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Impact de la consommation abusive d'alcool sur le psychisme et sa portée sociale dans la vie des jeunes àągés de 15 à  34 ans du quartier Palar II


par Fabien WADOUKA
Institut de formation en santé du Sahel de Mokolo (IFOSSA/Mokolo) - Infirmier principal 2022
  

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Chapitre cinquième : analyse et discussion des résultats

L'objectif principal de notre étude était de déterminer l'impact de la consommation abusive d'alcool sur le psychisme et sa portée sociale dans la vie des jeunes âgés de 15 à 34 ans du quartier Palar II. La présente analyse et discussion met une lumière comparative des résultats obtenus de l'étude. Pour se faire, nous repartirons cette section du travail en 4 parties, dont chacune représentera un objectif spécifique au préalable.

1er partie : aspects sociodémographique et prévalence.

Notre étude a révélé 55,08% de buveurs parmi nos répondants (Tableau 3). Un chiffre similaire à une étude semblable effectuée à Abidjan (Côte-d'Ivoire) a montré un 53% de consommateurs d'alcool (Koffi, 2015).

Dans notre étude, cette prévalence des hommes qui consomment de l'alcool est aussi plus forte que celle des femmes, avec respectivement 64,29% contre 37,80%. Non loin de là, Ntone et al avaient trouvé des résultats très proches des nôtres au décours d'une étude similaire réalisée sur les Facteurs Favorisant la Consommation des Boissons Alcoolisées par les Étudiants des Campus Universitaires au Cameroun. Il s'est avéré que la consommation d'alcool est plus élevée chez les étudiants (60,96%) par rapport aux étudiantes (39,04%).

Par ailleurs, une autre étude menée au Canada en 2015, auprès des Canadiens âgés de 15 ans et plus, a révélé que plus de 75% des jeunes (âgés de 25 à 29 ans) ont consommé de l'alcool les 12 derniers mois (Rapport de l'administrateur de la santé publique du Canada, 2015, page 10, figure 2a). Ce qui était la tranche d'âge la plus représentée. Dans notre étude cette prévalence ressort pareille. Car sur 74 jeunes âgés de 25 à 29 ans (Tableau 2), 42 (soit 56,76%) consomment de l'alcool.

Dans notre étude, sur 61 élèves ayant participés, 25 boivent de l'alcool (soit 40,98%). On note encore que sur 89 étudiants ayant répondu aux questionnaires, 45 consomment de l'alcool, soit 50,56% (Tableau 4) ; une statistiqueproche provenant d'une autre étude similaire réalisée en Côte d'Ivoire par Koffi et al. (2015), qui a révélé 14% d'élèves et 49,7% d'étudiants buveurs d'alcool.

Un pourcentage de plus de 40% des élèves et étudiants qui consomment de l'alcool les prédisposent aux absences répétées à l'école, aux échecs, aux mauvais comportements (DSM-IV et V) et à des Black-out (Aide alcool, 2021).

Notre étude à travers le tableau 4, montre que les chômeurs et les débrouillards couvrent les soumets des plus buveurs d'alcool parmi nos sujets, avec respectivement avec respectivement 72,22% (des chômeurs) et 70,45% (des débrouillards). Une conjecture de point de vue scientifique suggère d'affirmer que le manque de travail contribue considérablement à la consommation d'alcool. Une thèse qu'on l'on appuie tranquillement avec les travaux de Ronchetti, J. & Terriau, A. (2021) sur Chômage et comportements à risque : quel effet de la perte d'emploi sur la consommation d'alcool et de tabac ? qui ont déclaré partager l'idée selon laquelle le chômage aurait un effet sur la consommation d'alcool.

En Espagne, d'après Perrine Laffon (2009), un (01) adolescents sur cinq (05) a déjà bu de l'alcool. Notre étude a ressorti parallèlement que deux (02) adolescents sur cinq (05) ont déjà bu de l'alcool. Dans les deux cas avant l'âge de 18 ans. En effet, consommer de l'alcool avant l'âge de 18 ans est déconseillé par beaucoup d'experts scientifiques (Pr Pierre Gillet, 2019), causant des dommages irréversibles sur le cerveau (Institut Pasteur, 2013). Car en fait, le cerveau n'a pas fini de se développer à cet intervalle d'âge-là. Il atteint sa maturité entre 20 et 30 ans (OCDE, 2007) ou toujours en développement (Tomas Pause, 2011).

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