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La pression de l'aménagement de l'habitat sur l'agriculture urbaine a Kinshasa: cas du lotissement de l'espace maraà®cher Nzeza Nlandu dans la commune de Kisenso

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par Gabriel KASHIMBA KAYEMBE
Université de Kinshasa - Licence en sciences de l'aménagement du territoire 2007
  

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UNIVERSITE DE KINSHASA

FACULTE DES SCIENCES Année académique 2007-2008

LA PRESSION DE L'AMENAGEMENT DE L'HABITAT SUR L'AGRICULTURE URBAINE A KINSHASA: Cas du lotissement de l'espace maraîcher Nzeza Nlandu dans la commune de Kisenso

KASHIMBA KAYEMBE Gabriel

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du titre de Licencié en Sciences

Groupe: GEOGRAPHIE

Option: Aménagement du Territoire et Urbanisme

Directeur: Professeur LELO NZUZI Francis

EPIGRAPHIE

« Il s'agit moins de décrire le futur que de le construire, moins de prévoir l'avenir probable que de préparer l'avenir souhaitable »

Pierre Massé

« L'usage des mathématiques doit être permis là où la vérité ne peut être trouvée sans elles. »

Von Thünen, 1875

DEDICACE

A mon père Emery KAYEMBE NGALAN et ma mère Isabelle BILONDA MBOMBO; pour avoir non seulement supporté des longs moments d'études, mais aussi pour votre soutien financière et moral inestimable ;

A mes frères et soeurs Guylain NGALAMULUME, Anne NTAMBUA, Ruth BILONDA, Jean-Florent NTABALA, Eliane DITEKEMENA, Rachel KOLOLO, Benjamin KALOMBO, Siméon MUPOMPA ;

A mes cousins et neveux Ketsia NGANGU, Michée NTUMBA, Fortune BILONDA, Yvette MBUYI, Huguette KAYOWA

A mes amis et connaissances Julien BOMPETA, Jojo MAZAMA, Ettienne MBUYI, Papy TSHIBUABUA, Maguy LOKOSO, Gloria MANGONI, Nadège NTAMBWE, Michel MUKANYA, Alain SANGWA, Bruno KAKA, Jean-Paul KWANKATA.

Je dédie ce travail.

REMERCIEMENTS

L'élaboration et l'aboutissement de ce travail de fin d'étude ne tient non seulement à ma ténacité et ma foi dans l'entreprise, mais aussi à l'appui multiforme dont j'ai pu bénéficier depuis le début de cette formation universitaire. C'est pourquoi j'aimerais remercier au terme des années passer au sein du département des sciences de la Terre tous ceux et celles qui, de près ou de loin, m'ont apporté leur concours, sans lequel mes efforts auraient été vains.

Mes remerciements s'adressent d'abord au Dieu tout puissant créateur du ciel et de la Terre sans qui toutes actions entreprises ne peut être accompli et reste vaine, lui qui m'a protéger de tout danger et n'a cessé d'être le bon secours dans ma vie aux moments les plus difficiles de ma vie.

Mes vifs remerciements vont ensuite au Professeur Francis LELO NZUZI pour avoir non seulement contribué à ma formation, mais aussi et surtout pour avoir accepté de m'initier à la recherche dans le domaine de l'aménagement du territoire et urbanisme sous sa direction dont le présent mémoire. Et à celui qui durant tout mon cursus de géo scientifique et d'aménageur a su par ses exigences et sérénité dans le travail, je cite le Prof. Constantin KAKESE KUNYIMA.

J'exprime aussi toute ma gratitude à tous les professeurs des sciences de la Terre qui m'ont d'une ou d'une autre manière permis d'avancer dans mes recherches. A défaut de pouvoir les citer tous, qu'il me soit autorisé de mentionner les noms de à tous les professeurs des sciences de la Terre les professeurs Médard NTOMBI, Jules ALONI KOMANDA, Félicien MITI TSETSA, KANDA NKULA Valentin,

Mes remerciements vont également à tous les chefs des travaux et assistants du département des sciences de la Terre pour leur apport dans mon cursus et formation, ils s'adressent aussi à Audrey duplat étudiante en Géographie et aménagement du territoire à l'université libre de Bruxelles (Belgique) pour la fructueuse collaboration scientifique dont elle a pu apportée.

0. INTRODUCTION GENERALE

1. Problématique

Les villes africaines deviennent de plus en plus peuplées et de plus en plus spacieuses, le continent africain compte déjà une trentaine de villes millionnaires pour 800 millions d'habitants avec deux grandes mégapoles : Le Caire, 12 millions d'habitants et Lagos 15 millions d'habitants.

Et, ces millions d'habitants et nourris. Mais ces villes n'offrent pas toutes ces commodités à ces habitants. Beaucoup de villes africaines sont aux prises avec la crise du logement comme la densification des vieux centres pour Le Caire, l'extension spatiale pour Alger et Casablanca et l'essor des cités satellites pour la ville de Dakar.

Ces villes sont aussi frappées de plein fouet par la crise de l'emploi avec un taux de chômage de plus 40% de la population urbaine (villes d'Afrique, op.cit), à l'origine d'ailleurs de l'essor de l'informel dont l'agriculture urbaine qui est l'une des activités pratiquées dans les villes africaines à côté de l'artisanat et du commerce. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) estime à 800 millions de personnes, le nombre de citadins pratiquant dans leur ville des activités agro-pastorales dans le monde. Rabinovitch et Al (1997) pensent que ce nombre augmentera de manière soutenue au cours de ce siècle et cela surtout dans les pays en voie de développement.

Depuis une dizaine d'années, l'agriculture urbaine est reconnue comme un enjeu majeur en termes d'approvisionnement des villes, d'emploi et de gestion de l'environnement urbain (PNUD, 1996). De même l'analyse et la réflexion actuelles considèrent l'agriculture urbaine comme l'une des solutions viables et durables pour contrer l'insécurité alimentaire, le chômage, le sous-emploi et la dégradation de l'environnement dans les villes des pays Africains, ainsi que la lutte contre la pauvreté et l'exclusion (Camara, 1986).

Cette agriculture urbaine s'effectue soit dans les espaces interstitiels des villes, soit encore dans la ceinture verte des villes car beaucoup de villes ont été dotées dans leur schéma directeur des ceintures vertes comme il en est le cas à travers le projet de développement durable mené à Dar es Salaam, capitale de la Tanzanie, et cofinancé par le programme ONU-HABITAT. Ce projet a donné lieu à l'établissement d'un nouveau plan stratégique de développement urbain pour cette ville ainsi qu'à la formulation de politiques d'intégration de l'agriculture urbaine destinées à améliorer la gestion du milieu urbain.

L'agriculture urbaine prend tellement de l'ampleur que plus que la ville grandit, plus il devient difficile de faire une distinction entre ce qui est urbain de ce qui est rural car les frontières entre les zones urbaines et rurales deviennent de plus en plus floues. Les zones périurbaines, en particulier, sont en train de s'étendre autour des villes. Elles sont souvent le théâtre des mutations les plus visibles dans les domaines de la mise en valeur des terres et de l'augmentation des populations à mesure que les établissements urbains et les activités urbaines empiètent sur les terres agricoles (L. M. Van den Berg, 2003).

Malheureusement, à cause de la crise du logement qui a entraîné l'urbanisation anarchique, les espaces interstitiels et les ceintures vertes font l'objet de convoitises de la part de lotisseurs véreux. Or, il est connu que les ceintures vertes, non seulement qu'elles créent de l'emploi, mais aussi nourrissent les villes. C'est le cas à Kinshasa qui connait le même problème

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