WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La pression de l'aménagement de l'habitat sur l'agriculture urbaine a Kinshasa: cas du lotissement de l'espace maraà®cher Nzeza Nlandu dans la commune de Kisenso

( Télécharger le fichier original )
par Gabriel KASHIMBA KAYEMBE
Université de Kinshasa - Licence en sciences de l'aménagement du territoire 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III.4.2 La convoitise des espaces intra-urbains maraîchers

C'est dans le centre que la compétition des demandeurs de terre est la plus âpre parce que l'offre foncière est très limitée. C'est ce qui est à l'origine de la spéculation foncière sur ces terres réservées pour d'autres fins que l'habitat. Les emplacements les plus convoités sont les sites agricoles les plus proches du centre ou les plus immédiats de la ville.

Sont convoités en premier lieu les espaces les plus accessibles parce qu'ils sont bien situés et à cause de la centralité qu'elle procure. Par exemple, la pépinière de Bandalungwa a à plusieurs fois fait objet des convoitises, terre où nombre des personnes tire leur dividendes elle été sauvé grâce à la forte pression exercée par des maraîchères voir même que les autorités furent obligé d'interdire le lotissement de cette pépinière. L'autre site est celui de Kiyimbi à Matété qui aujourd'hui est envahi par les sinistrés des inondations et catastrophes naturelles, sur lequel est érigée un bidonville fait à partir des matériaux de récupération issus des ateliers environnants où règne promiscuité et insalubrité ;. A Lingwala, les luxueuses villas du quartier « Beau Vent » ont pris la place de l'espace agricole à proximité de la Radio et Télévision Nationale Congolaise.

Cela met en place une forte spéculation foncière, et la force de la loi du marché décide de nouveaux acquéreurs de ces terres en un mot le plus offrant, il gagne le lopin de terre espérant bien profiter des commodités qu'offrent la centralité. Il se met en place un système mafieux où les autorités urbaines se mettent de façon illégale à vendre les terres ayant une destination bien précise telle que : terre agricole, terrain de football, marché... Autrement dit, ils procèdent à la vente de places publiques, des trottoirs pour en faire des lieux de beuverie communément appelé « Nganda ». Le phénomène s'intensifie à un rythme fou malgré les mesures disciplinaires en l'en contre des récalcitrants aux circulaires émis par l'autorité urbaine.

III.4.3 La convoitise des espaces péri-urbains maraîchers

La troisième couronne traduit à suffisance le degré tentaculaire atteint par l'extension de la ville avec une périurbanisation prononcée et où il devient de plus en plus difficile de savoir ces limites. L'une des modes de détermination pour connaitre les limites de la ville est de la confronter face à la présence autoritaire du lieu. En effet, il suffit de vouloir se procurer un lopin de terre pour connaitre si celle-ci dépend soit d'un chef coutumier ou d'un représentant étatique relevant de l'administration publique. La disparition des espaces agricoles du périurbains au bénéfice de la construction est favorisé par des politiques foncières ambiguës de la part des autorités. Une cohabitation tendue entre droits coutumiers et droits constitutionnels aggrave la précarité de la propriété foncière agricole.

En considérant le mode d'acquisition des terres dans la ville et se référant à différentes études faites à ce sujet, le constat fait montre à quel point leurs acquisitions sont faites de façon frauduleuse et illégale dans la délivrance de titres fonciers.

L'interférence des autorités coutumières biens qu'agissante dans ce secteur fait de l'urbanisme un secteur anarchique qui amplifie une croissance rapide et démesurées des terres bien que coutumières qui, d'une manière ou d'une autre, commence à atteindre la ville. Ces terres vendues et loties de manière anarchique et ne respectant pas les normes régissant le secteur d'urbanisme bien que bénéficiant de la complicité des autorités urbaines, des bourgmestres et des chefs des quartiers.

L'exemple des places maraîchères convoitées dans la périphérie de la ville le site de Ndjili-Brasserie ou Ndjili Cecomaf, là une forte résistance est opposée à tous lotisseurs qui n'osent plus s'y aventurer ; l'on remarque aussi qu'après les deux pillages de 1991 et 1993 cela ont permis que les champs de riz soient remplacé par des lotissements, à Kinseso de même les parcelles cadastrées ont poussées en lieu et place des terres agricoles de la concession de Nzeza Nlandu, enfin le champ de tirs du camp Badiandingi dans la commune de Mont-Ngafula transformé autrefois en champ agricole, a vu pousser des grandes villas pour donner lieu aux nouveaux quartiers

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote