mars 1902 : création de la compagnie du chemin de fer du Katanga (C.F.K)

- 31 octobre 1906 : constitution de la compagnie du chemin de fer du bas Congo au Katanga (B.C.K)

- 16 septembre 1927 : création de la société des chemins de fer Léopoldville-Katanga-Dilolo (L.K.D)

- 25 février 1952 : fusion du L.K.D et C.F.K pour constituer la compagnie des chemins de fer Kinshasa-Dilolo-Lubumbashi (K.D.L)

- 1961 : subdivision du B.C.K en ancienne B.C.K de droit belge et en nouvelle compagnie B.C.K de droit congolais.

- 24 novembre 1970 : reprise de toutes les activités de la nouvelle B.C.K par la société congolaise K.D.L

40

a. Création de la SNCC (entreprise publique)

La SNCC (société nationale des chemins de fer du Congo), anciennement dénommée SNCZ (société nationale des chemins de fer zaïrois) a connu plusieurs réformes dont voici les plus marquantes :

Le 02 décembre 1974, création de la SNCZ par l'ordonnance-loi n° 074-027 suite à la fusion des anciens réseaux de transport à savoir :

- La compagnie des chemins de fer Kinshasa-Dilolo-Lubumbashi (K.D.L)

- L'office des chemins de fer aux grands lacs (C.F.L), ex compagnie de chemin de fer

du Congo supérieur aux grands lacs africains (C.F.L)

- Les chemins de fer vicinaux du zaïre (CVZ)

- Les chemins de fer Matadi-Kinshasa (CFMK)

- Le chemin de fer du Mayumbe (CFM)

Le 03 avril 1991, par l'ordonnance numéro 91-036 portant modification des statuts de la SNCZ, la société est scindée en quatre entités :

- Le SNCZ holding

- L'office des chemins de fer du sud (OCS)

- La société des chemins de fer de l'EST (SFE) - L'office des chemins de fer des Uélé (CFU)

Le 07 novembre 1995, par décret-loi n°005, la SNCZ est recréée avec la fusion de la SNCZ holding, de l'OCS et de la SFE.

En 1995, intervient la signature d'un accord cadre cédant l'exploitation des chemins de fer à une société privée dénommée SIZARAIL, laquelle est dissoute en 1997.

Le 25 février 1997, par la décision n°001/97 la SNCZ devient SNCC. Transformation de la SNCC en société commerciale

La société nationale de chemin de fer du Congo, anciennement entreprise publique à caractère commerciale et industriel, a été transformée d'abord en 2010, en société commerciale (société anonyme à responsabilité limitée) par la publication de ses nouveaux statuts au journal officiel de la république démocratique du Congo du 29 décembre 2010.

Puis, en date du 06 septembre 2014 à Kinshasa, l'assemblée générale extraordinaire de l'actionnaire unique de la SNCC a cessé d'être une SARL et est devenue à ce jour une société anonyme unipersonnelle avec conseil d'administration. Ces statuts ont été

41

déposés le 10 septembre 2014, au greffe du tribunal de commerce de Lubumbashi, lieu du siège social, suivant l'acte de dépôt numéro QS NRC 416.

b. SITUATION GEOGRAPHIQUE

La société nationale des chemins de fer du Congo « SNCC » en sigle est une entreprise publique qui s'étend dans sept provinces de notre pays entre autres : le Katanga, la Kasaï-Oriental, le Maniema, la province orientale, le nord Kivu et le sud Kivu, mais le siège social est situé dans la ville de Lubumbashi, province du Katanga plus précisément dans la commune de KAMPEMBA, au n° 115 sur l'avenue LUMUMBA.

c. OBJET SOCIAL

La société nationale de chemin de fer société anonyme, en sigle « S.N.C.C S.A» a pour objet social :

- L'exploitation des chemins de fer et des ports ainsi que des services de transport par route et voies d'eau ;

- L'étude, la construction et l'exploitation des chemins de fer et des ports ainsi que des services de transport par route et voies d'eau qui lui seraient concédés ;

- L'exploitation de tous services connexes ou accessoires aux activités citées ci-dessus.

Elle pourra aussi s'intéresser par voie d'apports, souscription, fusion, participation financière, ou sous toute autres forme, aux sociétés ou entreprises ayant un objet similaire ou connexe au sein, ou de nature à faciliter, développer directement ou indirectement son activité.

Et d'une manière plus générale, toutes opérations commerciales, industrielles, financières, mobilières ou immobilières pouvant se rattacher directement ou indirectement, en totalité ou en partie, à un quelconque des objets précités ou tous objets similaires ou connexes et susceptibles d'en favoriser le développement, la réalisation ou l'extension.

2.4.2. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNEMENT 1. Structure

La SNCC est structurée de la manière suivante :

o Le conseil d'administration

o Le conseil de gestion

42

o Le collège des commissaires aux comptes

A. Le conseil d'administration

Le conseil d'administration de la société comprend :

o Le président délégué général

o Le directeur général

o Le directeur général adjoint

o Un administrateur représentant la F.E.C

Il faut noter que, le membre du conseil d'administration sont nommés pour un mandat de 5 ans renouvelables et ses échéants relevés de leur fonction par le président de la république sur proposition requise du conseil que l'organisation prend toutes les décisions intéressantes telle que, organiser des opérations de vente.

B. Le comité de gestion

Le comité de gestion est réparti de la manière suivante :

o Le président délégué général

o Le directeur général adjoint

o Le directeur technique

o Et un représentant du personnel

Ce comité de gestion veille à l'exécution des décisions du conseil d'administration et assure dans la limite de pouvoir qui lui est confié, c'est-à-dire, par celui qui dirige et surveille l'ensemble de service.

C. Le collège des commissaires aux comptes

La société est soumise à un contrôle permanant d'un collège de commissaires aux comptes nommés par le président de la république, ils sont au nombre de quatre.

En ce jour seul le comité de gestion s'y trouve cependant la structure change avec le dirigeant à cause de leur projet et vision différente. En effet, nous expliquons le tout dans l'organigramme.

2. ORGANIGRAMME

DIR DES

INFRASTRUCTURES.

DIR DES INFRASTR ADJ

DIV .LOGISTIQUE

DIV. BAT ET ENERGIE

DPT VOIE ET LOGISTIQUE

DPT ELECT ET SIGNALISATI°

DIV. VOIE

CHANTIERS DIV PORT ET NAVAL

DPT G.C DIV. O.A.

DIV. CG

DIV. FM

DIV TS

DPT AUDIT & CONTROLE INTERNE DEPARTEMENT REPR. DE KINSHASA DIVISION COMMUNICATION

ATELIERS DPT DES

OPERETIONS DIR DES

CONDUITE DIV PERS DE

DIV ETUDES TRANSPORT

DPT

TRANSPORT

DPT MATERIEL

DIR OPERATIONS ADJ

DIV AT. T. DIESEL

DIV. AT.T. ELECT

DIV MOUVEMENT

DIV WFO

DIV AT WFO

DIV T.D.

REGION F/R

CTR GST

REGION C.B.

REGION G.L

DPT ACTIVITE DPT VENTE &

VOYAGEURS CLIENT

REGION CENTRE

DIVISION ACHEMIN

REGION N

BAGAGES COLIS DIVISION

ET BILLETERIE

PROMOTION

DIVISION

DIRECTION GENERALE

ADMINISTRATEUR DIRECTEUR ADJOINT ADMINISTRATEUR DELEGUE

ETUDES ET DIR COM PLAN

DPT ETUDES & PLAN

DIV ETUDES COM

DIV TRAFIC IMPORT

DIV TRAFIC MIN

DIV CONTR. REC

DIV. CONTR DE GESTION

DIV PLAN

DIV TRAFIC LOC

RH 00-00 RH 01-01 RH 02-02 RH 03-03

DIRECTION : 8 DPT: 22

DIVISION : 3 SOUS/DIV : 47+16=63

DIV FUDIC DES PROJETS

DIV CPTE CENTRALE

DPT CPTE & FISCALITE

DPT

TRESORERI E

DIV CONTROLE DE GESTION

DIR FIN & INVEST

DIV COPT DE GESTION

DIV TRES. DOM

ATTACHE DIRECTION GENERALE CHARGES DE MISSION SECRETARIAT

DIVISION GESTION TECH DES PROJETS

DIV STOCK ET MAGASINS

DIVISION ACHATS

DPT PROJET ET APPROS

DIV.GES PR

DIV.GEST. CO

SECRETARIAT GENERAL

FERROVIAIRE ET DIV. POLICE GARDIENNAGE

ASSURANCE &
DIV. JURID.
CONTENTIEUX

DIV. FORMATION

DIV. SYSTEME D INFORMATIO N

DIV COR.CF

RESSOURC HUM DIR ADJ

ORGANISATION DIV.

DPT ADM DU PERSONNE L

DIV. REL. PROF

DPT. DOF

DIV. ADM M&C & dir

DIV. ADM. E

DPT HYGIENE. ENVIRONN E MENT SECURITE.

ET AFF SOCIALE

DIVISION SERVICE GENERAUX

DIVISION

AFFAIRES SOCIALE

DIV HYGIENE ET SEC DU TRAVAIL

DIVISION ENVIRON

Source: Société nationale des chemins de fer du Congo SNCC.

44

2.5. ANALYSE PHESTEL ET SWOT

2.5.1. Analyse PHESTEL

Pour une meilleur facilitation de notre recherche nous sommes inspirés du modèle PHESTEL de Sem et Cornet (2015), (Politique, Historique, Economique, Socioculturel, Technologique, Ecologique et Légal).

A l'instar du modèle de PHESTEL nous allons dégager ce qui suit : POLITIQUE :

- Faiblesse du processus électoral démocratique (pas recensement)

- Trop pouvoir, interventionnisme du politique dans gestion publique

- Trop de taxes

- Corruption / pas de bonne gouvernance / intérêts personnels

- Gestion de l'armée : désarmement, retour paix

- Déplacements des populations suite aux conflits armés : 1,6 millions de réfugiés

- Manque de liberté t'expression / blocage d'internet / SMS / réseaux sociaux

- Pas assez de place à l'opposition dans le débat politique

- Peu d'aides de l'état à la création d'activités / à l'embauche

- Peu de services publics/ service base (eau/électricité)

- Faiblesse des salaires des fonctionnaires / salaires irréguliers

- Etat : mauvais payeur

HISTORIQUE :

· Colonisation/ inégalités sociales

· Sécession Katangaise

· Guerre Sud et Nord Kivu / génocide Rwanda avec déplacements des populations / insécurité

· Dictature Mobutu/ Zaïrisation

· Démantèlement de l'outil de production minier Katanga / perte d'emplois et d'avantages sociaux pour travailleurs / désinvestissement Belgique et autres pays / chgt de gestionnaires

· Pillage 1990/1991 ECONOMIE :

· Beaucoup d'activités économiques dans l'informel

· Fragilité des PE/ PME congolaises

· Investissement faible des multinationales

· Déficit des moyens de transport (chemins de fer, route, transports en commun, aviation)

· Faible taux de bancarisation (10%) / difficulté d'avoir des prêts privés ou professionnels

· Contrats d'exploitation des ressources de La RDC avec faible return pour les congolais (Chine, Afrique du Sud)

· Faible productivité du secteur agricole

· Infrastructures détruites - 10% des routes sont en état

45

· Chômage élevé: décalage entre besoins de MO et formation et compétences des congolais

· Mauvaise gestion des entreprises publiques / des contrats publics

· Peu d'épargne

· Revenu des habitants faibles / salaires faibles

· 60% des minerais passent clandestinement les frontières / pillage des ressources naturelles par les pays voisins et des chefs de guerre

SOCIAL :

· Degré de dépendance par rapport au groupe social / obligation sociale de prise en charge

· Conflit tribal / interethnique/ peu d'ouverture aux membres d'autres groupes culturels

· Poids des traditions

· Vision traditionnelle des rôles féminins/ masculins

· Poids des stéréotypes sexués

· Coût de certaines coutumes (deuil, mariage, etc.)

· Peu de planification, respect du temps

· Importance donnée aux signes de richesse externes/ statut

· Rôles des privilèges / corruption perçue comme « normale »

· Cohabitation des générations (jeunes / anciens) TECHNOLOGIE :

· Mauvaise qualité des réseaux téléphonie mobile et internet

· Vétusté des équipements

· Vétusté des bâtiments publics et privés

· Mauvaise qualité des formations techniques et professionnelles

· Peu d'innovations et de développement technologique adapté au milieu

· Peu de recherche et développement financé au niveau local

· Peu d'automatisation des processus de production, d'informatisation des processus et procédures

· Vétusté des outils techniques et technologiques utilisés dans certains sites de production (industrie minière / Katanga « les creuseurs »

· Installation électrique vétuste entraine des coupures fréquentes

· Recherche : 1,8% des publications scientifiques mondiales par an ECOLOGIE :

· Plupart des ressources naturelles ne profite pas au continent

· 1980-1990 : la plupart des contrats miniers avec multinationales sont négociés avec des allégements fiscaux (pour les attirer)

· 2010 : croissances des revenus de 32% alors que la croissance du retour fiscal n'a été que de 6%

· Mauvaise exploitation des ressources naturelles (technologie, épuisement des sols)

· Peu d'attention aux impacts environnementaux (pollution des véhicules, usines, gestion des déchets)

· Peu d'investissements dans les énergies renouvelables et sources énergétiques permettant autonomie de la population, forte dépendance énergétique

· Eau: 1/3 de la population africaine n'a pas accès à l'eau potable / 10% des habitants des grande villes ont accès à un robinet individuel

46

· Afrique = 14% de la population mondiale et 3% de la consommation de l'énergie mondiale produite

Légale :

· Non-respect des lois et règlements

· Décalage important entre les règles et la mise en oeuvre:

- Cf par exemple, GRH des agents de la fonction publique comme recrutement, évaluation, promotion.

· Négociation, corruption, contournement de la loi.

· Méconnaissance de la loi par la population

· Manque de ressources pour faire défendre leurs droits.

2.5.2. Analyse SWOT FORCE

- Une institution de l'Etat ; Maintien de sa clientèle et du monopole du marché de transport par voie ferrée ;

- La seule entité de transport par voie ferrée du pays ;

- Subventionné par Etat et autres institutions international.

OPPORTINITES

- Seule société de transport par voie ferrée au Congo ;

- Changement de régime à la tête du pays et changement de dirigeant l'entreprise; - La croissance démographique ;

FAIBLESSES

- Insuffisance de personnel qualifié;

- Insuffisance de matériels adaptés aux services rendus par la SNCC ;

- Manque de recrutement des agents compètent ;

- Manque de formation des agents sur la manipulation des engins ;

- Transport non sécurisé des passagers et leurs biens ;

- Manque d'efficace ;

- Vol, détournement des fonds et matériels de l'entreprise.

MENACES

- Concurrence dans le secteur de transport;

- Faibles revenu de la population ;

- les fraudes organisées par certain agents ;

- augmentation (variation) de taux d'échange dans le pays ;

- Plusieurs agences d'expédition de biens ;

- L'insécurité dans le pays.

47

CHAPITRE III : RESULTATS DE L'ETUDE

3. INTRODUCTION

Dans ce présent chapitre nous allons procéder à la présentation des données des intervenants dans le processus de la gestion à la direction générale de la société nationale des chemins de fer (SNCC).

Pour mieux comprendre le problème de la contreperformance de la SNCC et l'impact de l'audit interne sur la maitrise des activités de la société nous avons procéder à récolter les données quantitatives ainsi que qualitatives dont nous avons formulé un questionnaire adressé à un échantillon d'agents du département d'audit et contrôle interne de la société nationale des chemins de fer. (Modèle questionnaire en annexe) dont l'Object est de :

- Cerner les attentes de l'audit interne par les différents agents de la direction générale de la SNCC ;

- Identifier les contraintes et les difficultés qui entravent la performance de la société ;

- Apprécier l'importance accordée à la fonction audit interne par les agents du département d'audit et contrôle interne de la SNCC ;

- Connaitre la manière dont les auditeurs interne interviennent lors de leurs missions d'audit ;

- Connaitre l'apport de l'exercice de la fonction d'audit interne à cette société de l'Etat congolais.

3.1. PRESENTATION DES DONNEES

3.1.1. Données Quantitatives

Les données qualitatives de la société nationale de chemin de fer pour la période allant de 2016 à 2018 sont présentées en annexe.

3.1.2. .Données qualitatives (enquêtes)

Le tableau ci-dessous présente un échantillon des responsables de service qui nous ont permis de récolter les données au près des agents de la division financière de la société nationale des chemins de fer.

48

Tableau N° 04 : Profil des répondants aux entretiens

Fonction

Ancienneté

Tranche d'Age

Sexe

Etat civil

 

Plus de
45 ans

M

F

Marié

Célibataire

Contrôleur de gestion

18 ans

 
 
 
 
 
 

Chef Comptable

19 ans

 
 
 
 
 
 

Trésorier

14 ans

 
 
 
 
 
 

Analyse de la gestion

12 ans

 
 
 
 
 
 

Contrôle budgétaire

17 ans

 
 
 
 
 
 

Service des

approvisionnements

10 ans

 
 
 
 
 
 

Ressources humaines

19 ans

 
 
 
 
 
 

Service du protocole

7 ans

 
 
 
 
 
 

Commerciale

12 ans

 
 
 
 
 
 
 

Source : nous même sur base des entretiens.

· La fonction nous a permis d'avoir des informations venant d'une catégorie de personnes qui impact directement dans la gestion et surtout dans celle des risques opérationnels,

· L'ancienneté nous a permis de savoir que peut être l'expérience des agents et intervenants ont acquissent tout au long de leurs temps passé dans l'entreprise et leurs apport ainsi que maitrise dans la gestion de cette dernière.

· L'Etat civil nous a servi plus dans le sens ou les mariés et les célibataires ne poursuivent pas les même objectifs au sein d'une entreprise ;

· La tranche d'âge quant à elle nous a permis d'avoir une idée globale en ce qui concerne la maturité des différents agents intervenants dans la fonction et sur tout le niveau de maitrise et de l'expérience.

49

Tableau N°05 : Grille d'entretien

Questions

Répondants

?

Agent 1

Agent 2

Agent 3

Agent 4

Agent 5

Agent 6

Agent 7

Agent 8

Agent 9

oui

Non

1

La société dispose telle d'un manuel de procédures ?

1

1

1

1

1

1

1

1

1

9

0

2

Le manuel des procédures mise en place est-il efficace ?

1

0

0

0

0

0

1

0

0

2

7

3

Le service de l'audit interne vous informe-t-il sur l'objet de ses missions ?

1

0

0

0

1

0

0

1

0

3

6

4

La fonction d'audit interne
au sein de la SNCC, selon
vous est-elle développer ?

1

0

1

1

0

1

0

0

1

5

4

5

Le déroulement de la mission d'audit interne perturbe-t-il votre travail ?

0

0

1

0

0

1

1

1

1

5

4

6

L'audit interne identifie-t- il des dysfonctionnements relevés au niveau de votre structure ?

1

1

1

1

0

1

1

0

1

7

2

7

L'audit interne propose-t-il des actions pertinentes pour les dysfonctionnements

relevés ?

1

1

1

1

0

1

1

0

1

7

2

50

8

Vous engagez vous à mettre en oeuvre les recommandations proposés par l'auditeur ?

0

1

1

1

1

0

0

0

0

4

5

9

Pensez-vous que la SNCC est performante ?

0

0

0

0

0

0

0

1

0

1

7

10

L'auditeur interne effectue-t-il un suivi des recommandations qu'il a formulées afin de s'assurer si elles avaient été appliquées ?

0

0

1

0

1

0

0

0

1

3

6

11

De façon générale selon vous, l'audit interne au sein de la société joue-t-il bien son rôle ?

0

0

1

0

1

1

0

1

0

4

5

12

Souhaitez-vous qu'il soit accordé plus d'importance à la fonction d'audit interne ? ou procéder à l'amélioration des procédures mise en place ?

1

1

1

1

1

1

1

1

1

9

0

Source : Nous même sur bas des entretiens

51

3.2.ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNEES

Ce point consiste a donnés un langage aux données récoltées en reliant les données recueillis aux hypothèses formulées au départ et à la problématique de recherche, tout en faisant ressortir l'influence de certains facteurs sur le phénomène observé.

3.2.1. TRAITEMENT DES DONNEES

La présente phase nous permettra d'analyser les données ou témoignages recueillis, en reliant les données récoltées aux hypothèses formulées au départ et à la problématique de recherche, tout en faisant ressortir l'influence de certains facteurs sur le phénomène étudié.

a. Données quantitatives

La présentation chiffrée des indicateurs de performance recherchée dont le Chiffre d'affaires, la Marge Brute, l'excédent Brut d'Exploitation et le Résultat Net d'exploitation pour mettre en avant la valeur et la rentabilité de la société nationale de chemin de fer sur base des états financiers allant de la période 2016 à 2018.

? Tableau N° 06 Chiffre d'affaires en CDF

Rubriques

2016

2017

2018

Marge brute (1)

-

102.813.968

100.000.000

Ventes produit

fabriqués (2)

29.372.495.749

33.740.406.670

29.372.495.749

Travaux facturés (3)

11.233.277.312

11.233.277.312

11.233.277.312

Chiffre d'affaires =

(1) + (2) + (3)

40.605.773.061

45.076.497.950

40.705.773.061

Source : nous-mêmes sur base des états financiers Cfr annexe.

Source : Logiciel GRETL

52

Le chiffre d'affaires (CA) représente le montant total de la vente de biens ou de services réalisée par une entreprise au cours d'un exercice comptable qui est généralement d'un an.

Il correspond à l'ensemble des ventes de biens et/ou des prestations de services, en déduisant les avoirs, ristournes, remises que l'entreprise aurait pu accorder à ses clients. L'exercice comptable auquel appartient la vente d'un produit correspond à la date de livraison du bien/service à votre client, et non la date à laquelle la facture a été créée.

Ainsi pour le CA de la SNCC pour ces trois années nous constatons que l'entreprise a réalisé un bon CA à l'année 2017 par rapport à 2016 et 2018 ce qui nous amené à dire que la situation du marché dans laquelle évolue la SNCC n'est pas prometteur, elle occupe une mauvaise position par rapport à ces concurrents et elle ne gagne pas de parts de marche vu son évolution.

? Tableau N° 07 L'Excédent Brut d'exploitation en CDF

Rubriques

2016

2017

2018

Valeur ajoutée (1)

-15.928.736.960

-41.744.771.887

-28.668.725.310

Charge du personnel (2)

32.468.982.778

45.356.557.846

32.468.982.778

EBE = (1) - (2)

-48.397.719.738

-87.101.329.733

-61.137.708.088

Source : nous-mêmes sur base des états financiers Cfr annexe.

Source : Logiciel GRETL

L'EBE demeure un indicateur pivot de la performance économique de l'entreprise. Du moment qu'il est indépendant des politiques d'amortissement, de provision, d'endettement et des éléments exceptionnels, l'EBE ne subit pas les distorsions variant d'une entreprise à l'autre et reste l'indicateur de performance le plus pertinent permettant des comparaisons interentreprises et intra-sectorielles.

53

D'où la SNCC a dégagé durant ces trois années un EBE négatif ce qui veut dire que l'entreprise trouve de difficulté à faire face à sa politique d'endettement (paiement des frais financiers) et engendrant la capacité d'autofinancement, et aussi ce Résultat montre à suffisance que la SNCC n'est pas à mesure de constituer le provisions nécessaires pouvant lui permettre à renouveler son outil de production (amortissements) et rémunérer ses bailleurs de fonds (frais financiers).

Tableau N°08 Résultat net en CDF (RNE)

Rubriques

2016

2017

2018

Résultat activités

ordinaires (1)

-42.471.689.732

-73.091.862.896

-55.211.678.082

Résultat hors

activités ordinaires

(2)

481.746.882

719.326.745

481.746.882

RNE = (1) - (2)

-41.989.942.850

-72.372.536.151

-54.729.931.200

Source : nous-mêmes sur base des états financiers Cfr annexe.

Source : Logiciel GRETL

Le résultat de l'exercice demeure le meilleur indicateur de la rentabilité de l'entreprise.

Cependant, une entreprise est considérée comme potentiellement rentable si son résultat net provient en grande majorité des éléments courants voire des éléments d'exploitation. Ce dernier cerné comme une marge dégagée par l'activité productrice de l'entité.

Il traduit l'enrichissement ou l'appauvrissement de l'entité au cours de l'exercice considéré.

Alors pour le cas qui nous concerne nous constatons que la SNCC après répartition il lui reste rien comme niveau de l'entreprise d'où il y a pas vraiment d'exploitation dans l'entreprise qui peuvent en retour constituer le résultat de l'exercice d'où ce dernier constitue un apprivoisement.

54

Modèle 1: Estimation en MCO avec 3 observations 2016-2018
Variable dépendante: RNE

Variable

Coefficient

Erreur Std

Statistique t

p. critique

CA

-0,288109

0

indéfini

indéfini

EBE

0,625878

0

indéfini

indéfini

MB

-47,3751

0

indéfini

indéfini

Moyenne de la variable dépendante = -5,63641e+010

Écart-type de la var. dép. = 1,52571e+010

Somme des carrés des résidus = 3,13364e-010

Erreur standard des résidus = 0

R2 non-ajusté = 1

Statistique de Fisher (2, 0) indéfini

Statistique de Durbin-Watson = 3,71502

Coeff. D'autocorrélation du 1er ordre = -0,5

De ce tableau il se dégage que la moyenne de la variable dépendante qui est le résultat net de l'exercice est de -5.63, son écart-type est de 100% la variance ou R2 non ajustée est de 100% donc le résultat net dans la société dépend totalement de ces trois variables indépendantes qui sont le chiffre d'affaires, la marge brute et l'excédent brut d'exploitation durant toute la période sous-étude.

Ainsi au vu de tout ce qui précède (Indicateur de performance, axe financier) qu'il nous soit permis de dire que la contreperformance de l'entité SNCC est une situation bien réel qui demande une étude approfondie comme la nôtre c'est ainsi que nous complétons par une recherche qualitative qui constitue (les enquêtes, interview etc..)

b. Données qualitatives (enquêtes)

55

Tableau N°09 : Facteurs déclencheurs de la contreperformance

Fréquences

Agent 1

Agent 2

Agent 3

Agent 4

Agent 5

Agent 6

Agent 7

Agent 8

Agent 9

Total

%

Manques du suivi des

recommandations formulées par les auditeurs

1

1

0

1

0

1

1

0

0

5

10%

Inefficacité dans l'application du dispositif de contrôle interne

1

1

1

1

0

0

1

0

1

6

12%

La Méthodologie des auditeurs

0

0

1

0

0

1

1

1

0

4

8%

Mauvaise communication

1

1

1

1

1

0

1

1

1

8

16%

Manque de formation en matière des risques

1

1

0

1

0

0

1

0

0

4

8%

Manque d'implication de l'Etat dans le maintien de la bonne gouvernance des entités publiques

1

1

0

1

0

1

0

1

0

5

10%

Chômage (Manque d'emplois)

0

1

1

1

0

1

0

0

0

4

8%

L'Impunité dans la gouvernance

0

1

1

1

1

1

1

1

0

7

14%

Insuffisance de personnel qualifié

0

1

0

1

1

1

1

1

1

7

14%

Total

5

8

5

8

3

6

7

5

3

50

100%

Source : Nous même sur base du tableau précédent et hypothèse de l'étude

Ce tableau présente les résultats sur les facteurs qui expliquent la contreperformance de la société nationale des chemins de fer du Congo. Les agents de la direction provinciale participe avec 16% à la mauvaise communication entre les auditeurs et les audités (A), 12% sont accordé à l'inefficacité dans l'application du dispositif de contrôle interne (B), 14% à l'impunité dans le pays (C) ainsi que dans l'insuffisance de personnel qualifié alors que 10% sont accordé aux manque du suivi des recommandations formulées par les auditeurs lors de leur mission (D) et dans le manque d'implication de l'Etat dans le maintien de la bonne gouvernance des entités publiques particulièrement la SNCC (E) et enfin 8% sont accordés aux chômage (F), au manque de formation en matière des risques (G) ainsi qu'à la méthodologie des auditeurs (H).

De manière générale, nous remarquons que les facteurs endogènes représentent 64% tandis que les facteurs exogènes représentent 36%.

56

Cartographie des facteurs déclencheurs de l'inefficacité de l'audit interne à la Direction provinciale de la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo (SNCC).

Graphique sur la part de chaque facteurs contribuant a la contrperformance

14%

8%

10%

14%

8%

10%

16%

12%

8%

Inéfficaceté dans l'application du dispositif de contrôle interne

Manque d'implication de l'Etat dans le mintien de la bonne gouvernnace des entités publiques

Chomage (Manque d'emplois )

insuffisance de personnel qualifié

Manque de suivi des recommandations

Méthodologie des auditeurs

mauvaise communication

Manque des formation en matière des risques

Impunité

Figure 2 Graphique sur la part de chaque facteurs contribuant à la contreperformance

57

18%

16%

14%

12%

10%

4%

8%

0%

6%

2%

Le niveau de chaque facteurs

Figure 3 Diagramme de barres sur le niveau de chaque facteur

58

3.3. DIAGRAMME D'ISHIKAWA

Le Diagramme d'ISHIKAWA permet de mettre en évidence les causes à effet en se basant sur les données recueilles. Il permet une représentation des causes qui conduisent à un effet. Pour ce faire, il conviendrait également d'agir sur ces causes pour corriger ces défauts en mettant en place des actions correctives appropriés.

A la lecture du diagramme ci-dessus, nous comprenons que les éléments qui influencent négativement la performance de la société nationale des chemins du Congo sont liés :

- Premièrement aux Méthodes : qui comprennent la méthodologie des auditeurs, manque des suivis des recommandations, le non-respect des procédures ;

- Deuxièmement aux moyens financier : qui comprennent l'insuffisance des moyens mis à la disposition des auditeurs ;

- Troisièmement au milieu : qui comprennent le chômage et l'impunité dans le pays ;

- Quatrièmement à la mien d'oeuvre qui comprend : l'insuffisance du personnel chargé de la mission d'audit, le manque de la formation en matière des risques ;

- Cinquièmement au management : qui comprend un manque d'implication de l'Etat dans le maintien de la bonne gouvernance des entités publiques

59

Tableau N°10 : Récapitulatif de 5M +2 (Diagramme d'ISHIKAWA)

Fréquences

Agent 1

Agent 2

Agent 3

Agent 4

Agent 5

Agent 6

Agent 7

Agent 8

Agent 9

Total

%

Méthodes

3

2

1

2

0

2

3

2

2

16

32,7%

Matériels

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0%

Moyens financier

1

1

1

1

0

1

1

0

1

7

14,3%

Matières

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0%

Management

1

1

0

1

0

1

1

1

0

6

12,2%

Mains d'oeuvre

1

1

1

1

0

1

1

1

0

8

16,3%

Milieu

0

2

2

2

2

2

0

1

2

12

24,5%

Total

5

7

5

7

2

7

6

5

5

49

100%

Ce tableau montre les résultats des facteurs qui expliqueraient l'influence négative (contreperformance) de la SNCC. Les agents accordent 32,7% aux méthodes, 24,5% au milieu, 16,3% à la main d'oeuvre, 14,3% sont accordés aux moyens financiers et 12,24% aux managements tandis que 0% sont accordés aux matières et moyens.

-Style décisionnels lacuneux -Style de décision inadapté

Management

L'Inefficacité de l'Audit interne au sein de la Société Nationale de Chemins de fer du Congo SNCC

Milieu

PESTEL

- Inefficacité dans l'application du dispositif, - Non-respect des procédures,

- Contrôle interne non pertinent,

- Manque de formation

Méthodes

Figure N°07 : Présentation du Diagramme d'ISHIKAWA

Main d'oeuvre

- Personnel qualifié Insuffisant, - Manque de primes

Moyens financier

- Moyen financier insuffisant - Gestion inadéquat des ressources financières

Matériel

- Absence des outils modernes d'audit

- Manque d'outils techniques

60

61

3.4. INTERPRETATION DU DIAGRAMME D'ISHIKAWA

Nos résultats révèlent que les méthodes, le milieu et la main d'oeuvre restent les facteurs explicatifs de l'inefficacité de l'audit interne au sein de la SNNC.

A la limite nous constatons que par rapport à nos hypothèses émises au départ où nous avons dit que les facteurs qui expliquent la contreperformance de l'audit interne au sein de la SNCC étaient : l'inefficacité du dispositif de contrôle interne, le manque du suivi des recommandations formulées par les auditeurs, l'environnement ou évolue la société, le manque de formation en matière de gestion des risques.

Les principaux facteurs et les plus déterminants de la contreperformance de l'audit interne au sein de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo retient l'inefficacité dans l'application du dispositif de contrôle interne, l'insuffisance du personnel qualifié et l'impunité dans le pays et particulièrement dans la gouvernance de l'entité, l'absence des

outils modernes d'audit, manque d'outils techniques adéquates, la gestion inadéquate
des ressources financières disponibles, le contexte PHESTEL difficilement maitrisable, le style décisionnel lacuneux et le style managérial inadapté.

62

3.5. DISCUSSION DES RESULTATS

Nos recherches nous ont mené à des conclusions selon lesquelles, les facteurs qui expliquent l'inefficacité de l'audit interne au sein de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo sont : L'inefficacité du dispositif de contrôle interne, le manque de suivi des recommandations des auditeurs, le non-respect des procédures, le manque d'implication de l'Etat dans le maintien de la bonne gouvernance des entreprise publiques, le chômage et l'impunité dans le pays.

La Grille de lecture nous renseigne que l'audit interne exerce à l'intérieur de l'organisation une fonction d'évaluation pour examiner et apprécier le bon fonctionnement, la cohérence et l'efficacité de son contrôle interne. Les auditeurs interne examinent les différentes activités de l'organisation, évaluent les risques et les dispositifs mis en place pour les maitriser, s'assurent de la qualité de la performance dans l'accomplissement des responsabilités confiées et font toute recommandations pour améliorer sa sécurité et accroitre son efficacité.

Bennais MOURAD (2013), montre que l'audit interne joue le rôle important dans l'amélioration de la performance de la société par l'évaluation des systèmes de management, le contrôle et le suivi des recommandations formulées par les auditeurs lors de la mission d'auditeur enfin de s'assurer de leurs applications.

Pigé BENOIT (2008), pour il est clair que le lien qui existe entre contrôle interne et performance de l'entreprise est une évidence. Par contre, une défaillance du système de contrôle interne menace automatiquement la performance de l'entreprise.

NOIROT.P et WALTER. J. Quant à eux deux ils affirment que «s'il n'y a pas ici un lien évident entre le contrôle interne et la performance, cela matérialise toutefois l'existence d'un lien direct entre le dysfonctionnement du contrôle interne et la nonperformance». Ces deux auteurs ajoutent encore qu'«il est nécessaire d'introduire les différents rouages qui permettront au dispositif de contrôle interne de se positionner comme un vecteur essentiel d'amélioration de la capacité à atteindre les objectifs...

En effet, vu que l'audit interne est un outil de pilotage du système du contrôle interne, il conditionne ainsi l'efficacité et l'efficience du système de contrôle interne et sa capacité à aider l'entreprise à atteindre ses objectifs

Jeans Pierre HOTIN (2011) Montre que l'audit interne donne à une organisation une assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les

63

améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée. il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant par une approche systématique, ses processus de management des risques, de contrôle interne et de gouvernement d'entreprise en faisant les propositions pour renforcer leur efficacité.

Partant de l'objectif que l'audit interne s'est assigné : d'évaluer le contrôle interne en permettant grâce à ses contacts et ses diagnostics une assurance sur le degré de maitrise des opérations de l'entreprise, lui apporte ses conseils pour les améliorer et contribue ainsi à une meilleur efficacité et à l'accroissement de la performance. Dès lors qu'après analyse et traitement des données quantitatives ainsi que qualitatives reçus auprès des agents de la direction générale du Haut-Katanga de la SNCC il y a lieu de dire que l'audit interne au sein de la SNCC n'atteint pas son objectif vu que la société se trouve dans une situation d'insécurité et il est quasiment difficile d'améliorer sa performance.

Enfin nos résultats corroborent avec les auteurs cités qui ont parlés sur la contribution de l'audit interne à la performance de l'entreprise, nous sommes arrivés à la conclusion selon laquelle la SNCC n'améliore pas sa performance due au manque de personnel qualifié, l'inefficacité dans l'application du dispositif de contrôle interne, un manque de suivi des recommandations des auditeurs, l'impunité ainsi que le chômage dans le pays.

64

CONCLUSION GENERALE

Nous voici arriver au terme de notre travail intitulé « l'Audit interne et la performance d'une entreprise, cas de la SNNC ». Il convient à présent de nous livrer à une réflexion sur sa contribution théorique et pratique.

Le développement organisationnel et technique des entités au temps actuel incite à des efforts de performance toujours plus grands. Mais ceci ne suffit pas, pour autant, sans une gestion dont l'efficacité ne peut être acquise, que par la mise en oeuvre et la conjonction de plusieurs mécanismes de contrôle de l'environnement de l'entité.

L'atteinte des objectifs fixés par l'entité passe avant tout par la gestion et la maitrise du fonctionnement de ses activités. Autrement dit, le fonctionnement de l'entité, doit être nécessairement et constamment sous la surveillance à travers, un système de contrôle interne, piloter et assister par l'audit interne. En effet, la fonction d'audit interne est un mécanisme servant à entretenir et à booster l'efficacité du système du contrôle interne ainsi qu'à la performance de l'entreprise.

Tout au long de notre travail, notre objectif était de démontrer l'apport, la contribution, l'impact de l'audit interne à la performance de l'entreprise, partant du principe que la performance de l'entreprise est une alliance entre l'efficacité et l'efficience, c'est-à-dire que lorsque les opérations de l'entreprise deviennent plus efficace et efficiente du fait que la direction générale mette davantage l'accent sur la conception du contrôle tout en réduisant ses coûts, ceci entraine évidemment des impacts positifs sur la performance de l'entreprise. Ceci est confirmé par deux auteurs NOIROT.P et WALTER. J «s'il n'y a pas un lien évident entre le contrôle interne et la performance, cela matérialise toutefois l'existence d'un lien direct entre le dysfonctionnement du contrôle interne et la contreperformance»

A cet effet, durant nos recherches au sein de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo, nous avons pu avoir une idée sur la fonction de l'audit interne, ainsi que tout ce qu'il apporte comme contribution à l'amélioration de la performance, et à la réalisation des objectifs de celle-ci. Pour voir le rôle joué par la fonction d'audit interne dans cette entité, nous avons opté pour la démarche qualitative et quantitative, méthode d'échantillonnage et analytique ; A ce qui concerne les techniques nous avons utilisé l'Interview et la technique documentaire pour tester si la mission d'audit interne compte vraiment à la maitrise des

65

risques liés aux activités audités, c'est dans cette perspective que nous avons tenté de montré si les agents appliques ou respects les procédures et directives de la direction générale afin d'atteindre les objectifs fixés au préalable.

Ce qu'on a pu constater d'après nos recherches et études faites sur la SNCC dans le cadre de l'impact de l'audit interne à la performance de l'entité, que les agents participe à 16% avec une mauvaise communication quel que soit sa destination horizontal tout comme vertical entre les auditeurs et audités ; 12% accordé à l'inefficacité dans l'application du dispositif de contrôle interne et 14% à l'impunité dans le pays et dans l'entité sur les fautes commissent par les dirigeants et les dirigés ainsi que dans l'insuffisance du personnel qualifié; Alors que 10% sont accordés au manque de suivi des recommandations formulés par les auditeurs ainsi que le manque d'implication de l'Etat dans le maintien de la bonne gouvernance des entités publiques et enfin 8% sont accordés aux chômage; manque de formation des agents en matière des risques ainsi qu'à la méthodologie des auditeurs.

Nous avons également constaté au travers les indicateurs de performance du fonction d'audit interne de la SNCC, que ce dernier ne contribue pas à l'efficacité du système de contrôle interne du fait que l'application des dispositifs établis au sein de l'entité est inefficace et n'arrivent pas à détecter les failles, anomalies et fraudes qui peuvent servir de base pour identifier et corriger ces erreurs et aussi évaluer les risques liés aux objectifs de l'entité qui met en cause directement l'efficacité de cette dernière ; et qui nous envoi directement à la contreperformance de l'entité.

En effet un bon système de contrôle interne joue un rôle important dans le maintien, voir l'amélioration de performance de cette dernière ainsi que dans la réussite d'une démarche de création de valeur ajoutée solide et durable.

66

RECOMMANDATIONS

Ce que nous apportons comme recommandations à la personne morale de la SNCC ses résume en ceci :

? Il est nécessaire et important de faire des séminaires pour tout le personnel de l'entité sans exception pour illustrer le rôle de l'audit interne dans les esprits de tout agent de la SNCC ;

? La fonction d'audit interne doit occuper une place importante au sein de l'organisation, car elle est considérée comme squelette de gestion qui vient à l'amélioration du fonctionnement de l'entité.

? Il est nécessaire que les auditeurs internes entretiennent de plus en plus des relations étroites avec le conseil d'administration et de bénéficier du soutien de la DG et de l'assemblée générale afin de favoriser de plus en plus l'indépendance des auditeurs internes. Ceci permettra la création d'un environnement favorable à la promotion de l'audit Interne susceptible de promouvoir la valeur ajoutée apportée par les auditeurs internes ;

? Les recrutements d'un personnel de qualité et efficace ;

? Le maintien de la bonne gouvernance des entités publiques ;

? Favoriser la rémunération des agents

Perspectives et futures pistes de recherche

Certaines de ces limites précitées peuvent nous renvoyer à des besoins d'études et recherches futures. En fait, plusieurs recherches peuvent être envisagées pour compléter notre étude. Sur ce, nous proposons quelques pistes de recherches :

* Etude de l'intervention de l'auditeur interne en matière d'efficience du système de contrôle interne.

* L'apport de l'audit interne en matière de gouvernance de l'entreprise.

67

BIBLIOGRAPHIE

I. Ouvrages

1. Alain MIKOL (1999), « Les audit Financiers » (comprendre les mécanismes du contrôle légal), édition d'organisation.

2. Alberto SILLERO « Audit et révision légale guide pratique », Editions ESKA

3. Benoit. PIGE, « Audit et contrôle interne », Edition LITEC, Les Essentiels de la gestion.

4. Elisabeth BERTIN (2007), « Audit interne, en jeux et pratique à l'international », édition, Groupe Eyrolles.

5. Etienne Barbier (1994), « L'audit interne : Pourquoi ? Comment ? » Les éditions d'organisation.

6. François MOUSSERON, « L'audit juridique », Consultât aux universités de Montpellier et Miami.

7. Guide d'audit et de commissariat aux comptes S.N.C.

8. Jacques RENARD, (2005), « Théorie et pratique de l'audit » ,5eme édition.

9. Jacques RENARD, (2017), « Théorie et pratique de l'audit interne», 10eme édition.

10. Jean Charles BECOUR, Henri BOUQUIN, (1991.P 138) « l'audit opérationnel », Economica.

11. Khelassi REDA « L'audit interne (technique, méthodologie, contrôle interne) », Édition d'organisation.

12. L. Collins, G. Vallin (1984). « Audit et contrôle interne Objectif et pratique », 3eme édition, Dalloz.

13. L. Collins, G. Vallin, (1992), « Audit et contrôle interne, aspect financier, Opérationnel et stratégique », 4eme Edition, Dalloz.

14. Laurent Philippe, TCHERKAWSKY, (1991), « la pratique de l'audit opérationnel », éd d'organisation.

15. Raffegeau. J, Dubois .f (1984), « L'audit Opérationnel », menouville. D. Paris PUF.

16. Schick. P, (2007), « Mémento d'audit interne », Edition Dunod, Paris.

17. Selmer c, (2003), « concevoir le tableau de bord », édition Dunod, Paris.

18. Stéphanie Thiery-Dubuisson, (2004), « L'audit », Editions La Découverte, Paris.

19. Vlaminick H, (1979), « histoire de la comptabilité », édition pragmos, Paris.

20. Zied BOUDRIGA, (2012), « l'audit interne : Organisation et Pratiques », édition Collection Azurite.

II. Mémoires et TFC

1. Belhachemi Amina, thèse doctorat, (2014-2015), « L'apport de l'audit opérationnel interne dans la réduction des abus de la rémunération des dirigeants », Université de Tlemcen, 2014 ;

2. Bouras Boukhalfa Mémoire de fin d'étude « la contribution de l'audit interne à la performance de l'entreprise » Universitaire Akli Mohand Oulhadj Bouira (Tunisie);

68

3. Chekroun Meriem, thèse doctorat LMD, (2013) « Le rôle de l'audit interne dans le pilotage et la performance du système de contrôle interne : cas d'un échantillon d'entreprises algériennes », Université de Tlemcen, 2013 ;

4. MWEMA YUTA Chadrak (2016-2017), Travail de fin cycle (TFC) « Audit interne et l'efficacité de gestion d'une entreprise ».

5. TSHIMBALANGA NGONGO Charles, (2017-2018), .Mémoire de fin d'étude « l'audit interne et la performance d'une entreprise Cas de la Société nationale d'électricité/DRS »

6. Ziani Abdelhak, (2013/2014), thèse doctorat, « le rôle de l'audit interne dans l'amélioration de la gouvernance d'entreprise », Université de Tlemcen,.

III. Séminaires

1. L'audit interne de l'entreprise, Atelier Audit 21/-22/mai/1995, Annaba, M. Belkacem Larbi. ENF.

2. Organiser par BOUDRIGA Zied (commissaire aux comptes), « Méthodologie d'audit et d'Evaluation du contrôle interne, Alger du 23au 25 juillet 2006.

3. Jacquet. S, « Management de la performance : des concepts aux outils », CREG, 2012.

IV. ARTICLES ET REVUES

1. Abderraouf Yaich, Le pilotage du système de contrôle interne : démarche, outils et rôle de l'expert-comptable.pdf, Tunisie, 2010 ;

2. H. Abdelwahed, «Guide pour l'utilisation des nonnes internationales d'audit dans l'audit des petites et moyennes entreprises », 2011 ;

3. La norme n° 25 de l'I.F.A.C.

4. OUADA YAZID YAICH, « COSO1 et COSO2 » Référentiels du contrôle interne, 2010 ;

V. WEBIOGRAPHIE

1. www.compta-online.com/management/la-performance-de-lentreprise/

2. http://normes-ias-ifrs-au-maroc.over-blog.com/article-29313104.html

3. http://www.exaco.mr/audit/guide technique

4. www.univ-oran.dz/theses/document/TH3906.pdf

5. www.amf-france.org/documents/general/76012.pdf

69

ANNEXES

Tableau N° 10 Retranscription des données de l'enquête

Agent N°1 : je suis contrôleur de gestion au sein de la direction provinciale depuis 18 ans, et

pour moi la SNCC évolue dans un environnement avec autant des risques et défis, qu'elle doit toujours contrôler et relever pour l'amélioration de l'image même de la société, cette image qui représente aussi l'image de notre pays à travers les contrats que la République a déjà signer avec les pays étrangers.

L'amélioration de l'image de la société est un grand défi à relever et je crois que cela doit être la mission de tout le monde au sein même de la société. mais cela ne peut être que possible que lorsque les moyens seront mis à la disposition de la fonction d'audit interne pour la réussite effective de cette lourde tache.

Agent N°2 : C'est depuis 19 ans que nous nous occupons de la comptabilité au sein de notre

direction, et pour moi la fonction d'audit interne au sein de la SNCC, est une fonction vitale étant donné les multiples défis auxquelles la société est confrontées et donc cette fonction est pour moi une fonction indispensable et qui doit être animer par des animateurs expérimentés et bien formés dans la matière.

Agent N°3 : Je suis trésorier au sein de la direction depuis 14 ans, la fonction d'audit interne au

sein de la SNCC, est peu développée de par l'ensemble des agents qui composent cette fonction, vue la taille de la société et les difficultés auxquelles la société fait face, il y a lieu de l'améliorer et de l'adapter

Agent N°4 : Je suis dans le service de protocole depuis 7 ans mais je trouve que les procédures

mise en place au sein de la SNCC ne sont pas efficaces car beaucoup des problèmes ne sont pas résolus c'est entre autres le vol à répétition des quelque matériaux de service qui cause d'énormes problèmes pour la société.

Agent N°5 : Je suis analyste de gestion au sein de la direction provinciale du Haut-KATANGA

depuis 14 ans déjà, lors des mission d'audit au sein de notre direction les auditeurs internes identifie les dysfonctionnements lié au système et la manière de leurs applications et nous propose un certains nombres de recommandations que nous mettons toujours en pratique, vue que ces recommandations sont formulées dans l'intérêt de remédier au dysfonctionnement détectes et aussi améliorer le fonctionnement.

Les mission confiées a l'auditeur vienne directement du Directeur générale, donc on ne peut que respecté l'ordre hiérarchique.

Agent N°6 : ces recommandations constituent des opportunité d'améliorations de procédures de

travail ; ces recommandations ont permis la mise en place des actions permettent d'améliorer les fonctionnement des structure, ces recommandations exige des actions correctives, corrigeant les dysfonctionnement donc améliorer la performance, certain détaille auxquels ils ne font pas attentions, peuvent être parfois nuisibles et que l'auditeur le signale et les élimines à travers les actions collectives, ces recommandations permet la formation des audités a la maitrise de risques et l'évolution continue, ces recommandations apportent la sécurité a la société.

Agent N°7 : Pour moi il y a urgence de réviser ou améliorer les procédures au sein de la société

étant donnés les circonstances et l'environnement ou évolue la SNCC.

Agent N°8 : Pour moi je trouve la SNCC ne pas accompagner par ses partenaires tel que l'Etat, la population et les entreprise aident celle-ci a bien mené ses missions.

Agent N°9 : Quand à moi le grand problème pour améliorer la performance de la société, Il serait

mieux de commencé par mettre fin à l'impunité dans la gouvernance des entreprises publiques en générale et en particulier la SNCC; les voleurs des matériels et détourneurs des fonds destiné au financement de l'entité doivent être sanctionnés par la loi car il y a pas leurs place dans la société.

70

ETATS FINANCIERS SNCC (2016-2018)

Tableau N° 11. Compte des Résultats

Réf

Charges

Exercice 2016

 

ACTIVITE D'EXPLOITATION

 
 

Achats de marchandises

0

 

-variation de stocks

0

 

(marge brute sur marchandises voir TB)

0

 

Achats de matières premières

0

 

-variation de stocks

(marge brute sur matière voir TG)

 
 
 

116.549.827

 

Autres achats

0

 

-variation de stocks

17.073.546

 

Transports

58.916.034

 

Services extérieurs

33.661.201

 

Impôts et taxes

7.019.031

 

Autres charges

(valeur ajoutée voir TN)

 
 
 

37.859.262

 

Charge du personnel

(excèdent brut d'exploitation voir TQ)

17.721.803

 

Dotations aux amortissements et provisions

 
 

Total des charges d'exploitation

288.800.703

 

(résultat d'exploitation voir TX)

 
 

ACTIVITES FINANCIERES

 
 

Frais financiers

4.061.436

 

Pertes de change

375.737

 

Dotations aux amortissements et provisions

1.455.529

 

Total des charges financières

5.892.702

 

(résultat financier voir UG)

 
 

Total des activités ordinaires

294.693.405

 

(résultat des activités ordinaires UI)

 
 

HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O)

 
 

Valeurs comptables des cessions d'immobilisations

0

 

Charges H.A.O

999.153

 

Dotations H.A.O

0

 

Total des charges H.A.O

999.153

 

(résultat H.A.O voir UP)

 
 

Participation des travailleurs

0

 

Impôts sur le résultat

2.691.337

 

Total participation et impôts

2.691.337

 

TOTAL GENERAL DES CHARGES

298.383.895

 

(résultat net voir UZ)

 

71

Réf

Produits

 

Exercice 2016

 

ACTIVITE D'EXPLOITATION

 
 
 

Vente de marchandises

 

0

 

MARGE BRUTE SUR MARCHANDISES

0

 
 

Ventes de produits fabriqués

 

29.372.495.749

 

Travaux, services vendus

 

11.233.277.312

 

Production stockée(ou déstockage)

 

9.652.043

 

Production immobilisée

 

0

 

MARGE BRUTE SUR MATIERE

37.382.041.528

 
 

Produits accessoires

 

5.352.912.652

 

CHIFFRE D'AFFAIRES

34.725.408.401

 
 

Subvention d'exploitation

 
 
 

Autres produits

 

35.294.805.249

 
 
 

4.570.546.212

 

VALEUR AJOUTEE

39.379.874.323

 
 

EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION

-42.169.651.991

 
 

Reprises de provisions

 

4.430.069.919

 

Transferts de charges

 

4.335.932.699

 

Total des produits d'exploitation

 

94.599.691.834

 

RESULTAT D'EXPLOITATION

-74.477.828.803

 
 

ACTIVITE FINANCIERE

 
 
 

Revenus financiers

 

54.446.393

 

Gains de change

 

226.633.046

 

Reprises de provisions

 

0

 

Transferts de charges

 

281.097.139

 

Total produits financiers

 

562.176.578

 

RESULTAT FINANCIER

-1.469.807.102

 
 

Total des produits des activités ordinaires

 

94.880.771.273

 

RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES

(+ou-)

-75.947.635.904

 
 

HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O)

 
 
 

Produits des cessions d'immobilisations

 

0

 

Produits H.A.O

 

0

 

Reprises H.A.O

 

438.860.801

 

Transferts de charges

 

42.886.081

 

Total des produits H.A.O

 
 
 

RESULTAT H.A.O

-9.175.686.857

35.365.933

 

TOTAL GENERAL DES PRODUITS

 

95.309.632.075

 

RESULTAT NET

-85.165.337.154

 

72

Réf

Charges

Exercice 2017

 

ACTIVITE D'EXPLOITATION

 
 

Achats de marchandises

192.733.134

 

-variation de stocks

0

 

(marge brute sur marchandises voir TB)

0

 

Achats de matières premières

 
 

-variation de stocks

(marge brute sur matière voir TG)

 
 

Autres achats

30.628.829.582

 

-variation de stocks

13.059.650.947

 

Transports

678.919.193.642

 

Services extérieurs

24.133.281.704

 

Impôts et taxes

494.074.515

 

Autres charges

(valeur ajoutée voir TN)

8.327.971.533

 

Charge du personnel

(excèdent brut d'exploitation voir TQ)

45.356.557.846

 

Dotations aux amortissements et provisions

81.695.634.978

 

Total des charges d'exploitation

210.677.927.887

 

(résultat d'exploitation voir TX)

 
 

ACTIVITES FINANCIERES

 
 

Frais financiers

2.438.101.357

 

Pertes de change

113.734.930

 

Dotations aux amortissements et provisions

1.455.529

 

Total des charges financières

357.075.446.288

 

(résultat financier voir UG)

 
 

Total des activités ordinaires

214.253.374

 

(résultat des activités ordinaires UI)

 
 

HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O)

 
 

Valeurs comptables des cessions d'immobilisations

0

 

Charges H.A.O

0

 

Dotations H.A.O

0

 

Total des charges H.A.O

0

 

(résultat H.A.O voir UP)

 
 

Participation des travailleurs

0

 

Impôts sur le résultat

380.927.763

 

Total participation et impôts

380.927.763

 

TOTAL GENERAL DES CHARGES

21.463.430.193

 

(résultat net voir UZ)

 

73

Réf

Produits

 

Exercice 2017

 

ACTIVITE D'EXPLOITATION

 
 
 

Vente de marchandises

 

295.547.102

 

MARGE BRUTE SUR MARCHANDISES

10.281.458

 
 

Ventes de produits fabriqués

 

33.740.406.670

 

Travaux, services vendus

 

0

 

Production stockée(ou déstockage)

 

0

 

Production immobilisée

 

9652537

 

MARGE BRUTE SUR MATIERE

3.375.005.907

 
 

Produits accessoires

 

5.681.138.383

 

CHIFFRED'AFFAIRES

39.717.092.245

 
 

Subvention d'exploitation

 
 
 

Autres produits

 

62.038.906.768

 
 
 

6.926.450.093

 

VALEUR AJOUTEE

25.066.366.587

 
 

EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION

20.290.191.259

 
 

Reprises de provisions

 

5.452.970.791

 

Transferts de charges

 

6.285.576.670

 

Total des produits d'exploitation

 

120.430.649.112

 

RESULTAT D'EXPLOITATION

20.290.191.259

 
 

ACTIVITE FINANCIERE

 
 
 

Revenus financiers

 

27.796.712

 

Gains de change

 

2.397.808.884

 

Reprises de provisions

 

0

 

Transferts de charges

 

2425605596

 

Total produits financiers

 

562.176.578

 

RESULTAT FINANCIER

1.149.840.692

 
 

Total des produits des activités ordinaires

 

122.856.254.708

 

RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES

(+ou-)

-91.397.119.460

 
 

HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O)

 
 
 

Produits des cessions d'immobilisations

 

0

 

Produits H.A.O

 

608.144.312

 

Reprises H.A.O

 

0

 

Transferts de charges

 

608.144.312

 

Total des produits H.A.O

 

123.464.399.020

 

RESULTAT H.A.O

227.216.349

35.365.933

 

TOTAL GENERAL DES PRODUITS

 

95.309.632.075

 

RESULTAT NET

-9.116.990.211

 

74

 

ACTIVITE D'EXPLOITATION

 
 

Achats de marchandises

144.507.757

 

-variation de stocks

3.125.745

 

(marge brute sur marchandises voir TB)

0

 

Achats de matières premières

0

 

-variation de stocks

(marge brute sur matière voir TG)

0

 

Autres achats

23.469.723.146

 

-variation de stocks

-1.899.264.461

 

Transports

4.859.809.459

 

Services extérieurs

17.786.882.160

 

Impôts et taxes

336.185.569

 

Autres charges

(valeur ajoutée voir TN)

67.696.166.002

 

Charge du personnel

(excèdent brut d'exploitation voir TQ)

32.468.982.778

 

Dotations aux amortissements et provisions

133.516.821.891

 

Total des charges d'exploitation

217.456.391.447

 

(résultat d'exploitation voir TX)

 
 

ACTIVITES FINANCIERES

 
 

Frais financiers

3.003.975.781

 

Pertes de change

398.173.409

 

Dotations aux amortissements et provisions

 
 

Total des charges financières

3.402.149.190

 

(résultat financier voir UG)

 
 

Total des activités ordinaires

2.208.058.540.637

 

(résultat des activités ordinaires UI)

 
 

HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O)

 
 

Valeurs comptables des cessions d'immobilisations

0

 

Charges H.A.O

0

 

Dotations H.A.O

0

 

Total des charges H.A.O

0

 

(résultat H.A.O voir UP)

 
 

Participation des travailleurs

0

 

Impôts sur le résultat

393.494.869

 

Total participation et impôts

393.494.869

 

TOTAL GENERAL DES CHARGES

221.252.035.505

 

(résultat net voir UZ)

 

75

 

Produits

 

Exercice 2018

 

ACTIVITE D'EXPLOITATION

 
 
 

Vente de marchandises

 

147.633.502

 

MARGE BRUTE SUR MARCHANDISES

144.507.757

 
 

Ventes de produits fabriqués

 

29.372.495.749

 

Travaux, services vendus

 

11.233.277.312

 

Production stockée(ou déstockage)

 

9.652.043

 

Production immobilisée

 

0

 

MARGE BRUTE SUR MATIERE

29.382.147.791

 
 

Produits accessoires

 

5.352.912.652

 

CHIFFRE D'AFFAIRES

34.725.408.401

 
 

Subvention d'exploitation

 
 
 

Autres produits

 

35294805249

 
 
 

4.570.546.212

 

VALEUR AJOUTEE

34.366.228.184

 
 

EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION

1.897.245.406

 
 

Reprises de provisions

 

4.430.069.919

 

Transferts de charges

 

4.335.932.699

 

Total des produits d'exploitation

 

94.599.691.834

 

RESULTAT D'EXPLOITATION

112.856.699.613

 
 

ACTIVITE FINANCIERE

 
 
 

Revenus financiers

 

54.446.393

 

Gains de change

 

226.633.046

 

Reprises de provisions

 

0

 

Transferts de charges

 

281.097.139

 

Total produits financiers

 

562.176.578

 

RESULTAT FINANCIER

-3.121.069.751

 
 

Total des produits des activités ordinaires

 

94.880.771.273

 

RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES

(+ou-)

-125.977.769.364

 
 

HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O)

 
 
 

Produits des cessions d'immobilisations

 

0

 

Produits H.A.O

 

0

 

Reprises H.A.O

 

438.860.801

 

Transferts de charges

 

42.886.081

 

Total des produits H.A.O

 
 
 

RESULTAT H.A.O

-999.153

35.365.933

 

TOTAL GENERAL DES PRODUITS

 

95.309.632.075

 

RESULTAT NET

-125.942.403.431

 

Questions

La société dispose telle d'un manuel de procédures ?

Le manuel des procédures mise en place est-il efficace ?

Le service de l'audit interne vous informe-t-il sur l'objet de ses missions ?

La fonction d'audit interne
au sein de la SNCC, selon
vous est-elle développer ?

Le déroulement de la mission d'audit interne perturbe-t-il votre travail ?

L'audit interne identifie-t-il des dysfonctionnements relevés au niveau de votre structure ?

L'audit interne propose-t-il des actions pertinentes pour les dysfonctionnements relevés ?

Vous engagez vous à mettre en oeuvre les recommandations proposés par l'auditeur ?

Pensez-vous que la SNCC est performante ?

L'auditeur interne effectue-t-il un suivi des recommandations qu'il a formulées afin de s'assurer si elles avaient été appliquées ?

De façon générale selon vous, l'audit interne au sein de la société joue-t-il bien son rôle ?

Souhaitez-vous qu'il soit accordé plus d'importance à la fonction d'audit interne ? ou procéder à l'amélioration des procédures mise en place ?

Répondants

Agent 1

Agent 2

1

1

1

0

1

0

1

0

0

0

1

1

1

1

0

1

0

0

0

0

0

0

1

1

76

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12






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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo