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Faut-il reformer l'organisation des nations unis

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par Abdelilah ABOULA
CADI AYYAD MARRAKECH - Licence 2006
  
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Aboulahassan Abdelilah

Faculté des sciences juridiques économiques et sociales

Université Cadi Ayyad Marrakech

Recherche sous le thème:

I) la reforme conceptuelle :

Au moment de parler d'une réforme onusien, il est facile de trouver dans la charte des anachronismes ou des archaïsmes. On peut penser à supprimer des notions comme par exemple la notion « Etat ennemi » « nous les peuples.. » « Conseil de tutelle.. » etc.... du fait de leur caractère dépasses et périmes, sans pourtant oublier d'ajouter d'autres nouveau concepts comme «  développement durable, coopération, démocratie etc....

1 suppression d'anciens concepts :

Conçue en 1945, en s'inspirant largement du pacte de SDN de 1919, la charte a pour idée centrale le « maintien de la paix » et toute le reste est secondaire et sert seulement d'habillage institutionnel ou verbale.

Des auteurs invoquent le problème anachronique et archaïque puisque ils revendiquent la suppression par exemple du terme «  Etats ennemis » a laquelle font référence les art 53 et 107.

L'existence du conseil de tutelle prévu par le chapitre XIII et de la charte jusqu'à maintenant suscite des interrogations sur sa persistante et son rôle actuel ?

Des auteurs comme Mourice Bertrand met l'accent sur la langue avec laquelle la charte est rédige en la qualifiant d'une langue de bois qui consiste a énoncer de grande et a utiliser de grands mots sans fournir les moyens de contrôler leur mise en application le préambule qui commence par « Nous les peuples » alors qu'il s'agit d'une organisation strictement intergouvernementale et qui aucun représentation démocratique n'y est prévue.

Le chapitre I qui propose de «  réaliser la coopération internationale en résolvant les problèmes internationale d'ordre économique, social, intellectuel ou humanitaire ne fourni aucune indication sur les moyens par lesquels ces nobles objectifs pourraient être atteints.

2 insertions de nouveaux concepts :

L'ONU aujourd'hui espère se substituer à l'action des Etats, elle ne peut plus se contenter d'être un simple palliatif, mais en l'absence de véritable concept opérationnel pour mener des actions armées l'ONU ne peut être crédible et efficace sur un théâtre d'opérations. Sans moyens sans commandement unique et unifié sans mandat clair et précis, l'ONU ne peut prétendre faire la guerre à la place des Etats.

Le maintien de la paix doit aussi retourner à ce qu'il était à son origine et ne plus se transformer en intervention. De plus, l'action purement militaire et de moins en moins pertinente pour régler les problèmes d'un monde ou « la stabilité et la sécurité internationale dépassent le sphère du militaires  et dépendent plutôt d'un ensemble de mesures d'ordre économique, financières, politiques, éducatif, scientifique et technologique.

Des notions telles que le développement durable prévention / culture de paix doivent être insérée dans une conception élargie de la sécurité internationale par ce que le développement est l'élément le plus indispensable pour assurer une paix durable ce développement qui doit être centre avant tout sur l'homme. Il faut aussi respecter son environnement et être reconnu comme un droit fondamental le personne humaine le 2 eme pilier de l'action de l'ONU doit être la prévention des crises et des conflits, du faite que la prévention ne se limite pas à la maîtrise des armement, au règlement pacifique des différents mais aussi la sécurité économique et « la sécurité sociale » la «  sécurité culturelle » ces notions qui doivent être nécessairement insère dans le texte de la charte.

Le 3 eme pilier c'est la promotion d'une « culture de paix » elle est en outre le moyen le plus efficace de s'attaquer à la « culture de violence ». Contrer la culture de violence c'est rendre illégitimes les rapport de force, la culture du paix c'est la gestion non violente des crises et des conflits.

De surcroît, et dans le cadre des nouveaux concepts proposés par le secrétaire général par une revendication des USA émerge le nouveau concept de l'institutionnalisation de la guerre préventive. En effet dans les paragraphes 122 à 126 de son rapport (recours à la force) .le secrétaire général propose d'institutionnaliser la doctrine de la guerre préventive formulée par le président Bush dans son document « stratégie de la sécurité national des USA présente au congres le 20/09/2002.

Le secrétaire général fait ainsi des interprétation abusives de l'art 51 de la charte, se contredit lui-même et affirme des contrevérités manifeste : « les menaces immanentes sont pleinement couvertes par l'article 51 de la charte qui garantit le dit naturel de légitime défense de tout Etats souverain, dans le cas ou il est l'objet d'une agression armée, or l'art 51 parle de légitime défense quand un Etats est l'objet d'une agression armée et ne parle pas de menaces imminentes.

Lorsque les menaces ne sont pas imminentes mais latentes, la charte donne au conseil de sécurité pleine autorité pour employer la force armée, y compris de manière préventive, afin de préserver la paix et la sécurité internationale.

II la reforme structurelle :

La véritable reforme impliquerait la remise en cause du monopole de la parole qui est donnée aux Etats, il ne faut pas oublier la déclaration initiale de l'ONU, il y a 60 ans « nous les peuples ».

A ce propos, les reformes proposées vont touches principalement les organes de l'ONU et le renforcement de leur rôle en plus de la création d'autres institutions.

1 l'expansion du conseil de sécurité :

Une reforme effective des nation unis exige un élargissement des membres du conseil de sécurité pour assurer une plus grand représentativité et un équilibre géographique sans pour autant oublier l'efficacité qui doit être au centre de tous les efforts de reforme.

En cas de blocage d'une décision par manque de majorités requise, le conseil de sécurité par simple majorité des voix, devrait pouvoir décider de renvoyer la question à l'assemblée générale qui pourra décider à la double majorité des deux tiers de voix des Etats membres réunissant au moins deux tiers de la population mondiale.

Il s'agit également d'établir un contrôle sur la légalité des décisions du conseil de sécurité, la question de savoir qui devrait exercer le contrôle de la légalité des décisions du conseil de sécurité et de quelle manière, offre des thèmes discussion aux juristes spécialises, y compris au sein même de la cour internationale de justice. Cette dernière apparaît être l'organisme le plus indique pour exercer un tel contrôle.

L'approche la plus importante est celle propose par l'Etats Unis d'Amérique : cette approche fondée sur divers critères d'extrême qualification des candidats dans les domaines tel que leur engagement envers la démocratie, et les droit de l'homme, leur poids économique, la taille de leur population, leur capacité militaire, leur contribution financière au Nations Unies, et aux actions de maintien de la paix et leur antécédent au plan de l'antiterrorisme.

2 élargissements des compétences de l'assemblée générale et l'ECOSOC :

v l'assemblée générale :

Il s'agit de renforcer les pouvoirs de l'assemblée générale qui doit devenir la seule instance universelle ou tout les états petits ou grands, riches ou pauvres disposent d'une voix égale.

Son rôle devrait être renforcé et valorisé, une démocratisation pourrait être amorcée en incorporant aux délégation étatiques, avec voix et sans droit de vote, des représentants des parlements, des associations professionnelles, du milieu académique et d'autres secteurs sociaux : c'est ce que pourrait permettre l'article `9' paragraphe`2' de la charte des nations Unies.

v l'ECOSOC :

Il s'agit d'élargir les compétences et améliorer le fonctionnement du conseil économique et social afin qu'il devient un organe de surveillance des institutions financières internationales et des sociétés transnationales.

Avec mise en place d'un système institutionnel de contrôle. Et aussi augmenter le nombre des membres de l'ECOSOC à 72 ,18 par région avec une représentation sous-régional adéquate.

3 renforcements du rôle du secrétaire général :

Ces dernières temps, nombre d'Etats membres ont voulu cantonner le secrétaire général dans un rôle de simple gestionnaire des affaires onusiennes, or, de par les disposition des articles 97, 98 et 99 de la charte, le secrétaire général n'est pas seulement un chef administratif, mais aussi et surtout un chef politique qui possède un réel pouvoir d'initiative.

L'article (98) lui donne un droit d'intervention devant les organes délibérants de l'organisation (assemblée générale, conseil de sécurité, ECOSOC). L'article (99) lui donne un droit d'initiative diplomatique de nature politique et un pouvoir d'appréciation sur l'opportunité de porter ou non une affaire devant le conseil de sécurité dispositions délicates qui impliquent un jugement personnel et un choix policier mais qui permettent quand même de faire des suggestions.

Ce sont surtout les dispositions discrétionnaires de l'article (99) par les expressions « a son avis » et « pourrait mettre en danger » qui lui permettent de mener des actions préventive ou anticipatrices.

C'est ici, aussi que doit ressortir pleinement le rôle et la fonction du secrétaire général : anticiper, dénoncer, alerter. En effet on attend du secrétaire qu'il dénonce telle ou telle atteinte aux droit de l'homme dans tel ou tel pays (quelles que soient les réprobations ou les pressions des pays en cause) qu'il mettent en garde les conséquence de telle ou telle politique, qu'il dénonce les signes avant coureurs de tel ou tel conflit, qu'il souligne les insuffisance de telle ou telle action.

En somme, comme l'a dit  « jawier perez de Cullar » le secrétaire général est et doit être la « conscience » de l'humanité toute entière : « c'est au nom des peuples que le secrétaire général doit plaider pour le désarmement, la tolérance et la solidarité » en ce sens c'est au secrétaire générale de promouvoir une certaine éthique au niveau international et de se faire le défenseur des plus démunis. ainsi en se positionnant en tant qu'autorité normale, le secrétaire général a-t-il plus d'influence sur le comportement des Etats , pour les encourages à respecter les engagements qu'implique leur adhésion aux principes de la charte des Nations Unies , même si les résultats ne sont pas toujours visible a court terme. Dans ce contexte, la fonction d'information est primordiale, l'information qu'il détient lui permet en toute indépendance, non seulement d'anticiper sur les événements avenir,mais aussi "de médiatise" un problème ou de proposer ou suggérer telle ou telle solution

4 la création de nouveaux organes :

L'une des reformes destinées a rendre les Nations Unies plus puissante, plus efficace et plus responsable. Il s'agit de la création du fond du Nation unies pour la démocratie et la création de la commission de consolidation de la paix.

v le fond des Notions unies pour la démocratie :

L'idée de la création d'un fond des Nations Unies pour la démocratie remonte à des années 90, elle est d'origine Amérique. ce fond offrira des financement à des organisations non gouvernementales , à des Etats et à des organisations internationales pour les aider à mener a bien des projet de démocratisation , et plus spécifiquement ceux contribuant au développement de la société civile et institutions démocratiques . Le fond aidera à renforcer la coordination des programmes des Nations Unies pour la démocratie et à stimuler l'intérêt et les engagements en faveur de leur financement et de leur mise en oeuvre.

v commission de consolidation de la paix :

L ex- secrétaire général des Nations unies Kofi ANNAN à propose la création de la commission de consolidation de la paix, entant qu'organe intergouvernemental consultatif qui sera charge d'aider les pays sortant d'un conflit armée à gérer leur transition, une telle commission est instamment nécessaire pour garantir une meilleur coopération au sein du système des Nation Unies. Offrir un meilleur soutien à la reconstruction et au action humanitaires, et préparer le terrain pour le développement a long termes la commission de consolidation de la paix est crée, par la résolution 1645 (14 - 16 septembre 2005 : sommet mondial de l'ONU a new York) adoptée à l'unanimité par le conseil de sécurité et simultanément par consensus à l'assemblée générale. Cette commission est premier organe subsidiaire à la fois de l'assemble générale et du conseil de sécurité. Elle doit être dotée d'un « comite d'organisation permanant » compose de 31 membre élus pour deux ans renouvelables , dont les 5 membres permanents du conseil de sécurité.

Dans le cadre de cette commission, qui représente le premier résultat concret des reformes décides au sommet mondial de septembre 2005, est décide également l'établissement d'une force de police permanente pour les opérations de maintien de la paix de l'ONU.

III reforme administratives :

v un mode de fonctionnement renouvelé

Le mode de fonctionnement du système onusien doit être en phase avec sa culture qui est celle de la négociation et du compromis. Les dialogues, les concertations et consultations doivent s'effectuer à tous les niveaux, entre les services et les secteurs (fonctionnaires, représentants délégués, observateurs) les rivalités entre institutions devrait pouvoir céder le pas devant une coopération au service de l'intérêt commun.

Le recrutement doit pouvoir se faire avant tout sur la base des compétence et ne devrait pas être soumis aux pressions de tel ou tel Etats membre, chaque fonctionnaire de l'ONU devrait être un expert reconnu dans le domaine qui lui a été assigne, lui permettant d'exercer un réelle leadership en matière d'orientation ou de choix de politiques à mener, ainsi qu'une réelle autorité en face des Etats membres. Et dans le même optique le secrétaire général a lance une série de reformes de la gestion dans le but de responsabiliser les fonctionnaires afin de mieux respecter les règles déontologiques, en particulier un bureau et déontologie est en voie de création. Il s'occupera des nouvelles dispositions concernant la dénonciation, de manquements et la déclaration de situation financière, cela s'inscrira dans le prolongement de l'action menée par «  l'Ombudsman » de l'ONU, dont le poste a été crée en 2002 pour faciliter le règlement des différents entre les fonctionnaires de l'administration.

v reforme budgétaire

Pour garantir l'efficacité et la crédibilité d'une organisation planétaire, une reforme du mode de son financement des activités, une modification de la répartition des contributions payes par chaque Etats, et une diminution du budget s'impose. Il serait important de signaler que la reforme budgétaire de l'ONU ne date pas d'hier en effet bien avant Mr Boutros Boutros GHALI avait annoncer un budget en baisse de 7,5 % par rapport à celui de 1996- 1997 .

Kofi ANNAN, quant à lui a annonce une réduction des coûts administratifs de 18 % et l'élimination de 1000 postes. Mais une véritable reforme financière se heurt a la contradiction qui existe entre la volonté de payer moins et la volante de garder un contrôle sur l'organisation. Certains pays se plaignent de payer une contribution trop élevée, mais sont ils prêts pour autant à voir diminuer leur PV de contrôle et de pression politique ? C'est le cas des USA.

La part disproportionnée de leur contribution au budget de l'ONU : qui est de 25 % pour le budget ordinaire est de 31 % par le budget des opérations de maintien de la paix, ceci leur donne un pouvoir de contrôle extraordinaire sur l'organisation toute entière. Les Etats n'acceptent pas d'abandonner une partie de ce pouvoir, par la redistribution des quottes part, au profit des Etats plus favorable au renforcement du rôle de l'organisation mondiale pour cette raison que les propositions visant à doter l'organisation des sources des financement indépendantes ont été écartées de l'agenda de discussion des reformes du système des NU.

Aussi le non paiement des contributions est un problème politique et non financier. Au regard du budget d'une grande puissance, ce budget des NU est de 1,3 $ milliard pour le budget ordinaire est de 2,3 milliard de $ pour les opérations de maintien de la paix.

L'exemple le plus marquant est le chiffre de 5 milliard de $ dépensé par l'ONU dans le domaine économique et sociale, alors qu'en même temps les Etats dépensent environ 767 milliard de $ par an en matériel militaire.

Aussi pour garantir la transparence dans le domaine financière, il est obligatoire de crée un conseil de contrôle dote de compétence dans la gestion des allocation budgétaires.

Actuellement le système financier et budgétaires de l'ONU a été bouleverse : du faite qu'il soit axe sur un inventaire détaille des moyen à mettre en oeuvre et des ressources nécessaires , on définit les résultats visées et des indications qui permettront de mesurer les réalisations. l'horizon de la planification a long terme a été ramène de quatre à deux ans , et un examen au niveau intergouvernemental qui faisait double emploi a été supprime d'autre part , le règlement financier et les règles de gestion financières ont été mis à jour et simplifiés , dans le sens de l'autonomisation , mais aussi de la responsabilisation , des dirigeants , dans son plus récent rapport sur les reformes , le secrétaire générale convient qu'il faudrait aller encore plus loin dans le réaménagement des processus budgétaires et les règles qui les réagissent.

Conclusion

Enfin plusieurs façons pour donner une plus grandes autorité une plus grand crédibilité et une meilleur efficacité à l'organisation des nations unis, un système qui l'entour et a leur actions qui sont indispensables a l'amélioration des conditions de vie dans le monde et a une meilleure entreinte entre les différents acteurs de la scène internationale,afin de contrer le peu de courage et volontés politiques,une réflexion de fond au sein de centre ou de structure consacrés à l'étude perspective des problèmes à la prévention des crises et a l'observation du fonctionnement de nos société est indispensable .

Cette réflexion qui concerne la reforme de l'ONU la dépasse largement : il s'agit de redéfinir notre rapport au temps notre rapport au temps, de faire évaluer, voire de changer le mode de fonctionnement de la démocratie, de prendre réellement conscience de l'unité de destin de la planète, et surtout de retrouver le sens de l'intérêt général.

Selon Jean Touscoz, la crise de l'ONU est d'abord conceptuelle alors que Béatrice pouligny dit que « c est peut être cela que les innombrables reformes dont en parle depuis la création de l ONU n est jamais abouti car elles ont toujours été trop centrées sur la question « comment faire ? »Et non sur celle « que faire ? » ou « quelle mission pour l'ONU »






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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote