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Prise en charge de l'infirmité motrice cérébrale dans la Ville-Province de Kinshasa

( Télécharger le fichier original )
par Henry-Marian TSONGO KATALIKO
Université de Kinshasa - Licence en Médecine Phsyique & Réadaptation 2004
  

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CONCLUSION

Ce travail nous a permis d'analyser la problématique de la prise en charge du syndrome infirmité motrice cérébrale par le Physiothérapeute et le Kinésithérapeute de l'échantillon à Kinshasa. Elle nous a permis de faire un état de lieu de cette prise en charge exigeante en qualité et en compétence par sa complexité.

L'analyse nous donne les observations suivantes :

- la prise en charge de l'infirmité motrice cérébrale est faite par un personnel qualifié (physiothérapeutes et kinésithérapeute), en majorité de niveau de graduat (90%) ;

- le praticien possède une information sur les diverses étiologies et symptômes du syndrome infirmité motrice cérébrale du point de vue de concept de routine. Il n'arrive pas à établir des bilans spécifiques au syndrome, notamment les bilans de dépistage précoce et l'établissement du diagnostic différentiel (28,9%) qui sont des préalables pour une meilleure prise en charge ;

- le praticien connaît les objectifs de la prise en charge qui sont l'autonomie (94,7%), en premier lieu, la restauration des fonctions (76,3%), l'entretien (53,9%) et l'apprentissage (67,1%). Mais il ignore à 56,6% que la guérison ne soit pas l'objectif principal de cette prise en charge ;

- le travail en équipe pluridisciplinaire est ignoré, le praticien fait cavalier seul, il ignore les avantages de prendre le malade en équipe avec plusieurs spécialiste, les échanges avec d'autres spécialité n'ont pas lieu, les réunions d'évaluation n'existent pas, l'organisation des réunions médico-pédagogique sont inexistantes(90,5%). La collaboration est limitée entre confrères de même spécialité, constitue une sorte de barrière nette avec d'autres spécialités, une lacune qui doit être épinglée ;

- la connaissance sur les diverses méthodes et techniques de prise en charge se limite aux grands concepts (BOBATH 64,5%), ignorant son contenu (handling 19,7%) qui en constitue le fond ;

- il se dégage une impression que les notions du syndrome infirmité motrice cérébrale ne sont pas bien assimilées pendant la formation et il se dégage aussi que des opportunités de stages professionnels et de séminaires sont rares(37,5%).

A la lumière des résultats recueillis, nous pouvons conclure que la prise en charge du syndrome infirmité motrice cérébrale à Kinshasa doit être améliorée sur plusieurs plans (niveau de formation du personnel, contenu du programme de formation et du protocole de la prise en charge).

Quant à la qualité du personnel, il a été prouvé que le niveau de formation élevé du Physiothérapeute ou du Kinésithérapeute et son expérience professionnelle influence sur la qualité de connaissances théoriques qui peuvent se répercuter sur la compétence pratique. Le travail en équipe pluridisciplinaire qui demeure encore un souhait doit être rendue pratique au profit du malade et de sa famille. Plus les spécialités de différents domaines peuvent se retrouver pour échanger régulièrement plus on peut s'attendre à des solutions adéquates. C'est une richesse qui n'est pas exploitée par le praticien à Kinshasa.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault