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La révolution des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le système de communication humaine. cas de l'internet

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par Ben MUTEBA BIN KASSALA
Université de Kinshasa - Gradué en sciences de l'information et de la communication 2008
  

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O. INTRODUCTION

Les discours utopiques ont très souvent accompagné l'apparition des nouvelles technologies de communication. On a notamment assisté depuis un quart de siècle à des enthousiasmes successifs. Ce furent la vidéocassette et le câbles pendant les années 70, puis la radio FM, la télématique, la micro --informatique, la télévision haute tension puis interactive et, enfin, aujourd'hui Internet et les autoroutes de l'information.

Chacune de ces nouvelles technologies trouva ses idéologues qui annonçaient une nouvelle révolution de la communication. C'est pourquoi, en 1972 Jean -- Claude Batz écrit que : « l'apparition de la vidéo cassette constitue un événement d'une portée considérable. Dans l'histoire des moyens d'expressions audiovisuels, cet événement est aussi important que le fut, il y a vingt-ans, l'apparition de la télévision elle -- même ».1(*)

Après quelques années qui ont suivi la période de l'apogée de la vidéocassette, quelques idéologues montent au créneau pour enfoncer les clous sur la télédistribution. Il en est le cas de jean d'Arcy qui fut l'un des premiers responsables de la télévision française qui a dit : « jusqu'à nos jours, la communication à distance était demeurée ce qu'elle était depuis les premiers âges. Elle devient soudain abondante, facile, à la portée potentielle de tous sans les intermédiaires de magiciens.2(*)

La compréhension du secteur des télécommunication est devenu bien difficile depuis quelques années pour les néophytes, mais également pour les observateurs avertis : certes, la floraison permanente de nouveaux produits ou concepts a largement contribué à rebuter les non spécialistes ; pourtant, de telles évolutions sont somme toute normales, dans un secteur de haute technologie et d'autres secteurs comme l'informatique ou l'électronique grand public, ont connu des évolutions spéculaires, mais accessibles à la compréhension du grand public.

L'ordinateur et son cortège de langage digital, investi comme un tourbillon tous les secteurs de la vie moderne. Il a poussé l'homme à chercher comment faire passer les données (informations) d'un ordinateur à un autre comme toute technologie a évolué en allant du réseau local à l'Ethernet, de l'Ethernet à l'Arpanet qui se trouve à l'articulation de plusieurs mondes sociaux : celui de la recherche militaire, de la recherche académique et celui de l'industrie informatique. Io s'agit d'un pas ultérieur de la révolution informatique dans le sens qu'elle dépasse le concept d'ordinateur personnel et permet la création des réseaux d'ordinateurs qui socialise l'informatique.

Né de la convergence technologique de deux entités diverse, « communication et ordinateur », Internet a ouvert la communication à des horizons inimaginables jusqu'à un passé récent, lui donnant un pouvoir jamais atteint auparavant.

Internet n'est pas seulement un instrument dans le sens traditionnel qui s'ajoute aux autres instruments, il est surtout un espace virtuel de communication, de rencontres et d'échanges.

Structurellement, Internet est un moyen de communication de plusieurs à plusieurs qui transforme la communication de système informatique en forme existentielle. La communication d'Internet est modulaire, extensible, élastique foncièrement adaptée à plusieurs voix où le dialogue, la confrontation et la débat sont réciproques. Plus particulièrement, Internet personnalise et démocratise l'information, la transformant en redoutable arme politique.3(*)

A présent, examinons la problématique de la révolution de l'Internet dans le système de communication humaine actuelle.

Problématique

En ère de communication, la globalisation est, certes, déjà inscrite dans les its -,aie lus en plus sociétés sont connectées aux réseaux d'information et de communication dont la logique est de fonctionner sur le monde universel. Ce cadre va toutefois se modifier profondément quand le réseau va se développer au de là du monde scientifique pour atteindre d'abord, les laboratoires de recherche privés puis l'ensemble des entreprises et, plus récemment le grand public. En quittant le monde fermé de recherche universitaire pour pénétrer avec lui un certains nombre de ses valeurs, Internet va apporter avec lui un certain nombre de ses valeurs, et notamment les princes d'échange égalitaire et de circulation libre et gratuite de l'information.

Les réseaux de télécommunication et en particulier Internet permettent de s'affranchir des contraintes de distance et de satisfaire potentiellement l'homme dans son désir d'ubiquité. Pour autant, l'amélioration globale de l'accessibilité ne réduit pas la différenciation spatiale et l'émergence de nouveaux concepts (cyberespace, espace virtuel etc.) ne signifie pas la mise au rencart d'une notion indissociable de cette différenciation, le territoire.

La vie de l'homme est chaque fois basculée par le développement technologique. Internet aujourd'hui un lieu carrefour de distraction, échange tant culturel, scientifique, moral que social. Un lieu d'échange commercial, politique etc.

Ayant compris l'idée du fonctionnement du réseau Internet, nous nous posons les questions de savoir :

v Comment l'Internet permet- il (facilite-il) les rencontres/ échanges, tant politiques, moraux, scientifiques, commerciaux que culturels ?

v Avec Internet, les inégalités spatiales peuvent-elles raisonnablement s'atténuer et, en quoi consiste-la- révolution de l'Internet tant du point de vue communicationnel qu'informationnel ?

v L'Internet est - ce un mystère ou une réalité, si une réalité Qui- tient, les manettes de sa direction et comment?

Hypothèses

Selon M. GRAWITZ, l'hypothèse est une proposition de réponse à une question posée. Elle tend à formuler une relation entre des propositions significatives même plus ou moins précis. Elle Ile aide à sélectionner les faits observés, ceux - ci rassemblés, elle permet de les interpréter, de leur donner une signification qui, une fois vérifiée, constituera un élément possibles dans la théorie.

Abordant dans le même ordre d'idée, ESISO A SIA AMANT souligne que : « une hypothèse, dans une affirmation provisoire convenant la relations entre deux ou plusieurs variables pour le fonctionnement à priori ou à postériori d'une institution ».

Cette affirmation provisoire implique également une prise de position de chercheur face aux faits observés et à observer. Pour tenter de répondre aux questionnements soulevés dans cette étude, pensons que l'Internet est une jungle informationnelle. Le nombre de serveurs croit de manière vertigineuse et s'y retrouver devient de plus en plus difficile.

L'hypothèse étant une proposition provisoire de réponse, il ne nous est pas facile de donner des affirmations à des questions que nous nous sommes posées ci - haut, qui peuvent mettre directement d'accord toute la communauté, scientifique. Puis que la coutume l'oblige, pour compléter notre réponse qui précède ce paragraphe, nous pensons que, comme une Eglise, l'Internat a un conseil des sages, chaque membre a une opinion sur la manière dont devraient fonctionner les choses, et, chacun est libre d'en faire partie ou pas. C'est votre choix. L'Internet n'a ni président, ni Directeur technique, ni pape, seulement que, les réseaux qui le constituent peuvent avoir des Présidents ou des Directeurs Généraux, mais c'est différent car il n'y a pas d'autorité unique pour l'Internat pris dans son ensemble.

Du point de vue technique, le monde entier a connu une gestion qui, aujourd'hui a donné une forme de révolution tant du point de vue communicationnel qu'informationnel. L'Afrique, connue comme un continent à caractère spécifique nous citons : « la tradition orale », est aujourd'hui passée de cette étape pour se servir des média comme l'outil principal de communication et d'information, précisément en République démocratique du Congo où nous trouvons une multitude des chaînes des télévisions et stations des Radios tant privées qu'officielles.

Intérêt du sujet

L'intérêt de ce sujet qui porte sur l'étude de la révolution de l'Internet dans le système de communication humaine peut se dégager à deux niveaux : Scientifique et Pratique. Pour des raisons d'illustration, nous allons examiner, d'abord l'intérêt scientifique avant celui dit pratique.

Sur le plan scientifique, cette étude est une étape d'un processus de recherche pouvant amener des connaissances plus approfondies et étendre les champs de réflexions des chercheurs sur les mécanismes de révolution des nouvelles technologies de l'information et de la communication

tau n--se-basant ame,n-de l'Internat.

Sur le plan pratique, cette étude tente d`apporter un raisonnement de plus, permettant aux utilisateurs de cet outil de l'information et de la communication (télécommunications) autrement appelés les internautes, d'être beaucoup plus prudent dans leur manière d'utiliser l'Internet couteau à double tranchant.

Méthodes et techniques

A ce stade, nous cherchons à donner quelques indications sur le choix à opérer pour chaque étude, sur la gamme des méthodes et techniques de recherche. Le principe directeur en cette matière veut que ce choix soit fonction de l'orientation du travail, de l'étendue et de l'ampleur de l'investigation ainsi que, dans certaines mesures de nos préférences.

C'est à juste titre que B. VERHAEREN soutient « qu'il n'existe pas, même à l'égard d'un projet spécifique comme ville, une méthode universelle applicable en tous temps et en tous lieux (....) »4(*) En effet, il est vrai que chaque objet de connaissance informe et conditionne la méthode, mais il est également vrai que, la méthode se transforme et s'ajoute constamment au cours même de son application. Ce que nous venons de noter au sujet des méthodes s'étend aussi sur les techniques, car l'une ou l'autre recherche renfermé aussi bien des qualités que des insuffisances d'où la nécessité de rigueur et même d'un usage cumulatif.5(*)

L'élaboration de ce travail consiste à recourir à la Méthode analytique, et deux techniques à savoir : la technique documentaire et la technique d'interview qui viennent en appui.

La méthode analytique : Permet de recueillir et d'analyser les données enfin, porter notre jugement sur l'information de notre sujet. S'agissant de techniques : la technique d'interview permet de recueillir les informations auprès des utilisateurs du dit outil de l'information et de la communication citons Internet autrement appelés les internautes sur la problématique de notre travail. Par contre, la technique documentaire : permet de réunir les ouvrages utiles ayant traité les matières y afférentes à l'objet de notre travail.

Délimitation du sujet

Pour saisir notre démarche, il s'est avéré nécessaire de la circonscrire. En effet, notre travail est subdivisé en trois chapitres, ainsi que la conclusion générale. Le premier chapitre est consacré aux approches conceptuelles et théoriques. Le deuxième chapitre parle de l'Internet comme système de l'information et de la communication, c'est-à-dire ce chapitre relève quelques aspects pratiques du système informationnel et communicationnel de l'Internet, pour cerner la mythologie qui y existe. Et le troisième chapitre porte sur l'évaluation du système de gestion de l'information à la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGRAD).

CHAPITRE I. APPROCHE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE

Section 1

I. Cadre Conceptuel

I.1. La Révolution

Le mot révolution vient du latin « Revulutio » qui signifie retour, action de «revolver», de tourner. Le Larousse définit le terme révolution comme un « changement brusque et violent dans la structure économique, sociale ou politique d'un Etat

>~, e--dbn~ °v°ri,riA de la Révolution française de 1848

Quand à Paul Littré, la Révolution ~1onest-,'Gn et vident dans changement brusque la politique et le gouvernement d'un Etat.6(*)

Scientifiquement, nous expliquons la Révolution comme la conséquence du refus des sociétaires de la manière et de la conception d'organisation et d'orientation de 1 société par une minorité gouvernementale, l'instauration par la force d'une nouvelle façon et d'une nouvelle vision structurelles de gouvernement.

En bref, ceci fait passer la Révolution pour une destruction reconstruction ». ce cercle vicieux demeure valable toute 4ascis~1, ",;ocialiste,~ationahste libérak/éÉc.

I.1.1. La Mentalité

Vouloir étudier l'influence de l'Internat dans le système de communication humaine, nous pousse de définir le concept mentalité. Le dictionnaire français Encarta 2008, définit la mentalité" comme une façon de penser et ensemble des croyances d'une collectivité ou d'un lieu, façon de penser particulière d'une personne ou encore état d'esprit qui accepte ce que l'on désapprouve.

Larousse de poche quant à lui, définit la mentalité comme étant un «état d'esprit »7(*)

1.1.2. Le Comportement

En psychologie et en écologie, le comportement se définit comme Con ensemble des attitudes et des réactions objectivement observables d'un être humain ou d'un animal8(*)»

1.1.3. Internet

Beaucoup de gens ne comprennent pas ce que c'est « Internet ». C'est pourquoi, pour comprendre « Internet,», nous commençons par un exemple illustratif Claire : Sur votre ordinateur, vous avez une masse de fichiers sur disque : des programmes, des documents etc... Comment faire si votre voisin produit un fichier Word et veut que vous le lisiez ? Il peut le mettre sur une disquette (support) et traverser le couloir pour vous la donner. Vous la glissez ensuite dans votre lecteur pour récupérer le fichier. C'est en quelque sorte la première forme de réseau d'ordinateurs appelé : « Speaker Net ».

Les gens veulent souvent partager leur travail avec d'autres et plus vous voulez partager, moins le réseau pédestre est adapté. Au sein des entreprises, on a développé des réseaux (LAN) comme Novell ou Apple talle. Avec un réseau local, plus besoin de transporter les disquettes d'un ordinateur à un autre : vous pouvez accéder aux fichiers des autres, comme s'ils étaient sur votre propre ordinateur. Cependant, si vous voulez atteindre un ami dans une ville lointaine, vous avez toujours besoin d'une disquette que vous adressez par la poste. C'est en quelque sorte le «speaker Net » longue distance

C'est alors que, l'Internet passe pour un réseau local mondial, ou peut être mieux, une extension mondiale de votre disque. Internet est une grande bibliothèque archivée et arrangée il est aussi ce bibliothécaire qualifié qui, à votre requête sillonnera tous les rayonnages pour vous ramener une liste des dossiers et documents susceptibles de vous intéresser. C'est pourquoi, il est appelé source dans le langage de Wais.9(*)

En fait, il est plus réaliste de dire que, l'Internet est un mécanisme qui permet de connecter l'ensemble des réseaux locaux en un seul grand réseau mondial."Aldo FALCONI quant à lui, définit l'internet comme un moyen de communication de système informatif en forme existentiel le sens traditionnel qui s'ajoute aux autres instruments, il est surtout un espace virtuel de communication, de rencontres et d'échanges.

1.3.1 Communication

L'être humain débute sa carrière de communicateur très tôt. A peine sorti du ventre de sa mère, il se met à hurler, crier, pleurer. Ces pleurs manifestent-ils la douleur, la colère, la peur ? On ne sait trop. Peut- être tout cela à la fois ...Pour l'entourage, c'est un premier « signe » : le bébé est donc bien vivant.9(*) Ainsi que l'on commence à communiquer.

Le premier c u nouveau- né n'est pas un acte de communication intentionnel bis/i"expression de ses cris sont un moyen pour entrer en contact. Avec les personnes qui l'entourent, pour appeler maman, lui faire comprendre qu'il a faim, qu'il a mal, ou tout simplement qu'il veut être pris dans les bras, bercé caressé... tous les bébés ne communiquent pas de la même façon : certains sont très sociables, d'autres craintifs, certains expressifs, d'autres peu communicatifs, etc. c'est ainsi que jean- François Dortier définit , la communication comme étant un « processus d'ajustement interactif »10(*).

Certains considèrent la communication comme un système complexe qui prend en compte tout ce qui se passe lors que les individus en interaction et fait intervenir à la fois des processus cognitifs, affectifs et inconscient 11(*)Jans son texte intitulé: « l'anthropologue et linguiste américain de Hymes montre que la communication désigne : « soit l'échange d'informations entre deux personnes, soit la transmission de messages par les médias ».

Après avoir brossé écheveau de concept de--communication d'un apport les différentes définitions tirées chez les différera s auteurs nous ne

pouv s pas passer inaperçu ans dire un n4ot sur ce concept. Quan a la

Co unic on est un ens mble des n~6dalitès spécifiques et explicite de
t ansmgiion d'informations.

1.3.1 types de communication

1.3.1.1 la communication interpersonnelle.

Au commencement de la communication se trouve l'interaction directe entre deux individus. Les recherches en sciences humaines ont montré que cette interaction ne saurait se réduire à la transmission d'un message. C'est pourquoi nous disons que la communication interpersonnelle est basée sur l'échange émetteur- récepteur.

Comme nous montre Edmond marc, la relation de face à face obéit à toute une grammaire de règle et de processus sans les quelles la communication n'est pas possible. La communication émetteur- récepteur est générale, celle pendant laquelle la compréhension est meilleure, mais le nombre de récepteurs est limité à une seule personne. La rétroaction est quasi systématique. Les échanges interpersonnels n'ont pas seulement une visée instrumentale ; ils sont aussi animés par un besoin de reconnaissance, des enjeux de positionnement, d'identité, etc. en outre, ils sont loin de s'exprimer par la seule parole. Jacques Cosnier pour appuyer cette idée montre comment les gestes, les postures, les regards (ce que l'on appelle la : communication

"(6). TSHIMANGA- KUTANGIDIKU(e), UNIKIN, 2005- 2006.

Moire générale de la communication, g1 ~~ 1~ coin, fac des lettres,

15 htt p. ii. Fr. wikipédia. Org./wiki/ communication: lu vendredi, 11/07/08 à 19h00

(5) d. hymes, the anthropology of communication, dans fex dance( éd. Act, 1967 cité par yves winkid dans la communication états de savoir, éd. Sciences humaines, paris, janvier 2003, p. 111.

(6) edmond marc, cité par Phillip Cabin, la communication états de savoir, op. cit, p. 103.

non verbale » sont un constituant essentiel à la compréhension : pour accompagner ou pilotez la discussion, pour exprimer ou partager les émotions.

La communication passe donc aussi par le corps. Ainsi, elle sera non verbale peut-être paraverbale c'est- à- dire qui accompagne la vocabilisation. Par exemple. Lors que le locuteur explique qu'il faut aller à droite et qu'il bouge sa main dans cette direction c'est un cas de communication para verbale. Croiser les bras dans un signe de protection est aussi une communication non verbale. Mais ici ce sera pour dire que : « je me retranche derrières, mes idées, laissez- moi tranquille » mimiques et posture, font parties de la communication.12(*)

Pour Mucchielli : « on ne peut ne pas communiquer » que l'on se laisse ou que l'on parle, tout est communication. Nos gestes, notre posture, nos mimiques, notre façon d'être, notre façon de dire, notrÎdlne pas dire, toutes ces choses «parlent » à, notre récepteur. C'est ainsi que nous disons que la communication est une forme de manipulation. Et en effet, l'environnement ou le comportement d'autrui.

1.3.1.1.1. La communication verbale

La plupart de nos interactions se réalisent par , parole dans la conservation. Le langage est fondamental dans la vie sociale. La conservation informelle occupe une place importante dans la vie quotidienne. Pour comprendre des actions de tous les jours, certains individus utilisent une recherche empirique appelé « ethnométhodologie fondée par ~arfinkel, et qui a comme objectif de donner un sens aux activités pratiques, banales en leur accordant la même attention qu'on accorde habituellement aux événements extraordinaire »13(*)

L'être humain cherche toujours à donner un sens à ce que les autres font ou à ce qu'ils disent c'est pourquoi, le contexte social joue un rôle important dans ces interprétations. Saisir la signification d'un énoncé il faut connaître le contexte de l'acte de communication. Ainsi, le même message peut avoir une signification différente selon qu'il est prononcé dans les divers contextes.

L'étude du langage quotidien est capital dans la communication verbale car elle permet d'observation comment les individus produisent et traitent l'information dans les éclairages et comment ils se servent du langage.

1.3.1.1.2. La communication non verbale.

Une grande partie des interactions sociales comprend des communications non verbales : l'échange de l'information par mimique, la gestuelle ou les mouvements du corps. L'immédiateté l'une des caractéristiques de la communication non verbale, comme elle reflète les émotions instantanées de l'individu- émetteur, elle n'est pertinente que pendant la durée de son émission.

L'expression faciale une part considérables de la recherche en communication non verbale. Le mouvement des yeux, le clignement, structuration de la bouche, les grimaces, etc. sont des éléments qui déterminent l'expression du visage et permettent d'établir une autre grammaire » de leurs combinaisons. Certaines recherches ? Plusieurs personnes soulignent que l'expression faciale -varie-peu suivant l'appartenance culturelle. Existence six émotions de base.-bonheur, tristesse, colère, dégout, peur~t surprise) qui semblent être identiques chez des membres de cultures éloignées. Cela permet de dire que, l'expression faciale des émotions est innée chez les individus même si certaines modifications, liées à la culture, peuvent intervenir.

Il n'existe aucun geste, posture qui caractériserait toutes les cultures. Des gestes utilisés par les individus appartenant à une culture s'opposent, quelquefois diamétralement aux gestes employés par d'autres. Ainsi, l'inclinaison de tête peut signifier l'approbation pour les un, la négation pour les autres ou, pour certaines cultures être un signe inconnu.

Les expressions faciales, 4e-fnêni"e les gestes sont utilisés constamment pour compléter la parole pour envoyer des messages ou même parole suppléer. La communication non verbale permet de voir que ce qui est prononcée ne coïncide pas toujours avec ce que l'individu pense réellement.

Le visage, le langage corporel et gestuel sont parfois joint à la parole pour compléter et accentuer certaines significations ou pour en cacher ou en
atténuer d'autres. les individus essaient le plus souvent de con trôleileur-ex-pression-f ac-!aWet-co-rpefl~ !l-

1.3.1.1.3. La communication comme culture

La co unication ne p'sse pas uniquement ar la paroi mai aussi par des ge ees, des postures, es façons d'occuper "espace ... e tou dans un conte te donné. Tel e t le regard de l'a thropologie de communication, domaine d'étude prometteur mais encore ssez peu e loitë

Dans la société moderne, la « communication » désigne soit l'échange d'information entre deux personnes, soit la transmission de messages par les médias.

La première définition @at e9mfned,-- ~ assique-i-elle- isole la

communication commel'ensemble des modalités spécifiques et explicites de -,) Uv

transmission d'informationÇ. -Dans la vie de tous les jours, onparle de la

communication comme phénomène d'envoi et de réception de paroles, de lettres, de signaux, d'images, etc

a recherche spécialisée sur la communication s'inscrit majoritairement dans cette perspective : la sociologie des médias la psychologie des interactions, la prospective sur les nouvelles technologies ne cessent d'utiliser, à la fois dans leurs travaux théoriques de construction de « modèles et dans leurs analyses, une définition « télégraphique » de la communication, soit un émetteur A envoie un message X à un récepteur B, grâce au support Z etc. les termes peuvent changer, le schéma de base reste.

1.3.1.1.4. Comment s'ignorer poliment

La communication interpersonnelle n'est pas seulement faite de mots : regards, expressions faciales, gestes, attitudes, déplacement du corps sont susceptibles d'agir comme des signes et d'intervenir dans la régulation des activités humaines. D'où l'importance des pratiques d'observation, qu'elles soient directes ou médiatisées par des files, des photographies, des croquis. La conversation, s'appliquent généralement aux interactions collectives.

La communication comporte le plus souvent deux visées distinctes : faire passer un contenu et définir la relation entre les interlocuteurs. En effet, tout message transmet d'abord un contenu (information, opinion jugements, sentiments, attentes ... ), mais en même temps, il tend à instaurer, plus ou moins directement, une certaine relation entre les interlocuteurs.

Si, par exemple, un homme dans un café demande à une jeune femme solitaire à une table voisine : « avez - vous l'heure ? », le contenu est clairement une demande d'information, mais le sens implicite est peur - être : « je souhaiterais entrer en relation avec vous ».

La définition de la relation résulte pour une large part d'un « rapport de place » qui structure la communication. Ce rapport peut être préalable au contact. Si je vais, par exemple, chez le médecin, la place et l'identité situationnelle de chacun sont clairement définies : je suis là en tant que patient, et mon interlocuteur va interagir avec moi entant que médecin. C'est pourquoi la nudité et le toucher vont être considérés comme « normaux » alors qu'ils ne le seraient pas dans un autre type de rapport. Un grand nombre de rapports sociaux (maître/ élèves, client/vendeur, parent/enfant, patron /employé ...) sont des rapports préétablis, fixant par avance l'identité sociale, les rôles et les styles de communication des protagonistes. Mais d'autres sont plus ouverts : si je rencontre une inconnue dans une soirée la place à partir de laquelle nous allons nous communiquer n'est pas déterminée par avance. Ainsi je peux découvrir que nous avons la même profession et discuter en tant que « collègues » ; ou bien m'apercevoir que nous avons des enfants du même âge et parler en tant que « parents » ; ou encore, si je la trouve attirante, me situer comme homme face à une femme en adoptant une attitude séductrice...

1.3.1.2. La communication dans le groupe

La communication de groupe part de plus d'un émetteur s'adressant à une catégorie d'individus bien définis, par un message

(Communication) ciblé sur leur compréhension et leur culture propre. C'est e e

celle qui est apparue sur la culture de masse (société de consommation), dont la publicité ciblée est la plus récente et la plus manifeste.

Les effets de la communication de groupe se situent entre ceux de la communication interpersonnelle et ceux de la communication de masse. La communication de groupe est aussi complexe et multiple car elle est liée à la taille du groupe, la fonction du groupe, et la personnalité des membres qui le compose.

1.3.2.1. Analyse transactionnelle à la communication

Dans - la vie de tous les jours, il ; est des situations où nous aimerions, vivre une bonne intelligence avec notre entourage voire même établir avec lui des relations de complicité en intimité. Mais nous échouons faut de savoir comment.

L'analyse transactionnelle (en abrégé A.T) propose un outil d'analyse et de contrôle de la communication, simple et directement applicable. Une des situations les plus irritantes, notamment, est celle de conflit que l'on voudrait éviter ou maîtriser, mais en vain.

Nous nous bornerons à examiner quelques uns des conflits parmi les plus courants. Quelques exemples quotidiens :

- « tu connais l'heure exacte de la réunion ?;

- Bien sûr, tu as toujours l'aire de croire que je ne suis au courant de rien!» ;

- « étudiant Ben, vous avez vu à quelle heure vous arrivez ?

- Oui Monsieur le professeur à huit heures seize minutes très exactement ».

Ces situations sont encore plus difficiles à supporter si, comme c'est souvent le cas dans le monde du travail, l'agresseur est un supérieur hiérarchique : l'envoyer promener, c'est s'exposer à de graves ennuis : plier et se soumettre c'est perdre sa dignité et à long terme s'exposer à la dépression et la maladie. Que répondre alors à des telles réflexions :

- C'est à cette heure -- ci que vous arrivez ? bien dormi ? » « En voici une tenue, vous croyez que c'est carnaval ? »;

- « Rendez-moi ce rapport pour demain si vous en êtes capables ».

L'A.T apporte ici un instrument de travail appelé transactions, permettant entre autres d'identifier avec précision ces moments cruciaux qui font basculer une relation, instrument de compréhension qui, par la même occasion, permet de redresser la barre et, bien entendu, donne toutes les clés pour mener à bien une communication saine, positive et authentique, si tel est le désir, bien sûr, de la personne concernée.14(*)

1.3.2.2. Les médias et la communication de masse

L'essor des moyens de communication est une caractéristique essentielle des sociétés contemporaines, et leur étude constitue un champ d'investigation très important. L'américain Harold Lasswell fut le premier à concevoir un véritable programme de recherche sur le média. Par la suite, la réflexion sur l'influence des moyens de communication (radio, télévision, presse)

Les individus ont constitué le pôle majeur d'interrogation.

En étudiant les campagnes électorales, Paul Lazarsfeld et son équipe ont montré que l'impact des médias s'exerce de façon indirecte et sélective. Les gens choisissent les messages aux quels ils s'exposent, ils n'en retiennent qu'une partie, en général celle qui est en accord avec leurs convictions. Enfin, pour forger leur jugement, ils ont tendance à s'appuyer sur des leaders d'opinions et sur leurs groupes de référence.

1.3.3. Les télécommunications

Les télécommunications sont l'ensemble des procédés permettant de transmettre des informations à distance15(*)."Comme le souligne J.P TRUXILLO et P.CORSO. La télécommunication est la désignation génétique de toutes les formes de transmission à distance d'une quantité d'information au moyen de procédés optiques électrique, hertziens ou autres."16(*)

Il existe à ce jour de multiples services de télécommunications : le téléphone, la radio, la télévision, les réseaux informatiques. L'usage du télégraphe a progressivement régressé à mesure que celui du téléphone se développait.

L'utilisation des réseaux téléphones s'est également diversifiée, notamment avec l'apparition de la télécopie et de la télématique. Il est désormais possible de communiquer à l'aide d'ordinateurs, sur le réseau téléphonique grâce à des modems, mais aussi sur des réseaux de transmissions de données spécifiques comme Internet.

1.3.3.1. Télégraphe

C'est un système de télécommunication assurant la transmission et la réception de signaux (messages alphanumériques, le mot télégraphe faisant référence à tout système de communication à distance.

1.3.3.2. La Radio -télévision

1.3.3.2.1. La Radio

La radio est un système de communication utilisant la propagation dans l'espace des ondes électromagnétiques. La besoin de communication et information a toujours été ressenti dans la communauté humaine. Et, dès sa création, l'homme a voulu partager l'expérience de son vécu avec ses congénères et ce, mutuellement. Ainsi, était -- il obligé d'inventer un système qui servirait de support à sa pensée c'est - à - dire actualiser sa pensée à travers divers système des codes devant servir de communication.

Et, quoi de plus naturel et logique qu'il commence par prospecter sa structure physiologique avant d'aller voir son environnement physique. L'homme ça donc utiliser sa voix qu'il va codifier pour recevoir et donner l'information. L'homme va inventer le langage humain articulé c'est - à - dire la langue que les linguistes structuraliste appellent « code » pour assouvir ce besoin élémentaire de communication.

1.3.2.1.1. La voix

Si la voix humaine n'occupe pas tout l'univers sonore, elle tient assurément une place privilégié dans la communication <radiophonique. Non seulement elle a pour fonction d'assurer le contact avec les auditeurs mais encore de les maintenir, elle devient alors elle-même message.

Je J'a Vnix, de Ja diction, de l'élocution est en MatièTe d'émissions parlées, en raison inverse de l'intérêt intellectuel ou sentimental du texte.

Outre cet aspect rationnel, au -- delà des caractéristiques individuelles, la voix est un élément non négligeable pour la signification du message. En effet, la possibilité de jouer avec les divers traits vocaux w(timbre, débit) permet un double travail sur les énoncés.

1.3.3.2.1.2. Le Rôle politique et culturel de la Radio

En devenant l'affaire de professionnel, les programmes de radio se spécialisent et s'étendent sur presque toute la journée. Beaucoup d'émissions retransmettent des activités qui n'ont pas été conçues pour la radio, des cartes, des chansons, des pièces de théâtres, de conférences, des lectures d'extraits de livrés ou des journaux.

Mais, peu à peu, sous l'influence de la nouvelle technique des genres nouveaux apparaissent : radio -- théâtres, feuilletons radiophoniques dont l'effet sur les auditeurs peut être saisissant, ainsi, la guerre des mondes qui, le 30 octobre 1938 perturba la ville de New York : beaucoup de ses habitants furent affolés par cette émission radiophoniques, imaginant une17(*) invention de matières, elle donna en un jour ; la notoriété à son auteur, un Jeune homme information -- culturelle -- divertissement, ne se présentent pas partout avec le même ordre d'importance.

Le rôle culturel de la radio est surtout souligné en Europe où plus de la moitié des programmes est généralement consacré à la musique (concerts et arts lyriques surtout) ; les émissions littéraires et historiques cherchent à diffuser le patrimoine culturel, confortant, consciemment ou non, l'idéologie dominante.18(*)

La radio scolaire, dans certains pays, les émissions religieuses contribuent aussi à renforcer le caractère culturel de la radio. Le divertissement (chansons, yeux, sketches) occupe la première place dans les stations commerciales qui cherchent à attirer le plus d'auditeurs, aux Etats --Unis et en France, dans les postes privés.2,19(*)

Le rôle politique de la radio apparaît sous deux aspects : la politique de la radio, qui selon les pays est réglée par le monopole de l'Etat, laissé à des sociétés commerciales la libre initiative, sous réserve de respecter la répartition internationale des longueurs d'ondes ou encore présente des situations intermédiaires.

Mais avec le développement des émissions, la radio est devenue un jeu politique plus intéressant. Les «causeries au coin du feu» inaugurées par Franklin Roosevelt aux Etats -- Unis en 1933, les allocutions du Président Doumergue en France en 1934, est des appels à l'opinion publique souvent mal ressentis par les parlements.

Les discours radiophoniques d'Hitler contribuent au conditionnement des esprits dans l'Allemagne nazie.

Le rôle politique de la radio s'est surtout accru en matière de politique extérieure, d'abord par ce que la radio se révèle moyen d'information le plus rapide, ignorant les frontières, c'est surtout Lorsque la crise qui abouti à la rencontre de Munich le 30 Septembre 1938 que la radio apparut partie intégrante des événements.

Les émissions en langues étrangères à destination, d'autres pays se développent de plus en plus à la ville de la deuxième guerre mondiale : la BBC l'inaugure en 1938 avec des missions en arabe et en espagnol tout d'abord. Le rôle de la radio diffère moins en fonction de son organisation plus ou moins étatique que selon la nature du régime politique et le degré de liberté de l'information.

I.3.3.2.1.2.Différence entre Radio et presse écrite

C'est comme nous l'avion dit dans les paragraphes précédant que, si le langage est inextricablement associé à la culture, c'est l'écriture qui est liée à la civilisation, à la culture des cités.

Si nous pouvons mettre en exergue le caractère différentiel de la presse écrite et la radio, nous dirons que, la radio a un langage propre fait de parole, de musique et des effets sonores. La rédaction nouvelle pour la radio est différente qu'écrire la même nouvelle pour la presse dite écrite, le moyen utilisé n'étant pas le même.

Dans le journal, la nouvel est lue, tandis qu'à la radio, elle est écouté. La presse écrite est pour un public lettré, la radio est pour tout public confondu, lettré et illettré. Ces derniers ont le droit d'être informé au même titre que les premiers. Par conséquent, écrire pour la radio c'est écrire pour l'oreille. Il faut écrire comme on parle : le texte pour l'oreille doit couler.

Bref, la presse écrite est caractérisée par le graphisme et la radio par la voix et la musique.20(*)

1.3.3.2.2. La télévision

Toujours avec souci de perfectionner le secteur du média, l'homme s'est trouvé dans le besoin de communiquer ou d'informer tant avec la parole qu'avec l'image. Ce besoin conduit l'homme à emprunter les écrits à la presse écrite, la parole à la radio et les images au cinéma finalement inventer un nouveau moyen d'informer à distance qu'est la télévision.

1.3.3.2.2.1. Historique de l'invention

Si les ondes électromagnétiques peuvent transmettre les sons, pourquoi n'en serait - il pas de même pour les images ? C'est la question que se sont posée les chercheurs dès la fin du 19è S. Mais, très vite, ils comprirent qu'il n'est pas possible d'envoyer une image telle quelle, par voie hertzienne, il faut d'abord la décomposer en très petits éléments, puis les convertir d'une station émettrice, l'image fait les parcours sous forme d'ondes jusqu'au poste récepteur qui transforme de nouveau les ondes m images. Comment cela est-il -possible ?

Toute image filmée par une caméra est décomposée en un mosaïque de points plus ou moins lumineux sur une superficie à forme de cône, dit tube cathodique, une grille de minuscules carrés très serrés. Cette opération, appelée balayage de l'image, doit être faite très bite pour que l'oeil ne perçoive pas les mouvements saccadés. Pour cette raison la caméra filme 25/30 images par seconde.21(*)

A l'intérieur avancent et reculent à grande vitesse un faisceau de décharges électriques microscopiques, les électrons, qui bombardent l'image point par point en la transformant, par réaction dépend de leur luminosité. Transmises par ondes hertziennes, par câbles ou par fibres optiques, ces ondes sont recueillies, au terme du parcours, par l'antenne du poste récepteur qui, à l'intérieur, un autre tube cathodique semblable à celui de la caméra, transforme avec un processus opposé à celui initial, les impulsions électriques en poids lumineux qui forment de nouveau l'image du départ.22(*)

1.3.3.2.2.2. Les débuts de la télévision

Avant la 2ème guerre mondiale, la télévision existait déjà dans quelques pays industriels, parfois ç titre expérimental. En Grande Bretagne, en France, en Allemagne, aux Etat - Unis, les premiers programmes avaient été lancés sur les ondes.

La guerre devait dans la plus part de pays, paralyser le développement. Seuls les Etat - Unis, dont l'évolution technique était déjà très avancée en 1940, poursuivirent la mise e, place de la télévision pendant la guerre. Ils avaient de ce fait, en 1945, une avance importante sur les pays européens.

Comme la radio à ses débuts, la télévision ne suscita pas tout de suite un enthousiasme universel. On admirait la curiosité technique. On n'imaginait pas les perspectives ouvertes par l'engin dans la vie quotidienne de tous les pays développés. On assimilait l'image à celle déjà connue, de la cinématographie. On la jugeait par rapport au cinéma, on la sous estimait.

Par rapport à la radio, la comparaison n'était pas non plus à l'avantage de la télévision. En 1940 les techniques du radioreportage permettaient d'intervenir rapidement en direct et de rendre compte de l'événement d'une manière instantanée. On n'imaginait pas la même souplesse dans l'achèvement des images. La télévision expérimentale était comme la 1ère radio. Confinée dans les studios. Quand elle en sortait c'était pour adopter les lourdes et coûteuses méthodes de tournage du cinéma.

1.4. Système

La systémique propose de voir le système comme un ensemble d'éléments en interaction entre eux et avec leur environnement, et coordonnés en fonction d'une finalité.23(*)

En tant que système, le mot Internet est une fusion de deux mots notamment: « Inter » qui signifie « entrer » et « Net » qui est quand à lui « réseau » ce qui veut dire: « entre réseau ». Internet est une fusion entre télécommunication et informatique.

Né de la convergence technologique de deux entités diverses communications et ordinateur, Internet a ouvert la communication à des horizons inimaginables jusqu'à un passé récent, lui donnant un pouvoir jamais atteint auparavant.

D'écrire un système de communication, c'est donc détailler la structure et le fonctionnement finalisé de celui - ci dans ses diverse composantes internes et externes. Il s'agit alors d'étudier l'interdépendance et la coopération entre les parties dans le milieu d'insertion tout en mettant l'accent.

Les trois éléments majeurs des systèmes observés sont ici : le langage, la mentalité collective et la structure sociétale.

Par langage On entendra dans la pure ligne des anthropologues de la communication. Toutes manifestations observables d'expression de la pensée et des relations entre les hommes dans un contexte civilisationnel déterminent. Contrairement aux approches linguistiques qui voudraient réserver l'usage du terme au seul verbal, art parlé ou écrit. Le langage couvre alors tous les emplois des signes, verbaux, olfactifs ou autres. Si tous les langages sont, ici pris en compte, aucun ne l'est cependant global étudié, soit en prise directe avec la mentalité collective et la structure sociétale.

Par mentalité collective j'entends un mode de perception qui amène sans plus amples procès, à faire considérer telle action, telle attitude, tel comportement comme « normaux ». Inéluctables ou dignes d'estimes. On pourrait parler d'évidences sociales repérables dans les pratiques et les discours d'une société ou dans cette société.

On pourrait encore parler de présentation sociale, d'imaginaire collectif, de mythologie ou d'idéologie du sens c'est bien leur ensemble que vise le terme de mentalité collective tel qu'utilise ici et que l'on pourrait synthétiser en parlant d'esprit du temps.

Dans une structure sociétale enfin, le terme de structure est pris dans son sens premier de construction ou son sens classique de disposition, d'arrangement des parties, disposition. Pour citer spencer généralement envisagée comme caractéristique de l'ensemble qu'elle désigne et comme durable.

Décrire un système de communication, c'est étudier l'interdépendance et la coopération entre les parties et les milieux d'insertion tout en mettant l'accent, puisque l'analyse se veut comparative sur les phénomènes dynamiques d'évolution et d'adaptation.24(*)

Il. Cadre théorique

Pour mieux cerner la problématique de notre travail, il y a nécessité de nous servir de la théorie de l'appropriation, approche qui met en exergue la formation des usages sociaux des nouvelles technologies de l'information et de la communication particulièrement l'Internet qui est notre champs d'application.

Sur la base de cette approche, il est nécessaire de comprendre comment se réalisil'insertion d'une nouvelle technique de communication dans une société. Cette insertion fait l'objet d'une appropriation. En ceci, c'est l'individu consommateur qui en est principalement le centre.

L'appropriation, dans les champs médiatique ou technologiques, implique trois états qui produisent de plusieurs manières notamment : l'usage, la réception et la consommation.

L'usage : Correspondre principalement à la dimension technique des médias (ou technologies). L'appropriation à ce niveau, signifie la connaissance des codes techniques d'un média ou (technologies) donné et une certaine compétence dans la manipulation de l'appareillage ;

La réception : Correspondant principalement à la dimension symbolique. Elle est essentiellement commandé par les besoins fondamentaux de l'homme ;

La consommation : Quand à elle, correspond à la dimension économique de média, c'est-à-dire en tant qu'étalage au lieu de promotion des biens de consommation.

La logique marchande est le principal moteur de cette forme d'appropriation, mais la logique sociale comme la logique technique ne sont pas tout à fait absentes.25(*)

Chapitre II. : INTERNET ET LE SYSTEME DE C OMMUNICATION

Petit histoire d'Internet

On peut distinguer deux périodes dans le développement de ce nouveau système de Communication, celle des années 70 et 80, où le réseau est destinée au monde scientifique et celle des années 90, où l'on commence à créer une « toile d'araignées » universelle qui rejoint aussi bien les entreprises que le grand public. Au cours de la première période, les différents acteurs ont construit un code sociotechnique qui articulait leurs visions et leurs intérêts, ils avaient ainsi mis en place « Object - frontière ». En revanche, Internet des années 90 n'a pas encore trouvé sa forme définitive. C'est encore un « Objet - Valise ».

Le projet de créer un réseau de connexion entre ordinateurs est lancé au milieu des années 60 par le Département américain d el défense. L'objectif était de disposer d'un système capable de protéger les données informatiques militaires en cas d'attaque nucléaire soviétique. Ce programme de recherche fut confié à des universités. Très vite, un second objectif interne à la recherche informatique militaire s'est mêlé au premier : offrir une puissance informatique partagée aux Laboratoires qui travaillent avec l'Agence ARPA du Département de la Défense. Le réseau Arpanet, qui démarra au tournant des années 60 et 70, est donc le résultat d'une commande des militaires qui souhaitaient bénéficier des recherches informatiques universitaires les plus avancées.

Les informaticiens universitaires avaient déjà une solide tradition de collaboration et d'échange, ils constituaient ce qu'on a parfois appelé un « Collège invisible ». Le réseau informatique est devenu le canal naturel de ces échanges. Par ailleurs, les universités pouvaient accéder gratuitement à certains développements informatiques réalisés par les grandes entreprises du domaine. C'estains que le Laboratoire de Berkely, qui joua un rôle majeur dans le démarrage d'Arpanet, utilisa le système d'exploitation Unix d'ATT. Grâce au réseau, cette université a pu diffuser par la suite les nouvelles versions d'Unix qu'elle avait réalisées. On le voit donc, Arpanet se trouve à l'articulation de plusieurs mondes sociaux : celui de la recherche militaire, de la recherche académique et celui de l'industrie informatique. Les universités furent l'acteur central capable d'associer ces différents mondes.

Le rôle clé des universités dans le développement d'Arpanet explique qu'elles aient pu projeter sur le réseau leur monde d'organisation. Une des valeurs fondamentales du monde académique est le libre accès aux résultats de recherche. C'est ce principe d'une circulation libre et gratuite de l'information qui fut adopté par Arpanet. Logiciel était la reconnaissance de ses pairs.

Mais Arpanet n'adopta seulement certaines des valeurs du monde académique, il en adopta également certains principes d'organisation. L'université est un monde où les échanges scientifiques sont importants, et où en même temps l'autonomie de chaque Laboratoire est très grande. Aussi Arpanet organisa la circulation de l'information en construisant des règles du jeu minimales, et donc simples, qui permettaient l'Interconnexion des ordinateurs. Le protocole TCP/IP définit une structuration de l'information en paquets standard munis d'une adresse qui permet d'expédier l'information à des machines dites « hôtes » qui coordonnent ensuite le réseau de l'université ou du Laboratoire.

En revanche, l'organisation locale du réseau permet un fonctionnement souple et décentralisé, et elle a évité de définir un standard trop complexe permettant d'interconnecter directement tous les terminaux informatiques de l'époque.

Dans les années 80, la connexion informatique a commencé à s'étendre dans les secteurs universitaires qui n'étaient pas spécialistes d'informatique. La National Science Fondation (NSF) américaine organisa un nouveau réseau destiné à l'ensemble du monde académique. C'est dans un autre Laboratoire, le centre européen de recherche nucléaire (CERN), qu'on a défendu un nouveau mode de recherche de l'information en s'appuyant sur des liens hypertextuels. Le principe : c'est l'utilisateur qui va chercher l'information dont il a besoin et non l'auteur (ou l'éditeur) qui envoie son texte à une liste de lecteurs. Le Wolde Wide Web (toile d'araignée mondiale) a nécessité la construction d'un logiciel : un navigateur (ou browser) qui permet d'effectuer cette recherche d'information, en consultant des fichiers conçus et stockés pour cette exploration. Le Web est donc bien un outil qui permet de rendre plus efficace la recherche documentaire pour les scientifiques. On remarquera au passage qu'Internet est devenu mondial et que l'étape du Web a été conçue en Europe.

Ces quelques indications sur l'histoire d'Arpanet permettent de comprendre comment s'est construit ce système technique. Pour Arpanet, comme pour d'autres technologies, les différents acteurs ont dû élaborer ensemble un cadre sociotechnique qui doit devenir suffisamment stable pour que le système soit utilisable.

Le développement d'un objet technique ne se fait pas, comme on l'imagine souvent, en deux temps : élaboration technique puis diffusion mains, au contraire, par un processus plus complexe où le cadre de fonctionnement et le cadre d'usage sont construits en parallèle. Ordinairement, dans un Laboratoire de recherche, on élabore un objet technique tout en imaginant ses usages, les représentations que les ingénieures se font de l'utilisation influent sur leur travail de conception. Dans le cadre d'Arpanet, l'aticulation entre l'élaboration du cadre de fonctionnement et du cadre d'usage est encore plus étroite. Côté cadre de fonctionnement, le protocole TCP/IP permet de connecter de façon très décentralisée de nombreux ordinateurs ; côté cadre d'usage, il est particulièrement adapté à des valeurs de libre circulation de l'information et d'autonomie des utilisateurs et, de plus, ses premiers utilisateurs furent ceux - là mêmes qui l'avaient construit. A chaque évolution d'Arpanet, les concepteurs en furent toujours les usagers.

L'utilisation fut d'autant plus intensive qu'elle était gratuite pour les chercheurs, puisque le réseau était financé par le développement de la défense et par le NSF.

En définitive, ce processus d'élaboration a permis d'articuler étroitement le cadre de fonctionnement et le cadre d'usage pour donner naissance à un cadre sociotechnique stable.26(*)

1. Le Système de Communication

Jean Lohisse propose d'analyser les systèmes de communication privilégiés par différents types de sociétés dans l'histoire. Selon l'auteur, il existe, du point de vue des systèmes de communication quatre grands types historiques de sociétés. Un premier type de société est dominé par l' »oralité » : la langue est avant tout parlée, l'échange se fait en face à face, les codes de communication sont motivés plutôt qu'arbitraires, le langage a une fonction magique et de cohésion du groupe. Ce type d'Afrique subsaharienne contemporaine, par exemple. Un second type de société est caractérisé par la « scribalité » : l'écriture manuscrite n'y est pas encore fait de tous, mais elle s'impose comme mode de relation légitime entre les hommes. C'est ce type qui domine l'Europe au cours du Moyen Age classique. Dans un troisième type de société, c'est la « massalité » qui caractérise la communication : des contenus communs sont adressés au plus grand nombre par les moyens sophistiqués utilisés par les masses - médias. Ce type est pleinement réalisé en occident aux XXè Siècle. Enfin, l'informalité », qui est le quatrième type retenue par l'auteur, est le modèle de société qui tendrait à s'imposer aujourd'hui en occident. Favorisé par le développement des nouvelles technologies de la communication. L' »informalité est le système de communication où un langage machiné privilégie et est privilégié par une société à mentalité collective virtualisante et à structure sociétale cellulisée »...

2. La Mondialisation de la communication

C'est en l'inscrivant dans l'histoire des processus socio - économiques et politiques de ces deux derniers siècles qu'Armand Mattelart raconte l'Internationalisation de la communication. Il fait ainsi la généalogie de l'espace international des réseaux et identifie les lieux d'où parlent les acteurs pour comprendre la « communication monde » d'aujourd'hui. « L'internationalisation de la communication est fille de deux universalismes : les lumières et le libéralisme ». D'un côté, la libre circulation de la pensée et des opinions ; de l'autre, l'individualisme et la libre concurrence sur un marché unique deux projets d'un espace mondial sans entraves, tantôt opposés, tantôt convergents. C'est ainsi que depuis le télégraphe, premier espace unifié des flux, jusqu'aux autoroutes de l'information, - en passant par les réseaux de la routes, du rail et des ondes hertziennes ou encore, par l'instauration de l'heure universelle et normes métriques, - les différents dispositifs techniques vont porter les discours de la communication comme facteur d'intégration des sociétés humaines.

Dans les faits ces dispositifs n'ont jamais cessé d'être au centre des luttes pour des hégémonies étatique et commerciales. A. Mattelrt trace les grandes étapes qui scandent ces luttes. Dès la fin du XIXè siècle, l'industrialisation de l'information (création des agences et des groupes des images animées) est en place. « La grande Guerre confère à la propagande ses lettres de noblesses. La paix le consacre comme méthode de gouvernement » son efficacité dans l'issue du premier conflit mondial forge l'idée que l'administration des sociétés modernes ne peut se passer des techniques de la presse, de la radio et du cinéma dans la diffusion des idées. La seconde guerre mondiale puis la guerre froide conduisent la conception propagande de la communication. A la fin des années 60, le global fait son entrée par la biais de la communication électronique. Le slogan du « village global » comme sa carrière dans l'imaginaire du tout - planétaire.

Bien que délinée et globale, la circulation des flux d'information à l'échelle planataire est unidirectionnelle. « Les réseaux, imbriqués qu'ils sont dans la division internationale du travail, hiérarchisent l'espace et conduisent à une polarisation toujours plus grande entre le (s)centre (s) et le (s) périphérie (s). » c'est pour rendre compte de cette logique qu'A. Mattelrt parle de « communication - monde », en référence à l'économique - monde de Fernad Braudel. La réalité concrète, c'est l'homogénéisation et la fragmentation de l'espace mondial.27(*)

3. Télécommunication et philosophie des réseaux

Dans l'Utopie de la communication, paru en 1995, Philippe Breton situait autour de l'année 1942 et des travaux du père de la cybernétique, Norbert Wiener, le point de départ de la « religion communication en deus ex machina des sociétés modernes. Tout en s'inscrivant dans le même courant critique de la communication.

La notion qui devait faire florès dans le champ de la communication : le réseau, émerge dans l'oeuvre de Pierre Musso de faire apparaître, à travers une généalogie de ses significations successives, les curieuses similitudes existant entre la vision saint - simonienne et certains discours technolophiles contemporains 28(*)

4. La dynamique des nouvelles technologies et son impact dans le monde

Une autre question africaine qui se pose à la dynamique de la mondialisation est celle des technologies modernes de la communication et de l'information. Ces nouvelles technologies faut - il le rappeler, sont au centre de la société du savoir qui est en train de savoir le jour dans le monde actuel. En fait, la communication et l'information sont devenue le premier des matières au sens économiques du terme, et de ce fait, une nouvelle industrie est née depuis le début de la décennie 90 et s'appelle « info-communication ». Elle représentait déjà enfin 1998 un marché intéressant de 2.114 milliard de dollars des Etats - Unis d'Amérique et devrait absorber d'ici 2015, 60% de la population active. C'est autant dire que parler de la dynamique de la mondialisation revient à parler de l'ère de « l'info-communication », et la relation entre les deux concepts est celle de l'oeuf et de la poule. On ne sait pas souvent de l'oeuf ou de la poule qui vient avant l'autre. Cette nouvelle industrie devient ainsi un nouveau foyer de pouvoir et de puissance de ceux qui s'y sont investis ou qui y investissent des grands capitaux. Autant qu'il était question du foyer du savoir, il est aujourd'hui attesté que les technologies modernes deviennent un phénomène irréversible à l'image de la dynamique de la mondialisation.

Dans le contexte précis, l'absence de savoir et de savoir - faire dans ce secteur a des implications majeures pour l'Afrique. La maîtrise de ces nouvelles technologies et services associés nécessitent de la part de l'Afrique une révision globale juridique et réglementaire, afin d'assurer une certaine cohérence des actions à entreprendre simultanément dans les différentes activités concernées.

Ceci explique non seulement l'extension du rôle que les télécommunications sont appelées à jouer dans le « planétaire » en cours de constructions, mais aussi les possibilités offertes aux nouveaux venus dans le domaine de l'offre de services des télécommunications. C'est pour tenir devant cette nouvelle exigence qu'il existe désormais dans chaque pays un organe de réglementation plus ou moins indépendant, mais différent de l'opérateur du réseau des télécommunications. Ce qui a entraîné et qui entraîne encore un foisonnement rapide dans le monde des réseaux de télécommunications, et même certaines entreprises mettent en place des réseaux privés avec une zone de couverture mondiale.

Les autoroutes de l'information en cours de construction à travers le monde s'appuient principalement sur deux types de supports : les câbles à fibres optiques, à savoir les câbles sous - marins et les satellites de télécommunication, dont les nouveaux satellites à orbites basses. La Capacité des circuits internationaux est passée de 321.300 en 1995, à 2 millions en 1999. vingt pays se partagent plus de 80% du trafic international. Ce qui va entraîner ou qui entraîne une baisse généralisée des tarifs de télécommunications internationaux, phénomène qui, à notre humble avis, ira en s'accentuant ay fur et à mesure que le jeu de la concurrence sera loyal. Depuis 1990, le tarif des communications internationales a baissé de plus de 50%.29(*)

En outre, il y a le phénomène Internet qui apparaît une meilleure illustration du formidable bouleversement que connaît le paysage des télécommunications en ce début du 3ème millénaire. le taux de progression d'accès au réseau Internet était de 140% en 1998. Au même horizon, on comptait 48 millions de serveurs sur lequel étaient raccordé 145 millions d'utilisateurs, chiffre à comparer, selon les experts, respectivement à 4 millions et millions qui sont les données de 1990.30(*)

5. Une connexion à Internet

Si vous demandez à quelqu'un « Etes - vous connecté à Internet ? » vous pouvez vous attendre à d'étranges réponses. La question demande une réponse précise, mais ce n'est pas ce que les gens font le plus souvent. Pour des nombreuses personnes, « Etes - vous connecté ? » Est similaire à « faites - vous vos achats chez J.C Penney ?». Acheter chez J.C. Penney signifie différentes choses selon vos interlocuteurs.31(*)

Pour certains, J.C Penney, c'est le magasin de la galerie marchande. Pour d'autres, c'est le catalogue ou un site Internet. La réponse par oui ou non dépendra probablement plus de la possibilité qu'aura eue la personne interrogée de trouver ce qu'elle cherchait dans ce magasin, que du moyen par lequel l'achat a été effectué. C'est la même chose pour Internet. Si je demande « Etes - vous connecté ? », vous interprétez la question comme « Puis - je faire diverses choses sur l'Internet à partir de mon poste de travail » ? Par exemple il est courant d'entendre les utilisateurs de Compuserve parler de leur « connexion Internet » par ce qu'ils peuvent adresser du courrier électronique à des utilisateurs de l'Internet. En fait, les utilisateurs de Compuserve n'ont pas vraiment une connexion Internet ; ils peuvent seulement atteindre certains des ses services de manière limitée. Avant de commencer il est important de savoir ce qu'une connexion signifie. Quand vous le saurez, vous pourrez voir si vous bénéficiez d'une connexion ou pas, si vous n'avez pas d'accès Internet, vous pourrez déterminer le type de connexion et le niveau de services souhaité, et le prix à payer pour l'obtenir.

Quels sont les services offerts par un service en ligne comme Compuserve, et en quoi l'accès Internet est - il différent ? Décrire Compuserve est facile. C'est une société avec son siège, sa comptabilité, une valeur en Bourse etc. Elle offre un catalogue de services. Vous récupérez certains logiciels (dans le cas de Compuserve il s'agit de Win CIM), Vous vous abonnez et enfin vous vous connecter aux services de Compuserve. Si vous voulez rendre certaines de vos données accessibles à quelqu'un d'autre, vous demandez à Compuserve de les stocker sur un de leurs ordinateurs. Inversement si vous souhaitez récupérer des données d'un autre utilisateur, il faut qu'il ait fait la même démarche au près de Compuserve. Et tout cela se fait à l'aide de Win CIM, le logiciel de Compuserve.32(*)

La beauté de l'Internet vient de son côté bien plus nébuleux. Internet ressemblé vraiment à un gigantesque réseau local. Ainsi de la même manière que vous pouvez récupérer le fichier de votre collègue depuis votre ordinateur, un site à Singapour ou rendre des fichiers accessibles aux utilisateurs du monde entier. Vous n'avez rien de spécial à faire ni a payer un supplément quel conque. Vo us êtes aussi proche de votre voisin que de quelqu'un situé à New York.

Plus, les services offerts par Compuserve sont définis par les dirigeants et limités par le logiciel fourni, Win CIM. Ils ne changent pas souvent. Sur Internet de nouveaux services apparaissent à chaque instant ; quelqu'un dire : « je viens d'écrire cela » c'est comme cela que le word wide web a commencé en 1992. Tim Neners - Lee et quelques outres ont écrit un logiciel, l'ont mis à disposition de la communauté et l'histoire était en marche. Cette dernière année, pas moins d'une demi-douzaine de nouveaux services sont apparus incluant l'audi en temps réel et la réalité virtuelle.33(*)

L'Internet n'est pas en effet une grande société qui possède des masses d'ordinateurs offrant certains services, Internet est seulement un mécanisme permettant aux ordinateurs de communiquer n'importe quand et n'importe où. C'est juste un moyen de transférer des données d'un endroit à l'autre avec le minimum de difficultés. Mon ordinateur peut contacter le côte aussi aisément que je peux vous appeler par téléphone, et même plus facilement. Nos ordinateurs pouvaient communiquer, les possibilités offertes sont multiples. Nous avons mentionné le courrier électronique et le Wold Wide Web mais ce n'est rien par rapport à ce qui sera possible dans quelques années.

Ce qui permet aux ordin ateurs de communiquer sur Internet, c'est TCIP/IP. Pour être sur Internet vous devez avoir une connexion TCIP/IP (Pour l'instant considérez TCIP/IP comme un signal à la mode. Une connexion TCIP/IP pour Internet, c'est comme l'esprit de vulcain dans star Trek. Votre ordinateur fait partie du réseau et sait communiquer avec chaque vous, vous utilisez sans doute PPP, un logiciel intégré à Windows 95. (Si vous êtes sur un réseau local, votre réseau local doit être connecté à Internet, mais c'est généralement là le travail de quelqu'un d'autre) TCP/IP et PPP correspondent juste aux tuyaux qui autorisent la connexion au reste du monde.

6. Se connecter

Voila une grande surprise : vous pouvez être connecté à l'Internet et ne pas le savoir. La plupart des utilisateurs bénéficient d'une connexion via leur travail ou leur école : leur société organisme ou université est connecté à l'Internet, et ils utilisent cette connexion pour leur travail ou pour le plaisir. si votre organisme a une connexion Internet et si vous avez un ordinateur dans votre bureau, être connecté au Réseau devrait être simple. Demandez à l'administrateur, système ou réseau si votre organisme est connecté à l'Internet, et si oui, comment faire pour raccorder votre bureau. Si vous avez la chance, vous n'aurez absolument rien à faire juste vous asseoir, lancer Internet Explorer et découvrir. Ne pensez pas que c'est irréaliste des tas de gens sont dans ce cas. Si vous êtes moins chanceux et que votre administrateur dit que vous n'êtes pas sur Internet, posez la question évidente : « Pourquoi ? » Pour de petites sociétés, des connexions Internet relativement peu onéreuses peuvent permettre de constituer une sorte de réseau inter-sites, ce qui était jusque là réservé à des multinationales comme EXXON ou IBM.

Si vous n'êtes pas déjà connecté, il y a plusieurs possibilités pour le devenir. Cela va d'une solution complète et chère, pour les grandes sociétés ou université, à des solutions moins onéreuses qui sont mieux adaptées aux usages professionnels des petites structures ou des individus. Quelle que soit la solution choisie, elle passe par l'intermédiaire d'un fournisseur de service Internet, c'est-à-dire une organisation qui vend des accès à l'Internet. Il en existe pour les divers niveaux indiqués d'une connexion Internet par ligne spécialisées à haut débit à une connexion à la demande (dite connexion « dial up ») par le réseau téléphone commute.

7. Composante de l'Internet

La question de savoir les composantes de l'Internet est difficile car la réponse change tout le temps. Il y a quinze ans, cette réponse aurait été facile ; tous les réseaux, utilisant le protocole IP qui coopèrent pour former un seul réseau apparent pour leurs utilisateurs respectifs. Cela inclut divers réseau régionaux nationaux d'agences gouvernementales, d'université ou organismes de recherche. ...

Plus récemment, des réseaux reposant que d'autres protocoles d'échange ont vu l'intérêt de l'Internet. Ils ont voulu offrir ces services à leur clientèle. Ils ont pour cela développé des méthodes pour connecter leurs réseaux « bizarres » (EARN/BITNET, DECNET, america online, Compuserve etc. ...) au monde Internet. Au début, ces connexions (appelées passerelle) servaient surtout au transfert de courrier électronique entre deux réseaux. Certains ont été plus loin pour multiplier les services possibles. Font - ils partie de l'Internet ? C'est difficile à dire tout dépend de leur humeur.

Le réseau Microsoft (MSN) est nouvelle création qui offre les services des anciens réseaux comme Compuserve, mais aussi une connexion complète à Internet pour ceux qui le souhaitent.

Si vous souscrivez seulement à MSM vous bénéficiez des forums de news ; groupes de discussion, et autres services à valeur ajoutée. Si vous souscrivez aussi à Internet, vous bénéficiez des avantages des deux mondes, avec l'accès complet au Word wide web et à tous les autres services de l'Internet.34(*)

Il est clair que MSM n'est pas l'Internet mais juste un nouveau fournisseur de services qui peut vous proposer la connexion à l'ensemble du réseau. Il n'est donc pas vraiment différent du petit opérateur local qui vo us propose les mêmes services, il est juste plus gros. Vous n'êtes pas obligé d'utiliser MSM, Windows 95 permet d'accéder au service de n'importe quel prestataire Internet. C'est là que réside la beauté de l'Internet, il met sur un pied d'égalité petits et gros fournisseurs de services, les reliant un gigantesque réseau unique. En tant qu'utilisateurs de Windows 95 vous pourrez vous adresser au prestataire Internet qui vous offre les meilleurs services.

II. Organisation de l'Internet

II.1. De la direction de l'Internet

Comme nous l'avons expliqué dans le premier chapitre, Internet est comme une église ; il a son conseil des sages, chaque membre a une opinion sur la manière dont devrait fonctionner les choses, et chacun est libre d'en faire partie ou pas. C'est votre propre choix. L'Internet n'a ni président, ni directeur technique, ni Pape. Les réseaux qui le constituent peuvent avoir des Présidents ou des Directeurs Généraux, mais c'est différent. Il n'y a pas d'autorité unique pour Internet pris dans son ensemble.

En fait, l'organe d'orientation de l'Internet repose sur l'Internet Society ou ISOC. ISOC est une organisation dont les membres sont des volontaires et dont le but est de promouvoir l'échange d'information à l'aide des technologies de l'Internet. Il constitue un conseil des sages qui a la responsabilité de la direction technique ainsi que l'administration de l'Internet.

Le conseil des sages est composé d'un groupe de volontaires appelé l'IAB (Internet Architecture Board). L'IAB se réunit régulièrement pour « donner sa bénédiction » à des standards et allouer des ressources, comme des adresses. L'Internet fonctionne par ce qu'il existe des manières standardisées pour les ordinateurs et les logiciels applicatifs de dialoguer entre eux. Ce la permet à des matériels de différents constructeurs de communiquer sans problème. Ce n'est pas un réseau IBM, Sun ou Macintosh Uniquement. L'IAB est responsable de ces standards ; il décide quel standard est nécessaire, il examine le problème, adopte un choix l'annonce à travers le réseau. (Vous vous attendriez à des tablettes gravées ?). L'IAB gère aussi des tables de divers types qui doivent être uniques. Par exemple, chaque ordinateur connecté à l'Internet a une adresse sur 23bits qui est unique. Aucun autre ordinateur ne peut avoir la même adresse. Comment cette adresse doit - elle être assignée ? L'IAB se préoccupe de ce type de problème. Il n'attribue pas les adresses, mais édicte les règles de délivrances.35(*)

Comme dans une église, chacun a son opinion sur le fondement des choses. Les utilisateurs de l'Internet peuvent exprimer leur opinion au travers des réunions de l'IETF (Internet Engineeng Task Force). L'IETF est une autre organisation de volontaires ; elle se réunit régulièrement pour discuter de problèmes techniques ou opérationnels de l'Internet. Lorsqu'apparaît un problème qui semble important, l'IEF peut mettre en place un groupe de travail pour l'analyser. `En pratique, un problème important signifie en général qu'il se trouve suffisamment de volontaires pour faire partie qu'il se trouve suffisamment de volontaires pour faire partie du groupe de travail). Chacun peut assister aux réunions de l'IETF et faire partie des groupes de travail. Les groupes de travail peuvent avoir des préoccupations très différentes, allant de la production de documentation à la coopération entre réseaux en passant par le changement de la signification de tel bit dans un paquet IP. Un groupe de travail produit généralement un rapport. Ce rapport peut consister seulement en une documentation délivrée à qui en fait la demande en une idée que les utilisateurs appliquent si elle semble bonne ou enfin en une demande de standardisation adressé à l'IAB.36(*)

Si vous entrez dans une église et acceptez sa philosophie et ses enseignements, vous êtes en retour accepter par elle et en recevez les bénéfices. Si, au contraire, vous ne l'appréciez pas, vous pouvez la quitter. L'église continue à fonctionner mais vous n'en profitez plus. L'Internet fonctionne de cette manière. Si un réseau accepte les règles de l'Internet, s'y connecte et estime en faire partie, alors il est partie constituante de l'Internet. Il y trouvera parfois des choses qu'il n'apprécie pas et pourra adresser ses remarques à l'IETF. Certains de ces remarques pourront être reconnues valides et l'Internet pourra évaluer dans ce sens, d'autres risquent d'être en contradiction avec le « dogme » et seront rejetées. Si enfin le réseau provoque par ses actions des dommages à l'Internet, il pourra être excommunié jusqu'à ce qu'il fasse amende honorable.

II.2. De la Paie

La règle habituelle, lorsque les choses ne sont pas claires, est de se demander : « D'où vient l'argent ? » Mais ç a ne marche pas ici. Personne ne paye pour « l'Internet », il n'y a pas de société commerciale Internet Inc. qui collecterait des fonds des divers réseaux ou des utilisateurs. Au contraire, chacun paye sa part. Les réseaux décident de se connecter et règlent les problèmes de financement de ces interconnexions. Une université ou une société privée paye pour sa connexion à un fournisseur de services locaux ou régional, qui lui - même paye sa connexion à un réseau national ou international.

Il y a un mythe de l'Internet gratuit. Ce n'est pas gratuit ; quelqu'un paye pour chaque connexion à l'Internet. Très souvent en effet ces coûts ne sont pas connus de l'utilisateur final, ce qui alimente l'illusion de l'accès gratuit.

Le fait que l'Internet ne soit pas un seul réseau, mais un ensemble de réseaux n'a pas grande signification quelque chose d'utile : lancer un programme, accéder à des données importants ou uniques. Vous n'avez pas à vous soucier de comment tout ce la est relié. Considérez le système téléphonique. C'est aussi un Internet en quelque sorte. VODACOM, ZAIN, CCT, Tigo, Standard Télécom etc. ... sont des sociétés différentes qui opèrent chacune sur une partie du réseau téléphonique. Elles se préoccupent de la manière d'inter-opérer ; tout ce que vous avez à faire est de composer votre numéro. Et si vous ne vous préoccupez pas du coût ou des aspects commerciaux, vous n'avez pas à vous soucier de l'opérateur qui est derrière, mais juste à composer le numéro de votre correspondant, et ça marche.

Vous ne vous occupez de votre opérateur que lorsqu'il y a problème. Si un central s'arrête, c'est à la compagnie propriétaire de ce central de le réparer. Les différentes compagnies téléphoniques peuvent mener des opérations en commun mais chacun est responsable du bon fonctionnement de sa partie du système. La chose est également vraie dans l'Internet. Chaque réseau a son centre opérationnel. Les différents centres peuvent communiquer pour résoudre des problèmes ou améliorer le service. Mais vous avez un contrat avec l'un de ces opérateurs dont le rôle est de vous fournir un bon service.

CHAPITRE III : L'INTERNET ET SON MODE FONCTIONNEMENT

Ces deux dernières décennies ont vu émerger des nouvelles technologies rendant possible l'interconnexion des réseaux différents (Internet working) en les faisant apparaître comme un unique environnement de consommation homogène. On désigne ce système d'interconnexion sous le nom d'Internet dont le point commun est de fonctionner en suivant les protocoles TCP/IP (Transmission control Protocol/ internet Protocol). Le but de cette section est de retracer une brève historique de ces protocoles et leur fonctionnement.

Contraction des termes anglais interconnected Network pour réseaux interconnectés, Internet renvoie à l'association et la mise en contact de plusieurs milliers de réseaux informatiques établis sur la planète37(*).

Jungle, magie, mythe, auberge espagnole, les métaphores sont nombreuses pour décrire la manifestation du cybercafé. Le terme Internet fait référence aux réseaux, de couverture mondiale, qui relie utilisateurs et les systèmes informatiques. Ces réseaux de télécommunications est composé d'un grand nombre de réseaux interconnectés reliant plusieurs millions d'ordinateurs entre eux à l'échelle planétaire.

Ainsi, Internet est qualifié de «réseau de réseaux » il offre des services de mise en relation et de transfert de données entre entités distantes38(*).

Internet se définit de plusieurs manières selon qu'il est appréhendé sous les angles fonctionnels, technologiques, économiques, politiques et sociaux.

· Du point de vue technologique, Internet désigne un réseau dont les échanges respectent un ensemble de conventions communes. Ces conventions sont décrites dans les protocoles de communication qui s'appuient sur deux protocoles fondamentaux : TCP/IP qui permettent d'interconnecter des systèmes hétérogènes en leur donnant des règles communes

· Du point de vue fonctionnel, il est un réseau qui permet d'accéder ou de réaliser différents services de communication, de messagerie électronique, des forums de discussion (news group), le world Ovide wed ou le web simplement, le cyberespace, etc. ;

· Sous un angle économique, les entreprises ont compris les bénéfices qu'elles pourraient trier de l'utilisation des outils Internet, tant pour supporter leur communication que pour permettre en place des services d'information et de commerce ;

· Politiquement, le développement de l'Internet s'_ dans un cadre politique résultant de choix relatifs à l'accès aux technologies de l'information et de la communication, engageant la responsabilité du politique par rapport à un ensemble de choix ayant des conséquences sur le développement des infrastructures, des acteurs et de contenus de l'Internet ;

· Du point de vue social, l'évolution des technologies de l'information et des télécommunications conduit à une véritable révolution dans la façon de penser les échanges tant économiques que sociaux pu culturel. L'abolition des nations des distances géographique et temporelle induite par les réseaux exerce une influence sur la façon dont chacun perçoit le monde et intégrait avec lui.

III.1. Historique et organisation de l'Internet

Les travaux de l'ARPA ('advanced research porjet Agency ) débutèrent au milieu des années 70 et avaient pour but de développer un~'commutation de paquet pour relier ses centres de recherches dans le but de partager des équipements informatiques et échanger des données et du courrier. Le but était de concevoir un réseau résistant à des attaques militaires. Il ne fallait doitc pas qu'il comporte de points névralgiques dont la destruction aurait entraîné l'arrêt complet du réseau. C'est ainsi, que dès le départ de réseau ARPANET fut conçu sans noeud particulier de dirigeant et de telle sorte que si une voie de communication venait à être détruite, alors le réseau soit capable. D'acheminer les informations par un autre chemin. C'est vers 1980 qu'est apparu le réseau Internet, tel qu'on le connaît maintenant lorsque l'ARPA commença à faire évoluer les ordinateurs de ses réseaux de recherche vers les nouveaux protocole TCP / IP et qu'elle se mit à subventionner, l'université de BERKELEY pour qu'elle intégré TCP/IP à son système d'exploitation Unix ( BSD).

Ainsi la quasi totalité des départements d'informatique des Universités américaines put commencer a se doter de réseaux locaux qui en quelques années seront interconnectés entre eux sous l'impulsion de la NSF (national science fondation). Même si dès son origine Internet comprenait des sociétés privées, celles -ci étaient plus ou moins liées à la recherche et du développement, alors qu'à l'heure actuelle les activités commerciales s'y sont considérablement multipliées et ceci surtout depuis l'arrivé du Web en 1993.

III.2. Architecture des protocoles

Les logiciels TCP / IP sont structurés en quatre couches protocoles qui s'appuient sur une couche matérielle39(*).

ü la couche de liens est l'interface avec le réseau et est constitué d'un driver du système d'exploitation et d'une carte d'interface de l'ordinateur avec le réseau.

ü La couche IP (Internet Protocol) gère la circulation des paquets à travers le réseau en assurant leur routage. Elle comprend aussi les protocoles/CMP (Internet control message Protocol) et IGMP (Internet Groupe management Protocol).

ü La couche transport assure tout d'abord une communication de bout en bout en faisant abstraction des machines intermédiaires entre l'émetteur et le récepteur destinataire. Elle s'occupe de réguler le flux de données et assure un transport faible ;

ü La couche application est celle des programmes utilisateurs comme telnet (connexion à un ordinateur distant) FTP (file transfert Protocol), SMTP mail transfert Protocol).

III.3.. Le réseau Internet

III.3.1. Accès au réseau Internet

On accède au réseau Internet par l'Intermédiaire de points d'accès. Ceux-ci sont gérés et contrôle par des entreprises spécialisées dénommées fournisseurs d'accès Internet (IAP, Internet accès Provider). Au-delà de ce service de base, il offre généralement un service de gestion de messagerie électronique et peut aussi héberger les pages web de ses clients. il est alors dénommé ISP (Internet service provider)

III.3.1.1. Les technologies d'accès et des supports de transmission

Elles définissent le type de raccordement du système informatique de l'utilisation au point d'accès du réseau.

P Le réseau téléphonique, l'infrastructure téléphonique classique peut être utilisé pour accéder à distance, au fournisseur d'accès Internet. Le débit maximum est de 56 Kbit/s avec les modems les plus récents ils autorisent des débits de l'ordre de 10 Mbit /s sur de courtes distances ;

P La boucle locale, est la partie terminale de l'infrastructure de transmission qui relie l'utilisateur final au point d'entrée dans le réseau d'un opérateur de télécommunication. La boucle radio réaliser un raccordement par ondes hertziennes sans utiliser une infrastructure de transmission filaire. Ces technologies permettent une connexion permanente et atteignent des débits allant jusqu'à 2 Mbit/s ;

P Réseaux câbles. Grâce au câble coaxial qui est un câble utilisé également en téléphonie et en télévision, il est constitué d'un coeur qui est fil cuivre. Certains coaxiaux « large bande » peuvent atteindre un débit maximal de 150 mhz ;

P La fibre optique est un support d'apparition récente mais son utilisation a pris de l'ampleur car elle permet des débits de plusieurs Gbit //s sur de très longues distances. Enfin la bande passante d'une fibre optique étant très large (plusieurs Mhz), elle permet de faire le multiplexage fréquentiel qui fait transiter simultanément plusieurs communications ;

P Les terminaux mobiles, les téléphones mobiles de troisième génération (UMTS, universdal mobil transmission systèm) ainsi que le protocole WAP ( Wirelss Access protocol ) permettent l'accès au net via l'infrastructure de la téléphonie sans fils.

Les liaisons sans fils sont possible grâce a des liaisons satellitaires, Les débits très élevés mais les transmissions sensibles aux perturbations et les possibilités d'écoute nombreuses. Cette dernière alternative est longuement utilisée dans les pays les infrastructures de téléphonie classique ne sont pas assez développées, voire inexistantes es très mauvaise qualité comme la République Démocratique du Congo (RDC)

III.3. Les implications des NTIC

En définitive, les NTIC apparaissent comme des forces susceptibles de transformer la vie sociale, économique et politique dans le monde. Les NTIC sont porteuses de bouleversement dans les structures aussi bien étatiques que non étatiques, auxquels les individus sont tenus de s'accommoder au nombre des phénomènes qui sont aux sillages des NTIC.

6.1. Les autoroutes de l'information

L'annonce, en 1994, du projet des autoroutes de l'information à échelle planétaire par le Vice -Président des Etats -Unis Al Gore marqua la fusion de l'information et de la globalisation. On appelle autoroute de l'information des dispositions destinées à acheminer d'un point à un autre de hauts débits d'information (100 mégabits seconde) inscrite dans plusieurs supports complémentaires, mais différents.40(*) L'expression, abusivement attribuée au vice-président américain Al gore était déjà évoquée lors du lancement du projet diane (direct information Access net Work in Europe) dont l'objectif est d'arriver à un couplage avec le réseau de lignes à haut début Euro net, présente comme une autorité électronique.

6.1.1. Les structures et fonctionnement

Les autoroutes sont des réseaux de télécommunications en fibre optique permettant l'accès de leurs usagers à de multiples services de production, de traitement de l'information et à des services de fonctionnement. Ces derniers reposent sur la gestion de l'information: presse électronique, télétravail, télémédecine et visiophone. L'équipement du réseau en câbles de fibre optique permet la circulation de l'information dans les deux sens. C'est ainsi que les autoroutes de l'information permettent une réelle interactivité entre l'usage et l'émetteur du service.

Les autoroutes supposent un recours massif à l'information et à des logiciels puissants, 6«P~les signaux porteurs d'informations qu'ils transportent sont traduits en langage numérique, grâce à trois technologies complémentaires : la compression numérique de l'image, des algorithmes complexe et des composantes électroniques, ATM (Asynchronous transfer Mode). Ces éléments permettent de gérer simultanément des flux numériques de toute gére (voix, image, sons, données et de les organiser).

6.1.2. Logique des autoroutes de l'information

Les autoroutes de l'information diffusent des produits et des programmes divers selon une double logique : d'une part, il s'agit d'intégrer transport aux stratégies de gestion de l'information, d'autres part, il sait de donner à la gestion de l'information une dimension nouvelle correspondant aux volumes d'activité, parfois considérables de la vie économique contemporaine.

La logique des autoroutes de l'information, par ailleurs, intègre à la logique de la communication la dimension transnationale, ou planétaire des échanges et de la circulation de l'information. L'internationalisation des services d'information, la mondialisation de la production de l'information et de ses marchés, sont à l'origine de la perspective des autoroutes de l'information.

6.1.3. Les usages et fonctions autoritaires

Les usages des autoroutes de l'information touchent à la fois le domaine des usages professionnels de la communication et dans le domaine des usages particuliers des médias et de l'information portant, les autoroutes de l'information sont appelées à réaliser l'interconnexion des réseaux existants de transport de l'information, professionnels et grand public: Le réseau radiotéléphone, le réseau hertzien, les aires de réception des satellites (le satellite ne donnant, lui, pas accès à des service interactifs), il s'agit de faciliter à la fois l'accès des usagers à ces réseaux, l'interconnexion de ces réseaux et par conséquent, la possibilité de passage des usagers d'un réseau à l'autre par simple communication.

6.1.4. Les autoroutes dans l'économie de l'information

Les autoroutes de l'information ont une triple fonction dans l'économie de l'information.

6.2. Le numérique

Le numérique en Anglais digital, se dit d'un signal sonore ou vidéo représente sons forme d'élément Binaires (bits). La numérisation ou digitalisation en Anglais, de l'information consiste à transformer les valeurs qui décrivent l'intensité des sons et des couleurs, perceptibles en mode analogique, en mesures qui sont codées en suites de 0 et 1 pour être reconnues, traités et restituées, au final sous forme analogique. Seule forme reconnaissable par les appareils visuels et auditifs humains par les machines numériques. La numérisation de l'information présente des avantages importants. En effet, les données numériques sont plus faciles à transformer, à transporter, à diffuser et à éditer et disponibles sur tous les supports.

6.3. La mondialisation

Le développement des moyens de communication grâce aux nouvelles technologies de l'information et de la communication est l'une des manifestations de la mondialisation.

* 1 Jean -- Claude BATZ, « La vidéo cassette » cité par Patrice FLICHY dans : « la communication état des savoirs », 3e édition, P.U.F., 2003, p/383.

* 2 Jean d'Arcy, cité par Patrice FLICHY dans, Op.Cit., p.384.

* 3 Aldo falconi, « Histoire de la communication 2 », Médiaspaul, Kinshasa, 2004, p.179.

* 4 VERHAEGEN, B., et Alu, Histoire d'une ville, la population, Tome I, Kisangani, éd. P.U. Z, 1976, pp. 21-22.

* 5 KUYUNSA, B., et SHOMBA, S., Initiation aux méthodes de recherche en Science Sociale, éd. P.U. Z, 1995, p.33.

* 6 Petit Larousse 'P. Littré. Dictionnaire de langue française, T4. Ed. Cap Me te Carlo, p. 5573.

* 7 Encartai 2008. (c) 1993-2007 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

* 8 Le Larousse de Poche : Paris, 1954, p.236.

* 12 TSHIMANGA KUTANGIDIKU E., histoire générale de la communication et de l'Information) Notes de cours de G1Com, Fac des lettres, UNIKIN, 2005 - 2006, Inédit.

* 9 Jean François Dortier, La communication: Omniprésente, mais toujours imparfaites dans la communication Etat des savoirs, éd. Sciences humaines, Paris, pp. 1-2.

* 10 Jean dortier, La communication : omniprésent, mais toujours imparfaites, dans la communication état des savoirs, éd. Science hre, paris, p.p. 1-2.

* 11

* 12 Jacques Cosnier, dans communication état de savoir, op cit, p.345

* 13 Judith LAZAR, La science de la communication, 3e éd., puf, paris, 1996, p.55

* 14 Jean -- Yves Fournier, La communication Etat des savoirs, Op.Cit. pp. 221 -- 222.

* 15 Pungi J.L, Télécommunication, Cours de G3, Communication, UNIKIN, Fac. Des lettres, 2007 -- 2008, Inédit p.1.

* 16 J.P. TRUXILLO et CORSOP, Dictionnaire de la communication, cité par NAGIFI, In Impact du téléphone cellulaire sur les étudiants de l'UNIKIN, TFC, 2002 -- 2003, p.6.

* 17 Pierre Albert et André Jean TUDESQ Histoire de la radio -télévision, lè'e éd. PU F, 1981, pp.33-34.

* 18 Idem. P.25z

* 19 Pierre Albert et André - Jean TDESQ, OP.Cit, p.28.

* 20 Mungenga (F.), Note de coure de méthodologie de l'information III, G3 communication, Faculté de lettres et Sciences Humaines, UNIKIN, 2006 -- 2007, p.22.

* 21 Aldo Falconi, Histoire de la communication 2, Médiaspaul , RDC, p.135.

* 22 Idem, p.136.

* 23 Jean LOHISSE, Les système de communication « Approche socio - anthropologique », éd. Armand. Colin, Paris, 1998, pp. 8-11.

* 24 Jean LOHISSE, Op.Cit ; p. 11

* 25 J.PUNGI LINO, Cité par S.TSIMBA MAVUNGU, Usage et processus d'apprentissage de l'intérêt par les étudiants des facultés catholiques de Kinshasa, mémoire, Inédit, FCS/FCK, 2002 -- 2003, p.9.

* 26 PATRICE FLICH, Utopie et Innovation, « le Cas Internet », In La communication, Etat de savoir, éd. Sciences Humaines, Paris, 2003, pp. 385 - 387.

* 27 A. MATTELART, La mondialisation de la communication, PUF, Coll, « Que sais - je ? », 1996, 128p.

* 28 P. MUSSO, Technologie de la communication et société, éd. Sciences Humaines, Paris, 2005, p.438.

* 29 TSHIKOJI MBUMBA (S), Les questions africaines de la mondialisation, éd. Cerdaf, Kinshasa, 2007, p.147

* 30 Les statiques Bonn U.I.T., 1988.

* 31 J.C. Penney est une chaîne de magasins aux Etats - Unis, un peu comparable au Printemps ou Galeries Lafayette en France mais qui vend aussi par correspondance.

* 32 Daude Isabelle, Word 2000 Fonction avancées et Internet 2000, éd. Paris, 2001, p.7.

* 33 Idem, p.8.

* 34 Daude Isablle, Op.Cit., p.15.

* 35 BRETON Philippe, Le culte de l'Internet une menace pour le lien social ?, PUF, 2000, p.28.

* 36 BRETON Philippe, Le culte de l'Internet une menace pour le lien social , Op.Cit.p.35.

* 37 Jacques HELLEMAN « Internet, un nouveau mode de transmission des connaissances : le rôle du biblithécaire » in revue de communication sociale, volt n°2, juin - Décembre 1997, pp.109 - 127

* 38 Armand DUFOUR et Solange CHERNAOUTI -- HELIE, Internet, PUF, coll. Que sais -- je ,9eme édition, paris 2002, p.3

* 39 Piscal Nicolas cours de réseaux Maîtriser d'informatiques, université d'Angers, 2000

* 40 Bernard lamizet, et al, Op.cit, p. 45 et suivantes






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