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Heidegger et le problème anthropologique: le statut du "dasein" dans l'ontologie fondamentale

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par Aimé MBAINDIGUIM GUEMDJE
Université Catholique d'Afrique Centrale - Institut Catholique de Yaoundé (UCAC-ICY) - maitrise en philosophie 2005
  

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CONCLUSION GENERALE

Au terme de ce parcours que nous avons effectué au sein de la pensée de Martin Heidegger, que conclure de l'étude du Dasein ? Il serait probablement audacieux, voire prétentieux de notre part de vouloir conclure ce travail quand nous savons que toute la pensée de notre auteur est un << chemin » ou un << cheminement vers l'être ». Loin d'être donc une conclusion signifiant que nous avons épuisé cette étude sur << Heidegger et le problème anthropologique : le statut du « Dasein » dans l'ontologie fondamentale», cette partie se veut être plutôt une << halte » pour évaluer l'itinéraire, ou bien les différentes étapes, ou encore les différentes stations de ce << chemin de pensée ».

La philosophie est une quête inlassable de l'essence (fondement) et du sens (signification et finalité) du réel. Mais dans l'ensemble du réel, la réalité humaine occupe une place centrale. Pour aborder le problème anthropologique, Heidegger part d'un constat selon lequel la philosophie occidentale dans son ensemble a oublié de penser l'homme du point de vue ontologique, c'est-à-dire dans son rapport à l'être. Entre le discours égologique des modernes, de Descartes à Husserl et la problématique hétérologique de Lévinas et ses disciples, Martin Heidegger décide de renouer avec la pensée ontologique. En d'autres termes, entre le moi et l'autre, il y a de l'être sur lequel il faut se pencher. Et chez Heidegger, l'ontologie fondamentale est indissociable de l'analytique du Dasein. Autrement dit, l'analytique du Dasein se présente comme << horizon transcendantal de la question de l'être ».

Pour parvenir aux différentes réponses relatives à notre préoccupation fondamentale, à savoir le statut du Dasein dans l'ontologie fondamentale, il a fallu faire une incursion dans la pensée de Kierkegaard et de Husserl afin de montrer combien ils ont exercé une influence considérable sur la pensée de notre auteur. Dans le deuxième, troisième et quatrième chapitre de nos investigations où nous avons tâché d'étudier le problème de l'homme chez Heidegger, nous nous sommes aperçu que d'Etre et temps à Acheminement vers la parole en passant par Qu'est-ce que la métaphysique ? et Introduction à la métaphysique, pour ne citer que ces ouvrages, notre auteur, dans son ontologie fondamentale, a baptisé l'être humain sous la terminologie de Dasein. Ce terme qui vient de l'allemand signifie << être-là » ou << être-le-là », selon la traduction de Heidegger lui-même dans la Lettre sur l'humanisme. Il veut se situer ainsi dans une

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perspective de renversement des appellations traditionnelles par lesquelles on désigne l'homme comme << conscience>>, << ego transcendantal >>, << sujet >>. Bref, ce terme opère un dépassement et un déplacement du discours égologique. S'agissant du deuxième chapitre où il est question de l' << Ek-sistence du Dasein comme une ouverture ekstatique >>, Heidegger nous fait remarquer que le Dasein, en tant que << berger de l'être >>, << sentinelle du néant >> se caractérise fondamentalement par une triple ouverture : d'abord à lui-même, ensuite au monde et enfin à l'être dont il est le << là ». Ainsi, l'eksistence du Dasein, loin d'être un fait factice, devient par là même un projet, une responsabilité, une tâche existentielle ardue à réaliser.

Au troisième chapitre, nous avons étudié le Dasein dans son rapport au langage existential. Dans cette section, il est à retenir que le langage originel que Heidegger appelle << Ereignis >>, c'est-à-dire << Evènement >> et <<Sage » ou dictée précède le langage humain. Il est d'abord monologue et ensuite entretient un dialogue avec le Dasein. Son essence réside dans son déploiement. Aussi vrai que le Dasein est le << messager du langage >> son activité linguistique consistera à permettre le dévoilement de la vérité. L'essence du langage humain sera donc silence et écoute, lesquelles dimensions du langage humain caractérisent l'attitude du sage. L'oubli de l'essence du langage ou du langage essentiel conduit à ce que Heidegger nomme la << détresse extrême >>, synonyme du bavardage et du mensonge très récurrents tant dans la sphère politique, diplomatique que médiatique. Dans le quatrième chapitre, Heidegger nous conduit à l'ontologie de la mort du Dasein. La mort, contrairement à la conception traditionnelle, est perçue chez Heidegger comme une réalité intrinsèque de l'ek-sistence du Dasein. Loin d'être une << absurdité scandaleuse >> ou une << injustice métaphysique >>, loin des connotations dramatiques et tragiques qu'on lui attribue, la mort est un phénomène purement existential, indissociable de la vie. La vie et la mort sont les deux versants de la même réalité qu'est l'ek-sistence du Dasein. Ce dernier, puisqu'il ne peut échapper à la mort doit considérer que la mort est son ultime pouvoir-être. Le Dasein est un être-pour-la-mort. La meilleure façon de s'y préparer est de rester ouvert, grâce à ce que Heidegger nomme l' << anticipation résolue >> ou la <<résolution anticipante >>.

Enfin, dans les derniers chapitres, le cinquième et le sixième, il a été question d'évaluer la pensée de Heidegger relative au problème anthropologique, et notamment au statut du Dasein dans son ontologie fondamentale. Au cinquième chapitre où nous

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avons montré la portée ou l'intérêt de la pensée de Heidegger, nous avons découvert que Heidegger est un penseur original qui a la mesure de l'homme. Son originalité réside dans le fait qu'au moment où les modernes, sous l'influence des tendances sociologisantes des sciences positives, s'acharnent à « déconstruire » l'ontologie ou la pensée fondamentale, Heidegger décide de renouer avec la pensée de l'être. La réalisation de son ontologie passe par l'explicitation du Dasein. C'est pour dire que selon lui, l'homme est la voie royale qui mène à l'être. Oublier l'être, c'est ipso facto descendre dans l'infra-humanité. Ainsi, étant donné que l'essence du Dasein réside dans son existence, et que l'existence du Dasein mobilise la dimension de l'altérité parce qu'exister, c'est avoir le « souci mutuel » les uns des autres, il est indéniable que la pensée de Heidegger se présente ici comme l'horizon possible de l'humanisation de la mondialisation. En effet, si l'être de l'homme consiste à être-au-monde et à être-avecautrui, selon la perspective ontologique de Heidegger, l'humanisation de la mondialisation passe donc par la reconsidération des humains sur le plan de leur être : ek-sister pour le Dasein, c'est « être-en-compagnie de ». En cela, la réalisation possible du phénomène de la mondialisation relève donc de la prise en compte de ces deux existentiaux, être-au-monde et être-avec, avec tout ce que cela implique comme responsabilité.

En « rebaptisant » justement l'homme comme Dasein, Heidegger, par cette nouvelle terminologie, renverse, bouleverse et dépasse la conception que nous avons de l'être humain depuis l'antiquité grecque jusqu'à l'époque contemporaine. Cependant, sa conception anthropologique présente quelques limites, mieux quelques ambiguïtés qui méritent d'être relevées. Dans l'élaboration de son ontologie dite fondamentale, Heidegger avait la détermination de se soucier de l'étant, et particulièrement du Dasein, dans sa totalité. Mais, en parcourant quelques-uns des « jalons » de sa pensée, nous nous sommes aperçu que son anthropologie est d'une part « immanentiste » et d'autre part elle est « impérialiste ». Elle est immanentiste parce qu'elle refuse délibérément d'investiguer sur la vie post-mortem du Dasein. Car, selon Heidegger, si la mort est déterminée comme « fin » du Dasein, c'est-à-dire comme fin de l'être-au-monde, cela n'entraîne nulle décision ontique sur la question de savoir si « après la mort » un être différent, supérieur ou inférieur, est possible, si le Dasein « continue à vivre », voire si, se « survivant », il est « immortel ». Nous voici reconduit au primat d'une pensée

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«mondaine», d'une vision du monde qui se veut débarrassée des «illusions» de la transcendance, et surtout de la transcendance verticale. Aussi, l'anthropologie ontologique heideggérienne est-elle impérialiste, car elle dépossède l'homme de sa liberté, considérée comme un leurre ; elle assujettit finalement le Dasein. C'est à ce niveau précis, donc que la conception anthropologique heideggérienne mérite d'être complétée par la perspective métaphysique et hétérologique.

La métaphysique en tant qu'elle est une quête radicale sur l'existence humaine doit par là même s'intéresser à l'homme dans sa totalité. Car, aussi vrai que l'homme est constitutivement une entité spirituelle et métaphysique, aussi vrai qu'il est foncièrement habité par un furieux désir de vivre et que le monde phénoménal (selon l'acception kantienne) se présente ici comme obstacle majeur à la réalisation de ce désir, seul le monde meta-physique peut lui offrir cette possibilité de satisfaire ce besoin de transcender le monde sensible et d'accéder au monde de l'invisible pour s'accomplir. La métaphysique, parce qu'elle est un dépassement vers l'outrepassement se préoccupe aussi bien de l'existence immanente que de la vie transcendante de l'homme. Dans cette optique, il y a lieu de dire que le refus délibéré de Heidegger de se préoccuper de l'après-mort de l'homme relèverait soit d'un matérialisme pur et dur, soit d'un dogmatisme ontologique. Ainsi, la métaphysique, en tant que pensée fondamentale sans fond, pensée qui pense l'au-delà de l'expérience naturelle, doit d'une part mobiliser la transcendance verticale, et d'autre part, se soucier de la destinée de l'homme. Il s'agit de s'interroger sur la destinée ultime de l'homme. C'est aussi dans cette optique que se situe la problématique hétérologique lévinassienne.

E. Lévinas, dans son hétérologie, cherche à donner un contenu qui l'affranchira de la subordination à l'être. C'est pourquoi il développe une critique sévère contre l'ontologie heideggérienne. Pour lui, l'ontologie de Heidegger était une ontologie sans éthique. Et le problème était de sortir de cette ontologie et faire de l'éthique la philosophie première. Et pour cela, il fallait toujours être en état de déconstruction de la prétention hégémonique de l'ontologie heideggérienne. Sortir de cet impérialisme de l'ontologie heideggérienne, c'est restaurer l'hétérologie grâce à une pensée éthique, telle sera la tâche à laquelle s'attellera Lévinas. Si l'ontologie comme philosophie première est source d'injustice, si l'ontologie heideggérienne qui subordonne le rapport avec Autrui à la relation de l'être en général demeure dans l'obédience de l'anonyme, alors, il

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faut désormais replacer l'éthique au devant de la scène philosophique, sinon il faut appeler éthique « philosophie première >> au sein de laquelle le visage de l'autre retrouve sa notion ontologique. Cela signifie que le visage de l'autre appelle à notre indulgence et nous assigne à une attitude de bienveillance et de sollicitation. D'autre part, ce visage qui est une transcendance d'un infini, c'est-à-dire expression ou mieux dévoilement d'un « Neutre impersonnel >> nous convie à une responsabilité, et notamment une responsabilité vis-à-vis de l'autre qui prend une dimension incommensurable, ce que l'auteur nomme « responsabilité asymétrique >>. Ainsi entendue, la responsabilité de l'homme, dans l'acception lévinassienne, ne relève plus d'une parenté ou d'une affinité biologique ; elle transcende l'affinité biologique ou charnelle. Il s'agit, en somme, d'une responsabilité éthique fondée sur cet impératif catégorique : « Tu ne tueras point >>. Ne sommes-nous pas là dans un bouleversement radical ou mieux dans un « formatage >> même de la tradition philosophique occidentale de la conception des rapports humains ?

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. Ouvrages de l'auteur :

HEIDEGGER (M.)

1927 Sein und Zeit, Etre et temps, traduction française par F. Vézin, Gallimard, Paris, 1986.

1946 Uber den Humanismus, << Lettre sur l'humanisme », traduction française par R. Munier, in Questions III, Gallimard, Paris, 1976.

1949 Holzwege, Chemins qui ne mènent nulle part, traduction française par W. Brokmeier, Gallimard, Paris, 1962.

1952 Einfürung in die Metatphysik, Introduction à la métaphysique, traduction française par G. Kahn, Gallimard, Paris, 1967.

1954 Was heisst Denken ?, Qu'appelle-t-on penser? PUF, 4è éd., Paris, 1973.

1954 Vorträge und Aufsätze, Essais et conférences, trad. par A. Préau, préface de J. Beaufret, Gallimard, Paris, 1958.

1954 Vom wessen der Wahrheit, << De l'essence de la vérité », traduction française par A. De Waelhens et W. Biemel, in Questions I, Gallimard, Paris, 1968.

1956 Was ist das Philosophie ?,Qu'est-ce que la philosophie?,

traduction française par Kostas, Axelos et J. Beaufret, in Questions II, Gallimard, Paris, 1957.

1958 Die physis bei Aristoteles, << Ce qu'est et comment se détermine la physis », traduction française par F. Fédier, in Questions II, Gallimard, Paris.

1959 Unterwegs zur Sprache, Acheminement Vers la parole, traduction française par J. Beaufret, B. Brokmeier et F. Fédier, Gallimard, Paris, 1976.

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1961 Nietzsche II, traduction française par Pierre Klossowski, Gallimard, Paris, 1971.

1965 (sic) Kant und das Problem der Metaphysik, Vittorio Klostermann GmbH, Frankfurt, Kant et le problème de la métaphysique, traduction française par A. De Waelhens et W. Biemel, Gallimard, Paris, 1953 (sic). 1968 Das Ende der Philosophie und die Aufgabe des denkens, << La fin de la philosophie et la tâche de la pensée », in Questions IV, Gallimard, Paris, 1977.

1983 Cahier de l'herne, l'Herne, Paris.

2. Ouvrages critiques

- BARASH (J.A.), Heidegger et son siècle. Temps de l'être, temps de

l'histoire, PUF, Paris, 1995.

- BEAUFRET (J.), Dialogue avec Heidegger. Philosophie grecque, Minuit,

Paris, 1973.

- BOUTOT (A.), Heidegger, P.U.F., Coll. << Que sais-je ? », Paris, 1989.

- CORVEZ (M.), La philosophie de Heidegger, PUF, Paris, 1966.

- COUTURIER (F.), Monde et être chez Heidegger, Presses de l'Université de

Montréal, Montréal, 1971.

- DE WAELHANS (A.), La philosophie de Martin Heidegger, Publication Universitaires de Louvain, Louvain, 1976.

- FOLSCHEID (D.), La philosophie allemande. De Kant à Heidegger, PUF,

Paris, 1993.

- GREISCH (J.), Etre et langage. Introduction à l'ontologie. Le temps des

fondations, Association A. Robert, Cours polycopiés (inédit), Institut catholique de Paris, 1992.

- Ontologie et temporalité. Esquisse d'une interprétation intégrale de Sein und Zeit, Puf, Paris, 1994.

-JANICAUD (D.), Heidegger en France, Tome II . Entretiens, éd. Albin

Michel, Paris, 2001.

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- LEVINAS (E.), En découvrant l'existence avec Husserl et Heidegger,

Librairie Philosophique J. Vrin, Paris, 1982.

- Autrement qu'être ou au-delà de l'essence, La Haye Nijhoff, Paris, 1974.

-Humanisme de l'autre homme, Montpelleir, Fata Morgana, 1972.

-Totalité et Infini. Essai sur l'extériorité, éd. Martinus Nijhoff, la Haye, Paris, 1971.

- RESWEBER (J.-P.), La pensée de Martin Heidegger, éd. Edouard Privat,

Toulouse, 1971.

- RUSS (J.), Philosophie : Les Auteurs, les °uvres. La vie et la pensée

des grands philosophes. L'analyse détaillée des °uvres majeures, Bordas, Paris, 1996.

-TROTTIGNON (P.), Heidegger, sa vie, son °uvre avec un exposé de sa

philosophie, PUF, Paris, 1965.

3. Ouvrages généraux

- APPADURAI (A.), Après le colonialisme. Les conséquences culturelles de la

globalisation, Payot, Paris 2001.

- ARVON (H.), La philosophie allemande, Seghers, Paris, 1970.

- BOUCKAERT (B.), L'Idéalité de l'autre. La question de l'Idéalité et de

l'Altérité chez Husserl., Springer, 2003.

- CORDELLIER (S.), Mondialisation. Au-delà des mythes, éd. La Découverte et

Syros, Paris, 1997.

- DEBES (J.), Lévinas, l'approche de l'autre, éd. De l'Atelier / éd.

Ouvrières, Paris, 2000.

- FERRY (L.), Qu'est-ce qu'une vie réussie ?, Bernard Grasset, Paris,

2002.

- GRANIER (J.), L'intelligence métaphysique, Cerf, Paris, 1987.

- GUIBAL (F.), Autonomie et altérité, Cerf, Paris, 1993.

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- HABERMAS (J.), Der philosophische Diskurs der Moderne, Le discours

philosophique sur la modernité, traduction française par C. Bouchindhomme et R. Rochlitz, Gallimard, Paris, 1988.

- HUSSERL (E.), Méditations cartésiennes. Introduction à la

phénoménologie, traduction française par G. Peiffer et E. Lévinas, Vrin, Paris, 1992.

- JOLIVET (R.), L'homme métaphysique, Librairie Arthème Fayard, Paris,

1958.

- KOUAM (M.) La philosophie, un art de vivre. A l'école de la sagesse

antique, Prologue du Pr. D. Payot, imprimé à Douala (Cameroun) par Opit Graphics Int., 2006.

- LEON (X), Fichte, et son temps, vol. 1, Armand Colin, Paris, 1932.

-RAHNER (K.), Hörer des Wortes (1963), L'homme à l'écoute du verbe,

traduction et édition comparée par J. Hofbeck, Maison Mame, (s.l.), 1968.

- MORIN (E.), L'homme et la mort, Seuil, Paris, 1970.

- NJOH-MOUELLE (E.), De la médiocrité à l'excellence. Essai sur la signification du développement humain, 3è éd. Clé, coll. « Etudes et documents », Yaoundé. 1998.

- RICOEUR (P.), Philosophie de la volonté II, finitude et culpabilité,

Aubier-Montaigne, Paris, 1988.

- ROLLAND (J.), Emmanuel Lévinas. L'éthique comme philosophie

première, Actes du Colloque de Cerisy-la-Salle, 23 août2eptembre 1986, Cerf, paris, 1993.

- VALADIER (P.), Nietzsche l'intempestif, Beauchesne, Paris, 2000.

- VERGELY (B.), Textes essentiels de la philosophie, Larousse, Paris, 1994.

- WOJTYLA (K.), Osaba i czyn (1977), Personne et Acte, traduction

française par G. Jarczyk, Le Centurion, Paris, 1983.

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4. Dictionnaires, revues

- CAPELLE (PH.), Le statut contemporain de la philosophie première,

Beauchesne, Paris, 1996.

- DUMERY (H.), Dictionnaire de la philosophie, Encyclopaedia

Universalis, Albin Michel, Paris, 2000.

- JOACHIM (TH.), << Contribution métaphysique à l'analyse de la

mondialisation », in Cahier de l'UCAC, La mondialisation : quel humanisme ? N° 6, 2003, Presses de l'UCAC/Karthala, Yaoundé/Paris.

- LUCQUES (C.), << Silence et mutisme », dans Le langage. Actes du XIIIè

congrès des sociétés de philosophie de langue française, Genève, 2-6 août, éd. La Baconnière, Neuchâtel (Suisse), 1966.

- MASSET (P.), << La parole et le silence », dans Le langage. Actes du XIIIè

congrès des sociétés de philosophie de langue française, Genève, 2-6 août, éd. La Baconnière, Neuchâtel (Suisse), 1966.

-MBONDA (E.-M.), << La philosophie ouvre à un monde où les hommes

oragnisent leur existence », in Tolle lege , la catho telle quelle, N° 26 avril-juin, 2006, éd. Ama, Yaoundé.

- NGWEY (C.), << Enjeux existentiels de la mondialisation », in

Mondialisation vue du sud. Une approche multidisciplinaire, éd. du Kasayi, Kananga (Kinshasa), 2000.

- POLIN (R.), << Principes du mensonge politique », in Le langage. Actes

du XIIIè congrès des sociétés de philosophie de langue française, Genève, 2-6 août 1966, éd. La Baconnière, Neuchâtel (Suisse), 1966.

- RABOUIN (D.), << Heidegger et le nazisme : quelle affaire ? », in Magazine

littéraire Hors-série, Martin Heidegger, les chemins d'une pensée, N° 9, mars-avril 2006.

- TSHIBILONDI (A.), << L'altérité comme impératif d'une mondialisation

humanisée », dans Cahier de l'UCAC, La mondialisation : quel humanisme ? N° 6, 2003, Presses de l'UCAC/Karthala, Yaoundé/Paris.

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TABLE DES MATIERES

DEDICACE i

REMERCIEMENTS ii

INTRODUCTION GENERALE 1

CHAPITRE I : 5

LES RACINES DE LA PENSEE PHILOSOPHIQUE DE MARTIN HEIDEGGER 5

I.1. A la racine du terme existence : Kierkegaard, le penseur de l'existence 5

I.1.1. L'existence comme une tâche ardue à accomplir 6

I.1.1.1.Le stade esthétique 7

I.1.1.2. Le stade éthique 7

I.1.1.3. Le stade religieux 8

I.2. De la réduction phénoménologique à la primauté du moi pur : la substitution de

l'égologie à l'ontologie

9

I.2.1. La réduction phénoménologique

9

I.2.2. La substitution de l'égologie solipsiste à l'ontologie

12

CHAPITRE I I:

15

L'EK-SISTENCE DU DASEIN : UNE OUVERTURE EK-STATIQUE

15

II.1- Esquisse d'explication du concept de Dasein

15

II.2. Les caractères de l'ek-sistence du Dasein

17

II.2.1. L'ek-sistence du Dasein comme compréhension de l'être

17

II.2.2. Ek-sistence du Dasein conçue comme pro-jet

19

II.2.3. Ek-sistence du Dasein en tant que transcendance

20

II.3. Les deux modes de l'ek-sistence : inauthentique et authentique

21

II.3.1. L'ek-sistence inauthentique

22

II.3.1.1. L'ek-sistence inauthentique comme attitude conformiste

23

II.3.1.2. L'inauthenticité comme chute dans la déchéance

24

II.3.2. L'ek-sistence authentique

27

II.3.2.1. L'ek-sistence authentique : appel à la transcendance

27

II.3.2.2. L'authenticité en tant que responsabilité

28

II.4. Etre et ek-sistence : l'argument ontologique

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CHAPITRE III :

32

LE DASEIN ET SON RAPPORT AU LANGAGE EXISTENTIAL

32

III.1. Ereignis et langage

32

III.2. Du langage existential au langage humain (existentiel): rapport dialogique

36

III.3. Langage du Dasein comme silence et écoute

39

CHAPITRE IV :

43

L'ONTOLOGIE DE LA MORT : LA MORT COMME TERME DE L'EXISTENCE DU

DASEIN

43

IV.1. Le Dasein : l'être-pour-la-mort

43

IV.2. La mort comme constitution fondamentale du Dasein

46

IV.3. La mort : terme de l'existence du Dasein

48

 

CHAPITRE V :

51

PORTEE DE LA PENSEE HEIDEGGERIENNE

51

V.1. L'ontologie fondamentale comme pensée du Dasein

51

V.2. Contribution de la pensée heideggérienne à l'analyse de la mondialisation

57

V.3. Etre-au-monde et être-avec-autrui du Dasein, impératifs pour une mondialisation

humanisée

58

CHAPITRE VI :

63

LIMITES ET PERSPECTIVES DE LA PENSEE DE M. HEIDEGGER

63

VI.1. L'assujettissement du Dasein dans l'ontologie heideggérienne

63

VI.2. L'anthropologie heideggérienne : une anthropologie immanentiste

67

VI.3. Perspective métaphysique

69

VI.4. Perspective hétérologique lévinassienne

74

 

VI.4.1. L'éthique comme philosophie première

74

VI.4.2. Le visage de l'autre comme une notion ontologique

76

VI.4.3. L' « autre » de l'être : la responsabilité asymétrique

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CONCLUSION GENERALE

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 85

1. Ouvrages de l'auteur : 85

2. Ouvrages critiques 86

3. Ouvrages généraux 87

4. Dictionnaires, revues 89

TABLE DES MATIERES 90

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon