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Controle bancaire en République Démocratique du Congo: analyses et perspectives de 2001 à  2007

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par Christelle DIELUMVUIDI NZUZI
Université Protestante au Congo - Graduat 2007
  

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1.1.2. DEFINITION5(*)

Une banque est une société financière qui gère les dépôts des services et collecte, l'épargne des clients, accorde des prêts et offre des services financiers.

Elle effectue cette activité en général grâce à un réseau d'agences. Elle utilise de plus en plus d'autres canaux de distribution : opérations par Internet, accords avec les commerçants pour le crédit à la consommation et le paiement par carte, guichets automatiques dans des lieux publics, publipostage, centres d'appel.

Par extension, la banque est le secteur économique qui regroupe les activités de conception, de production et de commercialisation des services offerts par une banque.

1.1.3. ROLES

Les banques, non seulement exercent le « commerce de l'argent », mais sont également les organismes qui produisent de la monnaie. Selon l'adage « les crédits font les dépôts » (« Loans make depposits »), tout crédits accordé par une banque augmente la masse monétaire en créant un dépôt bancaire (monnaie scripturale) de montant équivalent, et tout crédit remboursé réduit la monnaie en circulation.

Les banques jouent un rôle économique très important dans les sociétés capitalistes. Elles contribuent (de même que les marchés financiers) à orienter l'argent de ceux qui en ont momentanément trop vers ceux qui en ont besoin et présentent des garanties suffisantes. Elles ont un grand rôle dans la sélection des projets en fonction de comparé à celui du coeur dans un corps humain qui distribue le sang riche en oxygène vers les organes.

Elément clé de l'économie d'un pays, chaque banque est soumise à une supervision assez stricte par une autorité de tutelle, afin de vérifier la solidité de l'établissement financier par rapport aux risques auxquels ses opérations l'exposent :

· Risque de crédit est le risque que l'emprunteur ne rembourse pas sa dette à l'échéance fixée. S'il était à l'origine une préoccupation pour les seuls organismes bancaires, il concerne pourtant toutes les entreprises (notamment via les créances qu'elles accordent à leurs clients, qui sont des formes de prêt à court terme), et nombreuses sont aujourd'hui amenées à l'intégrer dans leur gestion afin de le minimiser ;

· Risque de marché est le risque de perte qui peut résulter des fluctuations des prix des instruments financiers qui composent un portefeuille. Par extension, c'est le risque des activités économiques directement ou indirectement liées à un tel marché (par exemple un exportateur est soumis aux taux de change, un constructeur automobile au prix de l'acier...). Il est dû à l'évolution de l'ensemble de l'économie, de la fiscalité, des taux d'intérêt, de l'inflation, et aussi du sentiment des investisseurs vis-à-vis des évolutions futures... Il affecte plus au moins tous les titres financiers ;

· Risque pays est la probabilité qu'un pays assurera le service de sa dette extérieure. Certains pays peuvent présenter des vulnérabilités par rapport aux investissements internationaux. L'analyse de la vulnération par rapport à ce type de risque devient une nécessité dans la gestion des risques financiers ;

· Risque de liquidité concerne les placements financiers qui sont très difficile à liquider (c'est-à-dire à vendre) très rapidement. dans les périodes de tension sur les marchés, une cause à la liquidité peut avoir lieu, et les investisseurs qui ont prit un risque de liquidité important peuvent subir des pertes de capital. les banques reçoivent majoritairement des dépôts à court terme de leurs clients et font des prêts à moyen et long terme. Il peut donc se créer un décalage entre les sommes prêtées et les sommes disponibles (dépôt), ces derniers peuvent être insuffisantes.

Dans ce cas, on parle de manque de liquidités ;

· Risque opérationnel correspond au « risque de pertes provenant de processus internes inadéquats ou défaillants, de personnes et systèmes ou d'événements externes ». cette définition recouvre les erreurs humaines, les fraudes et malveillances, les défaillances des systèmes d'information, les problèmes liés à la gestion du personnel, les litiges commerciaux, ...

Etant donné les relations financières qu'entretiennent les banques au sein du système bancaire, la faillite d'une banque peut entraîner par effet de dominos, celles d'autres, qui, faute d'avoir été remboursées par la banque défaillante, seraient à leur tour incapables de faire face à leurs engagements.

Ce scénario catalographique pour le système bancaire, aussi appelé risque systémique, entraînerait une contraction immédiate des crédits et une entrée en crise économique du pays faute de financements. Le régulateur oblige donc à respecter certains ratios financiers enfin de limiter ce risque. Le plus connu est le ratio d'adéquation de fonds propres, « Le ratio Mac Donought (ancien ratio Cooke) », récemment remis à jour dans le cadre des directives Bâle II, qui oblige les banques à justifier à un niveau de fonds propres minimum pour assurer les engagements de la banque. Certains pays organisent un fonds interbancaire de garantie, permettant de rembourser les créanciers de la banque dont les déposants.

* 5 http://fr.wikipedia.org/Wiki/Banque,pp.1-3

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984