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Essaie d'aménagement et d'assainissement de la cité de kimpese, suite a la présence de la cimenterie dans le bas-congo

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par Erick KIATOKO NTAMBA
Université de Kinshasa - licence de géographie 2007
  

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    UNIVERSITE DE KINSHASA

    FACULTE DES SCIENCES

    DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA TERRE

    (GEOGRAPHIE-GEOLOGIE)

    ESSAIE D'AMENAGEMENT ET

    D'ASSAINISSEMENT DE LA CITE DE KIMPESE, SUITE A LA PRESENCE DE LA CIMENTERIE DANS LE BAS-CONGO

    ERICK KIATOKO NTAMBA

    Avril 2007

    DEDICACE

    A ma fille Keren KIATOKO KIALUNGILA

    AVANT-PROPOS

    A l'issue de ce travail de fin deuxième cycle universitaire, je me permets de remercier tous ceux qui de près ou de loin, ont rendu possible son élaboration. Car j'ai réalisé ce qu'a été le rêve de ma jeunesse, celui d'être en même temps un agent de développement et un bon ouvrier au service des sciences ; car dit- on : « hâtez-vous lentement et sans perdre courage »

    C'est a ce titre que j'adresse une pensée pieuse et mes sentiments les plus sincères à tous les professeurs, chefs de travaux et assistants du département des sciences de la terre (Géographie-Géologie) et de la faculté des sciences de l'Université de Kinshasa qui dans le cadre de leurs attributions ont suscité en moi une curiosité scientifique, mais aussi le sentiment de faire toujours mieux et faire plus.

    C'est pourquoi je rends hommage à l'endroit du Professeur KAKESSE qui, en dépit de ses multiples et lourdes préoccupations a bien voulu assurer la direction de ce travail et surtout grâce à ses sages conseils et sa rigueur scientifique ce travail a vu le jour ainsi qu'au Prof. Aloni pour avoir participé dans l'élaboration de ce travail.

    J'adresse également mes remerciements à l'endroit des mes parents PAPA KIATOKO MANGEYE ET MAMAN KIALUNGILA MUNDINGI qui se sont donnés corps et âme pour m'aider a réaliser ce travail.

    Mes remerciements le plus chaleureux à mes frères et soeurs. DIDI KIATOKO, NONO KIATOKO, GRACE KIATOKO, MIMI KIATOKO, THIERRY KIATOKO, .PRINCE MAKAYA, PATY LUSEMO et a la famille MAFWILA .NSUMBU, NAKU et NTIANKULU.

    Mes remerciements à ma future épouse AUGUSTINE MUKETI pour ses conseils et encouragements.

    Mes remerciements a tous les collègues de l'auditoire et amis WILLY NGOMA, BIJOU VITA, JEAN COTIS, PLUME, HECTOR, PIERRE KAPILA, PAULIN, MADIKA, KAMALE, WOKO., TSHILOLO, MUAMBI, NDALA DENIS , PATY NSUMBU , AFUSUY , KALUNGA , NTOMBI.

    A mes connaissances TOKO DIEUMERCI, TIMOTHE SHIMANGA, FIFA BAMOENELA, JEANNOT NEKINA , NDALA.

    Enfin Mes remerciements aux autorités de la CINAT, Mr PONGOPONGO, surtout a Mr MABEKI Chef de laboratoire de la CINAT, au Chef de la cité de KIMPESE à toutes la populations de KIMPESE pour leur collaboration.

    Que tous ce qui n'ont pas été cité ici ne m'en tiennent pas rigueur, car leur compréhension et leur tolérance constitue pour nos relations le soubassement d'une amitié fructueuse.

    Kinshasa le 07 avril 2007

    INTRODUCTION GENERALE

    L'aménagement des territoires a toujours été une grande préoccupation pour les hommes. La fonction d'un territoire détermine son aménagement qui le valorise. Les généralisations des échanges, les industrialisations, les richesses économiques, les tourismes sont quelques exemples des causes des bouleversements actuels dans l'aménagement des territoires.

    L'état de l'environnement vise à déterminer si la population est en bonne santé ou non, ainsi que la durée moyenne de vie.

    La gestion des déchets industriels est un problème qui prend de plus en plus d'ampleur dans le monde. Les industries traitent des substances contenant parfois des éléments nocifs et toxiques, en concentrations plus ou moins fortes. 1(*)

    L'état de l'environnement est un facteur important de diffusion des maladies transmissibles ou de leurs niches et/ou vecteur. On enregistre chaque année 20 à 25 % des décès dans le monde dus à ces causes. Les maladies sur lesquelles l'environnement influe le plus sont: les maladies infectieuses, parasitaires, respiratoires qui compromettent les perspectives de développement, surtout dans les pays pauvres.

    Selon diverses évaluations, environ 60 % des infections respiratoires aigues, 90% des maladies diarrhéiques, 50% des états respiratoires chronique et 90% des cas du paludisme pourraient être évités par de simples interventions sur l'environnement. 1(*)2(*)

    Il est de plus en plus manifeste que la contamination du sol met en danger la santé humaine et l'hygiène du milieu.3(*)

    Les sources de contamination du sol englobent les usines, les parcs à rebus, les fosses à goudron de houille, les parcs à ferraille, les résidus miniers, les décharges municipales, les réservoirs de stockage souterrains qui fuient, les sites d'évacuation de déchets dangereux, les pesticides pulvérisés dans les champs, les pelouses et les terrains de golf, ainsi que les produits pétroliers et l'asphalte appliqués sur les routes et sur les terrains.

    Les sols peuvent également être contaminés par les gaz d'échappement des véhicules automobiles, les particules émises par les cheminées industrielles et par les dépôts atmosphériques de polluants (p. ex. matières particulaires).4(*)

    A propos d'une étude réalisée dans des localités proches d'une cimenterie à Cotonou (République du Bénin), l'eau de puit d'une localité proche d'une cimenterie est comparée a celle d'un village proche. On trouve dans l'eau du premier puits, une quantité plus importante de silice, d'oxyde de calcium et de magnésium. Ce sont là des éléments faisant partie de la composition chimique normale du ciment.5(*) Ceci pose le problème de la population environnante face à la poussière de ciment.

    Une autre étude menée en 1992 par Porthand Cement Association (USA) a montré une augmentation de la présence de certaines métaux lourds dans le ciment 26% de Plomb, 83% de Chrome, 9,6% de Baryum et 64% d'Antimoine du à l'incinération de déchets toxiques. 6(*)

    Une première étude qui a été effectuée en 2004 par nous à partir des analyses de trois échantillons de sol sur l'axe Cinat - Institut Médical Evangélique (I.M.E.) à Kimpese à des distances de 15, 50 et 800 mètres a montré que le pH était respectivement de 4,92, 5,73 et 7,24. Plus on s'éloigne de l'usine, plus la valeur de pH dans le sol devient faible. Et en analysant les échantillons des feuilles de manioc, on a remarqué qu'à 15 et 800 mètres de l'usine les teneurs en plomb étaient respectivement de 1,35 et 1,20 ug/g.

    Dans le pays envoie de développement, aucun mécanisme de contrôle de la pollution (chimique) sur l'environnement n'est envisagé, alors que ça et là on rencontre des usines minières, sucrières, et des cimenteries dont les niveaux de pollution ne sont pas connus.

    1. PROBLEMATIQUE

    Selon l'union européenne, les eaux superficielles qui contiennent environ 0,001 à 0,005mg de cadmium, 0,005mg de plomb, et un pH compris entre 6,5 et 8,5 sont considérées comme propres à la consommation.7(*)

    Dans la nature la concentration de plomb dans les sols est inférieure à 100ug/g.8(*)

    D'après les normes en vigueur en ce qui concerne le plomb au Canada, le ministère la Santé du Canada recommande une teneur maximale de 10 parties par milliard (ppm) de plomb dans l'eau potable. Le Conseil canadien des ministres de l'environnement a fixé la concentration maximale à 140 ug/g dans les sols des terrains résidentiels et des parcs. La concentration maximale prescrite à des fins agricoles est de 70 ug/g, tandis que la concentration maximale des terrains utilisés à des fins commerciales est fixée à 260 ug/g, celle des propriétés industrielles, à 600 ug/g.8(*) Mais dans les légumes, la teneur admissible est de 0,3ug/g.9(*)

    L'accumulation du plomb dans l'organisme humain est susceptible de provoque l'attente de certains organes comme les reins, poumons, cerveaux..., voire même certains cancers.

    La toxicité du plomb a été largement étudiée et son action toxique fût déjà décrite par Hippocrate (370 avant J-C).1(*)0

    Dans l'organisme humain, la silice provoque la silicose. La silicose est une inflammation des cellules alvéolaires, suite au dépôt des cristaux de silice au niveau des alvéodes.1(*)1

    Cette inflammation a lieu lorsque la concentration aérienne de la silice est supérieure à 1%. Une exposition prolongée à la silice augmente également les risques de la silicose.1(*)2

    Les effets de la toxicité du calcium ne se manifestent qu'en cas d'absorption de très importantes quantités. Une forte concentration du calcium dans l'organisme perturbe l'équilibre ionique du phosphate, du fer et calcium lui même.1(*)3

    La concentration moyenne du calcium dans le sol est environ 1,37.104 mg/Kg.1(*)4 On a constaté par ailleurs que la lixiviation du calcium a partir du sol augmente nettement avec l'acidité de l'eau de pluie.1(*)5

    Toujours en relation avec la toxicité de certain métaux, on sait que les conséquences d'un excès en manganèse ne peuvent se produire qu'en des doses qui n'ont rien à voir avec ce que peut apporter l'eau. La présence de manganèse peut donner à l'eau une couleur noirâtre, provoquer des dépôts d'hydroxyde, lui conférer un goût métallique désagréable et tacher le linger.1(*)6

    Or, tous ces éléments proviennent des matières premières utilisées dans la fabrication du ciment, qui sont le calcaire, le gypse, l'argile, le fuel, le mazout, la dynamite ou explosifs utilisés dans l'abattage du calcaire.

    Le problème qui s'est posé à nous depuis notre première étude est de savoir :

    · quels pourraient être les effets de l'industrie « cimenterie de Kimpese » en général ?

    quels pourraient être l'origine de la présence du plomb dans les feuilles de manioc des environs immédiats de la cité de Kimpese en particulier dans le sol aux alentours de la cimenterie nationale de Kimpese ?

    · enfin, quels types d'aménagement et quelles méthodes d'assainissement peut-on envisager pour la cité de Kimpese ?

    2. LES OBJECTIFS ET L'INTÉRÊT DU SUJET.

    L'objectif du présent travail est de déterminer la nature et le degré de pollution aux environs de la cimenterie national de Kimpese en vue de son aménagement et de son assainissement éventuels. Pour ce faire, nous avons envisagé de :  

    · chercher l'origine du Pb rencontré dans les plantes cultivées aux alentour de la cimenterie et la teneur du plomb dans le fuel-oil utilisé pour la combustion,

    · vérifier si la cimenterie de Kimpese est une entreprise susceptible de dégager du plomb;

    · évaluer la teneur en Pb dans différents échantillons des sols récoltés à différentes distances,

    L'intérêt du sujet est de réveiller la conscience de la population de Kimpese, des travailleurs de la cimenterie ainsi que des autorités du pays sur le danger de la présence non contrôlée d'une cimenterie sur les habitants plus précisément sur la santé de la population, ainsi que l'urgence et la nécessité d'aménager et d'assainir la cité de Kimpese.

    3. L'HYPOTHÈSE.

    La Cimenterie Nationale de Kimpese (cinat) comme la plupart d'autres cimenteries produisent plusieurs types des polluants chimiques tels que: le CO2, le CO, la SO4, le Plomb, la Poussière, le Cadmium, le Magnésium, la Silice, l'Oxyde d'Aluminium (ALO3)...etc. Nous pouvons par conséquent émettre l'hypothèse que la cimenterie nationale de Kimpese (Cinat) contribue à la pollution des sols, de l'air, des eaux et elle serait aussi responsable des quelques maladies dans la cité de Kimpese.

    4. DIVISION DU TRAVAIL.

    Hormis les remerciements, l'introduction générale et la conclusion générale, le présent travail comprendra quarte chapitres.

    Le premier chapitre est consacré aux généralités sur l`aménagement du territoire, l'assainissement et la cimenterie.

    Le deuxième chapitre nous parle des techniques, matériels et méthodologie du travail.

    Le troisième chapitre se rapporte aux différentes caractéristiques de la cité de Kimpese.

    Le quatrième chapitre, analyse les problèmes d'aménagement de la cité de Kimpese.

    5. MÉTHODOLOGIE DE TRAVAIL

    En vue d'attendre nos objectifs, nous mené une enquête transversale et rétrospective au sein de la population de Kimpese.

    PRÈMIERE PARTIE :

    GÉNÉRALITÉS SUR LES CONCEPTS ET MÉTHODES.

    CHAPITRE I. LES CONCEPTS FONDAMENTAUX SUR L'AMÉNAGEMENT, L'ASSAINISSEMENT, ET LA CIMENTERIE.

    Dans le présent chapitre nous avons définit les concepts que nous avons utilisés pour permettre aux lecteurs de prendre connaissance des différents concepts utilisés dans ce travail.

    I.1. L'AMÉNAGEMENT

    Ce terme est entré récemment dans le vocabulaire de la géographie par l'intermédiaire de l'action concertée d'organisation du territoire, s'accompagne d'adjectifs qui en définissent la portée : aménagement agricole, aménagement régional, aménagement du territoire. Aménager veut dire corriger le déséquilibre.

    En ce qui nous concerne nous parlerons successivement de l'Aménagement du Territoire, l'aménagement régional et l'aménagement urbaine.

    1. L'aménagement du Territoire

    L'aménagement du Territoire est l'ensemble des mesures décidées pour réduire les déséquilibres sur le territoire.1(*)7

    2. L'aménagement Régional

    L'aménagement régional vise réaliser une optimisation de l'utilisation de l'espace régional.

    3. L'aménagement Urbain

    L'aménagement urbain est l'ensemble des actions localisées visant à réaliser une optimisation de l'utilisation de l'espace urbain1(*)8.

    I.1.1. L'IMPORTANCE ET LA RESTRICTION DE L'AMÉNAGEMENT

    1°. L'importance de l'aménagement

    Dans beaucoup de pays, la politique d'aménagement continue de revêtir une importance relativement faible, cela est dû à différentes causes dont:

    · les nombreuses conditions défavorables a l'aménagement du territoire national, telles que l'insuffisance des bases juridiques, l'absence de règles de procédure, la pénurie de ressources financières et humaines et le manque de sensibilisation aux problèmes environnementaux;

    · la grande complexité des tâches de l'aménagement du territoire dont l'accomplissement est souvent rendu difficile - voire même impossible - par le manque de continuité des actions entreprises ou par l'instabilité politique ainsi que par des changements imprévus dans la situation générale d'un pays (p. ex. catastrophes naturelles, guerres civiles. ;

    · Programmation des mesures complémentaires nécessaires, préparant et accompagnant la planification dans de nombreux domaines sociaux, économiques et politiques ainsi que dans celui des relations publiques et des activités de conseil ;

    · le faible poids politique de l'aménagement de l'espace, et en particulier de la planification régionale, découlant de l'existence de structures généralement centralisées et sectorielles de décision, d'administration et de planification, et donc de l'institutionnalisation insuffisante de la planification régionale.1(*)9

    2°. Les Restrictions de l'aménagement

    Enfin, des restrictions thématiques au cours du processus de planification, par exemple des déficits d'informations (inaccessibilité ou inexistence), peuvent faire obstacle à une analyse réaliste des problèmes (recherche des causes, identification des interactions) ou à l'établissement d'un pronostic réaliste sur les développements futurs. Et si les conditions politiques et financières sont en même temps perturbées.

    Ces contraintes peuvent remettre en cause la fonction organisatrice et régulatrice de l'aménagement du territoire et rendre tout pronostic sur les développements futurs impossible.

    Outre les restrictions susmentionnées qui peuvent affecter l'aménagement du territoire, la prise en compte des aspects environnementaux est également sujette à d'autres restrictions parmi lesquelles il y a lieu de citer :

    · la pauvreté et les déficits d'approvisionnement des populations, qui font apparaître comme un luxe - du moins à court terme la nécessité de protéger l'environnement,

    · le manque de sensibilisation des planificateurs, décideurs politiques et populations concernées aux impératifs environnementaux (perception des problèmes), ou le manque d'alternatives favorisant des comportements respectueux de l'environnement,

    · le manque de personnels et de compétences techniques pour évaluer adéquatement les questions géo-écologiques,

    · l'inefficacité des instruments de l'aménagement du territoire face aux problèmes environnementaux engendrés par les interactions économiques et des liens de dépendance au niveau interrégional ou international (p. ex. exploitation abusive des bois tropicaux ; monoculture de "denrées de rente", etc.)

    · Manque de possibilités d'en assurer l'application et le contrôle ou d'imposer des sanctions2(*)0.

    I.1.2. LES ÉLÉMENTS FONDAMENTAUX D'UNE POLITIQUE D'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE RESPECTUEUX DE L'ENVIRONNEMENT.

    1. Les Instruments

    L'instrument central sur lequel se fonde la mise en oeuvre des décisions en matière d'aménagement du territoire et de planification régionale est un document ou plan accompagné d'exposés complémentaires sur des problèmes prioritaires. Ces problèmes sont de nature sectorielle ou territoriale, destinés à servir de "système d'information" et de base de décision pour d'autres instances de planification et acteurs politiques.

    L'attention devrait le moins porter sur le "produit final" que sur le "processus" même de planification. En adaptant celui-ci aux conditions institutionnelles et informationnelles locales, et surtout en s'efforçant de percevoir ses fonctions de coordination et d'organisation comme des instruments d'une politique préventive de sauvegarde de l'environnement.

    2. L'intégration des aspects environnementaux en aménagement du territoire.

    L'application de procédures relativement compliquées d'intégration des aspects écologiques à l'aide "d'études d'impact du plan sur l'environnement" ou à l'aide de plans spécifiques indépendants, comme cela est pratiqué en Allemagne avec les plans d'aménagement des paysages, est à l'heure actuelle irréaliste dans beaucoup de pays, mais serait souhaitable à l'avenir.

    I.1.3. LES PRINCIPES GÉNÉRAUX DE L'AMÉNAGEMENT URBAIN

    Pour bien comprendre la problématique posée par les opérations d'aménagement, il faut considérer qu'elles constituent la suite logique de trois éléments.

    1. le premier élément, est la multiplicité d'outils permettant de réaliser une opération d'aménagement.

    Ceux-ci peuvent d'ailleurs souvent se combiner plus ou moins harmonieusement. Pourquoi tant d'outils? Le droit de l'urbanisme est un droit récent et très concret. Sa formation est essentiellement pragmatique. Les outils ont été forgés souvent à la demande, pour répondre à un besoin précis.

    2. le deuxième élément est l'existence d'une logique commune à l'ensemble de ces outils.

    Si l'on prend n'importe quel manuel de droit de l'urbanisme, son contenu ressemble toujours plus ou moins à un "inventaire. Il n'y a d'ailleurs pas beaucoup de moyen de faire autrement si l'on veut être clair et simple. La notion d'aménagement urbain est très relativement unitaire. Ce sont les juristes qui, après coup, par la théorie juridique, ont forgé l'unité de la notion d'aménagement.

    Mais si il y a multiplicité d'outils, il faut surtout se garder de croire, ce qui est malheureusement le cas trop souvent, qu'ils sont interchangeables. Chacun a son utilité. Il faut simplement apprendre à en jouer afin de gérer au mieux les opérations d'aménagement.

    3. le troisième élément est la gestion des opérations d'aménagement.

    Une opération d'aménagement, au delà de l'objet désincarné qu'il peut représenter dans les livres, a des conséquences très concrètes. C'est en cela que faire de l'urbanisme est intéressant. Des idées d'aménagement germent, des propositions de nouvelle réglementation sont régulièrement faites dans l'administration. L'aménageur (on peut englober dans cette expression facile les juristes, les ingénieurs, les architectes, les élus,... tous ceux qui interviennent à un titre quelconque dans la réflexion sur l'aménagement).

    Une fois le projet ou la règle élaborés et définitivement adoptés, il sont mis en oeuvre par l'intermédiaire du ou des permis de construire nécessaire(s). Il se passe le plus souvent un à trois ans entre l'idée et sa concrétisation dans la rue. C'est très court à l'échelle de l'existence d'une ville. Un aménageur a la chance de voir se réaliser très vite le résultat grandeur nature de son travail. Il a également la chance d'avoir en permanence sous son regard le résultat de ses erreurs.

    Une opération d'aménagement s'applique d'abord à un territoire toujours bien défini.

    Le territoire c'est le sol et le sol, dans notre société, c'est le propriétaire. Il est rare qu'une opération d'aménagement se fasse en plein désert. Ce n'est pas impossible. Mais le plus souvent, surtout dans nos régions, une opération d'aménagement se greffe sur un territoire déjà occupé. Mal occupé, insuffisamment occupé, peut-être, mais occupé quand même. Or qui dit "occupation" dit "occupant" et il faut bien en tenir compte.

    Une fois l'opération montée, il faut la financer. C'est sur ce point d'ailleurs qu'ont lieu les discussions les plus âpres. Ici le vernis le plus solide craque très facilement et des promoteurs qui, dans leurs manoeuvres de séduction, mettent facilement l'intérêt collectif en avant, redécouvrent leur propre intérêt d'entrepreneur, légitime certes, mais bien souvent peu compatible avec l'intérêt général. Lorsque le financement est trouvé, l'opération peut être réalisé, et ce n'est pas forcément l'étape la plus facile2(*)1.

    I.2. L'ASSAINISSEMENT

    L'assainissement est un processus par lequel des personnes peuvent vivre dans un environnement plus sain ; pour cela, des moyens physiques, institutionnels et sociaux sont mis en oeuvre dans différents domaines, tels que l'évacuation des eaux usées et de ruissellement, l'évacuation des déchets solides, l'évacuation des excréta et le traitement de tous ces éléments2(*)2

    I.2.1. L'UTILITÉ DE L'ASSAINISSEMENT

    L'assainissement est fortement lié à la santé publique en raison des nombreuses maladies liées à un mauvais assainissement : maladies à transmission orale ( diarrhée, typhoïde, hépatites, choléra), ou liées à un vecteur ( paludisme, filariose, dengue). D'autres maladies sont également liées à un mauvais assainissement de base et en particulier à des latrines défectueuses ou inexistantes : bilharziose, nématodes ou autres vers.

    L'assainissement est aussi un composant essentiel de l' urbanisme, et doit idéalement être inclus dès la planification d'une nouvelle partie d'une ville : l'installation d'un système d'assainissement a posteriori est compliqué par la présence des bâtiments.

    L'inexistence ou l'insuffisance du système d'assainissement a des conséquences grave pour la ville : les eaux de ruissellement peuvent entraîner des inondations, des éboulements et une détérioration rapide des routes puisque la plus grande surface de la ville est imperméable et ne permet pas l' infiltration ; les eaux usées ont les mêmes effets en plus de leur insalubrité ; les déchets solides s'accumulent très rapidement, pouvant bloquer des voies d'accès, etc.2(*)3

    I.2.2. ORGANISATION DE L'ASSAINISSEMENT

    L'organisation de l'assainissement implique plusieurs acteurs : le service public au niveau local et territorial ; le secteur privé à grande échelle ; le secteur privé informel ; et les individus.

    Etant donné que l'assainissement est un élément essentiel de la vie quotidienne, les premiers acteurs impliqués sont d'une part les individus et d'autre part le secteur privé à petite échelle ou informel : la construction de latrines, l'évacuation des déchets hors d'un quartier, les petits travaux de nettoyage de rues sont souvent organisés localement (par exemples avec des associations de quartier) avant une intervention du service public.

    A l'époque de l' industrialisation, les programmes d'assainissement à grande échelle étaient en général menés par les services publics ; ils assurent toujours un rôle essentiel dans l'assainissement mais, de plus en plus, certains rôles sont délégués à des entreprises privées []et notamment l'épuration des eaux, le traitement des déchets et la plomberie au niveau domestique. Le service public assure dans la plupart des cas la collecte des déchets et l'entretien du système d'égout car il s'agit d'activités peu profitables, où une taxe d'habitation est la façon la plus courante de rentabiliser les opérations. 2(*)4

    Cependant, dans de nombreux pays, notamment en développement, les services publics ne disposent pas d'assez de moyens pour assurer ces services, qui sont alors entièrement délégués aux entreprises privées ; si cela peut permettre un meilleur développement économique, l'inconvénient majeur est que les zones pauvres et en particulier les bidonvilles sont mal ou non desservies car sont trop peu rentables.

    L'État ou la collectivité locale se voit alors affecter un rôle de régulateur pour assurer une distribution équitable des services.2(*)5

    I.2.3. LA SITUATION D'ASSAINISSEMENT DANS LE MONDE.

    Figure n° 1

    Couverture de l'assainissement de base dans le monde d'après une évaluation du WSP en 20022(*)6.

    La couverture mondiale de l'assainissement de base montrée sur la carte ci-dessus provient d'une estimation effectuée par le Water & Sanitation Programme en 2002 (branche de la Banque Mondiale) en utilisant différentes sources. Dans ce contexte, « l'assainissement de base » correspondant à l'accès à « un système d'évacuation des excréta amélioré », ce qui inclut les connections à un système d'égout, à une fosse septique, à une latrine à siphon hydraulique, à fosse simple ou à fosse améliorée ventilée.

    En revanche, ne font pas partie des systèmes « améliorés » les latrines publiques ou partagées, les latrines à ciel ouvert (cas de nombreuses latrines à fosse simple), les latrines à seau et bien évidemment la défécation en plein air, en sachet plastique, etc.

    I.2.4. L'ASSAINISSEMENT EN MILIEU URBAIN ET RURAL

    1. L'assainissement en milieu urbain

    En milieu urbain, les besoins en assainissement sont considérables. En outre, là où des infrastructures d'assainissement existent, elles sont le plus souvent vétustes et mal entretenues. Enfin, les unités industrielles et autres établissements dangereux, insalubres et incommodes implantés en milieu urbain constituent des sources réelles de pollution des eaux de surface et souterraines en l'absence de dispositifs adéquats de pré traitement des rejets.

    2. L'assainissement rural

    La problématique de l'assainissement en milieu rural est très différente de celle en milieu urbain du fait d'un habitat dispersé et d'une population moins nombreuse, ce qui a des répercussions immédiates tant sur le coût de l'assainissement que sur le choix des filières.

    3. La solution

    La meilleure solution réside généralement dans un mélange raisonné des différentes techniques :

    · l'assainissement non collectif ;

    · le " petit " assainissement collectif à l'échelle de quartiers ou de hameaux (généralement appelé " assainissement semi-collectif ") ;

    · l'assainissement collectif à l'échelle du bourg.

    Cet équilibre ne peut être atteint que sur la base :

    · de choix adaptés au contexte local ;

    · d'études préalables pour aboutir à un choix raisonné des zones.

    La prise en compte satisfaisante de l'ensemble de ces éléments nécessité d'engager une réflexion méthodique et détaillée préalablement à la mise en oeuvre d'une politique d'assainissement. Le schéma directeur constitue en cela un outil adapté.

    4. Le schéma directeur d'assainissement : le choix d'une stratégie d'assainissement

    Elaborer un schéma directeur consiste à définir pour le court et le long terme, Les modalités de collecte et de traitement des eaux usées sur la commune. Il doit être traduit graphiquement sur plan, il permet de définir les travaux à réaliser à court terme de façon cohérente avec les travaux qui devront être envisagés à long terme.2(*)7

    I.2.5. LES TECHNIQUES D'ASSAINISSEMENTS

    1. La technique d'assainissement des eaux usées

    Elle comprend différentes phases qui sont :

    a. Première phase=pré -traitement ou décantation.

    Avant d'être traitées ou épurées les eaux usées doivent faire l'objet d'une décantation: les matières lourdes rejoignent le fond pour former les boues tandis que les matières légères remontent à la surface pour former le chapeau.

    b. Seconde phase = traitement des eaux.

    Il est important à ce stade de distinguer:

    Des dispositifs dits "extensifs" :Ceux-ci rassemblent les systèmes d'épuration qui ont pour principe le traitement naturel via filtre planté, lagune, zone humide reconstituée, etc... sans intervention mécanique.

    Des dispositifs dits "intensifs" :Ceux-ci rassemblent les systèmes d'épuration avec traitement mécanique et oxygénation; on relève plusieurs techniques:

    Les systèmes à biomasse fixée sur des supports fixes ou mobiles les systèmes à boues activées; les systèmes à bio-disques.

    C. Troisième phase = décantation secondaire des eaux.

    Certains systèmes sont généralement complétés par un compartiment de décantation secondaire (même principe que la première phase ou prétraitement. A ce stade-ci, on peut trouver une "recirculation" ou reprise des boues décantées par pompe ou air lift avec retour de celles-ci vers le décanteur primaire.2(*)8

    2. La technique d'assainissement des sols

    La prise de conscience des problèmes liés à la contamination des sols par des substances polluantes est beaucoup plus récente que dans le cas de l'érosion. Trois grandes catégories de polluants sont aujourd'hui mises en cause :

    · Les pollutions acides,

    · Les métaux lourds,

    · Les composés organiques.

    L'origine des polluants est très diverse :

    · pollution atmosphérique,

    · pesticides,

    · industries (combustion d'énergies fossiles...).

    Les risques associés à la pollution des sols ont longtemps été sous estimés en raison de leur capacité "tampon", de différer dans le temps les conséquences d'une contamination.

    Certaines plantes sauvages sont capables de pousser sur des sols contaminés par des substances toxiques telles que le plomb, le zinc, le cadmium ou certains composés organiques. Ces plantes, dites "hyper accumulatrices", stockent les polluants dans leur tige et leurs feuilles.

    On peut ensuite les récolter et les faire brûler : un remède "deux en un" pour l'environnement, on dépollue les sols et on produit de l'énergie avec la biomasse. C'est ce qu'on appelle la "phytoremédiation", un procédé bien plus écologique que les techniques actuelles de dépollution, qui font appel à des méthodes chimiques coûteuses et polluantes.

    Mais peu de plantes naturelles sont susceptibles d'être utilisées, car elles ont une trop petite surface de "stockage".

    Le seul problème est de ne pas faire paître un troupeau de vaches sur les champs en cours de décontamination2(*)9.

    I.2.6. LES MÉTHODES D'ASSAINISSEMENT DU SOL

    Selon les particularités du terrain, les activités y exercées, la nature des risques encourus, on peut établir une recommandation de méthode.

    Le choix de la méthode préférentielle se fonde sur plusieurs critères comme le prix, la durée, les normes à atteindre, la faisabilité technique attestée par des essais concluants en laboratoire et sur site, l'impact sur l'homme et sur l'environnement, la réduction des risques et le rendement environnemental. L'idée consiste donc bien à présenter une solution optimisant le rapport entre les gains environnementaux et la réduction des risques/coûts.

    1. Les méthodes ex-situ :

    Première catégorie de procédés disponibles, les méthodes d'assainissement ex-situ se déclinent en deux variantes :

    · la technique « off site » est basée sur l'excavation du sol pollué et son évacuation vers un centre de traitement agréé.

    · la technique « on site » se caractérise également par l'excavation du sol. Le traitement des terres contaminées est, toute fois, réalisé sur le site à assainir.

    Avantages de la méthode : La technique ex-situ « off site » est généralement simple et rapide à mettre en oeuvre. Elle permet, en outre, de traiter tout type de contaminants. Elle ne s'applique qu'à la zone insaturée du sol. Si la pollution a déjà atteint la nappe phréatique, en d'autres mots la zone saturée, appliquez une méthode « in-situ ». Seuls points d'ombre : les coûts d'assainissement assez élevés et l'encombrement du chantier qui peut engendrer une certaine gêne au niveau de l'accès à l'entreprise et/ou au maintien des activités de production.

    Lorsque les volumes de terres contaminées s'avèrent élevés, l'assainissement sur le terrain même peut devenir intéressant. Basée sur le même principe d'excavation que la technique « off site », la méthode « on site » permet, en effet, de limiter les coûts et l'impact environnemental de l'assainissement.

    2. Les Méthodes in-situ

    L'excavation n'est pas toujours utile ou souhaitable. Les techniques d'assainissement in-situ regroupent donc tous les procédés dont le but est d'éliminer les contaminants sans les extraire du sol. Les méthodes in-situ peuvent se répartir en deux catégories, sur la base de l'endroit où se déroulent le traitement et la transformation chimique des contaminants :

    · les techniques visant à extraire les contaminants du sol et à les traiter via une installation d'épuration « hors sol ». Les possibilités les plus courantes, à ce niveau, sont le « pump & treat » et le « venting » ;

    · les techniques visant à l'élimination des contaminants au sein même du sol, sans extraction3(*)0.

    3. La phytoextraction ou l'utilisation des plantes pour dépolluer le sol

    La phytoextraction est une méthode de décontamination des sols pollués par des métaux lourds (cuivre, argent, or, mercure, zinc, cadmium, fer, plomb,...). Elle est basée sur la culture de plantes possédant des propriétés de tolérance et d'accumulation de ces métaux. Elles vont ainsi être capable, grâce à ces propriétés particulières, d'extraire et d'accumuler les métaux dans leurs parties récoltables. Ces plantes accumulatrices sont capables, grâce à leur physiologie adaptée, d'accumuler jusqu' à 1% de leur matière sèche en métaux lourds, ce qui est un taux très supérieur à la normale.

    Il existe environ 400 espèces reconnues des plantes hyper accumulatrices tolérantes aux métaux. Elles sont ainsi capables d'accumuler une certaine concentration d'un métal donné. On peut citer par exemple le tournesol, le pissenlit, le colza, l'orge différente Crucifier, l'ortie. 3(*)1

    Les avantages de la méthode

    Cette technique présente de nombreux intérêts, d'ordre environnemental et économique. Elle permet d'abord de conserver le paysage agréable, contrairement à d'autres méthodes de dépollution qui le transforment. Ensuite, il est parfois possible de réutiliser les sols en agriculture après leurs décontaminations. Enfin, économiquement, elle est souvent plus avantageuse que les autres méthodes. Ceci est dû au fait que la phytoextraction entraîne la production de produits secondaire utilisable, qui sont donc des sources de rentabilité. Ainsi, les métaux qui ont été extraits (via les cendres) peuvent être vendues et réutilisées, et l'incinération de la récolte permet la production d'énergie utilisable (électricité, chauffage).

    Les inconvénients de la méthode

    Comme inconvenants, les problèmes se posent et devront faire l'objet d'études approfondies. Puisqu'il s'agit d'effacer les erreurs de passé. Les recherches actuelles tentent d'améliorer les méthodes. L'une des voies explorées est de modifier le génome dans plantes afin d'améliorer l'efficacité de l'extraction par les plantes et notamment augmenter la tolérance et l'accumulation ders métaux. il s'agit aussi d'obtenir des racines plus développées et plus nombreuses, dans le but qu'elle puissent pénétrer plus profondément dans le sol, et ainsi atteindre des polluants en profondeur.3(*)2

    I.3. LES GÉNÉRALITÉS SUR LA CIMENTERIE.

    I.3.1.DÉFINITION

    1. La définition d'une Cimenterie

    La cimenterie est une industrie de fabrication du ciment.

    2. Définition du ciment

    Etymologiquement le ciment est un mot qui dérive du latin coementum, qui signifiait du temps des romains morceau de pierre qui existe dans le ciment romain. Au moyen âge, le mot ciment signifiait tout matériel tel que mortier ou pouzzalone mélangé à la chaux, des morceaux de pierre brute, brique ou tuile broyées et l'eau utilisée pour la construction. 3(*)3

    I.3.2 LA PRÉSENTATION DU DOMAINE DE LA CIMENTERIE

    Les usines de ciment fabriquent principalement des produits pulvérulents. L'addition d'eau donne une pâte plastique qui durcit après un certain temps de réaction. Les étapes de la production sont les suivants :

    · Extraction: Transport, broyage, dosage des agrégats, stockage, préparation des matières premières ;

    · Cuisson ;

    · Stockage et broyage des produits cuits ;

    · Incorporation d'additifs: plâtre pour le ciment ou eau pour la chaux

    · Ensachage et l'expédition.

    Dans l'industrie du ciment, on rencontre deux procédés de fabrication (voie humide et voie sèche) pour préparer et cuire les matières premières, constituées en général d'un mélange de calcaire et l'argile.

    a. Procédé par voie humide: la matière première est délayée dans de l'eau pour obtenir un mélange pâteux qui contient 35 à 45% d'eau. Cette eau s'évapore ensuite pendant la cuisson. La quantité d'énergie nécessaire est 100% plus élevée que dans le procédé par voie sèche. La quantité d'effluents gazeux spécifique est également plus importante. Les fours récents des procédés par voie humide ne sont plus utilisés que pour des matières premières présentant des caractéristiques extrêmes. Les installations plus anciennes sont de plus en plus souvent converties en systèmes par voies sèches, plus économiques en énergie.

    b. Procédé par voie sèche: la matière première est simultanément séchée et concassée, préchauffée dans un échangeur de chaleur à contre-courant parcouru par les fumées du four, puis cuite dans la plupart des cas dans un four rotatif à une température de frittage de 1 400°C. Les capacités des installations modernes peuvent dépasser 5 000 t/jour, alors que celles des fours du processus à voie humide sont rarement supérieures à 1 000 t/jour. Les fours droits sont devenus rares ; ils ne sont employés que dans certains cas particuliers (sujétions du marché, nature des matières premières). Leur débit est en général inférieur à 200 t/jour.

    I.3.3. LES CRITÈRES CONDITIONNANT LE CHOIX DU SITE

    · situation météorologique, micro-climatique et d'hygiène atmosphérique,

    · qualité de l'eau et situation hydrologique,

    · situation (hydro) géologique et pédologique,

    · pollution par le bruit,

    · dangers sismiques,

    · vibrations,

    · réserves naturelles et biotopes rares,

    · effets d'enclavement pour la flore et la faune,

    · morcellement de surfaces et utilisation des surfaces voisines,

    · refoulement de la production agricole,

    · exploitation de ressources naturelles,

    · protection de biens culturels (monument historiques, sites de fouilles archéologiques, etc.),

    · infrastructure (routes, bâtiments, alimentation en énergie et adduction d'eau),

    · infrastructure d'évacuation des eaux usées,

    · infrastructure d'élimination des déchets,

    · raccordement au réseau de circulation,

    · volume des transports.3(*)4

    I.3.4. L'IMPACT DE LA CIMENTERIE SUR L'ENVIRONNEMENT ET MESURES DE PROTECTION ÉVENTUELLES

    1. L'air.

    a. Les effluents gazeux ou gaz de fumées

    L'extraction et le broyage des matières premières du ciment, (essentiellement calcaire, gypse et argile), réalisés en grande partie dans les carrières, ne produisent aucun effluent gazeux.

    Les matières premières du ciment sont souvent séchées pendant la préparation et le broyage, et l'humidité est rejetée sous forme de vapeur d'eau inoffensive. Pendant la cuisson des matières premières (fabrication du ciment), le carbonate de calcium est transformé en oxyde de calcium, laissant s'échapper le dioxyde de carbone (CO2) contenu dans le calcaire.

    Les émissions gazeuses sont constituées du CO2 de décarbonation et des effluents gazeux des combustibles, ainsi que, dans une moindre mesure, de vapeur d'eau. Elles peuvent contenir aussi des composés soufrés (en général sous forme de SO2) et de l'oxyde d'azote (NOx). Les émissions de chlore et de fluor sous forme de vapeurs et de gaz sont évitées grâce à la fixation des éléments polluants dans la masse de cuisson. On peut aussi avoir le monoxyde de carbone.

    Les émissions de vapeur d'eau et de CO2 varient selon le processus et le rejet des composés soufrés peut être considérablement réduit grâce à des matériaux et des combustibles adaptés et à une régulation judicieuse du système de combustion. Les composants soufrés peuvent être partiellement agglomérés par le clinker de ciment pendant la cuisson. Ce n'est que dans des conditions de production spécifiques, par exemple en cas d'excédent de soufre dans les matières premières et le combustible, ou en présence d'une combustion réductrice que l'on constate ponctuellement un rejet important de SO2.

    Dans les fours à ciment, la température des flammes peut atteindre 1 800°C, et l'oxydation de l'azote de l'air peut entraîner le rejet d'oxyde d'azote en quantités importantes.

    Une usine de ciment utilise souvent des huiles, des solvants, des restes de colorants, des vieux pneus ou d'autres déchets combustibles comme combustibles complémentaires. Ces déchets contiennent des éléments polluants, mais ceux-ci sont normalement agglomérés par le clinker et ne sont pas rejetés dans les effluents gazeux. Si des combustibles de ce type sont utilisés, le processus doit être soumis à des contrôles de sécurité appropriés afin d'éviter le rejet d'autres matières polluantes.

    b. La poussière

    Le procédé d'extraction et de transformation du ciment entraîne la formation de poussière. Pour le ciment, il s'agit d'un mélange de calcaire, d'oxyde de calcium, de minéraux et en partie de ciment cuit.

    Des systèmes d'aspiration et des dépoussiéreurs puissants, tels les séparateurs électrostatiques (électro-filtres), les tissus filtrants et les filtres à lit de sable (souvent combinés à des cyclones) sont indispensables pour garantir une exploitation conforme des installations et éviter une augmentation disproportionnée des frais d'usure des machines, une teneur en poussière élevée très gênante à l'emplacement des postes de travail et des pertes de production. Ces précautions limite l'émission des poussières sans les supprimer totalement

    c. Les bruits

    Les abattages à l'explosif pratiqués pour extraire les matières premières sont responsables de nuisances acoustiques ponctuelles et d'ébranlements. Un système de mise à feu adapté permet de réduire considérablement ces émissions sonores. Aujourd'hui, il est possible d'insonoriser les machines d'extraction afin de respecter les réglementations.

    Les fours de cuisson sont nécessairement équipés de nombreux gros ventilateurs, très bruyants, et l'entreprise doit là aussi prévoir des mesures de protection contre le bruit (enveloppes insonorisant).

    Pour éviter les nuisances, les usines surtout du ciment doivent respecter un éloignement de 500m minimum des zones habitées. Le niveau de bruit dans les zones d'habitation. La pollution sonore se mesure par le décidel (bd) qui est l'unité de mesure dans une échelle d'intensité.

    Dans les usines de ciment, de nombreuses machines ont un niveau de bruit élevé malgré les progrès techniques réalisés. Des équipements statiques permettent généralement de réduire globalement le bruit. Les postes de travail fixes installés dans ces zones (postes de contrôle etc.) doivent être insonorisés. Si le niveau de bruit permanent reste élevé, l'entreprise doit fournir à ses employés une protection auditive, dont le port est obligatoire pour éviter les affections auditives. Dans ces zones, le port d'une protection auditive est obligatoire même pour des interventions de courte durée.

    d. L'eau

    Les Cimenteries consomment de grandes quantités d'eau, mais leurs eaux de procédé ne sont pas polluantes. Une usine de ciment consomme environ 0,6 m3 d'eau/t de ciment pour le refroidissement des machines. La plus grande partie de cette eau est recyclée, les prélèvements d'eau fraîche se limitant à l'eau d'appoint nécessaire pour compenser les pertes dans le circuit.

    Dans les installations par voie sèche, l'eau sert également au refroidissement des fumées des fours, ce qui représente environs 0,4 - 0,6 m3 d'eau/t de ciment. Les usines utilisant le procédé par voie humide nécessitent encore environs 1 m3 d'eau/tonne de ciment pour le broyage du mélange séché. Cette eau est restituée par évaporation.

    e. Les sols

    Si les dépoussiéreurs ne sont pas convenablement entretenus, la poussière qui retombe peut entraîner la pollution des sols aux alentours des usines de ciment.

    Dans les usines de ciment, il est possible que certaines composantes spécifiques des matières premières (minerai de fer ou depuis une époque récente déchets combustibles de plus en plus utilisés) introduisent dans le processus des éléments traces nuisibles à l'environnement.

    S'ils sont en fusion, ces polluants sont presque totalement absorbés, chimiquement agglomérés et rendus inoffensifs dans le clinker.

    Pour exclure tout risque de nuisance lors de l'utilisation de constituants spéciaux ou de déchets en provenance d'autres industries, des analyses doivent être mises au point en ce qui concerne les éléments traces dangereux pour l'environnement comme le plomb (Pb), le cadmium (Cd), le tellure (Tl), le mercure (Hg) et le zinc (Zn) qui se déposent dans les poussières filtrées.

    Le cas échéant, on aura recours à des techniques telle la séparation des poussières afin d'éviter l'accumulation des matières polluantes dans le processus.

    f. L'écosystème.

    Les cimenteries utilisent des matières premières extraites près de la surface du sol. Des dégradations ne peuvent être épargnées au site de l'extraction. Le choix du site pour l'implantation d'une usine de ciment, doit tenir compte des aspects écologiques.

    En cas d'implantation dans les zones agricoles, il faut étudier les nouvelles sources de revenus possibles pour les personnes concernées, les femmes en particulier. Outre le respect de la réglementation sur les effluents gazeux, la poussière, le bruit et l'eau, une étude portant sur les données du sous-sol, l'intégration des installations dans le paysage et l'infrastructure du site s'imposent.

    Par infrastructure, il faut entendre ici l'approvisionnement et les possibilités de logement du personnel, les réseaux de circulation et le volume du trafic, les plans d'industrialisation existants ou futurs pour la zone en question.

    Les effets sur l'environnement ne se limitant pas à l'enceinte de l'usine, les groupes de population concernés, en particulier les femmes et les enfants, doivent pouvoir bénéficier des prestations d'un service de soins médicaux.

    Pour la production d'une tonne de ciment, les besoins en matières premières s'élèvent à 1,6 t, à laquelle vient s'ajouter du plâtre, ce qui fait un besoin total d'environ 1,65 t. 3(*)5

    CHAPITRE II. LES TECHNIQUES ET LES MÉTHODES UTILISÉES.

    II.1.LES TECHNIQUES UTILISÉES

    II.1.1. LA TECHNIQUE D'OBSERVATION DIRECTE ET PARTICIPATIVE.

    Dans l'élaboration de ce travail, nous avons utilisé la technique observation qui nous a permis d'observés les différents problèmes que pause la cimenterie dans l'aménagement de la cité de Kimpese, d'observé la direction du vent pour voir la direction de la fumée provenant de l'usine par rapport aux habitations, aux champs et à l'hôpital (I.M.E).

    Cette méthode nous a permis aussi de cerner différents problèmes d'aménagement et d'assainissement qui se posent dans la cité de Kimpese.

    Enfin, nous avons élaboré 120 fichet d'enquêtes dont certaines ont été distribuées auprès de la population de Kimpese qui ont un certains niveaux d'instructions. Pour une autre partie, nous avons aidés la population enquêtée pour la compréhension du contenue, nous l'avons assistée pendant les remplissages de ces fichets.

    Pour cela, nous étions obligés de circuler dans tous les quartiers de la cité, dans les champs, dans des écoles et université, enfin dans dans différents secteurs d'activités que l'on rencontre dans la cité de Kimpese cela pour recueillir des informations chez presque toutes les catégories des personnes actives dans la cité.

    Cette technique nous a permis de bien comprendre les besoins de la population face à l'implantation de la cimenterie dans la cité, de bien cerner les problèmes d'aménagement et d'assainissement que pose la cimenterie nationale de Kimpese, et de recueillir certaines propositions auprès de la population pour remédier aux problèmes d'aménagement et d'assainissement suite à la présence de la cimenterie.

    II.1.2. LA TECHNIQUE EXPÉRIMENTALE.

    Nous avons aussi utilisé la technique expérimentale, qui nous a permis évalué la teneur en Plomb dans les sols utilisés pour l'agriculture situés aux entours de la cimenterie nationale de Kimpese.

    Pour cela, nous avons récoltés les échantillons des sols en suivant les directions de la fumée provenant de l'usine S-N et SW-NE et en mesurant les distances partant de 500 mètres à 1000 mètres. Ces distances ont été choisies par le faite que ce dans ces site nous a été accessible et ces dans cette partie que nous avons trouvés des cultures de champs.

    Chaque échantillon a été codé, de chiffre un à six, donc de un à quatre pour les sols et de cinq à six pour le fuel.

    Pour évaluer la teneur en CO2 que la cimenterie envoie dans l'atmosphère lors de la combustion de la farine du ciment, nous avons prélevés puis analysés deux échantillons des fuels provenant de différent pays. Cette quantité de CO2 est exprimée en mg/litre.

    II.2. LES MÉTHODES UTILISÉES.

    II.2.1. LA MÉTHODE D'ANALYSE DES FICHETS D'ENQUÊTES.

    Après avoir récoltés les fichets d'enquêtes et pour atteindre nos objectifs, il nous a fallut de faire une analyse des donnés recueillie auprès de la population locale de la cité de Kimpese. Pour cela, 120 fichets d'enquêtes ont été récoltés. Chaque question de ce fichet a été codifiée puis saisie par l'ordinateur à l'aide de logiciel statistique Epi Data version 3.02.

    Après avoir terminés la saisie, les donnés ont été exportés dans le logiciel statistique SPSS version 10.0 où ils ont été décodés puis analysés pour nous donner les résultats sous forme des tableaux et graphique. A parti de ce tableau que nous avons choisies les donnés qui nous sera utile dans l'élaboration de ce travail.

    II.2.2. LA MÉTHODE D'ANALYSE GÉOGRAPHIQUE.

    Nous avons traités ces donnés statistique à l'aide des logiciel statistique tel que :

    · Epi Data ; pour la codification et le masque de saisie,

    · SPSS ; pour le décodage et le traitement des données,

    · Excel ; pour les tableaux de matrice.

    La formule utilisée pour calculer les indices de concentration est la suivante :

    : lieu,

    j : variable considérée,

    P : total général des toutes les variables dans tous les lieu,

    Pi : total des variables du lieu i,

    Pij : la valeur de la variable j dans le lieu i,

    Pj : total des variables j,

    Cij : le coefficient de concentration des variables.

    II.2.3. LA MÉTHODE D'ANALYSE DU PLOMB DANS LES ÉCHANTILLONS DES SOLS ET DU FUEL.

    Pour déterminer la teneur en Plomb dans les quatre échantillons des sols prélevés aux alentours de la cimenterie nationale et de deux échantillons de fuels, nous avons eu besoin des matériels suivants et nous avons procédé en suivant le mode 'opératoire suivant :

    * Le matériel.

    Pour réaliser la détermination de plomb dans les feuilles de manioc, nous avons utilisés les matériels suivants:

    · ampoule a décantation,

    · bouchons creux; poly n° 1,

    · coton absorbant en balle,

    · cuillère de mesure 1.0g,

    · éprouvette graduée, 5ml,

    · éprouvette graduée, 25ml,

    · éprouvette graduée, 250ml,

    · éprouvette graduée en bouchée 50ml,

    · une plaque chauffante,

    · statif 13x20.

    * Mode opératoire.

    · Peser 1 gramme pour chaque échantillon,

    · Introduire les échantillons dans l'erlanmayer,

    · Ajouter 5ml d'acide sulfurique concentré dans chaque échantillon,

    · Chauffer pendant quatre minutes, jusqu'à la vaporisation,

    · Laisser refroidir,

    · Ajouter 5 ml d'eau oxygénée dans chaque échantillon,

    · Chauffer pendant cinq minutes,

    · Laissez refroidir,

    · Ajouter 50 ml d'eau distillée,

    · Chauffer pendant une minute,

    · Laisser refroidir,

    · Tamponner les solutions avec une gélule à Ph 7.0,

    · Filtrer après refroidissement à l'air libre,

    · Prélever six pincés de citrate (indicateur) et on le met dans éprouvette graduée à 250ml,

    · Prélever 120 ml de chloroformes que l'on remplis dans éprouvette, en raison de 20 ml par échantillons,

    · Agiter jusqu' à ce que le chloroforme soit bien mélangé avec le citrate,

    · Mettre 20 ml du mélange de citrate et du chloroforme dans chaque échantillon de la solution à traiter,

    · Placer les échantillons dans les ampoules à décantation,

    · Titrer les solutions jusqu'à ce que les solutions vire de la couleur verte foncée à la couleur orange,

    · Laisser reposées les solutions durant 15 minutes jusqu'à ce qu'ils aient décantations des solutions,

    Nous remarquons que les solutions sont séparées en deux parties :

    1. La partie précipitée (partie chloroformiser), celle qui est utilisée pour le dosage de Plomb, dans un appareil appelé, spectrophotomètre qui nous donne des valeurs en ug/l.

    2. La partie aqueuse (qui est à jeté).

    DEUXIEME PARTIE : L'ANALYSE DES DONNÉES SUR LA PRÉSENCE DE LA CIMENTERIE À KIMPESE.

    CHAPITRE III. CARACTÉRISTIQUES DE LA CITÉ DE KIMPESE.

    III.I. LE SITE DE KIMPESE

    1° Localisation

    Située au Sud- Ouest de la RDC, plus précisément dans la province du Bas- Congo, dans le district de Caractères, territoire de Songololo, la cité de Kimpese est bornée :

    · A l'Est par le chemin de fer Kinshasa - Matadi

    · A l'Ouest pat l'ancien village Paza, les pipe-line de la Société d'énergie pétrolière du Congo jusqu'à la rivière Sukiankasa et la concession Blanton

    · Au Nord par la rivière Sukiankasa

    · Au Sud par la colline Moyombe et le pipe- line de Sep- Congo

    Bâtie sur le pied du Mont de cristal, la cité de Kimpese se trouve sur l'axe routier Kinshasa- Matadi, à 222 km de Kinshasa et 143 km du grand port de Matadi. Elle est située entre 5°24'ET 5°12' de latitude sud, 14°18' et 14°13' de longitude Est. Elle se trouve à 337métre d'altitude par rapport au niveau de l'océan.

    2°. L'hydrographique.

    La cité de Kimpese est traversée par huit rivières qui sont autorail, bien tapé, Bilharziose, Luvawu autrement appelé Modiadia, Nganda, Nsaki, Sukiankasa et Lukunga. L'appartenance de la cité de Kimpese à la classe climatique AW de la classification de Köppen, accorde une certaine stabilité à ce réseau, due à l'alternance de deux saisons,dont celle des pluies est intercalées par une petite saison sèche.

    3°. Le relief

    Posé sur un terrain ondulé, la cité de Kimpese à un relief dont les caractéristiques principales sont les collines et les vallées. Ces vallées sont parcourues par des rivières citées ci- haut.

    4. Le Sol

    Le sol de la cité de Kimpese est généralement argileux. Les sols des collines sont recouverts d'une fraction considérable des galets (cailloux et quartzites) qui ne favorise par une agriculture agréable.

    Dans les vallées, on a des sols à texture Alluvionnaire et Sablo- argileux provoquée par des crues des rivières après des fortes pluies.

    5°. La végétation

    La végétation dominante dans la cité de Kimpese est la savane herbeuse. On y rencontre une petite forêt de galerie artificielle de CECO couvrant environ le 1/10 de la cité de Kimpese. On y rencontre aussi quelque forêt artificielle.

    6°. Le climat

    La cité de Kimpese se trouve dans une zone tropicale humide d'après la classification de Koppen, ce climat est du type climatique AW.

    a) la saison sèche comprend :

    · la grande saison sèche qui va du 15 mai au 25 septembre,

    · la petite saison sèche qui intervient entre le 15 janvier au 15 février.

    b) la saison pluvieuse

    · Elle comprend aussi deux périodes :

    · la première saison de pluies débute au mois d'octobre jusqu'au 14 janvier

    · la deuxième saison de pluies va de mi février au 14 janvier. D'où dans une année on a 132 jours de saison sèche marquée par des brouillards et le froid.

    III.2. La subdivision administrative de la cité de Kimpese et de la population

    Subdivision administrative de la cité de Kimpese

    1°. Cité de Kimpese

    La cité de Kimpese est divisée en quatre quartiers qui sont quartier 1, quartier, 2 quartier 3 et quartier 4. Dans le temps, la cité de Kimpese était un centre d'élevage. Il a été distribué par le concessionnaire.

    La cité de Kimpese est représentée par un chef de la cité.

    Chaque quartier est représenté par un chef de quartier, suivi d'un adjoint et d'une secrétaire. Généralement, les chefs de ce quartier ne résident pas dans le quartier qu'il dirige.

    Fig.2 :

    CARTE ADMINISTRATIVE DE LA CITE DE KIMPESE

    Echelle : 1/10 000

    Source : INS/Limete

    2° LA POPULATION DE LA CITE DE KIMPESE

    Tableau n° 1 : Représentants la population de Kimpese

    POPULATION CONGOLAISE

    POPULATION ETRANGERE

    TTG

    HHA

    FFA

    JJG

    JJF

    TTOTAL

    HHA

    FFA

    JJG

    JJF

    TTOTAL

     

    7352

    8541

    10126

    10127

    36145

    1808

    2175

    2842

    3356

    10182

     

    46327

    HA : Homme Adulte JG : Jeune Garçon TG : TOTAL GENERAL

    FA : Femme Adulte JF : Jeune Fille.

    Source: Bureau de la cité de Kimpese

    Dans tous les quartiers, on remorque que les femmes sont plus nombreuses que les hommes. Que ça soit la population Etrangères que Congolaise, sauf dans le quartier quatre où la population des jeunes garçons est plus nombreuse que les jeunes filles. Avec une population totale de 46 327 habitants, cette population est répartie de la manière suivante :

    - Population Congolaise : 78,02 % ;

    - Hommes Adultes : 20,34%

    - Femmes Adultes : 23,62%

    - Jeunes Garçons : 28,01%

    - Jeunes Filles : 28,01%

    Population Etrangère  : 21,97%

    - Hommes Adultes : 17,75%

    - Femmes Adultes  : 21,36%

    - Jeunes Garçons : 27,91%

    - Jeunes Filles : 32,96%

    Donc au total nous avons :

    Hommes Adultes  : 19,05%

    Femmes Adultes  : 22,43%

    Jeunes Garçons  : 27,96%

    Jeunes Filles : 30,485%

    D'où selon le sexe, la cité de Kimpese comprend en moyenne :

    Hommes : 47,01%

    Femmes  : 52,975%

    La population Etrangère est essentiellement constituée des Angolais et en faible proportion de la population de la RDC.

    La population locale est dominé par deux tribus qui sont : les NDIBU et les MANIANGA.

    La langue habituellement parlée est le KIKONGO, suivie de lingala. L'activité principale de la population est l'agriculture vivrière. Malgré l'implantation de la cimenterie et d'autres activités, toute la population se donne à l'agriculture et l'élevage domestique tel que les poules, les porcs,...etc. les plantes le plus souvent cultivées le manioc, soja, le maïs, le haricot, les arachides, les patates douces. Malgré cela, les villages environnants approvisionnent la cité en denrées alimentaires telles que : Les cossettes de manioc, le maïs, les arachides, l'huile de palme.... etc.

    Les habitations sont généralement en briques cuites. Cela est dû à la présence de l'argile et pour limiter le coût d'achat de ciment. Du faite qu'il y' a plus des femmes que les hommes peut être la causes de la faible production agricole de Kimpese.

    III.3. Le problème d'assainissement dans la cité de Kimpese.

    L'assainissement d'un milieu est un facteur important qui influence l'état de santé d'une population et la propreté du milieu considéré.

    Le grand problème d'assainissement que l'on rencontre dans la cité de Kimpese a pour origine principale :

    Dans les années antérieures, la cité de Kimpese était un centre d'élevage. Il a été distribué par les concessionnaires. Cela a pour conséquence le manque de réseau d'égout et drainages des eaux.

    La situation d'assainissement dans les villes des pays sous-développés reste catastrophique surtout dans des quartiers nés anarchiquement.3(*)6

    III.3.1. LA GESTION DES EAUX USÉES

    Toutes les eaux des pluies et ménagères sont déversés dans la nature et entraîne les stationnements des eaux dans des vallées, et aux alentours des habitations dans certains endroits. Ces eaux usées permettent la multiplication de certain vecteur provoquant des maladies au près de la population ainsi qu'elle est la cause des érosions dans la cité de Kimpese par l'effet de ruissellement.

    Fig.3 : érosion par l'eau de ruissellement à Kimpese dans le quartier III

    Photo prise dans le quartier 3

    Ce problème d'érosion commence à prendre de plus en plus de l'ampleur dans la cité.

    IIII.3.2.LA GESTION DES DÉCHETS SOLIDES

    La grande quantité des déchets solide que l'on rencontre dans la cité de Kimpese est constituée généralement des ordures ménagères.

    Fig.4 : Ordures ménagères dans la cité de Kimpese.

    Photo prise dans le quartier III (derrière le bureau du Chef de la citée)

    En ce jour aucun mécanisme ne envisager pour réduire ou éliminer de façon régulière ces ordures par le fait que l'administration de la cité n'a pas des moyens financiers et matériels. Or ces dans certain cas, certain de ces déchets comme les sachets, les verres, les plastiques peuvent être recycles et par contre d'autres peuvent servir de compost pour l'agriculture. Tous ces déchets contribuent au problème des santés de la population de la cité.

    III.3. La santé de la population de Kimpese

    Le problème de santé de la population est un facteur importance qui freine le développement d'une région. Voici le tableau qui indique l'état de santé de la population dans la cité de Kimpese et différents types des maladies qui ravage la population.

    Tableau n° 2 : les différents types des maladies dans la cité de Kimpese de Janvier à Novembre 2006. 3(*)6

    Tableau 1

    AIRE DE SANTE

    AGE

    CHOLERA

    Diarrhée sanglante

    FH

    Fièvre jaune

    Méningite

    Monkey Pox

    Paludisme

    Peste

    PFA

    Rougeole vaccinée

    Rougeole non vacciné

    Typhus

    TNN

    Tétanos

    Fièvre Typhoïde

    Trypanosome

    Oncho et autres filarioses

    IRA

    VIH /SIDA

    TBC

    Lèpre

    Schisto

    Diar- Simples

    Amibiases

    Ulcère de B

    Diabète

    HTA

    MPE

    Xérophtalmie

    Goitre

    Anémie

    Noma

    Epilepsie

    Konzo

    Violence Sexuelle

    Autres

    Coqueluche PT vaccine

    Coqueluche PT non Vaccine

    IST

    Total

    KIMBALA

    0 - 11 mois

    0

    16

    0

    0

    3

    0

    510

    0

    0

    2

    3

    0

    1

    0

    0

    0

    3

    112

    0

    0

    0

    1

    72

    2

    0

    0

    0

    13

    0

    0

    68

    0

    0

    0

    0

    89

    0

    0

    1

    896

    1 - 4 ans

    0

    13

    0

    0

    7

    0

    1286

    0

    0

    9

    8

    0

    0

    0

    3

    0

    0

    218

    0

    2

    0

    2

    92

    10

    3

    0

    0

    40

    0

    0

    280

    0

    0

    0

    0

    151

    0

    0

    0

    2124

    5 - 14 ans

    0

    5

    0

    0

    4

    0

    1477

    0

    0

    7

    2

    0

    0

    1

    5

    0

    2

    134

    0

    7

    0

    83

    69

    22

    8

    2

    1

    15

    0

    1

    152

    0

    5

    0

    2

    211

    0

    0

    21

    2236

    15ans +

    0

    7

    0

    0

    3

    0

    2241

    0

    0

    32

    0

    0

    0

    3

    5

    1

    43

    159

    129

    129

    0

    159

    85

    49

    26

    304

    555

    1

    0

    21

    90

    0

    14

    0

    1

    2181

    0

    0

    518

    6756

    Total

    0

    41

    0

    0

    17

    0

    5514

    0

    0

    50

    13

    0

    1

    4

    13

    1

    48

    623

    129

    138

    0

    245

    318

    83

    37

    306

    556

    69

    0

    22

    590

    0

    19

    0

    3

    2632

    0

    0

    540

    12012

    KIMBANG

    0 - 11 mois

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    386

    0

    0

    3

    1

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    189

    0

    0

    0

    0

    59

    2

    0

    0

    0

    10

    0

    0

    70

    0

    0

    0

    0

    62

    0

    0

    0

    782

    1 - 4 ans

    0

    1

    0

    0

    0

    0

    780

    0

    0

    0

    2

    0

    0

    0

    7

    0

    0

    294

    0

    0

    0

    32

    44

    16

    0

    0

    0

    3

    0

    0

    64

    0

    0

    0

    0

    113

    0

    0

    0

    1356

    5 - 14 ans

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    529

    0

    0

    0

    1

    0

    0

    0

    13

    0

    0

    96

    0

    0

    0

    107

    20

    16

    0

    0

    0

    7

    0

    0

    25

    0

    2

    0

    0

    256

    0

    0

    10

    1082

    15ans +

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    794

    0

    0

    1

    0

    0

    0

    0

    2

    1

    1

    175

    0

    0

    0

    102

    27

    41

    1

    0

    87

    26

    0

    0

    11

    0

    1

    0

    0

    347

    0

    0

    201

    1818

    Total

    0

    1

    0

    0

    0

    0

    2489

    0

    0

    4

    4

    0

    0

    0

    22

    1

    1

    754

    0

    0

    0

    241

    150

    75

    1

    0

    87

    46

    0

    0

    170

    0

    3

    0

    0

    778

    0

    0

    211

    5038

    CBCO

    0 - 11 mois

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    353

    0

    0

    52

    21

    0

    0

    0

    0

    0

    1

    47

    0

    0

    0

    0

    41

    0

    0

    0

    0

    3

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    117

    0

    0

    0

    635

    1 - 4 ans

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    545

    0

    0

    43

    22

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    44

    0

    0

    0

    8

    31

    3

    0

    0

    0

    1

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    100

    0

    0

    0

    797

    5 - 14 ans

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    238

    0

    0

    1

    5

    0

    0

    0

    1

    0

    0

    13

    0

    0

    0

    24

    6

    2

    1

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    120

    0

    0

    3

    414

    15ans +

    0

    3

    0

    0

    0

    0

    395

    0

    0

    2

    2

    0

    0

    0

    2

    0

    0

    25

    0

    0

    0

    85

    19

    8

    0

    0

    20

    0

    0

    0

    0

    0

    1

    0

    0

    225

    0

    0

    53

    840

    Total

    0

    3

    0

    0

    0

    0

    1531

    0

    0

    98

    50

    0

    0

    0

    3

    0

    0

    129

    0

    0

    0

    117

    97

    13

    1

    0

    20

    4

    0

    0

    0

    0

    1

    0

    0

    562

    0

    0

    56

    2685

    CECO

    0 - 11 mois

    0

    1

    0

    0

    0

    0

    703

    0

    0

    6

    3

    0

    0

    0

    38

    0

    0

    196

    0

    0

    0

    0

    105

    1

    0

    0

    0

    49

    0

    0

    0

    0

    1

    0

    0

    160

    0

    1

    8

    1272

    1 - 4 ans

    0

    1

    0

    0

    0

    0

    1031

    0

    0

    9

    1

    0

    0

    0

    95

    0

    0

    300

    0

    3

    0

    10

    139

    13

    0

    0

    0

    56

    0

    0

    0

    0

    1

    0

    0

    360

    0

    0

    0

    2019

    5 - 14 ans

    0

    3

    0

    0

    0

    0

    741

    0

    0

    4

    2

    0

    0

    0

    129

    0

    0

    164

    1

    5

    0

    97

    66

    70

    0

    1

    3

    21

    0

    0

    0

    0

    1

    0

    0

    405

    0

    0

    38

    1751

    15ans +

    0

    9

    0

    0

    0

    0

    1286

    0

    0

    20

    5

    0

    0

    0

    148

    2

    9

    361

    53

    86

    0

    344

    84

    138

    6

    15

    143

    18

    0

    1

    3

    0

    2

    0

    0

    1319

    0

    0

    336

    4388

    Total

    0

    14

    0

    0

    0

    0

    3761

    0

    0

    39

    11

    0

    0

    0

    410

    2

    9

    1021

    54

    94

    0

    451

    394

    222

    6

    16

    146

    144

    0

    1

    3

    0

    5

    0

    0

    2244

    0

    1

    382

    9430

    YANGA DIA SONGA

    0 - 11 mois

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    238

    0

    0

    13

    18

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    49

    0

    0

    0

    0

    36

    0

    0

    0

    0

    1

    0

    0

    37

    0

    0

    0

    0

    30

    0

    0

    0

    422

    1 - 4 ans

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    327

    0

    0

    13

    40

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    103

    0

    0

    0

    1

    38

    6

    0

    0

    0

    1

    0

    0

    22

    0

    0

    0

    1

    63

    0

    0

    0

    615

    5 - 14 ans

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    230

    0

    0

    16

    43

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    73

    0

    0

    0

    34

    12

    2

    0

    0

    1

    0

    0

    0

    3

    0

    0

    0

    1

    62

    0

    0

    1

    478

    15ans +

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    258

    0

    0

    6

    14

    0

    0

    0

    0

    0

    1

    88

    0

    0

    0

    49

    16

    12

    1

    0

    7

    0

    0

    0

    0

    0

    1

    0

    0

    136

    0

    0

    10

    599

    Total

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    1053

    0

    0

    48

    115

    0

    0

    0

    0

    0

    1

    313

    0

    0

    0

    84

    102

    20

    1

    0

    8

    2

    0

    0

    62

    0

    1

    0

    0

    291

    0

    0

    11

    2114

    TOTAL

    0 - 11 mois

    0

    17

    0

    0

    3

    0

    2190

    0

    0

    76

    46

    0

    1

    0

    38

    0

    4

    593

    0

    0

    0

    1

    313

    5

    0

    0

    0

    76

    0

    0

    175

    0

    1

    0

    0

    458

    0

    1

    9

    4007

    1 - 4 ans

    0

    15

    0

    0

    7

    0

    3969

    0

    0

    74

    73

    0

    0

    0

    105

    0

    0

    959

    0

    5

    0

    53

    344

    48

    3

    0

    0

    101

    0

    0

    366

    0

    1

    0

    0

    787

    0

    0

    1

    6911

    5 - 14 ans

    0

    8

    0

    0

    4

    0

    3215

    0

    0

    28

    53

    0

    0

    1

    148

    0

    2

    480

    1

    12

    0

    345

    173

    112

    9

    3

    5

    43

    0

    1

    180

    0

    8

    0

    3

    1054

    0

    0

    10

    5961

    15ans +

    0

    19

    0

    0

    3

    0

    4974

    0

    0

    61

    21

    0

    0

    3

    157

    4

    54

    808

    182

    215

    0

    739

    231

    248

    34

    319

    812

    45

    0

    22

    104

    0

    19

    0

    1

    4208

    0

    0

    11

    14401

    Total

    0

    59

    0

    0

    17

    0

    14348

    0

    0

    239

    193

    0

    1

    4

    448

    4

    59

    2840

    183

    232

    0

    1138

    1061

    413

    46

    322

    817

    265

    0

    23

    825

    0

    29

    0

    3

    6507

    0

    1

    1200

    31279

    En observant le tableau ci-dessus, nous remarquons que sur une population de 46327 habitants que compte la cité de Kimpese, il y'a eu 31.279 personnes qui ont soufferts des maladies dont 67,51% de la population entre le mois de janvier à novembre 2006. Seul aire de santé Kimbala dans la quartier IV représente à elle-même plus de 12012 cas donc 25, 92% des population de la cité et 85,58 % de la population du quartier IV donc une population total de 14035 habitants.

    Le paludisme elle même vient en première position avec 14348 personnes où 30,97% de cas de la population total de la cité. Il est suivi des infections respiratoires aiguës (IRA) avec 2840 cas 6,13%. Puis de la diarrhée avec 1061 cas.

    Lorsque nous regroupons la population par âge, on remarque que :

    En ce qui concerne la population de moins dont l'âge est compris entre 0 et 11mois, il y'a eu 4007 de personnes qui ont été malades, pour ceux dont l'âge est compris entre 1 et 4 ans, il y'a eu 6911 cas de maladies pour ceux dont l'âge varie entre 5-14 ans 5961 enfin ceux qui ont l'âge compris entre 15 ans et plus 14401 personnes sont tombés maladies durant la période du 1er janvier au 30 novembre 2006. D'où ce sont ceux qui on attend l'âge de plus de 15ans qui souffre plus des maladies.

    Ces types des maladies peuvent être évités par un assainissement de l'environnement.

    III.4. La cimenterie de Kimpese

    III.4.1. PRÉSENTATION DE LA CIMENTERIE NATIONALE DE KIMPESE

    1° Situation géographique

    Située dans la province du Bas- Congo, secteur de Kimpese, la cimenterie nationale (Cinat) est implanté à 222 km de Kinshasa et à 143 km du chef - lieu de la province du Bas - Congo (Matadi), dans le quartier Quatre de la cité de Kimpese avec une superficie de 688 ha,76a et 20ca. Elle a pour coordonné géographique : S 05° 32'53,6'' et E 14°27'25,3''.

    2. L'objet de la CINAT

    La cimenterie nationale de Kimpese a pour objectif principal, l'exploitation de la matière première, la fabrication puis la commercialisation du ciment.

    III.5. Composition moyenne de la matière première utilisée à la Cinat

    III.5.1. COMPOSITION MOYENNE DU CALCAIRE.

    Tableau n° 3, représentant la composition moyenne du calcaire utiliser par la cinat.

    Eléments

    Pourcentage

    Perte ou Feu

    42,00

    Si O2

    3,00

    A12

    1,50

    Fe2 O3

    0,50

    Ca O

    52,15

    Mg O

    0,30

    SO3

    -

    La perte en feu existe aussi longtemps qu'il y a le CaCo3. Des que la réaction de carbonisation qui permet de souffler le CaCo3 0 1450°C se termine, la chaux CaO reste sans perte en feu. D'où la fumée provient de la décarbonations de la farine du calcaire.

    CO2

    Ca CO3 + Chaleur Ca O Réaction de décarbonation.

    III.5.2. COMPOSITION MOYENNE DE QUELQUE ARGILES UTILISÉES PAR LE CINAT

    Tableau n° 4 : La composition moyenne de quelque argile utiliser par la cinat.

    Types d'argiles

    % Perte en feu

    % SiO2

    % Al2 O3

    % Fe2 O3

    Argile Siliceuse

    5,29

    73,35

    10,30

    9,77

    Argile moyenne

    7,75

    63,14

    19,62

    7,58

    Argile moyenne

    9,30

    50,78

    19,38

    18,19

    Argile Normale

    9,61

    53,74

    21,73

    14,05

    L'argile siliceuse renferme beaucoup plus de silice que d'outre types d'argile, soit 73,35%. Mais la perte en feu est plus faible 5,29%. L'humidité est d'ordre de 1 à 12%. En littérature chimique, on l'utilise autour de 7%.

    L'Argile Normale peu ou non être utilisé en cimenterie. Tous ces types d'argiles sont mélangés en tenant compte de la composition chimique et de la perte en feu. Ce qui est important en cimenterie mélange est surtout dans le cas des argiles est la vérification des modules.

    III.5.3. LA COMPOSITION CHIMIQUE MOYENNE ET CARACTÉRISTIQUE PHYSIQUE DU GYPSE.

    a. La composition chimique moyenne gypse.

    * Perte en Feu : 20,00% * Si02 : 1,50%

    * Al2 03 : 1,00% * Fe2 03 : 0,50%

    * Ca 0 : 32,00% * SO3 : 44%

    B. Les caractéristiques physiques de gypse

    - Granulométrie (0 - 35 mm)

    #177; 80% de cristaux sur le tamis de 7 - 10 mm

    #177; 10% de refus sur le tamis de 35 mm

    Le gypse joue le rôle de régulariser ou de retarder la prise. Il est mélange au Clinker

    III.5.4. LE FUEL-OÏL

    Composé essentiellement de composantes de paraffinique, oléfinique, naphténique et aromatique. Comme sa viscosité est chargée dans une grande mesure, son pouvoir se trouve entre 8500 - 10000 Kcal/Kg.

    * caractéristique spécifique de Fuel - oïl utilisé par le CINAT.

    - Densité moyenne à 15°C = 0,940

    - Viscosité moyenne à 50°C = 17,3

    - Température de pulvérisation = 120°C

    - Carbone : 85 - 90%

    - Hydrogène : 5 - 10%

    - 02, N, S...etc. : 3 - 4 %

    - Eau : 0,5 %

    - Résidu de carbonate : 6- 10%

    - PCI : = 975 Kcal /Kg

    III.6. L'exploitation de la matière première par la cimenterie de Kimpese

    La carrière de la cimenterie de Kimpese est située à près de 500 mètres de l'usine. On exploite du calcaire et de l'argile qui constitue la matière première utilisée dans la fabrication du ciment. Le premier sondage donne 16 mètres de profondeur d'argile, l'opération qui consiste à extraire l'argile est appelée découverture.

    Au moment où on atteint la couche du calcaire, cette dernière est abattue à l'aide des explosifs pour faciliter le transport jusqu'à l'usine. Pour abattre 10.000 tonnes de calcaire, on a besoin de 2000 kg d'explosifs.

    - Durée du travail.

    La durée de travail a été fixée à 250 jours de travail, à 8 heures pour l'exploitation de la carrière. Conformément à cette durée de travail annuelle, on peut donc extraire par jour 18000 tonnes de calcaire et 260 tonnes d'argile.

    III.6.1. LA RÉSERVE DU GISEMENT PRÉVU POUR L'EXPLOITATION.

    1. La réserve de calcaire dans la première carrière.

    a. Epaisseur moyenne effective du calcaire selon les sondages 11,5 m

    b. Epaisseur maximum effective du calcaire selon le sondage 21,0 m

    c. Surface d'exploitation 200000 m²

    d. Volume évolué de réserves du calcaire (bxc) 4200000 m3

    e. Densité : 2,72 t/m3,

    f. Quantité de réserve du calcaire (catégorie probable) dxe = 11.424.000t

    g. Epaisseur du calcaire à déduire de la stratigraphie 35,0 m

    h. Volume de gisement des calcaires indiqués 7000000 m3.

    i. Quantité du calcaire indiquée (ou d'exploitation) hxe 19040000 tonnes.

    2. la réserve en argile.

    j. Epaisseur moyenne de la couche d'argile 8 m

    k. Surface d'exploitation 200000 m3

    l. Volume de réserves évoluées en argile (axb) 1600000 m3.

    m. Densité d'argile : Jaune 2,48

    n. Brune 2,58

    o. Violette 2,55

    p. Moyenne 2,55 t/m2

    q. quantité de réserve en argile = 4080000 tonnes.

    III.6.2. LA RÉSERVE AU NORD DU TERRAIN POUR L'EXPLOITATION DE LA DEUXIÈME CARRIÈRE.

    1. La réserve en calcaire.

    a. Epaisseur moyenne effective du calcaire selon les sondages 16,0 m,

    b. Epaisseur maximum effective du calcaire selon le sondage 30,50 m,

    c. Surface d'exploitation 640000 m²,

    d. Volume évolué de réserves du calcaire (bxc) 1952000 m3,

    e. Densité : 2,72 t/m 3,

    f. Quantité de réserve du calcaire (catégorie probable) dxe 53.694.000 t,

    g. Epaisseur du calcaire à déduire de la stratigraphie 120 m,

    h. Volume de gisement des calcaires indiqués (cxy) 76800000 m3,

    i. Quantité du calcaire indiquée (ou d'exploitation) hxe 208896000 tonnes.

    2. La réserve en argile.

    j. Epaisseur moyenne de la couche d'argile 6,5 m,

    k. Surface d'exploitation 401450 m3,

    l. Volume de réserves évoluées en argile (axb) 2609425 m3,

    m. Densité d'argile : 2,55 t,

    n. Quantité de réserve en argile = 6654034 tonnes.

    III.7. La capacité d'extraction prescrite.

    La capacité de production fixée pour l'installation est de 300000 tonnes des ciments par an. Une calcul exacte pour cette quantité de ciment donne comme quantité nette nécessaire : 421440 tonne de calcaire. 51416 tonnes.

    Ces quantités en tenant compte des pertes d'exploitation possible, des variations des rapports de mélange à cause de l'humidité de la roche et d'une sécurité de production de 6,32% compris sont fixée à :

    - 450000 tonnes de calcaire/an,

    - 65000 tonnes d'argile/an.

    Pour abattre 10000 tonnes de calcaire, il faut 2000Kg des explosifs.

    III. 8. Les problèmes de la cimenterie nationale de Kimpese.

    Depuis un certain temps, la cimenterie nationale de Kimpese connaît des problèmes d'ordres financiers et matériels. Le manque des certains matériels fait la les autorités de la cimenterie sont obligés de prendre en location des véhicules pour permettre l'exploitation de la matière première.

    La première carrière est presque épuisée, il est en effet impossible d'exploité la deuxième carrier par manque de :

    · bulldozer,

    · camion de transport de la matière première,

    · bulldozer avec pelle,

    · marteau.

    III.9. Le problème de la cimenterie sur l'environnement

    Au niveau de la Carrière,

    La méthode utilisée pour exploiter la roche dans la carrière de la cinat est l'exploitation à ciel ouvert. Les roches sont abattues avec des explosifs. Ils sont ensuite chargés puis transportés vers les concasseurs.

    °Au niveau du paysage :

    · Surfaces dévastées,

    · Altération de la morphologie,

    · Risques de chutes de pierres sur les gradins ;

    Fig.5 : Carrière de la cimenterie nationale

    °Dans l'air :

    a. bruit 

    b. ébranlements dus aux tirs à l'explosif;

    c. dégagements de poussières par le trafic,

    d. les tirs à l'explosif, le vent ;

    e. effluents gazeux suite à l'ignition spontanée de terrils,

    f. gaz nocifs, vibrations.

    ° La Flore

    Destruction de la flore sur le lieu d'extraction.

    ° La Faune

    Emigration.

    CHAPITRE IV. L'AMENAGEMENT DE LA CITE DE KIMPESE ET LA PRESENCE DE LA CIMENTERIE

    Dans un premier temps, l'installation une industrie dans une localité donnée doit tenir compte de certaine condition qui permettra a ne pas nuire à l'environnement. Ce le cas du choix des sites d'implantation de la cimenterie de Kimpese. Une telle activité peut avoir une incidence sur l'environnement, il est nécessaire que les dispositions soient prises en vue de minimiser les pollutions et nuisances et la population locale doit en tirer profit de la présence de la cimenterie dans leur localité.

    La cité de Kimpese depuis sa création n'a connues qu'un de grand projet d'aménagement qui est l'installation de la cimenterie Nationale en date du 27 octobre 1970.

    La raison qui a poussé le gouvernement du zaïre à l'époque d'installer une cimenterie dans la cité de Kimpese est la disponibilité et l'accessibilité de la matière première.

    IV.1. Organisation Urbaine de la cité de Kimpese et problème d'aménagement

    A. Organisation Urbaine de la cité de Kimpese

    1° Activité commerciale

    Les activités commerciales de la cité de Kimpese se concentre au quartier commercial de la cité tous au long de la route nationale n°1. On y trouve des pharmacies, des bars, des chambres froides, des boutiques et des hôtel.

    Un marché journalier est organisé chaque jour dont les produits agricoles vendus sont localement cultivés par la population de Kimpese et le grand marché a lieu tous le dimanche.

    2° Routes

    Les routes qui relient la cité de Kimpese avec d'autres villages ne sont pas asphaltées. Seul la route nationale n°1 qui a été réhabilite depuis certain temps.

    Au niveau des quartiers, nous constatons que certaines avenues sont tellement étroites ne permettant pas aux véhicules de circuler librement.

    3. Moyen de transport

    Au niveau de la cité, aucun moyen de transport inter-cité n'a été mis au point. Sauf sur la national n° 1 où les transports reliant l'hôpital IME et le parking

    La population utilise plus la marche à pied, les vélo et quelque des motos. Quelque particulier on leur voiture personnels.

    4° Sites des constructions de l'habitat

    En observant la figure 2, nous constatons que ce vers le Sud que l'habitat s'est développé.

    Cela est du par la topographie du milieu. Le Sud de la cité est plat,il y `a pas des marécages comme on les trouve vers la partie nord où l'on trouve un relief accès accidenter.

    De ce fait, les causes de non respect des normes urbanistiques ont pour cause :

    · Les non respects des dimensions de certaines avenues qui vont que certaines avenues sont très petites, il est difficile qu'un véhicule roule librement,

    · Certaine certains avenues non pas de nom (dans le cas de nouveau quartier,

    · La non planification des habitats dans les nouveaux quartiers,

    · La construction des maisons dans des vallées ce qui est à la basse des inondations.

    B. Problème d'aménagement dans la cité de Kimpese.

    Le grand problème que connaît la cité de Kimpese sur le plan aménagement est le fait que :

    a. aucun plan cadastral n'a été envisagé dé les débuts des constructions de la cité,

    b. les concessionnaires ont distribué les parcelles sans tenir compte d'un plan,

    Certains ont construit sur les vallées ou sur les marécages, ce qui fait que pendant la saison de pluie, certaines maisons sont sous eaux.

    c. le site utilisé pour l'agriculture est un terrain proche de la cimenterie, cela a pour conséquence la pollution des cultures.

    Ces cultivateurs sont encadrés quelque fois par des ongd locale.

    Les problèmes que connaissent les cultivateurs sont :

    · la non mécanisation des outils agricoles,

    · la mauvaise qualité des semences,

    · les prix exorbitants des semences qui viennent de l'Angola,

    · l'appauvrissement du sol des fins agricoles,

    · la conservation des produits pourrissable telles que les tomates.

    IV.2. Le Choix du site de la Cimenterie Nationale de Kimpese.

    Ce qui a favorisé l'implantation de la cimenterie à Kimpese est :

    · la présence et l'abondance de la matière première (calcaire et argile),

    · l'usine est situé proche de la nationale n° 1 reliant la capital à d'autre ville du pays telle que Matadi et Boma et des grands centre urbain,

    · la cité est traversée par le rail,

    · la présence de l'électricité, par le fait que la cité de Kimpese est traversée par des câbles électriques de haute tension,

    · la présence de la main d'oeuvre qui est disponible, qualifié et abondante,

    · l'accessibilité en eau est garantie,

    · la direction du vent par rapport à une grande partie de la cité et des camps des travailleurs.

    L'apport de la cimenterie dans l'aménagement de la cité de Kimpese.

    L'effet d'implanter une industrie dans une localité, permet à la population de cette contrait d'en bénéficier sous diffèrent forme.

    L'apport de la cimenterie nationale dans la cité de Kimpese se limite pour quelques action telle que :

    · le transport pour les agents ainsi que pour la population,

    · embauche de la population autochtone comme journalier ; cela profite à la population pour gagner un peu d'argent,

    · don de quelques sacs de ciment pour la construction de l'Université protestante de Kimpese (UPK),

    · la construction d'un amphithéâtre pour les jeunes de la cité.

    IV.3. Problème d'aménagement du à la présence de la cimenterie

    Les problèmes majeurs d'aménagement dans la cité de Kimpese sont :

    · l'occupation par la cimenterie d'un site à de fin agricole ; le fait que la cimenterie a été implanté dans un site à de fin agricole, des mesures devraient être prise pour satisfaire les agriculteurs qui cultivés dans ce site en leurs octroyant d'autre terrain et empêcher des cultivés prêt de l'usine,

    · la non prise en compte des activités préexistants ; avant de prendre la décision pour implanter une activité industrielle, il est important de prendre en compte les activités qui sont situé autour de l'usine pour ne pas gêner les activités qui étaient implanté bien avant. De ce fait, la poussière provenant de la cimenterie gêne une partie du site de l'Istm Kimpese situé dans l'espace de l'hôpital IME. Ceux qui expliquent que les étudiants, et autres sont exposés à la pollution surtout par le fait que il y'a aucun système dépoussiérage qui fonctionne actuellement.

    VI.4. mesures d'assainissements dans de la cite de kimpese suite à la présence de la cimenterie.

    La première mesure d'assainissement que nous pouvons prendre en compte est l'installation des dépoussiérages au niveau de la cimenterie. Par le fait que l'assainissement d'un site demande beaucoup d'investissement et nous pensons il serait souhaitable d'utiliser la phytoextraction qu'il présente de nombreux intérêt d'ordre environnemental et économique bien que des problèmes se pose et devront faire l'objet études approfondi.

    IV.5. Matrice d'information géographique

    Il est question dans cette matrice de présenter dans un tableau les données brutes telle que nous les avons récoltées sur terrain. Cette matrice permet de bien interpréter les données.

    Le tableau n° 5, concerne la matrice d'information géographique. Il est constitué de 25 variables qui se présentent de la manière suivante :

    · nous avons retenus 9 variables pour expliquer les matériaux de constructions.

    Ces variables sont : matériau prédominant brique cuite, matériau prédominant brique non cuite, matériau prédominant bloc ciment, matériau durable brique cuite, matériau durable brique non cuite, matériau durable bloc ciment, matériau moins cher brique cuite, matériau moins cher brique non cuite, matériau moins cher bloc ciment ;

    · puis, nous avons retenus 10 variables pour expliquer l'aménagement à Kimpese suite à la présence de la cimenterie.

    Ces variables sont : la population bénéficie de la cimenterie a kimpese, la population ne bénéficie pas de la cimenterie a kimpese, la population a de moyen financier pour acheter du ciment, la population n'a pas de moyen pour acheter du ciment, l'implantation de la cimenterie a kimpese est favorable, l'implantation de la cimenterie a kimpese est défavorable, l'implantation de la cimenterie a cet endroit est assez favorable, l'espace affecte par la cimenterie était pour l'agriculture, l'espace affecte par la cimenterie était pour l'élevage, l'espace affecte par la cimenterie était pour l'habitation ;

    · Enfin, 6 variables ont étaient retenus pour expliquer les maladies et l'assainissement dans la cité de Kimpese.

    Ces variables sont : prédominance de la malaria, prédominance de l'ira, prédominance de la diarrhée, implantation des arbres au tour de l'usine, installation d'électrofiltre, utilisation de la matière première non polluante.

    Tableau n° 5 : Matrice d'information géographique

    Matériau de construction

    Aménagement

    Maladie et Assainissement

    Variable

    Lieu

    Matériau prédominant brique cuite

    Matériau prédominant brique non cuite

    Matériau prédominant bloc ciment

    Matériau durable brique cuite

    Matériau durable brique non cuite

    Matériau durable bloc ciment

    Matériau moins cher brique cuite

    Matériau moins cher brique non cuite

    Matériau moins cher brique ciment

    La population bénéficie de la cimenterie à Kimpese

    La population ne bénéficie pas de la cimenterie à Kimpese

    La population a de moyen financier pour acheter du ciment

    La population n'a pas de moyen pour acheter du ciment

    L'implantation de la cimenterie à Kimpese est favorable

    L'implantation de la cimenterie à Kimpese est défavorable

    L'implantation de la cimenterie à cet endroit est assez favorable

    L'espace affecté par la cimenterie destiner à l'agriculture

    L'espace affecté par la cimenterie destiner à l'élevage

    L'espace affecté par la cimenterie destiner à l'habitation

    Prédominance de la malaria

    Prédominance de l'IRA

    Prédominance de la diarrhée

    Implantation des arbres au tour de l'usine

    Installation d'électrofiltre

    Utilisation de la matière première non polluante

    Total

     

    X1

    X2

    X3

    X4

    X5

    X6

    X7

    X8

    X9

    X10

    X11

    X12

    X13

    X14

    X15

    X16

    X17

    X18

    X19

    X20

    X21

    X22

    X23

    X24

    X25

     

    Quartier 1er

    11

    0

    0

    13

    0

    1

    7

    5

    0

    4

    11

    7

    7

    9

    5

    0

    13

    3

    1

    8

    8

    0

    4

    1

    1

    119

    Quartier 2

    10

    3

    1

    14

    0

    0

    7

    7

    1

    8

    5

    4

    9

    9

    1

    0

    8

    6

    0

    7

    4

    0

    8

    0

    0

    112

    Quartier 3

    16

    1

    0

    16

    0

    1

    8

    8

    2

    10

    7

    7

    15

    12

    1

    3

    16

    2

    0

    8

    9

    1

    14

    1

    0

    159

    Quartier 4

    20

    3

    1

    22

    1

    0

    11

    11

    1

    14

    9

    5

    18

    15

    8

    5

    14

    5

    1

    12

    10

    1

    16

    0

    0

    203

    Total

    57

    7

    2

    65

    1

    2

    33

    31

    4

    36

    32

    23

    49

    45

    15

    8

    51

    16

    2

    35

    31

    2

    42

    2

    1

    593

    IV.5.1. MATÉRIAU PRÉDOMINANT BRIQUE CUITE

    La proportion d'utilisation de la brique cuite comme matériau de construction (variable X1) dans la cité de Kimpese a comme proportion de 57 cas sur les 68 personnes enquêtées.

    Après avoir exploité l'argile généralement dans le lieu de construction de la maison, on la met sous la rectangulaire à l'aide d'un moule, et on la laisse sécher pendant quelques jours.

    Puis ces briques sont superposées sous forme d'une pyramide pour être cuites.

    Fig.6 : les fours pour briques cuites.

    IV.5.2. BRIQUE NON CUITE OU BRIQUE ADOBE.

    En se référant aux de matériaux de construction tableau n° 5, brique adobe, (variable X2) dans la cité de Kimpese a pour proportion 7 cas sur les 68 personnes enquêtées.

    Ces types de constructions sont généralement dans le quartier 2et quartier 4 par le fait que l'on y trouve encore des espaces vides. Et cela généralement vers les limites de la cité.

    Après avoir extrait l'argile, celle-ci est entassée dans un moule de forme rectangulaire, puis séchée.

    IV.5.3. BRIQUE EN BLOC CIMENT

    Matériau de type moderne. Dans le tableau n° 5, le bloc ciment (variable X3) dans la cité de Kimpese a comme proportion de 2 cas.

    Nous remarquons que ces types de maisons sont construites dans le quartier 2 et quartier 4 par où l'on retrouve des camps de travailleurs tel que : camps IME et camps CECO.

    IV.5.4. MATÉRIAU DE DURABLE BRIQUE CUITE

    Le matériau durable brique cuite dans la cité de Kimpese (variable X4) a un effectif de 65 cas.

    De manière générale ce type de matériau de construction est durable et esthétique lorsque le bâtiment a été soigneusement construit.

    IV.5.5. MATÉRIAU DURABLE BRIQUE NON CUITE OU ADOBE

    Le matériau durable brique non cuite ou adobe (variable X5) dans le tableau n° 5, a comme proportion de 1 cas.

    Ce type de matériau est rare dans la cité de Kimpese. Généralement, la population l'utilise pour s'installer provisoirement en attendant de battre des briques qui seront cuite dans le four pour une construction définitive.

    IV.5.6 MATÉRIAU DURABLE BLOC CIMENT

    Le matériau durable bloc ciment (variableX6) dans le tableau n° 5, a comme proportion de 2 cas. Ce type de matériau est utilisé dans le monde à partit de 1817.

    En début de XIX ème siècle, Louis Vicot (1806 - 1861), jeune Ingénieur de ponts et chaussées de 22 ans a mené des travaux autour des phénomènes d'hydraulicité du mélange « chaux - cendres volcaniques ». Ce liant déjà connu des Romain, restait jusqu'alors le seul matériau connu capable de faire prise au contact de l'eau.

    Mais, le véritable essor de l'industrie du ciment coïncide avec le développement des nouveaux matériels de fabrication : des fours rotatif et broyeurs à boulets en tête. Ainsi, en 1870, il fallait près de 40 heures pour produire une tonne de clinker, contre environ 3 minutes de nos jours.3(*)8

    IV.5.7. MATÉRIAU MOINS CHÈR BRIQUE CUITE

    Le matériau moins cher brique cuite (variable X7), a comme proportion de 33 cas.

    Bien que ce type de matériau soit aussi durable, il est moins coûteux. C'est ce qui explique que la grande partie des habitations dans la cité de Kimpese est construite en brique cuite.

    IV.5.8. MATÉRIAU N MOINS CHER BRIQUE ADOBE

    Le matériau moins cher brique adobe (variable X8) a comme proportion de 31cas.

    Si ce type de matériau est moins cher, c'est par ce qu'elle est presque gratuite par le fait que la matière première (argile) ne se vend pas. On l'extrait dans le lieu de construction.

    IV.5.9. MATÉRIAU MOINS CHER BLOC CIMENT

    Le matériau moins cher bloc ciment (variable X9), a comme proportion 2 cas.

    La population de Kimpese utilise généralement du ciment pour le pavement et le crépissage de son habitation.

    IV.5.10. LA POPULATION BÉNÉFICIE DE LA PRÉSENCE DE LA CIMENTERIE À KIMPESE.

    Le bénéficie de la population suite à la présence de la cimenterie à Kimpese (variable 10), à un total de 36 cas.

    Ces bénéficies de la population sont généralement :

    · l'emploi,

    · la gratuité du transport de la cimenterie dans la cité de Kimpese,

    · l'achat du ciment sur place.

    IV.5.11. LA POPULATION NE BÉNÉFICIE PAS DE LA PRÉSENCE DE LA CIMENTERIE À KIMPESE.

    La population ne bénéficie pas de la présence de la cimenterie à Kimpese (variable X11), donne un total de 32 cas.

    Ces enquêtés affirment que la population de Kimpese ne bénéficie pas de la présence de la cimenterie parce que :

    · le coût du ciment élevé (environs 15 $ le sac dans la cité)

    · la main oeuvre est extérieure, (tel que les cadres et quelque fois des ouvriers),

    · la faible production du ciment.

    Cette dernière se confirme par le faite que la production du ciment à Kimpese n'a jamais atteint les ¾ de sa capacité. Sa production est fixée lors de son installation à 300000 tonnes par an.3(*)9

    La production la plus élever a été enregistrée en 1987 avec 196 233 tonnes de ciment.

    IV.5.12. LA POPULATION A DES MOYENS FINANCIERS POUR ACHETER DU CIMENT À KIMPESE

    La population a des moyens financiers pour acheter du ciment à Kimpese (variable X12), représente un total de 23 cas.

    IV.5.13. LA POPULATION N'A PAS DES MOYENS FINANCIERS POUR ACHETER DU CIMENT À KIMPESE

    La population n'a pas des moyens financiers pour acheter du ciment à Kimpese (variable X13), à un effectif de 49 cas.

    Nous constatons que la majorité des enquêtés a déclarés n'avoir pas des moyens financiers pour acheter du ciment. C'est l'un de critère qui peut explique la concentration des habitats en matériau brique cuite à Kimpese et ce ceux qui fait que cette cité ne reflète pas l'image que l'on peut avoir d'une cité productrice du ciment.

    IV.5.14. IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE À KIMPESE FAVORABLE

    Implantation de la cimenterie à Kimpese favorable (variable X14), a un total de 45 cas.

    Les raisons présentées les enquêtés sont les suivants :

    · l'usine est implantée non loin de la carrière, cela facilite les transports de la matière première et diminue les dépenses du carburant,

    · la poussière n'arrive pas dans leurs habitations,

    · la poussière provenant de l'usine ne contient pas des éléments pouvant contribuée à la pollution des cultures.

    Or d'après une étude que nous avons abordée en 2004 dans des champs cultivés autour de la cimenterie, nous avons trouvé du plomb à des teneurs de 1,35 et 1,20 ug/g à des distances allant de 15 à 800 mètres.

    Néanmoins les critères qui ont favorisé l'implantation de la cimenterie à Kimpese sont :

    · la présence et l'abondance de la matière première (calcaire et argile),

    · la cité est traversée par une route principale et rails reliant la capitale à d'autres villes du pays telle que Matadi et Boma et des grands centres urbains,

    · l'usine est construite près du rail. Ce critère permet l'évacuation de la marchandise (ciment) vers d'autres villes,

    · la présence de l'électricité, par le fait que la cité de Kimpese est traversée par des câbles électriques de haute tension,

    · la présence de la main d'oeuvre qui est disponible, qualifiée et abondante,

    · le besoin en eaux,

    · la direction du vent par rapport à une partie grande de la cité et des camps des travailleurs.

    IV.5.15. IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE À KIMPESE ASSEZ FAVORABLE

    Implantation de la cimenterie à Kimpese assez favorable (variable X15), a un total de 15 cas.

    Ce qu'il y ait fait que l'implantation de la cimenterie à Kimpese soit assez favorable, bien qu'il ait des avantages pour la cité, nous pouvons remarqué aussi quelques inconvenants tel que la pollution de la cité.

    IV.5.16. IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE À KIMPESE EST DÉFAVORABLE

    Implantation de la cimenterie à Kimpese est défavorable (variable X16), a un effectif de 8 cas.

    Nous remarquons qu'un petit nombre de nos enquêtés ne sont pas favorable à l'implantation de la cimenterie à Kimpese.

    Ce qui est important lors qu'on implante une industrie, c'est d'estimé les risques qui peuvent se faire à l'aide d'un cadre d'appréciation, en comparant les incidences évaluées sur l'environnement (intensité d'utilisation ou de pollution) aux caractéristiques évaluées d'aptitude et de sensibilité des biens naturels.

    L'aménagement du territoire proprement dit n'engendre tout d'abord aucun effet direct sur l'environnement. Mais la planification crée une base ferme pour des implantations concrètes qui, elles-mêmes, entraînent des effets sur l'environnement. 4(*)0

    IV.5.17. L'ESPACE AFFECTÉ À LA CIMENTERIE DESTINE POUR L'AGRICULTURE.

    L'espace affecté à la cimenterie, destiné à l'agriculture (variableX17), a un total de 51 cas.

    Or, les sites entrant en ligne de compte pour l'implantation industrielle sont les surfaces :

    · situées sur des sols de mauvaise qualité ou non appropriés à l'agriculture,

    · présentant peu d'intérêt pour la protection des espèces,
    dépourvues de réserves d'eaux souterraines ou dont les eaux souterraines sont protégées par d'épaisses couches encaissantes ou par des sols accusant une forte capacité de filtration et de forts pouvoirs tampons,

    · soumises à des situations climatiques favorisant l'évacuation des polluants atmosphériques,

    · situées à une distance suffisante d'autres utilisations sensibles, telles que logement et agriculture.4(*)1

    Au niveau de la cité de Kimpese, certains de ces critères n'ont pas été pris en compte. Pour preuve, la population continue à cultiver aux alentours de la cimenterie.

    IV.5.18. L'ESPACE AFFECTÉ À LA CIMENTERIE DESTINE A L'ÉLEVAGE

    L'espace affecté à la cimenterie, destine à l'élevage (variable X18), a un total de 16 cas.

    Généralement l'agriculture et l'élevage sont des activités liées l'une à l'autre, on utilise les excréments provenant des élevages comme fertilisants et les produits agricoles pour alimenter les animaux.

    IV.5.19. L'ESPACE AFFECTÉ À LA CIMENTERIE, ÉTAIT DESTINE A L'HABITAT

    L'espace affecté à la cimenterie destine à l'habitat (variable X19), donne un total de 2 cas.

    IV.5.20. PRÉDOMINANCE DE LA MALARIA

    La prédominance de la malaria (variable X20) dans la cité de Kimpese donne un total de 35 cas, une moyenne de 8,75 et l'écart type de 2,22.

    En ce référant au tableau n° 5, seul représentant les différents types des maladies dans la cité de Kimpese de Janvier à Novembre 2006 obtenu au bureau des zones de santé à Kimpese, on se rend compte que la malaria vient en tête de toute les maladie avec près de 14348 cas pour la cité de Kimpese à partir du mois de janvier à novembre 2006.

    IV.5.21. PRÉDOMINANCE DES INFECTIONS RESPIRATOIRES AIGUËS (IRA)

    La prédominance des infections respiratoires aiguës (IRA) (variable X21) dans la cite de Kimpese donne un total de 31 cas, une moyenne de 7,75 et l'écart type de 2,63.

    Elle vient en deuxième position après le paludisme dans les statistiques des maladies à Kimpese avec un total de 2840 cas pour le mois de Janvier à Novembre 2006.

    Plusieurs cause pourraient être à l'origine de cette maladies tels que :

    · la poussière du sol lors des passages des véhicules et les soufflements du vent,

    · la poussière provenant de la cimenterie a aussi une part de responsabilité.

    IV.5.22. PRÉDOMINANCE DE LA DIARRHÉE

    Prédominance de la diarrhée (variable X22), a un total de 2 cas, une moyenne de 0,5 et l'écart type de 0,58. Elle vient en troisième position des d'après nos enquêtes effectuer dans la cité de Kimpese.

    IV.5.23. PLANTER DES ARBRES AUTOURS DE LA CIMENTERIE

    Planter des arbres autours de la cimenterie (variableX23), donne un total de 42cas, une moyenne de 0,5 et l'écart type de 10,5.

    C'est l'une de pratique qui permet que la poussière ne puisse pas atteindre ou polluer des activités situées hors d'une usine. Ces arbres ont une grande hauteur et beaucoup, des feuilles. Cette poussière ce dépose sur les feuilles

    L'inconvénient de cette pratique est que ce sont ces arbres qui deviennent pollués. Dans ce cas, si ce sont des arbres fruitiers, il ne serait pas intéressant de manger ces fruits.

    IV.5.24. INSTALLATION DES ÉLECTROFILTRES

    Installation des électrofiltres dans la cimenterie nationale (variable X24), a un total de 2 cas, une moyenne de 0,5 et l'écart type de 0,58.

    L'éléctrofiltre a pour rôle d'absorber une grande quantité de poussières provenant de concasseur et du four enfin d'éviter la pollution des particules fines.

    IV.5.25. UTILISATION DE LA MATIÈRE PREMIÈRE NON POLLUANT

    Utilisation de la matière première non polluant (variable X25), a un total de 1 cas, une moyenne de 0,25 et l'écart type de 0,5.

    Pour évaluer le problème de la pollution dans la cité de Kimpese, nous avons analysés la teneur en plomb dans le fuel-oil utiliser comme combustible dans la cimenterie de Kimpese ainsi que la teneur du plomb dans le sol situer aux alentours de la cimenterie par où la population cultive des champs.

    Les résultats suivants ont été obtenus dans les tableaux ci-dessous :

    Résultats des Analyses du plomb dans fuel-oil utiliser par la cimenterie nationale de Kimpese.

    Tableau n° 6 : Résultats des analyses du plomb dans le fuel-oil

    Echantillon1

    Echantillon2

    365 ug/g

    375 ug/g

    Ces résultats expliquent que le fuel-oil est à l'origine de la contamination du sol situer aux alentours de la cimenterie par le fait que nous avons trouvés dans le fuel une certaine quantité du plomb.

    Tableau 7 : Résultats des concentrations du plomb dans le sol aux alentours de la cimenterie de Kimpese.

    Direction des échantillons

    Nord

    Nord-Est

    Nord

    Nord-Est

    Distance en (mètre)

    500

    500

    1000

    1000

    Résultats en (ug/g)

    150

    250

    192,5

    255

    Ces résultats expliquent que le plomb a été introduit dans l'environnement. La partie la plus contaminer est le Nord-Est. Ce site est utilisé pour l'agriculture. Cela engendre une pollution des cultures et des cultivateurs qui ont des champs aux environs. Les valeurs obtenues sont supérieur à la concentration maximale prescrite à des fins agricoles qui est de 70 ug/g.

    La distribution du plomb dans l'organisme humain

    Le plomb absorbé par l'organisme par inhalation ou par ingestion est distribué par le sang à différents organes : le foie, les reins, la rate, la moelle osseuse et surtout les os. Le plomb sanguin ne représente que 1 à 2 % de la quantité totale de plomb présent dans l'organisme ; les tissus mous (reins, foie, rate...) en contiennent 5 à 10 % et plus de 90 % est fixée sur les os.

    Le plomb est principalement (75 %) éliminé dans les urines. 15 à 20 % du plomb sont éliminés dans les fèces. Le plomb est également excrété dans la salive, dans la sueur, dans les ongles, dans les cheveux...

    a. Les voies d'exposition du plomb

    Le plomb peut pénétrer dans l'organisme humain par trois voies :

    · par inhalation de vapeur de plomb ou de poussières (oxyde de plomb)

    · par ingestion, qu'il s'agisse du plomb d'abord inhalé et ingéré à la suite des processus d'épuration pulmonaire, ou du plomb ingéré directement avec les aliments ou avec les poussières se trouvant sur les mains ou les objets portés à la bouche notamment chez le jeune enfant.

    b. Les principaux effets toxiques du plomb pour l'homme

    Le saturnisme désigne l'ensemble des manifestations de l'intoxication par le plomb. Les coliques de plomb sont les effets toxiques les plus connus du métal mais ses principaux organes cibles sont : le système nerveux, les reins et le sang.

    Effets sur le système nerveux : Le plomb est responsable d'atteintes neurologiques. En cas d'intoxications massives, l'effet neurotoxique du plomb peut se traduire par une encéphalopathie convulsivante pouvant aller jusqu'au décès. En cas d'intoxication moins sévère, on a observé des troubles neuro-comportementaux et une détérioration intellectuelle.

    Effets sur la moelle osseuse et le sang : Le plomb bloque plusieurs enzymes nécessaires à la synthèse de l'hémoglobine. Ces effets sanguins aboutissent à une diminution du nombre des globules rouges et à une anémie.

    Cancer : L'administration de fortes doses de plomb a induit des cancers du rein chez de petits rongeurs. En revanche, il n'a pas été mis en évidence de surmortalité par cancer dans les populations exposées au plomb. L'intoxication aiguë est rare. L'intoxication habituelle est liée à une exposition chronique.4(*)2

    Tableau n° 8: MATRICE DE CONCENTRATION

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Variable

    Lieu

     

    Matériau prédominant brique cuite

    Matériau prédominant brique non cuite

    Matériau prédominant bloc ciment

    Matériau durable brique cuite

    Matériau durable brique non cuite

    Matériau durable bloc ciment

    Matériau moins cher brique cuite

    Matériau moins cher brique non cuite

    Matériau moins cher bloc ciment

    La population bénéficie de la cimenterie à Kimpese

    La population ne bénéficie pas de la cimenterie à Kimpese

    La population a de moyen financier pour acheter du ciment

    La population n'a pas de moyen pour acheter du ciment

    L'implantation de la cimenterie à Kimpese est favorable

    L'implantation de la cimenterie à Kimpese est défavorable

    L'implantation de la cimenterie à cet endroit est assez favorable

    L'espace affecté par la cimenterie à l'agriculture

    L'espace affecté par la cimenterie à l'élevage

    L'espace affecté par la cimenterie à l'habitation

    Prédominance de la malaria

    Prédominance de l'infection respiratoire aigue

    Prédominance de la diarrhée

    Implantation des arbres au tour de l'usine

    Installation d'électrofiltre

    Utilisation de la matière première non polluante

     

    X1

    X2

    X3

    X4

    X5

    X6

    X7

    X8

    X9

    X10

    X11

    X12

    X13

    X14

    X15

    X16

    X17

    X18

    X19

    X20

    X21

    X22

    X23

    X24

    X25

    Quartier 1er

    0,96

    0,00

    0,00

    1,00

    0,00

    2,49

    1,06

    0,80

    0,00

    0,55

    1,76

    1,53

    0,71

    1

    1,7

    0

    1,27

    0,9

    2,5

    1,1

    1,28

    0,00

    0,47

    2,5

    4,98

     

    Quartier 2

    0,93

    2,27

    2,65

    1,14

    0,00

    0

    1,12

    1,20

    1,32

    1,18

    0,85

    0,93

    0,97

    1,06

    0,4

    0

    0,83

    2

    0

    1,1

    0,68

    0,00

    1

    0

    0

     

    Quartier 3

    1,05

    0,53

    0,00

    0,92

    1,87

    1,86

    0,90

    0,96

    1,87

    1,04

    0,84

    1,14

    1,14

    1

    0,2

    1,4

    1,17

    0,5

    0

    0,9

    1,08

    1,87

    1,23

    1,9

    0

     

    Quartier 4

    1,02

    1,25

    1,46

    0,99

    1,46

    0

    0,97

    1,04

    0,73

    1,14

    0,84

    0,64

    1,07

    0,98

    1,6

    1,8

    0,8

    0,9

    1,46

    1

    0,94

    1,46

    1,1

    0

    0

     

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko (2006)

    IV.6. Matrice de concentration.

    En vue de spatialiser les différentes variables statistiques que nous avons retenus dans ce travail, nous avons calculé l'indice de concentration pour permettre aux lecteurs de prendre connaissance du lieu par où les indices sont significatifs où pas. Ceci va nous permettre de trouver les concentrations spatiales des différentes données qui seront projeté sur les différentes cartes.

    IV.6.1. LA CONCENTRATION DE MATÉRIAU PRÉDOMINANT BRIQUE CUITE (VARIABLE X1).

    La concentration du matériau prédominant brique cuite (variable X1) varie de 0,93 à 1,05.

    Les indices non significatifs varient de 0,93 à 0,96. Ces indices sont localisés dans le quartier 1er et dans le quartier 2. Les valeurs significatives varient de 1,02 à 1,05. Ces valeurs sont concentrées dans le quartier 3 et quartier 4.

    D'une manier générale, le type de matériau prédominant brique cuite, ne devrait pas être utilisé comme dominant dans la cité de Kimpese par le fait qu'il y a une cimenterie depuis 1974. Mais ce phénomène s'explique par des raisons suivantes :

    · la matière première (argile) est disponible et accessible,

    · acquisition d'une habitude auprès de la population,

    · la gratuité de la matière première (argile),

    · faible coût pour la construction.

    La figure n°7 : la concentration spatiale de matériau prédominant brique cuite.

    IV.6.2. LA CONCENTRATION DE MATÉRIAU PRÉDOMINANT BRIQUE NON CUITE (VARIABLE X2)

    La concentration de matériau prédominant brique non cuite (variableX2) au tableau n° 8 a des indices qui varient de 0,00 à 2,27.

    Nous constatons que dans le quartier 1er et quartier 3, les indices de concentration ne sont pas significatifs. Ces valeurs varient de 0,00 à 0,53. Dans le quartier 2 et quartier 4, les valeurs des indices de concentration varient de 1,25 à 2,27 et sont significatifs. Cela s'explique par le taux élevé des habitations anarchiques.

    La figure n°8 : la concentration spatiale de matériau brique non cuite.

    Fig.7 : la concentration de Matériau prédominant brique cuite (Variable X1).

    Concentration non significative. 0,93 à 0,96

    Concentration significative. 1,02 à 1,05

    Légende (X1)

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko 2006

    Echelle=1/5000

    La concentration spatiale de matériau prédominant brique cuite se répartit de la manière suivante : deux quartier où la concentration est non significative (quartier 1er et quartier 2) et deux quartiers où la concentration est significative (quartier 3 et quartier 4).

    Fig.8 : la concentration de Matériau prédominant brique non cuite (variable X2)

    Légende (X2)

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko, 2006

    Echelle=1/5000

    Concentration non significative. 0,00 à 0,53

    Concentration significative. 1,25 à 2,27

    Echelle=1/5000

    La concentration spatiale de matériau prédominant brique non cuite se répartit de la manière suivante : deux quartiers où la concentration est non significative (quartier 1er et quartier 4) et deux quartiers où la concentration est significative  (quartier 1er et quartier 3).

    IV.6.3. LA CONCENTRATION DE MATÉRIAU DE CONSTRUCTION PRÉDOMINANT BLOC CIMENT (VARIABLE X3)

    La concentration de matériau de construction prédominant bloc ciment (variable X3) du tableau n°8 a pour indices allant de 0,00 à 2,65. Les indices non significatifs sont localisés dans les quartier 1er et quartier 3. Elle est de 0,00. Les indices significatifs sont localisés dans le quartier 2 et quartier 4, dont les valeurs des indices varient de 1,46 à 2,65.

    Si les concentrations sont significatives dans ces deux quartier, cela peut s'expliqués par le fait que les camps de travailleurs sont localisés dans ce quartiers, cas de CECO dans le quartier 2 et Camps I.M.E, Graford et Cimenterie dans le quartier 4.

    La figure n°9 : la concentration spatiale matériau prédominant bloc ciment.

    IV.6.4. LA CONCENTRATION DU MATÉRIAU DE CONSTRUCTION DURABLE BRIQUE CUITE (VARIABLE X4).

    La concentration du matériau de construction durable brique cuite (variable X4), a des indices qui varient de 0,92 à 1,14. Les valeurs indices non significatifs sont localisés dans le quartier 3 et quartier 4, varient de 0,92 à 0,99. Les valeurs des indices significatifs varient de 1,00 à 1, 14, elles sont localisées dans le quartier 1er et quartier 2.

    La figure n°10 : la concentration spatiale matériau durable brique cuite.

    Fig.9 : la concentration de matériau de construction prédominant bloc ciment (variable X3)

    Concentration non significative. 0,00

    Concentration significative. 1,25 à 2,27

    Légende (X3)

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko 2006

    Echelle=1/5000

    La concentration spatiale de matériau de construction prédominant bloc ciment se répartit de la manière suivante : deux quartiers où la concentration est non significative (quartier 1er et quartier 3 ) et deux quartiers où la concentration est significative (quartier 2 et quartier 4).

    Fig.10 : la concentration du matériau de construction durable brique cuite variable X4).

    Légende (X4)

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko 2006

    Echelle=1/5000

    Concentration non significative. 0,00

    Concentration significative. 1,25 à 2,27

    La concentration spatiale de matériau de construction durable brique cuite se répartit de la manière suivante : deux quartiers où la concentration est non significative (quartier 3 et quartier4) et deux quartiers où la concentration est significative  (quartier 1er et quartier 2).

    IV.6.5. LA CONCENTRATION DU MATÉRIAU DE CONSTRUCTION DURABLE BRIQUE NON CUITE (VARIABLE X5).

    La concentration du matériau de construction durable brique non cuite (variable X5) a des indices qui varient de 0,00 à 1,87. Nous constatons que dans le quartier 1er et quartier 2, les indices de concentration ne sont pas significatifs. La valeur est de 0,00. Dans le quartier 2 et quartier 4, les valeurs des indices de concentration varient de 1,46 à 1,87 et sont significatifs.

    La figure n°11 : la concentration spatial matériau durable brique cuite.

    IV.6.6. LES INDICES DE CONCENTRATION DU MATÉRIAU BLOC CIMENT (VARIABLE X6).

    La concentration du matériau bloc ciment (variableX6) a de indices varient de 0,00 à 2,49. Les indices non significatifs 0,00 sont localisés dans le quartier 2 et quartier 4. Les

    Indices significatifs sont dans le quartier 1er et quartier 3 dont les valeurs varient de 1,86 à 2,49.

    La figure n° 12 : la concentration spatiale matériau durable bloc ciment.

    Fig.11 : la concentration du matériau de construction durable brique non cuite (variable X5).

    Légende (X5)

    Concentration non significative. 0,00

    Concentration significative. 1, 46 à 1,87

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko, 2006

    Echelle=1/5000

    La concentration spatiale de matériau de construction durable brique non cuite se répartit de la manière suivante : deux quartiers où la concentration est non significative (quartier 1er et quartier 3 ) et deux quartiers pour la concentration significative  (quartier 2 et quartier 4).

    Fig. 12 : la concentration du matériau bloc ciment (variable X6).

    Légende (X6)

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko, 2006

    Concentration non significative.0, 00

    Concentration significative.1, 86 à 2,49

    Echelle=1/5000

    La concentration spatiale de matériau durable ciment se réparti de la manière suivante : deux quartier pour les concentrations non significatives (quartier 2 et 4) et deux quartier pour les concentration significatives : (quartier1er et 3)

    La concentration spatiale de matériau durable bloc ciment se répartit de la manière suivante : deux quartiers où la concentration est non significative (quartier 2 et quartier 4) et deux quartiers où la concentration est significative : (quartier 1er et quartier 3).

    IV.6.7. LA CONCENTRATION DU MATÉRIAU DE CONSTRUCTION MOINS CHER BRIQUE CUITE (VARIABLE 7)

    La concentration du matériau de construction moins cher brique cuite (variable 7) varie de 0,90 1,12. Les concentrations non significatives varient de 0,90 à 0,97 ces concentrations sont localisées dans la quartier 3 et quartier 4. Les concentrations significatives sont localisées dans le quartier 1er et quartier 2.

    La figure n°13 : la concentration spatial matériau de construction moins cher brique cuit.

    IV.6.8. LA CONCENTRATION DE MATÉRIAU DE CONSTRUCTION MOINS CHER BRIQUE NON CUITE (VARIABLE X8).

    La concentration de matériau de construction moins cher brique non cuite (variable X8), ces indices varient entre 0,80 à 1,20. Les indices non significatifs varient de 0,80 à 0,96, elles se localises dans le quartier 1er et les indices significatifs varient de 1,04 à1, 20. Ces indices ses localises dans le quartier 2 et quartier 4.

    .

    La figure n° 14 : la concentration spatiale matériau de construction moins cher brique cuit.

    Fig. 13 : la concentration du matériau de construction moins cher brique cuite (variable X7)

    Légende (X7)

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko, 2006

    Concentration non significative.0, 90 à 0,97

    Concentration significative.1, 06 à 1,12

    Echelle=1/5000

    La concentration spatiale de matériau de construction moins cher brique cuite se répartit de la manière suivante : deux quartiers où la concentration est non significative (quartier 3 et quartier4) et deux quartiers où la concentration est significative (quartier 1er et quartier 2).

    Fig. 14 : la concentration de matériau de construction moins cher brique non cuite (variable X8)

    Légende (X8)

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko 2006

    Concentration non significative. 0, 80 à 0,96

    Concentration significative.1, 04 à 1,20

    Echelle=1/5000

    La concentration spatiale de matériau moins cher brique non cuite se répartit de la manière suivante : deux quartiers à la concentration est non significative (quartier 1er et quartier 3) et deux quartiers où la concentration est significative (quartier 2 et quartier 4).

    IV.6.9. LA CONCENTRATION DE MATÉRIAU DE CONSTRUCTION BLOC CIMENT MOINS CHER (VARIABLE X9)

    Le matériau de construction bloc ciment moins cher (variable X9) a des indices de concentration qui varient de 0,00 à 1,87. Les indices non significatifs varient de 0,00 à 0,73 elles sont localisés dans le quartier 1er et quartier 4. Les indices significatifs varient de 1,32 à 1,87. Ceux indices sont localisés dans le quartier 2 et quartier 3.

    Ceux ce qui expliquent la localisation de maison bloc ciment dans le quartier 2 par le fait que ce ne pas la population qui ont construit ceux maisons et locaux en blocs ciment mes ce sont l'église CECO par où l'on trouve aussi l'Université protestante de Kimpese.

    La figure n° 15 : la concentration spatiale matériau de construction moins cher bloc ciment.

    IV.6.10. LA CONCENTRATION LE BÉNÉFICE DE LA POPULATION AUPRÈS DE LA CIMENTERIE NATIONALE DE KIMPESE (VARIABLE 10)

    Le bénéfice de la population auprès de la cimenterie nationale de Kimpese (variable 10) a des indices de concentration qui varient de 0,55 à 1,18. L'indice 0,55 est non significatif il est localisé dans le quartier 1er. Les indices significatifs varient de 1,04 à 1,18 dans le quartier 2, quartier, 3 et quartier 4.

    Si la population du quartier 1er ne bénéficie pas du tout de la cimenterie, cela peut s'explique par leur éloignement par rapport à d'autres quartier. Ces bénéfices sont :

    · L'achat du ciment non loin de l'usine ou des dépôts du ciment,

    · Le transport des agents et des populations, et même de la marchandise

    · L'emploi.

    La main d'oeuvre constitue un facteur important pour l'implantation d'une industrie dans un milieu donné. Elle doit être disponible, quantitativement (effectifs), et qualitativement. Cette population doit bénéficié de la présence d'industrie installer dans leur localité.

    La figure n° 16 : la concentration le bénéfice de la population auprès de la cimenterie nationale de Kimpese.

    Fig. 15 : la concentration de matériau de construction bloc ciment moins cher (variable X9).

    Légende (X9)

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko, 2006

    Concentration non significative. 0, 00 à 0,73

    Concentration significative.1, 32 à 1,87

    Echelle=1/5000

    La concentration spatiale de matériau de construction moins cher bloc ciment se répartit de la manière suivante : deux quartiers où la concentration est non significatives (quartier 1er et quartier 4) et deux quartiers où la concentration est significative : (quartier 2 et quartier 3).

    Fig. 16 : la concentration le bénéfice de la population auprès de la cimenterie nationale de Kimpese (variable 10)

    Légende (X10)

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko, 2006

    Echelle=1/5000

    Concentration non significative. 0, 55

    Concentration significative.1, 04 à 1,18

    La concentration spatiale bénéfice de la population auprès de la cimenterie nationale de Kimpese se répartit de la manière suivante : un quartier où la concentration est non significatif (quartier1) et trois quartiers où la concentration significative: (quartier 2, quartier 3 et quartier 4).

    IV.6.11. LA CONCENTRATION DE LA POPULATION QUI NE BÉNÉFICIE PAS DE LA PRÉSENCE DE LA CIMENTERIE À KIMPESE (VARIABLE X11).

    La population qui ne bénéficie pas de la présence de la cimenterie à Kimpese (variable X11), a des indices de concentration varient de 0,08 à 1,8. Ces indices ne sont pas significatifs pour les quartier 1er, quartier 2 et quartier 3, elle est de 0,8. Il est significatif pour le quartier 4.

    Ce phénomène s'explique par le fait que le quartier 1er est éloigné de la cimenterie par rapport à d'autre.

    La figure n°17, la population déclare n'avoir pas des bénéfices de la cimenterie nationale à Kimpese

    IV.6.12. LA CONCENTRATION DE LA POPULATION QUI A DES MOYENS FINANCIERS POUR L'ACHAT DU CIMENT (VARIABLE 12),

    La concentration dont la population a des moyens financiers pour l'achat du ciment (variable 12), a des indices qui varient de 0,64 à 1,53. Les indices dont les valeurs ne sont pas significatifs varient de 0, 64 à 0,93, ils sont localisés dans le quartier 2 et quartier 4. Les indices de concentration sont significatives et varient de 1,14 à 1,53. Ils sont localisés dans le quartier 1er et quartier 2.

    La figure n°18, la concentration de la population qui a des moyens financiers pour l'achat du ciment.

    Fig. 17 : la concentration de la population qui ne bénéficie pas de la présence de la cimenterie à Kimpese (variable X11).

    Concentration non significative. 0,8

    Concentration significative.1, 8

    Légende (X11)

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko, 2006

    Echelle=1/5000

    La concentration spatiale la population qui ne bénéficie pas de la présence de la cimenterie à Kimpese

    se répartit de la manière suivante : trois quartier où la concentration est non significative  (quartier 2, quartier 3 et quartier 4) un quartier pour l'indice de concentration significatifs : (quartier 1).

    Fig. 18 : la concentration de la population qui a des moyens financiers pour l'achat du ciment (variable 12),

    Légende (X12)

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko, 2006

    Concentration significative. 0,64 à 0,93

    Concentration significative.1, 14 à 1,53

    Echelle=1/5000

    La concentration spatiale la population qui a moyens financiers pour l'achat du ciment (variable X12) se répartit de la manière suivante : deux quartiers où de concentration est non significatifs (quartier 2, quartier 4) et deux quartiers où la concentration est significatifs : (quartier 1 et quartier 3).

    IV.6.13. LA CONCENTRATION DE LA POPULATION N'A PAS DES MOYENS FINANCIERS POUR L'ACHAT DU CIMENT (VARIABLE 13),

    La concentration de la population n'a pas des moyens financiers pour l'achat du ciment (variable 13), a des indices qui varient de 0,71 à 1,14. Les indices non significatifs varient de 0,71 à 0,97 et ils sont localisés dans le quartier 1eret quartier 2. Les indices significatifs varient de 1,07 à 1,14 et sont localisés dans le quartier 3 et quartier 4.

    La figure n°19, montre espace par où la population déclare n'avoir pas des moyens financier pour l'achat du ciment.

    IV.6.14. LA CONCENTRATION SUR IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE À KIMPESE EST FAVORABLE (VARIABLE 14)

    La concentration sur implantation de la cimenterie à Kimpese (variable 14) est favorable a des indices qui varient de 0,98 à 1,06. L'indice de concentration non significatif est de 0,98, dans le quartier 4. Les indices de concentration significatifs sont dans le quartier 1er, quartier 2 et quartier 3.

    La figure n°20 : la concentration sur implantation de la cimenterie à Kimpese est favorable

    Fig. 19 : la concentration de la population n'a pas des moyens financiers pour l'achat du ciment (variable 13).

    Légende (X13)

    1/5000

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko, 2006

    Concentration ne sont pas significatifs. 0,71 à 0,97

    Concentration sont significative.1, 07 à 1,14

    La concentration spatiale de la population n'a pas des moyens financiers pour l'achat du ciment se répartit de la manière suivante : deux quartiers où la concentration est non significatifs (quartier 1, quartier 2) et deux quartiers où la concentration est significatifs, (quartier 3 et quartier 4).

    Fig. 20 : la concentration sur implantation de la cimenterie à Kimpese est favorable (variable 14).

    Légende (X14)

    1/5000

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko, 2006

    Concentration non significative. 0,98

    Concentration significative.1 à 1,06

    La concentration spatiale implantation de la cimenterie à Kimpese est favorable se répartit de la manière

    suivante : un quartier où la concentration est non significatifs (quartier 4) et trois quartiers où la concentration est significatifs, ( quartier 1er, quartier 2 et quartier 3).

    IV.6.15. LA CONCENTRATION SUR IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE À KIMPESE NE SONT PAS FAVORABLE (VARIABLE 15).

    Les indices de concentration sur implantation de la cimenterie à Kimpese (variable 15) n'est pas favorable varient 0,2 à 1,7. Les indices de concentration non significatif varient de 0,2 à 0, 4 dans les quartier 2 et quartier 3. Les indices de concentration significatifs varient de 1,6 à 1,7 dans le quartier 1er et quartier 4.

    La figure n°21, montre espace par où la population déclare que l'implantation de la cimenterie à Kimpese n'est pas favorable.

    IV.6.16LA CONCENTRATION SUR IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE À KIMPESE EST ASSEZ FAVORABLE (VARIABLE 16).

    La concentration sur implantation de la cimenterie à Kimpese est assez favorable (variable 16) varient de 0,00 à 1,8. L'indice de concentration non significatif est de 0,00 dans le quartier 1er et quartier 2. Les indices de concentration significatifs sont dans le quartier 3 et quartier 4.Ils varient de 1,4 à 1,6.

    La figure n°22, montre espace par où la population déclare que l'implantation de la cimenterie à Kimpese est assez favorable.

    Fig.21 : la concentration sur implantation de la cimenterie à Kimpese n'est pas favorable (variable 15)

    Légende (X15)

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko, 2006

    1/5000

    Concentration non significative. 0,2 à 0,4

    Concentration n'est pas significative.1

    La concentration spatiale sur implantation de la cimenterie à Kimpese n'est pas favorable se répartit de la manière suivante : deux quartiers où la concentration est non significatifs, (quartier 2 et quartier 3) et deux quartiers où la concentration est significatifs, (quartier 1er et quartier 4).

    Fig. 22 : la concentration sur l'implantation de la cimenterie à Kimpese est assez favorable (variable 16).

    Légende (X16)

    1/5000

    Légende (X16)

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko, 2006

    Concentration non significative. 0,00

    Concentration significative.1, 4 à 1,8

    La concentration spatiale sur implantation de la cimenterie à Kimpese est assez favorable se répartit

    de la manière suivante : deux quartiers où la concentration est non significative (quartier 1er et quartier 2) et deux quartiers où la concentration est significatifs, (quartier 3 et quartier 4).

    IV.6.17. LA CONCENTRATION DE L'ESPACE AFFECTÉ À LA CIMENTERIE À KIMPESE DESTINÉE POUR L'AGRICULTURE (VARIABLE X17)

    La concentration de l'espace affecté à la cimenterie à Kimpese (variable X17) dans le tableau n°8 était destinée pour l'agriculture avant son implantation a comme indices allant 0,9 à 1,1. Le indice non significatif est de 0,9 dans le quartier 3. Il est significatif dans le quartier 1er et quartier 2 et quartier 4 dont les indices de concentration varient de 1,00 à 1,1.

    La Fig. n° 23, la concentration spatiale de l'espace affecté à la cimenterie était destinée pour l'agriculture.

    IV.6.18. LA CONCENTRATION DE L'ESPACE AFFECTÉ À LA CIMENTERIE À KIMPESE DANS LE TABLEAU ÉTAIENT DESTINÉS POUR LES ÉLEVAGES (VARIABLE X18)

    La concentration de l'espace affecté à la cimenterie à Kimpese (variable X18) dans le tableau n°8 étaient destinés pour les élevages avant son implantation a comme indices allant 0,68 à 1,28. Les indices non significatifs varient de 0,68 à 0,94 dans le quartier 2 et quartier 4. Il est significatif dans le quartier 1er et quartier 3 dont les indices de concentration varient de 1,08 à1, 28.

    La Fig. n° 24, illustre la concentration spatiale de l'espace affecté à la cimenterie avant son implantation était destinée pour l'agriculture.

    Fig.23 : la concentration de l'espace affecté à la cimenterie à Kimpese destinée pour l'agriculture (variable X17).

    Légende (X17)

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko 2006

    Concentration non significative. 0,80 à 0,83

    Concentration significative.1, 17 à 1,27

    La concentration spatiale de l'espace affecté à la cimenterie à Kimpese était destinée à l'agriculture avant son implantation se répartit de la manière suivante: deux quartiers où la concentration est non significative (quartier 2 et quartier 4) et deux quartier où la concentration est significative (quartier 1er et quartier 3).

    Fig. 24 : la concentration de l'espace affecté à la cimenterie à Kimpese étaient destinés pour les élevages (variable X18)

    Légende (X18)

    Source : enquête sur terrain, 2006

    Les indices de concentration ne sont pas significatifs : 0,5 à 0,90

    L'indice de concentration est significatif. 2

    1/5000

    La concentration spatiale de l'espace affecté à la cimenterie à Kimpese était destinée à l'élevage se répartit de la manière suivante : trois quartier pour les indices de concentration non significative quartier 1er, quartier 3 et quartiers 4 et un quartier pour les indices de concentration significative : (quartier 2).

    IV.6.19. LA CONCENTRATION DE L'ESPACE AFFECTÉ À LA CIMENTERIE À KIMPESE ÉTAIENT DESTINÉS POUR LES HABITATIONS AVANT SON IMPLANTATION

    Légende (X18)

    (VARIABLE X19)

    La concentration de l'espace affecté à la cimenterie à Kimpese (variable X19) dans le tableau n°8 étaient destinés pour les habitations avant son implantation a comme indices allant 0,00 à 1,87. Le indice non significatif est de 0,00 dans le quartier 1er et quartier 2. Il est significatif dans le quartier 3 et quartier 4 dont les indices de concentration varient de 1,08 à1, 28.

    La Fig. n° 25 : la concentration spatiale de l'espace affecté à la cimenterie avant l'implantation était destinée pour l'habitat.

    IV.6.20. LA CONCENTRATION MALADIE PRÉDOMINANCE LA MALARIA (VARIABLE X20).

    La concentration de la prédominance la malaria (variable X20) dans le tableau n°8 dans la cité de Kimpese a comme indices allant 0,47 à 1,23. Le indice non significatif est de 0,47 dans le quartier 1er. Ils sont significatifs dans le quartier 2 quartiers 3 et quartier 4 dont les indices de concentration varient de 1,00 à 1,23.

    La Fig. n° 26 : concentration spatiale de maladie a prédominance malaria.

    Fig.25 : la concentration de l'espace affecté à la cimenterie à Kimpese destiné a l'habitation avant son implantation (variable X19)

    Légende (X19)

    1/5000

    L'indice de concentration n'est pas significatif. 0,00

    Les indices de concentration sont significatifs. 1,46 à 2,25

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko, 2006

    La concentration spatiale de l'espace affecté à la cimenterie à Kimpese était destinée pour l'habitat se répartit de la manière suivante : deux quartiers où la concentration est non significative, (quartier 2 et quartier 3) et deux quartiers la concentration est significative, (quartier 1er et quartier 4).

    Fig. 26 : la concentration maladie prédominance la malaria (variable X20).

    Légende (X20)

    1/5000

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko 2006

    L'indice de concentration n'est pas significatif. 0,90

    Les indices de concentration sont significatifs. 1 à 1,1

    La concentration spatiale de la prédominance la malaria se répartit de la manière suivante : un

    quartier où la concentration est non significative, (quartier 3) et trois quartiers où la concentration est significatifs, (quartier 1er, quartier2 et quartiers 4).

    IV.6.21. LA CONCENTRATION DE MALADIE PRÉDOMINANCE INFECTION RESPIRATOIRE AIGU « IRA » (VARIABLE X21)

    La concentration de l'espace prédominance infection respiratoire aigu « IRA » (variable X21) dans le tableau n°8 dans la cité de Kimpese a comme indices allant 0,47 à 1,23. Le indice non significatif est de 0,47 dans le quartier 1er. Ils sont significatifs dans le quartier 2 quartiers 3 et quartier 4 dont les indices de concentration varient de 1,00 à 1,23.

    La Fig. n°27 : la concentration spatiale de maladie a prédominance IRA.

    IV.6.22. LA CONCENTRATION DE MALADIE PRÉDOMINANCE DIARRHÉE  (VARIABLE X22) DANS LE TABLEAU N°8

    La concentration de maladie prédominance diarrhée  (variable X22) dans le tableau n°8 dans la cité de Kimpese a comme indices allant 0,00 à 1,9. Le indice non significatif est de 0,00 dans le quartier 1er et le quartier 2. Ils sont significatifs dans quartiers 3 et quartier 4 dont les indices de concentration varient de 1,5 à 1,9.

    La Fig. n°28, illustre la concentration spatiale de la maladie a prédominance diarrhéique.

    Fig.27 : la concentration de maladie prédominance infection respiratoire aigu « IRA » (variable X21)

    Légende (X21)

    1/5000

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko, 2006

    Les indices de concentration ne sont pas significatifs. 0,68 à 0,94

    Les indices de concentration sont significatifs. 1,08 à1, 28

    La concentration spatiale de la prédominance infection respiratoire aigu « IRA » se répartit de la manière suivante : deux quartiers où la concentration est non significatifs, (quartier 2 et quartier 4 ) et deux quartiers où la concentration est significatifs, (quartier 1er, quartier 3).

    Fig. 28 : la concentration de maladie prédominance diarrhée  (variable X22) dans le tableau n°8

    Légende (X22)

    1/5000

    Concentration non significative. 0,00.

    Concentration significative.1, 5 à 1,9.

    Source : enquête sur terrain, Kiatoko 2006

    La concentration spatiale de la prédominance diarrhée se répartit de la manière suivante :

    deux quartier où la concentration est non significatifs, (quartier 1er et quartier 2 ) et

    deux quartiers où la concentration est significative,(quartier 3 et quartiers 4).

    IV.6.23. LA CONCENTRATION PLANTER LES ARBRES AUTOURS DE LA CIMENTERIE (VARIABLE X23)

    La concentration implanter les arbres autours de la cimenterie (variable X23) dans le tableau n°8, a comme indices allant 0,47 à 1,23. Le indice non significatif est de 0,47 dans le quartier 1er. Ils sont significatifs dans quartiers 2, quartiers 3 et quartier 4 dont les indices de concentration varient de 1 à 1,23.

    La Fig. n°29, illustre la concentration spatiale de l'action d'assainissement planter les arbres autours de la cimenterie.

    IV.4.24. LA CONCENTRATION INSTALLATION DE L'ELECTROFILTRE (VARIABLE X24)

    La concentration installation de l'électrofiltre dans la cimenterie de (variable X24) dans le tableau n°8, a comme indices allant 0,00 à 2,5. Le indice non significatif est de 0,00 dans le quartier 2 et quartiers 3. Ils sont significatifs dans le quartier 1er et quartier 4 dont les indices de concentration varient de 1,9 à 2,5.

    La Fig. n°30, illustre la concentration spatiale de l'action installation de l'électrofiltre dans la cimenterie.

    Fig. 29 : la concentration implanter les arbres autours de la cimenterie (variable X23)

    Légende (X23)

    Légende (X23)

    1/5000

    Source : enquête sur terrain décembre, Kiatoko 2006

    Concentration n'est pas significatif. 0,47.

    Concentration sont significatifs.1 à 1,23.

    La concentration spatiale différents actions d'assainissement implanter les arbres autours de la cimenterie se répartit de la manière suivante: un quartier où la concentration est non significative,(quartier 1er ) et trois quartiers où la concentration est significatifs,(quartier2, quartier 3 et quartiers 4).

    Fig.30. la concentration installation de l'électrofiltre (variable X24)

    Légende (X24)

    1/5000

    Source : enquête sur terrain décembre, Kiatoko, 2006

    La concentration spatiale installation de l'électrofiltre dans la cimenterie se répartit de la manière suivante :

    deux quartiers où la concentration est non significative, (quartier2 et quartier 4 ) et deux quartiers où

    la concentration est significative,(quartier 1er et quartiers 3).

    Concentration non significative. 0,00.

    Concentration significative.1, 9 à 2,5.

    IV.6.25. LA CONCENTRATION UTILISATION DE LA MATIERE PREMIERE NON POLLUANTE (VARIABLE X25)

    La concentration de différentes actions d'assainissement  (variable X25) dans le tableau n°8, utilisation de la matière première non polluante dans la cimenterie a comme indices allant 0,00 à 4,98. Le indice non significatif est de 0,00 dans le quartier 2 et quartiers 3 et quartier 4. Il est significatif dans le quartier 1er dont le indice de concentration est de 4,98.

    La Fig. n° 31 : utilisation de la matière première non polluante dans la cimenterie de Kimpese.

    1/5000


    Source : enquête sur terrain décembre, Kiatoko, 2006

    Légende (X25)

    Concentration non significative 0,00.

    Concentration significative 4,98.

    La concentration spatiale utilisation de la matière première non polluante dans la cimenterie se répartit de la manière suivante : trois quartiers où la concentration est non significative, (quartier 3, quartiers 4.et quartier 2) et un quartiers où la concentration est significative, (quartier 1er).

    Conclusion

    Au vu de ce problème, l'étude de localisation d'une unité industrielle doit tenir compte des critères des choix de site pour ne pas contribuer à la détérioration de l'environnement car assainir un milieu demande un investissement considérable.

    Pour ce fait, l'aménager doit prendre en compte tous les aspects important pour ne pas lègue à la génération futur un environnement malsain.

    CONCLUSION GÉNÉRALE ET SUGGESTION

    Le présent travail se rapporte à l'aménagement et l'assainissement de la cité de Kimpese suite à la présence de la cimenterie.

    Dans ce travail, nous sommes parti d'un fait réel : depuis un certains temps (1974), une cimenterie a été installée dans la cité de Kimpese. Ce qui fait que la cité de Kimpese est exposée à une pollution due à la cimenterie nationale.

    L'objectif de notre étude était de chercher l'origine du plomb rencontré dans les plantes cultivées aux alentours de la cimenterie et la teneur du plomb dans le fuel-oil utilisé pour la combustion, vérifier si la cimenterie de Kimpese est une entreprise susceptible de dégager du plomb, évaluer la teneur en Pb dans différents échantillons des sols récoltés à différentes distances, évaluer la teneur en CO2 dans les fuel-oils utilisés par la cimenterie Nationale de Kimpese (Cinat).

    Notre étude a été subdivisée en deux parties : une partie théorique et une autre sur l'analyse des donnés sur la présence de la cimenterie à Kimpese.

    Dans la partie théorique de notre travail, nous avons présenté une étude générale sur les concepts d'aménagement, l'assainissement, et la cimenterie. En suite nous avons abordés la partie techniques et méthodes utilisées dans notre étude.

    La seconde partie de notre étude a consisté a l'analyse des donnée sur la présence de la cimenterie à Kimpese où nous avons donné les caractéristiques de la cité de Kimpese, les problèmes d'assainissement dans la cité sur la gestion des eaux usées et la gestion des déchets solides, la santé de la population, de la présentation de la cimenterie nationale, de la composition chimique moyenne et de l'exploitation de la matière première.

    En fin nous avons abordé le point sur l'aménagement de la cité de Kimpese et la présence de la cimenterie.

    Dans ce chapitre, nous avons fait une enquête à l'aide des fichets qui a consisté à faire une étude sur :

    · les types des matériaux utilisés par la population de Kimpese: bien qu'il y'ait l'implantation de la cimenterie, nous avons remarqué que ce plus les briques cuites prédominent comme matériaux de construction parce qu'elles sont durables et ne demandent pas beaucoup d'investissements,

    · l'implantation de la cimenterie à Kimpese : Nous pensons que ce n'est pas une mauvaise chose car elle répond à certains critères tels que: la présence de la matière première, la topographie, la présence des voies de communications et la main d'oeuvre. Cependant, il existe certains problèmes l'aménageur n'a pas pris en compte : les activités qui ont existé avant l'implantation de la cimenterie (la concession de l'IME et le site agricole). Ce qui fait que les poussières arrivent jusque dans la concession de l'IME et aux champs,

    · Type des maladies les plus fréquentes dans la cité de Kimpese. Nous remarquons que ces maladies (paludisme, IRA, et la diarrhée) sont liées à un environnement malsain. Elles peuvent être réduites par l'assainissement du milieu,

    · Type d'assainissement pratique par la cimenterie. Nous pensons que l'utilisation de l'électrofiltre est successible de réduire la pollution des particules dans les environs de la cimenterie.

    Nous avons aussi analysé la teneur en plomb dans les échantillons des sols d'usage agricole aux environs de la cimenterie et les fuel-oils combustible utilisés pour chauffer le four en vue de connaître les effets de la cimenterie nationale de Kimpese sur l'environnement.

    Nous constatons que la teneur en plomb dans nos échantillons des sols est supérieure à 70ug/g qui est la valeur admissible pour un sol à des fins agricoles. Au Nord de la cimenterie, la teneur en plomb varie de 150 à 192,5ug/g et vers le Nord-Est elle varie de 250 à 255 ug/g.

    D'où, il y a pollution du plomb dans le sol agricole autour de la cimenterie.

    L'origine de plomb est le fuel-oil dont la teneur est de 365 ug/g pour l'échantillon 1 et 375 ug/g pour l'échantillon 2 après les analyses.

    L'aménagement agricole du site proche de la cimenterie national de Kimpese est un problème qui doit interpeller les autorités du pays en général, celles de la cité de Kimpese et de la cimenterie en particulier car l'intoxication du plomb engendre des conséquences graves sur la santé de la population et sur l'environnement.

    A cet effet, des mesures doivent être prises pour évacuer les agriculteurs qui cultivent sur le site proche de la cimenterie.

    SUGGESTION

    Nos suggestions vont droit au gouvernement de la République Démocratique du Congo en général, aux autorités de la cité de Kimpese et de la cimenterie nationale en particulier du danger que auquel la population ainsi que l'environnement de la cité de Kimpese sont exposés en vue de prendre des mesures suivantes :

    · la mise en marche des électrofiltres dans la cimenterie,

    · un contrôle rigoureux des éléments polluants dans les matières premières utilisées par la cimenterie,

    · ne plus autoriser des activités telles que les champs, les élevages, les habitations dans un rayon de 5 Km de la cimenterie par où passe le vent,

    · éviter la progression des constructions des maisons vers la cimenterie,

    · délocaliser les agriculteurs autour de la cimenterie,

    · faire un contrôle médical régulier à tous les travailleurs de la cimenterie,

    · l'assainissement du site pollué par le plomb en utilisant des méthodes pouvant être abordables et moins coûteux.

    · Que des études soit faite pour la mise en oeuvre des méthodes plus simples par exemple la photo extraction pour l'assainissement du site.

    BIBLIOGRAPHIE

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    TABLE DES FIGURES ET TABEAUX

    Figures

    TITRE

    PAGE

    1.

    La situation d'assainissement dans le monde................................................

    12

    2.

    La carte administrative de la cite de Kimpese...............................................

    31

    3.

    Erosion par l'eau de ruissellement à Kimpese dans le quartier 3...............

    34

    4.

    Ordures ménagères dans la cité de Kimpese...........................................

    35

    5.

    Carrière de la cimenterie nationale de Kimpese.........................................

    43

    6.

    Les fours pour briques cuites.........................................................................

    50

    7.

    La concentration de matériau prédominant brique cuite..............................

    62

    8.

    La concentration de matériau prédominant brique non cuite.......................

    62

    9.

    La concentration de matériau de construction prédominant bloc ciment....

    64

    10.

    La concentration du matériau de construction durable brique cuite.............

    64

    11.

    La concentration du matériau de construction durable brique non cuite....

    66

    12.

    La concentration du matériau bloc ciment....................................................

    66

    13.

    La concentration du matériau de construction moins cher brique cuite......

    68

    14.

    La concentration de matériau de construction moins cher brique non cuite................................................................................................................

    68

    15.

    La concentration de matériau de construction bloc ciment moins cher.....

    70

    16.

    La concentration le bénéfice de la population auprès de la cimenterie nationale de Kimpese....................................................................................

    70

    17.

    La concentration de la population qui ne bénéficie pas de la présence de la cimenterie à Kimpese................................................................................

    72

    18.

    La concentration de la population qui a des moyens financiers pour l'achat du ciment.......................................................................................................

    72

    19.

    La concentration de la population n'a pas des moyens financiers pour l'achat du ciment............................................................................................

    74

    20.

    La concentration sur implantation de la cimenterie à Kimpese est favorable.........................................................................................................

    74

    21.

    La concentration sur implantation de la cimenterie à Kimpese n'est pas favorable.........................................................................................................

    76

    22.

    La concentration sur l'implantation de la cimenterie à Kimpese est assez favorable......................................................................................................

    76

    23.

    La concentration de l'espace affecté à la cimenterie à Kimpese destinée pour l'agriculture......................................................................................

    78

    24.

    La concentration de l'espace affecté à la cimenterie à Kimpese était destinée pour les élevages..........................................................................

    78

    25.

    La concentration de l'espace affecté à la cimenterie à Kimpese destiné a l'habitation avant son implantation.........................................................

    80

    26.

    La concentration maladie prédominance la malaria....................................

    80

    27.

    La concentration de maladie prédominance infection respiratoire aiguë

    82

    28.

    La concentration de maladie prédominance diarrhée ..............................

    82

    29.

    La concentration implanter les arbres autours de la cimenterie................

    84

    30.

    La concentration installation de l'électrofiltre..............................................

    84

    31.

    La concentration installation de l'électrofiltre..............................................

    86

    Tableaux

    Titre

    Page

    1.

    Représentions de la population de Kimpese ...................................................

    32

    2.

    Les différents types des maladies dans la cite de Kimpese ............................

    36

    3.

    Représentation la composition moyenne du calcaire ......................................

    38

    4.

    La composition moyenne de quelque argile utiliser par la cimenterie.

    39

    5.

    Matrice d'information géographique.................................................................

    49

    6.

    Résultats des analyses du plomb dans le fuel-oil.............................................

    58

    7.

    Résultats des concentrations du plomb dans le sol aux alentours de la cimenterie de Kimpese....................................................................................

    58

    8.

    Matrice de concentration..................................................................................

    60

    TABLE DES MATIERES

    DEDICACE i

    AVANT-PROPOS ii

    INTRODUCTION GENERALE 1

    1. PROBLEMATIQUE 3

    2. LES OBJECTIFS ET L'INTÉRÊT DU SUJET. 4

    3. L'HYPOTHÈSE. 5

    4. DIVISION DU TRAVAIL. 5

    5. MÉTHODOLOGIE DE TRAVAIL 5

    PRÈMIERE PARTIE : 6

    GÉNÉRALITÉS SUR LES CONCEPTS ET MÉTHODES. 6

    CHAPITRE I. LES CONCEPTS FONDAMENTAUX SUR L'AMÉNAGEMENT, L'ASSAINISSEMENT, ET LA CIMENTERIE. 7

    I.1. L'AMÉNAGEMENT 7

    I.1.1. L'IMPORTANCE ET LA RESTRICTION DE L'AMÉNAGEMENT 7

    I.1.2. LES ÉLÉMENTS FONDAMENTAUX D'UNE POLITIQUE D'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE RESPECTUEUX DE L'ENVIRONNEMENT. 9

    1. Les Instruments 9

    2. L'intégration des aspects environnementaux en aménagement du territoire. 9

    I.1.3. LES PRINCIPES GÉNÉRAUX DE L'AMÉNAGEMENT URBAIN 10

    I.2. L'ASSAINISSEMENT 11

    I.2.1. L'UTILITÉ DE L'ASSAINISSEMENT 11

    I.2.2. ORGANISATION DE L'ASSAINISSEMENT 11

    I.2.3. LA SITUATION D'ASSAINISSEMENT DANS LE MONDE. 12

    I.2.4. L'ASSAINISSEMENT EN MILIEU URBAIN ET RURAL 13

    I.2.5. LES TECHNIQUES D'ASSAINISSEMENTS 14

    I.2.6. LES MÉTHODES D'ASSAINISSEMENT DU SOL 15

    I.3.1.DÉFINITION 18

    I.3.2 LA PRÉSENTATION DU DOMAINE DE LA CIMENTERIE 18

    I.3.3. LES CRITÈRES CONDITIONNANT LE CHOIX DU SITE 19

    I.3.4. L'IMPACT DE LA CIMENTERIE SUR L'ENVIRONNEMENT ET MESURES DE PROTECTION ÉVENTUELLES 20

    CHAPITRE II. LES TECHNIQUES ET LES MÉTHODES UTILISÉES. 24

    II.1.1. LA TECHNIQUE D'OBSERVATION DIRECTE ET PARTICIPATIVE. 24

    II.1.2. LA TECHNIQUE EXPÉRIMENTALE. 24

    II.2.1. LA MÉTHODE D'ANALYSE DES FICHETS D'ENQUÊTES. 25

    II.2.2. LA MÉTHODE D'ANALYSE GÉOGRAPHIQUE. 25

    II.2.3. LA MÉTHODE D'ANALYSE DU PLOMB DANS LES ÉCHANTILLONS DES SOLS ET DU FUEL. 26

    DEUXIEME PARTIE : L'ANALYSE DES DONNÉES SUR LA PRÉSENCE DE LA CIMENTERIE À KIMPESE. 28

    CHAPITRE III. CARACTÉRISTIQUES DE LA CITÉ DE KIMPESE. 29

    III.I. LE SITE DE KIMPESE 29

    III.2. La subdivision administrative de la cité de Kimpese et de la population 30

    III.3. Le problème d'assainissement dans la cité de Kimpese. 33

    III.3.1. LA GESTION DES EAUX USÉES 34

    IIII.3.2.LA GESTION DES DÉCHETS SOLIDES 35

    III.3. La santé de la population de Kimpese 35

    III.4. La cimenterie de Kimpese 38

    III.4.1. PRÉSENTATION DE LA CIMENTERIE NATIONALE DE KIMPESE 38

    III.5. Composition moyenne de la matière première utilisée à la Cinat 38

    III.5.1. COMPOSITION MOYENNE DU CALCAIRE. 38

    III.5.2. COMPOSITION MOYENNE DE QUELQUE ARGILES UTILISÉES PAR LE CINAT 39

    III.5.3. LA COMPOSITION CHIMIQUE MOYENNE ET CARACTÉRISTIQUE PHYSIQUE DU GYPSE. 39

    III.5.4. LE FUEL-OÏL 40

    III.6. L'exploitation de la matière première par la cimenterie de Kimpese 40

    III.6.1. LA RÉSERVE DU GISEMENT PRÉVU POUR L'EXPLOITATION. 40

    III.6.2. LA RÉSERVE AU NORD DU TERRAIN POUR L'EXPLOITATION DE LA DEUXIÈME CARRIÈRE. 41

    III.7. La capacité d'extraction prescrite. 42

    III. 8. Les problèmes de la cimenterie nationale de Kimpese. 42

    III.9. Le problème de la cimenterie sur l'environnement 42

    CHAPITRE IV. L'AMENAGEMENT DE LA CITE DE KIMPESE ET LA PRESENCE DE LA CIMENTERIE 44

    IV.1. Organisation Urbaine de la cité de Kimpese et problème d'aménagement 44

    De ce fait, les causes de non respect des normes urbanistiques ont pour cause : 45

    IV.2. Le Choix du site de la Cimenterie Nationale de Kimpese. 46

    IV.3. Problème d'aménagement du à la présence de la cimenterie 47

    IV.5. Matrice d'information géographique 47

    IV.5.1. MATÉRIAU PRÉDOMINANT BRIQUE CUITE 50

    IV.5.2. BRIQUE NON CUITE OU BRIQUE ADOBE. 51

    IV.5.3. BRIQUE EN BLOC CIMENT 51

    IV.5.4. MATÉRIAU DE DURABLE BRIQUE CUITE 51

    IV.5.5. MATÉRIAU DURABLE BRIQUE NON CUITE OU ADOBE 51

    IV.5.6 MATÉRIAU DURABLE BLOC CIMENT 51

    IV.5.7. MATÉRIAU MOINS CHÈR BRIQUE CUITE 52

    IV.5.8. MATÉRIAU N MOINS CHER BRIQUE ADOBE 52

    IV.5.9. MATÉRIAU MOINS CHER BLOC CIMENT 52

    IV.5.10. LA POPULATION BÉNÉFICIE DE LA PRÉSENCE DE LA CIMENTERIE À KIMPESE. 53

    IV.5.11. LA POPULATION NE BÉNÉFICIE PAS DE LA PRÉSENCE DE LA CIMENTERIE À KIMPESE. 53

    IV.5.12. LA POPULATION A DES MOYENS FINANCIERS POUR ACHETER DU CIMENT À KIMPESE 53

    IV.5.13. LA POPULATION N'A PAS DES MOYENS FINANCIERS POUR ACHETER DU CIMENT À KIMPESE 54

    IV.5.14. IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE À KIMPESE FAVORABLE 54

    IV.5.15. IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE À KIMPESE ASSEZ FAVORABLE 55

    IV.5.16. IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE À KIMPESE EST DÉFAVORABLE 55

    IV.5.17. L'ESPACE AFFECTÉ À LA CIMENTERIE DESTINE POUR L'AGRICULTURE. 55

    IV.5.18. L'ESPACE AFFECTÉ À LA CIMENTERIE DESTINE A L'ÉLEVAGE 56

    IV.5.19. L'ESPACE AFFECTÉ À LA CIMENTERIE, ÉTAIT DESTINE A L'HABITAT 56

    IV.5.20. PRÉDOMINANCE DE LA MALARIA 56

    IV.5.21. PRÉDOMINANCE DES INFECTIONS RESPIRATOIRES AIGUËS (IRA) 56

    IV.5.22. PRÉDOMINANCE DE LA DIARRHÉE 57

    IV.5.23. PLANTER DES ARBRES AUTOURS DE LA CIMENTERIE 57

    IV.5.24. INSTALLATION DES ÉLECTROFILTRES 57

    IV.5.25. UTILISATION DE LA MATIÈRE PREMIÈRE NON POLLUANT 57

    Direction des échantillons 58

    Nord 58

    Nord-Est 58

    Nord 58

    Nord-Est 58

    Distance en (mètre) 58

    Résultats en (ug/g) 58

    150 58

    250 58

    192,5 58

    255 58

    Ces résultats expliquent que le plomb a été introduit dans l'environnement. La partie la plus contaminer est le Nord-Est. Ce site est utilisé pour l'agriculture. Cela engendre une pollution des cultures et des cultivateurs qui ont des champs aux environs. Les valeurs obtenues sont supérieur à la concentration maximale prescrite à des fins agricoles qui est de 70 ug/g. 58

    La distribution du plomb dans l'organisme humain 58

    IV.6. Matrice de concentration. 61

    IV.6.1. LA CONCENTRATION DE MATÉRIAU PRÉDOMINANT BRIQUE CUITE (VARIABLE X1). 61

    IV.6.2. LA CONCENTRATION DE MATÉRIAU PRÉDOMINANT BRIQUE NON CUITE (VARIABLE X2) 61

    IV.6.3. LA CONCENTRATION DE MATÉRIAU DE CONSTRUCTION PRÉDOMINANT BLOC CIMENT (VARIABLE X3) 63

    IV.6.4. LA CONCENTRATION DU MATÉRIAU DE CONSTRUCTION DURABLE BRIQUE CUITE (VARIABLE X4). 63

    IV.6.5. LA CONCENTRATION DU MATÉRIAU DE CONSTRUCTION DURABLE BRIQUE NON CUITE (VARIABLE X5). 65

    IV.6.7. LA CONCENTRATION DU MATÉRIAU DE CONSTRUCTION MOINS CHER BRIQUE CUITE (VARIABLE 7) 67

    IV.6.9. LA CONCENTRATION DE MATÉRIAU DE CONSTRUCTION BLOC CIMENT MOINS CHER (VARIABLE X9) 69

    IV.6.10. LA CONCENTRATION LE BÉNÉFICE DE LA POPULATION AUPRÈS DE LA CIMENTERIE NATIONALE DE KIMPESE (VARIABLE 10) 69

    IV.6.11. LA CONCENTRATION DE LA POPULATION QUI NE BÉNÉFICIE PAS DE LA PRÉSENCE DE LA CIMENTERIE À KIMPESE (VARIABLE X11). 71

    IV.6.12. LA CONCENTRATION DE LA POPULATION QUI A DES MOYENS FINANCIERS POUR L'ACHAT DU CIMENT (VARIABLE 12), 71

    IV.6.13. LA CONCENTRATION DE LA POPULATION N'A PAS DES MOYENS FINANCIERS POUR L'ACHAT DU CIMENT (VARIABLE 13), 73

    IV.6.14. LA CONCENTRATION SUR IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE À KIMPESE EST FAVORABLE (VARIABLE 14) 73

    IV.6.15. LA CONCENTRATION SUR IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE À KIMPESE NE SONT PAS FAVORABLE (VARIABLE 15). 75

    IV.6.16LA CONCENTRATION SUR IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE À KIMPESE EST ASSEZ FAVORABLE (VARIABLE 16). 75

    IV.6.17. LA CONCENTRATION DE L'ESPACE AFFECTÉ À LA CIMENTERIE À KIMPESE DESTINÉE POUR L'AGRICULTURE (VARIABLE X17) 77

    IV.6.18. LA CONCENTRATION DE L'ESPACE AFFECTÉ À LA CIMENTERIE À KIMPESE DANS LE TABLEAU ÉTAIENT DESTINÉS POUR LES ÉLEVAGES (VARIABLE X18) 77

    IV.6.19. LA CONCENTRATION DE L'ESPACE AFFECTÉ À LA CIMENTERIE À KIMPESE ÉTAIENT DESTINÉS POUR LES HABITATIONS AVANT SON IMPLANTATION (VARIABLE X19) 79

    IV.6.20. LA CONCENTRATION MALADIE PRÉDOMINANCE LA MALARIA (VARIABLE X20). 79

    IV.6.21. LA CONCENTRATION DE MALADIE PRÉDOMINANCE INFECTION RESPIRATOIRE AIGU « IRA » (VARIABLE X21) 81

    IV.6.22. LA CONCENTRATION DE MALADIE PRÉDOMINANCE DIARRHÉE  (VARIABLE X22) DANS LE TABLEAU N°8 81

    IV.6.23. LA CONCENTRATION PLANTER LES ARBRES AUTOURS DE LA CIMENTERIE (VARIABLE X23) 83

    IV.4.24. LA CONCENTRATION INSTALLATION DE L'ELECTROFILTRE (VARIABLE X24) 83

    IV.6.25. LA CONCENTRATION UTILISATION DE LA MATIERE PREMIERE NON POLLUANTE (VARIABLE X25) 85

    CONCLUSION GÉNÉRALE ET SUGGESTION 87

    SUGGESTION 89

    BIBLIOGRAPHIE 90

    TABLE DES FIGURES ET TABEAUX 93

    Figures 93

    Tableaux 94

    TABLE DES MATIERES 95

    * 1 www.crdp-monpellier.fr/ressources/99/99 en 1092.html

    * 2 UNFP www.unfp.org/2001/fraincais/ch/05.html

    * 3 Cureton et al, 1992 citer par http://dsp-psd.pwgsc.gc.ca/Collection/H46-2-98-211F-13.pdf

    * 4 Thomas Rahn citer par http://dsp- .pwgsc.gc.ca/Collection/H46-2-98-211F-13.pdf

    * 5 Zohun Th et All1993, www.Santetropical.com/résume/34008pdf

    * 6 Jocelyn Perret, 2005, www.cnid.org/incinératio/4P_cimenteriep.df

    * 7 Nono Kiazayoko, (1998), étude de la qualité des eaux des sources de la cité de Kimpese

    * 8 Centre de santé de Jacquet River, 41B, rue Mack Belledune (Nouveau-Brunswick) E8G 2R3, Tél. : (506) 237-3206 Téléc. : (506) 237-3209.

    * 9 www.environnement.public.lu/air bruit/dossier/ surveillance .dt métaux lourd légume/

    * 10 www.mym.wallonie.be/dyne/rapports/arryss/vir1992/ML/9315.

    * 11 Commission de la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail. www. Wsib.on.ca

    * 12 www.nyvit.com/files hare/doc/canada/msds041cfrpdf

    * 13 Manen,ER et Cook,J.D.Food (1976) iron absorption in human subje IV. The effet of calcium and phosphate solt on the absorption of non-home iron anm .Jclin,29: 1142

    * 14 Klein,DH Fhixe, residence times and source of some elements to loke Michigon , water air ail pollut:4:3 (1975)

    * 15 Overrrein, L.m Sulfur pollution potterns oberver, leoching of Calcium in forst soil determuned.Ambio 1 :145 /1972

    * 16 Groupe Technique de santé. www.loease.com/manganèse

    * 17 Lelo Nzuzi, cours d'aménagement du Territoire, P 6, 2005

    * 18 Pierre Geoge, Dictionnaire de la géographie, p, 14, Presse Universitaire de France, 1974

    * 19 ARL 1987 : Wechselseitige Beeinflussung von Umweltvorsorge und Raumordnung. Forschungs und Sitzungsberichte der ARL (édit.), Vol 165, Hanovre.

    * 20 ARL 1988 : Umweltgüte und Raumentwicklung. Forschungs- und Sitzungs-berichte der ARL (édit.), Vol 179, Hanovre.

    * 21 J.-H. DRIARD, LES PRINCIPES GENERAUX DE L'AMENAGEMENT URBAIN, http://www.coin-urbanisme.org/amenagement/preamb.html

    * 22 UNICEF Sanitation Programming Handbook, voir sur http://www.unicef.org

    * 23 Sandy Cairncross et R. Feachem, Environmental Health Engineering in the Tropics, 1993, Wiley & Sons.

    * 24 Water and Sanitation Programme, Sanitation is a business, approaches for demand-oriented policies, SDC, 2004

    * 25 Water and Sanitation Progamme, New Designs for Water and Sanitation Transactions ; Making Private Sector Participation Work for the Poor, PPIAF, mai 2002

    * 26 http://www.wssinfo.org/en/122_definitions.html

    * 27 Office International de l'Eau - Janvier 2000 ; http:// www.carteleau.org/guide/assainissement.htm#assainissement01

    * 28 Ministère de la Région wallonne, 2005 ; http://mrw.wallonie.be/dgrne/publi/de/eaux_usees/index.htm

    * 29 Magazine Science, http://www.linternaute.com/science/environnement/dossiers/06/0602-bons-ogm/index.shtml

    * 30 Les Cahiers de l'IBGE N°2 - L'environnement à Bruxelles. Un premier état de la situation - décembre 1990 - 233 p.

    * 31 LAURENT Dabouine au, Yann Lamy, Philippe Colla. www.quesimodo.versailles. Inra.fr/inapg/phytoremed/index.htm,

    * 32 . JEAN MAIRE N. l'assainissement des petites collectivités par les procédés à cultures fixées sur supports fins, Environnement et Technique N°194

    * 33 Melih tokay(1984) ,association turque des production de ciment,Maison soin Taraman Matbas,puplié à Ankara p5

    * 34 Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) : Principes directeurs pour l'évaluation de l'impact sur l'environnement des industries et les critères environnementaux de leur implantation, 1980.

    * 35 Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, 1995, Vol II, éditions Friedr, p 277-283.

    * 36 Lelo Nzuzi, 2005, Cours d'urbanisme et Aménagement du territoire.

    * 36 Bureau de zone de santé de Kimpese.

    * 38 www.lafrage.fr

    * 39 Bureau de statistique de la cimenterie nationale Kimpese

    * 40 Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE): Principes directeurs pour l'évaluation de l'impact sur l'environnement dans les pays en voie de développement, 1985

    * 41 Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ) GmbH, Eschborn 1995, www.gtz.de/upv/publika/french

    * 42 www.senat .fr






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