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Cartographie de la pollution sonore extérieure dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville


par Glenn Mbaya DIWA ELYARD
Université Omar Bongo - Master en Dynamiques spatiales Activités et Sociétés  2023
  

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IV.1.2 Configuration spatiale de l'exposition des populations aux sources de pollutions

La cartographie des estimations du risque d'exposition pour la population interrogée implique de superposer les ménages interrogés avec différents niveaux d'exposition aux mesures. Il s'agit essentiellement de requêtes et d'analyses d'intersections réalisées à partir d'un système d'information géographique. Cette cartographie nous a ensuite permis d'identifier les ménages concernés à différents niveaux d'exposition. Cette section est structurée autour de deux éléments principaux. D'une part, les ménages sont interrogés pour identifier ceux qui sont fortement exposés et d'autre part, les effets sanitaires de cette exposition.

La complexité de l'exposition au bruit nous amène à considérer la configuration spatiale de l'exposition aux sources externes de pollution sonore selon plusieurs critères pouvant déterminer l'exposition de la population. On pense donc que cette exposition géographique, en termes de proximité du lieu d'exposition, c'est-à-dire ici la densité des sources de bruit, mais en plus de cela, le cadre de vie des populations des dix lieux. En fait, les zones à forte densité sonore sont susceptibles d'être fortement affectées par les sources de pollution sonore. D'un autre côté, les habitudes de construction d'une population et la non mesure peut contribuer à la résilience de la population.
Un premier indicateur de risques est la présence ou le nombre de sites pollués ou polluants. La présence ou l'absence de sites est l'indicateur le plus simple. Le nombre de sites fournit une meilleure mesure de la concentration des risques, bien qu'un simple comptage puisse dissimuler de grandes variations des risques réels et potentiels. On peut pondérer le nombre de sites par une mesure des risques qu'ils engendrent si l'on connaît les effets sanitaires de multiples polluants sur des populations plus ou moins vulnérables, mais cette information n'est généralement pas disponible (Lucie Laurian, 2008).
Les risques sanitaires sont difficiles à quantifier. L'exposition aux polluants a lieu dans le milieu ambiant extérieur, dans l'habitat, sur le lieu de travail et dans les écoles, et varie au cours de la vie. La plupart des études sur la justice environnementale appréhendent donc les risques sanitaires à partir de la présence et de la proximité de sites polluants, en faisant l'hypothèse que les résidents proches d'un site sont soumis à une même exposition. Certaines distinguent des zones d'impact concentriques en posant l'hypothèse que les populations les plus proches du site sont soumises à des risques plus élevés que les populations plus éloignées (Glickman, 1994 ; Sheppard et al., 1999).

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