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Impact de l'évolution du taux de change sur la vie socio-économique a Bukavu

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par Isidore MURHI MIHIGO
Université catholique de Bukavu - Graduat 2010
  

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II.4.1. Présentation de l'échantillon

L'échantillon est une partie de l'univers, un sous-ensemble auquel on limitera éventuellement l'observation, soit pour réduire le coût d'enquête et rendre plus rapide son exécution et son exploitation, soit parce que la population tout entière est inaccessible (cas des études de marché et de certaines enquêtes d'opinion), soit parce que l'observation détruit les éléments observés (cas de certains contrôles de fabrication). (GABRIEL-R. CHEVRY, 1962).

L'objectif de l'échantillonnage est d'assurer la représentation de la population totale à partir d'un nombre réduit d'individus. Le choix de la taille de l'échantillon ne doit donc pas reposer sur l'arbitraire. En effet, à chaque taille de l'échantillon correspond des limites de confiance précises qui qualifient le niveau de représentativité auquel on peut valablement s'attendre.

Le théorème central limite stipule : étant donné une population ayant une moyenne u et une variance ², la distribution d''échantiollonnage de moyenne aura une moyenne égale à u, une variance égale à ²/n et un écart-type de /. (NGAO Mirindi Charles, 2006).

Pour déterminer cette différence nous partons de l'hypothèse que lorsque cette moyenne et cet écart-type ne sont pas connus dans la population à étudier, on applique la formule suivante en choisissant un échantillon qui sert uniquement à estimer les valeurs. En vue de tirer notre échantillon, nous nous servons de la loi des grands nombres. Si nous voulons avoir une estimation qui soit de 0.01 soit 1% de la moyenne et un niveau de confiance de 95%.

Nous savons que la forme générale des limites est +/- Z. Comme nous voulons que Z soit de 1%, la taille de l'échantantillon est obtenue en résolvant l'équation suivante, si Z= 0.01 or le niveau de confiance que nous désirons est de 95% c'est-à-dire une valeur de Z dans la table de 1.98 :

1.96 =0.01

== 0.00510204

Au niveau de confiance de 95%, =5%

L'erreur-type est donc égale à 0.00510204. Puisque le facteur de corrélation pour la population n'est pas connu, la formule pour est donnée par :

= en élevant les deux membres au carré nous avons

()= or ²= 0.05 et = 0.00510204

D'où n== 96.0400373

En vertu de cette formule nous devons appliquer un échantillon où n = 96. Mais pour rendre l'échantillon plus représentatif, étant donné que la population est grande, nous arrondissons n jusqu'à 120. Cette taille nous permet de généraliser nos résultats sur le total de la population cible.

II.4.2. Déroulement de l'enquête

Notre enquête s'est déroulée à partir du 30juin 2010 et a pris fin le 06 Août de la même année. Au cours de cette période nous avons fait en plus de la distribution du questionnaire, des multiples descentes sur terrain pour des observations et pour interroger les agents économiques dans la ville de Bukavu.

En ce qui concerne l'enquête, elle a consisté à distribuer à certains ménages choisis de façon aléatoire, le questionnaire dans les trois communes de la ville : Bagira, Ibanda et Kadutu.

Pour répartir notre échantillon dans les trois communes, à l'absence de la population de 2009, nous avons tenu compte de la répartition de 2008. Cette répartition est reprise dans le tableau suivant :

Tableau n° 5 : Répartition de la population bukavienne en 2008

Communes

BAGIRA

IBANDA

KADUTU

TOTAL

Effectifs

92 874

253 856

272 431

619 161

pourcentage

15%

41%

44%

100%

Source : Mairie de Bukavu

Les effectifs sont répartis à raison de 15% dans la commune de Bagira, 41% dans la commune d'Ibanda et 44% dans celle de Kadutu. A partir de cette partition, nous pouvons répartir notre échantillon au prorata de cette distribution. Ainsi pouvons-nous reprendre notre échantillon dans le tableau ci-contre :

Tableau n° 6 : Répartition de l'échantillon

Communes

BAGIRA

IBANDA

KADUTU

TOTAL

Nombre de ménages enquêtés

18

49

53

120

Poids dans l'échantillon en %

15%

41%

44%

100%

A la lumière de ce tableau, 18 ménages ont répondu à nos questions dans la commune de Bagira, 49 ménages dans la commune d'Ibanda et 53 dans la commune de Kadutu.

II.5. Conclusion partielle

La variation du taux de change a non seulement un impact sur les devises mais et surtout sur la monnaie locale. L'histoire de la monnaie congolaise est longue et a été accompagnée par plusieurs dépréciations qui ont conduit aussi à plusieurs réformes. Ces réformes ont permis à la monnaie congolaise de retrouver sa place, tant soit peu, par rapport au dollar américain.

La première monnaie congolaise (le Franc congolais), tout juste après la colonisation, était rattaché au Franc belge (1FC = 1FB) en 1960, mais s'est vite dépréciée et a conduit à la réforme de 1967 qui a permis l'avènement du Zaïre-monnaie. A son origine il coûtait plus cher que le dollar américain auquel il fut rattaché (1Z = 2$ = 100FB). La réforme de 1993 n'était qu'une sorte de manipulation pour se couvrir des risques de l'inflation qui se sont généralisés en R.D.Congo Zaïre à l'époque (1NZ = 3 000 000Z). Par contre celle de 1998 était un déclassement définitif du Zaïre-monnaie au profit de Franc congolais, qui a cours légal jusqu'à présent. Pour connaître le comportement de la population de Bukavu face à la modification des taux de change, nous avons jugé utile d'élaborer un questionnaire d'enquête pour les ménages. Dans l'ensemble, les questions sont subdivisées en deux groupes permettant d'appréhender les effets de la fluctuation du cours entre le Franc congolais et le dollar américain. Le premier groupe se rapporte à la préférence dans la conservation des richesses par les ménages dans la ville de Bukavu et le second concerne le comportement de ces agents quant à la variation du taux de change.

Pour traiter les données empiriques recueillies sur terrain, nous nous sommes servis de quelques statistiques : la moyenne arithmétique, l'écart-type, le coefficient de variation et l'indice de BERI (Business Environ ment Risk of investment) nous a permis de faire calculer les indices de prix.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote