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La mise en œuvre des instruments juridiques dans la protection des civils à  l'épreuve des conflits armés. Cas de la république Centrafricaine.


par Emmanuel Stéphane NZAYE
Institut Supérieur de Droit de Dakar (ISDD) - Master 2 en droit public 2018
  

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Chapitre2: les instruments juridiques internationaux

La crise centrafricaine a provoqué des vives tensions et conduit à une crise humanitaire ayant entrainé un déplacement massif de la population. C'est à cet effet, que pour assurer la protection de la population, les instruments juridiques sont adoptés. Ces instruments juridiques s'inscrivent suivant le modèle de droit international des droits de l'homme et des règles du droit international humanitaire.

L'analyse des instruments juridiques internationaux conduise à voir les différents instruments juridiques internationaux (section1) et les enjeux des instruments juridiques internationaux dans la protection (section2)

Section1: les différents instruments juridiques internationaux

La mise en oeuvre des instruments juridiques internationaux est nécessaire pour assurer la protection des civils. L'étude sur les différents instruments juridiques consiste à analyser les instruments juridiques du droit international humanitaire (paragraphe1) et les instruments juridiques du droit international (paragraphe2)

Paragraphe1: les instruments juridiques du DIH

Les instruments juridiques du droit international humanitaire trouvent leurs fondements dans les règles du droit international humanitaire. Il s'agit notamment des conventions de Genève de 1949 et les protocoles additionnels. L'étude sur les instruments juridiques du droit international humanitaire consiste à voir les conventions de Genève (A) et les protocoles additionnels (B)

A. les conventions de Genève

La formule personne civile ne se réfère à toute personne humaine qui n'appartient pas à la catégorie de combattant. L'ensemble des personnes civiles formes la population civile. Cette population doit bénéficier d'une certaine protection.

La convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre consacre cette protection à travers ces différents titres. Cette convention adoptée par la conférence diplomatique pour l'élaboration des conventions internationales destinées à protéger les victimes de la guerre réunie à Genève du 21 Avril au 12 Aout 1949, entrée en vigueur le 21 octobre1950. Elle comprend quatre titres : une disposition générale (titre1), la protection générale des populations contre certains effets de la guerre (titre2), le statut et traitement des personnes protégées (titre3), l'exécution de la convention (titre4).

Les premières conventions de Genève concernent les blessés et malades des armées. C'est cette convention qui donna l'essor à l'oeuvre de la croix rouge dans le monde entier et donna l'impulsion au vaste mouvement de droit international qui tendit à règlementer les hostilités et finalement limiter et prohiber le recours à la guerre.

La deuxième convention de Genève concerne les soldats blessés, les malades, le personnel sanctuaire et les aumôniers dans les forces armées et les naufragés.

La conférence diplomatique qui s'était réunie à Genève en 1868 avait élaboré les premières dispositions adaptant à la guerre maritime les principes de la convention de Genève. Cette convention ne fut pas ratifiée, mais devient plus tard convention de Haye 1899, puis la première convention de Haye.

Ratifiée, cette convention demeure en vigueur jusqu'à ce jour.

L'article 13 détermine les personnes bénéficiant de la convention. Mais il résulte que celle-ci s'étendra aux équipages de la marine marchande, pour autant qu'ils ne jouissent pas d'un traitement plus favorable en vertu d'autres disposition du droit international.

La troisième convention de Genève porte sur les prisonniers de guerre.

Cette convention relative aux traitements des prisonniers de guerre d'Aout 1949 compte 143 articles indépendamment des annexes. Elle a vu le jour sous l'influence du mouvement humanitaire du XIX siècle et aux idées d'Henry Dunant en particulier, se préoccupant du sort des prisonniers après avoir assuré celui des blessés et malade, la conception que le prisonnier de guerre n'est pas un criminel mais seulement un ennemi empêché de reprendre le combat, qu'on doit donc libérer à la fin des hostilité et qui doit être respecté et traité humainement tant qu'il est captif. Depuis lors, les juristes et les diplomates ce sont efforcés de transposer sur le plan pratique en constituant une série de règles de droit obligatoire pour les Etats.

Cette convention a contribué à la protection des millions de prisonniers de guerre qui ont pu s'en réclamer durant les conflits. Cette protection est précisée à l'article 12-16 de ladite convention.

La quatrième convention appelée conventions sur les civils en territoire ennemi ou occupé. Elle est adoptée le 12 Aout 1949 et constitue un progrès important du droit international en matière humanitaire. Cette convention tend à introduire des idées nouvelles dans le droit des gens mais aussi à assurer le respect de la dignité de la personne humaine. A côté de la convention de Genève, il y'a aussi les protocoles additionnels qui assurent cette protection.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus