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Le problématique du management de financements des organismes internationaux en rdc, cas de l'appui du pnud dans le secteur de micro-finance (période 2004-2007).

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par Richard MOSESI GOTHA EBAMBE.
Université catholique du CEPROMAD en république démocratique du Congo - Licencié en management & sciences économique,Gestion financiere et comptable. 0000
  

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CONCLUSION GENERALE

Au terme de ce travail, il est extrêmement important de relever que la préoccupation essentielle a été d'examiner les différentes pistes de solution que la microfinance et les ONG de financement de PME et PMI proposent dans le processus de la lutte contre la pauvreté en République Démocratique du Congo. Notre travail a porté sur problématique du management de financement des organismes internationaux en République Démocratique du Congo. « Cas de l'appui du PNUD dans le secteur de micro finance 2004-2007 ».

Dans cette démarche, il a été question de souligner l'importance et le rôle prépondérant du secteur de la microfinance dans un pays où la pauvreté des masses est l'une des caractéristiques les plus frappantes. Il est donc vrai que la situation de la pauvreté en RD Congo est inquiétante et c'est un mal qu'il faut éradiquer car le bilan humain de la pauvreté est lourd. Si l'on considère l'indicateur d'une dépense moyenne journalière par personne, celui-ci est estimé inférieur à 1 $. Il ressort que la pauvreté est massive et frappe la majeure partie de la population congolaise. Le PIB par tête d'habitant se situe à 150 $, l'un des plus bas au monde. Lutter contre la pauvreté dans de telles proportions nécessite une intervention multidimensionnelle et de longue durée. Ensuite, l'étude de l'évolution du secteur de la microfinance montre qu'elle est une solution durable pour le développement du pays étant donnée qu'elle est encore dans sa première phase de développement.

En ce qui concerne la répartition des contributions programmatiques PNUD/RDC 2004-2007, nous constatons que sur le montant total égal à 467.448.964,70 USD $, soit 100% il y a 84.092.589,60 USD $, soit 18% du montant seulement qui est affecté au secteur de lutte contre la pauvreté 47.046.128,81 USD $, soit 10% pour la période post-conflit et 336.310.246 USD soit 72% rentre dans le compte de la gouvernance. De ce fait il y a lieu d'observer un déséquilibre dans la répartition des fonds.

Comme vous pouvez également le constater dans le tableau en annexe de notre travail, sur le montant total du projet : 2.250.175 USD $ l'enveloppe réservée au crédit, c'est-à-dire à la demande directe de service de microfinance : 570.000 USD $ soit 25% et 1.680.175 USD $ soit 75 % aux autres rubriques de ce projet sur la microfinance.

Au regard de cette situation, il est évident que le montant affecté à la rubrique du crédit est antisocial et ne peut satisfaire tant soit peu la demande congolaise en matière de microfinance.

Il y a lieu donc de dire que la microfinance marche encore à pas de tortue, elle rencontre encore des nombreuses difficultés qui ne lui permettent pas encore de faire totalement preuve de sa capacité.

Considérant ce qui précède, il faut reconnaître que la faiblesse des capacités de financement au niveau des institutions de microfinance (IMF), des Bailleurs des Fonds et de l'Etat, les manques des concertations et de synergie entre les bailleurs de fonds et les différents intervenants dans le secteur ont bloquées l'épanouissement du secteur.

Aussi,faudra-t-il dire, l'inadéquation entre l'offre et la demande des services financières et la faible diversité des produits financiers offert à la populations ont rendu inefficace l'action des institutions de microfinance existants. Bien plus la modicité des fonds propres, quasi inexistants de fonds de roulement n'ont pas de permis de diversifier les produits financiers à offrir aux populations. Plus encore, l'inexistence d'une politique nationale sérieuse en la matière n'a pas permis de mieux canaliser l'action des bailleurs de fonds internationaux.

Toutes ces causes ont valablement handicapé le succès dudit secteur. Ainsi, il convient de dire que, en vue de lutter contre la pauvreté et pour un développement intégrale de la RD Congo la société devra réclamer aux institutions de micro finance une politique ou des stratégies pour un meilleur développement du secteur c'est-à-dire mettre en place un cadre national spécifique de concertation efficace des tous les intervenants du secteur (Gouvernement, Banque Centrale du Congo, Bailleurs de Fonds ? Praticiens et Promoteurs des structures). Et ce, en vue d'identifier les contraintes à l'émergence du secteur de la microfinance.

Au niveau sectoriel, l'analyse de l'essor du secteur de la micro finance a souligné que l'émergence du secteur est fonction d'une mise en place d'une stratégie nationale de la microfinance c'est-à-dire la professionnalisation et la pérennisation du secteur et enfin favoriser l'émergence et le développement des institutions de microfinance à capitaux nationaux. Car ces sont des conditions majeures pour l'émergence dudit secteur. Dans ce cadre, plusieurs options peuvent être adoptées, entre autres :

- Encourager le regroupement des structures en association professionnelle viables et fortes ;

- Favoriser l'accès à la formation, échange d'expérience à tous les praticiens viables ;

- Contribuer à une plus grande structuration de la profession et renforcer la participation des institutions dans la conception et la mise en oeuvre des programmes en faveur du secteur ;

- Subventionner la création des structures à capitaux nationaux dans le secteur ;

- Encourager la viabilité et la pérennité des IMF et l'accroissement d'une offre de services diversifiés ;

- Améliorer la capacité de gestion des IMF pour une bonne gouvernance et le développement des compétences nationales.

Notons cependant qu'il est nulle de dire que la microfinance est un outil indispensable dans le processus de la lutte contre la pauvreté en République Démocratique du Congo dans la mesure où grâce à elle, il y aura création des petites et moyennes entreprises et industrie (PME, PMI) qui seront résultat de l'accomplissement de la mission des IMF en RD Congo.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery