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Effet de l'épaisseur d'un écran pollué sur la rigidité diélectrique d'un système d'électrodes à  champ non uniforme

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par Hakim ET Lyes AITSAID ET SLIMANOU
Université deBejaàŻa - ingenieur d'état en électrotechnique option reseaux électriques 2009
  

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II.1 Introduction

L'étude des décharges électriques présente de l'intérêt d'un point de vue industriel pour les problèmes lies à l'isolement et à la protection des réseaux de transport et de distribution d'énergie (ligne à haute tension, transformateurs, générateurs....) ainsi plusieurs études et ouvrages se sont intéressés à leur compréhension.

Très vite, les chercheurs ont tenté de faire le lien avec la décharge de foudre afin de mieux comprendre ses mécanismes et de mieux s'en protéger. En effet celle-ci est responsable d'un grand nombre de destruction d'équipements électrique et électronique (de plus en plus sophistiqués et donc de plus en plus fragiles) tant sur les installations industrielles que domestiques. D'ailleurs, leurs études ont démontré une similarité entre la foudre et les décharges superficielles.

Une décharge électrique (ou étincelle) est instantanée pour l'oeil humain et s'accompagne d'un claquement sec et violant. Mais en réalité, cette étincelle, qui correspond au passage de l'état isolant à l'état conducteur de l'air, ne se produit pas de façon instantané mais avec un retard qui dépend essentiellement de la valeur de la distribution et de l'évolution

temporelle du champ électrique ainsi que d'autres facteurs qui sont liés à l'environnement elle se produit.

Les décharges superficielles (ou glissantes), qui feront l'objet de la présente étude, sont des décharges électriques qui apparaissent à la surface d'un isolant solide placé dans un gaz ou liquide isolant.

II.2 Types de décharges

Les caractéristiques électriques des décharges dépendent fortement de la géométrie des électrodes. On classe celle-ci en trois familles qui induisent des comportements électriques et des applications différentes.

II.2.1 Décharges pointe-pointe

L'utilisation de pointes métalliques pour l'étude des décharges est assez courante. Cela est dû à l'effet de pointe, qui permet d'obtenir localement un champ intense (au niveau des pointes et des angles métalliques). Ce champ intense favorise le claquage électrique des gaz. C'est pour cela que l'on utilise des pointes comme paratonnerre et que la machine de Watson était équipée d'une pointe.

L'utilisation de pointes a l'avantage de stabiliser le lieu de la décharge puisqu'on est sûr du
point de départ et du point d'arrivé de celle-ci (mais rien n'impose que le trajet entre ces deux

point s oit une lign e droite). C

on n'utilise que rarement cette

e sont souvent des dé charges entre deux électrodes mé talliques, configuration avec des décharge s à barrière diélectrique .

[13]

le chemin

nnaît de

stable ; c'

est à dire q

'on ne peu t pas prédi re

n peut dis tinguer troi s

sférés et l

peut être in

c mais qu

parcouru. O

s non tra n

ointe-pla n

arcs dont

point de départ de l' ar

n ni même

a le chemin

cs transfé

elles différ

es arcs gli s

transférés s

à de très hautes temp ).

cs transfé rés ou non

ue l'on c o

quel sera

types de d sants, qui

ont utilisé s

le point écharge ont des tous les courants

l'aide de

ératures, à

transféré est un arc
l'électrode utilisée p

rés, les arc

entes. Les ar

pour obtenir des gaz s centaine s d'Ampère s

ré : un arc

pointe est

der (Fig. I I

zone de s

.1). Il arrive qu'on utilise un gaz

oudage (protection contre les oxydation s

fondament alement le trajet de l'arc qui va naturellement

II.2.2 Décharges p

e sont de

C s manièr e certaine l e

d'arrivée sur le pl

pointe- plan : les ar

utilisati ons industri deux e n sidérurgi e important (plusieur

> Arc transfé

oudure. L

s a

étal à so

m u

pointe-pl an utilisé c ouramment pour la ar le soud eur et le pl an est la p laque de

sous press ion pour pr otéger la ) mais c ela ne cha nge pas d'une élec trode à l'au tre.

Fig. II

.1 : Arc tra nsféré

et arc est le

centre du

plus sou vent). La di

dispositif et le plan e st le tube
fférence e ssentielle avec l'arc

> Arc non tr ansféré : la pointe de c ui entour

q e la pointe (cathode l e

qui crée

récédent

p est que celu i-ci est sou fflé par un flux de ga z (gaz plas magène), ce

n arc proj

u eté (jet de plasma) ; c 'est une to rche à plas ma. La plu part du tem ps, on se

ert de ce

s type de dispositif pour réalis er des dép ôts de mé taux sur différents

atériaux

m (figure II.2) .

Fig. II.2

: Arc non

t ransféré

des électro

lan (figure

par un co ur

du soufflag

cas, on ch erche à fair e glisser l' arc en le so ufflant le

ne configu

u ration géo métrique de décharge plan-plan

sont des dispositifs à arc gli ssant, géné ralement
ble intensi té ; l'allon gement de la longueur de l'arc

tensions él evées relat ivement à c elles qui

uire à des

> Décharge glissante : d ong d'une l

ou pointe- p
aractérisé

c s

qui résulte

seraient obtenues sans

a ns certain s des, dans II.3). C e ant de fa i e peut con d

soufflage.

Fig. II.3 :

Décharges

glissantes

II.2.3 Décharge plan-plan [1

3]

es décha

L rges plan-pl

an sont ra r

(figure connaît sur ces

II.4). En e ni le point

électrodes

ffet, dans l
de départ d

, on n'obt

électrodes : on ob s

plusieurs arcs app ar

erve un ar

aissant et d

e cas d'u ne e la déchar g ient pas

c unique s e isparaissa nt

entre élec trodes mé talliques

s, on ne

parfois,

ement de s décharge s utilisatio n d'électro des métalli ques plane e, ni le po int d'arrivé e et, sans t raitement p articulier un arc ho mogène, ré parti sur t oute la sur face des déplaçan t dans l'es pace interél ectrode, ou dans ce même espace.

Dans l a plupart de diélectr ique côté dé une dé charge ho m import antes (dizai n

qui sont

itif, il est b

e de déch ar

ement fai b

s décharg e

an. Ce typ

d'une c o

lus facile d

n jeu des

es centaine

s cas, on charge. Av ogène sur e(s) de kV )

pour de s sections de
autre, p our la prod u

l'ordre d e ction d'oz o

utilise des

ec ce type

tout le pl

et des co ura 10 cm2). O

ne.

électrode s de dispo s

nts relativ n utilise ce

recouverte s eaucoup p ge met e les (quelqu s à barrièr e

uche de
'obtenir
tensions
s de mA
diélectrique, entre

seuil, le g az

par col lision entr e phéno mène lié à l a déchar ge électriqu e

Les

Les

Mais c e n'est pas le cas dans la prés ence des ra yonnement s

contien nent toujou rs une cert aine quantit é de charge s

L'a pplication d'un cha mp électriq ue entraîne

l'appar ition d'un courant do nt la valeur

que le champ app liqué est f aible, le ga z

électriques

sont in fluencés p ar différent interpr étation se fa it à base de

> Théorie de > Théorie d u

certain

gaz sont de bons isola nts s'ils so nt mis hors

la réalité p uisque cet i cosmique s et solaires

décharges

Townsend

libres.

le déplacement de ces charges, donc

dépend de celle du champ électrique. En e ffet, tant

garde ses qualités d '

une condu ctivité supérieure due à

les parti cules, les électrons et les photons qui y s ont créés. C transition d'un gaz de l'état isolant à celui de conducteur que l'o n

.

streamer.

présente

.

présentent plusieurs régimes différents des un

s paramètres (électri ques, géométriques et deux modèles qui sont :

d'atteinte des agents ionisants e xtérieurs. solement e st impossible à faire, de fait de ainsi que de la radio activité naturelle. Ils

isolant, mais en dépassant un

une ionis

ation qui s'

extérieurs)

s des autres et qui

et leur

effectue

'est ce appelle

23

Fig. II.4 : E lectrode d e décharge

 

à barrière diélectrique

II.3 Not ions éléme ntaires sur les déchar ges dans l

es gaz

II.3.1 Théorie de Townsend
n consid

O ère un gaz

[14, 15, 16 ]
entre deux

ue E, la d

présence d'un champ électri q

suivant : Un électron soumis une accélération, acquiert une

électrodes planes, distantes de d (figure II.5). En écharge de Townsend apparaît selon le mécanisme à la force du champ électrique (F= q .E) qui lui communique énergie. C elle-ci est suffisante à partir d'un e certaine valeur du collision une particule neutre du gaz, les nouveaux électrons tour au mé canisme d'ionisation des autres molécules neutres e avalanche électroni q ue. Pour exprimer l'ac

champ électrique,

produis

sur une distance

crées vont particip

nt ainsi u a n

à ioniser par

er à leur

coeffici ent de Townsend) qui dépend de gaz.

croissement des électrons dNX

premier (

ssion du

dx, Towns end a intr oduit le coefficient de multipl ication á la nature du gaz, du champ local et de la pre

Fig. I

I.5 : Effet de Townsend

(II-1)

En tenant compte qu'à x=0, N X=N0

Alors

(II-2)

Où : N 0 N est le Si d est

est le taux de production d'électrons primaires par seconde.

nombre d' électrons produit par avalanche.

est donné p ar l'express ion :

la distance interélectrode, le courant mesuré

(II-3)

25

L'étude expérimentale menée par Townsend montre que le courant i augmente plus rapidement que prévu par la relation (II-3). A partir d'une certaine distance (d=dC), et en raison du phénomène d'ionisation secondaire, à la cathode il se produit une émission d'électrons supplémentaires dus aux ions positifs laissée par l'avalanche primaire. Ces ions bombardent la cathode et produisent d'autres électrons, ce phénomène est traduit par le deuxième coefficient de Townsend y.

Ce coefficient dépend de la nature du gaz interélectrode et particulièrement de la nature du matériau constituant la cathode, le nombre total d'électrons atteignant l'anode est donnée par l'équation suivante :

~~~ ~~~~

~ ~ ~~ ~~~·~~~~~~~~~~~ (II-4)

Le courant collecté à l'anode est donné par l'expression suivante :

exp (ad)

i = i0~~~·~~~~~~~~~~~ (II-5)

y: Le 2ème coefficient de Townsend dépend de rapport de(E /P), aussi du matériau dont est

faite la cathode et la nature du gaz.

La distance (dC) d'amorçage (de claquage oil rupture diélectrique) du gaz ressort de la condition :

ã · (exp(ádC) -- 1) = 1 (II-6)

Or: exp(ad) >> 1 ce qui permet d'écrire l'équation (I-6) de la façon suivante :

y · (exP(adc)) = 1 (II-7)

Pour chaque valeur de(E/P), on trouve une valeur (dc) et donc une tension de rupture diélectrique est :

VC = EdC (II-8)

Si (E), n'est pas uniforme entre les électrodes, (a) varie et le critère de claquage s'exprime :

y
· [exp (f o dc oc d ) -- 1] = 1 (II-9)

Le phénomène d'attachement sera pris en compte dans les zones à faible champ, il est caractérisé par le coefficient (ì) qui est définit comme étant le nombre d'électrons qui sont captés par des molécules neutres par unité de longueur.

Le coefficient d'ionisation apparent est dans ce cas ar = a -- kt.

Un autre phénomène peut être considéré, c'est le phénomène de détachement des molécules par collisions qui s'ajoute au processus a. Il est caractérisé par un autre coefficient æ (coefficient d'attachement collisionnel).

Le coefficient net effectif d'ionisation est:

ar = a -- kt + ~ (II-10)

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo