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Cartographie de la pollution sonore extérieure dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville


par Glenn Mbaya DIWA ELYARD
Université Omar Bongo - Master en Dynamiques spatiales Activités et Sociétés  2023
  

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CONCLUSION

Dans la commune de Libreville, les nuisances sonores extérieures en zone urbaine deviennent en effet de plus en plus importantes et cela devrait inquiéter la population du deuxième arrondissement de la commune de Libreville. Le bruit provient des bars, des églises, des écoles, de la circulation routière, des conversations et bien d'autres endroits... La pollution sonore est à l'origine de nombreux désagréments et maladies comme les troubles de la conversation, le sommeil, le stress, les maux de tête, ou encore les maladies cardiovasculaires. C'est pourquoi des solutions ou des actions pour prévenir et combattre le bruit doivent être prises. Ceux-ci entoureront l'insonorisation des bâtiments concernés par les émetteurs de bruit, les gestionnaires et décideurs de ces problématiques, tout en apportant également une culture du bruit aux riverains.

Avec ces informations, une règlementation efficace doit être élaborée et l'application de ces lois suivie et respectées pour mieux réguler la propagation des bruits dans la ville et éviter au maximum les différents problèmes liées aux agression produites par le bruit.

Dans ce cas, les villes gabonaises devraient s'atteler à prendre en compte toutes les dispositions possibles confondues, qui constituera un moyen efficace de traitement immédiat. C'est pourquoi des pays comme la France et certains pays d'Afrique du nord qui ont pris conscience que le bruit est un véritable problème social travaillentpour réduire l'impact de ce problème. Quant au Gabon, sujet d'un problème croissant, il tarde à apporter des solutions pratiques. C'est dans cette optique que les travaux de recherche sur la cartographie des nuisances sonores extérieures dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville méritent d'être un outil d'aide à la résolution du problème. L'objectif de cette étude est de contribuer à la prévention à travers une analyse globale de l'impact des nuisances sonores extérieures dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville et au Gabon. L'objectif principal de cette étude est de cartographier les nuisances sonores extérieures dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville. Pour y parvenir, nous avons procédé à l'identification desprincipales sources de pollution sonores et à la caractérisation des facteurs de bruit, puis nous avons évalué la population potentiellement exposée aux sources de pollutions à travers l'analyse spatiale.

Les multiples sorties de terrain menées nous ont permis de cerner les différents paramètres d'expositions. Pour ce faire, nous avons procédé à une cartographie des classes d'exposition.

Il a été observé que les zones les plus polluées étaient principalement concentrées au centre de l'arrondissement avec des un mouvent de l'ouest vers l'est.

Notons que toutes les données liées aux niveaux de décibels ont été recueillies à moins de 10 mètres de la maison et à environ 2 mètres de la source de pollution. Ensuite, les recherches montrent que les groupes les plus vulnérables aux sources externes de pollution sonore sont ceux dont l'exposition moyenne à la source est la plus petite. L'interpolation par la méthode IDW permet la géo spatialisation de l'exposition aux sources de pollution. Cela rend l'exposition de la population du deuxième arrondissement de la commune de Libreville non seulement dépendante de la présence de bars, d'églises et du trafic routier, mais aussi du type d'habitation, du mode de construction, de l'emplacement de la maison dans des zones spécifiques. La façon dont les gens vivent et le manque de moyens de protection.

À l'aide d'une analyse multivariée, nous avons développé un modèle d'inconfort. Notamment les scores différents scores d'exposition allant de 1 à 4. Ce modèle a montré les résultats de la variable d'observation de la variable théorique et, dans l'optique est de comprendre le niveau de corrélation entre le niveau sonore prélevé et le niveau d'exposition des populations du deuxième arrondissement de la commune de Libreville. En effet, cette variable est parfaitement corrélée à 90,16 % sur la dimension de l'axe 1. Ces ménages enquêtés sont exposés aux sources de pollutions représentent 16.95 % pour la classe très faible, 23.98 % pour la classe faible, 26,01 % pour la classe moyenne et 32.94 % pour la classe forte. Les ménages les plus exposés vivent à moins de 32 mètres des sources de pollutions et sont exposées le plus autour de 6h à 00h de la journée.
En dépit de ces résultats, ce travail présente des limites qu'il nous convient de relever. La principale limite à cette étude sur la cartographie de la pollution sonore extérieure a été l'absence des points en période nocturne notamment de 00h à 06h. Cette partie du travail est assez importante dans la mesure où elle nous permet d'avoir un panorama global de la modélisation du bruit dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville. Aussi, l'autre difficulté réside dans le fait de ne pas disposer d'un logiciel spécifique pour la cartographie du bruit. C'est pourquoi nous avons interposé l'ensemble des points sonores récoltés sur le terrain. Cette méthode a été retenue car elle nous permet également de mieux représenter l'information à travers l'inverse des distances. De plus, nous avons été confrontés à une absence quasi totale-des sources documentaires liées à notre sujet en Afrique. Ce qui traduit une pertinence relative à la réalité géographique sonore au Gabon. Sur le plan de la loi, on peut régir les règles spécifiques à la pollution sonore, car elles sont brièvement mentionnées dans le code de l'environnement, c'est-à-dire croire que ce domaine est encore assez négligé et ignoré. C'est pour cela que plusieurs travaux restent à faire sur le domaine.

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Dans le même temps, d'autres recherches peuvent être orientées à la suite de celle que nous avons réalisée. Il s'agit notamment de la recherche sur les impacts de la pollution sonore extérieure des populations, mais aussi des recherches sur les méthodes d'élaboration des cartes stratégiques de bruit au Gabon, mais aussi d'un Atlas ou cadastre du bruit. Par ailleurs, cette étude ouvre également une perspective pratique en termes de prévention et de lutte contre la pollution sonore extérieure au Gabon, notamment à Libreville. Aussi, nous préconisons dans un premier temps de déterminer les seuils ou les limites infranchissables pour lesquelles ils font référence dans les articles liés au bruit autour de 80 (dB) sur 8h, 83 (dB) sur 4h, 86 (dB) sur 2h et 90 (dB) sur 1h. Renforcer les moyens de prévention et de protection contre la pollution sonore et, pour les voies de communication, construire des barrières pour limiter la propagation du bruit dans l'espace.
Dans un deuxième temps travailler sur une prise de conscience des populations ainsi que les gouvernants. La cartographie permet une meilleure compréhension de l'ampleur de la pollution sonore, incitant à la mise en place de politiques et de réglementations. Dans un troisième temps, une planification urbaine, car elle va aider à planifier de manière plus efficace les zones résidentielles, les infrastructures et les espaces verts. Et enfin créer un système de planification urbaine, car elle va aider à planifier de manière plus efficace les zones résidentielles, les infrastructures et les espaces verts.

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