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L'analyse des déterminants de l'endettement extérieur public des pays en développement

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par Sidiki TRAORE
Université de ouagadougou - DEA 2005
  

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INTRODUCTION 

Au cours des deux dernières décennies, le contexte économique de l'ensemble des pays en développement, a été marqué par un endettement excessif. Dès l'acquisition de leur l'indépendance, les nouvelles autorités africaines, chargées de mener la bataille du développement économique et social, se sont vite rendues compte que les infrastructures d'équipement et de production léguées par le colonisateur étaient insuffisantes pour amorcer un quelconque décollage économique. Entre le besoin d'investissement dégagé et nécessaire, compte tenu des objectifs de croissance accélérée, et les ressources internes disponibles, le fossé est immense. La seule issue de secours est le recours à l'endettement extérieur pour combler le déficit de capitaux propres nécessaires au financement du développement économique. L'endettement extérieur est considéré comme la dette contractée chaque année par un gouvernement ou un Etat auprès des pays partenaires et Institutions Financières Internationales, pour financer son effort de développement.

C'est dans ce sillage que des modèles de développement ont été expérimentés dans le but de rattraper les pays occidentaux. L'objectif final était d'aboutir à une croissance économique accélérée pour combler le déficit de développement qui les maintient dans un état de pauvreté inquiétant. La croissance économique qui aurait été amorcée aurait créé les ressources nécessaires au remboursement des prêts contractés.

Ainsi, à partir des années 1970, des sommes importantes ont été empruntées par les pays en développement pour satisfaire un désir d'investissement intensif destiné à réaliser des taux de croissance forte du produit intérieur brut. Au lieu de créer la croissance attendue, le mécanisme a conduit à un cercle d'endettement public extérieur.

Si on avait considéré en son temps que le manque de capital était une des causes principales du retard du Tiers Monde et que le recours au crédit et aux investissements extérieurs était considéré comme un élément normal de politique économique dans ces pays. De l'avis de certains auteurs «  il aurait été impensable que ces pays, jusqu'à la fin des années 1960 deviennent des emprunteurs privilégiés du marché international des capitaux et que les sommes empruntées atteignent les montants en cause aujourd'hui ». (J-C Sanchez ARNAU, 1982)1(*).

Les effets négatifs du niveau élevé de l'endettement sur le suivi des politiques macro-économique nécessaire à la croissance et au développement ont été admis, en partie, à travers le financement préconisé par le plan Baker [1985], mais surtout, depuis les accords de Toronto [1988] et le plan Brady [1989], dans le cadre de négociations fondées sur des menus d'options combinant réduction et refinancement de la dette. Ce dernier point a été pris en compte par l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE ou HIPC), adoptée par le FMI et la Banque Mondiale en octobre 1996, et renforcée à Cologne en 1999. Cette initiative tente d'apporter une solution définitive au problème de la dette.

Face à ce problème récurrent de l'endettement sans précédent des pays en développement, le Mali n'a pas échappé au fléau. Au début des années 1980, le pays a été confronté à une crise économique et financière persistante avec un point de mire le problème de la dette. Le tarissement des sources traditionnelles à modifier le cadre de sa politique économique, et à réviser les modalités de son financement public.

Au plan macro-économique, de 1970 à 1999, le PIB réel du Mali est passé de 360 milliards de francs CFA à 921 milliards de francs CFA, soit un taux annuel moyen de croissance de 3,3 %, toutefois irrégulière sur la période, 4 % pour la première décennie 1970-80 contre

2 % seulement pour la décennie 1980-90, et ensuite 3,7 % par an depuis 1990 (DNSI, Comptes économiques du Mali, avril 1999).

Les contre-performances du début des années 80 ont donné lieu à l'application des politiques d'ajustement structurel, qui ont eu pour effet une croissance régulière de 1982 à présent, excepté les années 1992-1993 où l'on observe une diminution du PIB, de 4 % ; d'où l'intérêt pour le Mali de l'ajustement monétaire d'abord en 1984 traduisant par son retour à l'intérieur de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest (UEMOA) , puis la dévaluation du franc CFA en janvier 1994.

Le faible niveau du taux de croissance, surtout du PIB, s'est aussi accompagné de la faiblesse de l'épargne locale et donc de l'investissement local, et ceci bien que l'environnement macroéconomique soit de plus en plus assaini. L'évolution des finances publiques était caractérisée par une relative stabilité du déficit budgétaire, le solde budgétaire global hors dons se situait en 1999 à 8,7 % du PIB. Cette évolution résulterait des effets conjugués d'une progression des recettes budgétaires de 6,8 % et de celle des dépenses publiques de 9,5 %. Quant au solde global, il se détériorerait en passant de -3,7 % du PIB en 1999 à -4,5 % en 2000, en liaison avec la baisse des dons. Le taux d'épargne est passé de 7,7 % en 1980 à 25,3 % en 1996, avec le plus fort taux de 27 % en 1994 et un creux de 5 % en 1985 lorsque le cours du coton (principale matière première d'exportation) avait considérablement chuté. L'investissement direct étranger ne semble pas pallier l'insuffisance de l'effort interne pour l'accroissement des capacités intérieures de production et la modernisation du système productif.

De 1970 à 1997, le solde de la balance des paiements s'est dégradé en moyenne de 18 % par an. Depuis l'entrée en application des programmes d'ajustement en 1982, la détérioration est revenue à 3 %, soit une amélioration de 1,8 point par an.   Le profil d'ensemble des échanges extérieurs a été marqué par un déficit de 36,9 milliards en 1998, contre 7,1 milliards un an plus tôt. La chute abrupte du prix du coton et de l'or dans la période de 1995 à 1998, a entraîné une baisse des recettes d'exportation bien que la facture des importations augmentait compte tenu de leur caractère relativement incompressible et de la dévaluation de la monnaie sous régionale. Les exportations dominantes sont le coton, l'or et le bétail, trois produits qui, à eux seuls, représentent 73 % de la valeur totale tandis que les importations portent essentiellement sur les équipements, les hydrocarbures et les denrées alimentaires (Chambas et al , 2000).   La balance commerciale a enregistré une détérioration de 12,9 milliards, en passant d'un excédent de 5,6 milliards en 1997, à un déficit de 7,3 milliards en 1998. Cette évolution résulte d'une hausse des exportations de 0,1 %, conjuguée à une hausse des importations de 2,3 %.

Au plan social, on note une démographie galopante, la population croit en moyenne 1,8% l'an entre 1980 et 1990 (comptes économiques du Mali, DNSI, 2001). En outre il apparaît une pauvreté grandissante touchant 72 % de la population, c'est à dire de personnes vivant avec moins de 1 $ US par jour. Le Rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD 1999) établit, pour le Mali, l'indicateur de développement humain (IDH) à 0,375 (obtenu sur la base d'une espérance de vie de 53 ans, d'un PIB réel par habitant de 740 PPA équivalent à 271 $ US, d'un taux d'alphabétisation des adultes de

35,5 % et d'un taux brut de scolarisation de 25 %). Ce niveau d'IDH classe le Mali au 166ème rang sur 174 pays. La population du Mali augmente selon un taux de 2,3 % l'an en raison d'un accroissement naturel très important : l'indice synthétique de fécondité est de 6,7 enfants par femme et le taux d'accroissement naturel est de 3,4 %. La différence entre le taux d'accroissement naturel et le taux d'accroissement de la population est due à une forte émigration. Le taux d'urbanisation, qui est estimé seulement à 28 % en raison de l'exode rural, augmente rapidement : le taux de croissance de la population urbaine est de 6 % l'an. Le revenu Malien par habitant est évalué à 250 dollars EU en 1997 ce qui est inférieur au revenu moyen de 321 $ relevé pour l'ensemble des pays africains2(*). Il fait partie du groupe des pays à revenu faible et de celui des pays les moins avancés.

Le stock total de la dette du Mali a commencé à être relativement important à la fin des années 70 ; les 100 milliards de FCFA sont dépassé en 1990 et l'accumulation va se poursuivre à partir de là pour dépasser 1000 milliards de FCFA en 1994. La dette commerciale (ou dette privée) représentant rarement plus de 5 % de l'encours total. Ainsi, la dette extérieure du Mali se décompose en dette multilatérale et dette bilatérale. La part de la dette multilatérale a régulièrement progressé et prédomine à partir de 1995, alors que celle de la dette bilatérale régressait de façon régulière à partir de la même période.

Au 31 décembre 1999, l'encours se répartissait uniquement en dette publique multilatérale (72 %) et en dette publique bilatérale (28 %). A cette date, les principaux créanciers multilatéraux étaient l'IDA (37 %), la Banque africaine de développement (12 %) et le FMI (11 %); les principaux créanciers bilatéraux membres du Club de Paris comprenaient la France (9 %), le Japon (4 %) et les autres bilatéraux dont la Chine (5 %), l'ex-URSS (4,6 %) et les Fonds Arabes (4,2 %) (World Bank, World debt tables, External debt of developing countries, volume II, Country tables, 1987-90, 2000).

A fin décembre 2004, l'encours de la dette publique extérieure, estimé à 725 milliards de FCFA, a représenté 64,47 % du PIB contre 43,42% en 1980. L'intérêt qui était de 1,58 milliards en 1980 est aujourd'hui de 18,5 milliards FCFA. Le service de la dette extérieure du Mali s'est aussi accru , passant de 9,8 en 1970 à 73 milliards FCFA en 1980 à 111,1 milliards FCFA. De cette dette extérieure, la dépense publique destinée au secteur de l'éducation est passée de 3, 2 % du PIB de 1985-1987 à 2,2% du PIB de 1995-1997. Quant au secteur de la santé, il a connu une amélioration par rapport à celui de l'éducation, passant de 1,2% du PIB en 1990 à 2,1% du PIB en 1998. Aussi, de 1994-1997 37,2% du total de la dette a été destiné aux infrastructures et services sociaux contre 18,3% aux infrastructures et services économiques (OCDE, CAD, système de notification des créances).

Bien qu'il y a eu l'assistance technique et financière des partenaires aux développements, la dépendance vis à vis du financement extérieur est restée constante. Plus spécifiquement, la nécessité de réduire le fardeau de sa dette l'a conduit à quatre passages devant le Club de Paris 1988, 1989, 1992 et 1996 (Banque Mondiale , GDF, 1999), puis des négociations avec la Russie en vue du traitement de la dette envers l'ex-URSS aux conditions du Club de Paris, des moratoires avec la Chine sur des prêts assortis d'intérêt nul, solliciter et obtenir des allégements de dette envers des créanciers bilatéraux comme l'Egypte, la Libye, le Maroc, le Qatar et la Yougoslavie, demander son éligibilité au bénéfice des facilités prévues dans l'initiative PPTE . Chose effective aujourd'hui, car, le Mali est perçu comme un pays très endetté ce qui lui value le bénéfice d'un allégement de sa dette extérieure ces dernières années.

Nous estimons que cette dette pourrait avoir un lien sur l'évolution récente des relations extérieures, aux plans commercial, économique et financier. Ce qui nous conduit à étudier le lien qui existe entre des variables hypothétiques de l'endettement et le niveau de la dette extérieure du Mali.

Pourquoi est il important de mieux comprendre quels sont les facteurs qui agissent sur le niveau d'endettement du Mali ?

Dans les pays en développement, les principales contraintes de la politique budgétaire et de la gestion macro-économique sont une base d'imposition inadéquate, une capacité limitée à collecter les impôts, le recours au financement monétaire (dans certain cas) et la dépendance à l'égard du financement extérieur, (St ETIENNE, 1990)3(*) traduisant des niveaux élevés de la dette publique.

Cependant, le degré élevé de la dépendance à l'endroit du financement extérieur, créateur d'endettement pour financer les déficits budgétaires dans certains pays, qui souvent entraîne une instabilité macro-économique. De tel sorte que, les différents Sommets des Chefs d'Etat des pays les plus industrialisés au monde et les consultations des bailleurs de fonds en ont fait une préoccupation majeure. La problématique de la dette revient à l'ordre du jour de la plupart des rendez-vous internationaux. Car, il s'agit d'un élément central des enjeux économiques du monde actuel. Depuis quelques années, le problème de l'endettement fait l'objet d'un grand nombre de travaux et suscite diverses interprétations. Dans la littérature, l'endettement est lié à un déséquilibre. Suivant les cas, il s'agit soit du déséquilibre épargne-investissement, du déficit budgétaire et du déficit de la balance courante. L'approche du "double déficit" est attribuée Chenery [1966]4(*) qui peut être transposée en approche du "triple déficit" (Bacha, [1990], Taylor [1994])5(*), en ajoutant le déficit budgétaire. Ces études ont ouvert la voie à des recherches fécondent dont la majorité a testé les hypothèses générales

La plupart des études sur la détermination des facteurs susceptibles d'encourager ou de réduire le niveau total de la dette extérieure publique, s'accordent à reconnaître comme des variables hypothétiques influençant l'endettement, les variables suivantes. Il s'agit, du déficit budgétaire (Reisen et VanTrotsenburg [1988]6(*), Blancheton (2004) et Arcand (2000)), l'ouverture commerciale (Raffinot (2001)), la balance courante, le taux de change, ( N'diaye (1993), Sachs (1988), Krugman (1988), Boreinsztein (1990) et Cohen (1996)), l'importation, l'exportation, le taux d'intérêt, la variation des termes de l'échange, le taux de croissance, le service de la dette (Artus et Morin (1991), Loubelo (2002), Ndo Dong (1991), Yapo (2001), Eichengreen et Portes (1986) , Ojo (1989) , Ajayi (1991), Cohen (1996), Rougier (1994) ). Parmi toutes ces études, celles qui traitent les déterminants de l'endettement il n'est pas fait cas de la fuite des capitaux et de l'impact du surendettement sur le niveau de l'encours de la dette. Certains auteurs ont fait beaucoup d'effort pour le premier à une analyse statistique, exemple surtout dans le cas de la fuite des capitaux en Afrique notamment Boyce et Ndikumana (2000). Pour le second, il apparaît pour montrer l'impact du fardeau virtuel de la dette (debt overhang) sur l'investissement (Gürbüz et Raffinot, 2001) et sur le taux de change (Sene, 2004). Ce surendettement peut expliquer les difficultés de nombreux pays à sortir du sous développement en raison de son effet dissuasif sur les efforts des débiteurs à améliorer leurs performances économiques (Corden [1988], Krugman [1989], Sachs [1989], en particulier)7(*). Aujourd'hui, les économistes ont progressivement reconnu le surendettement et la fuite des capitaux comme un obstacle majeur à la croissance et au développement des pays débiteurs et ou de ses conséquences en termes de contraintes de liquidité et de rationnement du crédit sur les marchés internationaux (Borensztein,1990 , Callier,1989, Claessens ,1990, Hofman et Reisen ,1990, Froot 1989 )8(*) et (Hermes et Linsink, 1992)9(*).

Face au problème de fuite des capitaux, le surendettement et à celui du caractère spécifique de l'endettement du Mali, ce pays n'a autre source de financement de son développement que l'endettement international. Ainsi, malgré son niveau d'endettement, le pays continuera donc à s'endetter. A terme le pays va persister à moins qu'il se réalise des allègements successifs dans le temps comme aujourd'hui avec le programme PPTE. Cette succession d'allègements étant peu envisageable, il faut identifier des mécanismes par lesquels les pays en développement pourront continuer à s'endetter tout en maintenant leur capacité de remboursement. Donc, traiter les déterminants de l'endettement, savoir que tel ou tel facteur permet de favoriser la dépendance à jamais vis à vis du financement extérieur ou de décourager cet état de fait, voir assurer le payement des engagements de la dette extérieure. Ceux-ci nous conduit en effet, à poser le problème d'identification des facteurs explicatifs du niveau de la dette extérieure des pays en développement. Autrement, c'est se demander quelles sont les variables hypothétiques explicatives de l'évolution de la dette publique extérieure de ces pays. La question devient alors «  comment le Mali pourra faire face aux remboursements de ses dettes ou recourir à l'endettement massif dans l'avenir? 

Nous voudrions dans le cadre de cette étude, étudier la relation entre le niveau de la dette et les variables susceptibles de le déterminer dans le cas du Mali. Notre réflexion s'inspire des études déjà réalisées sur le thème ou parallèlement au sujet, intégrant la spécificité du pays, tout en vérifiant si les déterminants de l'endettement reconnus dans les études faites sont significatifs pour le cas du Mali.

L'approche que nous adopterons dans le cadre de cette étude n'est pas différente au vue des études similaires. En effet, Nous ajouterons deux variables intéressantes : la fuite des capitaux et l'effet du surendettement dans le modèle d'endettement du Mali.

Aujourd'hui, il est nécessaire de fournir les bases de gestion plus adaptées de l'endettement, surtout au moment où la communauté internationale et les gouvernements s'accordent à reconnaître que le fardeau de la dette constitue une véritable entrave au développement économique et social des pays.

L'objectif de cette étude est d'étudier les déterminants de l'endettement public extérieur du Mali, autrement, il s'agit plus spécifiquement :

- d'analyser l'évolution de l'endettement extérieur du Mali;

- d'identifier les facteurs explicatifs qui permettent de réduire ou d'encourager l'endettement extérieur public du Mali;

Ceux-ci soulèvent un certain nombre de questions :

Comment évoluent la dette extérieure du Mali et ses principaux ratios ?

Quelle est l'influence des variables hypothétiques liées à l'environnement interne et externe sur le niveau de l'endettement du Mali ?

Ce faisant, la réponse à ces questions ci dessus évoquées, nous conduit à formuler certaines hypothèses.

Hypothèses

H1 : la fuite des capitaux, l'effet du surendettement, le ratio des importations/PIB, le service de la dette/PIB, l'ouverture commerciale, le taux de change $/FCFA et la détérioration des termes de l'échange sont les moteurs aggravant le niveau de l'endettement du Mali.

H2 : Le taux de croissance du PIB et l'amélioration de la Balance fiscal/PIB permettent de réduire l'endettement extérieur public de Mali.

Enfin, dans les développements qui suivent, ce mémoire sera organisé autour de trois (3) chapitres. Le premier Chapitre s'intitule les concepts et théorie de l'endettement ; définition de quelques concepts (premier titre) et les différentes interprétations de l'endettement (deuxième titre). Le second chapitre concernera le cadre général de l'endettement du Mali. Le premier titre est l'impacte de l'endettement sur les certaines variables, puis le profil de

l'endettement du Mali (deuxième titre). En dernier Chapitre, nous verrons l'application économétrique sur les variables hypothétiques de la dette extérieure du Mali. Dans un premier temps, nous verrons la modélisation et l'estimation du modèle, puis l'analyse et l'interprétation des résultats.

* 1 Cité par RAFFINOT Marc (1991)

* 2 moyenne simple, Afrique du Sud et Nigeria exclus.

* 3 Cité par Jean Sylvain NDO NDONG (2001)

* 4 Cité par Marc RAFFINOT (1998)

* 5 Idem

* 6 Idem

* 7 Cité par Anne GENSOLLEN (2001)

* 8 Idem

* 9 Boyce et Ndikumana (2000)

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard