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Audit interne et performance d'une entreprise. Cas de la SNCC/Katanga.


par Clovis CIMANAGA NDJALE
Institut Supérieur de Commerce (ISC) - Licence en Sciences commerciales et financières 2018
  

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B. CADRE THEORIQUE SUR LA PERFORMANCE

1. La performance

Etymologiquement, performance vient de l'ancien français performer qui signifiait «accomplir, exécuter », au 13e siècle. Le verbe anglais to perform apparaît au 15e siècle avec une signification plus large. C'est à la fois l'accomplissement d'un processus, d'une tâche, mais aussi les résultats obtenus ainsi que le succès dont on peut se prévaloir »

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LORINO (2003) définit la performance comme « le déploiement du couple valeur-coût dans les activités de l'organisation ».

BOURGUIGNON (2000) définit la performance « comme la réalisation des objectifs organisationnels, quelles que soient la nature et la variété de ces objectifs. Cette réalisation peut se comprendre au sens strict (résultat, aboutissement) ou au sens large du processus qui mène au résultat (action)....»

Toutefois, les managers n'ont jamais de carte blanche pour réaliser la performance qui leur est demandée. En effet ils sont toujours « sous contrainte de cout ». En conséquence, un manager n'est nullement performant que s'il atteint le résultat escompté en respectant un montant de cout, la plupart du temps matérialisé par une enveloppe budgétaire qui est l'efficience.

Efficience et efficacité recouvrent bien deux aspects distincts de la performance. Ainsi, dans une entreprise, la performance peut être définie « comme étant tout ce qui, et seulement ce qui, contribue à améliorer le couple valeur-cout, c'est-à-dire à améliorer la création nette de valeur ». (SELMER C, « concevoir le tableau de bord », 2003, p 287)

Par contre, l'action qui contribue à diminuer le cout ou à augmenter la valeur, isolement, n'est pas une performance sauf si cela améliore le ratio valeur/cout ou le solde valeur-cout.

Cependant, le couple valeur-cout n'apparait que lorsque des produits et des services sont mis en vente. Il apparait donc trop tard pour aider à piloter les activités de l'entreprise.

Alors, pour l'amélioration du couple valeur-cout1, il faut d'abord traduire ce couple en éléments d'appréciation plus tangibles c'est-à-dire décrire en termes globaux comment l'entreprise dans son ensemble crée et créera de la valeur à partir de son système de gestion.

1.1.Evaluation de la performance

L'évaluation de la performance se fait à travers des indicateurs, ce sont les outils d'appréciation de la santé de l'entreprise en général, un chef d'entreprise peut avoir une vision sur le fonctionnement de ses activités et peut s'aider à prendre une décision

1.2. Indicateur de performance

Un indicateur de performance est une information devant aider un acteur, individuel ou plus généralement collectif, à conduire le coure d'une action vers l'atteinte d'un l'objectif donné ou devant lui permettre d'en évaluer le résultat.

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L'indicateur n'est pas une mesure objective mais il est construit par l'auteur, en relation avec les objectifs qu'il poursuit et avec les plans d'actions qu'il conduit. «L'indicateur de performance n'est pas nécessairement un chiffre. Il peut être un jugement qualitatif, un signe binaire, un graphe... ».

Les indicateurs sont des données synthétiques et opérationnelles, ils permettent à un directeur d'entreprise d'agir efficacement pour corriger les erreurs qui se sont révélées ou poursuivre et accroître le développement de son activité. (LAURENT Philippe, TCHERKAWSKY Pierre, La pratique de l'audit opérationnel, Editions d'organisation, 1991, P29)

? L'axe financier :

Les indicateurs utilisés de performance vont chercher à mettre en avant la valeur et la rentabilité de l'investissement, pour un associé ou un investisseur, dans un objectif de plus-value à la revente par exemple ; ils sont à chercher en priorité dans les documents comptables. Les plus couramment utilisés sont le chiffre d'affaires (global, par produit/service, par département), la marge brute, l'EBE (Excédent Brut d'Exploitation)

? L'axe interne :

Tous les procès internes à l'entreprise peuvent être suivis par des indicateurs de performance dans un objectif d'amélioration de la rentabilité et de l'efficacité du service ou de l'organisation. Temps passé aux procédures administratives, taux d'absence et taux de démission des employés, taux de formation, nombre de contacts émis par collaborateur font partie des indicateurs de performance les plus utilisés.

1.3. L'amélioration de la performance par l'audit interne:

L'audit interne contribue à l'amélioration de la performance de l'entreprise à plusieurs niveaux et dans des différents contextes :

- La prise de décision :

L'information pertinente doit être identifiée, recueillie et diffusée sous une forme et dans des délais qui permettent à chacun d'assumer ses responsabilités. Les systèmes d'information produisent, entre autres, des données opérationnelles et financières, ces systèmes traitent non seulement les données produites par la direction mais également celles qui, liées à son environnement externe, sont nécessaires à la prise des décisions pertinentes.

Il existe également un besoin plus large de communication efficace, impliquant une circulation multidirectionnelle des informations, c'est-à-dire ascendantes, descendante et transversale. La direction doit transmettre un message très clair à l'ensemble du personnel sur

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les responsabilités de chacun en matière de contrôle. Un concept de gestion de l'information ainsi que des outils comme les propositions d'amélioration peuvent permettre d'améliorer l'efficacité d'un système de contrôle interne. En ce sens, l'audit interne aide à la prise de décision par l'équipe dirigeante en mettant à sa disposition des informations fiables et crédibles.

- Outil de gouvernance de l'entreprise :

La notion de gouvernance comporte plusieurs définitions, dans toutes ces dernières la gouvernance apparait comme un état de fait qui exige au sein de l'entreprise et doit favoriser une relation harmonieuse entre les animateurs de l'entreprise.

Selon Monks et Menow, le gouvernement d'entreprise est : « la manière dont sont agencées les relations entre les différentes parties impliquées dans la détermination de la performance de l'entreprise ». (Jean Charles BECOUR, Henri BOUQUIN, l'audit opérationnel, Economica, 1991.P 138)

L'audit interne est un outil de rétroaction au service de la gouvernance qui permet

d'apprécier les résultats sous toutes ses formes : stratégiques, financiers, opérationnels, administratifs, légaux, etc.

L'audit interne permet de porter un regard neuf et objectif sur une situation soit en certifiant que la reddition de comptes est fiable ou en dressant un état de situation qui vient compléter les renseignements disponibles. Le résultat des travaux d'audit confirme d'une part, le recours à de saines pratiques de gestion et identifie d'autre part, les améliorations souhaitables. Pour ceux qui ouvrent en audit interne, il est sage de garder à l'esprit que l'utilité de l'audit interne dépend en tout premier lieu, du niveau de confort et d'assurance que les acteurs de la gouvernance veulent obtenir de leurs mécanismes d'introspection organisationnelle. Le défi de toute équipe d'audit interne est d'être l'outil de référence de la gouvernance qui lui offre une rétroaction de qualité sur la bonne marche des affaires de l'entreprise.

1.4. La performance de l'entreprise

Au niveau d'une entreprise, la performance exprime le degré d'accomplissement des objectifs poursuivis. Une entreprise performante doit être à la fois efficace et efficiente. Elle est efficace lorsqu'elle atteint les objectifs qu'elle s'est fixés. Elle est efficiente lorsqu'elle minimise les moyens mis en oeuvre pour atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés.

1.5. La performance du contrôle interne

Un système de contrôle interne efficace peut former un avantage concurrentiel important pour l'entreprise quelle que soit sa taille ou le secteur dans lequel elle évolue.

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Plusieurs entreprises ont donc compris qu'il ne suffirait pas d'avoir un dispositif de contrôle mais il faut qu'il soit efficace et efficient pour qu'il puisse assurer son rôle.

Dans une approche « gestionnaire » et classique, la performance contient une

triple idée:

o C'est un résultat qui représente le « niveau de réalisation des objectifs » ;

o C'est une action, qui implique une production réelle, donc un processus ;

o Ce peut être un succès, comme attribut de la performance, ce qui induit un jugement, donc de la subjectivité.

Donc on pourrait définir la performance comme la capacité à agir selon des critères d'optimalité très variés, pour obtenir la production d'un résultat. Mais la performance désigne aussi bien le résultat que les actions qui ont permis de l'atteindre (Bourguignon, 1996).

Le management de la performance, dans cette approche, peut alors être défini comme « La mise en place d'actions et moyens susceptibles de conduire à la rentabilité». C'est plutôt une approche situationnelle qui pourrait être complétée par une approche plus processuelle, comme celle de l'US NAVY : « processus de définition de la mission et des résultats escomptés, de détermination des standards de la performance, de mise en relation du budget avec la performance, de reporting des résultats ainsi que de l'assurance que les managers sont comptables des résultats ».

Cette approche privilégie également les concepts d'efficacité et d'efficience, qui apparaissent comme des synonymes de la performance, mais parfois aussi des résultats à atteindre. Ainsi, la performance du système de contrôle interne peut s'appréhender à travers les indicateurs d'efficacité et d'efficience du système.

L'efficacité : le résultat obtenu par rapport au niveau du but recherché. En effet, pour que le système de contrôle interne soit efficace, il est nécessaire qu'il constitue un vecteur essentiel d'amélioration de la capacité de l'entreprise à atteindre ses objectifs.

En outre, le contrôle interne peut être qualifié efficace s'il remplit les critères développés ci-dessous.

Il peut être jugé efficace dans chacune des trois catégories d'objectifs (objectifs opérationnels, financiers et de conformité) lorsque le conseil d'administration et le management estiment qu'ils disposent d'une assurance raisonnable leur permettant de considérer :

- Qu'ils savent clairement dans quelle mesure les objectifs opérationnels de l'entité seront atteints ;

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- Que les états financiers publiés sont établis sur une base fiable ;

- Que l'entreprise est en conformité avec les lois et règlements en vigueur.

En fait, apprécier l'efficacité d'un système de contrôle interne est un jugement subjectif fondé sur la présence des cinq éléments du contrôle interne et le fonctionnement efficace de ceux-ci.

L'efficacité de leur fonctionnement fournit un niveau d'assurance raisonnable quant à la réalisation d'une ou plusieurs catégories d'objectifs. Ainsi, les éléments du contrôle interne constituent également des critères d'efficacité.

Par rapport à l'efficience, qui est la capacité d'obtenir un résultat donné au moindre coût. Ainsi, pour que le système de contrôle interne soit efficient, il doit être conçu avec moindre coût.

Tel que mentionné précédemment, la performance de l'entreprise est l'alliance entre l'efficacité et l'efficience. Ainsi, lorsque les opérations deviennent plus efficaces et efficientes du fait que la direction mette davantage l'accent sur la conception du contrôle tout en réduisant les coûts, ceci entraîne évidemment des impacts positifs sur la performance de l'entreprise.

Il est clair maintenant que le lien entre contrôle interne et performance de l'entreprise est une évidence. Par contre, une défaillance du système de contrôle interne menace automatiquement la performance de l'entreprise. Prenons le point de vue de deux auteurs NOIROT.P et WALTER. J qui affirment que «s'il n'y a pas ici un lien évident entre le contrôle interne et la performance, cela matérialise toutefois l'existence d'un lien direct entre le dysfonctionnement du contrôle interne et la non-performance». (Pigé. B, « Gouvernance, contrôle et audit des organisations », 2008, p 10.

Ces deux auteurs ajoutent qu'«il est nécessaire d'introduire les différents rouages qui permettront au dispositif de contrôle interne de se positionner comme un vecteur essentiel d'amélioration de la capacité à atteindre les objectifs... Le rouage essentiel de cette préparation est la mise en place d'un système de pilotage et de mesure de l'efficacité du dispositif de contrôle interne lui-même». En effet, vu que l'audit interne est un outil de pilotage du système du contrôle interne, il conditionne ainsi l'efficacité et l'efficience du système de contrôle interne et sa capacité à aider l'entreprise à atteindre ses objectifs.

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C. LA THEORIE DES COUTS DE TRANSACTION

Pour les théoriciens des coûts de transaction (COASE, 1937 ; Williamson, 1985), l'entreprise, contrairement au marché, apparaît comme le mode d'organisation qui permet de réaliser des économies sur les coûts de transaction.

En effet, « ce qui distingue les entreprises des marchés, c'est la capacité qu'ont les entreprises à internaliser certaines transactions et à les réaliser à un coût moindre que si elles avaient dû se dérouler sur les marchés » (EBONDO et Pigé, 2002). Pour toutes ces raisons, les dirigeants des grandes sociétés d'abord, ceux des PME/PMI ensuite, ont été amenés à internaliser l'essentiel de leurs travaux d'audit légal grâce à la création des services d'audit interne. L'objectif recherché par les dirigeants et les commissaires aux comptes de transférer la réalisation des travaux de vérifications et de contrôle de conformité à des auditeurs internes a été clair : il s'agissait de réduire les honoraires versés aux auditeurs légaux.

La théorie des coûts de transaction offre ainsi une pertinente justification de la création des services d'audit interne dans les entreprises. Dans les groupes internationaux, la théorie économique des cessions internes offre la même explication. En effet, pour la théorie économique des cessions internes, le recours à des prix des cessions internes et/ou des prix de transfert met en évidence ce que coûte à l'entreprise le fait de répondre à ses besoins par une solution interne. Selon Bouquin (2001), lorsque les entités ont la liberté d'acheter ou de vendre aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur, « les prix internes jouent un rôle déterminant dans l'obtention et l'utilisation des ressources ». Toutefois, Bouquin (2001) distingue l'influence que la facturation interne peut avoir sur l'allocation des ressources (s'adresser à tel fournisseur plutôt qu'à tel autre), de l'impact, plus problématique qu'elle peut avoir sur l'amélioration de la performance des coûts. Pour lui, la perspective de devoir vendre en interne, sous concurrence extérieure, incite les partenaires de l'amont à coopérer avec ceux de l'aval. La facturation interne apparaît dès lors « comme un dispositif de renforcement de la gestion par processus... ».

D. LA THEORIE DE L'AGENCE ET DE LA GOUVERNANCE DE

L'ENTREPRISE

On attribue la paternité de la théorie de l'agence à JENSEN et MECKLING (1976). Dans leur article fondateur, ces deux auteurs considèrent que le fonctionnement des entreprises est caractérisé par des rapports contractuels.

On parle de relation d'agence lorsqu'une entreprise ou une personne confie la gestion de ses propres intérêts à une tierce personne. L'illustration la plus courante est la relation contractuelle qui lie les propriétaires du capital financier (actionnaires) appelés « le

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principal » aux dirigeants de l'entreprise, appelés « agents ». Pour Jensen et Meckling, cette dimension contractuelle est porteuse au sein de l'entreprise de conflits d'intérêts, qui sont facteurs de coûts. Ces conflits peuvent être exacerbés lorsque le dirigeant est géographiquement éloigné des actionnaires. Les dirigeants de la filiale peuvent profiter de la liberté que leur offre l'éloignement géographique pour adopter un comportement contraire aux intérêts du groupe. L'audit externe apparaît, dans ce cadre, comme le mécanisme de contrôle et de surveillance du comportement de l'agent éloigné (dirigeant d'une filiale), plus enclin à faire supporter à la maison mère des coûts d'agence et à ne pas respecter toutes ses obligations contractuelles. L'audit interne, émanation de la direction générale, n'a pas été considéré par la théorie de l'agence comme un mécanisme de surveillance au sein de la relation d'agence. Mais, depuis quelques années, la théorie de l'agence a donné lieu à de nombreux développements sur la gouvernance des entreprises (Charreaux, 1997 et 2000) qui tendent à intégrer aussi l'audit interne comme un mécanisme de gouvernance de l'entreprise.

En effet, parmi les conflits d'intérêts susceptibles de s'élever entre les actionnaires et les dirigeants, l'approche actuelle de la gouvernance de l'entreprise semble privilégier la résolution du conflit né du déséquilibre informationnel (asymétrie d'information) existant entre l'agent et le principal. L'audit interne, rattaché au comité d'audit (lorsqu'il existe), a (comme l'audit externe ou légal) un rôle fondamental à jouer au sein de la gouvernance de l'entreprise. Pour Gramling et al. (2004), la gouvernance de l'entreprise compte quatre composantes : l'auditeur externe, le comité d'audit, le management la fonction d'audit. La contribution de l'audit interne en tant que fonction participant à la gouvernance peut être appréciée via les relations qu'elle entretient avec les trois autres acteurs responsables de la gouvernance de l'entreprise. La fonction d'audit interne apparaît comme une fonction ressource. Toutefois, les auteurs reconnaissent que la nature et la valeur de l'audit interne comme fonction ressource sont contingentes de la qualité de la fonction d'audit interne. La gouvernance de l'entreprise renforce l'indépendance de l'auditeur interne (Brody et Lowe, 2000). Le rôle de l'audit interne dans la gouvernance de l'entreprise peut s'apprécier à deux niveaux : réduction des asymétries des informations et management des risques.

Concernant le premier niveau, il est admis que par rapport aux actionnaires, le dirigeant disposait, outre l'information comptable et financière, d'une information complète, issue de la comptabilité de gestion et du rapport d'audit interne dont il était le seul destinataire. L'existence d'un comité d'audit, destinataire du rapport de l'auditeur interne, apparaît ainsi comme la courroie de transmission entre les auditeurs non seulement externes, mais aussi internes et le conseil d'administration. C'est grâce à ce rattachement que l'audit

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interne peut contribuer à la réduction des asymétries d'information dans un gouvernement d'entreprise.

L'audit interne a aussi un rôle clé à jouer au niveau du management des risques d'entreprise et surtout dans le processus d'élaboration du rapport sur le contrôle interne exigé par la loi sur la sécurité financière (LSF) aux sociétés cotées. En effet, il a notamment pour mission d'évaluer le système de contrôle interne. À ce titre, il est le mieux à même d'alimenter le conseil d'administration en informations sur les faiblesses du système de contrôle interne ou sur les zones des risques susceptibles de nuire à l'atteinte des objectifs stratégiques, opérationnels, informationnels et de conformité.

Gramling et Myers (2006) ont mis en évidence le rôle joué par l'audit interne dans le management des risques d'entreprise.

Selon ces deux auteurs, l'auditeur interne exerce une influence sur cinq de ses composantes. Il donne une assurance raisonnable quant au processus de management des risques, que les risques sont correctement évalués, que le processus de management des risques a été bien évalué, que le reporting sur les risques majeurs a été correctement établi et qu'un bilan sur la gestion des principaux risques a été dressé. Selon les résultats de leur étude figurant dans le tableau n° 1 ci-après, dans l'ensemble, l'audit interne ne joue, à l'heure actuelle, qu'un rôle modéré dans le management des risques d'entreprise. Ce rôle est appelé à se développer, notamment pour évaluer le processus de management des risques de l'entreprise.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry