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la performance financière de la coopérative agricole et industriel "ZOUILA"

( Télécharger le fichier original )
par zouheir sassi et habib ben geid
institut supérieur des études technologiques de mahdia - diplome de technicien supérieur en comptabilité finance 2006
  

Disponible en mode multipage

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Des nos jours l'évolution rapide du progrès technique et le développement de la concurrence qui en résulte exigent des entreprises un rythme d'évolution qui impose à leurs dirigeants de faire le point sur leurs entreprises, en procédant à des actions d'évaluation systématiques, des causes de déficience de fonctionnement, et de déterminer comment procéder au mieux à tout aménagement des structures et des moyens à mettre en oeuvre avec un minimum

En effet, nous avons constaté que ces événements touchent les entreprises industrielles et agricoles Tunisiennes qui évoluent dans un environnement turbulent largement influencé par les interactions des situations politiques et économiques. Cet environnement est aussi marqué par une forte concurrence sur le marché.

Ce constat se confirme par la sensibilité du secteur agricole aux différentes évolutions des dites situations qui peuvent avoir des répercussions considérables sur l'entreprise agricole et par suite sur sa situation financière.

Pour résorber ces répercussions, diverses mesures peuvent être prises pour retrouver la croissance de l'entreprise.

Il s'avère nécessaire de procéder à un diagnostic financière pour mesurer la performance de l'entreprise.

Le terme diagnostic est généralement réservé à la médecine. Pour les entreprises le diagnostic a pour objet de déceler ses points faibles et ses points forts, de ce fait le chef d'entreprise est informé sur la situation de son entreprise afin de corriger ou de renforcer les premiers et exploiter au mieux les seconds.

Dans ce cadre s'inscrit le présent travail « étude de la performance financière de la coopérative Zouila » qui se présente comme un outil efficace permettant de nous donner des indices pour juger sa situation financière.

Cette analyse permet d'aboutir au diagnostic financier qui consiste à :

ò Repérer les disfonctionnements dans la situation de l'entreprise et de ses performances.

ò Déterminer les causes de ses difficultés.

ò Proposer des solutions aux déséquilibres détectés afin de les corriger.

Pour y parvenir, nous avons articulé notre travail en trois parties :

La première partie sera consacrée à la présentation générale de la coopérative « Zouila ».

La deuxième partie consistera en un diagnostic financier de la coopérative « Zouila », et pour

La dernière partie on a essayé de synthétiser les points étudiés et de donner les solutions nécessaires pour la coopérative.

I. I- I Historique de la coopérative «  ZOUILA » 

Il s'agit d'une société de création si ancienne .Dés 1956 date de démarrage la coopérative agricole et industrielle « Zouila » n'a cessé d'évoluer .Les principaux événement marquants son histoire se résument comme suit :

· En 1956, la création de coopérative.

· En 1969, l'adaptation d'une huilerie traditionnelle.

· En1970, l'installation dune savonnerie automatique mécanisé.

· De1972 jusqu'à 1977, des travaux de construction et d'aménagement des bâtiments sont entrepris ciblant le hall d'extraction et séchoir d'huile de grignon.

· En 1978, le début d'une logistique de service destiné aux coopérateurs et aux agriculteurs.

· En1984, une unité de raffinage a été installée.

· En1990, une unité de production de glycérine a été implantée.

· En1993, un nouvel atelier de constructions métalliques a été mis en place.

· En 1994,la société supprime ses rejets d'acide basiques versés à la mer et répond aux doléances des autorités locales et nationales sur la protection de l'environnement en mettant en place une unité d'épuration et de traitement des eaux qui va être à l'origine de la production de la glycérine.

· L'année 1996 a été marquée par le renouvellement de l'unité de savonnerie de ménage pour porter la capacité de la production à 48 tonnes par jour.

· En1999, une nouvelle chaîne continue pour la trituration d'huile d'olive a été mise en place.

En2000, renouvellement de l'unité d'extraction, de séchoirs et construction d'un nouveau local (zone industrielle route Boumerdès).

II. II- Fiche d'identité de la coopérative « ZOUILA » :

§ Raison sociale : Coopérative Agricole et industrielle « ZOUILA »

§ Activité principale : Industrie agricole

§ Capital social : 1 003 000 DT

§ Lieu d'implantation : avenue Farhat Hached, route de Sfax, Mahdia

§ Date de création : 18 mars 1956

§ Nature juridique : société anonyme

§ Nombre de coopérateurs : 1028 coopérateurs

§ Effectifs : près de 250 salariés et ce nombre augmente pendant la cueillette pour atteindre environ 300

§ Certification : ISO-9002

§ ACTIVITES :

L'activité de la coopérative «Zouila » se décompose en un ensemble de sous activité qui se présentent comme suit :

· Collecte de l'huile d'olive chez les agriculteurs.

· Extraction et séchoir de l'huile de grignon.

· Fabrication de savon vert (naturel et parfumé) et de savon liquide.

· Raffinage de l'huile de soja.

· Fabrication de la glycérine.

· Trituration d'olives. La production l'achat, l'achat, la conservation, la transformation et la vente de sous produits agricoles.

III. III- Structure organisationnelle :

1-Organigramme :

Pour étudier la structure de la coopérative on va se refermer à son organigramme qui nous renseignera sur la répartition des taches, les niveaux hiérarchiques et les fonctions des différents services.

Son organisation est structurée dans l'organigramme suivant :

2-Description des principales unités organisationnelle :

a- Le service financier :

Ce service s'occupe du :

· Suivi de la situation avec les banques aux quelles la coopérative située ses transactions.

· Suivi du compte de la coopérative chez les banques.

· Règlement des fournisseurs et des clients de la coopérative.

· Contrôle des factures.

· Etude de la situation financière : disponibilité en caisse et en banque.

b-Le service comptable :

Le rôle de la fonction comptable est :

· La passation des différentes opérations effectuées par la coopérative en essayant d'être à jour pour le bon déroulement de son activité durant l'exercice comptable de cette dernière.

· L'établissement des états financiers.

· La régularisation des charges et des produits.

c-Le service administratif et GRH :

La coopérative accorde une grande importance à son personnel puisque sa réussite et sa performance dépendent de ce derniers (qualification, nature des taches, motivation,...)

Les taches du service personnel sont les suivantes :

· Le recrutement.

· L'élaboration des états de paies.

· Suivi d'absentéisme.

d-Le service commercial :

La fonction commerciale est considérée comme l'une des plus importantes fonctions de la coopérative. Elle représente le résultat d'un cycle de production, de financement et d'approvisionnement chez « Zouila ».Ce service gère trois type de produits sont : le savon, la glycérine et l'huile.

e-Le service approvisionnement :

Les différentes activités de ce service consistent à :

· Mettre à la disposition de la coopérative toutes les matières et produits nécessaires à son fonctionnement.

· Répondre à tous les besoins des secteurs de la coopérative.

· Contrôler les stocks et les renouveler avant leur épuisement.

· Effectuer les opérations de réception, de sortie et de stockage de tous le types de produits.

f-Le service production :

Ce service est un ensemble d'unité qui ont pour objectifs.

· La production du savon.

· L'extraction et séchoir d'huile de grignon.

· La production de la glycérine.

· Le raffinage de l'huile de soja.

g-Le service technique :

Il existe trois ingénieurs disposant chacun d'une tache appartenant à sa spécialité :

· Un ingénieur mécanique chargé des unités de production.

· Un ingénieur spécialisé dans l'analyse des produits alimentaires.

· Un ingénieur spécialisé dans l'analyse chimique chargé du laboratoire.

Le diagnostic financier

I. Chapitre II :

I- Le diagnostic financier : définition, objectifs et typologie:

1-définition :

Le diagnostic financier peut être définit comme étant une démarche, qui s'appuie sur l'examen critique de l'information comptable et financière fournie par les dirigeants de la coopérative à destination des tiers.

2-Les objectifs financiers :

L'analyse financière s'appuie sur des normes (des critères) pour porter un jugement de valeur sur la santé de la société.

a- Les objectifs financiers fondamentaux :

Selon la théorie financière, l'objectif de la gestion consiste à maximiser la valeur de la firme. Il faut apprécier la société selon :

· Sa capacité bénéficiaire : il s'agit de mesurer la rentabilité économique des capitaux investis.

· Les perspectives de progression de ses activités et de ses résultats.

· Le risque financier que l'on peut lui associer.

Ce risque financier dépend de l'équilibre financier de la coopérative et de son degré d'autonomie.

b-Les quatre interrogations du chef de la coopérative « Zouila »:

b-1- L'appréciation de la solvabilité :

La solvabilité d'une société se définit comme étant son aptitude à assurer le règlement de ses dettes lorsque celles-ci arrivent à échéance. Le bilan permet d'estimer la solvabilité en procédant à un classement des postes de l'actif selon le critère de liquidité croissante, et à un classement des postes du passif selon le critère d'exigibilité croissante.

b-2- La mesure des performances de la coopérative :

Pour apprécier les performances réalisées par la coopérative, il faut comparer les moyens mis en oeuvre aux résultats obtenus. Ces derniers sont mesurés par des indicateurs de rentabilités.

b-3- La croissance :

Le chef de l'entreprise doit mesurer la croissance de l'activité de la coopérative sur une période d'observation bien déterminée .Le rythme de la croissance est un indicateur intéressant pour la mesure de performance de la société.

b-4- Les risques :

Le dernier objectif poursuivi par l'analyste financier est l'appréciation des risques qui peut menacer la coopérative.

1. II-Les types du diagnostic :

La diversité des utilisateurs de l'analyse financière, selon que l'analyste se trouve à l'intérieur ou à l'extérieur de l'entreprise et la multiplicité des objectifs fait que les outils et les démarches d'analyse est variée. On distingue dans ce cadre deux types de diagnostic utilisés dans la pratique à savoir :

1-Le check-up :

Le check-up à titre préventif permet de faire périodiquement le point de la situation. La périodicité du check-up varie entre 3 à 5 ans selon l'évolution de l'entreprise et la conjoncture socio-économique.

Le check-up permet de révéler à temps les points forts et les points faibles de l'entreprise et palier les inconvénients qu'ils occasionnent.

2-Le diagnostic de type Curatif :

Le diagnostic type Curatif est généralement provoqué par une perturbation ou une déficience dans le fonctionnement de l'entreprise causant des résultats négatifs pour sa survie.

Cette déficience concerne généralement la situation financière, ou la rentabilité de l'entreprise, comme elle peut être imputable à une activité donnée de l'entreprise.

(Qualité des produits ou mauvaise politique de commercialisation de ces produits).

Pour cela, il serait indiqué de procéder à un diagnostic de type Curatif qui peut nous aider à détecter l'origine de la perturbation et de la déficience enregistrée dans la coopérative.

2. III-La démarche de diagnostic à suivre :

La démarche de diagnostic se déroule en deux étapes ;  à savoir :

1-La collecte des informations :

Les informations à rassembler pour la préparation d'un diagnostic sont les suivantes :

Dans le cas d'un diagnostic général, il serait utile pour l'enquêteur de disposer d'un certain nombre de documents notamment les bilans, les comptes d'exploitation et les états de flux de trésoreries des 2 ou 4 dernières années.

L'examen de ces documents permet à l'enquêteur d'avoir une idée sur la situation financière de l'entreprise et de déceler les résultats enregistrés en examinant les charges d'exploitation, la trésorerie, les états des prix de revient...etc.

La documentation mise à la disposition des clients (catalogue, prospectus des articles ou services fournis par l'entreprise).

Ces documents permettent à la clientèle de connaître les produits de l'entreprise à partir des ratios.

2-Analyse :

L'analyse financière permet à l'enquêteur de s'informer d'une manière détaillée du fonctionnement de l'entreprise et de sa situation.

L'analyse permet de déceler les points forts et les points faibles de l'entreprise, elle permet également à l'enquêteur d'évaluer la situation financière de l'entreprise d'une manière plus objective et réelle.

II. Chapitre I :

L'analyse financière par le bilan financier

Introduction :

Le bilan comptable ne répond pas exactement aux objectifs des financiers, il présente deux principales lacunes :

Il est particulièrement difficile d'estimer la valeur de vente des stocks, la durée de vie utile des immobilisations et la valeur de recouvrement de créances clients .aussi l'augmentation de la valeur des immobilisations n'est généralement pas prise en compte pour calculer les amortissements du bilan comptable.

Le bilan comptable ne prend pas en considération plusieurs éléments ayant une valeur économique à l'instant des ressources humaines.

Ainsi il faut opérer certains redressements de compte pour mieux cerner la réalité financière de la société.

Donc le bilan financière a pour but de faciliter la compréhension du fonctionnement de l'entreprise, et de présenter le patrimoine réel de l'entreprise afin d'orienter efficacement la prise de décision.

Section1 : Passage du bilan comptable au bilan financier

I- Le bilan financier : définition et critères de classement des postes.

1-Définition du bilan financier :

Le bilan financier est un bilan organisé en vue d'évaluer le patrimoine de l'entreprise et d'apprécier le risque de faillite à cours terme.

Les postes du bilan financière sont :

· Classés selon les critères de liquidité (actif) et d'exigibilité (passif) croissantes.

· Évalués aux prix actuellement en vigueur (valeur actuelle).

2-Principe

Le passage du bilan comptable au bilan financier nécessite d'effectuer différents reclassements avant de grouper les postes de l'actif et du passif en masses homogènes.

3-Les critères de classement des postes du bilan financier :

L'élaboration du bilan financier repose sur trois critères de classement permettant d'apprécier la solvabilité et la liquidité de l'entreprise.

Liquidité croissante de l'actif

Exigibilité croissante du passif

Critère de classement

Des postes du bilan financier

Echéance de Liquidité ou d'exigibilité des éléments patrimoniaux

Le respect de ces critères permet de :

· Classer les éléments de l'actif suivant leur degré de liquidité croissante à partir du haut du bilan.

· Classer les éléments du passif suivant leur degré d'exigibilité croissante à partir du haut du bilan.

· Regrouper à l'actif et au passif des éléments patrimoniaux selon leurs échéances à plus ou moins d'un an.

Les grandes masses du bilan financier sont :

emploi a plus d'un an

Actif immobilisé à plus d'un an corrigé (VS)

Créances plus d'un an stock plus d'un an

Capitaux propres

Ressources capitaux permanents à moin d'un an ressources à plus d'un an

Emploi à moins d'un an

Actif

À moins d'un an corrigé

· stock (VE)

· créances (VR)

· disponibilité (VD)

Dettes à plus

D'un an

Dettes à moins

D'un an

II-Les retraitements du bilan comptable :(passage du bilan comptable au bilan financier)

Les conditions de passage du bilan comptable au bilan financier font l'objectif d'un relatif consensus sur le plan pratique, malgré l'absence de normalisation .les retraitements correspondant issues de l'expérience et ne sont pas des règles impératives.

Ils sont généralement en fonction de l'objectif poursuivi par l'analyse .le retraitement de certains postes de l'actif :

1- Redressements de certains postes de l'actif :

L'actif d'une entreprise est constitué par des ressources économiques obtenus par l'entreprise .Ils sont susceptibles de procurer des avantages économiques futurs au profit de l'entreprise.

Ils sont classés selon leurs degrés de liquidité croissante c'est-à-dire du moins liquide vers le plus liquide.

a Les actifs immobilisés :

VCN =V0 - ? amortissement

Cette rubrique comprend les éléments d'actifs destinés a être utilisés d'une manière continue pour les besoins des activités de l'entreprise .la valeur figurant dans le bilan comptable ne reflète pas la réalité donc elle doit être réévaluée. Dans ce cas il faut déterminer la valeur réelle sur le marché qui doit être comparé par la suite avec la VCN.

ü Deux cas sont possibles :

· 1er cas :

Si la valeur réelle est supérieur à la valeur comptable nette VR>VCN, dans ce cas on dégage une plus value qui sera ajoutée par la suite comme sui

· Augmentation du poste « immobilisation »concerné par le montant de la plus value.

· Augmentation du poste des capitaux propres. (Réserves spéciales de réévaluation) par le même montant.

· 2ème cas :

Si la valeur réelle est inférieur à la valeur comptable nette VR<VCN, dans ce cas on dégage une moins value qui sera repartie comme suit :

· Diminution du poste immobilisation concerné par le montant de la moins value.

· Diminution de poste des capitaux propres dans le compte des réserves spéciales de réévaluations du même montant.

b- Autres actifs non courants :

On entend par autres actifs non courants les emplois de fond propre qui ne peuvent donner à aucun encaissement à terme c'est à dire qu'il sont des non valeurs car leur valeur réelle est nulle c'est pour cela on doit les éliminer de l'actif en contre partie on doit les diminuer du compte de réserves spéciales de réévaluation.

c -Les stocks :

On doit repartir le stock entre le long terme et le court terme ; le stock de sécurité dont la duré de vie dépasse une année sera retranché du compte stock et transféré vers l'actif immobilisé et la partie à moins d'un ans reste dans le compte stock.

ü La réévaluation des stocks sera faite comme suit :

· Si la VR>VCN on doit constater une reprise des provisions pour ramener la valeur comptable nette, ce ci va engendrer une plus value qui vient en augmentation du compte de réserves spéciales de réévaluations.

· Si la VR<VCN on doit constater une provision supplémentaire, ce ci va engendrer une moins value qui vient en diminution de compte de réserves spéciales de réévaluations.

d- Les créances clients :

Elles sont corrigées en cas d'insolvabilité, elles seront traitées de la même manière que les stocks c'est-à-dire que les créances à plus d'un an seront retranchées du compte client et seront transférées à l'actif immobilisé et les créances à moins d'un an reste dans le compte client, les créances clients sont divisés en deux types :

· Effets à recevoir très liquides qui sont reclassés à la trésorerie.

· Effet à recevoir moins liquide qui sont reclassés à l'actif circulant d'exploitation ou hors exploitation.

2- Redressement des capitaux propres et passifs :

a- Les capitaux propres :

Cette rubrique représente l'intérêt résiduel dans l'actif de l'entreprise après déduction de tous ses passifs. Ils comportent les diverses catégories du capital, les réserves et équivalents et les résultats non répartis.

b-Les passifs :

Les passifs d'une entreprise sont classés selon leur exigibilité croissante à partir du haut de bilan. Comme les actifs, le passif est subdivisé en passif non courant et passif courant.

ü Les passif non courant :

Appelé aussi dettes à long terme correspondent aux obligations qui incombent à l'entreprise et qui sont liées à des faits passés et pour les quelles, le règlement aura lieu à une date qui dépasse 12 mois, cette rubrique comprend les emprunts et les provisions pour risques et charges.

ü Les emprunts :

Sont composés par des emprunts à plus d'un an qui seront transférés au capital permanent alors que les emprunts au moins d'un an seront classés dans le passif à court terme.

ü Provisions pour risque et charge :

Elles seront reparties selon quelles ont un objet réel ou non. -si elles possèdes un objet (décaissement certain) on les reclasse selon la duré de l'objet :

· Dette à moyen et long terme si l'objet dépasse une année.

· Dette à court terme si l'objet est inférieur à une année.

Si elles ne possèdent pas un objet réel (décaissement incertain) elles seront ajoutées dans le compte de réserve.

ü Les subventions d'investissements :

Ce poste enregistre les subventions accordées par l'Etat ou les collectivités publiques aux entreprises afin de leur permettre d'acquérir ou de créer des immobilisations.

ò La subvention relative à des biens amortissables doit être intégré chaque année dans l'état de résultat du montant de la dotation aux amortissements relatifs à ces immobilisations.

· La subvention relative à des biens non amortissables doit être intégré chaque année dans le compte du résultat pendant un délai de 10 ans (Subvention /10).

3- Réintégration des engagements hors bilan :

On distingue deux engagements hors bilan :

a- Effets Escomptés Non Echus « EENE »

· Sur le plan juridique et comptable :

L'entreprise reste responsable vis-à-vis de celle-ci jusqu'à la date de payement de ses effets. Ces derniers doivent être réintégrés dans les créances clients au niveau de l'actif à court terme, en contre partie les dettes bancaires à court terme seront augmentées du même montant.

· Sur le plan financier :

Pour assurer sa liquidité, l'entreprise peut recourir à l'escompte de ses effets. C'est-à-dire qu'elle peut céder à la banque les effets escomptés non échus.

b- Crédit bail :

· Sur le plan juridique et comptable :

Le crédit bail est un contrat par lequel l'entreprise s'engage à payer du loyer en contre partie de la location d'un matériel pendant une période déterminée.

· Sur le plan financier :

De point de vue financier, il faut réintégrer le matériel loué parmi les immobilisations de l'entreprise, les redevances sont intégrées dans les dettes selon les échéances à court terme ou à long terme.

3. III- Elaboration du bilan financier de la coopérative « Zouila » :

@ Hypothèse de travail :

Vu l'absence des informations sur les valeurs réelles sur le marché, les immobilisations sont prises à leurs valeurs comptables nettes (on suppose que la VCN = VR).

VCN= VO - ? Amortissement

1-Redressement des actifs :

a- Actif immobilisé net :

L'investissement au programme de mise à niveau représente des non valeurs qui doivent être éliminé des actifs immobilisés et des capitaux propres.

ü Exercice 2001 :

 

VCN

VR

+V

-V

IPMN

3 330,886

 
 

3 330 ,886

AANC

-

-

 
 

Total

3 330 ,886

RSR 2001 = (3 330,886)

ü Exercice 2002 :

 

VCN

VR

+V

-V

IPMN

3 887 ,033

 
 

3 887,033

AANC

-

-

-

-

Résultat net

767 437,579

 
 

767 437,579

Total

771 324,612

RSR 2002 = (771 324,612)

ü Exercice 2003 :

 

VCN

VR

+V

-V

IPMN

556,147

 
 

556,147

AANC

1034,429

-

-

1 034,429

Résultat net

504 192,462

 
 

504 192,462

Total

505 783,038

RSR 2003 = (505 783,038)

ü Exercice 2004 :

 

VCN

VR

+V

-V

IPMN

-

-

-

-

AANC

2 339,999

 
 

2 339,999

Total

2 339,999

RSR 2004 = (2339,999)

b-Les actifs immobilisés

 

2001

2002

2003

2004

Immob. incorp

16 844,813

17 821,650

16 006,259

7 915,898

Immob. corp

4 387 450,618

4 180 584,148

3 960 446,165

5 980 218,139

Immob. fin

10 000,000

10 000,000

-

-

A. Immob.

4 414 295,431

4 208 369,798

3 976 452,424

5 988 134,037

c- Actif d'exploitation

ü Les stocks

 

2001

2002

2003

2004

Stocks

947 331,928

654 106,843

451 067,714

1 658 208,064

Total de stocks

947 331,928

654 106,843

451 067,714

1 658 208,064

d- Valeurs réalisables d'exploitation :

 

2001

2002

2003

2004

Clients compte rattachés

256 215,422

201 788,111

129 265,580

313 612,876

E.E.N.E

76 864,626

605 536,433

38 779,674

94 083,862

Frs. Débiteurs

10 900,712

9 253,919

0,000

6 280,908

Avance personnel

70 819,437

75 475,143

40 311,157

32 980,001

TVA. reporté

68 315,108

47 040,333

0,000

97 717,720

Charge Constaté d'avance d'exploitation

19 137,813

19 965,923

13 703,546

16 589,218

Etat. TFP

0,000

2 031,892

0,000

0,000

Etat retenu sur honoraire

0,000

244,155

0,000

0,000

A.C.E

502 253 ,118

416 335,909

222 059,957

561 264,585

NB : les effets escomptés non échus représentent 30% de créances client.

e- Va leurs réalisables hors exploitation :

 

2001

2002

2003

2004

Débiteurs divers

21 442,161

18 642,603

8 336,162

3 167,575

Etat acompte prov.

104 210,966

102 266,513

38 709,104

52 977,586

Compte courant coopérateurs

18 771,259

25 000,656

14 960,304

29 084,217

Produits à recevoir

900,000

0,000

0,000

0,000

Compte d'attente

4 561,608

6 872,650

0,000

0,000

Charge constatée d'avance hors exploitation

37,500

1 372,713

2 135,197

3 016,293

A.C.H.E

149 923,494

154 155,135

64 140,767

88 245,671

f- Valeurs disponibles (TA)

Cette rubrique comprend le compte de liquidité d'équivalent de liquidité et placement et autres actifs financier.

 

2001

2002

2003

2004

Liquidité équivalent de Liquidité

227 229,891

214 107,281

458 907,746

144 938,861

Placement. A.A.F

200 000,000

0,000

0,000

0,000

Total

427 229,891

214 107,281

458 907,746

144 938,861

2-Redressement des passifs

NB :

· Le résultat net :

De point de vue financier, la perte constitue une « non valeur ». Pour établir le bilan financier, il y a lieu de retrancher le résultat déficitaire des capitaux propres.

Selon l'assemblé générale extraordinaire de la coopérative, le résultat net de l'exercice 2001 et 2004 seront ajoutés aux capitaux propres à 100% pour absorber les pertes antérieures enregistrées.

· La subvention d'exploitation :

La subvention d'investissement relative à des biens non amortissables qui nécessitent l'accomplissement de certaines obligations, doit être réintégrée chaque année au résultat de l'exercice.

Ce compte enregistre des subventions d'exploitation, il doit être ajouté à 100%(subvention sur la consommation de gasoil), aux autres capitaux propres.

· Le résultat reporté :

Il convient de signaler que le résultat reporté peut revêtir la forme de perte, la coopérative a accumulé des résultats déficitaires qui ne sont pas encore résorbés par des bénéfices, ou par une réduction de capital. Le résultat reporté négatif vient en déduction des capitaux propres.

a- Capitaux propres :

 

2001

2002

2003

2004

Capital social

1 006 010,000

1 003 620,000

1 006 920,000

1 019 020,000

Réserves légales

113 339,371

113 339,371

113 339,371

113 339,371

Autres réserves

162 797,058

162 797,058

162 797,058

162 797,058

Autres CP

7 861,558

7 312,500

5 675,000

4 175,000

Résultat reporté

(639 193,880)

(639 193,880)

(639 193,880)

(639 193,880)

Effet modification comptable.

(94 325,539)

(94 325,539)

(94 325,539)

(94 325,539)

R.S.R

(3 330,886)

(771 324,162)

(1 590,576)

(2 339,999)

Total

553 157,682

(217 775,102)

(718 008,607)

(2 883,569)

b- Dettes moyens et long terme

 

2001

2001

2003

2004

Emprunts

2 018 734,180

1 674 936,720

1 331 139,260

2 060 649,628

Total

2 018 734,180

1 674 936,720

1 331 139,260

2 060 649,628

c- Passifs courant d'exploitation 

 

2001

2002

2003

2004

Frs et comptes rattachés

626 558,969

1 200 219,879

638 169,487

1 231 770,601

Clients avance et acompte

71 200,200

19 290,428

4 025,306

11 943,399

Clients créditeurs

0,000

0,000

0,000

5 822,560

Personnel

100,000

4 706,790

109 582,782

155 034,076

Etat TVA

0,000

0,000

9 850,387

0,000

Sécurité sociale et autres organismes financiers

123 319,601

132 126,239

270 587,414

242 884,919

P.C.E

821 178,770

1 356 343,336

1 032 215,376

1 647 455,555

3-Passif courant hors exploitation :

NB : les provisions pour risque et charge sont des montants constitués par des amendes de CNSS et fiscale chaque montant concerne son exercice. Ils sont considérés comme des dettes à court terme qui s'ajoutent aux passifs courants hors exploitation.

 

2001

2002

2003

2004

Créditeurs divers

766 075 ,545

1 020 783 ,011

1 100 252,178

1 444 008,537

Coopérateurs opérations/ le capital

0,000

2 390,000

2 390,000

3 765,000

Etat impôt et taxe

20 744,076

19 768,857

80 036,146

55 021,773

Compte d'attente

0,000

0,000

128,200

128,200

P.R.C

233 466,328

196 575,665

120 949,427

127 449,427

P.C.H.E

1 020 285,949

1 239 517,533

1 303 755,951

1 630 327,937

4-Dettes bancaires à court terme « TP » :

 

2001

2002

2003

2004

Concours bancaires

E.E.N.E

1 950 812 ,655

76 864,626

1 533 516,046

60 536,433

2 184 746,954

38 779,674

3 011 112,805

94 083,862

TP

2 027 677,281

1 594 052,479

2 223 526,628

3 105 196,667

Bilan financier détaillé

 

2001

2002

2003

2004

Actif immobilise

4 414 295,431

4 208 369,798

3 976 452,424

5 988 134,037

Immob. incorporelle

Immob. corporelle

Immob. financière

Actif d'exploitation

Stock

Valeurs. R.E

CLT. Compte.Rattaché

EENE

Frs débiteurs

Avance personnel

TVA reporté

Charge .C. A .E

Etat TFP

Etat Retenu/ Honoraire

Valeurs R .H. E

Débiteurs divers

Etat acompte prov.

Compte C. C

Produit à recevoir

Compte d'attente

Charge Constaté avance H. E.

16 844,813

4 387 450,618

10 000,000

947 331,928

947 331,928

502 253,118

256 215,422

76 864,626

10 900,712

70 819,437

68 315,108

19 137,813

0,000

0,000

149 923,494

21 442,161

104 210,966

18 771,259

900,000

4 561,608

37,500

17 821,650

4 180 548,148

10 000,000

654 106,843

654 106,843

416 335,909

201 788,111

60 536,433

9 253,919

75 475,143

47 040,333

19 965,923

2 031,892

244,155

154 155,135

18 642,603

102 266,513

25 000,656

0,000

6 872,650

1 372,713

16 006,259

3 960 446,165

0,000

451 067,714

451 067,714

222 059,957

129 265,580

38 779,674

0,000

40 311,157

0,000

13 703,546

0,000

0,000

64 140,767

8 336,162

38 709,104

14 960,304

0,000

0,000

2 135,197

7 915,898

5 980 218,139

0,000

1 658 208,064

1 658 208,064

561 264,585

313 612,876

94 083,862

6 280,908

32 980,001

97 717,720

16 589,218

0,000

0,000

88 245,671

3 167,575

52 977,586

29 084,217

0,000

0,000

3 016,293

Valeurs Disponibles

427 229,891

214 107,281

458 907,746

144 938,861

placements

200 000,000

0,000

0,000

0,000

Liquidité.éq.liquidité

227 229,891

214 107,281

458 907,746

144 938,861

Total

6 441 033,862

5 647 074,966

5 172 628,608

8 440 791,218

 

2001

2002

2003

2004

SNR

Capital social

Réserve

Résultat reporté

RSR

Autres réserves

Effet .modification

Subv. d'investissement

PNC

Emprunt

PC

PCE

Frs C.R

CLT.A Acompte

CLT. créditeur

Personnel

Etat TVA

Séc. .S.A.O

PCHE

Etat .I et taxe

Coop. op. / K

Compte d'attente

Créditeurs divers

Prov. .P.R.C

553 157,682

1 006 010 ,000

113 339,371

(639 193,880)

(3 330,886)

162 797,058

(94 325,539)

7 861,558

2 018 734,180

2 018 734,180

821 178,770

626 558,969

71 200,200

0,000

100,000

0,000

123 319,601

1 020 285,949

20 744,076

0,000

0,000

766 075,545

233 466,328

(217 775,102)

1 003 620,000

113 339,371

(639 193,880)

(771 324,612)

162 797,058

(94 325,539)

7 312,500

1 674 936,720

1 674 936,720

1 356 343,336

1 200 219,879

19 290,428

0,000

4 706,790

0,000

132 126,239

1 239 517,533

19 768,857

2 390,000

0,000

1 020 783,011

196 575,665

(718 008,607)

1 006 920,000

113 339,371

(1 406 631,459)

(505 783,083)

162 797,058

(94 325,539)

5 675,000

1 331 139,260

1 331 139,260

1 032 215,376

638 169,487

4 025,306

0,000

109 582,782

9 850,387

270 587,414

1 303 755,951

80 036,146

2 390,000

128,200

1 100 252,178

120 949,427

(2 883,569)

1 019 020,000

113 339,371

(1 205 549,460)

(2 339,999)

162 797,058

(94 325,539)

4 175,000

2 060 649,628

2 060 649,628

1 647 455,555

1 231 770,601

11 943,399

5 822,560

155 034,076

0,000

242 884,919

1 630 372,937

55 021,773

3 765,000

128,200

1 444 008,537

127 449,427

D.B .CT

2 027 677,281

1 594 052,479

2 223 526,628

3 105 196,667

Concours Banc.

1 950 812 ,655

1 533 516,046

2 184 746,954

3 011 112,805

EENE

76 864,626

60 536,433

38 779,674

94 083,862

Total

6 441 033,862

5 647 074,966

5 172 628,608

8 440 791,218

Section2 : Analyse de l'équilibre financier :

· Introduction :

La liquidité d'une entreprise est définie comme étant sa capacité à honorer ses engagements financiers à court terme.

Pour assurer cette liquidité au sein de la coopérative un certain équilibre doit exister entre la durée des l'opérations à financer et la durée des moyens de financements correspondants.

Selon cette approche il faut avoir un équilibre entre le degré de liquidité des éléments d'actif et celui d'exigibilité des éléments du passif, c'est-à-dire que les emplois à plus d'un an doivent être financier par des ressources pouvant demeurer à la disposition de l'entreprise pour une durée égale à la durée de vie de ces emplois.

Pour avoir une idée sur la liquidité de la coopérative, il est nécessaire de calculer les indicateurs de l'équilibre financier, à savoir le FR, BFR et la TN.

I- Le fond de roulement :

1- Définition :

Le fond de roulement peut être définit comme étant la marge de sécurité représentée par la fraction des capitaux permanents qui n'est pas utilisée pour le financement des valeurs immobilises, mais intervient pour le financement d'emplois liés à l'actif circulant et pour faire face au décalage pouvant se produire entre les sorties et les entrées des fonds.

C'est la partie de l'actif circulant financée par des ressources stables (capitaux permanents).

2-Formule de calcul du fond de roulement :

· Par le haut de bilan :

FR = Ressources Stables - Emplois Stables

· FR = Actifs Circulants - Passifs Circulants

Par le bas de bilan :

· schématiquement le FR peut être obtenu comme suit :

Emplois

stables

 

Ressources

stables

Actifs circulants

FR

 

Dettes circulantes

Plus le FR est important, plus la sécurité à court terme est élevée et l'entreprise dispose d'une marge de sécurité.

3-Calcul de fonds de roulement :

· Par le haut de bilan :

FR = Ressources Stables - Emplois Stables

= Capitaux Propres + Dettes à moyen long terme - Actifs immobilisés

.

 

2001

2002

2003

2004

CP

DMLT

AI

553 157,682

2 018 734,180

4 414 295,431

(217 775,102)

1 674 936,720

4 208 369,798

(718 008,607)

1 331 139,260

3 976 452,424

(2 883,569)

2 060 649,628

5 988 134,037

FR

(1 842 403,569)

(2 751 208,180)

(3 363 321,771)

(3 930 367,978)

· FR = Emplois à court terme - Ressources à court terme

= Actifs circulant - Passif circulant

Par le bas de bilan :

 

2001

2002

2003

2004

Actifs Circulant :

ACE

ACHE

TA

Passifs Circulant :

PCE

PCHE

TP

2 026 738,431

1 449 585,046

1 449 923,494

427 229,981

3 869 142,000

81 178,770

1 020 285,949

2 027 677,281

1 438 705,168

1 070 442,752

154 155,135

214 107,281

4 189 913,348

1356343,336

1 239 517,533

1 594 052,479

1 196 176,184

673 127,671

64 140,767

458 907,746

4 559 497,955

1 032 115,380

1 303 755,951

2 235 226,628

2 452 657,181

2 219 472,649

88 245,671

144 938,861

6 383 025,159

1 647 455,555

1 630 372,937

3 105 196,667

FR

(1 842 403,569)

(2 751 208,180)

(3 363 321,771)

(3 930 367,978)

4-Interprétation de fonds de roulement :

On constate que le fonds de roulement est négatif pendant les quatre années, c'est-à-dire que les ressources stables de la coopérative n'ont pas pu financé la totalité des emplois stables.

Cette situation est due à une augmentation des investissements surtout pour l'année 2004 suivie par une diminution des ressources stables (Capitaux permanents).

Cette faiblesse de FR a engendré un risque d'illiquidité de la coopérative qui réduit la marge de confiance entre la coopérative et ses fournisseurs (diminution de compte fournisseurs 2002 (1200219.879), 2003 (638 169,481) et aussi tous les organismes financiers qui lui accorde des crédits à court terme (diminution des DMLT de l'année 2001 (2 018 734,180) par rapport a l'année 2002 (1 674 936,720).

II- Calcul de besoin en fond de roulement :

1-Définition :

Le besoin en fonds de roulement (BFR) provient des opérations engendrées par le cycle d'exploitation, il résulte du décalage dans le temps existant généralement entres les flux physiques (réel) et les flux monétaires qui représentent les règlements des opérations.

Le cycle d'exploitation se caractérise par une succession d'opération de natures différentes

(Approvisionnement, stockage, production, stockage de produit finis) dont le renouvellement est périodique.

· Le BFR peut être schématiser comme suit :

Achat Vente Flux physique

Flux monétaire

Dépense Décalage à financer (BFR) Recette

2-Calcul de BFR :

BFR = AC (hors TA) - PC (hors TP)

BFRE = Stocks + Créances d'exploitation + EENE + Autres Actif Circulant - Dettes d'exploitation.

= ACE - PCE

Le BFR se décompose en besoin en fond de roulement d'exploitation (BFRE) et en besoin en fond de roulement hors exploitation (BFRHE), avec :

BFRHE = Créances hors d'exploitation + Placements courants - Dettes Divers - Dividendes

= ACHE -PCHE

BFRG = BFRE + BFRHE

 

2001

2002

2003

2004

ACE

1 449 585,046

1 070 142,752

673 127,671

2 219 472,649

PCE

821 178,770

1 356 343,336

1 032 215,380

1 647 455,555

BFR

628 406,276

(285 900,584)

(359 087,709)

572 017,094

ACHE

149 923,449

154 155,135

64 140,767

88 245,671

PCHE

1 020 285,949

1 239 517,533

1 303 755,951

1 630 372,937

BFR HE

(870 362,455)

(1 085 362,398)

(1 239 615,184)

(1 542 127,266)

BFR G

(241 956,179)

(1 371 262,982)

(1 598 702,893)

(970 110,172)

2-Interprétation de BFR :

Le BFR est négatif pour les années 2002 et 2003, par contre le BFRHE est négatif pour les quatre années.

L'adition de BFRE et BFRHE donne un BFRG négatif. Ce BFR est variable et décroissante pour les quatre années étudiées.

Cette situation est due à l'age moyen du compte fournisseurs est supérieur à celui du compte client. Il n'existe pas un décalage à financer par la coopérative.

Le BFR constitue une ressource pour la coopérative.

III- Calcul de la trésorerie nette :

1-Définition :

La trésorerie est le montant des disponibilités à vue ou facilement mobilisables possédés par une entreprise de manière à pouvoir couvrir sans difficultés les dettes qui viennent à échéance.

Une trésorerie importante représente un capital oisif qu'il faut le gérer (investissement, règlement des dettes), mais une trésorerie négative est un signe d'illiquidité donc l'objectif d'une entreprise c'est d'avoir une trésorerie nulle (situation d'équilibre)

2- Calcul de la trésorerie nette:

· Première méthode :

TN = FR - BFR

 

2001

2002

2003

2004

FR

(1 842 403,569)

(2 751 208,180)

(3 363 321,771)

(3 930 367,978)

BFR

(241 956,179)

(1 371 262,928)

(1 598 702,893)

(970 110,172)

TN

(1 600 447,390)

(1 379 945,198)

(1 764 618,878)

(2 960 257,806)

· Deuxième méthode :

TN = TA - TP

 

2001

2002

2003

2004

TA

427 229 ,891

214 107,281

458 907,746

144 938,861

TP

2 027 677,281

1 594 052,479

2 223 526,624

3 105 196,667

TN

(1 600 447,390)

(1 379 945,198)

(1 764 618,878)

(2 960 257,806)

2-Interprétation de la TN :

On constate que la coopérative possède une trésorerie négative pour les quatre années ce ci peut être expliqué par l'incapacité de financement des emplois à court terme par les ressources à court terme.

Ainsi, la faiblesse de FR absorbe la totalité de ressources constituées par le BFR. En fin les capitaux propres sont insuffisants par rapport aux immobilisations et la rentabilité de l'entreprise n'est pas en mesure de produire une trésorerie nette positive.

Ä Dans ce cas la coopérative reste toujours en dépendance à l'égard des banques qui lui accorde des emprunts pour financer ses emplois.

# Conclusion :

 

2001

2002

2003

2004

FR

(1 842 403,569)

(2 751 208,180)

(3 363 321,771)

(3 930 367,978)

BFR

(241 956,179)

(1 371 262,928)

(1 598 702,893)

(970 110,172)

TN

(1 600 447,390)

(1 379 945,198)

(1 764 618,878)

(2 960 257,806)

Emplois Ressources

BFR < 0

FR < 0

TN < 0

# Interprétation

La situation de la coopérative est très vulnérable, car sa survie dépend des dettes fournisseurs et des concours bancaire.

· FR < 0, cette situation est due à :

· Une diminution des capitaux propres surtout 2002 et 2003.

· Une diminution des dettes pour les mêmes années.

· BFR < 0, elle constitue une ressource pour la coopérative. Cette situation est due à la politique commerciale suivie par l'entreprise.

· TN <0 en permanence (sur les quatre années), une telle situation est due à :

· Une situation de sous capitalisation : les capitaux propres sont insuffisants par rapport aux immobilisations.

· Des pertes : l'entreprise n'est pas rentable donc on constate une diminution au niveau des capitaux propres (KP<0).

Cette situation est jugée de déséquilibre financier car elle dégage une trésorerie nette négative et ce malgré l'existence d'une ressource en fonds de roulement assez élevé, bien que décroissante. Ce déséquilibre est alarmant, surtout qu'il se prolonge sur quatre exercices consécutifs.

IV. Section 3: Analyse financière par la méthode des ratios

Introduction :

L'analyse financière d'une entreprise consiste à étudier et interpréter sa situation financière, une bonne gestion doit être baser sur une bonne analyse et une bonne compréhension de l'entreprise et par suite la détection rapide des problèmes.

L'analyse financière a besoin des certains instruments de mesure pour atteindre son objectif recherché. L'analyse par la méthode des ratios constitue l'un de ces instruments la plus utilisés.

Un ratio est un rapport entre deux ou groupe de postes, soit du bilan soit du compte de résultat, soit les deux ensembles. Il est calculé pour apprécier une vue globale sur le développement de l'activité de l'entreprise dans le temps et dans l'espace.

Toutefois, un ratio doit être significatif et répondre aux questions stratégiques de l'entreprise. Il doit être aussi comparable et ne doit pas être isolé pour qu'il donne un sens correct sur la situation et la performance financière d'une entreprise.

Les ratios sont très utiles pour les gestionnaires dans la mesure ou ils leurs permettent de :

- Mesurer la performance de l'entreprise à travers le temps.

- Détecter les problèmes existants et donner des solutions.

- Evaluer l'entreprise en terme de rentabilité et solvabilité.

I- Les ratios de structure :

1-La structure de l'actif :

Les ratios de structure de l'actif analysent principalement les grandes masses de haut de bilan.

L'établissement de ces ratios représente une forme d'analyse verticale de bilan. Il s'agit d'exprimer la valeur de certains postes de l'actif en pourcentage de l'actif total.

a- Ratio d'immobilisations :

Ce ratio exprime la proportion des valeurs immobilisées nettes dans le total d'actif c'est-à-dire le poids des capitaux fixes dans le patrimoine de l'entreprise.

R.I =

 

2001

2002

2003

2004

Immob. .nettes

Actif total

4 414 295,431

6 441 033,862

4 208 369,798

5 647 074,966

3 976 452,424

5 172 628,608

5 988 134,037

8 440 791,218

R.I

0,68

0,74

0,76

0,70

Interprétation :

On remarque que l'actif immobilisé représente une part importante (en moyenne 0,72) dans le total d'actif. Ainsi, ce ratio montre que la coopérative souffre d'une sur immobilisation ce qui représente un risque d'illiquidité qui touche la trésorerie pendant les quatre années (frais de réparation et entretien élevées).

Ce ratio doit être complété par le ratio d'amortissement des immobilisations.

b- Ratio de renouvellement ou d'âge des immobilisations :

Ce ratio permet de donner une idée sur le degré de vieillesse des immobilisations constituant l'appareil productive et de juger la politique d'investissement de la coopérative.

Donc, plus ce ratio est élevé, plus les amortissements cumulés sont importants et plus les immobilisations sont vieilles ou anciennes.

R.R.I =

 

2001

2002

2003

2004

Amort. Globaux

Immob. brutes

4 711 611,756

9 129 238,073

5 000 276,179

9 212 533,010

5 294 337,762

9 271 346,333

5 760 635,893

11 748 769,930

R.R.I

0.51

0,54

0,57

0,49

Interprétation :

Le ratio d'âge des immobilisations de la coopérative « Zouila » est en moyenne de l'ordre de 50% durant les quatre exercices ce qui nous permet de dire que les immobilisations ne sont pas vieilles.

Pour l'année 2004, la baisse de ratio s'explique par l'acquisition des nouveaux équipements de la part de la coopérative « Zouila » pour sa nouvelle usine.

2-La structure du passif :

Les ratios de structure du passif permettent d'analyser les bas du bilan. Il s'agit de comparer le montant des capitaux propres à celui des capitaux empruntés.

a- Ratio d'autonomie financière :

Ce ratio permet de mesurer la part des capitaux propres dans les ressources durables et par la suite d'apprécier l'autonomie financière de l'entreprise. Ce ratio doit être supérieur ou

égale à (0,5) c'est-à-dire que les capitaux propres doivent au moins représenter la moitié des capitaux permanents.

R.A.F=

 

2001

2002

2003

2004

Capitaux propres

Capitaux permanents

553 157,682

2 571 891,862

(217 775,102)

1 457 161,618

(718 008,607)

613 130,653

(2 883,569)

2 057 766,055

R.A.F

0,21

(0,14)

(1,17)

(0,001)

Interprétation

Ce ratio est faible (en 2001 voir même négatif dans les exercices qui suit 2002,2003et 2004) on peut conclure que selon les mesures traditionnelles des banques la capacité d'emprunt de la coopérative est saturée au cours de quatre exercices puisque le ratio est inférieur à 0,5.

b- Ratio de solvabilité :

R.S.G =

Ce ratio mesure l'aptitude de l'entreprise à faire face à ses échéances à long et moyen terme. Elle dé pont principalement de l'importance de l'endettement à LMT et de la facilité de liquidation des actifs.

On peut dire à ce niveau qu'on ne va pas calculer le ratio de solvabilité générale pour apprécier la solvabilité de la coopérative et peut se faire automatiquement sans passer par le calcul de ce ratio puisque la SNR est inférieure à zéro. (SNR<0)

Ce ratio permet d'apprécier la marge de confiance qui existe entre les banques et l'entreprise, plus ce ratio est élevé plus la marge de confiance se réduit.

Dans notre cas on peut dire que les charges financières sont élevées et le risque de cessation de payement des échéances est élevé ce qui va influencer négativement la marge de confiance entre la coopérative et les banques.

II- Ratio de liquidité :

Définition :

Les ratios de liquidité mesurent l'aptitude de l'entreprise à transformer ses actifs circulant en liquidité afin de faire face aux dettes à court terme.

L'analyse financière reconnaît traditionnellement trois types des ratios qui sont :

· Liquidité générale.

· Liquidité réduite.

· Liquidité immédiate.

1-Liquidité générale :

Ce ratio mesure le degré de couverture du passif à court terme par les actifs à court terme.

Ce ratio doit être supérieur ou égale à « 1 ».

R . L .G = =

 

2001

2002

2003

2004

A.C

P.C

2 026 738,431

3 869 142,000

1 438 705,168

4 189 913,348

1 196 176,184

4 559 497,959

2 452 657,181

6 383 025,159

R.L.G

0,52

0,34

0,26

0,38

Interprétation :

On constate que ce ratio est nettement inférieur au norme (1 et +), c'est-à-dire que les actifs à court terme ne garantissent pas une marge importante de payement du passif à court terme. En plus ce ratio est en baisse durant les trois premières années.

Ceci peut être expliqué par la baisse continue de la valeur des stocks cependant, Il a connu une légère augmentation durant la quatrième année suite à l'augmentation des stocks (1658208,064).

Pour bien apprécier la liquidité de la coopérative, on doit recourir à d'autres ratios plus significatifs.

2-Liquidité réduite :

Le ratio de liquidité réduite est constitué par des valeurs réalisables et des disponibilités. Il ne tient pas compte des valeurs d'exploitations qui ne sont pas très liquides.

R.L.R = =

En effet, il se calcule en divisant les actifs courants hors stocks par les passifs courants.

 

2001

2002

2003

2004

V.R.E

V.R.H.E

V.D

P.C

502 253,118

149 923,494

427 229,891

3 869 142,000

416 335,909

154 155,135

214 107,281

4 189 913,348

222 059,957

64 140,767

458 907,746

4 559 497,959

561 264,585

88 245,671

144 938,861

6 383 025,159

R.L.R

0,27

0,18

0,16

0,12

Interprétation

Après calcul de ce ratio, on constate que la coopérative est en mesure de rembourser en moyenne 15% de ses dettes à mois d'un an en immobilisant la totalité de ses créances et de ses liquidités et équivalent de liquidités.

En comparant le RLR et le RLG on constate que les stocks constituent la part la plus importante (en moyenne 50%) de l'actif circulant.

3-Ratio de liquidité immédiate :

Ce ratio mesure le degré des interventions de l'entreprise en utilisant ses disponibilités immédiates. Il se définit comme étant le rapport entre les liquidités et équivalent de liquidités et les passifs courants.

Le ratio de liquidité immédiate exprime la partie de DCT qui peut être remboursé grâce aux disponibilités.

R.L.I =

Un ratio de liquidité immédiate élevé constitue un bon signe pour les créanciers mais il peut constituer au même temps un mauvais signe de gestion de trésorerie.

 

2001

2002

2003

2004

T.A

P.C

427 229,891

3 869 142,000

214 107,281

4 189 913,348

458 907,746

4 559 497,955

144 938,861

6 383 025,159

R.L.I

0,110

0,051

0,100

0,022

Interprétation :

La faiblesse de ce ratio pendant les quatre années indique d'une part l'absence de ressources non employés ou/et d'autre part une mauvaise gestion de compte client qui constitue au moyenne 40% de l'actif courant

Analyse de l'activité de la coopérative par les soldes intérimaires de gestion (SIG)

Chapitre II :

Apres avoir présenter des différents retraitements, nous nous intéresserons à prend aux principaux indicateurs permettant d'analyser l'activité d'une entreprise ainsi que ses résultats. Les indicateurs sont extraits de l'état de résultats, présenter dans un solde intermédiaire de gestion.

Soulignons que, comme pour tout indicateur de gestion, l'analyse des ces agrégats a des sens que dans une perspective de suivi de leur évolution dans le temps ou par rapport à des repères comparatifs.

Section1 : Les soldes intermédiaires de gestions « SIG »

I- Définition

Le tableau de SIG représente une cascade des marges qui constituent des paliers dans la formation de résultat net de l'exercice dans le but de suivre et de mesurer le flux global d'activité de l'entreprise.

II- Elaboration de solde intermédiaire de gestion « SIG » :

Pour une analyse pertinente de la performance, il est nécessaire de retraiter l'information comptable utilisée .les principaux retraitements concernant les éléments suivants :

III-La production de l'exercice de la coopérative « ZOUILA » :

1-Définition :

La production est égale à l'ensemble des biens et services produits par la coopérative industrielle durant un exercice, qui aura été vendu, retenus en stock ou qui auront servi à constituer des immobilisations.

Dans la coopérative « ZOUILA » on peut distinguer entre trois catégories de productions :

* Productions vendus : facturation hors taxes de produits et de services

* Productions stockées : stocks de produits intermédiaires, d'encours ou de produits finis .La variation de stock (SF-SI) indiquant si l'entreprise a plus produits que vendu (stockage) ou le contraire (déstockage)

* Productions immobilisée : évaluée également au coût de productions hors taxes, elle représente la production concerné à usage de l'entreprise et rejoint la notion d'investissement. Pour la coopérative « Zouila » l'année 2004 a enregistré la réservation de772896.522 DT au titre de la production immobilisé.

2-Formule :

Production totale = production vendu + production stockée ou - de stockage de production + production immobilisée

3-Calcul :

 

2001

2002

2003

2004

production vendue

6 279 055,720

5 887 268,358

6 253 142,747

7 796 029,880

production stockée

4 935,990

(43 927,502)

(13 142,907)

14 924,383

Production immobilisée

-

-

-

772 896,522

Production totale

6 283 991,710

5 843 340,856

6 239 999,840

8 583 850,785

4-Interprétation :

On constate que la production de la coopérative « ZOUILA » a connu une amélioration importante pendant la dernière année au niveau de la production vendu, stockée et immobilisée.

On peut conclure que cette augmentation du niveau de la production de l'exercice était certainement le résultat de l'amélioration au niveau d'activité de la coopérative « Zouila » suite à un nouvel investissement.

IV-La valeur ajoutée brute :

La VAB constitue un outil précieux pour suivre la gestion des entreprises industrielles. Elle exprime la différence entre ce que ces entreprises produisent et ce qu'elles consomment comme biens et services acquis à l'extérieur.

VAB = production de l'exercice - Tout ce qui l'entreprise a acheté à l'extérieur * utilisé pour élaborer sa Production

1-Formule :

* Il s'agit des achats consommées, des achats non stockées (eau, énergie...) et des services extérieurs (crédit bail, loyers).

2-Calcul

 

2001

2002

2003

2004

Production

Achats consommées

Autres. Charges externes

6 283 991,710

(2 565 900,010)

(734 947,262)

5 843 340,856

(3 046 575,247)

(378 480,240)

6 239 999,840

(2 691 978,847)

(406 884,044)

8 583 850,785

(3 200 794,354)

(623 777,579)

VAB

2 983 144,438

2 418 285,369

3 141 136,922

4 759 278,852

3-Interprétation :

La coopérative « Zouila » a réalisé un VAB important pendant les quatre exercices étudiés à cause d'une augmentation de production vendus et une diminution de tout ce qui la coopérative a acheté de l'extérieur et utiliser pour élaborer sa production.

Donc, on constate une baisse au niveau des achats consommés et des autres charges externes par rapport à l'importance de chiffre d'affaire qui permet de couvrir un grand part des charges où cette situation se manifeste dans la production de l'exercice 2004 qui est égale à 7796029,880D et les achats consommées =3200794,354D.

 

2001

2002

2003

2004

VAB

Production totale

2 983 144,438

6 283 991,710

2 418 285,369

5 843 340,856

3 141 136,922

6 239 999,840

4 759 278,852

8 583 850,785

Taux d'intégration

0,47

0,41

0,50

0,55

On constate que le taux d'intégration est au moyenne de 48% .Ce taux est faible, il doit être normalement égale à « 1 ».

V- L'excèdent brut d'exploitation « EBE »ou insuffisance « IBE ».

1-Définition :

Il peut être défini comme étant le reste a l'entreprise de la VAB après déduction ou règlement des impôts, taxes et versements assimilés et les charges personnelles .Le reste sera utilisé pour rémunérer les capitaux propres , les emprunts et maintenir et accroître sa capacité de production.

Partage de la VA PERSONNEL : salaires et prestation de service

ETATS : Impôts et taxes

ENTREPRISE : dotation aux amortissement et provision

Au cas ou cette grandeur est négative on l'appelle insuffisance brut d'exploitation. (IBE)

EBE = VAB - Impôt, taxes versement assimilées hors impôt sur les sociétés - charges de personnel

2-Formule

3-Détermination de l'EBE :

 

2001

2002

2003

2004

VAB

I et taxe

Charge de personnel

2 983 144,438

(85 939,316)

(2 432 130,536)

2 418 285,369

(69 746,744)

(2 524 332,397)

3 141 136,922

(88 111,292)

(2 890 929,931)

4 759 278,852

(89 726,461)

(3 005 323,147)

EBE / IBE

465 074,536

(175 793,772)

162 095,699

1 664 229,244

4-Interprétation :

L'EBE est un indicateur global qui reflète le potentiel de rentabilité de la coopérative, l'efficacité de sa gestion courante, et permet la comparaison avec des autres entreprises.

On constate que cet indicateur (EBE) est variable pendant les différents exercices de la coopérative.

· En 2001 : la société a réalisé un EBE de 465074,586D, malgré l'importance de charges personnelles (2432130,586).

· En 2002 : on parle dans cette exercice d'insuffisance brut d'exploitation (IBE), car la coopérative a subi un chute de (175793,772).ceci peut s'expliquer par l'importance de poids des charges personnels dans la VA.

· En 2003 : la société a réalisé un EBE de 162095,699D.

· En 2004 : on enregistre une augmentation considérable de l'atteignant EBE 1664229,244D. Cette amélioration est le résultat de l'importance de produits d'exploitation malgré l'augmentation des charges personnelles (3005323,147).

VI- Résultat des activités ordinaires (positif ou négatif) :

1-Définition :

Le résultat des activités ordinaires (RAO) correspond à l'EBE corrigé de la politique d'investissement, d'amortissement et de l'estimation des risques liés à l'exploitation (provision) et la prise en compte des opérations financière.

RAO = EBE

-Dotation aux amortissement et provision

+Autre produit ordinaire

+transferts et reprises de charges

-Autres charges ordinaires

+produit financiers

-Charges financières

2-Formule

3-Calcul

 

2001

2002

2003

2004

R.C.A.I

A.G. Ordinaire

A.C. Ordinaire

54 794 ,113

66 224,560

(5 555,594)

(843 790,981)

95 784,092

(17 430,690)

(477 290,931)

61 693,946

(86 595,477)

718 912,416

7 911,789

(19 549,744)

R.A.O

115 463,079

(765 437,579)

(502 192,462)

707 274,461

Avec : R.C.A.I = Résultat d'exploitation + Produit financières - Charges financier

4-Interprétation :

La coopérative « Zouila » a réalisé un résultat des activités ordinaires positif pendant 2001 et 2004 respectivement (115463,079 et 707274,461) à cause d'une importance de résultat d'exploitation, autre gain ordinaire et une diminution d'autre charge ordinaires.

Par contre, la coopérative a eu un résultat des activités ordinaires négatif entre 2002 et 2003 car il y a une insuffisance brute d'exploitation qui dégage un résultat d'exploitation négatif.

VII-Le résultat net après modification comptable :

1-Définition :

Le résultat net après modification comptable est la différance entre tous les produits et toutes les charges.

2-Formule :

Résultat net = Résultat des activités ordinaires

+Résultat extraordinaire

+/- Effet des modifications

- Impôt sur les bénéfices comptables

Avec : Résultat extraordinaire = gain extraordinaire - pertes extraordinaires

3-Calcul :

 

2001

2002

2003

2004

R.A.O

115 463,079

(765 437,579)

(502 192,462)

707 274,461

I / Benefice

(2 000,000)

(2 000,000)

(2 000,000)

(2 000,000)

Résultat net

113 463,079

(767 437,579)

(504 192,462)

705 274,461

4-Interprétation :

On constate que le résultat comptable net a subi plusieurs événements au cours des quatre années :

· Pour l'année 2001 : le résultat dégagé est faible113 463,079

· Pour l'année 2002 : le résultat dégagé est négatif -767 437,579

· Pour l'année 2003 : le résultat dégagé est négatif -504 192,462

· Pour l'année 2004 : le résultat dégagé est positif 705 274,461

Solde intermédiaire de gestion (regroupé)

 

2001

2002

2003

2004

Production de l'ex

Production vendue

Production stockée

Production immob.

6 283 991,710

6 279 055,720

4 935,990

-

5 843 340,856

5 887 268,358

(43 927,502)

-

6 239 999,840

6 253 142,747

(13 142,907)

-

8 583 850,785

7 796 029,880

14 924,383

772 896,522

Achat consommé

(2 565 900,010)

(3 046 575,247)

(2 691 978,874)

(3 200 794,354)

Marge/coût matières

Subvention d'exp.

Autres charges externes

3 718 091,700

-

(734 947,262)

2 796 765,609

-

(378 480,240)

3 548 020,966

-

(406 884,044)

5 383 056,431

-

(623 777,579)

VAB

2 983 144,438

2 418 285,369

3 141 136,922

4 759 278,852

Impôt et taxe

Charge de personnel

(85 939,316)

(2 432 130,586)

(69 746,744)

(2 524 332,397)

(88 111,292)

(2 890 928,931)

(89 726,461)

(3 005 323,147)

EBE / IBE

465 074,536

(175 793,772)

162 095,699

1 664 229,244

Autres pdt d'exp.

Autre charges d'exp.

Dotation A P

335 952,594

-

(469 872,784)

101 053,642

-

(355 930,312)

154 737,770

-

(472 929,339)

11 723,585

-

(503 580,165)

Résultat d'exp.

331 154,346

430 670,442

156 095,870

1 172 372,664

Produit financier

Charges financières

14 895,055

(291 255,288)

6 212,882

(419 333,421)

2 520,793

(323 715,854)

0,000

(453 460,248)

RCAI

54 794,113

(843 790,981)

(477 290,931)

718 912,416

Autres gains ord

Autre charge ord

66 224,560

(5 555,555)

95 784,092

(17 430,690)

61 693,946

(86 595,477)

7 911,789

(19 549,744)

RAO

115 469,079

(76 5437,579)

(502 192,462)

707 274,461

Impôt

(2 000,000)

(2 000,000)

(2 000,000)

(2 000,000)

Résultat net d'ex

113 463,079

(767 437,579)

(504 192,462)

705 274,461

Section2 : Analyse de Soldes Intermédiaires de Gestion

I- Ratio relatif a la VAB :

· Taux d'évolution de la VAB :

1-Définition :

Ce ratio permet de mesure l'évolution de la VAB au cours de quatre années c'est-à-dire l'évolution de la richesse générée par les ressources techniques et humaines.

Taux de croissance de la VAB = * 100

2-Formule :

3-Calcul :

 

2001

2002

2003

2004

VAB N

2 983 144,438

2 418 285,369

3 141 136,922

4 759 278,852

VAB N-1

-

2 983 144,438

2 418 285,369

3 141 136,922

Taux

-

-18.93

29,89%

51,51%

4-Interprétation :

On constate que la VAB a subi une diminution de -18.93% au cours de 2002 .Cette situation est dite a une augmentation des achats consommés et des charges externes au contraire de chiffre d'affaire qui a subi une diminution au cours de cette année, mais cette situation commence à se diminuer à partir de 2003 et au cours de 2004 ou on a enregistré une augmentation forte de VAB.

II- Ratio relatif a la rentabilité :

· Le ratio de rentabilité financière

1-Définition

Ce ratio permet de mesurer la rentabilité financière obtenu sur le fonds apportés par les actionnaires (coopérateur) Elle permet de déterminer ce que rapporte à l'entreprise un dinar de capital, elle mesure l'efficacité avec laquelle la coopérative utilise les capitaux mis à sa disposition par les coopérateurs.

2- Formule

Ratio de rentabilité financière  =

3- Calcul

 

2001

2002

2003

2004

Résultat net

113 463,079

(767 437,579)

(504 192,462)

705 274,461

Capitaux propres

553 157,682

(217 775,102)

(718 008,607)

(2 883,569)

Ratio

0.20

3.52

0.70

-244.58

4- Interprétation

On remarque que le taux de rentabilité financière est relativement est très faible pendant les quatre année. Il devient négatif au cours de l'année 2004 pendant puisque le résultat net est positif et la SNR est négatif.

La coopérative doit améliorer sa politique commerciale pour attirer de nouveaux attirer des nouveaux coopérateurs.

· Le ratio de marge nette :

1-Définition :

Ce ratio permet de déterminer la marge prélevée par la coopérative après déduction de toutes les charges. Elle permet de déterminer le reste pour la coopérative pour chaque dinar de vente après déduction de tous les frais.

2-Formule :

Ratio de marge nette  =

3-Calcul :

 

2001

2002

2003

2004

Bénéfice net

113 463,079

(767 437,579)

(504 192,462)

705 274,461

CA HT

6 279 055,720

5 887 268,358

6 253 142,747

7 796 029,880

Ratio de marge nette

0.018

-0.13

-0.08

0.09

4-Interprétation :

On constate que le ratio de marge nette est faible,et même négatif pour les années 2002 et 2003 .Cette situation est due a des résultats déficitaires et une augmentation des charges et des impôts.

III- Ratio des exportations : 

1-Définition :

Ce ratio permet de calculer la proportion des ventes à l'exportation par rapport aux vente total, plus ce ratio est élevé est une signe de la compétitivité de la coopérative et de son domination sur le marché local, ainsi que le degré d'intégration sur le marché étrangères.

Ratio d'exportation =

2-Formule :

3-Calcul :

 

2001

2002

2003

2004

Ventes à l'exportation

Ventes totales

95 095,000

6 279 055,720

-

5 887 268,358

-

6 253 142,747

1 258 263,212

7 960 029,880

R. d'exportation

0,015

-

-

0,161

4-Interprétation :

On constate que pendant 2001 la coopérative a fait des exportations qui représentent 1,5%de la totalité des ventes ce qui signifié son intégration sur le marché étranger alors que au cours de 2002 et 2003 elle n'y a pas des exportations, cette effet est liés au niveau d'activité de la coopérative, aussi on constate que le CA a subit une dégradation importante pendant ce deux années.

En effet, au cours de 2004 la coopérative a renforcer la part d'exportation qui atteint (16,1%) de la totalité de vente ce qui indique la bonne image de produit de la coopérative sur le marché étranger, ainsi que le marché local puisque le CA à augmenter de (1542 887,133).

Donc, on constate que lorsque l'activité de la coopérative est à l'état normale elle dégage un CA important et un résultat positif puisqu'elle devient représenté sur plusieurs marchés (marchés local et marché étranger)

IV- Ratio relatif à l'EBE :

· Part de personnel dans le CA :

1-Définition :

Ce ratio mesure la part du personnel dans le CA total. Ce ratio permet d'apprécier le poids des charges personnels par rapport au CA.

2-Formule :

Part du personnel =

3-Calcul :

 

2001

2002

2003

2004

Charge personnel

CA TTC

2 432 130,586

6 278 055,720

2 524 332,397

5 887 268,358

2 890 929,931

6 253 142,747

3 005 323,147

7 796 029,880

Part du personnel

38,74%

42,87%

46,23%

38,54%

4-Interprétation :

On remarque que la part du personnel dans le CA de la coopérative est très élevé .Elle représente au moyenne (41,59%) du totalité de CA ce qui indique l'importance du capital humain dans la coopérative, mais ceci influe sur le résultat de l'exercice puisque toutes les autres charges sont financés par (58,40%) du CA ce qui est insuffisant pour une grande entreprise.

Donc, il est à signaler que la coopérative doit faire un aménagement du personnel pour diminuer les charges liées aux personnels.

V- Part de personnel dans la VAB :

1-Définition :

Ce ratio mesure la part du personnel dans le VAB.

2-Formule :

Part de personnel dans la VAB = * 100

3-Calcul :

 

2001

2002

2003

2004

Charges personnelles

2 432 130,586

2 524 332,397

2 890 928,931

3 005 323,147

VAB

2 983 144,438

2 418 285,369

3 141 136,922

4 759 278,852

Part de personnels

81,52%

104,38%

92,03%

63,14%

4-Interprétation :

On constate que la part du personnel dans la VAB est importante. La coopérative est entrain de dépenser à la moyenne plus que 2,5 milliards comme charge personnels durant les quatre années. Cet effet a généré une IBE au cours de l'année 2002.

Ainsi on remarque que les charges des personnels ne cesse d'augmenter au cours de la période étudié et que son influence sur l'excédent brut est claire.

IV-Les ratios de l'activité de la coopérative «Zouila » :

L'activité de la coopérative peut être résumé en trois grandes parties :

· L'approvisionnement.

· La production.

· La vente de produit fini.

Au cours de ses activités il y a une activité intermédiaire qui est le stockage de matière première et de produit fini.

Pour analyser l'activité de la coopérative, on va utiliser des ratios pour mesurer l'efficacité de la gestion en terme de rendement de facteur capital et humain, la vitesse de rotation de stock de matière première, la croissance de production et en fin les délais de règlement fournisseurs et de recouvrement clients.

1- Rendement de facteur capital :

a-Définition :

Ce ratio permet de mesurer le rendement des moyens mise en oeuvre par l'entreprise pour dégager des bénéficies est son efficacité dans l'appareil productive.

b- Formule :

Valeur ajoutée (VA)

R.F.C =

Immobilisations brutes

c- Calcul :

 

2001

2002

2003

2004

VA

Immob. brutes

2 983 144,438

9 129 238,073

2 418 285,369

9 192 086,399

3 141 136,922

9 240 899,722

4 759 278,852

11 748 769,930

R.F.C

0,326

0,263

0,339

0,405

d-Interprétation :

On remarque que le rendement du capital investit est très faible au cours des quatre années. La VA est trop faible par rapport aux immobilisations ce qui montre que les immobilisations ne sont pas bien utilisés ce qui influe sur le rendement ou bien il sont obsolètes (VCN très faible).

I- Rendement de facteur humain :

1-Définition :

Ce ratio permet de mesurer le rendement des personnelles dans la coopérative par rapport à la valeur ajoutée dégager.

2-Formule :

R.F.H =

3-Calcul :

NB : Le nombre de l'effectif des travailleurs de la coopérative est en moyenne de 250.

 

2001

2002

2003

2004

VA

effectifs

2 983 144,438

250

2 418 285,369

250

3 141 136,922

250

4 759 278,852

250

R.R.F.H

11 932,577

9 673,141

12 564,547

19 037,115

4-Interprétation :

Le rendement des travailleurs a diminué en 2002.Tandisqu'il a continué à augmenter à partir de 2003 jusqu'à atteindre une valeurs de 19 037, 115 en 2004.

II- Ratio de rotation de MP :

1-Définition :

Ce ratio permet de mesurer la durée d'écoulement de matière première.

R.R.MP =

2-Formule

Avec : stock moyen =

3-Calcul :

 

2001

2002

2003

2004

SI

SF

-

492 285,755

492 285,775

245 189,820

245 189,820

67 947,236

67 947,236

1 165 854,949

SM

-

368 737,397

156 568,528

616 901,092

 

2001

2002

2003

2004

SM

Coût d'achat de MP

-

1 619 025,806

368 737,397 2 150 407,544

156 568,528

1 985 273,025

616 901,092

2 475 229,287

R.R.M.P

-

61,56 j

28,391 j

89,722 j

4- Interprétation

On remarque pour l'année 2002 que la vitesse de rotation de stock de matière première est faible ce qui signifie que le stock de matière première constitue un problème pour la coopérative .Cette situation devient plus grave pour 2003, on constate que la vitesse de rotation a subi une dégradation liés a une détérioration de l'activité de la coopérative en général malgré leurs évolutions en 2004 (89,72 j)

Donc l'existence d'un problème de stockage de matière première ce qui est en relation avec la diminution de la quantité produite.

III -Taux de croissance de la production :

1-Définition :

Ce taux permet de donner une vision sur l'évolution quantitative de la production (Stocks PF, Stocks des produits en cours).

2-Formule :

T. de croissance de P = * 100

3-Calcul :

 

2001

2002

2003

2004

Production N

Production N-1

156 628 ,080

-

130 731,728

156 628,080

110 204,626

130 731,728

123 071,696

110 204,626

T. de croissance de P

-

(16,53)%

(15,70)%

11,67%

4-Interprétation :

On constate que l'activité de production enregistre une  dégradation importante par rapport aux

Exercices précèdent. Mais au cours de 2004, on remarque que l'activité de production a augmenté de 27,37% au cours de 2004.

En effet, d'après l'étude précédente on observe que lorsque la production augmente, le résultat net augmente ce qui nous permet de dire que lorsque la coopérative produit de plus il vend aussi de plus. (L'existence d'une demande sur le produit de « Zouila »)

Le sous production enregistrer est dite à la diminution de la demande, aux conditions climatiques défavorables qui influencent sur l'activité de coopérative et la concurrence des entreprises de même activité (Ben slama & frères,S.A.M ,C.O.T ...etc.)

5- Taux de croissance du CA :

a-Définition :

Ce ratio résulte de l'influence conjuguée d'une variation de prix de vente et de quantités vendu ou le deux à la fois.

b-Formule :

Taux de croissance du CA =

c-Calcul :

 

2001

2002

2003

2004

CA HT N

CA HT N-1

6 279 055 ,720

6 980 745,382

5 887 268,358

6 279 055,720

6 253 142,747

5 887 268,358

7 796 029,880

6 253 142,747

T.Cce.CA

(10,05)%

(6,23)%

6,21%

24,67%

d- Interprétation :

On constate que le CA a subi une dégradation de 10,06% au cours de 2001 et 6,23% au cours 2002.Mais il a augmenté au cours de 2003et2004 (24,67%) ce ci peut s'expliquer par une amélioration du rendement de service commercial ou bien par une augmentation de la demande.

En effet, on peut remarquer après une comparaison entre le taux de variation de CA et le taux d'exportation, que lorsque l'exportation augmente le taux de croissance de CA augmente.

6- Délais règlement fournisseurs :

a - Définition :

Ce ratio mesure le nombre de jours accordé par les fournisseurs au faveur de la coopérative.

b- Formule :

D.R .Frs =* 360

Avec : les achats 30 % au comptant

70 % à crédit

c- Calcul :

 

2001

2002

2003

2004

Frs. C.R

Achat à crédit TTC

626 558,969

2 119 441,668

1 200 219,879

2 516 471,154

638 169,487

2 223 574,550

1 231 770,601

2 643 856,136

D.R.F

106,42 j

171,70 j

103,32 j

167,72 j

4- Interprétation

On constate que le délai accordé par les fournisseurs à la coopérative est assez important. Ils varient entre 4 mois et 6 mois, ce délai permet à la coopérative de bien gérer sa trésorerie.

VI- Délai de règlement client :

1-Définition :

Ce ratio mesure le délai accordé par l'entreprise aux clients pour le recouvrement de créance, il est exprimé en nombre de jours et calculer ainsi :

D.R.Clt =* 360

2-Formule :

Avec : les ventes : 45 % au comptant.

55 % à crédit.

NB : les créances clients sont constituer du poste clients, duquel on retranche le poste clients avances et acompte et l'on ajoute les effets a recevoir et les EENE.

3-Calcul :

 

2001

2002

2003

2004

Client. C. R

Vente à crédit TTC

333 080,048

4 075 107,162

807 324,544

3 820 837,164

168 045,254

4 058 289,643

407 696,738

5 059 623,392

DRC

29,42 j

76, 06 j

14,94 j

29 j

4-Interprétation

On observe que le DRC au moyen (37 ,35 j) est inférieur à celui de DRF (137,29j) ce qui nous permet de parler d'une bonne politique commerciale adéquate.

Mais, la faiblesse de DRC indique au contraire une politique commerciale sévère qui peut dégrader les ventes. Donc, le dirigeant doit augmenter le DRC jusqu'il atteint une durée optimale qui peut minimiser le risque et augmenter la rentabilité (après l'augmentation de ventes).

DRF > DRC durant les quatre années signifie que l'entreprise a plutôt une ressource en FR et il doit augmenter le DRC à un certain niveau (DRF > DRC) pour encourager les clients a améliorer cette situation.

Conclusion :

La C.A.I « Zouila » a réalisé des performances au cours des années (2001et 2004). En effet, la politique commerciale suivi par cette entreprise n'est pas parfaitement maîtrisée puisqu'il existe un problème de liquidité liée aux créances clients et de plus la C.A.I « Zouila »n'est pas en équilibre sur le plan financier.

Malgré cette analyse par les ratios nous avons permis de dégager les points faibles et les points forts au sein de la coopérative. Mais il n'ait pas d'effet sur le fonctionnement réel de système productif en réalité puisque la coopérative possède une marge de confiance importante avec son environnement après avoir obtenu la certification ISO 9002.

Sous cette vue réelle on peut conclure que l'analyse par les ratios a des limites dont on peut citer par exemple :

Ø L'analyse dépend de la qualité de l'information comptable, cette information peut être par exemple non réelle.

Ø Un ratio en lui-même n'a aucune signification, il faut le comparer avec les normes sectorielles et étudié son évolution dans le temps, or dans la pratique il est parfois difficile de déterminer cette norme.

III. Les points forts et les points faibles

Chapitre I :

V. Section1 : Les points forts :

La CAI »Zouila » est parmi les premières entreprises dans la production du savon dans la région du sahel.

Notamment qu'elle a comme but le recrutement des personnels et la satisfaction des coopérateurs (actionnaires) par l'achat et la vente des marchandises avec un minimum de marge bénéficiaire.

I- La qualité des produits :

Le succès de la coopérative est de leurs produits repose essentiellement sur la qualité de ses out puts. Ainsi la coopérative a obtenu le certificat ISO 9002 dans le cadre de la mise à niveau des sociétés Tunisienne qui a permit d'élargir la marge de confiance entre la coopérative et son environnement.

II- Au niveau de gestion de ressources humaines :

La coopérative « Zouila » accorde une importance à son équipe de travail par l'accord des primes de rendements, des avantages en natures, des indemnités de transport, ainsi que l'importance de rémunération.

De plus la coopérative possède une main d'oeuvre qualifié qui est soumis à un programme de formation professionnel pour améliorer leurs compétences et augmenter leurs rentabilités.

III- Au niveau de production :

· La coopérative utilise des actifs très productifs et qui lui permet d'augmenter sa production pour satisfaire la demande des clients et améliorer son chiffre d'affaire.

· L'adaptation d'un nouveau matériel de haute technologie qui lui permet d'améliorer la productivité de la coopérative.

· La diversification des produits (7 produits) et l'intégration de plusieurs marchés.

· Le cycle de production de la coopérative est caractérisé par sa continuité.

IV-Au niveau commerciale :

· Le chiffre d'affaire de la coopérative est assez important au cours de 2001,2004 malgré la baisse enregistré au cours de 2002et2003 dite au problème climatique puisque la coopérative possède un aspect agricole.

· Diminutions des achats consommés.

· Augmentation de volume de production.

· Concrétisation des nouveaux marchés (exportation).

· La coopérative occupe plus que 20% dans le marché local.

· L'augmentation des exportations suite a l'ouverture sur l'union européenne.

Amélioration de l'activité commerciale.

V- Au niveau de l'environnement :

· Dés le début de l'année 2000, la coopérative à lancer une nouvelle unité de production de glycérine, d'une part pour transformer les déchets de savon en glycérine et d'autre part pour éviter la pollution accrue par ces déchets qui est versé au paravent dans la mer.

· La coopérative cherche à investir des technologies de hautes pointes pour éviter la mauvaise odeur sortant de l'usine de production.

ò Autres :

· L'intégration dans le programme de mise a niveau : la coopérative reçoit une subvention de l'Etat pour faire face à la concurrence des produits étrangers.

· Implantation : dans le cadre d'une nouvelle implantation, la coopérative « Zouila » a implanté une nouvelle unité de production dans la zone industrielle de «  Boumerdès » caractérisé par une capacité de production importante (trois fois la production actuel).

Ä Ce ci ne signifie pas l'absence de difficultés à savoir :

@ Les faiblesses au niveau financier

@ Les faiblesses au niveau commercial

@ Les faiblesses au niveau personnel

 Section 2: Les points faibles :

Comme tout entreprise la coopérative « Zouila » a des points faibles qui menacent leur réussite.

I- Faiblesse au niveau financier :

ò Faible rentabilité

La rentabilité parait mauvaise pour 2002et 2003 à cause d'un résultat net déficitaire qui arrive à -504192,462Dpour 2003.

Les causes sont les même : le font de roulement négatif s'explique par une forte acquisition d'actifs immobilisés devant une faiblesse des capitaux propres suite a l'accroissement de l'investissement (un nouveau projet).

Pour l'année 2004, nous avons constaté une amélioration du résultat de l'entreprise qui arrive à 705247,416D, mais même avec cette nouvelle tendance qui représente une forte amélioration par rapport à 2002 et 2003.

La rentabilité reste faible puisque l'entreprise consacre une grande partie pour rembourser ses dettes dégagées en 2002 et 2003.

ò Faible solvabilité et dépendance financière :

La coopérative « Zouila » n'est pas en mesure de rembourser ses dettes financières à court terme : la production des dettes est important (en 2002 le montant des PNC égale

1 873 431,917D et en 2004 ce montant devient 2 188 829,680D par contre la rentabilité est faible.

En revanche en 2004, le taux de solvabilité tend vers « zéro », ce qui explique que l'entreprise arrive à rembourser la plus part de ses dettes est devient solvable.

ò Déséquilibre financier (FR < 0) :

En revanche le FR se dégrade (1 842 403,569) en 2001 jusqu'à (3930367,978) en 2004.

Pour les liquidités potentielles elles ne couvrent pas globalement les exigibilités potentielles et des difficultés sont prévisibles en terme d'équilibre financier ; pour la trésorerie elle s'est améliorée mais elle reste toujours négative de 2001 (1 600 447,390) jusqu'à 2004 (2 960 257,806).

ò Performance financière en dégradation :

La capacité bénéficiaire a enregistré une dégradation au cours des années 2002 et 2003 puisque l'EBE diminue de plus en plus jusqu'à devenir négatif (IBE).

 II- Faiblesse au niveau commercial :

ò Portefeuille des produits déséquilibrés 

Nous avons constaté que la vente du savon occupe 68% du chiffre d'affaire totale

ce qui signifie qu'il n'y a pas un équilibre entre les différents produits de « Zouila ».

Cet effet peut réduire la marge de bénéfice de la coopérative.

III- Faiblesse aux niveaux personnels :

Cette faiblesse est expliquée par l'importance des charges de personnels par rapport aux chiffres d'affaire durant les quatre années. Ils sont à la moyenne de 42% du chiffre d'affaire.

IV- Au niveau de la gestion stratégique :

La coopérative « Zouila » adopte une diversification de gammes de produits, ce qui est primordial en cas de présence d'une capacité financière importante avec un service marketing performant.

En d'autres termes, avoir une bonne gestion de ses produits pour arriver à atteindre ces objectifs. Mais ce n'est pas le cas de l'entreprise « Zouila » qui possède cette diversification de produit avec une mauvaise gestion de ressources.

ò Autres :

A propos du niveau projet, on constate que la société n'a pas choisi le temps idéal pour la construction de ce local, car elle n'a pas pris en considération la situation défavorable causée par les conditions climatiques des l'année 2002 et 2003 qui ont dégradé la situation financière. Ainsi cette situation peut être expliqué par le remboursement de l'emprunt obtenu pour le nouveau projet (principale + intérêt) avant même son démarrage.

Les charges financières sont fortement supérieures aux produits.

 

 

 

 

 

Les recommandations 

chapitre II :

Section 1: proposition de quelques solutions possibles au problème rencontré par la coopérative

Après avoir analysé les différents points forts de la société et les problèmes aux quelles elle fait face, des solutions possibles peuvent être proposées à la société afin de remédier à ses faiblesses.

Dans se cadre on peut citer quelques solutions qui peuvent être utiles pour résoudre ces problèmes tel que :

· La consolidation des capitaux propres par une augmentation de son capital en numéraire pour réduire son risque financier et diminuer les charges financières qui sont trots élevés durant les quatre années.

· Minimiser sa dépendance financière aux banques, en diminuant ses dettes à moyen et long terme qui sont très élevées par rapport à ses capitaux propres.

· Bien organiser et bien gérer le temps oisif dans leur cycle d'exploitation.

· Elle doit procéder à la production de glycérine dans une chaîne continue indépendant aux autres activités, pour augmenter le volume de production et pour gagner le temps et aussi pour maîtriser bien les coûts fixes.

· Faire un équilibre entre le délai de règlement des fournisseurs et le délai des créances clients pour éviter les problèmes de liquidités. en outre la coopérative doit augmenter le DRC pour encourager les clients à maximiser ses achats.

· La retraite avancée : vue l'importance des charges personnels (42% du chiffre d'affaire) la coopérative peut faire une négociation avec ces personnels (assez âgé) concernant la retraie avancée pour réduire les charges de personnel.

· Le recrutement des hautes compétences, vu le manque des cadres par rapport aux besoins de l'entreprise.

· La recherche de nouveaux débouchés locaux pour le produit savon (produit commercialisé uniquement pour la région de Sahel et dernièrement à Tunis).

· Créer un service marketing permettant de promouvoir les produits de la société et de les faire connaître au public, parce que les produits de « Zouila » souffrent d'un manque de notoriété à l'échelle nationale.

Section 2 : proposition d'une nouvelle méthode de travail

ò Introduction

Concernant la méthode de travail nous proposons au dirigeant de la coopérative une méthode qui permet de prévoir et d'éclairer le chemin poursuivi.

Cette nouvelle méthode de travail permettra aux dirigeants de comparer d'une manière permanente les résultats des objectifs qu'ils sont assignés et procéder ainsi aux mesures correctives à temps. Pour aboutir a ce travail nous proposons aux dirigeants de la coopérative d'établir un tableau de bord permanent pour contrôler la politique mise en application par rapport à la politique prévue et de ce fait déterminer si les objectifs seront atteints comme ils étaient fixés et aussi de procéder aux mesures correctives à temps.

Pour permettre le suivi et le contrôle des taches de la totalité de l'entreprise nous allons proposés des indicateurs pour les services les plus important (commercial, financier, production).Ces indicateurs trimestriels seront rassemblées dans un tableau de bord général mis à la disposition des dirigeants de la coopérative pour examiner la situation de leurs organismes à détecter les problèmes rencontrés et donner les solutions pertinentes.

I- Le tableau de bord :

1-Définition :

C'est un ensemble cohérent d'indicateur qui sont soumis a la disposition d'un responsable avec une périodicité qui lui permet d'intervenir efficacement et sur des éléments significatifs sans être noyés dans les détails .Ainsi tableau de bord est caractérisé par :

· Son aspect synthétique.

· Orientation vers l'action.

· Composer d'indicateur financier.

· Il favorise un aspect vusialisable.

2-Type de tableau de bord proposé :

Nous avons choisi comme méthode d'analyse permanente un tableau de bord opérationnels .Ce tableau de bord opérationnels a pour objectif de permettre aux responsables opérationnelles de piloter son plan d'action en vue d'atteindre les objectifs fixés. Ainsi à chaque service, on peut dresser un tableau de bord simplifié constitue par deux ou trois indicateurs.

 

3-La démarche de conception du tableau de bord opérationnels :

( démarche OVAR)

Identifier les variables d'acteur pour atteindre les objectifs

Identifier pour chaque variable un paramètre de mesure

Définir pour chaque paramètre un indicateur de mesure

Définir les objectifs du centre

II-Le tableau de bord proposé au niveau des principaux services de la coopérative :

1-Service commercial

Afin d'affiner la politique commerciale et marketing, le dirigeant peut avoir intérêt à décortiquer les factures par segment de clientèle, par ligne de produits ou par zone géographique. Ainsi, il décompose chaque mois son chiffre d'affaires selon trois indicateurs d'activité : le montant des facturations, le nombre de clients et le nombre de prospects.

Ainsi, le chef de la coopérative peut suivre de près la productivité commerciale, analyser le chiffre d'affaires réalisé par client.

Ceci peut se faire par l'intermédiaire d'un tableau de bord simplifié qui se trouve ci-dessous.

Mission

Objectif

Indicateur

Intitulé

Formule

Suivre le chiffre d'affaires trimestriel et son évolution par rapport au même trimestre de l'année précédente.

Accroître le volume des ventes

Indicateur d'activité

Taux de relance

Taux de concrétisation

Taux de croissance de chiffre d'affaire

 

 

Le mieux est que l'entreprise ait élaboré en début d'année un budget prévisionnel et que l'on puisse également comparer les ventes effectives aux projections en jeu, pour déceler tout dérapage et mettre en oeuvre des actions correctrices (pour accroître les recettes ou diminuer les dépenses).

2-Service production

Il est capital que le chef de la coopérative se dote d'indicateur pour évaluer la productivité de son affaire. Car ce sont eux qui lui permettent de mesurer l'efficacité de son organisation et de comparer très concrètement ses performances à celles de ses concurrents.

Tout dépend des caractéristiques de la coopérative et de ses objectifs, ce dernier peut par exemple choisir de mesurer la production globale par trimestre pour s'assurer qu'elle s'accroît avec le temps. Il peut aussi nous donner une idée sur le niveau d'activité de la coopérative (sous activité ou suractivité).

Mission

Objectif

Indicateur

Intitulé

Formule

permettre de mesurer en particulier l'évolution de la quantité produite.

Accroître la production

Indicateur de production

Taux de croissance de production

globale

 

² 

 3-Service financier

a- La mesure de la rentabilité

Le dirigeant de la coopérative doit suivre tous les mois ses recettes et ses dépenses, il peut en revanche se contenter d'un surveille à ce rythme la rentabilité, son chiffre d'affaire, son résultat net.

A cet effet nous avons proposés le tableau de bord ce dessous :

Mission

Objectif

Indicateur

Intitulé

Formule

Améliorer la rentabilité de la coopérative

Mesurer la rentabilité

Ratio de rentabilité

Rentabilité économique

Rentabilité Commercial

Rentabilité financière

  

 

 b-La mesure des coûts

Le dirigeant de la coopérative doit suivre trimestriellement l'évolution de ses principaux postes de charges.

Pour constituer un indicateur lisible, ses charges doivent être exprimées en pourcentage du chiffre d'affaires.

Tout en ayant comme objectif l'optimisation de sa production nous proposons des indicateurs qui permettent de mesurer la part des charges sur les quelles la société peut agir dans le chiffre d'affaire.

Dans ce cadre nous proposant trois catégories de charges qui sont particulièrement contrôlées : les frais d'entretien et de réparation, les frais de personnel et les dépenses de publicité.

 Mission

Objectif

Indicateur

Intitulé

Formule

Déterminer quelques indicateurs de charges (frais de personnel, dépenses d'entretien, frais de publicité...)

 

 

 

 Minimiser les charges

 

 

 

Part de charge dans le CA

 

 

 

 

Pourcentage des charges par rapport au CA

 

 

 

 

 

c-Le suivi d'équilibres financiers

Le suivi de la trésorerie est incontournable. Le Besoin en fonds de roulement (BFR) constitue souvent un autre indicateur important. Plus une affaire se développe, plus son BFR risque de gonfler, et sa trésorerie de plonger dans le rouge. Donc le dirigeant doit prendre le garde à la cessation de paiements. Pour cela il faut disposer d'un indicateur qui permettra de prendre les mesures nécessaires au bon moment.

Enfin, si la société a contracté des emprunts, ses dirigeants ont intérêt à surveiller régulièrement son niveau d'endettement et à le comparer aux fonds propres.

Mission

Objectif

Indicateur

Intitulé

Formule

Surveiller de près : la trésorerie et les besoins en fonds de roulement. Pour éviter de se retrouver en cessation de paiement.

- Empêcher la trésorerie de plonger dans le rouge

- Empêcher l'augmentation de BFR

- Surveiller le niveau d'endettement

 

 

 

Equilibre financier

Trésorerie

BFR

Capacité d'endettement

-

-

(ratio d'endettement< 1)

Tableau de bord regroupé

Mission

Objectif

Indicateur

Intitulé

Formule

Service commercial

Suivre le chiffre d'affaires trimestriel et son évolution par rapport au même trimestre de l'année précédente.

 

 

Accroître le volume des ventes

 

 

Indicateur d'activité

Taux de relance

 

Taux de concrétisation

 

Taux de croissance de chiffre d'affaire

 

 

Service production

permettre de mesurer en particulier l'évolution de la quantité produite.

 

 

 

Accroître la productivité la production

 

 

 

Indicateur de production

 

 

 

Taux de croissance de production

globale

 

 

 

 

 

Service financier

Améliorer la rentabilité de la coopérative

Mesurer la rentabilité

Ratio de rentabilité

Rentabilité économique

Rentabilité Commercial

Rentabilité financière

  

 

Déterminer quelques indicateurs de charges (frais de personnel, dépenses d'entretien, frais de publicité...)

 

 

 

 

Minimiser les charges

 

 

 

Part de charge dans le CA

 

 

 

 

Pourcentage des charges par rapport au CA

 

 

 

 

A surveiller de près : la trésorerie et les besoins en fonds de roulement. Pour éviter de se retrouver en cessation de paiement.

- Empêcher la trésorerie de plonger dans le rouge

- Empêcher l'augmentation de BFR

- Surveiller le niveau d'endettement

 

 

 

Equilibre financier

Trésorerie

BFR

Capacité d'endettement

-

-

(ratio d'endettement< 1)

 
 
 
 
 
 
 
 

 

 Malgré que la situation de la société reste critiquable. On espère bien que nos suggestions soient en compte par les responsables et qu'ils soient profitables pour ce dernier.

Ce projet de fin d'études a été profitable pour nous, car il nous a introduit dans le milieu professionnel tout en donnant l'opportunité d'acquérir des connaissances pratique et théorique sur la méthode de travail au sein de la coopérative agricole et industrielle « Zouila ».

Pour comprendre l'évolution passée de la coopérative et juger ses possibilités de progresser dans le futur, nous avons essayé dans ce rapport d'analyser leur équilibre financier, d'étudier leur rentabilité et d'apprécier ses performances dégager à partir de ses états financiers.

Ensuite nous avons décelé les points forts qui devraient être renforcés, les points faibles que l'entreprise doit les résoudre et enfin nous avons proposés une méthode de travail qui pourrait être efficace pour la coopérative. Il a pour rôle d'éclairé au chef de la coopérative les grandes lignes des diverses politiques et les moyen a mettre en oeuvre pour un meilleur fonctionnement de son entreprise à court et moyen terme, malgré les problèmes qui nous avons rencontrés à savoir :

ü Le délai de déroulement de ce projet.

ü L'insuffisance des informations et surtout dans l'espace.

Mais cette analyse reste insuffisante pour aboutir à un diagnostic financier qui va s'intéresser à d'autre variables clés qui ont une influence sur la vie de la coopérative tels que les potentiels de production (le capital humain les études et les recherches) et les facteurs de compétitivité (la politique de formation, le climat social)

Résumé

Tout au long de ce projet « Etude de la performance financière » nous avons essayé de porter un jugement sur la situation financière de la coopérative « Zouila ».

Pour ce faire, nous avons décomposé notre projet en trois grandes parties : la première s'intéresse à l'analyse de la situation financière de la coopérative par le biais du bilan financier alors que la seconde s'occupe de la même tache mais par le biais des ratios et pour la dernière partie on essayé de synthétiser les différents points étudiés et de donner quelques recommandations.






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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus