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Dette extérieure des ppte, enjeux et perspectives pour un développement durable

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par Fred Kampika Ntumba
Université Protestante au Congo - Licence en Economie monétaire et Internationale 2009
  

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III.3.1.3 Santé Publique

Les indicateurs de santé publique montrent un état de détérioration très avancé ces dernières années. L'espérance de vie environne 42 ans ; le taux de mortalité infantile est l'une des plus élevés en Afrique, soit 126 comme moyenne du pays et 144 dans les zones rurales. La quasi-totalité des enfants n'a pas reçu tous les vaccins, et entre 10 à 20% ne sont carrément pas vaccinés.50(*)

L'accès aux soins de santé, la prévalence élevée de la pandémie du VIH/SIDA, le nombre élevé des sinistrés à différents niveaux, sont autant des maux qui amenuisent la situation sanitaire et sociale du congolais.

Avec un revenu per capita d'environs 99 USD, à quel niveau de vie peut-on aspirer ?

III. 3.2 Gestion de La Dette

Parler de la gestion de la dette revient à analyser le rôle de l'OGEDEP, (l'office de gestion de la dette publique) pour un si grand pays, la RDC.

L'objectif principal de la gestion de la dette publique est de satisfaire les besoins de financement de l'État et ses obligations de paiement au moindre coût possible à long terme, cela en maintenant le risque à un niveau prudent.

La création de l'OGEDEP devrait constituer une initiative positive dans l'accomplissement de cet objectif ainsi que de l'amélioration de la gestion des finances publiques qui se traduisent par les aspects de :51(*) 

· Une récolte et gestion des statistiques fiables ;

· Une possibilité de paiement au moment propice et possibilité d'éviter des paiements induits ;

· Une minimisation des couts de gestion de la dette extérieure, plutôt que recourir à l'expertise étrangère ;

· Une crédibilité du pays.

Il est cependant étonnant de voir en réalité comment se sont comportés les gouvernements qui se sont succédés en RDC par rapport à la mission de l'OGDEP. Cette réalité a rendu difficile la mission de l'OGEDEP.

· Le défaut d'application intégrale de la loi créant l'OGEDEP (dont disposer de l'autonomie financière), mettre à sa disposition des ressources financières en permanence pour faire face aux échéances de la dette extérieure ;

· Le non respect du budget de la dette par le gouvernement ;

· La lourdeur du circuit des documents donnant instruction de paiement.

La gestion de la dette extérieure doit faire l'objet d'une attention particulière parce que non seulement elle doit être planifiée dans le cadre budgétaire mais, elle apparait également comme étant l'une des lignes urgentes dans l'exécution des dépenses.

D'aucun n'ignore que l'allocation des ressources rares de l'Etat aux différents besoins est toujours confrontée à un conflit permanent dans les choix. La coexistence des besoins urgents multiples, soumet l'Etat à opérer des choix dans le cadre de ses dépenses. Pour contourner le problème, Les gestionnaires de la dette, les autorités budgétaires et monétaires doivent se tenir mutuellement informés des besoins de liquidité courants et futurs de l'État et devront donc être capable d'y répondre dans le strict respect des équilibres.

La reprise de la coopération entre la RDC et les institutions des Bretton woods en 2001, couplée à la volonté des autorités du pays à procéder au paiement de ses arriérés a conduit la RDC à profiter des nouveaux emprunts et de participer à l'initiative d'allégement de sa dette. A cette période, le pays a renoué avec la croissance économique impulser par des investissements nouveaux, notamment dans les secteurs des mines et des télécommunications, il s'en est un suivi une amélioration du revenu par tête d'habitant, situation qui tend à perdurer aujourd'hui.

Nous pouvons donc affirmer ici, que les efforts d'ouvertures, de la coopération internationale et d'engager sérieusement une bonne gestion de la dette s'avèrent un outil indispensable au relèvement des grands défis socio-économique.

Tableau N°04 : effet de la reprise économique depuis 2001 à 2008 (PIB Constant aux prix de 2000 en millions)

Annéé

PIB en USD

Surplus PIBen USD

Tx de Crois.

PIB/hab en USD

2001

4,212.4

146,2

-2.1

78.7

2002

4,358.6

252,4

3.5

79.3

2003

4,611.0

306,1

5.8

81.7

2004

4,917.1

383,6

6.6

84.8

2005

5,300.7

296,1

7.2

88.8

2006

5,596.6

350,2

5.6

91.0

2007

5,946.8

350,8

6.3

93.9

2008

6,297.6

 

5.9

96.8

Source :BCC / statistiques économiques /direction des études

Depuis 2001 le PIB de la RDC est en constante augmentation, il est passé de 4.212,4 à 5.300,7 en 2005 et à 6.297,6 en 2008. Socialement cette augmentation a induit l'accroissement du PIB per capita, conséquence une amélioration minime du bien être de la population.

En suite, l'évolution positive telle que démontrée dans le tableau ci-haut peut-elle nous convaincre de la bonne gestion des finances publiques ? loin delà serait notre appréciation.

* 50 _ idem

* 51 _ Contribution d l'OGEDEP à la gestion de la dette publique, archives OGEDEP

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