WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La phobie sociale

( Télécharger le fichier original )
par Pierpont Stéphanie
université René Descartes Paris 5 - licence 2 2004
  

précédent sommaire

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III L'efficacité des thérapies cognitivo-comportementale dans le traitement des phobies sociales ?

Nous avons pu voir précédemment comment les phobies sociale se caractérisent et ce qu'était les thérapies cognitivo-comportementale. Il serait bon à présent de voir quelles sont les techniques utilisées dans ce genre de thérapies et de montrer leur efficacité si efficacité il y a dans le traitement de l'anxiété sociale.

Une étape importante de la prise en charge thérapeutique d'un patient phobique consiste à choisir les techniques les plus pertinentes pour atteindre l'objectif d'une réduction de l'anxiété et la résolution du trouble anxieux. Nous allons donc faire une brève description des techniques les plus fréquemment utilisées dans le cadre de thérapies cognitivo-comportementale.

Tout d'abord les techniques d'exposition sont caractérisées sur le principe d'une exposition au stimulus anxiogène. Il s'agit d'amener le patient à se confronter aux stimuli qui provoquent chez lui de l'anxiété et en même temps, d'éviter la mise en place de comportement de fuite et d'évitement. Le fait d'exposer un individu à une situation redoutée va permettre de repérer ses pensées dysfonctionnelles et de les discuter. L'utilisation de la désensibilisation systématique est tout aussi fréquente (fait qu'une réponse antagoniste à l'anxiété soit produite en présence de stimuli et provoquent de l'anxiété de manière à produire la suppression totale ou partielle de la réponse d'anxiété). La technique de l'implosion confronte le sujet, en imaginaire, directement aux situations les plus anxiogènes, tandis que la technique d'immersion fait la même chose mais dans la réalité. La restructuration cognitive vise quand à elle à modifier directement les pensées dysfonctionnelles et les distorsions cognitive qui provoquent un vécu stressant. Le thérapeute et le patient repèrent avec précision les croyances automatiques qui surgissent pendant les situations stressantes afin de les discuter, de les modifier et de les remplacer par des idées plus souple, plus rationnelle. Enfin, il existe la technique d'affirmation de soi qui serait la plus pertinente pour diminuer l'anxiété chez des patients présentant une anxiété importante dans les situations sociales, difficultés à communiquer et déficit d'affirmation de soi. Par exemple, ils n'osent pas répondre à une critique ou le font sur un registre agressif. Cette technique est particulièrement indiquée pour résoudre des difficultés dues à une inhibition sociale et à un déficit des compétences sociales.

Après avoir vu un bref descriptif de ces techniques, nous allons voir si ces thérapies se révèlent efficace.

Très récemment (le 26 février 2004), l'INSERM a publié un rapport sur l'efficacité des psychothérapies. C'et dans le but d'améliorer les soins des troubles mentaux ou problèmes psychologique que le ministère de la santé a demandé une évaluation de l'efficacité des trois formes principales de psychothérapies dont les thérapies cognitivo-comportementale font parti. Cette étude a duré 2 ans et a été fondée sur plus de 1000 études scientifique internationales et française. Les résultats de ce rapport ont été classés selon les trois niveaux de preuve d'efficacité adopté par l'ANAES (Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en Santé).Il s'est avéré que pour les troubles examinés, dont font partie les phobies sociale, les thérapies cognitivo-comportementale on fait preuve d'efficacité (elles ont en effet atteint le grade A de l'ANAES ce qui signifie que la thérapie peut être considérée efficace par rapport à l'absence de traitement)pour une grande majorité d'entre eux (soit pour 15 troubles sur 16). Selon cette même étude, les thérapies cognitivo-comportementale ont une nette supériorité en comparaison aux diverses formes de psychothérapies, même pour les cas où ces dernières se sont révélées efficace. Selon les psychothérapeutes les thérapies cognitivo-comportementale aboutiraient à des gains thérapeutiques importants mais « superficiels » caractérisés par une durée plus limitée des bénéfices par rapport aux autres approches ou par une « substitution de symptômes ». Contrairement à cette critique, les résultats de l'INSERM montrent que la supériorité des thérapies cognitivo-comportementale est maintenus pendant les mois et les années suivant la thérapie et de plus, aucune des 1000 études examinées n'a constaté un déplacement ou encore une substitution des symptômes mais au contraire, la thérapie cognitivo-comportementale peut avoir des effets bénéfique sur la personnalité et la qualité de vie des patients. Ces thérapies restent donc très largement efficace pour la majorité des troubles et les critiques auxquelles elles doivent faire face ne sont en aucun points fondées.

Nous avons vu au fil de cette étude que la phobie sociale est un mal qui peut se soigner de diverses manières, nous avons plus particulièrement étudiée la thérapie cognitivo-comportementale. De nombreuses études ont montrées que ces thérapies se révélaient très efficace dans le traitement de la phobie sociale. La cible de ces thérapies cognitivo-comportementale est centrée sur les différentes dimensions de la phobie sociale telles les manifestations anxieuses physiologique, les interprétations et les attentes négative sur les conséquence sociales et les comportements d'évitement. Il est indiscutable que les thérapies comportementale et cognitive ont apportées une contribution significative dans les principaux domaines de la psychopathologie. C'est thérapies vont de pairs avec la recherche en psychologie expérimentale et sont constamment objet d'évaluation (telle celle menée par l'INSERM). Les thérapies cognitivo-comportementale apparaissent donc clairement comme un aide pour les patients souffrant de troubles d'anxiété sociale cependant, il reste beaucoup de questions concernant la technique idéale et la place des thérapies cognitivo-comportementale en pratique dans la prise en charge globale des patients.

précédent sommaire






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite