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Etude analytique de la gestion des finances et des approvisionnements de la société internationale d'électricité des pays des grands lacs

( Télécharger le fichier original )
par Ibrahim KENDA LAYA
Université catholique du CEPROMAD en république démocratique du Congo - licence en management. option: gestion financière et comptable 1996
  

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ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE DU CEPROMAD

INSTITUT SUPERIEUR DE GESTION DES AFFAIRES

UNIC - I.S.GE.A.

CAMPUS DU NORD - EST

B.P 2824 - BUKAVU

ETUDE ANALYTIQUE DE LA GESTION

DES FINANCES ET DES

APPROVISIONNEMENTS DE LA SINELAC

PAR

KENDA LAYA

Mémoire présenté pour l'obtention du

Diplôme de Licence en Management

Faculté de Management

Option : Gestion Financière et Comptable

Directeur : DIASIVI L. MFULAMA

OCTOBRE 1996.

DEDICACE

Pour tant d'amour...

à un père : NKENDA MALESA,

à une mère : LONDA BUEYA,

À mes frères,

à ma soeur unique NKENDA LUSA,

à mon épouse,

à mes enfants,

Je dédie ce mémoire.

REMERCIEMENTS

Cette étude élaborée pour l'obtention du diplôme de Licence en Management, (Option : Gestion Financière et comptable) nous a demandée des sacrifices personnels et les concours des personnes physiques et morales.

Nous remercions cordialement Monsieur DIASIVI L. MFULAMA, Directeur de ce travail qui a suivi attentivement l'évolution de cette étude malgré ses nombreuses occupations journalières.

Nos remerciements s'adressent également au Professeur Ordinaire des Universités, NSAMAN -O - LUTU, Docteur en Management et Recteur de l'UNIC-I.S.GE.A. qui a le souci de former les Managers, à toutes les autorités, tous les professeurs et formateurs de l'UNIC-I.S.GE.A qui ont contribué pour notre formation en Management.

Nous disons grand merci à l'Ambassadeur BADIATA MEEH, ancien Directeur Administratif et Financier de la SNELAC que nous admirons beaucoup pour sa maîtrise en matière de gestion.

Nous n'oublierons pas de remercier également les anciens et les nouveaux Directeurs de la SINELAC qui nous ont permis de faire des recherches au sein de cette entreprise.

Pour terminer, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à tous les collègues et amis, ainsi qu'à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à notre formation de Manager en Gestion Financière et Comptable.

KENDA LAYA

LISTE DES TABLEAUX, FIGURES ET GRAPHIQUE

SCHEMA N° 1 : Circuit Trésorerie- Approvisionnement

TABLEAU N° 1 : Les bilans comptables d'exercices consécutifs 1992 et 1993.

TABLEAU N° 2 : Comptes d'exploitation générale d'exercices consécutifs 1992 et 1993.

TABLEAU N° 3 : Les bilans comptables d'exercices consécutifs 1993 et 1994

TABLEAU N° 4 : Tableau de formation simplifié de résultat pour exercices 1993 et 1994

TABLEAU N°5 : Bilans simplifiés successifs de la SINELAC pour le calcul de la trésorerie

TABLEAU N° 6 : Calcul et évolution de la trésorerie

TABLEAUN° 7 : FR < BFR

TABLEAU N°8 : FR < BFR

TABLEAU N° 9 : FR < BFR

TABLEAU N° 10 : Besoin et consommation des produits stratégiques en 1994

TABLEAU N° 11 : Liste des critères d'évaluation d'un fournisseur

FIGURE N° 1 : Influences internes et externes à la SINELAC

TABLEAU N° 12 : Comparaison des prix et quantités

TABLEAU N° 13 : Rotation de fonds de roulement

FIGURE N° 2 : Structure du bilan financier

TABLEAU N° 14 : Calcul des masses des bilans de la SINELAC pour les exercices 1992,

1993 et 1994

TABLEAU N° 15 : Présentation des bilans financiers condensés en valeurs absolues 1992,

1993 et 1994

TABLEAU N° 16 : Présentation des bilans financiers condensés en pourcentage 1992,1993

et 1194

TABLEAU N° 17 : Structure des bilans financiers d'une activité donnée.

GRAPHIQUE N° 1 : Graphique triangulaire n°1

GRAPHIQUE N°2 : Graphique triangulaire n°2

GRAPHIQUE N° 3 : Graphique triangulaire n° 3

TABLEAU N° 18 : Calcul des masses des bilans

TABLEAU N° 19 : Présentation des bilans fonctionnels condensés consécutifs en valeurs

Absolues

TABLEAU N° 20 : Présentation des bilans fonctionnels condensés en pourcentages

SCHEMA N° 2 : Fonds de roulement net global

TABLEAU N° 21 : Fonds de roulement net global

TABLEAU N° 22 : Bilans fonctionnels à 4 masses

GRAPHIQUE N° 4 : Graphique carré n°1

GRAPHIQUE N° 5 : Graphique carré n° 2

GRAPHIQUE N° 6 : Graphique carré n°3

GRAPHIQUE N°7 : Graphique n°4

SIGLES ET ABREVIATIONS

F.R : FONDS DE ROULEMENT

B.F.R : BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT

F.P. : FONDS PROPRES

C.P. : CAPITAUX PROPRES

T.R.S. : TRESORERIE

V.I. : VALEURS IMMOBILISEES

C.S. : ENCAISSE

V.C. : VALEURS CIRCULANTES

T.D.P. : TITRES DE DEPLACEMENT

S. : STOCKS

DLMT : DETTES A LONG ET MOYEN TERME

DCT : DETTES A COURT TERME

CRE : CREDIT

CLT : CLIENT

FSS : FOURNISSEURS

AL : ACTIF LIQUIDE

D... : DEBITEURS DIVERS, CREANCES D'EXPLOITATION A COURT

TERME

ENBE : EMPLOIS NESSECITES PAR LES BESOINS D'EXPLOITATION

REGCE : RESSOURCES GENEREES ÄR LE CYCLE D'EXPLOITATION

CEPGL : COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES PAYS DES GRANDS LACS

EGL : ENRGIE DES PAYS DES GRANDS LACS

D.T.S. : DROITS DE TIRAGE SPECIAUX

UNIC : UNIVERSITE DU CEPROMAD

CEPROMAD : CENTRE DE PROMOTION EN MANAGEMENT ET EN DEVELOP-

PEMENT

I.S.G.E.A. : INSTITUT SUPERIEUR DE GESTION DES AFFAIRES

SNELAC : SOCIETE INTERNATIONALE D'ELECTREICITE DES PAYS DES

GRNDS LACS

KW : KILOWATT

KWH : KILOWATTHEURE

MW : MEGAWATT

0. INTRODUCTION GENERALE

0.1 PROBLEMATIQUE

Les entreprises industrielles et commerciales, les organisations internationales, nationales et privées quelles que soient leurs dimensions ont besoin des finances pour leurs exploitation et fonctionnement.

Les approvisionnements s'effectuent correctement lorsqu'il y a une trésorerie saine au sein de l'entreprise et elle assure son fonctionnement normal grâce aux approvisionnements bien réalisés.

Dans les relations clients-entreprises, les premiers doivent payer leurs factures afin que l'entreprise à son tour s'acquitte de ses dettes financières, d'exploitation et diverses envers les fournisseurs et les tiers.

La gestion des approvisionnements à travers diverses techniques procure à 'entreprise les biens d'investissements, pièces de rechange, matières, produits consommables, fournitures de bureau, équipements, prestations diverses, services, etc.

Il s'avère donc que la vie et la survie de l'entreprise est fonction, dans le cadre de notre étude, de la santé financière et du mode des approvisionnements. C'est à ce titre que nous nous demandons :

-si la SINELAC a une trésorerie qui peut lui permettre de faire une bonne gestion des approvisionnements d'une part et d'autre part ;

-si les aspects financiers de la SNELAC ne présentent pas le risque d'exploitation ;

-de même, il nous vient à l'esprit de nous interroger, si la SINELAC en tant qu'entreprise moderne détient tous les outils de gestion dans le domaine des approvisionnements et des finances.

0.2 HYPOTHESE DU TRAVAIL

La gestion de la trésorerie particulièrement et de toutes les finances, généralement serait médiocre au sein de la SINELAC. Cela aurait des conséquences sur les approvisionnements et d'autres paiements aux tiers. La cause de cet état de chose, serait-elle une mauvaise gestion financière de l'institution ?

0.3 METHODES DU TRAVAIL

Un travail de recherche scientifique recourt aux méthodes appropriées en vue de démontrer la façon dont la vérité est découverte et de mieux la cerner.

D'après J. THEUNISSEN, « la méthode est l'ensemble des règles à suivre ou des moyens à employer pour découvrir la vérité ou pour démontrer quand on la possède »1(*).

Pour notre travail, nous avons fait usage des méthodes suivantes :

0.3.1. La méthode analytique

Cette méthode nous a permis de procéder à l `analyse économique, financière et fonctionnelle des bilans consécutif ainsi que d'interpréter la gestion des approvisionnements de la SINELAC.

0.3.1 La méthode historique

C'est la méthode qui était utilisée pour faire mieux la genèse de cette société.

0.4TECHNIQUES D'INVESTIGATION

Nous avons utilisé différentes techniques pour collecter les données utiles à notre travail.

Pour notre étude, nous avons fait recours aux techniques suivantes :

0.4.1. L'interview

« C'est une technique qui a pour but d'organiser un rapport de communication verbale entre deux personnes, l'enquêteur et l'enquêté, afin de permettre à l'enquêteur de recueillir certaines informations de l'enquête concernant un objet précis2(*).

A LA SINELAC , nous avons causé avec plusieurs personnes, notamment les cadres supérieurs et autres. Nous avons suivi également avec beaucoup d'intérêt, l'interview de Directeur Administratif et Financier de la SINELAC accordé au journaliste de l'Office Zaïrois de Radiodiffusion et T2lévision de Kinshasa qui s'était tenu à Bukavu au mois de mai 1993.

0.4.2 L'observation participante

En notre qualité de Chef des Services Généraux de la SINELAC, nous vivons ce que nous analysons dans notre travail.

0.4.3. La technique documentaire

Nous avons consulté plusieurs ouvrages généraux et spécialisés pour appuyer d'une façon efficace nos arguments scientifiques.

0.5 JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET ET SON IMPORTANCE

Lors d'une mission officielle à Bujumbura en République du Burundi, nous avons connu un problème financier dans la domaine des approvisionnements. La SINELAC n'avait pas payé les frais de transport des pièces de rechange en provenance de l'Europe qui étaient destinées à la Centrale hydroélectrique de RUZIZI II pour une intervention rapide.

Nous étions obligés de prendre un contact avec le Transitaire EAST AFRICAN CARGO/BRUXELLES pour demander un crédit en vue de retirer les pièces de rechange immédiatement.

L'entreprise qui a une unité d production comme la SINELAC doit être solvable.

Ce travail est un document de référence aux Managers de la SINELAC et tous ceux qui s'intéressent à la gestion financière et des approvisionnements.

D'une façon objective

En tant que Managers, ce travail est une consultation financière pour détecter l'origine des déboires financiers que nous projetons.

Notre travail peut être thérapeutique à cette situation.

D'une façon subjective

C'est la curiosité scientifique qui nous amène à aborder ce thème pour notre satisfaction intellectuelle personnelle.

0.6 DELIMITATION DU TRAVAIL

Cette étude s'étale sur une période de trois ans à savoir : 1992, 1993 et 1994. Cette période nous a permis de faire l'étude analytique de la gestion des finances et des approvisionnements à la SINELAC.

0.7 TRAVAUX ANTERIEURS

Au sujet de la SINELAC certains travaux avaient été élaborés. Ainsi en parcourant les rayons de la bibliothèque de l'UNIC-I.S.GE.A nous avons entre autre découvert :

1) ANALYSE DU CONTROLE INTERNE DE LA SINELAC par MASSIMANGO TUNA, Travail de fin d'études pour l'obtention du diplôme de graduat en Management, option : Comptabilité et études bancaires, année académique 1993-1994, 60 pages.

2) LE BUDGET COMME OUTIL DE GESTION AU SEIN DE LA SINELAC par BONIFACE BALISHINGE, travail de fin d'études présenté pour l'obtention du diplôme de graduat en Management, option : Comptabilité et études bancaires, année académique 1993-1994, 48 pages.

3) ESSAI D'INTEGRATION D'UNE COMPTABILITE ANALYTIQUE AUTONOME DANS UNE SOCIETE DE PRODUCTION ET DE COMMERCIALISATION D'ELECTRICITE ( CAS DE LA SINELAC ) par NIYITEGEKA Félix, travail de fin d'études présenté pour l'obtention du diplôme de graduat en Management, option : Comptabilité et études bancaires, année académique 1993-1994, 57 pages.

0.8. SOMMAIRE DU TRAVAIL

Notre travail comprend quatre chapitres qui sont précédés par une introduction générale.

Le premier chapitre traite sur les généralités, c'est-à-dire la monographie de la SINELAC.

Les approvisionnements et la trésorerie quant à leur gestion seront examinés dans le deuxième chapitre.

L'analyses économique et financière des bilans suivant les principes de la liquidité sera abordée dans le troisième chapitre.

Le quatrième chapitre va être consacré à l'analyse fonctionnelle des bilans qui nous permettra d'étudier la notion de fonds de roulement net global.

Une conclusion sanctionnera ce travail.

CHAPITRE I : GENERALITES

1.0. INTRODUCTION

Dans un premier temps, nous allons présenter la SINELAC quant à son organisation.

Cette présentation sera suivie de celle des états financiers de la SINELAC et d'une généralité sur les notions de finances.

1.1. LA SINELAC

1.1.1. HISTORIQUE

La SINELAC était créée par la volonté des pays membres de la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs (C.E.P.G.L..).

Le but de sa création est de consolider le développement économique des trois pays membres, à savoir :

-La République du Burundi ;

-La République Rwandaise et

-La République du Zaïre.

Le 8 février 1982, le Comité de Gestion de l'organisation de la C.E.P.G.L. avait donné le mandat à l'Energie des Pays des Grands Lacs (E.G.L.) de superviser le projet RUZIZI II jusqu'à sa réalisation pour le compte des trois Etats dans l'intérêt de la communauté.

Sa réalisation avait fait l'objet de conventions de financement entre les trois Etats contractants et divers organismes financiers (bailleurs de fonds).

La SINELAC est un établissement de droit international public à forme de société commerciale, assurant un service public et possédant un patrimoine propre.

Elle a pour objet de construire et d'exploiter la centrale hydroélectrique de la RUZIZI II.

Son siège social est établi à Bukavu, en République du Zaïre.

Son capital social est représenté par des parts sociales nominatives souscrit par fractions égales par les trois Etats contractants, fixés en Droits de Tirage Spéciaux (D.T.S.) à 12.000.000. de DTS, dont les 300 parts sociales d'une valeur nominale unitaire de 40.000 DTS sont réparties de la manière suivante :

-100 parts pour le Burundi, soit 4.000.000.DTS

-100 parts pour le Rwanda, soit 4.000.000 DTS

-100 parts pour le Zaïre, soit 4.000.000 DTS

Elle est constituée pour une durée de cinquante ans renouvelables pour les durées égales par tacite reconduction.

Elle possède trois centres d'activités, il s'agit :

1) du siège de la société qui se trouve à Bukavu, dans la Région du Sud-Kivu en République du Zaïre ;

2) de la Centrale hydroélectrique RUZIZI II située en aval de la Centrale hydroélectrique de la société National d'Electricité de la République du Zaïre (S.N.E.L.). Elle se trouve entre les biais de Kiandja et Kitimba dans la Zone de Kabare, Région du Sud-Kivu en République du Zaïre. Cette centrale comprend 2 groupes de 14,6 MW ? la mise de ces groupes avait eu lieu en juin 1989. La puissance totale, après l'installation d'un troisième groupe sera de 44 MW (3 x 14,6) ;

3) du poste d'interconnexion et de distribution (POSTE DE MURURU II) placé à Mururu dans la préfecture de Cyangugu en République Rwandaise.

Le poste de Mururu II injecte l'énergie électrique produite par la Centrale hydroélectrique de la SINELAC dans les trois réseaux nationaux sur une tension de 110 KV pour le Burundi et le Rwanda et 70 KV pour le Zaïre.

1.1.2. ORGANISATION DE LA SINELAC

1.1.2.1 ORGANIGRAMME

L'organigramme consiste à départementaliser, à préciser les relations d'autorités ainsi qu'à définir les tâches.

L'organisation de l'entreprise commence par une structure qui est exprimée matériellement par un organigramme.

Organigramme est un « graphique représentant la structure d'une organisation complexe (entreprise, groupement, etc.) avec ses divers éléments et leurs relations3(*).

L'organisation consiste à répartir le travail entre les membres du groupe et à identifier et mettre en place les relations nécessaires4(*).

ORGANIGRAMME DE LA SINELAC

ASSEMBLEE GENERALE

AG

COLLEGE DES COMMISSAIRES

AUX COMPTES

CONSEIL D'ADMINISTRATION

CA

COMITE DE DIRECTION DIRECTION GENERALE

DG

DIRECTION ADMINISTRATIVE &FINANCIERE DIRECTION TECHNIQUE

DAF DT

CHEF DE DPT CHEF DE CHEF DE CF DE CHEF DE L'ADMINISTRATION DES FINANCES CENTRALE POSTE

CHEF D'EQUIPE CHEF D'EQUIPE CHEF D'EQUIPE CHEF D'EQUIPE X CHEF

D'ELECTRICIENS DE MECANICIENS D'OPERATEURS D'ELECTRONICIENS NEANT D'EQUIPE

D'OPERATEURS

CHEF DE SECRETARIAT INFIRMERIE CHEF DE CHEF DE CHEF DE CHEF DE ELECTRICIENS MECANICIENS OPERATEURS CHEF DE OPERATEURS

SERVICES SERVICE SERVICE SERVICE SERVICE DE LA CENTRALE TRAVAUX DE POSTE

GENERAUX DU PERSONNEL COMPTABLE TRESORERIE BUDGET PUBLICS

Source : Rapport d'activité de la SINELAC

1.1.2.2. DESCRIPTION

La SINELAC a quatre organes de gestion, il s'agit de :

1) Assemblée Générale ;

2) Conseil d'Administration ;

3) Comité de Direction ;

4) Collège des Commissaires aux Comptes.

1. Assemblée Générale

Elle est composée de l'ensemble des associés qui y sont représentés par les Ministres ayant l'énergie dans leurs attributions.

L'Assemblée Générale ordinaire se réunit par an une seule fois au courant du premier semestre, elle statue sur les comptes de l'exercice précédent, la décharge aux administrateurs et commissaires aux comptes. Elle a le pouvoir de nommer les Administrateurs, les Commissaires aux comptes, le Directeur Général et dans le cas échéant, une société d'audit.

L'assemblée Générale extraordinaire peut se réunir à la demande de l'un des associés, du Conseil d'Administration ou du Collège des Commissaires aux comptes.

Elle statue sur les points à l'ordre du jour comme prévu aux statuts.

2. Conseil d'Administration

Il est composé DE SIX Administrateurs désignés à raison de deux personnes par associé.

Le secrétariat est assuré par le Directeur Générale de la SINELAC ou son représentant et participe avec voix consultative aux réunions du Conseil. L e directeur Générale de l'E.G.L. participe également avec voix consultative aux réunions du Conseil.

Le Conseil a le pouvoir d'élire parmi ses membres un président et deux vice-présidents, représentant les différents associés.

Il a le pouvoir de nommer les deux membres du Comité de Direction autres que le Directeur Général.

Le conseil d'Administration exerce les pouvoirs les plus étendus.

3. Comité de Direction

Le Directeur Général préside le Comité de Direction qui se compose de trois membres de nationalités différentes.

Le Comité de Direction assure la gestion courante de l'entreprise sous la Direction du Directeur Général.

4. Collège des Commissaires aux Comptes

Il contrôle les opérations de la société.

Il est constitué des trois Commissaires aux Comptes de nationalités différentes nommés par l'Assemblée Générale sur présentation des mandats issus de chacun des pays associés.

Le Collège assure la vérification des comptes et fait rapport à l'Assemblée Générale extraordinaire.

Direction Générale

La gestion d'une entreprise ne peut pas être effectuée par une seule personne. Dans le cas de la SINELAC, le Directeur Général est le garant de la gestion. Il est assisté par deux Directeurs de nationalités différentes qui sont expérimentés dans leur domaine,à savoir :

* Direction Administratif et Financier

Le Directeur Administratif et Financier a la charge de deux départements distincts, à savoir :

-Le Département de l'Administration qui est composé de : Services Généraux, Secrétariat, Infirmerie, et Service du Personnel.

-Le Département des Finances qui panifie, organise et contrôle le Service de la Comptabilité, le Service de la Trésorerie et le Service du Budget.

Il y a lieu de noter que les Chefs des départements sont des cadres supérieurs.

1. Les « Services Généraux »

-Ils étudient les besoins des différents services, établissent les projets de budgets de la SINELAC pour les dépenses de fonctionnement et d'investissement ;

-Ils assurent la gestion des approvisionnements, du charroi et du patrimoine immobilier de la SINELAC ;

-Ils vérifient toutes les factures, notes de débit, de crédit, les bordereaux d'expédition, bons de livraison, les devis, les contrats de travaux, etc. ;

-Ils s'occupent de la surveillance des installations de la SINELAC ;

-Ils gèrent les magasins des pièces de rechange, produits consommables, fournitures de bureaux, équipements, etc. ;

-Ils définissent les tâches des chauffeurs, jardiniers et sentinelles ;

-Ils engagent les temporaires pour les travaux manuels en tenant compte de planning tracé par le Chef des Services Généraux et effectuent la paie des temporaires ;

-Ils sont chargés de chercher les logements pour les hôtes ;

-Ils supervisent les travaux de réfection des bâtiments, maisons, villas qu'ils confient aux entrepreneurs avec l'accord de la Direction ;

-Ils gèrent la cantine et le cercle récréatif de la SINELAC;

-Ils assurent la distribution des articles entre divers utilisateurs ;

-Ils souscrivent l'assurance police flotte pour les véhicules et les engins lourds de la société ;

Ils procèdent aux formalités de dédouanement et d'exonération des biens de la société et d'émigration du personnel ayant le statut diplomatique.

2. Secrétariat

-Il assure l'enregistrement du courrier (entrant et sortant) de la SINELAC ;

-Il expédie et distribue le courrier de la société ;

-Il affiche des communiqués et les notes de service ;

-Il vérifie les audiences des visiteurs qui veulent prendre contact avec la Direction ;

-Il dactylographie la correspondance de toute la société.

3. Infirmerie

-Elle soigne tous les agents qui travaillent à la centrale RUZIZI II et leurs membres de famille ;

-Elle assiste le médecin conseil de la société ;

-Elle établit les transferts des malades dans les grandes formations médicales.

4. Service du Personnel

-Il organise le recrutement du personnel ;

-Il répond aux demandes d'emploi ;

-Il fournit aux postulants retenus la liste des documents pour constituer leur dossier administratif et prépare les lettres d'engagement et les contrats d'engagement pour les agents ayant terminé leur essai ou stage ;

-Il établit la lista de paie des agents ;

-Il fait les déclarations d `accident, assure les cotisations sociales (INSS...) et établit, par trimestre, les bordereaux de versement pour l'impôt sur revenu et de l'épargne à la source ;

-Il contrôle les présences, la ponctualité, les sorties, les absences des agents de la SINELAC ;

-Il réalise le planning des congés du personnel et veille à ce que la permanence soit assurée à tous les niveaux (des responsables et exécutants).

5. Service de Comptabilité

-Il tient le facturier d'entrée ;

-Il vérifie les factures, notes de débit, notes de crédit et déclarations des créances si elles sont conformes ;

-Il établit les notes de débit et de crédit ;

Il enregistre toutes les opérations économiques et financières dans les journaux et livres comptables ;

-Il dégage mensuellement ou trimestriellement la situation des valeurs actives et passives de la société ;

-Il procède aux ajustements comptables qui sont proposé par les auditeurs ou les commissaires aux comptes de la SINELAC ;

Il présente la situation comptable et financière à la fin de l'année ;

-Il fait le suivi des emprunts et subventions ;

-Il tient différents registres (celui des actionnaires, des immobilisations, des chèques ou ordres de virement, transferts émis,...) ;

-Nous avons constaté que les consommations d'énergie électrique effectuées par les Sociétés Nationales d'Electricité sont facturées par le Chef de Département des Finances.

6. Service de la Trésorerie

-Il s'occupe de la gestion des fonds ;

-Le tableau des valeurs échues et des engagements de la SINELAC sont établis par lui ;

-Il exécute les paiements autorisés par la Direction ;

-Il suit chaque jour les cours de change appliqués sur les opérations en devises ;

-IL tient les registres des opérations financières, contrôle la nature des frais prélevés par les banquiers et effectue le rapprochement entre les opérations confiées aux banques et leur exécution ;

-Il tient les livres auxiliaires de caisse ;

-Il assure la gestion des découverts et autres facilités de caisse accordés à la SINELAC ;

-Il contrôle les niveaux d'intérêts débiteurs et créditeurs relatifs aux facilités de caisse ou placements ;

-La sécurité des fonds, des titres valant espèces et autres titres est assurée par lui.

Il sied de signaler que la politique de la trésorerie est l'apanage de la Direction Administrative et Financière.

7. Service du Budget

-Il diffuse budgets approuvés par le Conseil d'Administration ;

-Il suit l'exécution du budget de l'exercice ;

-Il informe la hiérarchie et les services concernés de la situation d'engagement budgétaire pour chaque article budgétaire ;

-Il assure le suivi budgétaire par l'analyse des écarts entre les réalisations et les prévisions ;

-Il précise la période de l'élaboration des projets du budget de l'année à venir.

Les services que nous venons d'énumérer sont dirigés par des cadres moyens qui ont une expérience adéquate.

* Direction Technique

Elle exploite la Centrale RUZIZI II. En son sein, elle a :

- l'Equipe d'Electriciens ;

- l'Equipe de Mécaniciens ;

- l'Equipe d'Opérateurs ;

- l'Equipe d'Electroniciens ;s

Elle commande également les unités de Poste de Mururu II qui tient une Equipe d'Opérateurs. Le Chef de Centrale RUZIZI II et le Chef de Poste de Mururu II sont des cadres d'Opérateurs, tandis que les Chef d'Equipes sont les membres du personnel d'encadrement.

1. Equipe d'Electriciens

Elle intervient lorsqu'il y a un problème dans le système électrique de la Centrale hydroélectrique.

Elle entretient le circuit électrique et la ligne haute- tension (H.T.).

2. Equipe de Mécaniciens

Cette équipe s'occupe de tous les problèmes mécaniques qui peuvent surgir à la Centrale hydroélectrique.

Elle est dotée d'un atelier mécanique et d'un garage de la partie mécanique, de la centrale hydroélectrique et fait l'entretient des engins lourds (compresseurs, motopompe).

3. Equipe d'opérateur de la centrale de RUZIZI II.

Cette Equipe est considérée comme l'oeil de la centrale RUZIZI II.

Elle sait lire et manipuler le tableau de bord de la salle de commande de la centrale hydroélectrique tout « en respectant les instructions de la hiérarchie.

Elle est en contact permanent avec l'Equipe de opérateurs du poste de MURURU II, pour contrôler l'énergie électrique produite à chaque heure.

4. Equipe d'Electroniciens

Elle assure le bon fonctionnement de circuit électronique de la Centrale hydroélectrique qui consiste à protéger les installations de la Centrale, à maintenir la vitesse du rotor de la turbine pour éviter les perturbations dans les réseaux, à déclencher le système d'alarme lorsqu'il y a une anomalie, à faire fonctionner automatiquement le système contre l'incendie.

Elle s'occupe aussi de la bonne marche du système des télécommunications.

5. Services des Travaux Publics

Il effectue les études pour maintenir en bon état le bâtiment qui abrite les groupes et les ouvrages de génie civil qui se trouvent en amont de la Centrale hydroélectrique.

6. Equipe d'opérateurs du poste de MURURU II

Elle assure le suivi d'injection d'énergie électrique aux réseaux nationaux.

Elle contrôle la fréquence de l'ensemble des réseaux ; prend note de la quantité d'énergie électrique consommée par chaque réseau national et envoie les relevés au Département des Finances.

1.2 NOTIONS DES FINANCES

La finance est l'un des piliers du management et la monnaie est citée parmi les ressources de base du management.

Pour faire fonctionner un système, il faut qu'i y ait les capitaux pour le personnel, pour les besoins, pour les stocks, pour la production, pour le fonctionnement, etc.

Les quatre piliers du management :

1) L e marketing ;

2) Les hommes ;

3) La finance ;

4) La production méthodique, planifiée et contrôlée5(*).

1.2.1. DEFINITIONS

* LE BILAN

Bilan est un mot qui provient de la langue italienne « bilancio ». Bilancio signifie balance.

Le bilan est un tableau qui donne la situation d'un système ou d'affaire à un moment déterminé de sa vie.

C'est un tableau qui se présente parfois sous forme de T subdivisé de deux parties.

La partie de gauche porte le nom de l'Actif et celle de droit Passif.

Ces parties peuvent également être superposées dans un document.

Le bilan montre la situation de l'affaire à tout moment. Il indique les résultats de la gestion, bons ou mauvais6(*).

Pour entreprendre un management qui soit efficace, il est nécessaire de pouvoir l'évaluer.

Pour ce faire, l'entreprise dispose d'outils précis :

-En comptabilité : (le compte de pertes et profits ainsi que le bilan permettront de constater clairement la situation financière de l'entreprise).

-Le calcul économique (les prix de revient devront être établis pour tous les produits, de même certaines méthodes de calcul telle que le « calcul de la rentabilité du capital investi » seront des terrains précieux de la santé de l'entreprise7(*).

Classiquement, le bilan est une photocopie à la fin d'un exercice de la situation du patrimoine de l'entreprise8(*).

1.2.2. L'UTILITE PRIMORDIALE DES FINANCES

Toutes les activités tournent à l'aide des finances. En tous les cas, la grande majorité des ressources financières arrangent beaucoup de problèmes dans les organisations.

Pour monter une affaire, qu'elle soit grande ou petite, les promoteurs doivent recourir aux finances, pour son démarrage et durant la vie de cette affaire les finances doivent toujours intervenir pour qu'elle puisse survivre.

Les finances sont des ressources de base qui attirent l'attention particulière de managers par conséquent ils sont obligés d'appliquer un gestion financière transparente au sein des systèmes en tenant compte des facteurs influençant l'environnement.

La gestion financière stratégique est la clé de réussite dans les affaires et la gestion de la trésorerie est une partie importante qui consiste à exercer la gestion financière dans un système.

La gestion de trésorerie est une des composantes essentielles de la gestion financière de l'entreprise9(*).

« Il faut une habile gestion financière pour se procurer des capitaux, pour tirer le meilleur parti possible des disponibilités, pour éviter les engagements téméraires.

Beaucoup d'entreprises qui auraient pu être prospères meurent de la maladie du manque d'argent. Aucune reforme, aucune amélioration n'est possible sans disponibilités ou sans crédit.

Une condition essentielle du succès est d'avoir constamment sous les yeux la situation financière de l'entreprise 10(*)».

1.2.3LES ETATS FINANCIERS DE LA SINELAC

Tableau n°1

LES BILANS COMPTABLES D'EXERCICES CONSECUTIFS 1992 ET 1993

BILANS DE LA SINELAC EN DTS

ACTIF

VALEUR D'ACQUISITION

AMORTISSEMENT ET PROVI-

  SIONS

VALEUR NETTE COMPTABLE

1992

1993

1992

1993

1992

1993

I. ACTIF IMMOBILISE

 

89.222.405,60

89.301.834,38

19.230.045,52

24.621.726,18

69.992.360,08

64.680.108,20

* FRAIS ET VALEURS INCORPORELLES IMMOBILISES

 

 

 

 

 

 

- Frais de premier établissement

2.154.635,10

2.174.861,29

1.508.244,58

19.137.171,60

846.390,52

235.689,69

- Frais d'études

 

2.802.246,29

2.742.730,75

1.961.572,41

2.468.457,68

840.673,88

274.273,07

- Intérêt et commissions sur emprunts à Long terme

13.403.740,10

13.403.740,10

9.382.618,05

13.063.366,00

4.021.122,05

1.340.374,04

SOUS-TOTAL

 

18.360.621,49

18.321.332,14

12.852.435,04

16.470.995,34

5.508.186,45

1.850.336,80

* VALEURS CORPORELLES IMMOBILISEES

 

 

 

 

 

 

- Immeuble

 
 

3.603.907,31

3.623.526,08

449.793,76

578.373,67

3.154.113,55

3.045.152,41

- Matériel Roulant

 

317.094,70

305.899,00

232.738,40

274.189,33

84.356,30

31.709,67

- Mobilier

 
 

131.544,13

84.226,12

39.958,95

34.466,16

91.585,18

50.459,96

- Mtériel divers

 

150.043,39

168.234,38

93.955,91

123.190,53

56.087,48

45.043,85

- Otillage

 
 

420.259,32

452.972,98

265.005,08

354.612,86

155.254,03

98.360,12

- Génie Civil Centrale

 

40.710.323,32

40.710.323,32

2.849.041,38

3.663.247,84

37.861.281,94

37.047.075,48

- Génie Civil Poste

 

1.925.222,61

1.925.222,61

134.743,21

173.247,66

1.790.479,40

1.751.974,95

- Installations hydro-mécaniques

1.860.615,99

1.860.615,99

195.193,01

251.011,49

1.665.422,98

1.802.604,50

- Turbines et auxiliaires

 

5.176.091,46

516.272,50

543.608,70

697.025,88

4.632.482,76

4.465.246,62

- Alternateurs et auxiliaires

6.868.822,54

6.748.398,31

720.068,20

910.081,87

6.148.754,34

5.838.316,44

- Equipement Général

 

486.063,79

486.063,79

51.416,23

66.012,74

434.647,56

420.051,05

- EQuipement haute tension

2.382.487,02

2.362.087,22

248.654,38

317.446,55

2.133.832,64

2.044.640,67

- Equipement de protection et de mesure

1.553.260,28

1.540.376,20

162.117,50

207.022,23

1.391.142,78

1.333.353,97

- Ligne 110 KV

 

2.342.038,00

23.269.647,81

204.928,33

207.022,23

1.391.142,78

2.065.783,49

- Equipement de secours

 

1.582.388,42

1.579.435,26

186.387,44

239.617,71

1.396.000,98

1.339.817,55

- Immobilisations litigieuses en service

1.332.562,61

1.580.005,00

0

0

1.332.562,61

158.005,00

Sous-total

 

 

70.842.724,68

70.917.326,57

6.377.610,48

8.150.730,84

64.465.114,20

62.766.595,73

ACTIF(SUITE)

VALEUR D'ACQUISITION

AMORTISSEMENTS ET

 

VALEUR NETTE COMPTABLE

PROVISIONS

 

1992

1993

1992

1993

1992

1993

VALEURS CORPORELLES IMMOBILISEES

 

 

 

 

 

 

EN COURS

 
 
 

 

 

 

 

 

 

-Constuctions en cours

 
 

13.443,97

59.082,57

0,00

0,00

13.443,97

59.082,57

Sous-total

 

 

 

13.443,98

59.082,58

0,00

0,00

13.443,98

59.082,58

IMMOBILISATIONS FINANCIERES

 

 

 

 

 

 

 

-Caution et garanties déposées

 

5.615,46

4.093,10

0,00

0,00

5.615,46

4.093,10

-Prêt pour achat véhicules LMT

 

0

0

0,00

0,00

0

0

Sous-total

 

 

 

5.615,46

4.093,10

0,00

0,00

5.615,46

4.093,10

 

 
 
 

 

 

 

 

 

 

II ACTIF CIRCULANT

 
 

13.398.469,14

14.536.818,01

1.118.785,30

1.610.585,96

11.279.683,84

12.926.242,05

*STOCK

 
 
 

 

 

 

 

 

 

-Stock pièces de rechange

 
 

840.381,11

837.494,94

0,00

0,00

840.381,11

837.494,94

-Sous- total

 

 

 

840.381,12

837.494,95

0,00

0,00

840.381,12

837.494,95

* VALEURS REALISABLES

 

 

 

 

 

 

 

-Fournisseurs et acomptes sur cde

 

53.767,79

9.308,23

0,00

0,00

53.767,79

9.308,23

-Client

 
 
 

8.854.908,18

12.635.083,62

1.118.122,60

1.610.575,96

7.736.785,58

11.024.507,66

-Avances et Prêts au Personnel

 

62.385,89

89.138,20

0,00

0,00

62.385,89

89.138,20

-Débiteursdivers

 
 

90.458,36

202.886,65

662,7

0,00

89.795,66

205.886,65

-Débiteurs notes de débit à établir

 

15.035,14

30.744,94

0,00

0,00

15.035,14

30.744,94

-Compte de régularisation de l'Actif

 

13.163,61

7.921,62

0,00

0,00

13.163,61

7.921,62

Sous- total

 

 

 

9.089.718,97

12.978,083,26

1.118.785,30

1.610.575,96

7.970.933,67

11.367.507,30

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

*VALEURS DISPONIBLES

 

 

 

 

 

 

 

-Banques

 
 
 

2.446.578,35

1.296.688,30

0,00

0,00

2.446.578,35

1.296.688,30

-Chèques et /ou O.P. en circulation

 

-78.690,99

-607.171,46

0,00

0,00

-78.690,99

"-607.171,46

-Caisses

 
 
 

844,69

1.947,34

0,00

0,00

844,69

1.947,34

-Transfert des fonds

 
 

99.637,01

29.775,63

0,00

0,00

99.637,01

29.775,63

Sous- total

 

 

 

2.468.369,06

271.239,81

0,00

0,00

2.468.369,06

721.239,81

TOTAL DE L'ACTIF

 

 

101.620.474,74

103.838.652,39

20.348.830,82

26,232.302,14

81.272.043,92

77.606.350,25

PASSIF

VALEUR D'ACQUISITION

AMORTISSEMENTS ET

VALEUR NETTE COMPTABLE

PROVISIONS

1992

1993

1992

1993

1992

1993

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I.CAPITAUX PERMANENTS

68.815.770,06

59.297.089,99

1.209.672,24

1.55.817,36

67.606.097,82

57.746.252,63

 

 

 

 

 

 

 

 

 

*RESSOURCES PROPRES

 

 

 

 

 

 

-Capital souscrit appelé

 

12.000.000,00

12.000.000,00

0,00

0,00

12.000.000.,00

12.000.000,00

Sous-total

 

 

12.000.000,00

12.000.000,00

0,00

0,00

12.000.000,00

12.000.000,00

 

 

 

 

 

 

 

 

 

*RESULTAT (PERTE)

 

 

 

 

 

 

 

-Résultat des exercices antérieurs

-20.596.813,97

-27.242.795,92

0,00

0,00

-20.596.813,97

-27.242.795,92

-Résultat de l'exercice

 

-6.645.981,95

-4.125.710,64

0,00

0,00

-6.645.981,95

-4.125.710,64

Sous-total

 

 

-27.242.795,92

-31.368.506,56

0,00

0,00

-27.242.795,92

-31.368.506,56

*SUBVENTIONS

 

 

 

 

 

 

 

-Subventions d'Equipement Italie

7.180.385,39

7.180.385,39

746.251,93

961.663,49

6.434.133,46

6.218.721,90

-Subventions d'étude et de surveillance FED

3.141.376,66

3.141.376,66

430.816,79

553.969,95

2.710.559,87

2.587.406,71

-Subvention AFME

 

35.183,92

35.183,92

32.603,52

35.183,92

2.580,40

0

-Sous-total

 

 

10.356.945,97

10.356.945,97

1.209.672,24

1.550.817,36

9.147.273,73

8.806.128,61

 

 

 

 

 

 

 

 

 

*EMPRUNTS ET DETTES A LONG TERME

 

 

 

 

 

 

-Emprunts à long terme IDA

58.354.041,27

54.505.878,38

0,00

0,00

58.354.041,27

54.505.878,38

-Emprunts à long terme FED

13.983.346,74

12.653.019,32

0,00

0,00

13.983.346,74

13.653.019,32

-Emprunts à long terme BDGEL

857.996,52

643.497,40

0,00

0,00

857.996,52

643.497,40

-Fournisseurs à plus d'un an

506.235,48

506.235,48

0,00

0,00

506.235,48

506.235,48

Sous-total

 

 

73.701.620,01

68.308.630,58

0,00

0,00

73.701.620,01

68.308.630,58

PASSIF (SUITE)

VALEUR D'ACQUISITION

AMORTISEMENTS ET

VALEUR NETTE COMPTABLE

PROVISIONS

1992

1993

1992

1993

1992

1993

II. DETTES A COURT TERME

13.665.946,10

19.860.097,62

0,00

0,00

13.665.946,10

19.860.097,62

-Fournisseurs locaux

 

11.687,24

12.293,08

0,00

0,00

11.687,24

12.293,08

-Fournisseurs étrangers

 

537,85

4.009,58

0,00

0,00

537,85

4.009,58

-FSS locaux factures à recevoir

2.557,97

1.689,93

0,00

0,00

2.557,97

1.689,93

-Fournisseurs étrangers factures à recevoir

33.816,96

22.446,77

0,00

0,00

33.816,96

22.446,77

-Fournisseurs étrangers litigieux

1.580.005,00

1.548.808,51

0,00

0,00

1.580.005,00

1.548.808,51

-Rémunérations dues

 

3.560,67

5.825,61

0,00

0,00

3.560,67

5.825,61

-Etats et organismes étatiques

18.676,35

52.227,22

0,00

0,00

18.676,35

52.227,22

-Subvention à recevoir

 

139.437,96

139.437,96

0,00

0,00

139.437,96

139.437,96

-Emprunts à recevoir

 

0,00

46.132,48

0,00

0,00

0

46.132,48

-Intérêts et commissions à payer

4.551.910,54

10.844.347,39

0,00

0,00

4.551.910,54

10.844.347,39

-Créditeurs divers

 

7.968,91

25.130,85

0,00

0,00

7.968,91

25.130,85

-Charges à payer

 

36.560,00

44.830,00

0,00

0,00

36.560,00

25.130,85

-Emprunt à court terme

 

7.279.226,65

7.112.918,24

0,00

0,00

7.279.226,65

7.112.918,24

Sous-total

 

 

13.665.946,10

19.860.097,62

0,00

0,00

13.665.946,10

19.860.097,62

TOTAL DU PASSIF

 

82.481.716,16

79.157.167,61

1.209.672,24

1.550.817,36

81.272.043,92

77.606.350,25

Source : Les états financiers de la SINELAC

N.B : L'arrangement conçu par nous-même

Tableau n° 2

COMPTES D'EXPLOITATION GENERALE D'EXERCICES

CONSECUTIFS1992 ET 1993

INTITULES DES COMPTES

1992

1993

CPTES

DEBIT

CREDIT

DEBIT

CREDIT

 

 

 

 

 

 

 

 

61

*MATIERES ET FOURNITURES CONSOMMEES

 

 

 

 

 

 
 
 

 

 

 

 

 

-Carburant et lubrifiants

 

18.031,98

 

19.150,42

 

 

-Eau et électricité bureaux

 

704,61

 

1.693,16

 

 

-Tenue de travail

 

 

0,00

 

2.017,50

 

 

-Produits d'entretien

 

4.778,37

 

6323,38

 

 

-Imprimés et fournitures de bureau

13.810,63

 

12.297,02

 

 

-Fournitures informatiques

 

794,49

 

0,00

 

 

-Matériel pour entretien

 

14.733,37

 

52.906,77

 

 

-Câbles et fils électriques

 

0,00

 

3.220,24

 

 

-Autres fournitures diverses

 

24.233,27

 

0,00

 

 

Sous-total

 

 

77.086,72

 

97,608,49

 

 

 

 

 

 

 

 

 

62

*TRANSPORT CONSOMMES

 

 

 

 

 

-Frais de voyage de mission

2.050,64

 

1.847,25

 

 

-Location véhicules

 

0,00

 

5.072,06

 

 

Sous-total

 

 

2.050,64

 

6.919,31

 

 

 

 

 

 

 

 

 

63

*AUTRES SERVICES CONSOMMES

 

 

 

 

 

-Entretien maison d'habitation

791,43

 

3.240,06

 

 

-Entretien véhicules

 

10.992,98

 

9.214,90

 

 

-Entretien matériel de bureau

4.112,51

 

4.188,60

 

 

-Entretien matériel de maisons

856,44

 

0,00

 

 

-Frais de surveillance

 

2.141,27

 

2.969,44

 

 

-Frais de P.T.T

 

10.051,59

 

9.459,16

 

 

-Frais bancaires

 

1.034,02

 

739,43

 

 

-Frais sur opérations de change

4.826,44

 

6.189,45

 

 

-Indemnité de mission

 

20.712,84

 

36.167,07

 

 

-Frais d'accueil et de réception

3.418,88

 

1.577,16

 

 

-Frais d'audit externe

 

20.169,13

 

15.000,00

 

 

-Frais d'assistance technique

3.250,51

 

7.602,64

 

 

-Frais d'annonces et publicités

208,89

 

1.813,29

 

 

-Documentations diverses

 

1.566,44

 

1.768,47

 

 

(Agences en douanes)

 

1.784,29

 

7.657,49

 

 

Sous-total

 

 

85.917,66

 

107.587,16

 

 

 

 

 

 

 

 

 

64

*CHARGES DIVERSES

 

 

 

 

 

 

-Assurances

 

 

4.829,85

 

2.375,01

 

 

-Assemblée générale

 

7.572,14

 

9.210,00

 

 

-Conseil d'administration

 

20.518,90

 

43.197,69

 

 

-Collège des commissaires aux comptes

8.579,30

 

7.451,00

 

 

-Réunion des Electriciens

 

149,63

 

0,00

 

 

-Pertes de change

 

1.586.768,85

 

1.422.732,06

 

 

-Frais de participation stages et dons

50,00

 

1.839,83 

 

 

-Autres charges diverses

 

959,25

 

846,76

 

 

Sous-total

 

 

1.629.427,92

 

1.487.652,35

 

(suite)

65

* FRAIS DU PERSONNEL

 

 

 

 

 

 

 

-Traitement et salaires de base

435.165,77

 

358.345,09

 
 

 

-Allocations familiales

 

70.775,84

 

69.738,01

 
 

 

-Charges patronales

 

16.114,12

 

25.585,43

 
 

 

-Frais INPP

 
 

988,93

 

978,09

 
 

 

-Frais médicaux et pharmaceutiques

30.483,15

 

36.776,62

 
 

 

-Frais médicaux à l'étranger

2.548,97

 

2.774,52

 
 

 

-Frais de scolarité

 

6.300,78

 

3.398,44

 
 

 

-Frais de voyage de congé

 

5.296,31

 

9.863,85

 
 

 

-Indemnité de logement

 

24.573,88

 

64.115,22

 
 

 

-Loyer des agents logés

 

6.794,87

 

0,00

 
 

 

-Indemnité de transport

 

6.512,03

 

30.667,75

 
 

 

Eau et électricité

 

252,84

 

0,00

 
 

 

-Frais de déménagement

 

225,68

 

1.481,07

 
 

 

-Frais de formation personnel

1.085,0

 

0,00

 
 

 

-Frais du personnel temporaire

1.249,63

 

1.483,13

 
 

 

-Indemnités de caisse

 

775,9

 

775,9

 
 

 

-Frais funéraires

 

818,88

 

255,54

 
 

 

-Indemnité de fin de carrière et de préavis

31.733,41

 

9.985,19

 
 

 

-Indemnités de décès

 

1.652,28

 

0,00

 
 

 

-Indemnités compensatoires de congé

4.910,49

 

961,25

 
 

 

-Frais de rapatriement

 

2.454,23

 

0,00

 
 

 

-Loisirs du personnel

 

27,35

 

0,00

 
 

 

Sous-total

 

 

650.740,32

 

617.185,08

 
 

66

*CONTRIBUTIONS ET TAXES DIVERSES

 

 

 

 
 

 

-Plaques minéralogiques

 

99,11

 

66,67

 
 

 

-amendes de retard CPR

 

533,01

 

2.585,47

 
 

 

Sous-total

 

 

632,12

 

2.652,14

 
 

 

 
 
 

 

 

 

 
 

67

*CHARGES FINANCIERES

 

 

 

 
 

 

-Intérêts intercallaires IDA

 

6.266.744,95

 

7.170.342,32

 
 

 

-Intérêts FED

 
 

103.488,34

 

94.897,64

 
 

 

-Intérêts et commissions BDEGEL

106.185,21

 

87.471,84

 
 

 

Sous-total

 

 

6.476.418,50

 

7.352.711,80

 
 

68

*DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS

 

 

 

 
 

 

-Dotations aux amortissements

5.532.909,68

 

5.497.199,84

 
 

 

-Dotations aux amortissements

provisions

 

0,00

 

993.955,11

 
 

 

Sous-total

 

 

5.532.909,68

 

6.491.154,95

 
 

 

 
 
 

 

 

 

 
 

71

*PRODUCTION VENDUE

 

 

 

 

 
 

 

-Vente à la REGIDESO

 

 

1.837.256,20

 

1.876.266,15

 

 

-Vente à l'ELECTROGAZ

 

 

3.749.562,0

 

5.633.276,94

 

 

-Vente à la SNEL

 

 

522.200,87

 

2.269.511,85

 

 

Sous-total

 

 

 

6.109.019,07

 

9.779.054,94

 

 

 
 
 

 

 

 

 
 

74

*PRODUITS ET PROFITS DIVERS

 

 

 

 
 

 

-Intérêts créditeurs

 

 

114.719,83

 

89.659,13

 

 

-Intérêts divers

 

 

10.874,22

 

399,52

 

 

-Gain de change

 

 

704.072,15

 

1.341.537,72

 

 

-Quote-part amortissement des -subventions

 

345.601,50

 

341.145,12

 

 

-Reprise sur amortissement et provisions

 

0,00

 

 
 

 

Sous -total

 

 

 

1.175.267,70

 

2.352.718,40

 

Classe 6

Total des charges (6)

 

14.455.183,56

 

16.163.471,28

 
 

(suite)

Classe 7

Total des produits (7)

 

 

7.284.286,77

 

12.131.773,34

83

*RESULTAT HORS EXPLOITATION

 

 

 

 

 

Résultat hors exploitation

 

 

685.673,85

93.188,85

 

 

Sous -total

 
 

 

685.673,85

93.188,85

 

 

 
 
 

 

 

 

 

84

*RESULTAT SUR SESSION D'IMMOBILISATION

 

 

 

 

 

Résultat sur cession d'immobilisation

160.759,01

 

823,85

 

 

Sous-total

 

 

160.759,01

 

823,85

 

 

Total classe 8

 

160.759,01

685.673,85

94.012,70

 

 

*RESULTAT DE LA PERIODE A AFFECTER (PERTE)

 

6.645.981,95

 

4.125.710,64

 

TOTAL

 

 

14.615.942,57

14.615.942,57

16.257.483,98

16.257.483,98

Source : Les états financiers de la SINELAC

N.B : L'arrangement conçu par nous même.

Tableau n° 3

LES BILANS COMPTABLES D'EXERCICES CONSECUTIFS 1993 ET 1994

BILANS DE LA SINELAC

ACTIF

VALEUR D'ACQUISITION

AMORTISSEMENT ET

VALEUR NETTE COMPTABLE

PROVISIONS

1993

1994

1993

1994

1993

1994

I. ACTIF IMMOBILISE

 
 

89.301.834,38

89.819.431,90

24.621.726,18

28.262.320,80

64.680.108,20

61.557.11,10

* FRAIS ET VALEURS INCORPORELS IMMOBILISES

 

 

 

 

 

 

-Frais de premier établissement

 

2.174.861,29

2.676.796,77

1.939.171,60

2.229.859,81

235.689,69

446.936,96

-Frais d'études

 
 

2.742.730,75

2.742.730,75

2.468.457,68

2.742.730,75

274.273,07

0

-Intérêts et commissions sur emprunts à Long terme

13.403.740,10

13.403.740,10

12.063.366,06

13.403.740,10

1.340.374,04

0

Sous-total

 

 

 

18.321.332,14

18.823.267,62

16.470.995,34

18.376.330,66

1.850.336,80

446.936,96

*VALEURS CORPORELLES IMMOBILISES

 

 

 

 

 

 

-Immeubles

 
 
 

3.623.526,08

3.627.434,30

578.373,67

707.542,11

3.045.152,41

2.919.892,19

-Matériel roulant

 
 

305.899,00

305.899,00

274.189,33

287.711,12

31.709,67

18.187,88

-Mobilier

 
 
 

84.926,12

84.926,12

34.466,16

42.907,57

50.459,96

42.018,55

-Matériel divers

 
 

168.234,38

154.340,99

123.190,53

141.043,33

45.043,85

13.297,66

-Outillage

 
 
 

452.972,98

470.425,93

354.612,86

411.682,59

98.360,12

58.743,34

-Génie Civil Centrale

 
 

40.710.323,32

40.710.323,32

3.663.247,84

4.477.454,31

37.047.075,48

36.232.869,01

-Génie Civil Poste

 
 

1.925.222,61

1.925.222,61

173.247,66

211.752,11

1.751.974,95

1.713.470,50

-Installations hydro-mécaniques

 

1.860.615,99

1.860.615,99

251.011,49

306.829,97

1.609.604,50

1.553.786,02

-Turbines et auxiliaires

 
 

5.162.272,50

5.162.272,50

697.025,88

851.894,05

4.465.246,62

4.310.378,45

-Alternateurs et auxiliaires

 
 

6.748.398,31

6.748.398,31

910.081,87

1.112.533,83

5.838.316,44

5.635.864,48

-Equipement générale

 
 

486.063,79

486.063,79

66.012,74

80.594,65

420.051,05

405.469,14

-Equipement haute tension

 
 

2.362.087,22

2.362.087,22

317.446,55

388.309,16

2.044.640,67

1.973.778,06

-Equipement de protection et de mesure

 

1.540.376,20

1.540.376,20

207.022,23

253.233,51

1.333.353,97

1.287.142,69

-Lignes 110KV

 
 

2.326.967,81

2.326.967,81

261.184,32

319.358,52

2.065.783,49

2.007.609,29

-Equipement de secours

 
 

1.579.435,26

1.579.435,26

239.617,71

293.143,31

1.339.817,55

1.286.291,95

-Immobilisations litigieuses en service

 

1.580.005,00

1.580.005,00

0,00

0,00

1.580.005,00

1.580.005,00

Sous-total

 

 

 

70.917.326,57

70.924.794,35

8.150.730,84

9.885.990,14

62.766.595,73

61.038.804,21

ACTIF (SUITE)

VALEUR D'ACQUISITION

AMORTISSEMENTS ET

VALEUR NETTE COMPTABLE

PROVISIONS

1993

1994

1993

1994

1993

1994

VALEURS CORPORELLES IMMOBILISEES EN COURS

 

 

 

 

 

 

-Constructions en cours

 
 

59.082,57

67.137,41

0,00

0,00

59.082,57

67.137,41

Sous-total

 
 
 

59.082,57

67.137,41

0,00

0,00

59.082,57

67.137,41

IMMOBILISATIONS FINANCIERES

 

 

 

 

 

 

 

-Caution et garanties déposées

 

4.093,10

4.232,62

0,00

0,00

4.093,10

4.232,52

 

 
 
 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

 

 

 

4.093,10

4.232,62

0,00

0,00

4 093,10

4 232,52

 

 
 
 

 

 

 

 

 

 

II. ACTIF CIRCULANT

 
 

14.536.818,01

18.772.668,55

1.610.575,96

1.150.678,77

12.926.242,05

17.621.989,76

*STOCK

 
 
 

 

 

 

 

 

 

-Stockpièces de rechange

 
 

837.494,94

803.143,76

0,00

0,00

837.494,94

803.143,76

Sous-total

 

 

 

837.494,94

803.143,76

0,00

0,00

837.494,94

803.143,76

*VALEURS REALISABLES

 

 

 

 

 

 

 

-Fournisseurs acomptes sur cde

 

9.308,23

71.407,66

0,00

0,00

9.308,23

71.407,66

-Client

 
 
 

12.635.083,62

17.534.624,75

1.610.575,96

1.150.678,77

11.024.507,66

16.383.945,98

-Avances et Prêts au Personnel

 

89.138,20

64.174,52

0,00

0,00

89.138,20

64.174,52

-Débiteurs divers

 
 

205.886,65

184.649,70

0,00

0,00

205.886,65

184.649,70

-Débiteurs notes de débit à établir

 

30.744,94

2.799,13

0,00

0,00

30.744,94

2.799,13

-Compte de régularisation de l'actif

 

7.921,62

374,11

0,

0,00

7.921,62

374,11

Sous-total

 

 

 

12.978.083,26

17.858.029,87

1.610.575,96

1.150.678,77

11.367.507,30

16.707.351,10

 

 
 
 

 

 

 

 

 

 

*VALEURS DISPONIBLES

 

 

 

 

 

 

 

-Banques

 
 
 

1.296.688,30

176.860,74

0,00

0,00

1.296.688,30

176.860,74

-Chèque et /ou O.P. en circulation

 

1.947,34

11.940,11

0,00

0,00

1.947,34

11.940,11

-Caisses

 
 
 

29.775,63

10.743,06

0,00

0,00

29.775,63

10.743,06

-Transfert des fonds

 
 

-607.171,46

-88.048,99

0,00

0,00

-607.171,46

-88.048,99

Sous-total

 

 

 

721.239,81

11.494,92

0,00

0,00

721.239,81

11.494,92

TOTAL DE L'ACTIF

 

 

103.838.652,39

108.592.100,55

26.232.302,14

29.412.999,57

77.606,350,25

79.179.100,88

PASSIF

VALEUR D'ACQUISIITION

AMORTISSEMENTS ET

VALEUR NETTE COMPTABLE

PROVISIONS

1993

1994

1993

1994

1993

1994

 

 
 
 

 

 

 

 

 

 

I. CAPITAUX PERMANENTS

 

59.297.069,99

50.391.151,91

1.550.817,36

1.868.531,96

57.746.252,63

48.522.619,95

 

 
 
 

 

 

 

 

 

 

* RESSOURCES PROPRES

 

 

 

 

 

 

 

-Capital souscrit appelé

 
 

12.000.000,00

12.000.000,00

0,00

0,00

12.000.000,00

12.000.000,00

Sous-total

 

 

 

12.000.000,00

12.000.000,00

0,00

0,00

12.000.000,00

12.000.000,00

 

 
 
 

 

 

 

 

 

 

*RESULTAT (PERTE)

 
 

 

 

 

 

 

 

-Résultat des exercices antérieurs

 

-27.242.795,92

-31.368.506,56

0,00

0,00

-27.242.795,92

-31.368.506,56

-Résultats de l'exercice

 
 

-4.125.710,64

-4.627.613,94

0,00

0,00

-4.125.710,64

-4.627.613,94

Sous-total

 

 

 

-31.368.506,56

-35.996.120,50

0,00

0,00

-31.368.506,56

-35.996.120,50

 

 
 
 

 

 

 

 

 

 

*SUBVENTIONS

 
 

 

 

 

 

 

 

-Subventions d'Equipement Italie

 

7.180.385,39

7.180.385,39

961.663,49

1.184.763,58

6.218.721,90

5.995.621,81

-Subventions d'Etude et de surveillance FED

3.141.376,66

3.141.376,66

553.969,95

648.584,46

2.587.406,71

2.492.792,20

-Subvention AFME

 
 

35.183,92

35.183,92

35.183,92

35.183,92

0,00

0

Sous-total

 

 

 

10.356.945,97

10.356.945,97

1.550.817,36

1.868.531,96

8.806.128,61

8.488.414,01

 

 
 
 

 

 

 

 

 

 

*EMPRUNTS ET DETTES A LONG TERME

 

 

 

 

 

 

-Emprunt à long terme IDA

 
 

54.505.878,38

50.658.715,50

0,00

0,00

54.505.878,38

50.657.715,50

-Emprunt à long terme FED

 
 

12.653.019,32

12.520.052,59

0,00

0,00

12.653.019,32

12.520.052,59

-Emprunt à long terme BDEGL

 

643.497,40

428.998,28

0,00

0,00

643.497,40

428.998,28

-Fournisseurs à plus d'un an

 

506.235,48

423.560,07

0,00

0,00

506.235,48

423.560,07

Sous-total

 

 

 

68.308.630,58

64.030.326,44

0,00

0,00

68.308.630,58

64.030.326,44

PASSIF (SUITE)

VALEUR D'ACQUISITION

AMORTISSEMENTS ET

VALEUR NETTE COMPTABLE

PROVISIONS

1993

1994

1993

1994

1993

1994

II. DETTES A COURT TERME

 

19.860.097,62

30.656.480,93

0

0

19.860.097,62

30.656.480,93

-Fournisseurs locaux

 
 

12.293,08

9.096,10

0

0

12.293,08

9.096,10

-Fournisseurs étrangers

 
 

4.009,58

107.508,32

0

0

4.009,58

107.508,32

-FSS locaux factures à recevoir

 

1.689,93

0

0

0

1.689,93

0

-Fournisseurs étrangers factures à recevoir

22.446,77

0

0

0

22.446,77

0

-Fournisseurs étranger litigieux

 

1.548.808,51

1.548.808,51

0

0

1.548.808,51

1.548.808,51

-Rémunérations dues

 
 

5.825,61

8.331,84

0

0

5.825,61

8.331,84

-Etats et organismes étatiques

 

52.227,22

46.700,23

0

0

52.227,22

46.700,23

-Subventions à recevoir

 
 

139.437,96

0

0

0

139.437,96

0

-Emprunt à recevoir

 
 

46.132,48

0

0

0

46.132,48

0

-Intérêts et commissions à payer

 

10.844.347,39

17.465.853,07

0

0

10.844.347,39

17.465.853,07

-Créditeurs divers

 
 

25.130,85

320.537,19

0

0

25.130,85

320.537,19

-Charges à payer

 
 

7.112.918,24

11.104.952,17

0

0

7.112.918,24

11.104.952,17

-Emprunt à court terme

 
 

44.830,00

44.693,50

0

0

44.830,00

44.693,50

Sous-total

 
 
 

19.860.097,62

30.656.480,93

0

0

19.860.097,62

30.656.480,93

TOTAL DU PASSIF

 

 

79.157.167,61

81.047.632,84

1.550.817,36

1.868.531,96

77.606.350,25

79.179.100,88

Source : Les états financiers de la SINELAC

N.B : L`arrangement conçu par nous même

Nous avons voulu produire à la place des comptes d'exploitation générale un tableau de formation de résultat simplifié.

Le Plan Comptable Général Zaïrois était conçu de façon que la formation du résultat dégage dix soldes successifs tels que la marge brute, la valeur ajoutée, le résultat brut d'exploitation, le résultat brut hors exploitation, le résultat net d'exploitation, le résultat net hors exploitation, les résultats sur cession d'immobilisations et de titres à court terme, le résultat avant contribution sur les résultats, le résultat net de la période à affecter et le cash flow.

Le tableau e formation de résultat (TFR) simplifie que nous avons produit à dégagé trois soldes de gestion pour les exercices 1993 et 1994.

Le solde de gestion « marge brute » n'était pas nécessaire pour les autorités de la SINELAC parce que ses activités n'ont pas une prédominance commerciale.

Au niveau du tableau de formation du résultat les simplifications sont les suivantes :les agents économiques concernés ont la faculté de ne pas distinguer l `exploitation de hors exploitation. Les résultats sur cessions d'immobilisations et de titres à court terme sont présentés séparément dans le tableau, dans une rubrique appelée « Autres résultats ». Cette rubrique reçoit aussi les pertes et profits exceptionnels et sur exercices antérieurs quand leur importance le justifie et quand les agents économiques désirent les séparer des éléments de la gestion courante11(*).

Tableau n° 4

TABLEAU DE FORMATION DU RESULTAT SIMPLIFIE POUR EXERICES 1993 ET 1994

DESIGNATION DES COMPTES

1993

1994

CPTES

DEBIT

CREDIT

SOLDES DE

DEBIT

CREDIT

SOLDES DE

GESTION

GESTION

 

 
 
 

 

 

 

 

 

 

71

PRODUCTION VENDUE

 

 

9.779.054,94

 

 

7.653.192,56

 

61

MATIERES ET FOURNITURES CONSOMMEES

97.608,49

 

 

69.051,94

 

 

62

TRANSPORTS CONSOMMES

9.619,31

 

 

4.082,20

 

 

63

AUTRES SERVICES CONSOMMES

107.587,16

 

 

64.687,53

 

 

81

VALEUR AJOUTEE

 

 

 

9.566.939,98

 

 

7.515.370,89

81

VALEUR AJOUTEE

 

 

9.566.939,98

 

 

7.515.370,89

 

74

PRODUITS ET PROFITS DIVERS

 

1.431.596,37

 

 

425.871,03

 

78

REPRISES SUR AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS

 

921.122,03

 

 

777.611,79

 

64

CHARGES ET PERTES DIVERSES

1.487.625,35

 

 

1.244.551,64

 

 

65

CHARGE DE PERSONNEL

617.185,08

 

 

675.445,91

 

 

66

CONTRIBUTIONS ET TAXES

2.625,14

 

 

0

 

 

67

INTERETS

 
 

7.352.711,80

 

 

6.907.715,28

 

 

68

DOTATION AUX AMORTISSEMENT ET PROVI.

6.491.154,95

 

 

4.791.273,39

 

 

82

RESULTAT NET D'EXPLOITATION

 

 

(4.031.697,94)

 

 

(4.900.132,51)

83

RESULTAT NET D'EXPLOITATION

4.031.697,94

 

 

4.900.132,51

 

 

84

AUTRES RESULTATS

 

94.012,70

 

 

24.461,16

296.979,73

 

86

CONTRIBUTION SUR LE REVENU PROFES

 

 

 

 

 

 

 

SIONNELS ET LOCATIFS

 

 

 

 

 

 

 

87

RESULTAT NET DE LA PERIODE A AFFECTER

 

 

(4.125.710,64)

 

 

(4.627.613,94)

Nota : Le signe ( ) représente des chiffres négatifs.

Source : Conçu par nous-même.

CHAPITRE II : LES APPROVISIONNEMENTS ET LA TRESORERIE

INTRODUCTION

Avant de commencer ce chapitre, il sied de connaître quelques notions sur les approvisionnements et la trésorerie.

La gestion des approvisionnements consiste à pourvoir le système en matières premières, produits d'entretien et consommables, équipements, matériels, les services nécessaires, etc, en assurant la distribution rationnelle et la gestion des stocks pour sa bonne marche.

La trésorerie représente la possibilité qu'un système détient en vue d'être solvable à court terme. La trésorerie est l'ensemble des facultés de paiement à court terme d'une entreprise, en face des obligations à court terme12(*).

La trésorerie a également pour objectif de prendre de précaution pour le bon fonctionnement du système pour qu'il n'y ait pas des inconvénients dans l'exploitation, par exemple le remplacement urgent d'une pièce défectueuse qui nécessite la bonne marche d'une machine de production.

Selon la théorie Keynésienne, la détention d'une trésorerie a trois objectifs : un motif de transaction, un motif de précaution et un motif de spéculation13(*).

Les valeurs financières qui proviennent de la trésorerie permettent au système de s'approvisionner en matières premières, produits consommables et autres pour réaliser la production ou le service (bien) qu'il va vendre pour obtenir un fonds dépensé avec profit ou perte qui rentrera à la trésorerie, cela se présente par le schéma ci-après :

Schéma n°1 : Circuit Trésorerie - Approvisionnement

VALEURS PRODUCTION FONDS OU

FINANCIERES APPROVISIONNEMENTS MARCHANDISE CASH FLOW

SERVICE

Source : Conçu par nous même

Pour qu'il y ait un bon fonctionnement dans le système, le circuit que nous avons représenté doit faire une boucle.

Il faut retenir :

Deux grandes fonctions de l'approvisionnement :

-les achats ;

-la gestion des stocks14(*).

Nous allons distinguer également la différence qui existe entre la trésorerie, le Fonds de Roulement et le Besoin en Fonds de Roulement.

Les problèmes liés à la trésorerie, recouvrement et à la gestion des approvisionnement seront étudiés dans ce chapitre.

2.1.LA TRESORERIE AU SEIN DE LA SINELAC

La trésorerie peut se présenter sous forme de solde entre le Fonds de Roulement et le Besoin en Fonds de Roulement.

Notre démarche consiste à expliquer la trésorerie de la manière suivant :

-Le Fonds de Roulement est d'une part la différence entre les capitaux permanents et les valeurs immobilisées et d'autre part la différence qui se dégage entre les valeurs circulantes et les dettes à court terme ;

-Le Besoin en Fond de Roulement est l'ensemble des stocks, crédits clients (valeurs réalisables) diminué de crédit fournisseurs ;

-La trésorerie est la différence qui existe entre les actifs liquides et les crédits de trésorerie ainsi que d'autres dettes à court terme d'une part et d'autre part par la différence qui se dégage entre le Fonds de Roulement et le Besoin en fonds de Roulement.

Michel Levasseur considère/

«  Le Besoin en Fonds de Roulement comme la différence entre les emplois nécessités par les besoins de l'exploitation (stocks, crédit clients) et les ressources générées par le cycle d'exploitation (crédit fournisseurs) ;

- La trésorerie, comme la différence entre les actifs liquides (titres de déplacement, encaisse) et les crédits de trésorerie 15(*)».

SINELAC

BILANS SIMPLIFIES SUCCESSIFS POUR LE CALCUL DE LA TRESORERIE

VALEUR EXDPRIMEE EN.......DTS

ACTIF

1992

1993

1994

PASSIF

1992

1993

1994

VALEURS IMMOBILISEES

 

 

 

(CAPITAUX PROPRES)

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

NETTES

 

69.992.360,08

64.680.108,20

61.557.111,10

FONDS PROPRES

-6.095.522,19

-10.562.377,95

-15.507.706,49

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DETTES A LONG ET

 

 

 

STOCKS

 

840.381,11

837.494,94

803.143,76

MOYENS TERMES

73.701.620,01

68.308.630,58

64.030.326,44

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

VALEURS REALISABLES

 

 

 

 

 

 

 

 

CLIENTS DEBITEURS

7.970.933,67

11.367.507,30

16.707.351,10

FOURNISSEURS

1.628.605,02

1.589.247,87

1.665.412,93

DIVERS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CREDITS DE

 

 

 

TITRE DE DEPLACEMENT

0

0

0

TRESORERIE ET

0

0

0

 

 

 

 

 

AUTRES DETTES A

 

 
 

 

 

 

 

 

COURT TERME

12.037.341,08

18.270.849,75

28.991.068

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

ENCAISSE

 

2.468.369,06

721.239,81

111.494,92

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

TOTAL

 

81.272.043,92

77.606.350,25

791.791.100,88

TOTAL

 

81.272.043,92

77.606.350,25

791.791.100,88

Manager KENDA LAYA

Tableau n° 5

BILANS SIMPLIFIES SUCCESSIFS DE LA SINELAC POUR LE CALCUL DE LA TRSORERIE

VALEUR EN DTS

 

ACTIF

1992

1993

1994

PASSIF

1992

1993

1994

VALEURS IMMOBILISEES

 

 

 

(CAPITAUX PROPRES)

 

 

 

NETTES

 

69.992.360,08

64.680.108,20

61.557.11,10

FONDS PROPRES

-6.095.522,19

-10.562.377,95

-15.507.706,49

 

 

 

 

 

DETTES A LONG

 

 

 

STOCKS

 

840.381,11

837.494,94

803.143,76

ET MOYEN TERMES

73.701.620,01

68.308.630,58

64.030.326,44

VALEURS REALISABLES

 

 

 

FOURNISSEURS

1.628.605,02

1.589.247,87

1.665.412,93

CLIENTS DEBITEURS

 

 

 

 
 

 

 

 

DIVERS ETC

7.970.933,67

11.367.507,30

16.707.351,10

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CREDITS DE TRESORE

 

 

 

TITRE DE PLACEMENT

 

 

 

RIE ET AUTRES DETTES

 

 

 

 

 

 

 

 

A COURT TERME

12.037.341,08

18.270.849,75

28.991.068

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

ENCAISSE

 

23.468.369,06

721.239,81

111.494,92

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

TOTAL

 

81.272.043,92

77.606.350,25

79.179.100,88

TOTAL

 

81.272.043,92

77.606.350,25

79.179.100,88

Dans notre étude nous utilisons le DROIT DE TIRAGE SPECIAL (DTS) qui est d'usage à la SINELAC comme unité monétaire pour ses opérations.

2.1.1. LA TRESORERIE ET L'EXPLOITATION DE LA SINELAC

1. EQUATION D'EQUILIBRE DE TRESORERIE

[ ( FP+DLMT) - VI ] - [ (S+CRE CLT + D...) - CRE FSS] = [ ( TDP+ CS) - CRE DE TRS]

[ CP - VI ] - [ ENBE - RGCE ] = [ AL - CRE DE TRS ET AUTRES DCT ]

FR - BFR = AL - CRE DE TRS ET AUTRES DTC

TRS = TRS FR > BFR

- TRS = -TRS FR < BFR

0 = 0 FR = BFR

Au cas où la trésorerie est positive notre équation d'équilibre se présente de la manière suivante :

( VI + BFR ) + TRS = (FP + DL MT)

AR + TRS = C.P.

TRS = CP -AR

Cela veut dire que FR BFR

Au cas où la trésorerie est négative notre dernière équation d'équilibre sera :

( VI + BFR ) = (FP + DL MT) + TRS

AR = CP + TRS

-TRS = CP -AR16(*)

Cela veut dire que FR < BFR

La trésorerie est équilibrée lorsque les membres qui se trouvent de part et d'autre du signe de l'égalité présente une valeur numérique nulle, notre équation d'équilibre est alors :

( VI + BFR ) + 0 = ( FP + DL MT )

AR + 0 = CP

0 = CP - AR

Cela revient à dire que FR = BFR

Un déséquilibre de trésorerie résulte d'une évolution du fonds de roulement insuffisant pour couvrir le financement de l'exploitation1.

Comme nous avons terminé à démontrer notre équation d'équilibre de trésorerie, il y a lieu de passer à l'application concrète dans le cas de la SINELAC.

2. CALCUL ET EVOLUTION DE TRESORERIE

Tableau n° 6

DESIGNATION

1992

1993

1994

FR

BFR

- 2.386.262,26

7.182.709,76

- 6.933.855,57

10.615.754,37

- 12.034.491,15

15.854.081,93

FR - BFR

- 9.568.972,02

- 17.549.609,94

- 28.879.573,08

AL

CRE DE TRS ET AUTRE DCT

2.468.369,06

12.037.341,08

721.239,81

18.270.849,75

111.494,92

28.991.068

AL - CRE DE TRS ET AUTRES DCT

- 9.568.972,02

- 17.549.609,94

-28.879.573,08

Source : Conçu par nous même.

3. EQUATION D'EQUILIBRE DE TRESORERIE APPLIQUEE A LA SINELAC

DEMONSTRATION POUR 1992

[ (- 6.095.522,19 + 73.701.620,01) - 69.992360,08 ]- [ ( 840.381,11 + 7.970.933,67) - 1.628.605.02] = [ (0 +2.468.369,06) - 12.037.341,08]

[67.606.097,82 - 69.992.360,08] - [ ( 8.811.314,78) - 1.628.605,02 =

[ (0 + 2.468.369,06) - 12.037.341,08 ]

[ - 2.386.262,26 ] - [7.182.709,76] = [2.468.369,06 - 12.037.341,08]

- 9.568.972.02 = - 9.568.972,02

(69.992.360,08 + 7.182.709.76) = ( - 6.095.552,19 + 73.701.620,01) +9.568.972,02

77.175.069,84 = 67.606.097,82 + 9.568.972,02

- 9.568.972.02 = 67.606.097,82 - 77.175.069 ,84

- TRS = 67.606.097,82 - 77.175.069,84

- TRS = - 9.568.972,02 FR < BFR

Tableau n° 07

ACTIFS RISQUES

77175169,84

CAPITAUX PERMANENTS

67606097,82

TRESORERIE

9568972,02

Source : conçu par nous même

Commentaires

Nous avons remarqué que notre équation est bien équilibrée, cela prouve que nous ne nous sommes pas trompés pour avoir le résultat final de la trésorerie de la SINELAC. Ce résultat démontre qu'en 1992 la trésorerie de la SINELAC était négative pour un montant de DTS (9568972,02).

Pour notre cas, le Fonds de Roulement est inférieur au Besoin en Fonds de Roulement. Les Actifs Risqués représentent le montant de DTS 77175069,84 et les Capitaux Permanents sont en concurrence de DTS 67606097,82.

En 1992, la trésorerie de la SINELAC n'était pas aisée. Une trésorerie très aise peut être signe d'une stratégie de croissance externe17(*).

Ce risque de la trésorerie que nous avons observé peut sans doute entraîner le risque d'exploitation.

Il y a moins de chance pour acheter les pièces de rechange, les produits d'entretien et les articles divers pour le fonctionnement convenable de la SINELAC.

Sa trésorerie est négative mais elle peut continuer à fonctionner en achetant soit au comptant, à crédit ou en instaurant un procédure de cessation partielle ou momentanée de paiement des certains engagements ou dettes à court terme. Cette situation n'est pas à entretenir.

Il est souhaitable que la SINELAC sollicite le crédit de trésorerie auprès des banquiers pour résorber le déficit.

DEMONSTRATION POUR 1993

[(10.562.377,95 + 68.308.630,58) - 64.690.108,20 ] - [ ( 837.494,94 + 11.367.507,30)- 1.589.247,87]=

[ (0 + 721.239,81) - 18.270.849,75]

[ 57.746.252,63 -646.801.108,20 ] - [ ( 12.205.002,24) - 1.589.247,87]=

[ ( 0 + 721.239,81) - 18.270.849,75]

[ - 6.933.855,57] - [ 10.615.754,37] = [ - 17.549.609,94]

- 17.549.609,94 = - 17.549.609,94

(64.680.108,20 + 10.615.754,37) = ( - 10.562.377,95 + 68.308.630,58) + 17.549.609,94

75.2955.862,57 = 57.746.252,63 + 17.549.609,94

- 17.549.609,94 = 57.746.252,63 - 75.295.862,57

- TRS = 57.746.252,63 - 75.295.862,57

-TRS = 17.549.609,94 FR < BFR

Tableau n° 08

FR < BFR

ACTIFS RISQUES

75295862,57

CAPITAUX PERMANENTS

57746252,63

TRESORERIE

17549609,94


Source : conçu par nous même

Commentaires

Notre équation d'équilibre de trésorerie pour l'année 1993 est balancée. Cela veut dire que les opérations ne sont pas erronées.

La valeur négative de la trésorerie de la SINELAC s'élève à DTS ( 17.549.609,94), les actifs risqués sont de l'ordre de DTS 75.295.862,57, les capitaux permanents représentent la valeur de DTS 57.746.252,63.

Nous remarquons que la trésorerie de la SINELAC a connu une régression, elle passe de DTS (9.568.972,02) en 1992 à DTS (17.549609,94) en 1993, la situation de la trésorerie est donc précaire.

Les capitaux permanents ont été absorbés, ils passent de DTS 67.606.097,82 en 1992 à DTS 57.746.252,63 en 1993.

DEMONTRATION POUR 1994

[ (- 15.507.706,49 + 64.030.326,44) -61.557.111,10 ]- [ ( 803.143,76 + 16.707.351,10)-1665412,93]= [(0+ 1110494,92) - 28.991068]

[48.522.619,95 - 61.557.111,10] - [17.510.494,86 - 1.665.412,93] =

[111.494,92 - 28.991.068]

[ - 13.034.491,15] - [15.845.081,93] = [111.494,92 - 28.991.068]

- 28.879.573,08 = - 28.8793573,08

(61.557.111,10 + 15.845.081,93) = ( - 15.507.706,49 + 64.030.326,44 + 28.879.573,09

77.402.193,03 = 48.522.619,95 + 28.879.573,08

- 28.879.573,08 = 48.522.619,95 - 77.402.193,03

-TRS = 48.522.619,95 - 77.402.193,03

- TRS = - 28.879.573,08 FR < BFR

Tableau n° 09

FR < BFR

ACTIFS RISQUES

77402193,03

CAPITAUX PERMANENTS

48522619 ?95

TRESORERIE

28879573,08

Source : conçu par nous même

Commentaires

Il est inquiétant de constater que la SINELAC n'arrive pas à effectuer de profit dans ses activités. Les capitaux permanents ne font que chuter, l'institution fonctionne sans qu'il y ait rentabilité à court terme. Une des solutions est que le Conseil d'Administration revoit la tarification de vente d'énergie électrique auprès de ses partenaires (Sociétés Nationales d'Electricité).

La valeur des capitaux permanents a dégringolé de DTS 57.746.252,63 en 1993 et de DTS 48.522.619,95 en 1994, il y a lieu de sonner l'alarme pour sauver cette entreprise.

La trésorerie est de plus en plus négative, le Conseil d'Administration doit également instaurer un système efficace de recouvrement.

La trésorerie est passée de DTS (17.549.609,94) en 1993 de DTS (28.879.573,08) en 1994.

CONCLUSION PARTIELLE

En tant que GESTIONNAIRE Financier, nous sommes en face d'une entreprise malade qui risque de mourir si des mesures appropriées ne sont pas prises, alors qu'il y a encore moyen de pouvoir la sauver.

Nous avons constaté que notre étude démontre que la SINELAC n'a pas d'équilibre financier à court terme. Pour qu'il y ait équilibre financier à court terme le Fonds de Roulement doit être égal ou supérieur au Besoin en Fonds de Roulement (FR = BFR) ou (FR BFR).

Alors que pour la SINELAC le fonds de roulement est inférieur au besoin en fonds de roulement pour les trois années successives à savoir : 1992, 1993, 1994.

Le principe de la trésorerie Zéro n'est pas d'application à la SINELAC pour qu'il y ait une gestion de trésorerie efficace, il est souhaitable que ce principe soit utilisé pour la bonne marche de la trésorerie.

Lors de la réalisation du projet, le tarif économique était fixé à 7,2 DTS pour 100 KWH mais à la mise en service, il était appliqué le tarif non économique de 2,5 DTS pour 100 KWH.

Si la SINELAC avait appliqué le tarif de 7,2 DTS ou 6 DTS pour 100 KWH, la trésorerie allait être positive pour les années 1992, 1993, 1994 ainsi de suite.

Dans le même ordre d'idées, il est souhaitable que le troisième groupe de la centrale hydroélectrique soit installé pour augmenter la production ; ce qui va entraîner l'augmentation de chiffre d'affaires. Autre mesure de redressement, il est important que le Conseil d'Administration de la SINELAC mette sur pied une technique efficace de recouvrement pour garantir la bonne marche de cette entreprise.

2.1.2. RECOUVREMENT

Le recouvrement est la perception des sommes dues. Cette opération peut s'effectuer avec courtoisie et méthode en vue d'amener les clients débiteurs à payer leurs dettes sans regret.

2.1.2.1 LES CREDITS CLIENTS ET CREDITS FOURNISSEURS

Dans le cadre de l `équilibre de trésorerie, il y a lieu d'analyser :

-les données brutes et

-la structure des besoins en fonds de roulement, l'analyse de l'évolution des éléments constitutifs du besoin en fonds de roulement permet d'apprécier la stabilité de crédit mis en oeuvre dans l'entreprise (par les partenaires commerciaux de l'entreprise elle-même) 1.

Dans un système, il est souhaitable en matière de la gestion de trésorerie que la durée moyenne du crédit fournisseurs soit supérieure à la durée moyenne du crédit clients. Les fournisseurs ne doivent pas infliger les conditions plus draconiennes au système.

Le Gestionnaire Financier doit faire attention lorsque la durée moyenne du crédit fournisseurs et celle du crédit clients sont trop élevées, il peut vérifier pour savoir si le recouvrement s'effectue convenablement.

Pour le cas de la SINELAC, la situation est la suivante :

DUREE MOYENNE DU CREDIT CLIENTS EN 1992

360 jours x Clients + Effets à recevoir et autres débiteurs

Ventes

12 mois x Clients + Effets à recevoir et autres débiteurs

Ventes

360 x 7970933,67 = 469.72 jours

6109019,07

ou = 1 an et 31 jours

12 x 7970933,67 = 15,66 mois

6109019,08

ou = 1 an et 31 jours

DUREE MOYENNE DU CREDIT FOURNISSEURS EN 1992

360 jours x Fournisseurs + Effets à payer et autres créditeurs

Achats + dépenses diverses

12 mois x Fournisseurs + Effets à payer et autres créditeurs

Achats + dépenses diverses

360 x 13665946,10 =551,40 jours

8922273,88

ou = 1 an et 53 jours

12 x 13665946,1 = 18,38 mois

8922273,88

ou = 1 an et 53 jours

Commentaires

En 1992, la SINELAC avait accordé du crédit à ses clients dont le délai moyen de recouvrement est d'une année et 31 jours contre une année et 53 jours de la durée moyenne du crédit obtenu par elle auprès de ses fournisseurs.

Elle n'avait donc pas de trésorerie équilibrée pouvant lui permettre d'honorer rapidement ses engagements à court terme.

Le délai moyen de recouvrement est très long et cela a occasionné un très grand retard de paiement des fournisseurs et autres dettes à court terme.

DUREE MOYENNE DU CREDIT CLIENTS EN 1993

360 x 11367507,30 = 418,48 jours

9779054,94

ou = 1 an et 16 jours

12 x 11367507,30 = 13,95 mois

9779054,94

ou = 1 an et 16 jours

DUREE MOYENNE DU CREDIT FOURNISSEURS

360 x 19860097,62 = 738,98 jours

9675016,33

ou = 2 ans et 6 jours

12 x 19860097,62 = 24,64 mois

9675016,33

ou = 2 ans et 6 jours

Commentaires

En 1993, la SINELAC avait accordé du crédit à ses clients dont le délai de recouvrement est d'une année et 16 jours contre deux ans et 6 jours de la durée moyenne du crédit obtenu par elle auprès de ses fournisseurs.

La marge de la sécurité pour la gestion de trésorerie de la SINELAC est erronée parce que la durée de recouvrement est trop longue. La SINELAC gèle à cet effet les paiements parce que sa trésorerie est en difficulté.

DUREE MOYENNE DU CREDIT CLIENTS EN 1994

360 x 16707351,10 = 1.231,98 jours

7653192,56

= 2 ans et 19 jours

12 x 16707351,10 = 26,20 mois

7653192,56

= 2 ans et 19 jours

DUREE MOYENNE DU CREDIT FOURNISSEURS EN 1994

360 x 30656480,93 = 1.230,98 jours

8965534,5

= 3 ans et 42 jours

12 x 30656480,93 = 41,04 mois

8965534,5

= 3 ans et 42 jours

Commentaires

En 1994, le délai moyen de recouvrement est d'une durée de deux ans et 19 jours contre trois ans et 42 jours de la durée moyenne du crédit obtenu par elle auprès de ses fournisseurs.

L'ensemble des facultés de paiement à court terme de la SINELAC, en face de ses obligations à court terme ne fait que détériorer.

Cette entreprise qui est encore jeune a besoin de vivre pendant longtemps pour qu'elle puisses contribuer à la croissance économique des Pays de Grands Lacs.

Normalement, la durée du crédit fournisseurs varie entre 60 à 90 jours. Lorsque les délais de règlement des factures de la clientèle sont longs, il y a blocage d'exploitation.

Le Conseil d'Administration de la SINELAC a le noble devoir de revoir les conditions de paiement de la clientèle et les possibilités de mobiliser les créances nées des ventes d'énergie électrique.

Les Managers savent que les bons résultats de la gestion apportent avantages et satisfactions aux individus, aux groupes, à l'institution et à la communauté toute entière.

2.1.2.2. TECHNIQUE DE RECOUVREMENT

Dans la pratique les techniques de recouvrement sont nombreuses mais nous proposons à la SINELAC ces différentes techniques ci- dessous :

1. RECOUVREMENT SUR BASE D'UN AVIS DE COUPURE

Cette technique consiste à rappeler les clients qu'ils doivent payer leurs factures avant une date précise si les clients n'arrivent pas à régler leurs factures, la SINELAC peut établir des avis de coupure pour interrompre la fourniture d'énergie électrique dans les 8 jours qui suivent.

2. RECOUVREMENT SUR BASE D'ESCOMPTE

L'escompte se présente comme l'achat au comptant d'une créance matérialisée par une effet de commerce, voire une facture peut être transformée en liquide à une date d'échéance bien déterminée.

C'est le banquier qui achète la créance, mais « sauf bonne fin ». Au cas où il n'est pas réglé par le tiré (client de la SINELAC) le banquier va se retourner à son cédant (SINELAC) pour réclamer le remboursement.

La SINELAC peut solliciter la ligne de crédit qui oblige les débiteurs (clients) à supporter les frais d'escompte.

3. RECOUVREMENT SUR BASE DE CAUTIONNEMENT OU GARANTIE BANCAIRE

La SINELAC peut demander à ses clients de demander auprès de ses banquiers le cautionnement ou ( garantie bancaire) pour le règlement rapide de ses créances.

Le cautionnement est un prêt de signature au terme duquel la banque prend l'engagement de payer la dette de son client, débiteur principal envers tiers, au cas où il ne la réglerait pas lui-même18(*).

A cette condition, il faut qu'il y ait le contrat de fourniture d'énergie électrique qui doit être synallagmatique.

4. RECOUVREMENT SUR BASE D'UN DISPOSITIF

La SINELAC peut installer un système électronique au Poste de Mururu II qui consiste à alimenter les réseaux nationaux moyennant l'introduction d'une carte de crédit acheté au Département des Finances. Cette carte donne droit à la consommation d'une quantité prévue de KWH.

Si elle arrive au niveau de la consommation prévue, le réseau se déclenche automatiquement, mais avant de se déclencher, elle une marge de quelques jours pour signaler qu'elle arrive vers la fin de sa consommation prévue. A ce moment là, l'opérateur peut introduire un autre carte de crédit pour éviter le déclenchement au réseau national concerné.

Ce système n'est pas nouveau, il existe déjà dans les domaines des finances et des télécommunications.

Pour la banque, elle augment son réseau de service grâce à la carte de crédit, ou est arrivé à un self service bancaire, notamment avec l'usage des appareils électriques que certains qualifient de banque à la rue.

Ces appareils permettent de retirer un certain montant par jour pour bénéficier d'un découvert mais aussi d'un crédit automatique d'un certain montant qui fonctionne comme un crédit de caisse, renouvelable selon un principe de crédit revolving19(*).

5. RECOUVREMENT SUR BASE DE NEGOCIATION

Le recouvrement sur base de négociation est une technique très souple qui consiste à contacter les clients pour les persuader qu'ils sont des partenaires commerciaux qui doivent contribuer aussi au bon fonctionnement de l'entreprise. Si elle ferme, ils risquent également de connaître les répercussions en tant que clients et partenaires commerciaux.

Toutefois, cette technique ne donne pas toujours de bons résultats.

CONCLUSION PARTIELLE

Le ralentissement des recouvrements immobilise le capital et peut entraîner la faillite.

Normalement, lorsque l'entreprise remarque que des créances clients accusent un retard chronique dans leurs paiements, il est souhaitable de se débarrasser de ces clients parce qu'ils absorbent les bénéfices de l'entreprise et doivent être remplacés par des nouveaux clients qui sont en mesure de régler rapidement leur dû.

Pour le cas de la SINELAC, le Conseil d'Administration doit faire comprendre aux Sociétés Nationales d'Electricité d'honorer rapidement leurs factures.

Même si la SINELAC applique les différentes techniques de recouvrement énumérées précédemment, nous avons constaté qu'elle a besoin d'augmenter son Fonds de Roulement pour la bonne marche de ses activités.

Nous examinerons le problème de fonds de roulement lorsque nous étudierons la gestion des approvisionnements.

2.2. LA GESTION DES APPROVISIONNEMENTS

INTRODUCTION

La gestion des approvisionnements consiste à commander et à acheter les matières, les produits d'entretien, les matériels, l'équipement, les fournitures de bureau, etc., ainsi que les services nécessaires d'une part et d'autre, à gérer les stocks en amont d'un système.

L'acheteur traditionnel, bon technicien, et bon négociateur qui est souvent bloqué par de décisions préétablies doit se transformer en Manager.

Le Manager dirige les opérations avec l'environnement pour obtenir un bon résultat. Dans ce contexte, le Manger aborde le marché fournisseurs (les marchés - amont) en mettant en application le marketing des fournisseurs, le marketing des achats et la politique fournisseurs.

« Pour déterminer où doit aller l'entreprise, il faut tenir compte des points suivants :

1. La compétence de ses dirigeant en matière de production, marketing, finance et approvisionnement20(*).

2.2.1. PROCEDURE D'ACHAT ET GESTION DE LA COMMANDE

2.2.1.1. PROCESSUS D'ACHAT

Plusieurs études et enquêtes ont admis de distinguer quatre phases principales dans le processus d'achat.

La phase de besoin qui peut se présenter de la manière suivante :

- l'origine du besoin ;

- la précision de ce besoin ;

- la vérification de son utilité.

La phase d'instruction du dossier qui consiste à prospecter le marché-fournisseur, d'évaluer et de sélectionner le fournisseur.

La phase de décision d'achat qui concerne la négociation, la prise de décision technique et financière ainsi qu'à l'achat proprement dit qui doit être matérialisé par une passation d'un commande.

La phase d'utilisation est le suivi même d'achat et de contrôle de l'utilisation du bien acheté.

Ce processus formel est souvent pratiqué lorsque l'achat est exceptionnel et non répétitif mais c'est une référence pratique à manipuler et parfaitement adaptable. Tout achat doit être précédé par de étapes en séquence.

A la SINELAC, ces étapes sont respectées. Des nombreuses études et enquêtes ont permis de distinguer quatre phases principales dans un tel processus21(*).

Ces études et enquêtes étaient menées par :

PHILIPE HAYMANN, 1973.

Groupe d'étudiants HEC sous la direction de PHILIPE HAYMANN, 1970.

JACQUES LAPARRA, Acheteurs, Février 19972.

DENIS DAUMONT, 197222(*).

Le domaine des achats dans le système s'occupe de l'acquisition de tous les biens, produits et services utiles pour la bonne marche de l'organisation.

2.2.1.2. LES BESOINS

2.2.1.2.1. ORIGINES DES BESOINS

Pour qu'il y ait achats, les besoins doivent se faire sentir.

Les besoins peuvent être définis au budget de l'exercice par lequel nous distinguerons d'une part les dépenses d'investissement et d'autre part les dépenses de fonctionnement. Ces dépenses seront effectuées convenablement lorsqu'il y a les recettes qui doivent les couvrir.

Les besoins naissent également à partir des pannes, des accidents et autres imprévues.

Les besoins s'expriment à travers les documents qui s'intitulent REQUISITION BUDGETAIRE, REQUISITION SPONTANEE, LETTRE DE DEMANDE D'ACHAT,...

2.2.1.2.2. PLANIFICATION TACTIQUE DES BESOINS

La planification tactique identifie les grandes activités qui sont nécessaires pour atteindre les objectifs stratégiques23(*).

La stratégie est à la fois pensée et prévisionnelle, à l `opposé da la tactique qui consiste à s'adapter sur le terrain pendant les opérations24(*).

Pour le Général BEAUFRE : « La stratégie est l'art d'employer les forces pour atteindre les buts fixés par la politique »25(*).

Les Services Généraux, sur base du budget de l'exercice précisent les objectifs en vue d'établir le programme d'achats qui ont été déterminés, en tenant compte d'une part des besoins qui se font sentir pour le fonctionnement ou l'exploitation et d'autre part les besoins qui concernent l'investissement.

Ces besoins peuvent se présenter de la manière suivante :

-1° les besoins qui ont trait au fonctionnement de l'Appareil Administratif de la SINELAC ;

-2° les besoins pour entretenir les installations, les machines, les bâtiments, les maisons, etc. ;

-3° les besoins pour l'exploitation de la SINELAC ;

- 4° les besoins pour l'acquisition de nouveaux matériels, équipements, appareils, outils, etc.

L'acquisition d'un bien ou d'un service arrive à satisfaire certains besoins des utilisateurs ou demandeurs. Les Services Généraux organisent des réunions de concertation avec les utilisateurs pour évaluer les besoins exacts et sur base de ces réunions, ils fixent les priorités en prenant en considération les détails qui ont été déterminés dans le budget de l'exercice.

Lors de la planification tactique des besoins, les Services Généraux proposent parfois la substitution pour éviter le blocage de l'exploitation.

Un budget doit être un guide, et n'entraîner ni sclérose ni liberté exagérée26(*).

Pour le cas de carburant qui est un produit stratégique, en 1994, la SINELAC avait besoin de 20.000 litres soit 20m3 pour son exploitation dont 15 m3 d'essence et 5m3 de gasoil. Dans la pratique, nous avons constaté que la SINELAC avait consommé en 1994, 15.555,90 litres d'essence, soit 15,5559m3 et 5.676 litres de gasoil, soit 5.676m3.

Tableau n° 10 : Besoins et consommation des produits stratégiques en 1994

PRODUIT

BESOIN

CONSOMMATION

ECARTS

Quantité prévue en 1994

Dépense prévue en 1994

Quantité consommée en 1994

Dépens effectuée en 1994

Ecart en quantité

Ecart en valeur (DTS)

Ecart en %

ESSENCE

15.000 L

15 m3

9.000 DTS

15.555,90 L

15.5559 m3

9333,54 DTS

555,92 L

0,5559 m3

333,54

DTS

3,7

GASOIL

5.000L

5 m3

3.000 DTS

5.676 L

5,676 m3

3.405 DTS

676 L

0, 676 m3

405 DTS

13,5

TOTAL

20.000 L

20 m3

12.000 DTS

21.231,9 L

21, 2319 m3

12.738,54

DTS

1231,9 L

1,2319 m3

738,54

DTS

6,15

Source : conçu par nous même.

Le besoin concernant ce produit stratégique, l'étude n'avait pas pris en considération les imprévus.

En 1994, la SINELAC avait eu des instructions du Conseil d'Administration pour que H

2.2.1.2.3. PRECISION DE BESOINS ET VERIFICATION DE SON UTILITE

LES Services Généraux arrivent à constater que dans une entité ou centre d'activité, certains services ou certaines équipes expriment le même besoin. Lors de la réunion de concertation, les Services Généraux demandent avec précision la manière dont le besoin se présente en vue de dresser le rapport au Comité de Direction.

La précision de besoin a pour but d'éviter le double emploi. Parfois, une même équipe ou un service exprime un besoin deux fois dans un exercice par mégarde, dans ce cas les Services Généraux font un remarque écrite pour annuler le second besoin formulé par mégarde.

Les Services et Equipes doivent justifier l'utilité de besoin en tenant compte du budget de l'exercice. Lorsque les Services Généraux constatent que l'utilité de besoin ne cadre pas avec l'objectif fixé, ils demandent au client interne de préciser l'utilité du besoin.

Si le client n'arrive pas à justifier correctement l'utilité du besoin, les Services Généraux procèdent à son annulation. Après, la précision de besoin et la vérification de son utilité, les Services Généraux peuvent entamer le processus qui consiste à faire l `évaluation et la sélection des fournisseurs.

2.2.2. EVALUATION ET SELECTION DES FOURNISSEURS

Pour sélectionner les fournisseurs d'une façon plus efficace, il y a lieu de faire appel aux notions de marketing fournisseurs, de marketing achats, de politique d'achat qui consistent à affronter les marchés fournisseurs que les Manager appellent parfois les marchés amont.

Il convient d'arrêter une stratégie d'approvisionnement pour aboutir à la conquête des marchés amont.

« La stratégie d'approvisionnement découle de la politique générale de l'entreprise et de sa stratégie commerciale »27(*).

Dans ce contexte, le Responsable des approvisionnements est considéré comme un Manager sur les marchés fournisseurs (marchés amont) et il doit être en mesure de préparer un contre-stratégie pour satisfaire les besoins des utilisateurs de son organisation.

2.2.2.1. LE MARKETING ET LES ACHATS

A la SINELAC, le produit qui est proposé par l'utilisateur doit être avant l'achat ou la passation de commande.

Les Services Généraux doivent savoir si le produit demandé peut satisfaire l'utilisateur, si c'est un produit nouvellement lancé sur le marché et qui n'est pas bien connu. Dans ce cas, la SINELAC ne saura pas le maintenir pour son utilisation parce que le produit doit être connu et fiable.

Le prix attire l'attention des Services Généraux, le nouveau fournisseur baisse souvent le prix pour vendre facilement son produit.

Le prix peut varier avec les quantités. Lorsqu'on commande une petite quantité le prix unitaire peut augmenter. Au contraire, lorsqu'il s'agit d'une grande quantité,le prix unitaire peut connaître une diminution ; dans ce cas, il s'agit de la remise sur quantité.

Le prix unitaire augmente également lorsque le produit est beaucoup demandé sur le marché.

La SINELAC s'arrange pour que le prix ne soit pas chargé de contribution sur chiffre d'affaires (C.C.A.) parce qu'elle est exemptée de toutes taxes conformément aux articles 8 et 10 de la convention portant création de la SINELAC et à l'article 22 de la convention sur les privilèges et immunités de la CEPGL et ses organismes spécialisés.

Le produit qui a un prix unitaire exorbitant peut être commandé ou acheté si le fournisseur qui l'offre n'a pas beaucoup de concurrents. Le produit qui coûte moins cher ne donne pas tellement de garantie. Au cours d'un exercice, les Services Généraux avaient opter pour acheter des tondeuses mécaniques fabriquées en Allemagne, mais le Comité de Direction estimait acheter celles qui étaient fabriquées en Chine parce qu'elles coûtaient moins cher mais après un mois elles étaient déclassées.

La distribution du produit doit être rapide, pour le produit importé, la SINELAC souhaite qu'il soit expédié par avion.

Les délais de livraison du produit influencent la SINELAC pour retenir le fournisseur. La SINELAC propose aux fournisseurs d'utiliser les transitaires efficaces pour l'expédition rapide des produits ; elle demande aux fournisseurs d'expédier la commande à un endroit précis tels que BUKAVU, BUJUMBURA ou KIGALI.

LA SINELAC se préoccupe beaucoup des actions publicitaires et promotionnelles des fournisseurs. Les nouvelles marques posent de temps à autre de problèmes au niveau des utilisateurs ; pour cette raison, elle fait attention lors de la sélection des fournisseurs pour qu'elle ne puise pas tomber sur un fournisseur qui est en train de faire la promotion d'un nouveau produit qu'elle ne connaît pas très bien.

G.W. DICKSON a fait une étude empirique sur les critères auprès de 273 responsables d'achat aux USA, dont le but était de déterminer les facteurs leur permettant de choisir leurs fournisseurs et de les comparer entre eux28(*).

Nous proposons la liste ci-dessous que nous avons travaillé pour les critères d'évaluation d'un fournisseur à la SINELAC.

Tableau n° 11 : Liste des critères d'évaluation d'un fournisseur

CRITERES

%

1.

2.

3.

4.

5.

6.

7.

8.

9.

10.

11.

12.

Qualité de fournisseur

Livraison ( respect des dates de livraison)

Performance passée (respect de la qualité et de la quantité)

Garanties

Capacité de production

Prix (prix d'achat, les conditions de paiement)

Capacité technique

Capacité financière

Système de communication

Réputation

Capacité managériale

Suivi du dossier client

10,817

10,539

9,240

8,777

8,561

8,499

7,850

7,757

7,479

7,448

6,848

6,185

 
 

100

Source : conçu par nous même.

Nous avons quantifié les valeurs de ces critères en considérant leurs moyennes.

Les critères qui peuvent intéresser la SINELAC ont été repris sur la liste précitée.

Lorsqu'on fait la comparaison entre les différents fournisseurs, c'est le fournisseur qui obtient le pourcentage élevé qui doit être retenu. Il ne suffit pas de retenir le fournisseur, les Services Généraux qui assurent les achats à la SINELAC se substituent à ses fournisseurs pour qu'ils puissent être en mesure de faire la contre-stratégie en vue de satisfaire les utilisateurs. Tel que le montre si bien la figure n°1, les Services Généraux assurent la communication entre la SINELAC et son environnement. A l'intérieur de la SINELAC, ils précisent des besoins, participent aux décisions d'achat. A l'extérieur, les Services Généraux gèrent le système d'informations sur les fournisseurs, dirigent le système d'évaluation et de sélection, les négociations qui aboutissent à des engagements fermes.

MARCHE FOURNISSEUR

Figure n° 01 : influences internes à la SINELAC

ENTREPRENEURS PRODUCTEURS VENDEURS

INFLUENCES EXTERNES

SERVICES

GENERAUX

(ACHETEURS)

INFLUENCES INTERNES

SINELAC

DIRECTION ADMINISTRATIVE DIRECTION TECHNIQUE

ET FINANCIERE

DIRECTION GENERALE

Source : conçu par nous même.

Pour qu'il y ait évaluation et sélection des fournisseurs,les Services Généraux procèdent aux appels d'offres.

La politique d'achat autrement dit politique fournisseurs est très importante pour la sélection des fournisseurs.

2.2.2.2. POLITIQUE D'ACHAT

Pour réaliser la politique d'achat nous devons tenir compte de :

-stratégie- produits ;

-stratégies-sources ;

-stratégie-prix ;

-stratégie-communication.

1. Stratégie-produits : Conformément à cette stratégie, les produits à sélectionner chez les fournisseurs doivent être disponibles, dans le cas échéant, il y a lieu de considérer les produits de substitution qui se trouvent chez le fournisseur.

2. Stratégie-sources :

Il est possible dans ce cas de considérer les besoins exprimés précédemment, ceux qui se font sentir pour la première fois et les besoins qui sont susceptibles de se faire sentir dans un avenir proche.

En accord avec le Comité de Direction,les Services Généraux orientent la stratégie-sources vers la politique fournisseurs qui peut convenir.

Dans cette condition, on effectue le choix entre la politique de répartition.

2.1. Politique d'exclusivité

Les Services Généraux retiennent, un seul fournisseur, un type de produits, il s'agit de mono-source.

Pour le problème qui concerne le Génie Civil (lot 1), la SINELAC contacte l'entreprise COGEFAR qui se trouve à MILAN-ITALIE.

Pour le problème de vannes et conduite forcée (lot 2), elle préfère traiter avec l'entreprise SALVATORE TRIFONE & FIGLI qui se trouve à MAGENTA- ITALIE.

En ce qui concerne le problème des turbines (lot 3), la SINELAC prend contact avec l'entreprise MEYRPIC qui est implantée à GRENOBLE-FRANCE.

S'il y a panne au niveau des alternateurs (lot 4), la SINELAC demande dans un premier temps à l'entreprise ANSALDO qui est située à GENES- ITALIE.

Pour le problème d'équipements électriques internes ( lot 5A), la SINELAC s'adresse à l'entreprise MARELLI ( ABB SAE SADELMI SpA) installée à MILAN - ITALIE.

Pour le problème qui se pose au niveau d'équipements électriques externes (lot 5B) la SINELAC se dirige vers l'entreprise ABAY dont le siège est à BRUXELLES (BELGIQUE).

Les entreprises précitées sont également appelées attributaires à la SINELAC. Ces attributaires maîtrisent convenablement leur domaine.

La SINELAC aborde également la politique de répartition.

2.2 La politique de répartition

La politique de répartition consiste à diversifier les sources d'approvisionnement pour obtenir des prix plus justes.

Lorsqu'il y a plusieurs sources d'approvisionnement, il y a lieu de trouver facilement la quantité et la qualité demandée pour les utilisateurs. Le fournisseur unique peut provoquer une plus grande inertie ou lourdeur dans la gestion des approvisionnements.

La politique de répartition est flexible, elle laisse une grande liberté pour sélectionner les fournisseurs.

3. Stratégie-prix

Les Services Généraux cherchent à acheter les produits aux prix pratiqués sur le marché. L es prix sont composés pour sélectionner les fournisseurs.

Pour le même produit, les prix peuvent être différents chez différents fournisseurs.

La conjoncture influence considérablement sur le prix, il y a certains fournisseurs qui pratiquent le dumping pour vendre plus à l'étranger.

« DUMPING : pratiques qui tendent à ce que les marchandises puissent être offertes sur des marchés étrangers, soit à un prix inférieur à celui qu'est pratiqué sur le marché national,soit à un prix inférieur à leur coût de production »29(*).

« DUMPING : pratique commerciale qui consiste à vendre une marchandise sur un marché étranger à un prix inférieur à celui pratiqué sur le marché intérieur »30(*).

Les conditions financières pratiquées par les fournisseurs jouent également sur les prix.

Comme le bon achat consiste à mettre en couverture plusieurs fournisseurs en vue de sélectionner le meilleur selon de critères prédéterminés, il y a lieu de comparer également les pris et les quantités offerts par les différents fournisseurs.

A la SINELAC, les Services Généraux dressent les tableaux de comparaison.

Tableau n° 12

COMPARAISON DES PRIX ET QUANTITES

PRIX EXPRIMES EN DTS

PRODUITS

FOURNISSEUR J

FOURNISSEUR K

FOURNISSEUR L

OBSERVATIONS

 
 

Q.D.

Q.O.

P.U.

P.T.

Q.D.

Q.O.

P.U.

P.T.

Q.D.

Q.O.

P.U.

P.T.

PRODUIT 1

600

300

9

2700

600

600

9

5400

600

600

12

7200

Pour le produit 1, le fournisseur K est sélectionné

 
 

PRODUIT 2

30

30

100

3000

30

20

120

2400

30

10

105

1050

Pour le produit 2, le fournisseur J est sélectionné

 
 

PRODUIT 3

15

15

200

3000

15

15

190

2850

15

15

210

3150

Pour le produit 3, le fournisseur K est sélectionné

 
 

PRODUIT 4

50

40

70

2800

50

20

70

1400

50

50

45

2250

Pour le produit 4, le fournisseur L est sélectionné

 
 

PRODUIT 5

100

100

8

800

100

100

5,5

550

100

1000

9,5

9500

Pour le produit 5, le fournisseur K est sélectionné

 
 

PRODUIT 6

1600

1600

3,5

5600

1600

1600

3,8

6080

1600

1600

3,2

51200

Pour le produit 6, le fournisseur L est sélectionné

 
 

PRODUIT 7

80

80

50

4000

80

80

70

5600

80

80

40

3200

Pour le produit 7, le fournisseur L est sélectionné

 
 

PRODUIT 8

5

5

400

2000

5

5

400

2000

5

5

400

2000

Pour le produit 8, le fournisseur J est sélectionné

 
 

PRODUIT 9

10

10

800

8000

10

10

750

7500

10

10

900

9000

Pour le produit 9, le fournisseur K est sélectionné

 
 

PRODUIT 10

45

20

24

500

45

45

30

1350

45

45

27

1215

Pour le produit 10, le fournisseur J est sélectionné

 
 

PRODUIT 11

10

10

65

650

10

10

72

720

10

10

68

680

Pour le produit 11, le fournisseur J est sélectionné

 
 

PRODUIT 12

70

70

35

2450

70

70

30

2100

70

50

35

1750

Pour le produit 12, le fournisseur K est sélectionné

 
 

PRODUIT 13

200

200

1,5

300

200

200

2

400

200

200

1,8

360

Pour le produit 13, le fournisseur J est sélectionné

 
 

PRODUIT 14

1

1

466

466

1

1

480

480

1

1

500

500

Pour le produit 14, le fournisseur J est sélectionné

 
 

Source : conçu par nous même. Q.D : QUANTITE DEMANDE PAR L'UTILISATEUR

Q.O. : QUANTITE OFFERTE PAR LE FOURNISSEUR

P.U. : PRIX UNITAIRE

P.T. : PRIX TOTAL

Lorsque l'on procède à la sélection des fournisseurs suivant le tableau comparatif des prix et quantités, les Services Généraux tiennent compte de la disponibilité de produit qui se trouve chez les fournisseurs et les prix qui sont pratiqués sur le marché fournisseur.

4. Stratégie-communication

Les Services Généraux qui s'occupent des achats à la SINELAC n'attendent pas que les fournisseurs puissent venir à la SINELAC.

Pour obtenir les résultats escomptés les Services Généraux lancent les demandes d'offres auprès des fournisseurs en s'appuyant sur les actions publicitaires, promotionnelles et informatives.

Pour que la politique d'achat ou la politique fournisseur soit efficace, elle doit s'inscrire dans un « purchasing mix ».

Après avoir sélectionné les fournisseurs les Services Généraux peuvent procéder à la passation de la commande.

2.2.3. PASSATION DE LA COMMANDE ET SUIVI

2.2.3.1. PASSATION DE LA COMMANDE

La passation de la commande s'effectue lorsque le fournisseur réunit toutes les conditions qui peuvent lui permettre de vendre un produit donné.

A la SINELAC, la commande est faite en remplissant une série de formulaires par les Services Généraux, en faveur d'un fournisseur local pour un ou plusieurs produit en précisant les quantités, les prix et le délai de livraison, si c'est possible.

Le bon de commande est établi en cinq exemplaires à la SINELAC :

-l'original du bon de commande et le deuxième exemplaire sont destinés au bénéficiaire ; toutes fois, il doit joindre l'original du bon de commande à la facture ;

-le troisième exemplaire est remis au Département des Finances ;

-le quatrième exemplaire est gardé aux Services Généraux ;

-le cinquième exemplaire est la souche qui reste dans le carnet.

La commande peut également se présenter comme une lettre par laquelle les Services Généraux s'expriment pour commander un ou plusieurs produits chez un fournisseur étranger sélectionné au préalable.

Le bon de commande et la lettre de commande doivent être rédigés avec beaucoup de soin et une grande attention parce qu'ils constituent, après acceptation par les fournisseurs, les contrats qui lient les parties.

Le bon de commande a la valeur d'un contrat qui lie les deux parties. Elle doit exprimer clairement les intentions du client et du fournisseur.

Le bon de commande est déposé chez le fournisseur pour qu`il prépare les articles, fournitures ou produits qui sont repris sur le bon de commande.

Pour le fournisseur étranger et lointain, la SINELAC envoie la commande par courrier, mais pour éviter le retard, elle préfère envoyer la commande par télécopie.

Les conditions générales d'achat précisent les termes généraux du contrat liant le client et le fournisseur

Dans ce cas, un exemplaire de bon de commande sert au fournisseur comme accusé de réception, ce qui signifie que les conditions générales d'achat de la SINELAC sont acceptées, ce n'est qu'à ce moment-là qu'il est précisé que le contrat est véritablement signé.

Le SINELAC évite souvent de passer une commande par téléphone.

2.2.3.2. MARCHES ET COMMANDES OUVERTES

Les marchés et commandes ouvertes ne sont pas appliquées à la SINELAC.

La commande ouverte est celle qui porte sur plusieurs articles, fournitures et produits pour lesquelles le fournisseur est obligé de respecter certaines conditions (prix en particulier). L'acheteur de son côté fait l'estimation des quantités approvisionnées et des désignations précises, périodiques ou non dans ce cadre il y aura des liaisons directes établies entre utilisateurs et fournisseurs.

Le service d'achat ne peut intervenir qu'en cas de litiges. A ce moment l'acheteur ne traite qu'avec les fournisseurs qui sont capables de respecter toutes les conditions exigées.

Si c'est possible, la SINELAC peut appliquer la commande ouverte avec les articles, fournitures et produits tels que : HUILE DIELECTRIQUE POUR TRANSFOS DE PUISSANCE (DIEKAN 1.500 P.) ; HUILE BAKOLA 68 ; FINASOL ; HYPOCHLORITE DE CALCIUM ; SILICAGEL ; LUBRIFIANT...

2.2.3.3. SUIVI DE LA COMMANDE

La SINELAC, même si le fournisseur n'a pas renvoyé l'accusé de réception de la commande, exige une réponse pour justifier l'accord du fournisseur.

Lorsque le fournisseur ne répond pas vite, les Services Généraux relancent la commande. Ce n'est qu'au moment où le fournisseur répond favorablement que la SINELAC peut juger que la commande est acceptée par celui-ci.

Il n'est rentable et préférable d'effectuer le suivi que pour les commandes importantes en quantité ainsi qu'en valeur, parce que la procédure de suivi entraîne des frais.

Lors du suivi de la commande, les Services Généraux conservent les traces écrites pour tous les contacts pris avec le fournisseur.

En ce qui concerne la relance de la commande, les Services Généraux ne fixent pas la date de relance appropriée pour une commande mais ils font le jugement et l'appréciation sur la nature de la commande.

L'informatique est un outil efficace qui permet de relancer automatiquement une commande.

C'est pour cette raison également que nous recommandons à la SINELAC de procéder à l'informatisation des achats.

Il arrive également qu'une commande soit modifiée, pour cette raison la SINELAC informe le fournisseur en lançant une nouvelle commande qui annule et remplace la précédente.

2.2.4. RECEPTION DE LA COMMANDE

La réception des biens commandés est organisée par les Services Généraux. Au niveau local, lorsqu'on dépose le bon de commande pour les fournitures de bureau ou articles divers à

Après la réception de bon de commande, le fournisseur prépare les fournitures et les articles commandés, ensuite il établit un bordereau d'expédition ou un bon de livraison ; il peut également procéder à deux ou trois livraisons, cela dépend de la quantité commandée.

Au niveau international et pour les fournisseurs lointains, il y a lieu de recevoir au préalable des avis d'arrivée en provenance des transitaires, des magasins généraux, les copies des lettres de transport aérien.

Lorsque le matériel arrive par exemple à l'aéroport de Bujumbura, de Kigali ou de Kavumu, les Services Généraux établissent une attestation d'exonération sur base de l'avis d'arrivée, lettre de transport aérien,... pour faciliter le passage frontalier et l'entrée de ce matériel en République du Zaïre.

Si les frais de transport de matériel n'étaient pas payés à la commande, le transitaire étranger qui a supporté ces frais va demander à son correspondant d'exiger le paiement des frais de transport avant que la SINELAC puisse récupérer le matériel.

Les Services Généraux organisent également le transport de matériel à partir de l'aéroport jusqu'à la SINELAC.

Pour le matériel qui nécessite l'urgence, le Chef des Services Généraux prend contact avec la Direction Régionale de l'Office d' Accises et de Douanes (OFIDA) pour l'établissement d'une demande d'enlèvement d'urgence.

L'Office Zaïrois de Contrôle (OZAC) procède à la vérification qualitative et quantitative.

Les Services Généraux vérifient également la conformité des documents avec le matériel expédié et ils font entrer le matériel au magasin du siège..

Après, ils établissent le bon de sortie et un bordereau d'expédition pour envoyer le matériel chez l'utilisateur qui doit à son tour aussi contrôler la quantité et la qualité.

L'utilisateur accuse réception sur le bordereau d'expédition pour le renvoyer ensuite aux Services Généraux.

Au cas où il n'y a rien à signaler, l'utilisateur ne met pas des annotations sur le bordereau d'expédition.

Nous conseillons à la SINELAC l'utilisation des bons de réception qui précisent l'identité du fournisseur, le numéro de la commande, la quantité reçue, la quantité éventuellement rejetée (abîmée dans le transport).

2.2.5. VERIFICATION DE LA FACTURE ET REGLEMENT

Nous avons constaté qu'à la SINELAC, il y a des fournisseurs locaux qui ne demandent pas souvent d'acompte. Par contre, les fournisseurs étrangers demandent 100 % de la valeur de la commande à la commande.

2.2.5.1. FOURNISSEURS LOCAUX

En ce qui concerne la facture fournisseur local, les Services Généraux observent dans un premier temps si le bon de commande est annexé à la facture, en deuxième lieu, ils examinent si le bon d'entrée était établi pour les fournitures, articles, produits repris sur la facture.

Il y a également des achats qui se font sur base des bons provisoires à justifier. Cette procédure est enclenchée lorsque les fournisseurs ne sont pas bien connus au préalable, lorsque l'urgence s'impose et il s'agit des achats groupés.

Les Services Généraux confient une provision à un technicien ou à un administratif qui achète les fournitures, articles, produits, matériel, etc. précis, ensuite les Services Généraux vérifient si la facture est conforme aux fournitures, articles, produits, matériels achetés.

La provision doit être justifié en principe dans les 48 heures qui suivent le retrait des fonds à la caisse ou à la banque. Ce principe est à revoir parce que lorsque l'acheteur est en mission officielle le délai précité n'est pas respecté.

2.2.5.2. FOURNISSEURS ETRANGERS

Lorsque les fournisseurs demandent 100 % à la commande, les Services Généraux s'arrangent pou initier les règlements sur base des offres ou des factures pro forma qui permettent à la comptabilité de débiter le compte « FOURNISSEURS ACOMPTE SUR COMMANDES » et créditer un des comptes financiers.

Les fournisseurs font accompagner les factures définitives avec les commandes lors des expéditions.

D'autres fournisseurs préfèrent envoyer également les factures définitives après la réception des commandes même si les factures avaient accompagné les commandes.

Les Services Généraux établissent les demandes de paiement de régularisation pour que le Service de comptabilité puisse créditer le compte « FOURNISSEURS ACOMPTE SUR COMMANDES » et débiter un des comptes concernés d'immobilisation, de stocks, de charges et pertes diverses (comptes de la classe 6).

2.2.5.3. CAS DE DEMANDE DE PAIEMENT PERMANENTE

C'est un principe qui consiste à regrouper les fonds en une seule demande de paiement,les dépenses d'une même nature pendant une année. Chaque mois l'acheteur désigné sur la demande de paiement permanente est obligé de prélever un montant bien déterminé à l'avance qu'il doit justifier après un mois.

Le montant global doit être initialement prévu au budget de l'exercice. Dans ce cas la justification de fonds se fait après pour renouveler la provision qui va permettre à l'acheteur d'effectuer les achats et les dépenses pour le mois prochain.

Il est souhaitable de mettre sur pied l'informatisation des achats pour qu'il y ait l'efficience dans la gestion des approvisionnements.

2.2.5.4. UTILISATION DES BIENS

Les Services Généraux doivent se rendre compte de l'utilisation des fournitures,articles, produits, matériel expédiés auprès des utilisateurs.

Le Magasinier de la Centrale RUZIZI II informe chaque mois le Chefs des Services Généraux pour qu'il puisse suivre l'utilisation des pièces de rechange et des produits d'entretien.

2.3. LES FONDS DE ROULEMENT

Le fonds de roulement peut être défini comme étant égal aux valeurs circulantes diminuées des engagements à court terme (dettes à court terme).

Pour financer ses opérations, toute entreprise a besoin de fonds de roulement. Le fonds de roulement peut augmenter lorsqu'il y a une augmentation des ventes ou du chiffre d'affaires, cette augmentation se fait au niveau des recettes qui doivent être supérieures par rapports aux dépenses engagées.

Dans notre cas, nous devons faire savoir que la production que la SINELAC réalise ne peut pas être stockée.

L'énergie électrique ne doit pas être stockée en vue d'être vendue après une période donnée. Les stocks de la SINELAC ne peuvent pas être transformés en actif liquide.

2.3.1. ROTATION DU FONDS DE ROULEMENT DE LA SINELAC

Pour avoir une rotation du fonds de roulement, il y a lieu de connaître le chiffre d'affaires annuel ou les ventes nettes annuelles ainsi que le fonds de roulement de l'exercice.

La rotation de fonds de roulement s'obtient en divisant le chiffre d'affaires annuel ou le montant annuel des ventes nettes par le fonds de roulement d'exercice.

Ventes nettes annuelles = Rotation du fonds de roulement net

Fonds de roulement de l'exercice

2.3.2. CALCUL DE ROTATION DE FONDS DE ROULEMENT NET DE LA SINELAC POUR EXERCICES 1992, 1993,1994

Le tableau ci-dessous démontre que les fonds de roulement nets de la SINELAC pour exercices 1992, 1993 1994 sont négatifs, ce qui le témoigne d'une structure financière déséquilibrée.

Tableau n° 13 : Rotation des fonds de roulement

ANNEES

CHIFFRE D'AFFAIRES

FONDS DE ROULEMENT

ROTATION DE FONDS DE ROULEMENT NET

1992

6.109.019,07

- 2.386.262,26

- 2,56

1993

9.779.054,94

- 6.933.855,57

- 1,41

1994

7.654.192,56

-13.034.491,15

- 0,58

Nous constatons que les fonds de roulement de trois exercices successifs ne sont pas excédentaires. La SINELAC est insolvable pour ces trois exercices. Elle doit faire attention parce qu'elle ouvre la voie à la faillite.

Selon les statistiques industrielles, les taux de rotation typiques sont de l'ordre de 4 à 6 fois par an31(*).

2.4. RISQUE D'EXPLOITATION

Une mauvaise gestion financière peut se répercuter sur la gestion des approvisionnements qui est un risque au niveau d'exploitation.

2.4.1. RISQUE AU NIVEAU DES INPUTS ET OUPUTS

L'énergie électrique ne demande pas la combinaison des matières premières pour qu'elle soit produite. En d'autres termes, on n'achète pas des matières premières en vue d'obtenir l'énergie électrique.

Par contre, pour qu'il y ait une bonne production, les machines doivent être bien entretenues. Pour que l'entretien puisse se faire convenablement, la SINELA doit acheter les pièces de rechange et les produits d'entretien d'une part et d'autre part le personnel doit être soigné et rémunéré.

Le fonds de roulement nous démontre que la SINELAC n'est pas capable e financer correctement ses opérations. Le risque d'exploitation réside au niveau des inputs qui peuvent provoquer la chute de la production.

Il y a lieu de noter qu'au moment où la SINELAC ne sera plus à la hauteur de remplacer les pièces vétustes qui peuvent mettre hors usage les machines qui produisent l'énergie électrique, cette société va connaître un blocage sans précédent et dans ce cas, il n'y aura plus des outputs qui vont générer les recettes.

Comme les machines tournent encore, il y a lieu de prendre des précautions pour que la gestion financière de cette entreprise soit bonne.

CHAPITRE III : ANALYSE ECONOMIQUE ET FINANCIERE DU BILAN SUIVANT PRINCIPES DE LA LIQUIDITE

3.1. LE BILAN FINANCIER CONDENSE

La structure du bilan financier condensé pour apprécier la solvabilité de l'entreprise au terme d'une année doit se présenter de la manière suivante 32(*):

Figure n° 02 : Structure du bilan financier

ACTIF PASSIF

ACTIF CIRCULANT

CAPITAUX PERMANENTS

CAPITAUX PROPRES

 
 

DETTES A LONG ET À MOYEN TERMES

(PLUS D'UN AN)

STOCKS

DETTES À COURT TERME

(A MOINS D'UN AN)

VALEURS REALISABLES A COURT

TERME ET DISPONIBLES

Source : Méthodes de gestion.

Pour obtenir cette structure, des reclassements et des retraitements des postes et des rubriques du bilan comptables sont indispensables.

L'analyse économique et financière ne sera effectuée convenablement que lorsque le bilan comptable va subir les retraitements qui vont permettre d'obtenir le bilan financier condensé.

3.1.1. CALCUL DES MASSES DES BILANS DE LA SINELAC POUR LES EXERCICES 1992, 1993 ET 1994

BILAN FINANCIERS DE LA SINELAC

CALCUL DES MASSES DES BILANS

VALEURS EXPRIMEES EN DTS

MASSES DE L'ACTIF

ANNEE

 

 

 

1992

1993

1994

ACTIF IMMOBILISE NET

 
 

 

 

 

*VALEUR NETTE DU BILAN

 

69992360,08

64680108,2

61557111,1

Frais de premier établissement (actif fictif)

846390,52

235689,69

446936,96

Frais d'études (actif fictif)

 
 

840673,88

274273,07

0

Intérêts et commissions sur emprunts à long terme

4021122,05

1340374,04

0

Stock outil

 
 
 

0

0

0

 

 
 
 

64284173,63

62829771,4

61110174,14

 

 
 
 

 

 

 

STOCKS

 
 
 

 

 

 

*VALEUR AU BILAN

 
 

840381,11

837494,94

803143,76

Stock outil

 
 
 

0

0

0

 

 
 
 

840381,11

837494,94

803143,76

 

 
 
 

 

 

 

VALEURS EALISABLES A COURT TERME

 

 

 

Créances (nettes)

 
 

7957770,06

11359585,68

16706976,99

Comptes de régularisation de l'actif

 

13163,61

7921,62

374,11

Disponibilités

 
 

2468369,06

721239,81

111494,92

 

 

 

 

10439302,73

12088747,11

16818846,02

MASSES DU PASSIF

ANNEE

 

 

 

 

 

 

CAPITAUX PROPRES

 
 

 

 

 

Total du bilan

 
 

12000000

12000000

12000000

Résultats des exercices antérieurs (bénéfices)

 

 

 

Résultats des exercices antérieurs (pertes)

20596813,97

27242795,92

31368506,56

Résultat de l'exercice (bénéfice)

 

 

 

 

Résultat de l'exercice (perte)

 

6645981,95

4125710,64

4627613,94

Frais de premier établissement (actif fictif)

846390,52

235689,69

446936,96

Frais d'études (actif fictif)

 
 

840673,88

274273,07

0

Intérêts et commissions sur emprunts à long terme

4021122,05

1340374,04

0

Subventions

 
 
 

-11803708,64

-12412714,75

-15954643,45

 

 
 
 

 

 

 

EMPRUNTS ET DETTES A LONG TERME

 

 

 

*VALEUR AU BILAN

 
 

73701620,01

68308630,58

64030326,44

 

 
 
 

73701620,01

68308630,58

64030326,44

 

 
 
 

 

 

 

DETTES A COURT TERME

 

 

 

 

*VALEUR AU BILAN

 
 

13665946,1

19860097,62

30656480,93

RESULTAT A DISTRIBUER

 

0

0

0

 

 

 

 

136654946,1

19860097,62

30656480,93

- L'actif immobilisé net :

Cette masse représente des valeurs immobilisées nettes du bilans comptable mais diminuées des frais d'établissement (actif fictif) et des valeurs à moins d'un an et augmentées éventuellement d'une partie des stocks considérés comme des immobilisations (STOCK OUTIL).

-«  les capitaux propres

Cette masse représentez le montant des capitaux du bilan comptable majoré des provisions pour risques et charges sans objet réel (c »est ce que l'on appelle des réserves occultes) et réduits des résultats à distribuer et des actifs fictifs »33(*).

Nous avons considéré les frais de premier établissement, les frais d'études, les intérêts et commissions sur emprunts à long terme comme les actifs fictifs.

Malgré l'amortissement des frais d'établissement (actif fictif) dans le bilan comptable, sa valeur nette était totalement diminuée lors de calcul des masses du bilan financier34(*).

Dans le même ordre d'idées, nous présumons que les actifs fictifs sont imaginaires, n'ont rien de réel, ils n'existent au bilan comptable que par convention et ils sont amortis de la même façon.

Lorsque les Gestionnaires Financiers font les retraitements du bilan comptable, ils ne doivent pas tenir compte des actifs fictifs, c'est pour cette raison qu'ils sont totalement diminués.

3.2 PRESENTATION  DES BILANS FINANCIERS CONDENSES D'EXERCICES CONSECUTIFS 1992,1993 ET 1994.

Les bilans d'exercices consécutifs en valeurs absolues et en pourcentage nous aideront d'étudier l'évolution de la SINELAC.

3.2.1. PRESENTATION DES BILANS FINANCIERS CONDENSES EN VALEURS ABSOLUES DES ANNEES 1992,1993 ET 1994.

ACTIF

 

ANNEE

ANNEE

ANNEE

EVOLUTION

EVOLUTION

 

 

1992

1993

1994

1992- 1993

1993-1994

ACTIF IMMOBILISE NET

64284173,6

62829771,4

611100174

-1454402,23

-1719597,26

 

 

 

 

 

 

 

STOCKS

 

840381,11

837494,94

803143,76

- 2886,17

- 4354,18

 

 

 

 

 

 

 

VALEURS REALISABLES

 

 

 

 

 

A COURT TERME ET

10439302,7

12088747,1

16818846

1649444,38

4730098,91

DISPONIBLES

 

 

 

 

 

 

 

75563857,5

75756013,5

78732163,9

192155,98

2976150,47

PASSIF

 

ANNEE

ANNEE

ANNEE

EVOLUTION

EVOLUTION

 

 

1992

1993

1994

1992-1993

1993-1994

CAPITAUX PROPRES

-11803708,6

-12512714,8

-15954643,5

- 609006,11

- 3541928,7

DETTES A LONG ET

 

 

 

 

 

MOYEN TERMES

73701620

68308630,6

64030326,4

- 5392989,43

- 4278304,14

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DETTES A COURT TERME

13665946,1

19860097,6

30656480,9

6194151,52

10796383,3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

75563857,5

75756013,5

78732163,9

192155,98

2976150,47

3.2.2. PRESENTATION DES BILANS FINANCIERS CONDENSES EN POURCENTAGES

ACTIF

 

ANNEE

ANNEE

ANNEE

EVOLUTION

EVOLUTION

 

 

1992

1993

1994

19 921 993

19 931 994

ACTIF IMMOBILISE NET

85,07%

82,94%

77,62%

- 2,26%

- 2,74%

 

 

 
 
 
 
 

STOCKS

 

1,11%

1,11%

1,02%

- 0,34%

- 4,10%

 

 

 
 
 
 
 

VALEURS REALISABLES

 
 
 
 
 

A COURT TERME ET

13,82%

15,96%

21,36%

15,80%

39,13%

DISPONIBLES

 
 
 
 
 

 

 

100%

100%

100%

 
 

PASSIF

 

ANNEE

ANNEE

ANNEE

EVOLUTION

EVOLUTION

 

 

1992

1993

1994

19 921 993

19 931 994

CAPITAUX PROPRES

- 15,62%

- 16,39%

- 20,26%

5,16%

28,53%

DETTES A LONG ET

 
 
 
 
 

MOYEN TERMES

97,54%

90,17%

81,33%

- 7,32%

- 6,26%

 

 
 
 
 
 
 

 

 

 
 
 
 
 

DETTES A COURT TERME

18,09%

26,22%

38,94%

45,33%

54,36%

 

 

 
 
 
 
 

 

 

100%

100%

100%

 
 

3.2.3. LA STRUCTURE DES BILANS FINANCIERS D'UNE ACTIVITE DONNEE

Lorsqu'une entreprise est prospère, la structure des bilans financiers se présente de la manière suivante :

Tableau n° 17 :

ACTIF

%

PASSIF

%

ACTIF IMMOBILISE

STOCKS

DETTES REALISABLES A COURT TERME ET DISPONIBLES

(CREANCES ET DISPONIBLES)

30 à 50

20 à 30

CAPITAUX PROPRES

DETTES A LONG ET MOYEN TERME (DETTES FINANCIERES

DETTES A COURT TERME

(DETTES D'EXPLOITATION ET

DUVERSES)

60 à 80

20 à 10

20 à 10

100-100

100-100

Il y a lieu de faire visualiser des bilans financiers aux moyens de diagrammes à barres, de diagrammes circulaires, de graphiques triangulaires mais la visualisation des bilans au moyen de graphiques triangulaires se fait lorsqu'elle permet de représenter les données dépendantes de trois variables. Comme la SINELAC n'a plus de capitaux propres, cette étude ne nous permettra pas de faire une visualisation de graphiques triangulaires des bilans au niveau des passifs.

3.3. VISUALISATION DES BILANS

3.3.1. VISUALISATION DES BILANS DE LA SINELAC AU MOYEN DE GRAPHIQUES TRIANGULAIRES

Le graphique triangulaire permet de présenter des données dépendantes de trois variables35(*).

Si la santé de la SINELAC était bonne, les segments de droite (en rouge) devraient se rencontrer sur l'aire de tolérance que nous avons coloré.

3.4. L'ANALYSE DU BILAN

3.4.1. GENERALITES SUR LES RATIOS

L'analyse des ratios consiste à mesurer les situations financières ainsi que les changements qui interviennent dans ces situations. Un ratio indique le rapport entre deux termes.

Un ratio est un rapport combinant deux valeurs caractéristiques extraites des documents comptables d'une entreprise. Le ratio n'est significatif que s'il est comparé à ceux des exercices précédents ou à ceux des entreprises concurrentes36(*).

Les ratios permettent de faire l'analyse financière qui démontre la situation financière d'une entreprise qui peut être favorable ou défavorable.

3.4.2. LE RATIO DE FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS DE LA SINELAC

CAPITAUX PERMANENTS

ACTIF OMMOBILISE

La formule :

Ce ratio permet au gestionnaire financier ou aux experts de connaître la façon dont les investissements ont été financés.

Le chiffre à obtenir à l'issue de calcul doit être égal ou supérieur à 1.

1992 : 61.897.911.37 =0,96

64.284.173,63

1993 : 55.895.915,83 = 0,89

62.829.771,40

1994 : 48.075.682,99 = 0,79

61.110.174,14

La situation de la SINELAC n'est pas satisfaisante, elle ne semble pas non plus être en amélioration.

3.4.3. LE RATIO D'AUTONOMIE FINANCIERE

CAPITAUX PROPRES

DETTES

La formule :

Ce ratio sert à mesurer le degré d'indépendance financière de l'entreprise.

Pour une entreprise prospère, indépendante, les capitaux propres doivent être supérieurs aux dettes.

1992 : -11.803.708,64 = -0,14

87.367.566,11

1993 : - 12.412.714,75 = -0,14

88.168.728.20

1994 : - 15.954.643,45 = - 0,17

94.686.807,37

Si la SINELAC dépend énormément de ses créanciers, la situation ne semble pas être en voie d'amélioration, au contraire.

3.4.4. LE RATIO DE LIQUIDITE GENERALE DE LA SINELAC

ACTIF CIRCULANT

DETTES A COURT TERME TERMETERME

La formule :

Le rôle de ce ratio est de déterminer la dépendance de l'entreprise vis-à-vis des rentrées de trésorerie. Lorsque le ratio est important, l'entreprise est moins exposée, ce ratio doit être égal ou supérieur à 1.

1992 : 11.279.683,84 = 0,83

13.665.946,10

1993 : 12.926.242,05 = 0,65

19.860.097,78

1994 : 17.621.989,78 = 0,57

30.656.480,93

Si la SINELAC ne peut pas faire face à ses dettes à court terme avec son actif circulant, la SINELAC est dans une situation financière critique.

N.B. : Les stocks de la SINELAC sont constitués essentiellement des pièces de rechange.

3.4.5. LE RATIO DE TRESORERIE GLOBALE DE LA SINELAC

Valeurs réalisables à court terme et disponibles

Dettes à court terme

La formule :

Ce ratio sert à indiquer la situation de trésorerie de l'entreprise, ce ratio doit être voisin de 1 pour que l'entreprise ne puisse pas avoir des difficultés financières plus précisément de trésorerie, disons mieux, de paiement.

1992 :10.439.302,73 = 0,76

13.665.946,10

1993 : 12.088.747,11 = 0,61

19.860.097,62

1994 : 16.818.846,02 = 0,55

30.656.480,93

La situation de la trésorerie de la SINELAC est préoccupante. D'une année à une autre, elle ne s'améliore pas.

Une règle empirique donne pour ce ratio une valeur souhaitable37(*).

3.4.6. LE RATIO DE LIQUIDITE IMMEDIATE DE LA SINELAC

Valeurs disponibles (disponibilités)

Dette à court terme

La formule :

Ce ratio sert à mesurer la solvabilité à vue ou immédiate de l'entreprise.

1992 : 2.468.369,06 = 0,18

13.665.946,10

1993 : 721.239,81 = 0,04

19.860.097,62

1994 : 111.494,92 = 0,004

30.656.480,93

Le niveau très faible du ratio démontre les difficultés de paiement des dettes à court terme immédiatement exigibles au sein de la SINELAC.

Nous avons étudié seulement les ratios qui étaient entrain de nous préoccuper pour procéder à l'analyse économique et financière du bilan de la SINELAC. Il y a lieu également de procéder à l'analyse fonctionnelle du bilan.

CHAPITRE IV : L'ANALYSE FONCTIONNELLE DU BILAN : NOYION DE FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL

L'analyse de type fonctionnel consiste à étudier la structure d'un système et les risques qui en découlent. Cette analyse n'est pas bien connue dans les milieux financiers. Pour arriver à faire l'analyse fonctionnelle, il faut établir le bilan fonctionnel condensé à partir du bilan comptable.

Le proposé par le bilan comptable général se prête à une analyse de type fonctionnel dont le fondement est le classement des créances et des dettes d'après leur origines sans tenir compte des échéances. Il s'agit d'étudier la structure de l'entreprise et les risques qui en découlent38(*).

L'analyse de type fonctionnel n'est apparue que récemment, mais elle es susceptible de se développer dans les prochaines années étant donné qu'elle utilise directement les documents de synthèse du plan comptable général39(*).

4.1. BILAN FONCTIONNEL CONDENSE

La structure du bilan fonctionnel condensé qu'on établit à partir du bilan comptable se présente de la manière suivante :

Figure n° 3 : Structure du bilan fonctionnel40(*).

RESSOURCES

STABLES

BESOINS

STABLES

ACTIF IMMOBILISE BRUT

FINANCEMENTS PROPRES

STOCKS

DETTES FINANCIERES

DETTES D'EXPLOITATION ET DETTES DIVERSES

CREANCES ET DISPONIBILITES

Source : Méthodes de gestion.

Pour les masses du bilan fonctionnel condensé, nous distinguons au passif les ressources qui sont constituées :

*des financements propres qui regroupent les fonds destinés à financer des besoins stables qui ne sont pas à la date du bilan, dus à des tiers.

FINANCEMENTS PROPRES = RESSOURCES PROPRES + AMORTISSEMENTS RESSOURCES

PROPRES = CAPITAUX PROPRES + PROVISIONS

«  Les capitaux propres regroupent toutes les sommes portées au bilan comptable y compris le résultat de l'exercice. Les provisions sont toutes reprises quelles qu'elles soient enregistrées à l'actif ou au passif »41(*).

*des dettes financières qui regroupent également les capitaux mis à la disposition du système en vue de financer des besoins stables.

FINANCEMENTS PROPRES + DETTES FINANCIERES = RESSOURCES STABLES

* des dettes d'exploitation et dettes diverses qui sont destinées à financer les éléments d'exploitation ou hors exploitation.

A l'actif, nous distinguons les besoins qui sont constitué s :

* des actifs immobilisés bruts qui regroupent les actifs immobilisés hors exploitation et d'exploitation ; dans ce cas il s'agit des besoins stables du système.

Les valeurs obtenues doivent correspondre aux valeurs initiales des moyens mis en oeuvre dans le système.

*des stocks qui correspondent à la valeur brute, les provisions sont portées au passif.

* des créances et disponibilités, les comptes de régularisation doivent être ajoutés quelle que soit leur échéance.

Figure n°03 : Structure du bilan fonctionnel42(*)

BESOINS STABLES

RESSOURCES STABLES

FINANCEMENTS PROPRES

 

STOCKS

DETTES FIANANCIERES

DETTES D'EXPLOITATION ET DETTES DIVERSES

CREANCES ET DISPONIBILITES

Source : Méthodes de gestion.

Pour les masses du bilan fonctionnel condensé, nous distinguons au passif les ressources qui sont constituées :

FINANCEMENTS PROPRES = RESSOURCES PROPRES + AMORTISSEMENTS RESSOURCES

PROPRES = CAPITAUX PROPRES + PROVISIONS

*des financements propres qui regroupent les fonds destinés à financer des besoins stables qui ne sont pas à la date du bilan, dus à des tiers.

«  Les capitaux propres regroupent toutes les sommes portées au bilan comptable y compris le résultat de l'exercice. Les provisions sont toutes reprises quelles qu'elles soient enregistrées à l'actif ou au passif »43(*).

* des dettes financières qui regroupent également les capitaux mis à la disposition du système en vue de financer des besoins stables.

FINANCEMENTS PROPRES + DETTES FINANCIERES = RESSOURCES STABLES

* de dettes d'exploitation et dettes diverses qui sont destinées à financer les éléments d'exploitation ou hors exploitation.

A l'actif, nous distinguons les besoins qui sont constitués :

* des actifs immobilisés bruts qui regroupent les actifs immobilisés hors exploitation et d'exploitation ; dans ce cas il s'agit des besoins stables du système.

Les valeurs obtenues doivent correspondre aux valeurs initiales des moyens mis en oeuvre dans le système.

* des stocks qui correspondent à la valeur brute, les provisions sont portées au passif.

* des créances et disponibilités, les comptes de régularisation doivent être ajoutés quelle que soit leur échéance.

4.1.1. CALCUL DES MASSES DES BILANS DE LA SINELAC POUR EXERCICES 1992,1993,1994

Tableau n°18

VALEUR EXPRIMEE EN DTS

CALCUL DES MASSES DES BILANS

 

 

 

 

MASSES DE L'ACTIF

 

 
 
 
 
 

 

ANNEE

 

 

 

1992

1993

1994

ACTIF IMMOBILISE BRUT

Total des immobilisations au bilan (brut)

Provisions

 

 

STOCKS

Valeur au bilan

 

 

CREANCES ET DISPONIBILITES

Créances clients et comptes rattachés (brut)

Disponibilités

Charges constatées d'avance

 

 

 

 

 

 

 

89222405,6

89301834,38

89819431,9

1209672,24

1550817,36

1868531,96

90432377,84

90852651,74

91687963,86

 

 

 

 

 

 

840381,11

837494,94

803143,76

840381,11

837494,94

803143,76

 

 

 

 

 

 

9076555,36

12970161,64

17857655,76

2468369,06

721239,81

111494,92

13163,61

7921,62

374,11

11558088,03

13699323,07

17969524,79

11558088

13699323,07

17969524,79

MASSES DU PASSIF

ANNEE

 

 

 

1992

1993

1994

FINANCEMENTS PROPRES

Capitaux propres (montant figurant au bilan)

 

Provisions:

Provisions pour risques

Provisions pour dépréciations

 

 

Ressources propres

 

Amortissement ( y compris des frais d'établissement)

 

 

FINANCEMENTS PROPRES

 

DETTES FINANCIERES

Emprunts et dettes financières

 

DETTES D'EXPLOITATION ET DETTES DIVERSES

Dettes fournisseurs et comptes rattachés

Dettes fiscales et sociales

Autres dettes

Produits constatés d'avance

 

 

 

 

 

6095522,19

10562377,95

15507706,49

-6095533,19

-10562377,95

-15507706,49

 

 

 

1209672,24

1550817,36

1868531,96

1118785,3

1610575,96

1150678,77

2328457,54

3161393,32

3019210,73

 

 

 

-3767064,65

-7400984,63

-12488495,76

 

 

 

19230045,52

24621726,18

28262320,8

19230045,52

24621726,18

28262320,8

 

 

 

15462980,87

17220741,55

15773825,04

 

 

 

 

 

 

73701620,01

68308630,58

64030326,44

73701620,01

68308630,58

64030326,44

 

 

 

1632165,69

1595073,48

1673744,77

18676,35

52227,22

46700,23

11875666,1

18073358,96

28936035,93

139437,96

139437,96

0

13665946,1

19860097,62

30656480,93

4.1.2. PRESENTATION DES BILANS FONCTIONNELS CONDENSES CONSECUTIFS DE LA SINELAC EN VALEURS ABSOLUES ET EN POURCENTAGES POUR EXERCICES1992, 1993 ET 1994.

4.1.2.1. PRESENTATION DES BILANS FONCTIONNELS CONDENSES EN VALEURS ABSOLUES

Tableau n° 19

ACTIF

ANNEE

1992

ANNEE

1993

ANNEE

1994

ACTIF IMMOBILISE BRUT

90432077,84

90852651,74

91687963,86

STOCKS

840381,11

837994,94

803143,76

CREANCES ET DISPONIBILITES

11558088,03

13699323,07

17969524,79

 

102830546,98

105389469,75

110460632,41

PASSIF

ANNEE

1992

ANNEE

1993

ANNEE

1994

FINANCEMENTS PROPRES

15462980,87

17220741,55

15773825,04

DETTES FINANCIERES

73701620,01

68308630,58

64030326,44

DETTES D'EXPLOITATION ET DETTES DIVERSES

13665946,10

19860097,62

30656480,93

 

102830546,98

105389469,75

110460632,41

4.1.2.2. PRESENTATION DES BILANS FONCTIONNELS CONDENSES CONSECUTIFS EN POURCENTAGES

Tableau n° 20.

ACTIF

ANNEE

1992

ANNEE

1993

ANNEE

1994

ACTIF IMMOBILISE BRUT

87,94%

86,21%

83,01%

STOCKS

0,82%

0,79%

0,73%

CREANCES ET DISPONIBILITES

11,24%

13,00%

16,27%

 

100%

100%

100%

PASSIF

ANNEE

1992

ANNEE

1993

ANNEE

1994

FINANCEMENTS PROPRES

15,04%

16,34%

14,28%

DETTES FINANCIERES

71,67%

64,82%

57,97%

DETTES D'EXPLOITATION ET DETTES DIVERSES

13,29%

18,84%

27,75%

 

100%

100%

100%

Les bilans fonctionnels condensés consécutifs vont nous permettre de faire l'étude de fonds de roulement net global de la SINELAC pour les exercices 1992, 1993 et 1994 en vue de constater, si les besoins structurels seront financés par des ressources non stables ; ce qui peut constituer pour la SINELAC un risque important.

4.2. LE FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL

Le fonds de roulement net global est la différence dégagée entre les ressources stables et les besoins stables.

Le fonds de roulement net global se présente de la manière suivante :

-lorsqu'il y a excédent des ressources stables, nous pouvons présumer que celles-ci sont mises à la disposition du fonctionnement de l'entreprise à l'actif circulant.

-lorsqu'il y a insuffisance des ressources stables, il y a lieu d'avancer que celles-ci ne peuvent pas être en mesure de financer les besoins stables, dans cette condition les besoins structurels sont financés par les ressources non stables.

Le fonds de roulement net global ne peut être obtenu qu'à partir d'un bilan fonctionnel condensé.

FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL = RESSOURCES STABLES - BESOINS STABLES

Le fonds de roulement net global peut être mis en évidence sur les schémas suivant :

Schéma n° 2

FINANCEMENT PROPRES

DETTES FINANCIERES

BESOINS STABLES

RESSOURCES STABLES

ACTIF IMMOBILISE BRUT

 

FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL

3Le fonds de roulement net global est constitué : soit de l'excédent des ressources stables mises à la disposition du fonctionnement de l'entreprise à l'actif circulant ;

Soit de l'insuffisance des ressources stables pour financer les besoins stables : dans ce cas les besoins structurels sont financés par des ressources non stables, ce qui peut constituer pour l'entreprise un risque important »44(*).

4.2.1. CALCUL DE FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL DE LA SINELAC POUR LES EXERCICES 1992,1993 ET 1994.

4.2.1.1. CALCUL POUR L'EXERCICE 1992

Ressources stables pour 1992 : Financements propres + Dettes financières

15.462.980,87 + 73.701.620,01 = 89.164.600,88

Besoins stables pour 1992 : Actif immobilisé brut

90.432.077,84 = 90.432.077,84

FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL = - 1.267.476,96

4.2.1.2. CALCUL POUR L'EXERCICE 1993

Ressources stables pour 1993 : Financements propres + Dettes financières

17.220.741,55 + 68.3083630,58 = 85.529.372,13

Besoins stables pour 1993 : Actif immobilisé brut

90.852.651,74 = 90.852.651,74

FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL = - 5.323.279,61

4.2.1.3. CALCUL POUR L'EXERCICE 1994

Ressources stables pour 1994 : Financements propres + Dettes financières

5.773.825,04 + 64.030.326,44 = 79.804.151,48

Besoins stables pour 1994 : Actif immobilisé brut

91.687.963,86 = 91.687.963,86

FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL = - 11.883.812,38

Tableau n° 21 : Fonds de roulement net global d'exercices 1992,1993,1994

ANNEE

RESSOURCES STABLES

BESOINS STABLES

FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL

1992

89.164.600,88

90.432.077,86

- 1.267.476,96

1993

85.529.372,13

90.852.651,74

- 5.323.279,61

1994

79.804.151,49

91.687.963,86

- 11.883.812,38

Nous avons remarqué qu'en 1992, l'insuffisance des ressources stables pour financer les besoins stables était de l'ordre de - 1.267.476,96 DTS.

En 1993, il y a une insuffisance des ressources stables pour financer les besoins stables cela jusqu'à concurrence de - 5.323.279,61 DTS.

En 1994, la situation devient encore plus défavorable ; nous avons noté le montant de - 11.883.812,38 DTS.

Les besoins structurels sont financés par des ressources non stables et cela démontre que la SINELAC est en train de courir un risque important.

Il y a lieu de prendre des précautions pour changer positivement la situation financière de la SINELAC.

4.2.1.4. VISUALISATION DES BILANS FONCTIONNELS AU MOYEN DU GRAPHIQUE CARRE

Pour nous permettre de visualiser les bilans fonctionnels au moyen du graphique carré, il s'avère nécessaire de présenter les bilans fonctionnels condensés consécutifs de la manière suivante :

ACTIF

1992

1993

1994

PASSIF

1992

1993

1994

ACTIF IMMOILISE BRUT

ACTIF CIRCULANT

87.94

12.06

86.21

13.79

83.01

16.89

FINANCEMENTS PROPRES

DETTES

15.04

84.96

16.34

83.66

14.28

85.12

100

100

100

100

100

100

Le graphique sert à représenter par un point qui se trouve à l'intérieur du carré un ensemble en des sous ensembles de même montant, par conséquent les bilans doivent être exprimés en pourcentages.

Graphique carré n° 4 Graphique carré n° 5

Financements propres

Financements propres

100 100 100 100

Actif immobilisé brut

87.94 86.21

Actif immobilisé brut

Point du bilan

16.34

Point du bilan

Point du bilan

Point du bilan

Point du bilan

15.04

0 0 0 0 Passif total 100 Passif total

Actif total 0 Actif total

Pour exercice 1992 Pour exercice 1993

Graphique carré n° 6

Actif immobilisé brut

Financements propres

100 100

83.01

Point du bilan

14.28

0 Passif total 100

100 Actif total 0

Pour exercice 1994.

Pour les exercices 1992, 1993 et 1994 nous avons constaté que l'aire de tolérance est trop déplacée vers le bas et le côté droit,le point du bilan n'est pas normalement situé dans la zone définie et cette constatation démontre que la santé financière de la SINELAC n'est pas bonne.

Graphique carré n° 7

100 100

__ 80

__

Actif immobilisé brut

Financements propres

__

50 __ __

__ __

__ Point du bilan __

__ __

__ __

0 0

Passif total

0 100

100 Actif total 0

Si la santé financière de la SINELAC était bonne le point du bilan devrait se situer sur l'aire de tolérance que nous avons coloré sur le graphique ci-dessus.

CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre travail qui justifie la fin de notre cycle universitaire de Licence en Management.

Notre mémoire est comme qui dirait une consultation financière qui nous a amené à connaître l'état de santé financière de la SINELAC en tenant compte de la gestion des approvisionnements.

Le premier chapitre était constitué de généralités Et avait donné une idée générale sur l'organisation de la SINELAC.

Quelques notions des finances étaient abordées et les états financiers de la SINELAC ont été présentés.

Le deuxième chapitre nous a permis de focaliser notre attention sur les approvisionnements et la trésorerie. Cela nous a amené à constater que la gestion de la trésorerie de la SINELAC n'était pas adéquate et que la gestion des approvisionnements risque de connaître un blocage qui peut entraver le fonctionnement normal de toute la société.

L'examen des fonds de roulement d'exercices consécutifs nous a fait voir que la SINELAC n'est pas en mesure de financer convenablement ses opérations, même si elle procédait au recouvrement.

Le troisième chapitre était consacré à l'analyse économique et financière du bilan suivant les principes de la liquidité. Dans ce chapitre, nous avons eu l'occasion de présenter les bilans financiers de la SINELAC à partir des retraitements des bilans comptables.

La visualisation des bilans au moyen des graphiques a montré que la santé financière de la SINELAC n'était pas bonne.

L'analyse du bilan par les ratios renseigne que :

-la SINELAC dépend énormément de ses créanciers, elle ne peut pas faire face à ses dettes à court terme avec son actif circulant ;

-la situation de trésorerie de la SINELAC est préoccupante pour les gestionnaires ;

-la SINELAC ne fait que perdre sa capacité de faire face à ses dettes à court terme immédiatement exigible.

Dans le quatrième chapitre, nous avons procédé à l'analyse fonctionnelle. Nous avons établi les bilans fonctionnels à partir des bilans comptables pour obtenir les fonds de roulement nets globaux.

Les besoins structurels de la SINELAC sont financés par des ressources non stables, cela veut dire que cette société est en train de courir un risque important.

En notre qualité de Managers, nous pensons qu'il y a lieu de procéder au redressement qui peut sauver cette société. Si la SINELAC parvient à appliquer les principes du management à travers les Managers compétents ou d'autres Gestionnaires avertis, elle arrivera à remonter ses difficultés au niveau de la gestion financière qui entrave la gestion des approvisionnements qui risque de bloquer complètement la bonne marche de son fonctionnement.

Le Comité de Direction peut attirer l'attention de l'Assemblée Générale par le biais du Conseil d'Administration pour la recherche des capitaux et mettre en place la stratégie qui va permettre à la SINELAC de réaliser le profit et de résorber ses dettes.

La SINELAC doit fournir un effort considérable pour effectuer convenablement le recouvrement de ses créanciers. Elle doit en outre informatiser sa gestion des approvisionnements.

Bref, outre les mesures de redressement proposés par-ci par-là dans notre travail, un diagnostic financier surtout est nécessaire pour la SINELAC.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. A. BRIMO, Les méthodes en sciences sociales, édition Monchrétien, Paris, 1972.

2. CONSEIL PERMANENT DE LA COMPTABILITE AU ZAIRE, SECRETARIAT GENERAL DE LA COMPTABILITE, Plan Comptable Générale zaïrois, 1ère édition, 1978

3. GEORGES PETIT-DUTAILLIS AVEC LA COLLABORATION DE HENRI BERNARD, Le crédit et les Banques, L'économique n° 16, édition Sirey, Paris.

4. GEORGES R. TERRY ET STEPHEN G. FRANKLIN, Les principes du Management, 8è édition, Collection Gestion, Economica, Paris, 185.

5. HENRI FAYOL, Administration industrielle et générale, Dunod, Paris, 1966.

6. JACQUES SIMON, Vocabulaire économique, éditions INEP/CONTINENT, Léopoldville.

7. JEAN PIERRE ET MICHEL TIROUFLET, Eléments d'économie politique, Armand colin, éditeurs, Paris, 1983.

8. JOSEPH IFERGAN, Les difficultés des entreprises, diagnostic et plan de redressement, Centre de Librairie et d'éditions techniques C.L.E.T., 1985.

9. J.TEUNISSEN, L'éducation intellectuelle, S. e., Montréal/Canada, 1986.

10. LIONEL COLLINS ET GERARD VALIN, Audit et contrôle interne, aspects financiers,

Opérationnels et stratégiques, Dalloz, 4è édition, 1992.

11. MAURICE PETITJEAN, Gestion analytique et budgétaire, Librairies Techniques, Paris1er ,1972.

12. MAX MOREAU, Le management pratique de l'entreprise, 2ème édition.

13. M. COHEN, La dynamique commerciale. Application aux produits industriels, collection la vie de L'entreprise, Dunod Economie, 1969.

14. M. DEPREZ ET M. DUVANT, Méthodes de gestion, Tome2, Techniques et outils de gestion, Paris, 1993.

15. MICHEL LEVASSEUR, La gestion de la trésorerie : nature et difficulté du problème, Analyse Financière, 4ème trimestre, Paris, 1974.

16. OLIVIER BRUEL, Politique d'achat et gestion des approvisionnements, Dunod Entreprise, Bordas, Paris, 1991.

17. PETIT LAROUSSE ILLUSTRE, Librairie Larousse, Paris, 1991.

18. RALPH B. TOWER, Manuel de gestion financière, Collection : Techniques Américaines, Centre Régional d'éditions techniques.

19. ROBERT OBERT, Les prévisions dans l'entreprise plans de financement, budgets et trésorerie, édition Dunod, Paris, 1991.

II. COURS

1. C.COULOMBEL, Management et marketing, Educatel, Liège, 1990.

2. DIASIVI L. MFULAMA, Diagnostic d'entreprises, Inédit, UNIC - I.S.GE.A., Campus Nord-Est, Année académique 1994-1995.

3. Les opérations des Banques et des Bourses, Inédit, UNIC-I.S.G.E.A., Campus Nord-Est, Année académique 1994-1995.

4. MICHEL CHARLIER, Les opérations de Banque, Université Lovanium de Kinshasa.

N.B : les annexes seront présentées incessamment

ANNEXES

TABLES DES MATIERES

DEDICACE 2

REMERCIEMENTS 3

LISTE DES TABLEAUX, FIGURES ET GRAPHIQUE 4

SIGLES ET ABREVIATIONS 5

0. INTRODUCTION GENERALE 6

0.1 PROBLEMATIQUE 6

0.2 HYPOTHESE DU TRAVAIL 6

0.3 METHODES DU TRAVAIL 6

0.4TECHNIQUES D'INVESTIGATION 7

0.5 JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET ET SON IMPORTANCE 7

0.6 DELIMITATION DU TRAVAIL 8

0.7 TRAVAUX ANTERIEURS 8

0.8. SOMMAIRE DU TRAVAIL 9

CHAPITRE I : GENERALITES 9

1.0. INTRODUCTION 9

1.1. LA SINELAC 9

1.1.1. HISTORIQUE 9

1.1.2. ORGANISATION DE LA SINELAC 10

1.1.2.1 ORGANIGRAMME 10

1.1.2.2. DESCRIPTION 13

1.2 NOTIONS DES FINANCES 17

1.2.1. DEFINITIONS 17

1.2.2. L'UTILITE PRIMORDIALE DES FINANCES 18

1.2.3LES ETATS FINANCIERS DE LA SINELAC 19

CHAPITRE II : LES APPROVISIONNEMENTS ET LA TRESORERIE 33

2.1.LA TRESORERIE AU SEIN DE LA SINELAC 34

2.1.1. LA TRESORERIE ET L'EXPLOITATION DE LA SINELAC 37

1. EQUATION D'EQUILIBRE DE TRESORERIE 37

2. CALCUL ET EVOLUTION DE TRESORERIE 38

3. EQUATION D'EQUILIBRE DE TRESORERIE APPLIQUEE A LA SINELAC 38

2.1.2. RECOUVREMENT 42

2.1.2.1 LES CREDITS CLIENTS ET CREDITS FOURNISSEURS 42

2.1.2.2. TECHNIQUE DE RECOUVREMENT 44

1. RECOUVREMENT SUR BASE D'UN AVIS DE COUPURE 44

2. RECOUVREMENT SUR BASE D'ESCOMPTE 44

3. RECOUVREMENT SUR BASE DE CAUTIONNEMENT OU GARANTIE BANCAIRE 45

4. RECOUVREMENT SUR BASE D'UN DISPOSITIF 45

5. RECOUVREMENT SUR BASE DE NEGOCIATION 45

2.2. LA GESTION DES APPROVISIONNEMENTS 46

2.2.1. PROCEDURE D'ACHAT ET GESTION DE LA COMMANDE 46

2.2.1.1. PROCESSUS D'ACHAT 46

2.2.1.2. LES BESOINS 47

2.2.1.2.1. ORIGINES DES BESOINS 47

2.2.1.2.2. PLANIFICATION TACTIQUE DES BESOINS 47

2.2.1.2.3. PRECISION DE BESOINS ET VERIFICATION DE SON UTILITE 48

2.2.2. EVALUATION ET SELECTION DES FOURNISSEURS 49

2.2.2.1. LE MARKETING ET LES ACHATS 49

2.2.2.2. POLITIQUE D'ACHAT 51

1. Stratégie-produits 52

2. Stratégie-sources 52

2.1. Politique d'exclusivité 52

2.2 La politique de répartition 52

3. Stratégie-prix 53

4. Stratégie-communication 55

2.2.3. PASSATION DE LA COMMANDE ET SUIVI 55

2.2.3.1. PASSATION DE LA COMMANDE 55

2.2.3.2. MARCHES ET COMMANDES OUVERTES 56

2.2.3.3. SUIVI DE LA COMMANDE 56

2.2.4. RECEPTION DE LA COMMANDE 57

2.2.5. VERIFICATION DE LA FACTURE ET REGLEMENT 58

2.2.5.1. FOURNISSEURS LOCAUX 58

2.2.5.2. FOURNISSEURS ETRANGERS 58

2.2.5.3. CAS DE DEMANDE DE PAIEMENT PERMANENTE 59

2.2.5.4. UTILISATION DES BIENS 59

2.3. LES FONDS DE ROULEMENT 59

2.3.1. ROTATION DU FONDS DE ROULEMENT DE LA SINELAC 59

2.3.2. CALCUL DE ROTATION DE FONDS DE ROULEMENT NET DE LA SINELAC POUR EXERCICES 1992, 1993,1994 60

2.4. RISQUE D'EXPLOITATION 60

2.4.1. RISQUE AU NIVEAU DES INPUTS ET OUPUTS 60

CHAPITRE III : ANALYSE ECONOMIQUE ET FINANCIERE DU BILAN SUIVANT PRINCIPES DE LA LIQUIDITE 62

3.1. LE BILAN FINANCIER CONDENSE 62

3.1.1. CALCUL DES MASSES DES BILANS DE LA SINELAC POUR LES EXERCICES 1992, 1993 ET 1994 63

3.2 PRESENTATION  DES BILANS FINANCIERS CONDENSES D'EXERCICES CONSECUTIFS 1992,1993 ET 1994. 64

3.2.1. PRESENTATION DES BILANS FINANCIERS CONDENSES EN VALEURS ABSOLUES DES ANNEES 1992,1993 ET 1994. 65

3.2.2. PRESENTATION DES BILANS FINANCIERS CONDENSES EN POURCENTAGES 65

3.2.3. LA STRUCTURE DES BILANS FINANCIERS D'UNE ACTIVITE DONNEE 66

3.3. VISUALISATION DES BILANS 66

3.3.1. VISUALISATION DES BILANS DE LA SINELAC AU MOYEN DE GRAPHIQUES TRIANGULAIRES 66

3.4. L'ANALYSE DU BILAN 68

3.4.1. GENERALITES SUR LES RATIOS 68

3.4.2. LE RATIO DE FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS DE LA SINELAC 69

3.4.3. LE RATIO D'AUTONOMIE FINANCIERE 69

3.4.4. LE RATIO DE LIQUIDITE GENERALE DE LA SINELAC 69

3.4.5. LE RATIO DE TRESORERIE GLOBALE DE LA SINELAC 70

3.4.6. LE RATIO DE LIQUIDITE IMMEDIATE DE LA SINELAC 70

CHAPITRE IV : L'ANALYSE FONCTIONNELLE DU BILAN : NOYION DE FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL 71

4.1. BILAN FONCTIONNEL CONDENSE 71

4.1.1. CALCUL DES MASSES DES BILANS DE LA SINELAC POUR EXERCICES 1992,1993,1994 73

4.1.2. PRESENTATION DES BILANS FONCTIONNELS CONDENSES CONSECUTIFS DE LA SINELAC EN VALEURS ABSOLUES ET EN POURCENTAGES POUR EXERCICES1992, 1993 ET 1994. 75

4.1.2.1. PRESENTATION DES BILANS FONCTIONNELS CONDENSES EN VALEURS ABSOLUES 75

4.1.2.2. PRESENTATION DES BILANS FONCTIONNELS CONDENSES CONSECUTIFS EN POURCENTAGES 75

4.2. LE FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL 76

4.2.1. CALCUL DE FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL DE LA SINELAC POUR LES EXERCICES 1992,1993 ET 1994. 77

4.2.1.1. CALCUL POUR L'EXERCICE 1992 77

4.2.1.3. CALCUL POUR L'EXERCICE 1994 77

4.2.1.4. VISUALISATION DES BILANS FONCTIONNELS AU MOYEN DU GRAPHIQUE CARRE 78

CONCLUSION GENERALE 80

BIBLIOGRAPHIE 82

ANNEXES 84

* 1 J. THEUNISSEN, L'éducation intellectuelle,S.E.,Montréal/Canada, 1986, page 12.

* 2 A. BRIMO, les méthodes en sciences sociales, Edition Monchrétien, Paris, 1972, page 207.

* 3 PETIT LAROUSSE ILLUSTRE 1990, Librairie Larousse, 1989.

* 4 GEORGE R. TERRY, Ph. et STEPHEN G. FRANKLIN, Ph. D., Les principes du Management, 8è édition, collection Gestion, Economia, 1985, page 37.

* 5 MAX MOREAU, Le management pratique de l'entreprise, 2ème édition, Economique 48, rue Hericart 78015, Paris, page 61.

* 6 RALPH B. TOWER, Manuel de gestion financière, collection : techniques américaines, centre régional d'éditions techniques, page 2.

* 7 C. COLOMBEL, Cours de management et marketing, Educatel, P.B./11.

* 8 JEAN-PIERRE ET MICHEL TIROUFLET (PREFACE DE PATRICK MESSERLIN, professeur à l'Université de Lille), Eléments d'économie politique, Armand colin, éditeur, Paris, 1983, page 24.

* 9 ROBERT OBERT, Les prévisions dans l'entreprise, plans de financement, budgets et trésorerie, édition Dunod, Paris 1991, page 153.

* 10 HENRI FAYOL, administration industrielle et générale, Dunod, Paris 1966, page 3.

* 11 Conseil permanent de la Comptabilité au Zaïre, Secrétariat Général de la Comptabilité, Plan Comptable Général Zaïrois, 1è Edition, 1978, page 193.

* 12GEORGES PETIT-DUTAILLIS avec collaboration de HENRI BERNARD, Le crédit et les banques, l'économique n°16,Paris, édition Sirey, page 277.

* 13 MICHEL LEVASSEUR, la gestion de la trésorerie : nature et difficulté du problème, analyse financière,4è trimestre, Paris,1974, page 87.

* 14 LIONEL COLLINS, GERARD VALIN, audit et contrôle interne aspects financiers, opérationnels et stratégiques, Dalloz, 4è édition, 1992, page 215.

* 15 MICHEL LEVASSEUR, op. cit. page 84.

* 16 1 JOSEPH IFERGAN, Les difficultés des entreprises, diagnostic et plan de redressement, centre de librairie et d'éditions techniques C.L.E.T. ; 1985, page 61.

* 17 MICHEL LEVASSEUR, op.cit., page 84.

* 18 MICHEL CHARLIER, cours de « les opérations de banque », Université Lovanium de Kinshasa, page 47.

* 19 Cours d'opération des banques et de bourse, inédit, UNIC-ISGEA, Campus nord-est Bukavu, 1994 - 1995.

* 20 THEODORE LEVITT, Innovation et marketing, traduit de l'américain par J.E. Leymarie, les éditions d'organisation, Paris, 7è, 1971, page 68.

* 21 OLIVIER BRUEL, Politique d'achat et gestion des approvisionnements, Dunod, entreprise, Bordas, Paris, 1991, page 49.

* 22 OLIVIER BRUEL, op.cit., page 42.

* 23 GEORGES R. TERRY PH. D., ET STEPHEN G. FRANKLIN, PH. D., Les principes du management, collection gestion, RICHARD D. IRWIN series in management, Economica, Paris, 1985, page 187.

* 24 C.COULOMBEL, Management et marketing, Educatel, Liège, 1990,p.b/16.

* 25 M. COHEN, La dynamique commerciale, application aux produits industriels, collection la vie de l'entreprise, Dunod, Economie, 1969, page 43.

* 26 OLIVIER BRUEL, op.cit., page 61.

* 27 OLIVIER BRUEL, op.cit., page 7.

* 28 OLIVIER BRUEL, op.cit., page 126.

* 29 JACQUES SIMON, Vocabulaire économique, éditions i.n.e.p/continent, Leopoldville, page 49.

* 30 PETIT LAROUSSE ILLUSTRE, Librairie Larousse, 1989.

* 31 RALPH. TOWER, Manuel de gestion financière, Collection : Technique américaine-21, Centre Régional éditions techniques, page 22.

* 32 M. DEPREZ , M. DUVANT, Méthodes de gestion, Tome 2, techniques et outils de gestion,1993, page 69.

* 33 M. DEPREZ, M. DUVANT, op.cit, page 69

* 34 M. DEPREZ, M. DUVANT, op.cit, page 61.

* 35 M. DEPREZ, M. DUVANT, op.cit., page 72

* 36 M. DEPREZ ET M. DUVANT , op.cit.,page 70.

* 37 GEORGE R. TERRY, Ph. D. ET STHEPHEN G. FRANKIN , Ph. D., Les principes du management, Collection gestion, Richard D. Irwin, Inc, Economica,1985, pour traduction française, page531.

* 38 M. DEPREZ ET M. DUVANT, op.cit., page 79.

* 39 M. DEPREZ ET M. DUVANT, op.cit., page 81.

* 40 M. DEPREZ ET M. DUVANT, op.cit., page 79.

* 41 M. DEPREZ ET M. DUVANT, op.cit., page 79.

* 42 M. DEPREZ ET M. DUVANT, op.cit., page 79.

* 43 M. DEPREZ ET M. DUVANT, op.cit., page 79.

* 44 M. DEPREZ ET M. DUVANT, op.cit., page 81.






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