WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Dette extérieure des ppte, enjeux et perspectives pour un développement durable

( Télécharger le fichier original )
par Fred Kampika Ntumba
Université Protestante au Congo - Licence en Economie monétaire et Internationale 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III.3.3.1 Les critères quantitatifs.

Les critères quantitatifs de contrôle sont :

1. Le plancher des avoirs extérieurs nets de la BCC (différence entre les avoirs bruts et les engagements extérieurs) ;

2. Le plafond des avoirs intérieurs net de la BCC ; ces avoirs sont constitués des créances nettes sur l'Etat, créances sur les entreprises publiques et le secteur privé non financiers, les créances sur les autres institutions bancaires et non bancaires.

3. Le plafond sur le crédit net bancaire au gouvernement, c'est la somme des créances nettes de la BCC et commerciales sur le gouvernement.

4. Le plafond sur le crédit de la BCC aux entreprises publiques non financières.

5. Le plafond sur les nouveaux emprunts extérieurs non concessionnels contractés ou garantie le gouvernement.

6. Le plancher sur les dépenses de réduction de la pauvreté sur ressources propres et sur celles générées à travers l'IPPTE.

7. Plafond sur les nouveaux arriérés de paiement de la dette extérieure et sur les salaires de la fonction publique.

8. Pas de financement par la BCC des dépenses budgétaire non ordonnancées préalablement par le Ministère des finances.

Tableau N° 02 Evolutions des principaux indicateurs macroéconomiques sous PEG 1.

Rubrique

2002

2003

2004

2005

 

Prév

Réal

Tx exéc

Prév

Réal

Tx exéc

Prév

Réal

Tx exéc

Prév

Réal

Tx exéc

PIB(en Milliards USD aux de 2000)

5,9

4,358

73,86

6,6

4,611

69,86

7,3

4,917

67,36

8,2

5,236

63,85

Taux de croissance

3%

3,5%

116,7

5%

5,8%

116

6%

6,6%

110

7%

6,5%

92,9

PIB/hab en USD

109

100,6

92,3

116

100,5

86,6

125

108,4

86,7

137

118,9

86,8

Population en million

55,0

54,9

 

56,7

56,4

 

58,3

58,0

 

60,1

60,0

 

Recettes publiques

(en milliards CDF)

201,7

147,8

73,3

361,2

221,3

61,3

528,0

306,0

57,9

806,1

495,3

61,4

Dépenses publiques

(en milliards de CDF)

201,7

130,2

64,6

261,2

232,5

64,4

528,0

335,2

63,5

806,1

525,0

65,1

Taux d'inflation

13%

15,8%

121,5

6%

4,4

73,3

6%

9,2%

153,3

5%

21,3

426

Taux de change

330

382,1

115,8

407

372,5

91,52

423

444,1

104,99

436

431,3

98,93

Source : BCC, condensé d'informations statistiques

1. Le PIB et le taux de croissance

Conformément aux données du tableau ci-dessus, le PIB a connu une augmentation acceptable. En 2002 l'année de mise en oeuvre du programme le PIB se situait à USD 4,358 milliards ; en 2005 il a été de l'ordre de USD 5,236 milliards, soit une augmentation de 20,15% entre 2002-2005, soit encore une moyenne annuelle de 6.72%. Cette augmentation est due aux investissements dans les secteurs des mines, de télécommunications et de l'énergie entre autres.

Nous pouvons également observer un accroissement du taux de croissance économique, il est passé de 3,5% en 2002 à 6,6% en 2005. Avec au passage une amélioration théorique du bien-être social par suite de l'accroissement du PIB/hab, soit 79,381 en 2002 à 87,277 en 2005.

2. Les Finances Publiques

Les recettes publiques ont connu au passage de 2002 à 2005 une augmentation peu satisfaisant. Notons qu'elles sont passées de CDF 147,8 milliards en 2002 à CDF 576,83 milliards en 2005. Soit un taux d'exécution moyen de 63%. Ce faible taux est expliqué par le fait que les aides extérieures qui devraient participer de l'ordre de 60% du budget ont été conditionnées par la démocratisation du pays, les élections. La lourdeur observée, n'ont pas permis la libération des ces aides.

Paradoxalement les dépenses publiques ont connu elles aussi une augmentation. Elles sont passées de CDF 130,23 milliards en 2002 à CDF 525,0 milliards en 2005. L'on observe même un dérapage dans l'exécution de dépenses en 2003 et en 2004, respectivement un déficit de CDF 11,22 milliards pour 2003 et de CDF 29,21 milliards pour 2004.

3. Le taux d'inflation et de change.

De 2002 à 2005, le taux d'inflation n'a pas été maitrisé. Il a été difficile pour les autorités monétaires de se résigner de faire des avances à l'Etat. Le taux d'inflation est passé de 15,8% en 2002 à 21,3% en 2005, perdant ainsi l'un des acquits majeurs du PIR.

Il est en effet prévu par les autorités du FMI, six revues semestrielles pour évaluer les réalisations du programme.

Pour raison de synthèse, nous nous attèlerons sur la sixième revue qui a posé des nombreux problèmes. Cette revue qui est intervenue au deuxième semestre 2005 et a été jugé mitigée par les partenaires. Ce jugement a été motivé par le non respect du plancher sur les avoirs extérieurs nets de la BCC en millions de USD (1), du plafond sur les avoirs intérieurs nets de la BCC en millions de CDF (2), et du plafond sur crédit net bancaire au Gouvernement en millions de CDF (3). Ces contre performances sont essentiellement dues à la gestion étrange des finances publiques, l'accroissement du déficit de la balance de paiement et la diminution du niveau des avoirs extérieurs.

Tableau N° 03. Extrait Critères quantitatifs de réalisation 2ème Semestre 2005

 

Critères de réalisation fin Septembre 2005

Critères de réalisation fin Décembre 2005

 

Prog

Prg ajusté

Réal

Ecart

OBS

Prog

Prg ajusté

Réal

Ecart

OBS

Stock Dec 2005

1

14

-27

-25

-2

OBS

83

30

-113

143

N.OBS

-895

2

257

19.233

16.296

-2.937

OBS

-24.783

1.823

65.756

63.933

N.OBS

536.016

3

-2.876

16.100

45.850

29.750

NOBS

-26.508

98

63.447

63.350

N.OBS

95.383

Source :BCC, bureau de statistiques financières Avril au déc 2006, notre coupe.

Après cet échec constaté, le pays s'est engagé dans un nouveau programme, le programme relai de consolidation qui visait à retrouver les antécédents satisfaisants d'application des mesures macroéconomiques. Ce programme était une nouvelle chance pour la RDC en vue de poursuivre sa marche vers le point d'achèvement du mécanisme PPTE ; fort malheureusement le programme n'a pas été capable de répondre aux actions pour lesquelles il a été initié.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King